Samedi 13 Février 1915 jnl° 99 Samedi 13 Février I^IO LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION j;! Rue Montagne-de-§ion, S, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : lO CENTIMES ! La petita ligne. s ...... .fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1.00 Corps du journal . . ; , ï ç £ . î 4-00 Faits divers. . • . . : 5 . ; . . 3.00 Nécrologie ....' ï i ï 2.00 LA GUERRE EaassS*nà S&aS U ^ M ^ E-TB* 194m* J©yp da guerre Extrême est toujours l'acharnement des combat engagés tout le long des Carpathes. Toutefois^le jours'se suivent sans apporter la nouvelle d'un évé nément décisif .Tout à fait à l'ouest de ce front,c'est à-dire au sud du col de Dukla, sur la ligne BartfeW Svidnik, les Autrichiens ont procédé à quelque contre-attaques. Plus vers l'est, Pétrograd affirm q-ue dans la région située entre Mezô Laborcz et 1 col de Luplcow, l'offensive russe se poursuit, tarudi que Vienne au contraire soutient que les progrès d cette offensive ont été interrompus. A l'autre extrémité de la ligne de bataille, dan la direction de Wyszkow, les Russes signalent avo: repoussé les attaques de leurs adversaires : en c qui concerne le centre notamment, ils s'étendent loi guement sur un combat qui s'est livré au nord de défilés de Toucholka. Après avoir réussi à traverse ces défilés, les Austro-Allemands ont essayé de s gnale qu'à la suite de l'initiative ennemie, partie de la frontière de la Prusse orientale dans la direction de Rypin, la cavalerie russe s'est retirée sur Sier-pec.Bref, alors que depuis quelques semaines l'action se résumait dans le nord-est de la Pologne en des escarmouches gui avaient permis aux Russes de gagner du terrain, il semble qu'on se trouve maintenant en présence d'une tentative sérieuse faite par les Allemands pour barrer la route aux détache--ments russes qui paraissaient vouloir menacer la ligne Lipno-Rypin, à 50 kilomètres à l'ouest de laquelle est située la place forte de Thorn. C'est vraisemblablement aux environs de Scierpec, c'est-à-dire à vingt-cinq kilomètres à l'est de cette ligne, que les forces russes en voie de concentration s'apprêtent à recevoir le choc de leurs adversaires. En réalité, si l'on tient compte des rétroactes, la situation qui se révèle ainsi n'a rien de déconcertant. Il y a lieu d'être plus surpris de celle que constate la dépêche de Pétrograd dans le nord-est de la Prusse orientale. En faisant était de l'opinion des journaux anglais et français, nous avons à plusieurs reprises fait discrètement prévoir qu'une offensive russe de grande envergure serait prochainement entreprise rendre maîtres des hauteurs avoisinant Koziowa, io-oalité située sur l'Orawa à 10 kilomètres au nord-est de Toucholka. Ces hauteurs ont été l'objet de furieuses attaques consécutives au cours desquelles elles ont été par deux fois enlevées aux Russes pour être finalement reprises par eux. Comme elles barrent l'accès de la vallée de la Strij, objectif visible des divisions austro-allemandes qui cherchent à s'en -••parer, on peut être .assuré que les hostilités se poursuivront activement à cet endroit, de même du reste qu'autour des cols qui assurent le passage de Hongrie en Galicie. Nos lecteurs trouveront ci-dessus l'emplacement des principaux cols des Carpathes : ils doivent retenir que pour le moment la lutte se poursuit au sud de ceux de Dukla et de Lupkow, et à partir de celui d'Uszok au nord des défilés par lesquels on pénètre des comitads hongrois en Galicie et de Transylvanie en Bucovine. En dehors de ces quelques brèves indications, le r'-iTnnu'.'iiqué de Vienne n'attire l'attention que sur - wr< ;;"fès, qui vont s'accentuant, des troupes au-uennes en Bucovine. Concernant cette province, i " îjrad ne dit rien des événements qui y sont sur- S\;v "e restant du front autrichien, aucun change-; notable n'est signalé. Ce n'est guère que dans le nord de la Pologne et dans l'est de la Prusse 1 ta le que la situation s'est modifiée. Lés' Russes reconnaissent que les Allemands y sont devenus f"os actifs. Déjà hier Berlin, parlant du nord de la Pologne, affirmait que l'offensive allemande y avait entraîné le recul général des troupes russes qui s'é-;t"aient avancées naguère au nord-ouest de Sierpec lac d'Orschulewo. De fa.it, Pétrograd si- sur la ligne Insterburg-Tilsitt,qu'il était possible aux armées du Tsar d'atteindre en évitant la région dangereuse des lacs Masures. En forçant cette ligne, elles auraient pu arriver à tourner le flanc gauche des positions allemandes qui défendent au nord-est l'accès de la Prusse orientale. En ces derniers jours, nous les avions vus s'avancer dans ce but le long de la Scheschuppe et de l'Inster sans provoquer de la part de l'ennemi une résistance immédiate et énergique. Or, voici que Pétrograd annonce que les Allemands, profitant une fois de plus des facilités de mobilisation que leur assure leur réseau ferré stratégique très complet, ont eux-mêmes, avec le concours des troupes fraîches qu'ils ont rassemblées, pris en force l'offensive aux environs de Johannis-burg et de Lasdehnen, c'est-à-dire respectivement à 20 kilomètres à l'est de l'Inster et à 13 kilomètres de la frontière russe au sud de la Scheschuppe. Bien que les Russes leur aient vaillamment tenu tête, il semble d'après ces indications que le mouvement combiné par ceux-ci — ou que tout au moins on supposait combiné par eux — risque d'être sérieusement entravé. * * * En ce qui concerne la guerre dans l'Ouest, un simple coup d'œil sur les communiqués officiels suffira pour édifier nos lecteurs. Rien à dire non plua des hostilités dans le Caucase, ni aux abords du canal de Suez. A en juger par les récentes dépêches officielles, les Turcs se félicitent de la tournure prise par les événements, et les Anglais s'en déclarent tout pareillement satisfaits. Oette façon d'interpréter les choses est à tout le moins originale ! LES FAiTS DU JOUR P jt Les violoniste® vont êbre dans le marasme. Les cordes qu ils font vihrer si harmonieusement sous leur archet venaient,# en grande partie, d'Allemagne. 81 Lcis maisons françaises qui s'adonnaient à, leur prépa- racion ont vu ,d'autre part, leur main-d'œuvre diminuer ^i sensiblement, généralissime Jofïre persistant à ne I3? pas croire la musique indispensable à la défense natio- nale : d où une augmentation du prix d'es cordes de vix> ai ion qui dépasse à cette heure 40 pour 100. °' Le correspondant du « Times » à Bucarest apprend que les troupes allemandes ont passé les Sept Monta- d" i gues et sont entrées en Bucovine, o( ci Le Crystal Palace de Londres vient d'êure fermé au public. Il est entièrement affecté par l'Amirauté aux services de la marine. - - ei rc Jusqu à présent la chicorée — le witloof i 1— ce lé- u gume national belge, était fort peu connu en Angleterre. Lors de l'arrivée des réfugiés beiges, de grandies quantités de chicorée furent importées et. envoyées à i Uoven Lrarden, où ce légume garnit maintenanOés éta- e Jages des magasin® et des marchands. m On sait que ce sonx les paysans des environs icDe Bru-selles, Malines et Louvain qui s' occupent pnncîpale- j ment de la culture de ce légume à la fois bon marché et \ sain. En temps ordinaire l'Allemagne et la France sont 11 i Jes meilleurs clients de ces cultivateurs, mois le coin- se | merce avec la dernière est entièrement coupé par les y événements politiques et avec la première il est devenu \ très restreint. De même le commerce avec l'Amérique, qui éuait fart par la « Red Star Line » d'Anvers et s'éle^ . vait parfois à 20 et 30 tonnes par semaine, est tombé re à rien par suite de l'interruption du service die cette de ligne de navigation ; reste le peu qui part par la Hol- kc lande (via .Rotterdam). ^ Nous espérons, disent les journaux londoniens, que av «e egome, connu seulement des chefs de cuisine, entre- su bientôt officiellement sur les marchés anglais. en Le correspondant à Washington de V « Associated ress dit qu'encore que le gouvernement n'ait reçu ©qu'ici aucun rapport sur l'usage qu'a fait du pavil-n américain le vapeur anglais Lusitania,'' on eistime ins les milieux officiels qu'on procédera i une enquête ur_ce cas. On ne considère pas comme invraisemblable i il puisse former la base d'une discussion sur la ques-on de l'emploi de pavillons neutres par les navires archands des belligérants à l'occasion de la déclara-on allemande. Les lois américaines ne contiennent îonne stipulation interdisant l'abus du pavillon améri-tin par des navires étrangers. Lete sociétés néerlandaises de navigation se sont déci-*ep, à la suite de là"-déclaration allemande en ce qui tfjoerne la zone de guerre, de rendre leurs navires spé-a^emen't reconnaissables en peignant des deux côtés via carène le nom des navires en grandes lettres. A >rd, de grands tableaux porteront le nom des navires • du port d'attache. Pendant la nuit ces tableaux se-•nt éclairés. Le ftotterdamsch Lloyd a décidé en outre ; faire peindre sur "l'a xtfq wume-brrge bande aux cou-urs hollandaises. ' Les trois royaumes dîu Nord ont décidé de continuer s négociations communes commencées à Malmoë.. Ils ettronit en discussion la légitimité du blocus"de la er du Nord par l'Allemagne, de même que celle de la Hïi&nation anglaise autorisant et approuvant l'usage i pavillon neutre par les navires marchands anglais. 3 discuteront aussi la légitimité des mines flottantes mées dans les eaux du Nord. La date de lia nouvelle réunion n'a pas encore été :ée. Une patrouille de soldats de l'Union sud-africain)e a ncontré dimanche au point du jour, dans la direction Nomidaa, à environ 25 kilomètres à l'est de Swa-pmund sur le ohemin de fer de Windhoek, une troupe nemie qui avait déjà commencé l'attaque sur les ant-postes et avait tué deux hommes. L'ennemi fut rpris et se retira en toute hâte, laissant un prisonnier tire nos mains. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands f,ofLa- 10 fém€f: . . „ . Un attentat a été commis sur une sentinelle qui montait la garde au dépôt des poudres. Le soldat a été Vienne, 11 février (Officiel de ce midi) i blessé au pied par un coup de feu. Les auteurs de cet Abstraction faite d'un combat d'artillerie, il n'y attentat ont pu s'eniuir kl a faveur de la nuit, a aucun événement à signaler dans la Pologne russe 1Q * * * m a ouest e a a îcie. , . Le général Bao-uadieton, aneieji attaché militaire à Sur le front des Carpathes, dans le secteur a Bruse^ let?[oIces au siège de 1 ouest du col Q Uszok, des attaques russes et quel- Tsing Tao, vient de rentrer eai Angleterre, ques avances partielles isolees ont ete repousseeb ^ # avec de fortes pertes pour 1 ennemi. . Copenhague, 10 février : Dans les montagnes boisées et dans la Bucovme, Le câble télégraphique de la Société des Télégraphes de nouveaux progrès sont a signaler. Nous avons du Nord qui relie la Suède à l'Angleterre est coupé près fait plusieurs centaines de prisonniers et pris des de Newcastle. On espère pouvoir le réparer en quelques mitrailleuses. jours. Le câbde de réserve Angleterre-Danemark est intact. * * * Communiqués des armées alliées New-York, 9 février : Des troubles assez graves auraient éclaté aux Iles Philippines.Paris, 10 février (Communiqué officiel de 15 heu- * res) .• Ymuiden, 12 février La journée du 9 février a été marquée surtout par .. capitaine du vapeur anglais Laertea', arrivé ce ma, , M i „ tin de Java, a raconte qu il a ete canonne hier, entre des combats d artillerie, qui, sur quelques poin le bateau-phare de la Meuse et le Schouwerbank, pax du front, particulièrement dans 1 Aisne et dans la UD^ submersitxle allemand. Les projectiles ont atteint la Champagne, ont été assez violents. cheminée et les canots. Le sous-mairiin a essayé de Un seul combat d'infanterie, de peu d'importance torpiller le navire, mais le Laertes s'est échappé pai d'ailleurs, s'est livré en Lorraine, au nord-est de une manœuvre rapide et en faifiam; « full epeed ». Manonviller, où un de nos détachements a repoussé les postes allemands de Remaubois sur Lmtrey. fait hisser le pavillon hollandais, pour protéger, a-t-L * # dit, les nombreux passagers neutres qui se trouvaienl Paris, 10 février (Communiqué officiel de 23 heu- à bord> «PéoialemeD* dea nègres et de, Qhitais, tes) ' * * . Madrid, 12 février "î Dans la nuit de mardi à mercredi, nous avons fait Le Sénat a en de^ère lecture la loi sur 1J sauter trois mines près de La Boisselle. Nous avons points d'appui ds la flotte. occupé les excavations produites par l'explosion et . '* repoussé l'ennemi qut avait cherché à nous en dé- 5t0ci'holm) 12 février * k pai une contre attaque _ La conférence des trois pays scandinaves se tàenJdfrï ^ En Argonne, duel cl artillerie, principalement prochaiuemeait à Stockholm et délibérema suf la non dans la région de Bol an te ; et de Bagatelle. Les der- velle situation créée à la navigation par la récente dé nières nouvelles annoncent une attaque très violente, claration allemande. mais vaine, contre nos ouvrages de défense jusque Marie-Thérèse. Bâle> 12 février : En Lorraine, nos avant-postes ont repoussé D'après une communication faite au ministre^ italiej une attaque aliêmande à la lisière est et au nord 1 agriculture par la direction de la l^édsyaticn ita i t ^ lienne des producteurs de ceréales, des meuniers et de de la foret de Paroy Le petit combat annonce dans bouiangersfU: m^qiie actuellement, pour faire face au: ie communique de cet apres-mici au nord-est de Ma- bCSoins de la" popuration en pain et en farine. 3 million nonviller s'est -terminé par la poursuite des Aile- ,^e quintaux de céréales. Par suite de cette constata mands par nos hussards. tion et étant donné que le prix du pain dépasse dan Dans les Vosges, nous avons arrêté une attaque les villes 45 et dans les communes rurales, 40 centime de l'ennemi près de Fontenelle et de Ban-de-Sapt. k k'ûo> ]re ministre de l'agriculture a prié les agrono mes de_ favon-ser dans la plue large mesure possibl * * * l'initiative privée pour la plantation des pommes d!' Londres, 9 février (Officiel de VAmirauté) : terre et des légumes. ^ Le teamer anglais Oriole, de la General Steam <Jhristiainia, 11 février : Navigation Cy, qui avait quitté Londres le 29 jan- Répondant à une demande du syndicat des station vier dernier, aurait du arriver le jour suivant a.u balnéaires, le ministère de la guerre norwégien a fai Havre. Il n'est pas arrivé et aucun avis n'a été reçu saveir officiellement que les malades et les blessés de d'où il pourrait être; par contre, on a repêché sa- pays belligérants qui auraient l'intention de reprendb medi dernier, près de Rye,deux bouées de sauvetage serv\(le ac^ après leur guérison ne pourroont séjoui c; c Oriole 11 Hnnr ^rien^menf à ner en Noi"weg^ sans etre mternés. Les stations et le marquees b. b. Unole. 1[ est donc sérieusement a &anatoria sont priés de lefuser pareils visiteurs, craindre que le navire a ete victime du sous-marin allemand qui a torpillé le Tokomaru et l'Icaria. . . . * * L'Oriole avait un équipage de 21 hommes à bord. Ohristiama, 11 fevrier : ^ ^ L ambassadeur de Norwege à Buenos-Ayr^>faifc sa * * voir que la République Argentine a décidé de suspendr. Pétrograd, 9 février (Communiqué officiel du l'interdiction qui frappait jusqu'ici l'exportation du fro grand état-major général) ; ment et de la farine. ^ Les Allemands, qui se renforcent continuellement Milan, 9 février : en Prusse orientale, ont, après avoir reçu des troupes On publie les détails suivants sur les dégâts causé fraîches ces derniers jours, entrepris de fortes re- par le récent tremblement de terre à l'abbaye du Mon connaissances. Dimanche ils ont attaqué avec de Ca&san. C'est radie de l'est qui a le plus souffert. Un» grandes forces la partie de notre front entre Scho- SfcteS reLen et Johannisburg. . . , sont devenues inhabitables. L'église a été égalemen L ennemi a entrepris des opérations simultanées fortement endommagée. Toutes les chapelles ont de sur ses deux ailes en Prusse orientale. D'abord dans crevasses dans leurs voûtes et leurs revêteanenits en mar la région de Lasdehney — à 13 kilomètres de la kre- La voûte de la sacristie est coupée par une larg frontière russe, au sud de la Scheschuppe, le fleuve esib également fortement endomma où se jette la Memel souvent nommée ces dermes jours — ou nous avons repousse 1 attaque des Aile- mencé. mands. Ensuite, l'ennemi a attaqué sur les routes **» de Rypin —en Pologne russe -au sud de Stras- Pétrograd, 10 février : bourg, en Prusse orientale. Dans cette région L© croiseur Breslau a bombardé Yalta.# notre cavalerie s'est concentrée dans la direction de c^oiseuTG rusi&es ont bombardé lundi ume batheri Serpetz, à 25 kilomètres au sud-est de Rypin, sur taT[îue a Trébizondle; la Skrwa, fleuve qui se trouve à droite de la Vis- Washington, 9 février :* * „ . / Au Sénat, M. Lafolette a introduit une motion diemaja Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi n'a tenté dant la réunion d'une conférence internationale de aucun mouvement d'attaque lundi. représentants des pays neutres qui discutera les moyen Les combats continuent dans les Carpathes, Dans 4e m^re &1 à la guerre actuelle et d'arriver à la créa la région de Bartfeld et de Swidnik, l'ennemi a at- d JlJÏ'ltJ^l^ui+ass}ireïaifc la paix 1110,3 v> , . • * diale. 11 a demandé également que le gouvernemen ■taque, mais n a pas poursuivi son attaque. interdise l'exportation de munitions aux nations belli Dans la région du col de Lupkow (près de Mezô gérantes: Laborcz), notre offensive continue. Cette motion sema discutée ultérieurement. Des colonnes allemandes, après avoir passé le col de Toucholka, ont fait dimanche de vigoureuses at- Londres, 10 février : taques sur les hauteurs dans les environs de Kozio- L'Agence Eeuter annonce que le ministre russe de wa, où nous nous sommes maintenus. Malgré notre F'nan068 est retourné à Pétrograd très satisfait de l'en feu croisé, l'ennemi s'est rendu maître par deux fois ^ ^ " d'une colline, mais a la suite de contre-attaques de notre infanterie nous l'en avons délogé. Londres, 9 février : Les attaques ennemies dans la direction de Wiz- A la suite d'une conférence tenue ce soir à Leeds, 1 kow ont été repoussées. conflit entre les mineurs du Yorkshire et les propri^ * taires de charbonnages est aplani. Toutes les revend: * * cations ouvrières ont été aôoepî^s pour la période d Pétrograd, 9 février (Officiel de Vétat-major de guerre. Varmée du Caiicase) : *** . i-i Sofia ,10 février : Aucun fait important a signaler. L'Agence bulgare antnonce que le meratoiium est pro longé en Bulgarie pour une période indéterminée. , Dépêchas divsrsos Washington, 9 février (Reuter) : On apprend de la meilleure source que l'incident d t, #, , - • ~ Lusitania, qui a arboré par ordre le pavillon améri PetrogTad, 9rfévrier : ^ cajQ avaii-£ d'entrer à Liverpool, ne donnera pas lieu La session de la Douma de 1 empire a été ouverte au- une protestation" formelle. Cependant, le gouvernemen jourd'nui en présence de tout le cabinet, des membres examine s'il rr'y aurait pas lieu d'envoyer une note du Conseil de l'empire, du corps diplomatique, des séna- l'Angleterre pour faire ressortir le danger que ferai teurs, des représentants de la presse et d'un nombreux courir à la navigation neutre l'emploi de cette méthode public. Après la lecture de l'ukase impérial concernant l'ouverture de l'assemblée, le président a poussé en Rome 9 février • l'honneur du Tzar un hourrah 1 qui a été répété par ^ oal'.dinal' dcl Val, secrétaire do la congréga toute 1 assemblée. Apres le chant de 1 hymne nationaj, tion du Saint-Offiocv a écrit au cardinal Gaspari, «ecré le président a prononce une allocution. Les passages re- taire d'Etat, pour lui f-airç connaître que l'amour pater .atifs aux Etats qui combattent aux côtés de la Russie nfel qui a inspiré à Benoît XV de réclamer avec succè ont été salués par dte longues ovations dirigées vers la des puissances de la terre la libération des prisonniers loge dans laquelle se trouvaient lès représentants de le pousse maintenant à solliciter du Roi des Rois la li ces Etats. pération des âmes des soldats morts et retenues prison * # pières au Purgatoire, afin qu'elles puissent gagner ai Hâve 10 février • JPlus tôt la patrie céleste. r1 ! i « • ^ , ,, , /vi • Dans ce but. le Pape a décidé que toutes les messe Le ministre des affaires étrangères a déclaré à la célébrées pendant la guerre par n'importe quel prêtr premiei-e Chambre qu il n eta.it pas opposé en principe Vt en n'importe qnel Heu, à Pintention des âmes des fi au rétablissement d'une mission hollandaise auprès du aèles qui sont morts ou qui mourront dans la guerre Vatican, mais que les circonstances actuelles s'y Oppo- agiraient pour ocs âmes la même efficacité qu© si elle saieht. étaient célébrées à un autel priviligié. PETITE GAZETTE Service postal. L'autorité allemande porte à la connaissance du public qu'à partir du 10 février l'échange des correspondances postales est autorisé entre Bruxelles, Liège, Ver-viers et Anvers, d'une part, et l'Autriche-Hongrie, d'autre part, aux mêmes conditions qu'entre l'Allemagne et la Belgique. En conséquence l'envoi de lettres ouvertes ordinaires ou recommandées, rédigées en langue allemande ou française, est permis. Les envois contre remboursement sont exclus. Il est interdit de faire dea communications sur préparatifs militaires, mouvement» de troupes et de navires ou autres sujets similaire®. * * # Des mandats-poste sont délivrés pour les localités suivantes : Alost, Anvers, Arlon, Ath, Aywaille, Audenarde, Bas-togne, Beverl-oo, Braine-le-Comte, Brée, Bruges, Chi-may, Charleroi, Courtrai, Diest, Dinant, Dolhain-Lim-bourg, Gembloux, Enghien^ Gand; Hal, Hasselt, Huy# .Landen, Libramont, Louvain, Liège, Maeseyck, Mar-Tohe, Mariembourg, Malin es, Mons, Namur, Neerpelt, Neuf château, Ottignies, Soignies,^ Sotteghem, Spa, Thuin, Tirlemont, Tongres, Tournai, Verviera, Virton^ Wavre, ainsi que pour toute l'Allemagne. Pour l'Allemagne, la taxe perçue est de 20 pfenniir» par 40 marks ou par fraction de cette somme. Pour la Belgique, les taxes perçues sont : Jusqu'à 5 marks pfennigs 10 De 5 marks à 100 marks 20 De 100 — 200 — 30 De 200 — 400 —» 40 De 400 — 600 — 50 De 600 — 800 — 60 Les mandats destinés aux prisonniers de guerre jouis- i sent de la franchise de port. * * * ' Les lettres aux prisonniers de guerre belges interné» en Allemagne peuvent être écrites en français, en flar mand et en allemand. **# La correspondance oour l'Alî^tTiagQe», le Grand-Duçfc* 3 de ^ W— » 4 xr ^ 11 « - i l'Xul-.mnkn-TT<\riBlrl* > .t 'J^A'CmDOuig, ucl UwuuaUt) Ol/ A admise seulement au départ de Bruxelles. Anvers, Liege et Verviers. La correspondance pour les autres pas n'est pas att-, tonsee. ***. Les télégammes ne sont admis, jusqu'à nouvel ordres que pour l'Xîîemagne seulement. Exceptionnellement sont admis pour la Belgique lo« télégrammes relatifs au ravitaillement du pays. Il en est de même pc c les télégrammes de même nature en i destmation de la Hollande et du Grand-Duché de Lu* | xembourg. ^ Pain gris et pain blanc. Le Oanàté Xaiional die Secours et d'Alimenta/tdoo 3 îkïus prie d'im&éretr le communiqué suivait que noois pu-j blions dams son texte : — Que ceux chez lesquels le pain gris mettait Ye&-3 tomac à la torture se consolent ! b Que ceux que lie désir inassouvi de pain blanc i©»-geait reviennent au calme ! Leurs misères vont bientôt prendre fin. Tout vient à point à qui sait attendre. î Pour satisfaire la province inquiète die n'avoir plis b de son pour l'alimentation dm bétail, le Comité Natio-3 nal a décidé de réserver la farine blanche à Faggloména-5 tion bruxelloise. La province recevra le froment d'Aîné-_ rique et poura ainsi en retii^er le son diomt elle se plaint s de manquer. Cette ^mesure n'a été prise qu^à la suôte die réclama. • tions ti*ès vives et d'insistances souvient répétées de 1a part des différents Comités Provinciaux. Certes il eût ete logique d'agir ainsi dès le début, mais la logiqu* est-elle toujours de règle? Et n'eût-il pas été à cramjdtrv* > que si d office Bruxelles s'était réservé la farine biais-obe, la province n'eût réclamé comme d'une violatàoia des principes d'égalité qui nous sont si chère? Quoiqu'il en soit, la mesure qu'on compte prendre semble aujour-d hui devoir mettre tout le monde d'accord. Elle sem s appliquée à partir du 16 février. La distribution die f®-t rme faite aux boulangers sera quelque peu réduite, > puisque avec 100 Idl. de farine blanche on fait 146 kil. i de pain au lieu de 135 que î*on obtieanfc avec 100 kil d» 3 farine grise. Une aubre modification concernera le prix, qui se*a s porte à 44 ceaitimes le kilo et 22 centimes la livre. La ration restera la même, isoit 250 grammes par jour et t>a» ^ personne. Le Comité National y a été contraint, vu la ha/use» D des marchés et la majoration du frêt. Une réclamation très fondée. D'un de nos lecteurs : ' - ■ Vous avez publié le texte d'une récente ordoaS. î nance communale de Bruxelles fixant les prix maxàr ma des viandes, des graisses et des lards et presari-vant que l'es prix doivent être affichés sur les moa* ceaux exposés en vente. J'ai en vain cherché une charcuterie qui respecté! s l'arrêté : nulle part je n'ai vu un prix affiché sur le* s, morceaux. Je suis entré dans plusieurs magasins pour nf eauqué* -> (rir du prix de verte: partout les prix sont surfaite., fo On vend fr. 1.60 les graisses et saindoux qui ne pe«*. vent être vendus au maximum qu"à fr. 1.20. Pourquoi la police ne fait-elle pas respecter le» règlements s Il est pourtant bien facile d'exiger que jje* prix réglementaires soient indiqués sur les marchais» j idfises. 8 Ces règlements sont-il© faits uniquement pour jetea» J do la pou.dre aux ^eux du public, et M. Leinonnier . croit-il qu'il vaut mieux laisser les exploiteurs se moquer de ses ordonnances que de s'exposer à perdra leur sympathie en veillant #ux intérêts du public? ». 3 Le service de l'électricité. U n'y a point que les commerçants avant vitrines su* rue qui souffreait des rigueurs du règlement du Service 0 de l'Electricité. On en, jugera par la lettre suivante- quai nous écrit une « lectrice fidèle » et sur laquelle nous nota permettons d'attirer l'attention de li'immortel M. Qui de Droit : — Le service de l'électricité me réclame pour le eeoood semestre 1014 une somme de 27 francs, pour parfaire le minimum exigé. Or, je suis veuve et ne touche plus revenus dte ma très petite fortune,qui ne me suffisaient 11 d'ailleurs pas. J'y supédais en sous-louaait une parti* " de ma maison ; le confort moderne étant exigé, j avaàt J fait placer T électricité. Mon locataire, faisant brave*. , ment so" devoir, s'est engagé tout au début de la guen» ^ re ; son uepart a encore entraîné pour moi un» diminution de revenus. Seule, je ne consomme que pour ujd# petite somme d'électricité. Je n'ai pas le gaz d'éclairage et ne pourrais faire les fitaia du changement do m;es appareils, etc. ; ainsi, je ne puis renoncer à féleo-- tricité. Pour vivre, depuis ces derniers mois, j'ai pu me pro " curéo* quelques petits travaux d'art féminins, bien pou 3 pay 's, et encore me faut-il, pour les exécuter, un bon ' écla.iage. Je ne me rebelle cependant pas devant lee exigences de l'administration (pour une femme, c'eet j chose trop difficile). Mais cette même administration ne pourrait-elle avoir la charité~<Tàtbea>dre~<que îles dur» 3 momeuïts^qujeTîOUo traversons soient passés et que notr» » cher majeur soit revenu, pour examiner 6érieuseimenl . s"'il n'y a pas lieu de modifier les rigueurs du règlement , pour la durée de la guerre 1 3 Mon cas est celui de bien des gens qui, comme mert, cachent leur situation plus que pénible en ce mouseatv*

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