La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 15 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j09xm1n/
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LABELGIQUE gg"P"-— " ■- M—— PRIX DES ABONNEMENTS f mois (mai-jai&),tr. 7.60; 1 mon (mai), tr. 3.80. Lu demande* d'abonnement nom reçue* exclvxt-vemenl ,«/ le* bwuHX «t le* 'acteur* de» ,>osW.* — Iam r4clan\aUOiu oonce> nanl lt» abonnements doivent itre ad> e**ec* exclusivement au~o but eaux de ;k>j£4. mu >u nuiTinfJ FT RFnâP.TlPN *Rt* OEb ANNONCES Petite* annonce4, la livne, tr. 9.03. — Réclame* avant ce\ annonce, la li^ne, r li.bJ — <>otfu du )ou> nui, la lu;ne, r. 7.5J. — hait* divers, la lif.ua, tr. &.GO. — i\éaoiuyie, la lii^ne, i 3 ~t>. — Coin de* Lie veut *, A vu de toaete*, Annonce* nota* iai**, la li_ue, ur. 2.oU. duroaiu» <3* 9 a I?. D«wrM ftrtdie» et Uniiistratloa ; jf • '.î,VVft°*-w •OS «IORES3EE. OIRCCÎEUR /Jujuuid hui . ULUX pages LA GU_ERRE 1,351" jour de guerri L'offensive déclanchée le 9 avril par les Ail mouds se développe et partout lia accentuei leurs progrès. Au nord, ils ont pris le bois t Ploegstcert, puis atteint Waivergiiem, a 6 k kmiéuy^ a l'ouest de Warneton ; au centre, î Ceuneui la ligne île chemin de fer Bailleu JUerris, d'où leur Iront «fuit le long de lis.Vie de la forêt de Nieppe. Ils marchent aui de l'est et du sud-est sur Ha/ebrouc dont leurs avant-gardes ue sont plus éloigné' quTde 7 kilomètres Au sud de Mervilie, i ont franchi la Ciarence et de la sorte oi étendu vers l'ouest leur front d attaque, a puyé solidement ni le canal de La Bassée d puis le nord-ouest de Béthune. Les Anglais déploient une bravoure à 1 quelle leurs adversaires rendent hommag mais il est manifeste qu'ils ne sont point ( taille à tenir les Allemands en échec et ils bornent, de l'aveu môme de leurs conespo dants de guerre, à essayer de ralentir l'irrési tible poussée sous laquelle leurs lignes cro lent avec une régularité mathématique. To le front anglo-belge est menacé d'être pris revers ; l'arc qu'il dessine dans le scctei d'Y près est soumis à une pression que re force chaque kilomètre gagné par les Ail manda vers l'ouest entre Hazebrouck et Ra leul. et qui menace d'être bientôt intenabl Or. c'est là qu'il faut que les Anglais tienne à tout prix. — C'est pour nous, dit le professeur W kinson dans le Sunday Times, une questi de vie ou de mort, car la position dans quelle se trouve là notre armée est teLe q si sea licnes venaient à être percées, il n'ex terait pas pour elle la moindre possibilité battre en retraite. » Sur les deux rives de la Somme se livre des combats locaux acharnés et nombreu Les Allemands y ont manifestement pour o jectif de retenir dans cette partie du fror d'où ils menacent Amiens à l'ouest et Cor piègne au sud, le gros des réserves de l'E tente. Le général Foch se trouve de la so~ placé devant cette cruelle alternative : ou bit se porter au secoure des Anglais sur le froi septentrional ou bien les y abandonner à lei sort. Dans le premier cas, le nouveau génér lisime courrait el risque de voir son propi ! front percé au sud ; dans le second, le froi septentrional venant à s'écrouler, sa situatic serait à faire frémir . au point de vue mi taire, les Anglais auraient cessé de Jouer i: premier rôle. Un discours de M. Helfferic M. Helfferich, ancien secrétaire d'Etat c l'Empire allemand et ancien vice-ch an celle a parlé devant une assistance parti cul iôremej nombreuse à Stuttgart. Après avoir démontré combien l'Allemagr s'était développée économiquement au cou. des deux derniers lustres — elle travailla alo] que Je s mitres puissances faisaient la guerre -et comment, dans son propre inté:ôt, l',Empi] avait poursuivi sa politique pacifique, M. Hel ferich déclara que personne n'avait été pli persuadé de la nécessité de la paix que l'Ln pereur lui-même. —Jamais, dit-il,un mot plus hypocrite n'a é * lancé avec plus de succès par le monde que mot de<«militarisme allemand».Mais il faut co venir que nous n'y avons pas été tout à f? étrangers. Sans doute, nous avons, par not: armée et notre-flotte, forgé un puissant instr ment de défense, et nous aurions été coup bles envers nous-mêmes et envers la patrie nous avions négligé d'assurer notre tranqui lité au dehors comme au dedans.Mais cet i strument n'a pas été forgé pour l'attaque ni e vue de conquêtes — en effet, combien de terr toires avons-nous annexés àu cours de ce quarante - six dernières années ? — mai pour imposer le respect à nos adversaire! pour asseoir la paix sur des bases solides i proléger efficacement nos frontières sur terr et sur mer. Et c'est grâce au militarisme al h mand, à notre armée démocratique si fort* ment organisée et disciplinée, ainsi qu'à se chefs admirables, que nous sommes redevi b'.es des bienfaits que, pour la première foi depuis des siècles, l'Allemagne n'est pas devi nue dans une guerre mondiale le théâtre d la lutte entre les nations, avec son cortège d calamités et de ruines. Que nos ennemis mai dissent le militarisme allemand, nous ne 1 comprenons que trop bien f Mais nous-même! nous avons tout lieu de lui rendre grâces. La justice de notre cause a armé nos bra dans cette guerre. Nous avons la convictio qu'il y va dans cette lutte gigantesque de notr droit le plus sacré, de notre liberté et de notr développement économique. Cest notre av< nir. notre existence même qui sont en jeu. L'Allemagne et l'Angleterre. Cest l'Angleterre qui a désiré, qui a voul la guerre mondiale La Grande-Bretagne s'ei sentie atteinte non pas par nos exigences e nos menaces a son endroit, mais par notr expansion pacifique. Au cours de ces dernière décades, nous lui avons ravi le monopole d nombre d'industries les plus importantes Notre développement industriel répondait ; une nécessité supérieure. Ce n'était pas là un manifestation d'un faux amour-propre ni de li soif de lucre, mais un travail honnête et ui dur labeur destiné à fournir du pain à notr< population toujours croissante. Quel tort faisions-nous à l'Angleterre? ; mesure que le travail de la paix s'accomplis «ait en Allemagne, la Grande-Bretagne ne res tait pas inactiva, encore qu'elle ne fût pas er état de se maintenir à notre hauteur. La pous see des uus devait profiter indubltablemen aux autres ; à mesure que l'Allemagne s'épa nouissait, elle devenait un meilleur clie pour i Angleterre. 11 y a place sous le solei pour tout le monde. L'hégémonie mondiale de l'Angleterre, cependant, ne l'entendait paî ainsi. Elle décida qu'une Allemangne aux as pirations élevées serait écartée de son. soleil Les Anglais, qui ont toujours à la bouche l< grand mot de liberté, ne connaissent que la li berté au sens britannique; ils ne recbnnaissen la liberté des autres que pour y apporter de! restrictions en les soumettant à la dominatior anglaise. Les Anglais ne veulent prs entendn parler de la liberté du monde ; ils n'ont jamais voulu d'un mond^ li^re et indépendant ; ilf ne reconnaissent qu'une humanité où l'Angle terre domine très nettement. L'histoire des der niers siècles est là qui le prouve. Et c'est sur • ce point que notre développement pacifique a heurté les susceptibilités anglaises. Les causes de la guerre. L'Angleterre voyait son hégémonie mondiale, acquise au prix de tant d'efforts durant les siècles derniers, gravement i.-ompromise par le succès de notre travail paciflime, qui s'accusait tous les jourrf davantage. Elle n'avait d'autre alternative que de maintenir son avance par la mise en œuvre de toutes ses forces intellectuelles et physiques ou de Jeter son épée dans la balance. Ceux qui ont suivi attentivement la politique des dernières années avant la guerre, qui ont vu la corde tendue parfois à se rompre, mais l'apaisement être amené par des accords coloniaux. et notamment par l'accord relatif à l'exploitation économique de la Turquie d'Asie. savent «ombien il a coûté de peines pour éviter u»« eeliisioa. Mais o« fut en vain 1 Foiic de soa nun; forte de ta. ramjm* ■■■ iiwrt.^Tfiwwni'f, puissante flotte, forte des armées innombra-bles des alliés partageant sa politique d'encer — dénient. l'Angleterre a profité du meurtre de Serajevo pour en appeler à la décision des armes, là où elle n'a pu vaincre par un tra vail pacifique. Et voilà comment la guerre, dé voyant de sa cause initiale, est devenue la lutte entre l'hégémonie anglaise et les aspira tions des peuples à la liberté de vivre. q Voilà comment se présente la situation ac tuelle. Nous autres Allemands, nous combat tons en tout premier lieu pour notre propre le cause, mais aussi — et ce n'est vraiment pas n( la première fois que l'Histoire en fasse mon . tion - nous versons notre précieux sang poui a la cause du monde tout entier. En effet, la soil ils domination de l'Angleterre, qui veut nou< assujettir à sa puissance, ne rêve rien moins que de faire courber les autres peuples-ftous son Joug. La cause de la liberté, pour laquelle nous nous battons est aussi celle des autres •es malgré que l'hypocrisie anglo-saxonne ar bore la liberté du monde sur ses drapeaux c'est dans notre camp qu'on trouve les vraii 1 * défenseurs de cette liberté. M. Helfferich en vient alors à parler du dis cours de M. VVilson à Baltimore et s'exprime ainsi : — M. Wilson nous a lancé le reproche ridi V cule de vouloir asseoir notre domination mon diale sur la force et d'aspirer à l'hégémonie e commerciale du monde. Nous ne savons qui )U~ trop bien où il faut chercher les partisans de 1S" cette domination et de cette hégémonie. )U" Ce n'est pas dans nos rangs à coup sûr. Nous )lV avons rolevé le gant qui nous fut Jeté, pour 1? a défense de notre bon droit, forcés par la né ur cessité d'assurer notre propre existence er >n" même temps que nous prenions les armes poui les droits des peuples et le rétablissement de ly' l'équilibre politique. Le but que nous poursui '-e vous n'est pas l'équilibre traditionnel tel que ?nl les hommes d'Etat anglais se le représenten depuis des siècles car leur conception de 'Il_ l'équilibre mondial n'est en réalité autre chose que le maintien et la pérennité de leur prépon 'a dérance, en jetant les nations les unes contre les autres. L'Histoire nous apprend que de puis des siècles l'Angleterre a entraîné les peu fle pies de l'Europe dans les guerres les plus san glantes au nom de l'équilibre européen, qui ne fut au fond autre chose que la consolidatior et l'extension de l'hégémonie anglaise. C'es contre ce système et cette conception que nous avons engagé une lutte à mort et, avec l'aide fn- de Dieu, nous parviendrons à vaincre, comme ^ nous avons vaincu d'un autre côté la pressior ^ et le malaise que la Russie exerçait en Europe nt Les bats de guerre de t'Angleterre. "r Les menaces de nos ennemis de nous arra cher l'Alsace-Lorraine et d'occuper la. rive gau che du Rhin nous laissent assez indifférents _ En effet, il y a loin de la coupe aux lèvres Une distance assez considérable les sépare en • core du Rhin, et un abîme tragi-comique s'es creusé entre leur désir et la réalité. Nous plai gons sincèrement un peuple qui se laisse ber ner par de pareilles fantasmagories jusque 1 mettre en péril sa propre existence. -1 Mais à côté de ces menaces, des torts consi dérables ont été occasionnés, qui demanden de réparation, et là aussi.se dressent des plans ;r> qui devront être déjoués, si la nation aile sni mande ne veut pas sortir de cette guerre éclo pée et sans forces. Des dangers nous mena ne cent, dont le peuple entier doit pouvoir ap ljs précier I étendue et les conséquences. Certes irs aucune puissance au monde ne pourrait ébran — 1er notre situation en Allemagne même, oi re nous sommes à l'abri des atteintes de nos ad lf. versaires. Mais nos frontières ne s'étendem us pas bien loin, et si l'ennemi réussit dans ses n- projets de nous enfermer dans leurs limites le peuple allemand sera condamné à s'étiolei ité à dépérir. le Notre expansion mondiale étant la conditior >n- primordiale de notre développement écono-ait inique, ceux qui réussiraient à nous barrer la re route condamneraient par le fait même notre •u- peuple tout entier au dépérissement. Déji >a- PAngleterre travaille dans ce but. et, dan; si cette tentative — il ne servirait à rien de Je il- nier — elle a obtenu des résultats qu'il est de in- notre devoir de rendre à tout prix inopérants 2n C'est en pleine connaissance de cause eiue ri- l'Angleterre a préparé la guerre mondiale, es qu'elle a déchaînée dans toute son horreur, el is c'est dans le même état d'esprit que, depuis k s, début des hostilités, elle a commencé l'œuvre et de destruction de notre puissance économique, re Comme jadis, au cours des siècles, elle a ar-e- raché la prépondérance commerciale à l'Es-■e- pagne d'abord, à la Hollande et à la France es ensuite, pour établir sur leurs ruines écono-a iniques son hégémonie mondiale, l'Angleterre is essaye aujourd'hui de nous abattre nous e- mêmes pour asseoir durant des siècles sa suie prématie dans l'Univers. le Comme elle s'y est prise lors de la guerre . de succession d'Espagne, lors de la guerre de Sept ans et lors des guerres napoléoniennes ~ • pour ne citer que les grands faits de l'His toire — pour amener les peuples continentaux, tant amis qu'ennemis, à se saigner aux quatre veines, tandis qu'elle-même assurait sa domi-nation sur mer et s'en allait faire des con-quêtes et des rapines au delà de l'Océan. l'Angleterre a. une fois de plus, laissé le soin aux Russes, aux Français et aux Belges, aux Italiens. aux Roumains, aux Portugais, aux Amé-[u ricains, sans parler des champions de la civi-st lisation amenés des colonies, de parer les pre-et miers. et les plus formidables coups. Entre-re temps, elle s'est rendue maîtresse de nos colons nies, incapables de se défendre, dont la polie' gn£e de défenseurs ont accompli des merveil-s les d'héroïsme pour tenir haut et ferme le dra-^ peau de la patrie allemande. ie L'Angleterre s'est ruée sur la Palestine et a sur la Mésopotamie et a pris pied en Perse. n Jamais les soldats ne lui ont manqué quand il e s'est agi d'aller à la conquête de territoires. alors même que la situation de sa propre ar-\ mée et celle de ses alliés devenait précaire j. sur les théâtres de la guerre européenne. La j. Russie, la Roumanie, la Serbie, le Monténégro q la Belgique se sont écroulées; la France et l'Italie ont perdu leurs plus belles provinces, Lt mais que leur importe! Le sol anglais n'a i- pas été foulé encorè par la bette d'un soldat t ennemi, et c'est pour eux la chose principale, [j De tous nos ennemis, l'Angleterre seule a vu e s'accroître les territoires soumis à sa domi-s nation, et ce, dans une proportion considé-rable.l Et l'Angleterre ne s'est pas contentée de oes e conquêtes territoriales au delà de l'Océan, où i- nous n'étions pas en état de nous défendre. En it même temps, elle a essayé de couper toutes s les communications — oui, toutes ! — qui nous n reliaient encore au monde extérieur. Son in-e tentlon n'était autre que d'anéantir notre com-s merce, de nous affamer, de nous priver des s matières premières pour anéantir nos succès militaires par la précarité de notre situation intrieure. Elle veut mêms plus : elle ne vise r à rien moins que de détruire à jamais nos rela-î tions commerciales extérieures après la guerre, à nous enlever nos colonies et à nous fermer les marchés du monde. Les méthodes qu'elle emploie dans cé but vous sont connues. Ce sont les listes noires, l'espionnage commercial, t l'intimidation et la pression exercées sur les r> neutres qui s'avisent encore de traiter avec j nous, jusqu'à la famine,le mépris des contrats t privés, le vol de nos patentes, la main-mise i sur les biens privés, la mise sous séquestre de ; nos entreprises extérieures, la ruine de nos • comptoirs étrangers avec destruction des livres de commerce, le contrôle étatiste sur les matières premières, les accords conclus entre l'Angleterre et ses alliés pour la continuation du boycottage commercial après la conclusion de la paix,la campagne de mensonges et de calomnies pour compléter sa persécution économique par le boycottage moralrvoilà quels sont les points principaux du plan gigantesque conçji par l'Angleterre pour anéantir notre J siluaUoa étonttmigue dans le Après la guerre, nous ne trouverons pas un< pierre pour rebâtir notre maison, pas un en droit où nous pourrons recommencer à vivre nous serons enserrés et encerclés dans no: bornes continentales et devront nous conten ter de la place modeste de satellite que l'An gleterre voudra bien nous assigner dans soi système planétaire qui dominera le monde Voilà le plan de la Grande-Bretagne. L'enjeu de Im lutte. L'avenir dira s'il nous sera possible de fair échouer ce plan diabolique. C'est le sort d1 l'Allemagne elle-même qui se décidera en l'oc currenca. Et cette question n'intéresse pas seulement les sphères gouvernementales et le classes possédantes, mais aussi le plus humbli habitant du pays, le dernier de nos ouvriers De notre population, que nous pouvons esti mer à 70 millions d'âmes, un bon quart j trouvé du travail et du pain, soit directement soit indirectement, par le fait de nos rapport internationaux. Ce quart de la population verri ! le sol s'effondrer sous ses pas, perdra et sor travail et son pain, si nous nè parvenons pa: à reconstituer notre Allemagne agrandie, à la quelle, grâce à un labeur incessant durant d< longues années, nous sommes parvenus à fair occuper l'une des premières places dans li monde. La reconstitution et la consolidation de notr< position économique, la reprise et la réouvei ture de nos rapports internationaux et de no comptoirs à l'étranger sont seules de nature i obvier au manque de matières premières e de vivres ejui nous menace et peuvent seule: écarter de nous le chômage de nos usines, U diminution des salaires et la disette. C'esi pourquoi l'enjeu de la guerre n'est pas seule ment la défense du sol de la patrie: cet enjei comporte les conditions mêmes de notre exis tence comme peuple, et en dernière analyse l'enjeu de la bataille n'est autre — ce n'est pa moi, mais bien le Vorivdrts lui-même qui s'ex prime ainsi — eiue la pain quotidien de l'ou vrier allemand. Même alors que nos frontières resteraient in tactes, si la paix ne nous r nd pas ce que I; guerre commerciale de l'Angleterre a détruit si. au dehors, notre travail libre et notre espri ! d'initiative ne trouvent plus à s'exercer — noi pas garantis par des traités sur le papier mais par les faits acquis ; si nous ne poursui | vons pas la lutte jusqu'au bout, la victoir finale et l'avenir nous échappent. Voilà ci qu'on ne saurait assez répéter. La guerre alor pourra être considérée comme perdue pou nous. Nous serons rejetés dans notre ancienn condition de vie ; nous nous verrons con traints de croupir dans une situation infé rieure ; nous serons replongés dans notre an cienne misère et dans notre vieille impuis sance. Et nous aurons démérité de nos grand aïeux. L'Angleterre doit être vaincue. Pour écarter ce danger qui nous menao et qu'on ne saurait exposer assez claire ! ment aux yeux de notre peuple, il n'es qu'un moyen, et ce moyen consiste à vain cre. Le lion britannique ne lâche pas facile 1 ment sa proie; il iaut la lui arracher di • force,quelque sacrifice que cette lutte puissi nous coûter. La Grande-Bretagne reste indifférente de vaut l'écroulement complet de l'Empiri russe ; peu lui importe que le sol d-e li • France soit dévasté. Au surplus, elle prene largement sa part de cette destruction. Ja 1 mais, à aucun moment de son histoire l'Angleterre n'a reculé devant la trahison d< son allié, quand le lâchage pouvait servi, ses intérêts propres, quand elle était aseu rée de mettre en sûreté le butin conquis pa. elle. Jamais l'Angleterre cependant n'a eu i souffrir d'une guerre comme celle-ci. Nou lui avons appliqué quelques coupe de grille dont elle se relèvera difficilement. Nou-* l'a vons forcée, contrairement à son habitude qui consistait à mettre son or et quelque: troupes isolées à la disposition de ses coal liés, à payer cette lois de sa personne, t mettre en ligne ses propres iils et à jetei dans la balance sea trése>rs si péniblemen amaasés. Par notre guerre sous-marine, nous a vont enserré le^s îles anglaises dans un cercle de fer, dont elle ne parvient pas à se dépêtrer qu'elle ne peut briser malgré tous ses ef forts; un cercle eJe fer qui de jour f n jouj restreint davantage sec» communications avec l'extérieur, qui diminue la force de ré sistance de sa population et la valeur tech nique de sa loreîe armée. Alors que le Grande-Bretagne s'est emparée de nos possessions extérieures, nous dirigeons nos coups les plus rudes contre le cœur même de l'impérialisme britannique et nous réussi rons sûrement à amener une décision finale en France, aussi bien que dans la zone navale autour de l'Angleterre." Mais l'Anglais est tenace. Aussi long temps que le moindre espoir d'atteindre sor but lui apparaîtra à l'horizon, il ne déposera pas les armes. Et malheur à l'Allemagne si elle ne parvient pas à arracher à l'Angleterre cette dernière lueur d'espoir. Il appert de toutes les déclarations comme de tous les discours des hommes d'Etat anglais ; il conste de tous les échos quj nous parviennent de l'Angleterre, des pays alliés, aussi bien que des pays vassaux, que la paix ne pourra être amenée par un accord entre les nations, que l'heure d'un compromis entre les peuples n'a pas sonné encore, niais que bien au contraire nos ennemis n'attendent le salut que de la victoire Et alors se dresse devant nous la question s'il nous est possible de rabattre son caquet et de lui démontrer péremptoirement qu'il se berce d'illusions s'il s'imagine qu'il pourra nous vaincre par les armes. L/ne réponse à M. Wilson. Si quelque chose était de nature à raffermir nos convictions, ce serait assurément le discours que vient de prononcer ie président des Etats-Unis. A la fin de sa harangue, M. VVilson s'est écrié : « Nous opposerons la force à la force, sans'limites sans restrictions!» Eh 1 bien, M. Wilson verra luire le règne de la force, qu'il appelle de tous ses vœux ! Nous mettrons en pratique sa devise : la force jusqu'au bout, sans limites comme sans restrictions. Il ou portera les conséquences et eii restera responsable devant l'histoire et devant l'humanité. Il nous taut — aucun de nous n'en doute — obtenir la paix, non pas une paix quelconque, mais une paix qui réponde à ce que nous attendons d'elle pour notre avenir ; une paix sur laquelle nous puissions asseoir notre vie économique et notre bien-être futur ; une paix, enfin, qui, dans la mesure du possible, nous indemnise pour les sacrifices conseil-Lies, qui soit la récompense de nos souffrances. Les résultats acquis à ce jour nous sont notre sûr garant pour l'avenir. Dans 1'uniun parfaite avec nos coalliés, nos armées ont tenu tête à une supériorité numérique écra .santé, ont forcé la ceinture de fer des armées ennemies, ont abattu la puissance la plus formidable du monde, et sont parvenues par leurs exploits a réduire la guerre mondiale aux combats du front Ouest, où se joue en ce moment la décision finale... Là aussi, nous arracherons la victoire à nos ennemis, une victoire unique dans l'histoire du monde. Notre peuple tout entier est persuadé que nos vaillants soldats sauront mener à bonne fin la tâche entreprise au front de l'Ouest. » A la fin de son discours, M. Ileif/erich esquissa la victoire remportée par l'Allemagne sur le terrain économique, industriel el financier, compara la situation du paya avec ia.i'Aatflaiarre» sà eUja lt sutstts »e fait sentir et où le manejue de matériel fait jour de plus en plus, comme corn quence de la guerre sous-marine. L'orate vient ensuite, au milieu des acclamations l'assistance, à parler du huitième ernpru de guerre, dont il annonça la réussite co plète. — C'est dans nos rangs, s'écrie-t-il, qi faut chercher le sentiment de la force in rieure, la puissance de production, l'esprit discipline, les nerfs forts et le sentiment s périeur du devoir. Le bruit du canon c gronde là-bas en France est un appel cc s tant à votre conscience. Les communiqi de nos armées font battre plus fort tous cœurs allemands et ouvrent largement bourses et les coffres-forts. Celui qui se cuse en ce momoent, n'est pas digne nom d'Allemand, ne mérite pas que le j leil de la victoire vienne luire pour lui que la paix rêvée vienne assurer ses vie jours. Aujourd'hui comme hier, tant dans r foyers qu'au front de bataille, il n'est qu'u devise : Un pour tous, toua pour un, pc la gloire de notre patrie bien aimée 1 » Le bombardement de Par Paris, 14 avril : L'Agence Havas annonce que les ATlemar ont continué le 12 avril à bombarder la régi de Paris. Simultanément, la capitale a été taquée par des aviateurs ; il y a eu plusiei tués et un grand nombre de blessés. • * • Paris, 13 avril : Le 12 avril, l'ennemi a continué à bombare la région de Paris tout le long du Jour : de morts, douze blessés. * * Berlin, 13 avril : Sous le bombardement de la forteresse Paris par nos canons à longue portée, la ; pulation commue de plus en plus à évacuer ville. Les commerçants ferment et aband nent leurs magasins. Les employés cessent travail et quittent aussi la forteresse ; en f sence de la famine qui les menace, ils ch client à sauver leur existence. •** Paris, 13 avril : Les journaux annoncent que la défense rienne de Paris a été considérabehuent r forcée ; le nombre des avions de défense a augmenté. En outre, des ballons captifs s'< vent toutes les nuits ; ils sont reliés par i fils métalliques, de manière à empêcher avions allemands d'approcher de la ville. L'offensive allemande à l'Osies Bàle. 13 avril : I On mande de Paris au Dund : — Le haut commandement français a donné d'englober immédiatement dans la zt [ de guerre les départements du Nord, du F [ de-Calais, de la Somme, dé* l'Oise et une paj du département de Seine-et-Marne. » **• » Paris, 13 avril : J Du Temps : — Depuis mercredi, l'ennemi bomba énergiquement la ville de Dunkerque. Les t nades des canons à longue portée tombent : j ia ville touies les quinze minutes. » *** Paris, 13 avril : Le Temps annonce que les villes de Rel; t de Verdun et de Nancy 6ont bombardées s: 5 interruption; ime grêle de fer s'abat sur eU •% Paris, 13 avril : , Depuis le 21 mars, la ville d'Arras est t > violemment et sans interruption bombard Les dégâts causés sont inappréciables. La v l ne constitue plus qu'un immense monceau • décombres. Paris, 14 avril : i L'Agence Havas prépare l'opinion à l'é . cuation de Béthune, fortement menacée i l'offensive allemande. Paris, 14 avril : La censure a permis au Temps, au Pt Journal et à l'Echo de Paris de dire que, < puis deux jours, les Allemands sont parven à menacer le front britannique d'Arras ; il vraisemblable que, sous la pression de plus plus forte que l'ennemi exerce sur ses flan le puissant front anglais Arras-canal de' Bassée devra être replié. D'autre part, les journaux de Jeudi soir gnalent que les Allemands ont commencé bombarder Saint - Omer. Depuis quclqi jours, le bombardement de Compiêgne par canons allemands à longue portée a dimin de violence ; par contre, les grenades pie vent à Amiens par intervalle de trois à six i nutes. Paris, 14 avril : Il résulte des informations publiées par ! journaux qu'Amiens est sur le point de to ber. Vraisemblablement inspirés par les spl res dirigeantes, les journaux préparent la ] pulation à la chute de cette ville. Le Petit F risien écrit qu'il faut tenir compte de la pr: éventuelle d'Amiens, mais que les Alleman n'auraient pas encore atteint ainsi leur but ♦ • • Londres. 14 avril : Le Daily Teleoraph est le premier journ anglais qui annonce que la population civ a commencé vendredi matin à évacuer Cale et Dunkerque. *** Zurich. 13 avril : De la Zurleher Moraen Zeilung : — Des troupes siamoises, commandées p le général de brigade Siham Phya, sont e trées dans la zone de bataille française. P ordre du maréchal Haig, d'importantes serves britanniques ont été retirées du secte d'Arras et d'Amiens et envoyées en toute lift sur le front septentrional, où la situation d Anglais est critique. » OPINIONS DE LA PRESSE De M. Gibbs, correspondant de guerre a glais : — Au nord, nos troupes se trouvent vis-vis de forces ennemies qui leur sont terribl ment supérieures en nombre. Les troupes ail mandes comprennent près de trente divisioi sur le front Wytschaete-canal de I>a Bass< et elles disposent de gros canons, de mitra leuses, de mortiers et de batteries de car pagne qui ont été rapidement amenés sur iigne de bataille pour appuyer l'infanteri Nous ne devons pas hésiter à reconnaître sir plcment et sans phrase que l'offensive ail mande constitue pour nous un danger toi aussi grave que celui qui nous menace au si depuis le 21 mars. Il convient en outre c faire remarquer que nos vaillants soldats soi de beaucoup inférieurs en nombre à l'ennen et ne parviennent à résister que par des mir cles d'héroïsme. » M. Gibbs décrit alors les actes héroïques a complis par certains soldats anglais. *** Du Basler Anzeioer — Par suite de la pression exercée par li troupes allemandes, les Anglais se sont retin sur la figue Wytscliaete-Messines, dans de no velles positions où ils sont fortement menaci en flanc et en arrière par les Allemands qui i battent au nord de la Lys. D'autre part, ceux-menacent aussi gravement le front belge et point central du front anglais, notamment i fort—mn o d'Arras. • •oa «IORESSEE. OiRECieun l COMMUNIQUES OFFICIELS nt [n- Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 14 avril. — Officiel de o© rnili (jç Théâtre <*<; ia guerre & 1 ouect- u- Sur ie enamp du boUùiie de l;v i^s, uou jui avons ^a^n.^ dû. Lena n pa uu i u de sont >n- tTils op.inÛLrcs. Au skld du ru.oSe.iu de 1 éa Douve, les troupes du g-uôral vo-i Ebei'hai*c e« ont percé les positiions eaueuiies ôia- i :s a es sud-ouegfr r de WjllL>er^i £-4L eV a^r s avoi livré" un combat achiru auu. e^oc-af» an^l^i 4U qui cou ro-^taqiKUeiit, eU.s se 6o:i\ »°- rues de Nieuws ver .e. Une aUa jue le so>r sou* le ammiau'.oaittiii au gou^ra ux von Maer^er noua a valu la p<*ne*ssio i d la hauteur qui se iires?*e à 1 o e^ d» oeil 08 localité, i'r, s de BaiJml, coin» s i al ter.» a ^ tives .ai î s. Xoiw avons prlS l s 1 » . tît s -(&- Mer ri s et de Vieu^-Bcrjuin. L* colonnes 'ôUufci uie* affluant vers >e eaamp u buiûlle ont subi de fortes perte» sous notr i- feu efficacement dirigé po* nos observateur sur terre ei. dam i^s airs. Sur .e frotw de bttta»lle sur L* deux rivr de la Somme, djj-ls d'artillerie. Une s.tta.ju ds il ri^'éo^par plusieurs bataillons frm^ais cor on Ire Uaiuvi^lers a croule dans le aacg^. I at" grand nombre de prisonniers so<'*t rost/-Irs entre nos mains. Au nord de Scwnv-.Wl'a'el, nous avon dirigé une Fructueuse acta-jne cont-m (fc ier troupes aniériCiiLies; nous le.:r avotM iiil u ||y d<. lourdes porte» et ramené des prisonnier* Ces lieu* dernier# jours, nous avons de cendu esi oem a riens 37 avions et 3 Ixi lo< s captifs ennemis. \jà li •ntenn.H MQookoi de a retnportié sa 24e victoire aérienne. 30- Kien do pa-rticuilnr à «i^naler b<»t le la autres théâtres de guerre, m- »•* le Berlin, 14 avril. — officiel du soir : ré- Sur le champ de bataille de la Lys, nom er- avons gagné du terrain en combattant. Berlin, 14 avril. — Officiel : La nuij du 12 au 13, le capitaine frégat aé- Strasser, à la tête d'une de nos escadrilles d en- dirigeables de la marine, a attaque, au ©ea«r été de l'Angleterre, d'importants dépôts, usin^ ■iè- et lieux d'embarquement de l'industrie d les guerre. Birmingham, Nottingharn, Sheffidd les Leeds, Hull et Grimsby o;.t été bombardée? En dépit de la contre-action extraordinaire ment violente de l'artillerie et des aviateur anglais, tous nos dirigeables sont rentrés in f demnes. Au cours de cette attaque, les coin * mandants de dirigeable capitaine Manger, ce pitaine-lieutenant Ehrlich (Herbert), von Fret, denreich, Flemining et le capitaine de coi vette Arnold Schûtzc, ainsi que leurs vaillant or- équipages, se sont particulièrement distiri me gués. as- tie Berlin, 14 avriL — Officiel : D<.iqs la zone barrée tracée autour de l'An gleterre, nos sous-marins ont encore coul 22,000 tonnes brut de tonnage marchand en neim. Cec torpillages ont pariieulièremen rde atteint le trafic des tra ris [to ris entre le> côlei ■je- françaises et anglaises. Dans ces parages jur deux grands vajwurs fortement chargés e jaugeant 6,000 tonnes brut ont été torpillé: en dehors de leur oonvoi par une habile al taque et malgré les précautions prises Ui nSi va[>eur-cit-erne de 5.000 tonnes brut, pr<j ins tégé par des contre-torpilleurs, a été coul es, au large de la cote occidentale anglaise C'est au capitaine-lieutenant Reny que re vient la part principale de ce succès. rès * * ée \ lonne, 14 avriL — OŒu iel de ce rnidli Ue P:is d'événement partijuiier à signaler au de le front italien. Berlin, 13 avril. — Ofhcimnc : Sur le front de bataille du canal d'Hollebcko, J va- l'ouest du bois de Plori^sieert. iee Anglais ou iar vigoureuï>emeDt rés.stû. Maigré tout, notre ouatai a progressé L l'est de Wytsoha«te m les contre Attaque* euoci.i'es ont croalé dans le sang. A l'ouest du village de Ploegsteejt, nous avooi aussi gagné du terrain. A oet eudroit. nous nom je_ sommes emparés de canons et avons fait tu us grand nombre de prisonniers. Notre butin en pri ^ aouniers, canons el matériel de guerre tait ai en COtu'a des combats livrés A l'ouest de Me^sinot et près de Wulverghem, s accrojt- I a * * Berlin, 13 avril. — Offioieu* : L'importante localité de Mervilie avait été dé «ignée à un xégimeot comice point h prendrt (| assaut dane le courant de la journée ; ce régi es aient ava:t avancé ju*iu aux abords immédasdu» es maisons de la ville Vers >e soir, U a dl-c.auclv né aou assaut. Les mitrailleuses ont pris sous ieut u- feu les rues principales de la ville, el par loutes il- !o3 voies, les compagnies y oni pénétré Les nu iraifieuses ont nettoyé les rues. De toutes 1» rues laiérales, les troupes d a laque alterna1.des sont avaucôcs, en criant : • llourrab 1 „ juequ à la es lisière orientale de la localité. Les Aagla-s a'é îïi- (aient enfuis, abandonnant Leurs mitraiilouscs à l'arrière. )0- »a_ Berlin, 18 avril. — Oliideux : se An prix d'etTorts déployés durant des années. les Anglais avaient transformé le bois de Ploeg steert en une forteresse solide. Les troncs (les arbres étaient enebev trés dans un Ussu ds fils de 1er barbelé, et dos iraachcea innombrables, solidement bétonnées, sillonnaient do toutes parts les al ondulations du terrain Les abris bétonnés <Haieui le reliés les uns aux autres par dos chemins de 1er ils qui les laisa ent communiquer a ec los positions à I arrière. Le mont dit du Rossignol, qui domina la région, avait été également fortifié par des tunnels en béton dans un seul desquels un mil lier d'hàmiues pouvait se loger. Sa:is la moiwlrti ar préparation d'artillerie, un de nos régimeats de n Lorraine a pris d assaut cm bloc abrupt ton* pa-ar reii k une forteresse. Le nombre de nos prison-^ niers et notre buUn vont croissant. Parmi les |ir canons que nous avons pris se trouvom deux ce tons de chemin de fer du gros calibre et à longue e portée. Le ebamp de ba aille du bo s de Ploeg-es blecrt est jonebé tle tas d objets d équipements et d armes que les Anglais y ont jetés en hâte, nous abandonnant en outre quantité» de vivres et de munitions. No;re offensive du 9 avril a fait perdre aux Anglais plu3 de 500 kilomètres qjrrée do tei ritolro français dont ils ava;ent récemment aser.mé la défense, et les Frat* as sont maintenant obligés tons ensemble de réoccuper de larges secteurs du front, de combler la brèche ouverte par les ^ énormes pertes atiglaises et de sacrifier Heurs ré- e" serves eu d'inutiles eontre-atiaquos. •** e Berlin, 13 avril. — Oificieux : 1- Lnu attaques de fortes patrouilles ennemies fu-1- reut ropoit&sécs le 12 avril au sud de llébuterne. la Dans le cours de l'après-midi, 1 arillerle allemande g. prjt avec grand succès, sous son feu, les trana-l- porls par 1er et par autos entre Douions et Ar e- menti ères. Nos canons ont incendié la gare «ie it Laliurivière. Parmi les nombreux prisonniers fait» j dans les combats sur ia Lnoe, se trouvent 7 ofli [q ci ers. Un nombre considérai; le de mitrailleuses est tombé entre nos ma.us au ci me endroit. Le jj 12 avril, vers 5 boures du matin, les FTan-.ais ^ attaquèrent an moyen de lance fiammes, nos positions sur lo mont Renaud ; l'ennemi fut rejeté eu arrièro par no re leu de barrage e« par une vigoureuse contre-attaque. Le fcsmbardonient des villes de Roye el de Laon par l'artillerie française continue. • ** îS Berlin, 13 avril. — Oflicieux : •s Dans leur radiotélégramme du 12 avril, les An i- glais prétendaient qu ils ont évacué Armentières. !S Uq0 {©is de plus et suivant leur habitude, nos -e ennemis présentent les fa ts sous un faux jour 3i Lorsquo dans un point d appui établi & l instar [e d une forteresse, une garnison de plus de 50 olli-a ciers et de plus de 3,000 hommes met bas les armes, lorsque, dans pareil point d appui, l'en nemi peut s emparer de 45 cauona encore utilisai bies, de dépôts imacts remplis de mu m doue et >1 oquipemeii.3, on doit jRirler uon pas d uue a cuatiou mois bien d uue capiiuift.iou. L iuiorma-lioa tendant à d re qu Armeutière» a eiô évaeuùe 5 n est a.uoi présentée que du s le bui de cac et r- aux bran aïs que les eue.s au«< a<* ont de uou-viMiu éié en d&aut et de cacbor au monde le» 1 nouvelles et forves peres que les Anglais oui subies. Berlin, 13 avril. — 0iui*eux . Le chemin de 1er Clermoi.t-Amiens a été pris aotis notre (eu après nos succès obtenus sur in g r»ve occidentale de 1 Avre. i^a lutiua-Jt à laq'itfi'S ^ est exposée une des lig os prtuci^itip.* dus «<».u municaious de 1 arnue a.ig a-e d ,, devenue >tu puissante à la dé.ondre ode m me couir.i-ut ■ e r rau.ais à déclanolier des con re a a-..-» b:n bondes qui, jusqu ici se sont éerou.é^i »ous m. .e iea, avec dos \e» •aug.amett p.; ,r l enu»; . . ; Après tes a»«auis saua rêsul at teni»-s le 7 et e e S avril, io» Frauda s oui pronom- u-.ios ia m» e linée du 11 avril, uue at.aque prepar-^e par ut-violent feu d artillerie, eu re la lis uu»d • bois de Sénecat jusqu au bo s d Arri'-recourt vagues d assaut dé.er.a eut -ans d acu..tsuuer ^ la dtree:.ou de nos ligues, nia u » premier-p seules ro^iss.reut à péné.rer ii travers noire u*.i - de barrage. Quand los premiers a.-n ,,-viis •:uu*« t j at eint uos tranenées n. se reodirein compte <*<"■ ■ s les iroupc3 d appui n ava.em pu sot ■ re ret^uue* sur place par nos eaitou*- et uos m r >.. lieuses s rend .rent les armes naos opposer de a ré> -a see. Le reste des troupes dast»a>i fra.tr att^o ^ exposé au leu vio.ent de no re a;ml erie. es»u .a Ui--e retirer sur ses posi.ions Eiles n y réuso re. t • pi à moitié. Le plus grand nomuie i :t e•.pus*- a uu feu nourri de uos m» irailleus-*» et subu U-s jdun lourdes i>erie.s Toi es les te,i a ivc-^lee rr...i \ aia de reconquérir le terr.toire a.uudoané -ar les Augla s éclmuèreut. La route Cb'rmoai Ainn- ^ s «si pr:se sous un te» d^s plus vioe t Les g-., ^ •te Dommartiu et de Rem.oncourt son en flaeinies Le secteur septentrio: yi de ta rmi e -ït e\;K»s-' «•» a me temps aux a t.i j ..«s de nos a ''.a.eurs, arrosent littéralement d.- bombes. ' lierlin, 13 avriL — uLic eux : Le rsvitaûlOineul da> tioupos bri'.a r.uqnes sont* fre beaucoup du désarroi qtu existe ù s la di-rection de l'armée a i.,.a-se. l»os ba.à.^.o .s eut'io •Mjnt restée à peu près sans vivres. D autre p»r;, les fortes pertes saagiautee d *s A'rurtais o-1 îrei» ? eurs cbe.s à eavo>er eu ura.e h'-.te .eurs reser • ej ? sur le froat. Un seul camp a exp^d ^ '2,5ôi) t»o»n ■ tes dans la ligne ia plus a-'ancé* .«ors q'ie «»*-ir mstruetioa militaire n était pas lermi-.-^e 11 sut de jeunes go*u« 4gée de 17 à 19 a<is qui ont a « ueine é.é exeroés pendant quatre s«i»iaiiies <-ei-taines divisions, qui oui déjà perdu plus du ti^rs de leur effectif, n'ont pas été re ir-'-es du troot, quoiqu'elles se batteni sans cesse depuis o Jii mars: leurs chefs leur ava.wu a-suré qind-t» allaient être relevées, mais le manque de troupes ae l'a pas permis. ^ * • • Berlin, 13 avril. — Off.cienx : Il est établi d une manière incontestable qu u no brigade portugaise a été retirée da front el envoyée près de Boulogne, pour ce mo if que <'"3 . micioerics avaient éclaté dans ses rau.;s Soa et-feo'ifs ont été décimés par lc3 pri votons, les " pertes et les maladies, au i>oint qu ci n'était p*<ra posmbie de -songer à l'envoyer encore au '«"i ? Depuis longieicps, le Portugal n envoie plue do renforts eu Franoe. Le oorps auxilia'.re portuin s t s'est complètement épuisé au bénéfice de. l'Anxle-? terre. 1 Communiqué» de» armées alliées Paris, 13 avril.— Officiel de 3 heures : Au cours de la nuit, les contre-attaques menées par nos trouves dans la région de Ha.i-gard en-Santerre ont complètement refot . l'ennemL Nous tenons de nouveau ce villa--'r en eritier, ainsi uùe lè clmettô' e.' Outré pertf§ qu'il a subies sans obtenir de résultai, l'ennemi a laissé entre nos mains 70 prisonniers, dont 3 officiers. La lutte d'artillerie continue violente dans cette région. Ent e Moiudidier et Noyon, bombardement assez vif ' et grande activité de patrouilles. Nos trour « s out fait une dizaine de prisonniers. Au m,r l d'Orvillers-Sorel. entre la Miette et rXUfie, ( detîr coups de main ennemis ont échoué sous , nos (eux. Do notre côté, nous avons en levé des prisonniers dans les secteurs de Saint-iii laire et de Souain. Reims continue être bombardé par l'ciàue-niL'"tJfflTpartie de la ville est en flammes ; on s'occupe activement de circonscrire les foye d'incendie, malgié les rafales de l'artillerie ennemie.En forêt d'Apremont, l'ennemi a renouvelé ses attaques sur nos positions du bois BrOlé. Les troupes américaines de ce secteur en liaison avec les nôtres, ont combattu avec vigueur et brteé la plupart des tentatives ennemi -s Sur un point où l'ennemi avait pris pied, il a étc refoulé par nos contre attaques. Le chiffre d .; priser'1'ers faits depuis hier dépasse la quarantaine.En Lorraine, nous avons réussi un coup de main dans la région d'i^jy. Hien à signaler sur le reste du front. * » ♦ Paris, 13 avril. — Officiel de 11 heures : Bombardements réciproques sur quelques points au nord tle Montdidier, notamment dans la région dé Cantlgny-Grivcsnes. A l'ouest de Lansigny, nos trtmpes ont prononcé une attaque sur les bois au nord^uest d'Oryillçrs-■Scirel. Sur un front de 1.200 mètres environ. ■ nous avons réalisé une avance de plusieurs centaines de mètres en profondeur et pris un certain nombre ie prisonniers. Dans te secteur de Soyon, des troupes spéciales d'assaut, qui s'élançaient à l'attaque de nos positions, ont été prises sous nos feux avant d'avoir pn aborder nos lignes et ont subi un sang'ant échec. Assez grande activité d'artillerie à la cote 304, aux Eparges et en forêt de Parroy. Journée calme partout ailleurs. Aviation. — Dans la journée du 12 avril, nos équipages de chasse ont effectué plus de cent cinquante sorties et livré cent vinprt combats. Huit avions ennemis ont été abattus ; vingt-trois autres sont tombés dans leurs lignes avec de graves avaries. En outre, cinq ballons captifs ennemis ont été incendiés et cinq autres percés de balles ont dû être précipitammeent ramenés au sol. Notre aviation de bombardement a fait également ses preuves dans ia Journée du 12 au 13. Au total. 48,000 kilogrammes de projectiles ont été lancés au cours de ces expéditions, auxquelles a pris part l'aviation italienne. JLa guerre navale LonA-ûa, 13 avril : De l'Agence Reuter : — Le ck'parteine.'t d'Etat <le Washington annonce qu'un *>ua^uiariiii allemaril du \ lus £rand modie a op^ le 10 avril à humeur de Monrovia, a&pirale de la Iitii-Hil'liQue de Liberia. Il a bombardé la station du nns-fd et a causé de fcrès grands dAyâta.Le 91 us-marin a ensuite pris sou» son feu la sta^oû télégrophi lue. LISTERÏEHTIQH DÛJAPÔFeÎI SIBÉRIE Paris, 13 avril : Le Temps exprime son mécontentement ô propos de la protestation des bolchevistes contre les débarquements de troupes à Vladivostok. Les Alliés ne pouvaient plus hésiter vis-à-vis de la Russie. La pénétration allemande dans ce pays doit être enrayée par tous les moyens, même oontre la volonté des maxi Lnnili IS Avril 1918 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 6* Année. —

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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