La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 18 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8k406/
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jVîardi 18 Avril 1916 vj| g g JOURNAL QUOTIDIEN s Le Numéro : lO Centimes -<3m> Année.— N« 517 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois {mai, juin), fr. 4.63 [ I mois (mai), fr, 2.33 JLcs demandes «l'ai; onnenscn! sont reoaes EXCLUSIVEMENT eux guichets de s bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, Montagne-auiz-Iïerlbes-F'otagères, BRU21ELZjE3 BUREAUX » DE 9 à 17 HEURES idos. MORESSEE, Directeur r Petites annonces. "i ; . : ï la ligne, fr. O.iO , I Réclame avant les annonces . — -1J30 PRIX DES ANNONCES { Corps du journal . . . . . - 4.00 i Faits divers ....... — 3.00 t Nécrologie — £-00 Aujourd'hui: SIX paffes. LA GUERRE 324' jour de guerre Lo statu quo est absolu sur les front Sans l'Ouest. A la vérité, dos escarmouches ombreuses et surtout la fréqueucci dos dîuols dTartiliorio engagé d'un bout à l'autre) d*u front y tiennent sans trêve les troupes sur 10 qui-vive. Mais aucune opération vraiment BÔriouso nef s'Gît dessinée nullo part, sauf peut-être dans lo secteur Dcuaumont-Vaux» où les Allemand^ ont résisté à des contre-attaques françaises prononcées q.i force. Sur les autres théâtres de la guerre, les belligérant^ entrent fréquemment en contact;, mais les combatte qu'ils engagent ne prsituent pas do développement. L'assaut ds Haiseouril Un correspondant d'à guerre, qui a pi suivre les péripéties de l'assaut dla Hau-court, décrit) comme suit cet épisode mémo-cable de la défense de Verdun : — Devant nous s'étend' la plaine sauvage. Do ce qui fut, autrefois, une routa, il ne roste aucune trace. On ne distinguo plus rien; partout des excavations, des fosses, remplies d'une eau sale et boueuse, de la queliO émerge l'argile jaunâtre. A droit< et à. gauche, un vrai capharnaùm d!e moyens île diJansa, de fils de fer barbelés brisés par la mitraille ou coupés par les assaillants. Derrière ces ruine^, avant l'entrée du village, des centaines de cadavres, des Francis 1e crâne fracassé, des Allemands fauchés par les balles. Ils gisent là depuis vingt-quatre heures. Qui donc dans cet enfer trouverait une heure pour leur accorder une sépulture 1 Léo travaux do défenso des [Français étaient judicieusefnent compris : tout cequ< la scienca des ingénieurs militaires a coriçi de plus efficace s'accumulait à cet endroit Mais rien no résiste à l'action destructive des obus modernes. Aussi les défenseur© si vivent-ils dan s la dure ntéocssitô do sa ro plier en arrière et de se réfugier dans Ia; tranc-hêàs. Pour atteindre Je village, les Al lemands doivent franchir un grand espaci découvert. Ça et là, un pan de mur à moitié écroulé, leur servira d'abri. Mais d< tout le reste : route, foss»?, maisons, il n'es, rien demeuré debout. La destruction a fai son œuvre; la rafale a pass'o. Et choso s-in. gulière, parmi toutes ces ruines, on ne dis tingue mûuio plus les couleurs. Les tuiles rouges, les arbres déjà verts, les maisons brunes et bleues se sont amalgamées dans le inâme ton, 1,9 grisubianc poussière qui est la couleur de la mort. * * * Les Allemands sa sont avancés jusqu'à la iisière do La foret et sa terrent dans les fos1-bOs. Vis-à-vis, les français occupent le village abandonné dont toute vie a disparu. Vers midi, des colonnes d'épaisse fumée s'élèvent d!es ruines. L'artillerie arrose littéralement les débris d'une pluie de fer et âo flammes, et les bataillons chargés delà défense sont déjà complètement isolés. Devant eux, l'ormemi se dresse menaçant} derrière eux,-un mur de fer les empêche do reculer. Les canons tonnent sans discontinuer du cOtré allemand; l'artillerie française répond coup ' pour coup, mais son feu paraît mal dirigé et peu efficace. La plupart des projectiles vont se /perdre dune le bois d'Avoncourt, dans la direction de Malan-courù, au- nord et à l'est de cette place. Les pointeurs français semblent désorientes, no sachant pas d'où débouchera l'attaque. Les heures passent et les ruines fument ton-jours. Los obus se frayent un passage à travers les pierres et les. plâtras, mugissant comme des bêtes sauvages, Taisant jaillir, des- étincelles et da La» poussière. Le village est devenu un volcan qui cruche nne fumée acre et noire. Tout à coup le bombardement eessia et l'infanterie allemande sort do ses abris. Telle nne vague humaine, elle déferle vers les petits bois et roule à travers les ruines. Les mitrailleuses françaises essaient en vain de rejeter cette marée montante. Des hommes tombent, mais les premières vagues ont atteint les tranchées; d'autres suivent et disparaissent sous terre. L'artillerie française tonne sans discontinuer, les feux de barrage font rage, une rafale de fer passo, nettoyant tout sur son passage. Mais déjà 11 est trop tard. Haucourt ne peut résister plus longtemps. Des nouvelles troupes ont atteint les tranchées et s'engouffrent dans les profondeurs, baïonnette en avant.Uh feu u enfer est dirigé sur les dernières maisons resteos debout; des fontaines jaunes jaillis-sent tels des gevsars lumineux, tandis trac les assaillants s'élaiieont à travers les obstacles accumulés. Un côinbat corps à corps a; lien dans les entrailles de la terre, tandis que dans une tranché abritée 'crépite eneoro une mitrailleuse isolée. Ecrasés sous le nombre, les Français ne peuvent tenir plus longtemps. Tout à coup, le sol tremble, uno explosion formidable déchira l'air lies briques, de la terre sont lancés dans toutes les directions, tandis qu'une colonne do fumée, et de feu jaillit haut dans les airs l'a dépôt) de munitions vient de sauter. i * • * Maintenant, c'est la fin La résistance est finie, Haucourt s'est rendu. Un à u», lé? manteaux bleus apparaissent à la surface' les mains en l'air. Tout semble tonniné' quand, dans une rue déserte, uno longue flamme, serpent monstrueux, se déroule parmi les ruines. C'est le dernier jet de feu. 'lotit se tait à présent. L'infanterie allemande a disparu dans les tranchées. Par qyrrière, une wi/^ino on marche, des prisonniers s'éloignent., des porteurs do bran-carda s'approchent et relèvent les bJessés. Par dessus ce: te désolation, les canons ton-lient toujours sur les hauteurs et leur tan. narre ne cessera pas ius^u'à demain. SUR MER [Barcelone, 15 avril : On annonce que noru loin de [Barcelone dieux vapeurs anglais et un vapeur français ont été torpillés. L'information ne mentame pas' s'il s'agit do nouveaux vapeurs ou cÊj vapeurs dont la perte a djajà été annoncée. Londres, 17 avril' Lloyds apprend de Boulogne qu'hier, le vapeur norvégien; ,,Pusnantaff", de Chris-tiansund, qui sa rendait do Newcastle à Boulogne, a été coulé. L'équipage a été sauvé ; uno seule personne a été blessée. Londres, 10 avril : -Le vapeur britannique ,,Fairport", jaugeant 3,838 tonnes, a été coulé. DANS LE3J3ÂLKANS Londres, 15 avril : Ga mande (d'Athènes que le gOujverno- j ment grec a refusé db faire droit à La demande des Alliés diésiréux d'oiablir un petîte d'observation: sur la cap Suinion, au , sud! de l'Attaque. Sofia, 16 avril :■ Lo „Dnevnik" de Sofia affirme tenir de 1 bonnsa source de Bucarest! qu'un accord a été conclu, au- sujet de la politique extérieure de la Roumanie, entre M. Bratianu, président du Cons.eil, c& M. Marghiloman, chef des conservateurs. Athènes1, 16 avril : ! D'après le journal; grec ,,Noa Relias1', M. Eltliot, ministre d'Angleterre, a faio les | déclarations suivantes : —' Lcte _ Alliés persisteront, parca qu'il ' leur ce!) impossible d'agir autrement, dans leur volonté de transporter les troupes! serbes par la voie ferrée grecque. Ces-troupes : seront amenées par luer à Patras ot expédiées ensuite par chemin de fer via, Pirie-Larissa à Kafcarina, d'où elles seront embarquées pour la Chaleidice. Cette éventualité est évidemment pénible pour de nombreuse Grecs, mais il ne faut pasi oublier que s'i l'attitude de la Grèce vis*-à-vis des ; sous-marins était tdile qu'elle devrait! être, i lo danger qui rend absolument inévitable pour les Alliés le choix de la voie de terro . n'existerait pas. D'ailleurs, conclut le mi-: n f^tre, les Alliés n'ont jamais, j>eadant un > séjour de plusieurs mois en Grèce, touché aux droits do souveraineté de 1 Etat." Athènes, 17 avril : Les ministres de» puissance de l'En tonte en Grèce attendent do nouvelles' instructions | de leurs gouvernements pour savoir quelle at-liïude ilsc doivent adopter visi-à-visi des protestations catégoriques du gouvernement gras. D'après l'opinion qui prévaut)* l'Entente n'abandonnerait pas son intention de réquisitionner, aveo oui sans lo consentement do la Grèce, les lignes do chemins de fer d'Athènes-Patras et Athènes-Larissa .pour transporter les troupes serbes à Saloniquo. On annonce, d'autre part, que la Grèce n'observerait pas1 une attitude passive en face d'une tentative de débarquement des Alliés à Patras et dan» d'autres ports grecs et qu'elle n'hésiterait pas, lo cas échéant, à prendre des mesures extrêmes de défense. : M. EUiot, ministre d'Angleterre, a rendu visifta dimanche à M. Skouloudis, mais on ignore s'il a transmis à celui-ci de nouvelles déclarations de son gouvernement. Athènes, 17 avril : Samedi, à la Chambre, M. Skoifloudisi a exposé le prétendu détournement de eacs russes. Il ne s'agit pas de sacs russes, mais de sacs greos qui devaient êt-rd envoyés à la Bulgarie pour transporter d'à la farine bulgare en Grèce. Zurich, 17 avril : 1 L'information! télégraphique s'uissa annor.ee que l'Entente projette d'occuper tous les points stratégiques importants de la Grèce. Athènes, 17. avril : On annonce de source sérieuse que des navires de guerre dtes Alliés ont jeta l'ancre , dans la baie du Suda, sur l'île de Crête. Des troupes n'ont toutefois pas. étjê débarquées.Athènes, 17 avril : On mande de PyrgoS qu'un détachement de marins français est entré do force à Kataklolo pour chercher de la benzine. Le commandant do gendarmerie protestant contre ce procédé, le chef du détachement français lui a déclare que, s'il résistait, il serait forcé de faire tonner les canons de ses navires. Les recherches soiib restées infructueuses.Cet incident a très mal impressionné la population et une rencontre sanglante n'a P";;ê/re écartée que gjrâce au sang-froid des officiers de la gendarmerie grecque. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 15 avril : Le Sénat, qui s'était proiaonoi en' prjjii. ctpa mercredi dernier en faveur dtj la fixation des prix anaxima, a adapté ceux-ei dans sa séance de jeudi. U y a eu unanimité absolue On ce qui concerne la sucre, lo café, l'huile et, le pétrole. Pour les pommes de (erre, les prix maxima ont été voti's. lorsque M. Blalvy miuiistra do l'intiienr, c:S fait observer quo les intermédiaires prélovai eut actuelle-înan.1! sur la population un bénéfice die 13o A 110 francs par tonne. Les/ prix maxima jioun le laM ont été votes par 145 voix contre 90. Quant au beurre, à une grarfdfl majorité, lo Sénat a rejeté les prix maxima-. Malgré l'insistance' de M. Malvy, la majorité dlu/ Sénat a rafu-sé de voter des prix naxiina pour les fromages, estimant que '-'cux-ci ne' cons'titucnt pasl un aliment in»-hspeasable.- * « Paris, 15 avril : Le Conseil municipal do Paris a décidé . (uo les préfet» de police fixeront des prix naxima pour les viandes fraîches et con-retees. Les bouchers déclarent qu'ils accepu teron* ce système, à condition qu'on lasse me mai\ge suffisante entre îo prix dte revient et_ lo prix maximum. S'il n'eu était i^as ainsi, ils sont décidés à fermer# 1 Paris', 15 avril : Le ,,Temps" annonce que dtetproisi hier les | bouilan'gei's de Châ^on^-sur ^Saône chfinKîib, ( à la suite d'iui arrêté municipal fixanfc diosi ' prix maxima pour le pain. ' * t BjSrne, 15 avril . * * | Mgr Marchetti, délégué par Ici Saint-Siège, i est arrivé à Interlaken. Il a pour mission die visiter les prisonniers français qui sont internés dans l'Oberland bernois. * Londr.es>, 15 avril : ( A la Chambre des communes, S\L As-quith a déclaré que depuis quelque i&mps ; déjà une commission avait été formée an sein duj C'abineit pour étudier les mesures qu'il conviendra de prendre, après la guerre), dans tous les domaines et spéciales nicuiti au1 point de vue db l'indrastrie eti du commerce. L'o* sous - commissions seront i créées pour l'examien1 des qulestions spéciales. Les colonies seront consultées pour les questions importantes qui les intéressent. Si I Paris, 16 avril : D'après le ,, Temps", le goutvernemenifc brésilien prend des mesureu pour surmon- , ter les difficultés qu'a rencontre la navigation. M. Calogera, ministre des finance?, a dêe'aré au Congrès panamérieain- que le Brâsil cherche à développer fion1 trraf.c d'oujtre-mer on construisant dej nouveaux navires Ou en créant des lignes de navigation entre le Brésil et les Etats-Tmis. A Sao-I'au'lo, une compagnie maritime e-har-g*éei d'établir un service entre les Etatsl-ynis et l'Eurox>9 a déjà été créég •>> >b diristiania., 16 avril : 17 interdiction d'exporter die l'hujile de poisson a provoqué uno panique à Aale-siundl : les prix ont diminué» d;einviron SJJ couronnes par tonneau. La valeur des stocks d'huile de jwisson existant dans le district d'Aailesund est évaluée à 13 millions de couronnes. Après leur chute, les prix ont recommencé à hausse.] : jsucïi dfer-nier, on cotait 550' couronnes par 100 Lti-logramimes.ChrifSi.iania, 16 avril * Le vapeur norvégien1 ,,Groenland", qui avait été capturé le 18 décemibre 1915, alors qu'il prétendait transporter, des traverse* pour voies ferrées, et qui avait éti'J amen^ à Zwinemunde, a été déclare de bonne prise par lo tribunal des prises de Kiel, sa carglaison sa composant, en réaditô do bois de minets et non pas) de traverses! pourvoies ferrées. y S. * Paris, 16 avril : Dans la ,,La Finance Coloniale'', J. Pélissier expose les difficultés que renoonu (rerait uni nouvel appel au peuple français pour le faire souscrire, d'après l'ancien ejys^ tèrne, à uns grand! emprunt éventuel, même si on lui offrait C p. o. Il est certain, dit M. _ Emile Gautier d'ans la môme feuille, . qu'il existe en _ Franco bien des tirelires grassement rcu^lie?, cachées sous les1 draps et) dans les tiroirs. Mais il ne suffit pas que cet argent existe, la quesdon est do le ' faire sortir maintenant que l'Etat en a besoin. Et vraisemblablement on no parvien- 1 dra pas à mobiliser ces réserves par la très coûteuse méthode suivie jusqu'ici. MM. Pé-lissieir et Gautier viennent d'imaginer le plan suivant : l'Eitat émettra des coupures du modèle des billets de banque. Ces bil- ' lets aurernt cours légal et porteront, eu même temps, un intérêt de 3 p. c. Do plus, ! ces billets participeront tous les huit jours à unj tirage à primes. Les auteurs de ce projet estiment qu'un emprunt soiis cette nouvelle forme coûtera: moins a l'Etat qu'une émission ordinaire, tandis que la cliance de réussir est beaii»-. coup plus grande. , * '* * 1 San> Antonio, 15 avril : La commandant de la patrouille de cava-; 1erie américaine qni? comme on le cro;it, est' coupée du gros de ses forces au nord' de ! Parral, a pri 5 le quartier-général de lui , envoyer immédiatement cb par avion un dé- f légué; il lui fera, uno communication-importante sur les événements survenus depuis la surprise de Parral. D'autre part, le général Pershing a annoncé quia quarante bandits ont attaqué veai- , dredi, près de Satero, une colonne d'auto- r mobiles; ils ont été repoussas. Vienne, 17 avril f * J T^e baron' de 'Burian est rentré dimanche matin à Vienne. , * __ . ^4» ( Paris, 1(5 avril : Lo „Tempsl'' annonça que la service de voyageurs _ entre la France et l'Angleterre par la voie cto Dieppe est suspendu depuis îo io avr'K. Seule, la ligne llavrO'SoatiiaicrE- ton loneaonne enoore. * * * Paris, 16 avril : L'Agoace Havas a-ppri-end 53 Euetaos-Ayres que lis- élections pour le l'Onouveïlemenb do la moitié des _ mandats do la Chambre ai- ' g'entino des députés sont terminées. 27 radicaux, 17 conservateurs, 10 démocrates, i ra- ■ dieaax dissidente et 3 socialistes ont été élus. ' * * « La ITaye. 1G avril : La ministre do l'intjr.ieiur a déposé un ' projoî_ da loi tendant à l'introduction, do : c horaire d'été a partir du 1er mai 1 • * « 1 Amsterdam, 16 avril : i Le corrospondant du .,Tiji" à Luxem-r ^)urg annonça qu'on a l'intention, dan» le : Srand-Duahé, do nommer un ministre auprès du Saint-Siège. U. WeUei\ ministre de ' 1 agi-icidture, est parti pour Rome à cei ' îfl'et. On assure qu'il aurait déjà été revu ' longuement par le Pape et par le cardinal ' secrétaire d'Etiat. * * 4 Stockholm, 16 avril : D'après une communication faite par là s Compagnie suédoise # pour l'Amérique, le ' îourner et les coLis' d'un vapeur suédedw '• lesta nés aux Etats-Unis ont été retenus à v Kirkwalî. # * Londres, 16 avril : Uno réunion de maires de villes et vif- 1 âges représentant 11 millions d'Anglais • /jent d'avoir lieu au Guildhall, à J.ond.^s, G Cçtto réunion avait) ét& convoquée cour 'at- îusr l'attention du gouvernement sur une jroposition d'après laquelle les victimes des légats causés par les attaques aériennes de 'raient être indemniséas par lo gouverne-nent. Dans ce dédommagement devraieni ffeie comprises non seulement toutes les per-es matérielles, mais aussi des indemnité >our les blessures des victimes'. * * * Londres, 16 avril : ' i La ,,Morning Posi" annonça que sir Ed-vard Carson demandera mardi à M. Asqu;th conformément à une décision misa par 1< groupe qu'il vient de fonder, d infc-oduire le îervico obligatoire sans aucune exception Sir Edward Carson demandera quo le Par--ement) vote sur sa proposition. * t T -, ♦ ♦ f Londres, 16 avril : L'agence lïeuter apprend de Washington lue le président Wilson a décidéi da proposer au général Carranaa un accorôl sur la xlso suivante : — Los troupes américaines! no pénétreronl pas plus avant au Mexique et seront rappe «es aussitôt qu'il sera démontré que les iroupes de Carranza sarctot mieux à même pie les troupes américaines d'en finir avec V illa. U semble que les licpes de commîwm-lion des Américiiins soient diSjà si longues pie l'approvisionnement du front devient liffieile. On annonce- que M-. Lansing a l'intention ;lo traiter, dans imo note spéciale, la ren--ontre qui a eu lieu à Parral. i Londres, 17 avril : Le collaborateur maritime du1 ,,Morning Post" déclare quo la destruction des navires marchands cause à F Angleterre les plus graves soucis. La situation pourrai! devenir des plus sérieuse si les naviree continuent à être détruits dans les memes proportions" qu'actuellement. Il ajoute que la construction de nouveaux navires marchands a provisoirement cessrS depuis ïc début die la guerre; Bien qu'il soit très difficile, cone,lut-il, d'obtenir la main-d'œuvre suffisante, la construction de nouveaux navires s'impose. De son côté, îo collaborateur maritime du ,,Tinies" s'occupe -\3aleinent de la question des navires. D'après lui, la construction do nouveaux bâtiments est la seul moyen efficace d'obvier aux pertes causées par la guerre des sous-marins. Il faur Irait au moins l million de tonnes brutes pour couvrir les pertes. Fin mars, -424 navires marchands', jaugeant au total 1 mil-lion 4{X\<XX) tonnes, étaient en construction ; malheureusement, cette construction progresso lentement. Certes, le gouvernement a promis son concours pour hâtei la construction d'un tiers de ces navires, mais ce concoure est insuffisant. Kl * * IÂsbonne, 15 avril : I-a loi sur l'amnistie que vient de voter a Chambre sa compose do cinq articles. Lo premier article est relatif aux inem'bi'es de !'ancien ministère, appelé naguère ministère le la dictature; lo gouvernement pourra désormais, à ceux qui en font partie, confier m commandement militaire. D autre part, le procès en cours contre M. do Ariaga, ancien président do la Bépu->liquo, est classé. Le gouva-nement est autorisé à r'in.té-rrer dans l'armée les officiers qui ont pris eur retraite ou qui ont été dém is si on pié s ^ ce, à condition que les intéressés en l'a^e a donande. Enfin, les personnes qui ont été arrêtées ors des récents troubles provoqués- par la herté des vivres et celles inculpées de délits iontro l'ordi-e fublic sont également amnis-iées. Ne bénéficient toutefois pas d^ l'am-listie, les délinquants qui auraient fait uisage la bombes. * * * Pétrograd, 17 avril : Lo premier acte du général Schuwajew, ton veau ministre de la guerre russe, a ^té le so déclarer d'acoordi avec le chef de l'état-aajor russe en faveur d'une extqasion du ystènie des francs-tireuTS. Le chef de l'état-major russe a fait à la r,EÉrsohe!,,vija Wjcdomosti" la déclaration suivante : — Déjà pendant Ta guerre franco-allemande de 1870, les francs-tireurs français >nt rendu de grands services. Il est vrai ju'ils courent le dangei*, s'ils sont capturés Kir l'ennemi, d'ôtre passés par les armes. I-e chef de l'état-major russe a reconnu implicitement quo les f;rancs-tireurs ne doi-reut pas être considérés comme das com-mt-ants.Londres, 16 avril : Le rapport de la Commission du Cabinet rolatif à la queition du service obliga-ioira est bref. Après avoir examiné les îhiffres, les quatre cninisties qui compo->ent la Commission ont conclu qu'il n'existe lucun motif d'étend 1^0 le service obligatoire à tous les hommes qui sont en âge ie servir. Us ont été cependant d'avis quo es. Commissions de recrutement qui fonctionnent en ce moment no sont pas à la lauleur des difficultés do l'heure et que îertaines réformes sont nécessaires pour lugmentar les forces do l'armée. Au Conseil des ministres da vendredi, la liscussiion a été vivo et il n'y a pas eu înanimité.. Finalement, îo Cabinet a décidé de no pas adopter le rapport sous sa orme actuelle. Uno Commission a été chargée de prooôder à uno nouvelle enquête. Lo collaborateur parlementaire du ,,Daily Sews" écrit ce qui suit à ce sujet : — Bien qu'aucune décision n'ait été prise ontre ïo service obligatoire général, il cet lependanfc hors do doute qu'il exista au iein du Cabinet uno forte majprité contre ion adoption. » * « Milan, 17 avril : D'après lo „Corrie:0 délia Sera", 1e pen*-onnel des tramways de G nies s'est mis en rève, les augmentations de salaires qu'il emaïudait à* la snjie do la cherté des vires lui ayant été refusées'. + s * lîome, ]7 avril : La Chambre a voté an scrutin secret, jar 37 voix contre "40, le budget des atfaâres rangères et s'est ensuite njoaruée jusqu'au juin. Milan, 17. avril : 1 La correspondant romain du ,,Secolo" annonce qu'il 110 so confirme pas que les Se-uoussis auraient envoyé des parlementaires i aux autorités militaires de Tripoli. * « * * Pétrograd, 17 avril : Après un long, intervalle, l'échange d'invalides allemands et russes a recommencé. Co matin sont arrivés par la Finlande à Pétrograd un officier, deux médecins et deux cent vingt-huit soldats. ♦ * * Home, 17 avril : A la Chambre italienne, avant le vote, M. Sonnino a posé la question do confiance sur les points soulevés au cours da la discussion. Un premier ordre du jour, djpcsé par MM. Allessio, Sealca et Bissolati, disait qu'ap-irS? avoir entendui les déclarations ^ du gouvernement, la Chambre passait à la discussion du budget des affaires étrangères. M. Sonnino a prié M. Allessio ot ses amis do se mettre d'accord sur Fordre du jour do confiance suivant : — La Chambro approuve les déclarations du gouvernement et passo à la discussion du budget. M. Allessio a accepté cette formule et les autres ordres du jour ont été retirés. L'ordre du jour do confiance proposé par Ail. Sonnino a <'jjé adopté par appel nominal, par 352 voix contre 36. Ce vota a provoqué des approbations prolongées, Londres, 15 avril* * Lo „Times1' publie un long tilégramlme de Madrid' parlant des dif*'iculfési qui résultent^ po»ar l 'Espagne db manque de navires et dos dangers qui les attendent en mer. Douze armements» les plus importante sa-( raiehit d'ccidés à suspendre complètement , leur trafic. Stockholm, 16. avril :* I>e premier train d'invalides venânîi cette année do Kussie est /parti hier d'Hapa-randla. Il amène 217 hommes, parmi IJ5. quels 9 olVicieiis. Quatre-vingts des rapatries sont Allemands; lca autres' sont deis Autrichiens. » * A Pétrograd, 17 avril f t Le ,,Kietsch" appreùdl de Téhéran! que l'ancienne gendarmerie icrsano a cessj d'exister. Par orefra die président dm Conseil et avec le consentement des autorités russe?, ou a constitué une nouvelle troupe de lïolice. , . o * * Berne, î?\ svnl : Le Conaail fédéral a placé le eommerco des chiffons et d'es déchets de laine eti de domi-laane sous lo contrôle du Département commercial. SOUS L'AVALANCHE D'un correspondant de guerre : C'était; lo 13 mars, vers midi, très haut., quelque part d'ans lej Dolomites, aui T^rol. „Avalanche... Premier train..." Tel était lo message laconique qu'un minca fil téléphonique envoyait en phrases entrecoupées a travers un'a tempête de neige dans notre village d'obusiers. Il s'agissait de faire vite. En zigkagtont a travers les routes qui sa faufitant dans la noigo comme do profondes tranchées, nous nous mettons en route vers les lieux indiqués i>ar le téléphone. Uno longue traînée blanche qui ressemble à un immpnse champ a peine heisé deseond) le versant : c'est l'avalanche. Elle s'abat avec un bruit semblable à celui d'un train de marchandises remorqué par deux locomotives. Sa courso infernale uno fois terminée, elle s'étale com-modlémcnt. Mais quelques mètres au-dessous d'elle, quatre de nos camarades, des canons, ci un abri sans doute en ruin-efc sont ens«vol>3:. Seul, un gros tronc d'arbre surgit hors de cette couche blanche et sert à nous orienter : „Là, était la porto", dit l'mj ; „Non-, par ici", dit un au<re. C'est l'avis dlu- dernier qui prévaut, et de nombreuses- pioches 60 mettent aussitôt à l'ouvrage. Peut-être quelqu'un dé nos camarades est-il encore en vie ? Lo médecin attend; les civières sont prêtes; la neige, re-jelôo à pleines pelles, s'envole de tous cotés. On no voit toujours rœn, on n'eaw tend rien. Déjà nous avons fait un trou de la hauteur d'uia homme. lî.en... Nous continuons. Enfin, voici le bout d:usi alpen-stock, et cet alpensteck romue ! Il y a donc encore do la via là-dessous. On crouSe plus vita encore, s'il est possible. On arrive 1 m. 50 plus bas. Alors une voix s'euitead : ,.Nous nous portons bien... Fa.tes'-nouS sortir../' Et }>eu- après une i>re-mière tête sO montre, puis une secondie, une troisième, utne quatrième. .Nos camarades étaient fort bien partants. Us s'ébrouent et -se secouent et4 nous racontent, les doigts sous les aisselles pour se réchauffer : — Noms étions heureusement tous dans l'abri. A peine avions-nous entendu le bruit que l'on connaît, que dans notre baraque soudain tout s'e3t obscurci. Ipar miracle, l'enchevêtrement des poutres au-dessus do nous ne s'est pas brisé. Nous fûmes fixés de suite quant à notre situation... A la lueur de nos lampes do poche, nous voyions la neige entrer par la petite fenêtre et* par la porte. Tandis que l'un do nous courait au téléphone, l'autre éteignait le poêle qui fumait : lien quo la niasse neigeuse fût si fortement tassée qu'on ne pouvait plus guère so mouvoir, la fumée en pénétrait tous les porcs. Nous nous sommes mis do suite en mesure do nous frayer un pasi-saga vers la dehors à l'aide de petites pioches. „CeIa ne doit pas être bien l\aut", pensions-nou». En attendant et bien que l'air n.e nous fît pas défaut, nous poussions un alpcnstock de toute sa longueur à travers lo toit pour créer des trous d'aé-rage, mais sans aucun résultat. C'esO alors qu'à notre grande joie nous avons entendu vos pioches au-dessus do nous, et bientôt ayant retiré notre bâton, uno lueur verto apparut à l'orifice : c'était la clarté du jour !... Grâce au téléphone, nous avions pu prévenir nos sauveteurs avant, quo la fd no fut brisé. En tout cas, pareille aven-tiuo 11'a rien de gai." Sauvés et sauveteurs sa mirent ensuite à l'œuvre pour rechercher leurs canons. L'un de ceux-ci, une pièce pesant 16,000 kilos, avait été renversé sens dessus dessous comme un eimplg joujou l Communiqués Officiels Communiqués allemands 'Berlin, 17 avril. — Officiel de ce midi ; Théâtre do la guerre à l'Ouest-. Sur le front, point d'événements particulièrement importants. Dans la légion da Pervyso (en Flandre), un avion ennemi a été descendu par notre artillerie spéciale; il est tombé immédiate ment derrière les lignes belges, .où nous l'avons détruit à coups do canons. Au nord-ouest de Péronne, le licatona-ut Berthold a, dans un combat aérien, abattu son cinquième avion ennemi, un biplan anglais. Le pilote est mort, l'observateur grièvement blessé. Théâtre de la guerre à lrEpt. Dans la tête de pont da Dunabourg, l'action des Eusses augmente d'inteasitié. Dans lès Balkans. Rien de nouveau. * * * Vienne, 17. avril. — Officiel d'hier ni-îli : Front russe. Pas d'événements particuliers1, sauf îo combat d'arûiilcne habituel. Front italien. Sur le front du territoira du littoral, la lutte d'ariillcne a été, eti général, modérée. Dans îo secteur du plateau do .DObcrdo, l'action a été un peu plus vive. A l'est de Solz, da nouveaux coaàlxt^s peu importants sont engagés. Dans le, secteur da Plocken, notre artillerie a énergiquement pris les po-iions de l'adversaire sous son feu. Sur le froait du Tyrol, l'ennemi a canonné quelques secteurs isolés des Doloraii-.es ci nos ouvrages des plateaux ce Lafraun cjt Vielgereuth. Front du Sud-Est. Le calme so mainti'ant. f * ■- Constantinople, 1G avril. — Offi-icl du grand quartier général : 11 n'y a pas d'événements importants f. signaler sur les différents fronts. Un torpilleur eainemd, qui a tient; de s'approcher de Sodd-nI-*Bahr, a été rvpou^si par notre feu. U en a été do même do qu- Iqi'c.' navires do guerre ennemis qui, .-accompagnés de deux avions, sont arrivés à proii mité dos lies situées dans les eau'x de Smyrae. o Comaianiqués dss années alliées Paris, 15 avril.— Ofiiojel de 15 heures : Aiu cour.s de la nuit, lo bombardeiaicait s continué sur la rive gaucho do la Mctare, dtuis lo secteur d'Avocourt et du bois dcé Caureties. Sur la rive droit.', nous a von;; declajiché, eu fin de journée, une vive iy.tique sur les positions ennemies au, Sïid' de Douaumont. Cet.'o tentative, qui a pleinement réussi, nous a permis lit occupe,:.- eer. tains éléments des tranchées eîineuiics et de faii-e 200 prisonniers, dont 2 officiers. En Woëvro, bombardement intérmïltcaÈ do nos premières ligna?. Aucun événement important à signoler sur le restant du front, sinon la canôîinado habituelle. ° * Paris, 16 avril. — Officiel do 23 heures : Sur la rive gauche de la Meuse, 1 ennemi a bombardé avec violence nos positions, du bois d'Avocourt et do la côte 301. Sur la rivo _ droite, activité des deux artilleries dans la région do Douaumont et en Woovre,dans les seeteurs de Moulaiaviile, Ilnudiotnont. ci les Eparges. Journée relativement câline sur le re5taivt du front. * â * Londres, 15 avril. — Officiel du quartier général britannique : Dans la nuit d hier, l'ennemi a ejatrepris plusieurs pet il es attaques contre les entonnoirs que nous occupons près de Saint-Eloi ; il a été repoussé. Les Allemands ont fait sauter aujourd'hui cinq mines près des Carrières et vis-à-vis d'ilulîuch. Les dégâts causés fsont peu importants. Près du Cabaret rouge, de Mametz et d'e Fricourt, activité réciproque de mines. L'artillerie a été séricusemelnt en- action à proximité des endroits suivants : Thiep-val, Monchy, foret de Souciiez, iBou.vig-ny, Wycschaete et Saint-Eftoi. Nous avons e&i-cacement bombardé Annay et les tranciiêes établies au nord de la Douve. # * a Pétrograd, i'5 avril. — Officiel du gi-akià état-major général : Dans la région de Dwinsk, dans Je secteur du Village de Guinovka, nos trouas do reoonnaissance ont passé à l'otïcnpive dans la nuit du ll4 avril. Au sud! du village de Garbounoiwka, nos patrouilles ont détruit quatre lignes de défense établies au moyen da fil de fer barbelé et ont occupé deux collinesi situées à l'ouest et au su<l du village. L'ennemi a concentré sa canonnade et. sa fusillade sur ces collines et a ensuite entrepris diverses contre-attaques, mais il a été chaque fois repous'sé. Entre les collines, le chajmp .dp baîniljO est jonché de morts. Duels d'artillerie sur la presqu'île ^épa-rant les lacy do Miadziol et do 'ivtrroez, ainsi que dians la région de Sinorgesi'. Dans la région1 au nord-est d« Smorgon, aprc<i une préparation par l'artillerie, des détachements ennemis ont passé à l^at nujao, mais ils ont été repoussés par notre fej'. Dans la région au sud do la sftotioui d'Otyha, nos détachOnnents ont avancé et so sont retranchés sous le l'eu nourri de l'ennemi. Le 14 avr^l, nos aviateurs ont lancr3 cin1-quanfo bombes sur les gares do Zuczka ot de iGzernowitz-Norcf. Tous nos appareils sont rentrés indemne?. D'après des renseignements complément tàires relatifs à la conquête de la lia«Ueur de Grabi>ov»ow9, nous- a^ons faij prisom-nier s 5 officiers, 23S soldats valides et 4Q aoldaU blessés.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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