La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 10 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416v878/
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Lundi 10 Juillôt 1S13 fl | C E3 JOURNAL " ÔTÎGTiDÏEKf - J xûe ' miméro : lu CaiïtiniQS 3ms Année. — 59SK LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (juill.,soûl,sep!.), fr. 6.90 | 2 mois (juill., août), fr. 4.GQ | I mois (juill.),fr,2.30 Les demandes «l'abonnement sont reçues exclusivement aux guichets des lncreaux do peste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Sijs Montag-ne'avuz-Her'bes-lPotag-èx'es, 13RTJ'^SISLZjELS BUREAUX :Dt a 4 17 HEURES *Jos. MORESSÊE, Directeur iPctiies annonces » •• s ï « • te ligûOj **• u- Réclama aTP.dt; les annonces w i —< 1-"° Corps (?.it iosi'nal ...... 1 5.00 Faits divers - 3.75 Nécrologie — f'nin des Eleveurs . . ■ * « —1 1.00 LA GUERRE 707° jour de guerre La journée a éfcé chaude en Picardie, surtout entre F Ancre et la Somme, où les Anglais ont déployé un effort considérable pour porter leurs positions en avant de L ligne» Thiepval-Ovillers-Contalmaison-Mon» tauban. Ils annoncent la piise d'une redout< an sud de Thiepval, un progrès de leiu infanterie dans la direction d'O'villersi^ ai nord de Fricourf, et aussi à l'est do Con-tahnaison, village qu'ils ont moinentanémoni réussi à occuper, mais que les Allemande leur ont repris ensuite. L'assaut des troupes anglaises se kciurtc à une résistance tenace et habilement organisée. L'adversaire leur dispute au surplus chaque pouce de terrain par des eontrc-ftttaques résolues : on s'explique aisément do la qorto qu'après une journée de combats meurtriers, les imod>ification.s de (positions enregistrées me soient que fort peu sensibles. Au sud de la Somme, les Franyaid ont dirigé des attaques sur la ligne qui va de l'ouest do Biaches, suir la Somme, jusqu'à Spyeoourt, au: sud-ouest dl'Estrées", en pas. saut par l'ouest de Barleux et les aborcte de Belloy. Ces attaques ont été enrayée*. Pas de changement dans la région de Verdun. * * * Les combats se: poursuivent), sur do nom-breujx secteturs d'à front dans l'Est de l'Eu, rope, avec des alternatives variables. Sur la Styr inférieure, les premières dfes localités énoncées par le communiqué ru&e: Galuzia, Oi>tovo et Vôltsjetch, sont situ >5 au nordl-esfc de la Tégioii que n,ous avons délimitée hier entre la Styr et le Sticliod, tandis que Komarovo et Cpady sont respectivement situées au nord-est et au nord-ouest de Kolki dans la partie méridionale de ortie région. En Volhyme, les Austro-Allemands annoncent un progrès au sud-ouest de Luck. En Gai ici e, ils ont résisté à do fortes attaques des Russes flans le secteur de Buezaoz. Au sud du Dniester et) dant? la rallée du Pruth, la journée a été relativement calme. - En Bueovine, les Eusses signalent) un retour offensif des Autrichiens au norclHoues! le Kiinpolung. * * * Situation iuohangée sur le front râlions où l'effort des troupes du général Cadomc >ise surtout pour le moment les positions Jes Autrichiens dans le val Sugana. BÊPËCMESJÈVERSES Paris, 0 juillet ; Du „Ternes" : — Rien: de plus oppor'.un que la publi-3at.ion du livra' du jprinte de Bliilow, qui ?ara.0t m moment où les Alliés redOu-bjent d'efforts pour vaincre l'Allemagne. On trouve daua cet ouvrage l'expression de la pensée du peuple allemand. Etant cîonnê quo les manières de voir se contrc-disent pour J'avenir, la paix ne peut être durable quo si elle oit conclue après la défaite absolue et complète de l'Allemagne. Lo prince de Bii-low nous apprend que le militarisme allemand et le peuple allemand no font qu'un. A oil & qui nous oblige à assurer non seulement notre sécurité vis-à-vis do l'organisation militaire de l'Allemagne, mais également vis-à-vis de la nation allemande, qui s identifie avec lui. M. de Biilow esfe catégorique. Si nous ne brisons pas la colossale machine qu'il appelle I/o militarisme, la paix ne sera qu'une trêve d'armes. Si, après la guerre, nous laissons à l'Allemagne sa liherti; ,do mouvement!-., nous no ferons que renforcer le militarisme, qui constituera son programme d'avenir. Et nous ne pouvons le briser qu'en le déracinant Or, une guerre représente une forte dér pense. Dès lors, pour enlever à l'Allemagne tout'e possibilité do faire la guerre, nOLL1 devrons l'atteindre dans ses finances, en la forçant à payer ce quo la guerre a coûté aux puissances de l'Entente, puis à verser arum clament à celles-ci les milliards qu elle affecterait chaque aimée à des arm<y liiontà'.' C ost la le seul moyen d'assurer la paix pendant un, siècle. Ce sera une paix de finance, une paix avec remboursement des frais ou bien ce n'en sera pas une du tout. Et la clause décisi've du traité sera celle qui établira cette paix durable." * Paris, 9 juillet : * * Commentant la situation; militaire, 1',, Humanité " écrit que le but de l'offensive anglo-française no pourra être atteint quo peu à peu et que l'adversaire, qui est très puis-*\aut, ne peut être vaincu que par un© action, extrêmement tenace des Alliés. Cette fois, dit 1',,Humanité", nous devons aller jusqu'au bout. Aujourd'hui, l'honneur do * Angleterre est également en jeu. Pendant doux a,as, nos Alliés nous ont donné des prouves de lear volonté et nous avons éfc'; témoins des efforts admirables* qu'ils ont faits pour arriver à, s'organiser. Le mo-meait actuel a été jugé favorable pour faire un effort commun, et maintenant que John Bull a commence a mordre, nous voulons avoir eonfiwico dans sa Haacité. Les semaines nous sembleront courtes si, tien em,-lendu, notre offensive no perd pas dei ai force et si notre étau se serre do plus en plus. Dans le ,,Temps", la censure a supprimi un passage qui paraît avoir voulu dire lu'une avance rapide de l'aile anglaise est indispensable pour que les Français puissent obtenir de nouveaux suects. * Parii; 8 juillet : Lo ,,Tournai officiel" publie uni décret |ui annule les décrets antérieurs concernant 'application des s'ipulations do la IXkùa-•a'.ion de Londres du 25 f'viKr 19a'l. Lo rapport qui accompagne ce (Vcrût dé— :!are quel l'axpéiience a établi quo oos sti-jula/ii-ns no sont pas à înr.nie d'îifsiu'cr lux belligérants l'application des droits nui '-ultciifc pour eux des principes du droit les gens. Il semble raisonnable do renou->er Complètement aux stipulations de la .Déclaration die Londres, eti do s'en <ennr désormais aux principes du droit des goas. * * Paris, 8 juillet : * M. lUbot, ministre des finances, a déposé aujourd'hui à la Chambre un projet do loi fixant les impôts pour 1917. Ce projet devant être approuve par le Parlement avant la réunion d'août des conseils généraux, M. lUbot» n'y a pas joint le travail sur les 1 nouveaux impôts réclamé par la Commission du budget. ♦ 'r * * — Marseille, 7 juillet): Les inspecteurs de police ont saisi, à bord du vapeur grec „lsmini", pour onze mille francs do produits pharmaoeutiques dont l'exportation est interdite. Ils ont ai> rttà le propriétaire de la cargaison, qui avait tentà de violer les lois régissant! la i contrebande. H» * * Paris, 6 juillet : Dimanche après-midi, un aviateur allemand a survol'it, à faible hauteur, Saint-■ Dizi;r, sur la Marne, et a j^té quatre bombes. Les dégâts; matériels sont importants. . + * * Paris1, 9 juillet : Une correspondance! spéciale adiffescéi de Tunis a.u „Tepn>ps" parle d'attaques inquiétantes do tribus tripolitaines re'-elles qui, ne sachant plus se nourrir, ent raversé le désert et' sont ^enu'eo, près db HipeO, at^-quGr aveo une force' assez impertanie d^s trains db ravi!a.iilement français. Le 30 juin, après des combats isjlés, il y a eu une rencontre décisive près do Umsuigh, où les Tripolitains se son:, dit-on, retirés, l^es troupes fran.;aises étaient commandées pîir le général Alix, * V à * Berlin, 9 juillet : Le ,,Moniteur -de l'Empire" publie un décret interdisant l'importation de? objets qui ne sont pas indispensables. Zurich, 7 juillet : Lo temps d'arrêt) qui vient de se produire dans les pourparlers poursuivis entre la Suisse et les puissances do l'iSntenite ~ semble devoir se prolonger. La Suisse, en effet-, a transmis ses contre-propositions aux gou-verneinfents do l'Entente et n'a pas encore reçu de réponse. Contrairement à ce qui a été annoncé, les délégués suisses no sont pas partis pour Paris. Les pourparlers entre la Suisse et l'Allemagne continuent. * * * Ber, n, 9 juillet. : Lo Bureau de la Pies.se suisse ajinonce qu'un avien ennemi, venant de la direction cCu' monte Biivbino1, a survolé hier Chiasso à une hau/teùr de 3,000 mètres. Potrograd, 8 juillet : Oui manicCe- de Londres à la ,,TlussTÂaio Wi^omosti" que sir lloger Casemoat esï tombé malade et que son état do .santé est inquiétant. On pense à Londres qu'il ne sc[ra pas exécuié, son exécution pouvant compliquer la situation en Irlande. * * * Londres, 7 juillet : l>o ,,Times" afarme qu'aucun capitaine d'origino étrangère ne f.iit partie de la flotte marchande anglaise. Pour être nommé capitaine, il faut être né dansi l'empire britannique do parents anglais. Les prescriptions sont moins sévères pour les maîtres-limonniei' J. On enrôle d'autre paî t de nombreux étrangers, notamment des (Chinois, en qualité de matelots ou de chauffeurs. * Christiania, 9 juillet On mande de Londres à l'„Aften quo lo tribunal des prises anglais a déclaré de banne prise 6,000 tonnes d(ei riz saisies par les Anglais à bord des quatre vapeurs scandJinaves „Yoanne';, ,,Yira", „Porsvili" a1) „Albania". Le motif qr.o l'on fait vUr loir, c'est quia cette cargaison avait été prise à bord vï'ini vapeur allemand! qui s'était| réfugié dans le port espagnol die V'igo. * * * Londres, 9 juillet : Un détachement- de Canadiens, qui creusait une nou\ elle tranchée derrière leurs premières lignes, vient de découvrir, dans la Flandre française, une jarre contenant 200 couronnes d'argent. Les effigies, qui sont d'une conservation parfaite, portent les dates de 1715 et 1747, période qui fut • marquée par d'importantes opérations militaires dans cette région. Chacun des soldats a reju une des pièces. On les estime à 8 livres sterling chacune. Quelques-uns des ,,découvreurs de trésors", peu au courant de la numismatique, ont re-veitdu leurs pièces à des camarades plus malins pour 5 sliellings ! ♦ * * Christiania, 8 juillet) : La Conférence commerciale des pay s Scandinaves, -qui s'est réunie à Christiania, a terminé aujourd'hui ses travaux préparatoires.* Paris, 9 juillet : Lo correspondant à Pétrogra*! du- ,,Journal", parlant des opérations du général Brusi-iiow, dit que le résultat de l'offensive russe est encore très éloigné et il ajoute : — On doit mettre le public français en garde contre les espérances exagérées qu'il },ourrait concevoir après les événements favorables quii viennent de se dérouler sur tous les- fronts. Nos adversaires sont hors d'haleine, mais ils sont encore puissants. C'est pour ce motif que nos états-majors' doivent procéder méthodiquement et lentement, mais avec 6iergie eu décision»" * * * Tokio, 9 juillet : Los informations des journaux japonais disant quo l'accord au sjijet do La cession [Kir la C'hine au Japon, d'une partie d'il chemia do fer de l'est do la Chine aurait 11) signé, «ont inexactes, les détails do ce accord n'étant pas encore réglés, n a ("p. tout'fois décidé en principe que les 75 milles do la ligne do chemin de fer allant de Clruant^ciieniTsy jusqu/à la (Statium de Suntgara seraient c.'défi au Japon. Le journal „Hitschi Xitschi'' prétend que le Japon aura h liayor à la. Chine la somme de 14 mi.U'ons do yen comme indemnité. Les riGiiessss de l'Asie Mineure L'Asiei-Mineure est une région d'avenir moyennant une bonne administration et uno exploitation rationnelle. Tous ceux qui l'ont étudiée sur place sont à1'accord là-ctossus. Jiiî^qu'ici son développement n'a pas encore dépassé la phase rudimentaire. Les moyens de communication' faisaient défaut et la population semblait no vouloir s'im-téresser qu'aux travaux agricoles, négligeant presque totalement 1 industrie, sans compter que dos réglementations douanières d'un autro Age venaient encore entraver le canmorco entre les diverses localit s. Un changement très considérable s'opèire au fur et à mesure qu'avance la. construction du chemin de feic de Bagdad., l es Allemands qui mènent cct'e vastu enlTCi-prise, no se contentent pas de tiracer e! d'équiper la voie, ils défrichent 'les terres tout 'le liong de la route sur une très grandie largeur. C'est dans l'ensoml.'le un travail immense qui a donné naissance à toute une littérature que distinguent des ouvrages aux titres passablement ronflant: ,,13o la Corne d'Or à l'Euphratte", ,,Sous le Croissant et le Soleil", pic- D'autrea, ,,Ij' Exploitation minière en Turquie" o' ,,1/Anatolie", sont des études ^lentiiiques do belle envergure et de ré '!le valeur, qui pioje^tesit à profusion la lainière sur le vaste! domaine des possibilités industrielles et commerciales de l'Asie-Mineure- Pour être sincère, il faut reconna'.frc que les Allemands n'ont pas seuls tout le mérite d'avoir contribué à l'éclosion dans cci pays de la vie économique moderne. Des syndicats» français, anglais, russes et grecs y déployèrent également uno grande activité jusqu'au début do la guerre. Même le gouvernement turc est à la tête de quelques exploitations importantes, notamment les houillères d'Erikli, sur la mer Noire, qui fournissent le charbon nécessaire à la flotte ottomane. Ce combustible vauo à peu près celui du Pays do Galles. L'étude de co bassin ' houillcr est loin d'être acheyée ; mais d'ores et d'-jà l'on peut affimv:r qu'il y a en Asie Mineure des gisements de charbon pouvant alimenter pendant des siècles une puissante industrie. Sur d'autres points on trouve le charbon brun, qui, jusqu'à présent, n'a pas encore été exploité rationncllo inent, là-bas tout au moins. » ♦ * Sur les; rives du Kisil Irmafc on rèucon-tre des m mes de sel produisant par an dou/o millions do kilos dé sel. De plus; en Palestine et on plusieurs autres provinces il existe des sources et des lacs salés; deys eaux thermales aussi qui, outre lo chlorire do sodium, contiennent du fer, du soufre et de l'acide carbonique. Certaines de ces sources) jouissent d'une grande renommée thérapeutique, notamment celle de Brousse. Cetto ville est d'ailleurs réputée encore pour son écume de mer, dont 1 affermage procure au gouvernement ottoman un revenu annuel de 650,000 francs environ. Conçue i'écumo de mer, le fer chromé et lémeri sont _ dc*3 produits typiques do la Turquie d'Agio et leur importance est beaucoup plus considérable. L'Angleterre jusqu'ici achetait la production quasi-totale de la pyrite de fer chromé contenant au delà do 50 p. c. d'oxydo do chrome. L'exportation annuelle do l'émeri, ou pierre à aiguiser si l'on préfère,, no comporte pas moins de 2-0,000 tonnes par an. On sait que Cct.o pierre ferrugineuse, réduite en poudre, sert à polir, à user les métaux, le diamant, etc. Il s'exporte chaque année au delà do 10 mil. lions do kilos de ce produit. Le sous-sol do l'Asie-Mineure r''c lo touU les métaux en .plus ou moins grandes quantités, à l'exceiption du 1er. Les> principales mines d'or et d'argent— celles des Moncs Bulgares (Bulgar Dagh) — appai donnent, à l'Etat. On extrait annuellement* 4,000 tonnes de minorai de plomb argentifère, la i quel renferme 50 p. c. de plomb. Les mi. nés do cuivre les plus riches florut situées ! aux environs d'Arphana, à prc^imiti) du j chemin do fer, ce qui facilite l exploitation ! du minerai. Les mines de» cuivro de l'Asie-Miiieuro étaient déjà célèbres dans l'antiquité; elles sont surtout abondantes dans la région de Trébizondc. Là s-i rencontrent . aussi des mines do manganèse et d'antimoine, tout comme dans le vilayet do Smyrne où la production annuelle s'élève à 1,000 tonnes. l'arnvj les pierres, c'est le marbre qui occupe la place d'honneur. L'île do Marmara -- son nom 1 indique — possède des carrières inépuisables de marbre renommé. A Angora existent d'épaV gisements de boluo, terre argileuse utilisée danslafabrih cation de la porcelaine et qui remplace le sa *on en Orient. Ce^te terre saponeuse s'emploie également pour le dégraissage 0 le nettoyage de la laine. * * * L'industrie, au sens moderne du mot, est peu développée. L'usine n'esit guère connue; c'est à domicile que se travaille au métier tout ce qui so rapporte au tissage ; tci'es, draps, tapis, soies. Les matières çuemières proviennent de la région même : coton, lin, chanvre, Laine et angora (poil de chèvre). On n'exporte pas moins do 15 millions) de francs de tapis par an. T/industrie de la ]>orcelaine, co la terre cuite et de I'écumo do mer, introduite de la Per.so, n'est en comparaison que d'importance secondaire^-Le oommerce de l'huile d'olive se pratiiquc sur des quantités' qui varient par an entre 50' et Go millions de litres et il est {prévu que co commerce prendra une m tension énorme le jour où le pressoir imécaniquo aura remplacé lo pressoir à main. La culture des figues et des rair-ins susceptib'o aussi de se développer beaucoup étant donné la nature du sol et la température de l'atmosphèrô. L'industrie du cuir est considérable en Anatolio ; elle marche de pair avec l'éHevage de bétail qui so fait en grand et la culture du cligne (lo chêne valonea principalement), dont l'écorco s'em-pîr)io dans la tannerie. Toutefois l'exportation des cuirs et peaux ne dépasse pas 10 millions de francs en moyenne .par an. Ce qui précède montre à- suffisance que l'Asie-Mineure n'a besoin pour se développer que d'activité, d'intelligence do finances. . 4 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 9 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. An nord de la Somme, les attaques ang&o françaises ont continué. Sur le front d Ovil-lers et du bois de Mamfâtz, ainsi quo deux oôtés d'Hardecourt, toutes ces attaque -o.it été ropouSl-xx.'S de façon très sanglante. L'ennemi a dirigé six vains assauts contre le bois de Trônes^. L'ennemi a roussi à pénétrer dans le village d'Hardccourtj. Au sud de la S<jmme, les Français ont porté le feu de leur artillerie à son snaîii-muin d'intensité. Des attaque^ partielles ont échoué. Sur le reste du front, il y a eu, ^a cer-tains endroits, do violentes eanoimadc^b des projections de gaz par l'ennemi et elles engagements entre patrouilles. Au cours de ce s derniers, nous avons fait, quelques- pai-somniêrs à l'est .d'ArmenlLèrcs, près oii bois d'Apremont et à l'ouest de Markirch. , Près do Miraumont, le lieutenant a\iatenr M ulzer a descendu un grand avion do es m-bât anglais. En récompense de ses emploil^, S- M. l'Empereur a oetii-oyé au qneaitani . j t lici or-aviateur l'Ordre pour le Mérite. Au sud-est di'Arras, un avion eninemi a été descendu par le feu de nos canons do défense. Un autre appareil, qui e.t tojmb-i apr'is un combat aérien, au sud-ouest ^/Ar-ras, au delà des lignes ennemies, a ét.ô dé truit par le feu de notre artillerie. Théâtre de la- guerre à l'Est-Armées du maréchal prince Léopold do Bavière : A différentes reprises encore, les. Busses ont renouvelé leurs fortes attaquera sur le front, indiqué hier. Ces attaques so sont écroulées et ont laissé de tr.s fortes pertes a l'ennemi. Au cours des combats qui se* Sont livrés pendant ces deux demietrs jours, nous avons fait prisonniers à cet endroit ?. officiers et G31 hommes. Armées du général von Linsingcn : Des atiaques) ennemies, dirigées à plusieurs endroits, sont restées sans succès. Près do Molodeczno, les troupes russes jH*ôtes à être embarquées, ont été bombardées copieusement par nos aviateurs. Lo 7 juillet, un avion russe a été descendu au cours d'un coiubat a\i!en à l'est de Borowno, sur le Stochod: Théâtre de la guerre dans les Balkans1. Bien de nouveau à signaler. de Berlin, 9 juillet. — Officiel de l'Arnirau>t£: Entre le i et le 6 juillet, les foi ces navales allemandes ont coulé, à proximité de la côte anglaise, les chalutiers suivants : ,.Queen Mary", ,,Amil Anderson', ,,Po-node,-", „Wateif :1", ,,Nancy Human", .,Pe-tuna'', ,,Cirrel BeSsy" et '.,Newa.rk Castie". Do ces bâtiments, le ,,Queen Mary", 1^ ,,Watch('ul" et le „Petuna" ont dû être lK>mba-rdés par l'artillerie, car ils ont tenté do s'échapper malgré les coups do canon avertisseurs. * * * Vienne, 9 juil'et. — Officiel d'hier midi : Front russe. En' Bueovine, nos troupes ont culbuté l'ennemi dans la vallée dta la Moldlava supérieure..Sur le Ilaut-Pruth et au sud du Dniester, irrier, peu' d'activité A l'ouest et aiv noixi-ouest de iBucîzaoz, des attaques russes menées avec une grande violence ont éclioué. Au sucl-ouest de Luck, nous avons en-coro fait replier les ligues ennemiies. Les forces auxquelles nous avons fait évacuer le coudie de la Styr, au nord! de Kolîû, sont arrivées dans les positions qui leur avaient été assignées ; ce n'est que pur endroits que l'adversaire a chfijrctié à peser sur leur retraite. iCier, ami nord^est de Baramowitschi, l'ennemi a, de nouveau-, déclanelié contre les troupes austro-hongroises et allemandes uno attaque en masse. Tous ses efforts ont é^é brisésv. Nos régime^vts die Transylvanie», so battant dluns id.es positions complètement bouievei'.siées', ont à plusieurs reprises re-jJoubsô les lluss'es dans des corps à oorps acharnés. Les cadavres russes jonchent par milliers le terrain devant no» positions;. U'ixDnb italien. Sur le front de 1 Isonzo, la. lutte ^'aifil-lerio s'est étenduo jusqu'aux t-'tes de pont d-e Gorz et de Tolmein, Qontre la cô'e de Monfalcone, à la suite (F une vigoureuse préparation d'artillerie, les Italiens ont déclanché plusieurs ait'vques nocturnes, qui ne furent que dt:s> échecs sanglants. Au sud de la vallée db la Sug'anai, les 1 20o et 22e corps italiens continuent leur attaque contre notre front entre la Cjima Dieoi et le mvonte Ze'oio. li er encore, ces foi ces onnomies, composées de six divisions 1 d'».ifan*erie et de plusieurs groupes de chaleurs alpins, ont été repoussées ]xir-tout; leurs i>ertes furent- extrêmement) lourdes. Dans la région do l'Or 11er, l'ennemi a échoué dans une attaque tentée conire nus pasitioiis du) petit Eiskôgele. Front du> Sutt-Est. Rien de changé. Communiqués des armées alliées Paris, 8 juillet. — Officiel de 3 heures : Sur le front die ila Somme, le mauvais teirtps a gOné les opérations. Un coup de nmin effectué par nous hier en fin de : journée, aux environs de Belloy-em-Son- i terro, a parfai-lemeut réussi. ,N:ous avons capturé 350 prisonniers. A l'est cTEstr^es, nos troupes ont progressé à la grenade 1 dans les boyauix ennenas et fait uhq oin- < quàmtaine (îe prisonniers. Au nord do Lassigny, un détabkeurent ' r-i;aemi, qui' Hentait d'enlever un db nos < petits postes, a été dispersé à coups de fusil. Sur lo front nord de Verdun, lutte violente d'artillerie, notamment dans les secteurs de la cote 304, d'Esies, do Souville < et de la.batterie die Damlonp, sans action « i/infanterie. En Lorraine, nous avons nettoyé à la i grenade un poste ennemi près de (Bezan.g< et ramoné quelques prisonniers. * Paris, S.jiiliet. — Officiel de 11 heures Au nord de la Somme, malgré la plu et le brouillard, nos troupes so soi t po tées ce me»tia à l'assaut du village d'IIa: Recourt ot du mamelon au nord, e:i liais avec l'armée briuiwii ;ue, qui a Vaquait, t son côté, le bpis des T rônes et la feini située au su'd-eïst de ce bois. £îi tarent cinq minutes, notre infanterie, grâce à vigueur de l'atJaqae, étiai: en posse^si dos objectifs fixés. Deux contre-attaquer ei nemies, tenues l uno du nord, l'autre < l'est,, et lancées dans l'après-midi sur ma^melon conquis par nuus, Jjnt été bi séos par nos feux. L'enuemi, qui a sa dos portes importun:es au cours de ces a tionw, a laissé 260 prisonieirs teniro n< mains. Au suc! de la Somme, aucun événeme important à signaler au cours do journée. ij.nr le front do Verdun, bombardeanei intermittent do nos premières et deuixièim lignes de ki rive gauche. L'activité < l'arcillerie contuiuo 1ivs viciente dïur.s .1 seoîeurs au nord die Souville, du bois F min et de la batterie cle IXanfliouip. Canonnade habituelle sur le reste c front. A ïk * Londres, 7 juillet. — Officiel du qiua tier général britannique : Malgré la résistance opiniâtre de l'e nemi, notre valeureuse infanterie, b^en a puyée par l'artilrcrie, a avancé très coun geus.fnerat au lever du jour et a cc^iqu [dusieurs points d appui importants c.'o 1 e nomi. Après un violent tooinbardemefet, el a pris (ï assaut la redoute J.<ipzig, ex tir ordinairement puissante, établie dais i saiilant au sud de 'Thiepval et fortifi par 1 ennemi], jienriajit. les ving,; deunie mois, avec uaie extrême habilet". Plus sud, une de nos brigades, attaquant i coté oueet, s'est frayé un passage vc (>villers sur un front large de 2,<»0 yar< et profond de 500 yards, s'étieudant à l'e de La Boisselie. Ijù garde prussienne, jeiéo dai.s la lut au maCin à l'est do OonHalinaisoin, ;a t des efforts désespérés pour nous repousse Son attaque s est éotouléo sous notre fo en l'ennemi s'est retiré e.isuito vers lo no: eu laissant 7*00 isoi.niers eutro n mains. A midi, notre infanterie a pi d''assaut le Village de Contalmaison, irli elle l'a évacué aisuite ^ous utne énerg'qi contre-attaque des Allemands. Les pertes de l'ennemi doivent avoir é très s'i.ienses aujourd'hui, car un grai nombre cîa troupes, en se retirant, ont. é obligées de traverser un terrain déebiwei où e:les étaient prises sous le feu die Uot: aruller'.e. Au nord de; FricourC, nous avons i*e/ l'ennemi hors c'o deuix bois et de tro lignes do tranchées. Lo vilLagiê U>ayontin-lo-Petît a été vi lemment bombardé alors qu'il était bon. do troupes allemandes de réserve. Un officier fait prisonnier a déolarô qu't moment où il se reiudlait sur le champ < bfttiihe, son bataillon avait été mitraillé p un avion d'uue hauteur de 300 pieds. î'; la suite, ce niéJme bataillon a été villes ment bombardé par nos canons à iengi portée. Les forles pluies ont détrempé le sol pe dant la journée et ont inondé les tra: chées, ce qui a augmenté les di'ficub que nos troupes ont à vaincre. L'artùllcrio ennemie a été spécialemei active sur lo saillant de Loos et vis-à-v d'fiu'lluch. Notre arlilletrie a bombardlé, divers endroits, des boyauix.de communie tiou et des quartiers ennemis. En fa< d'TIu'lluoli, nous avons également fait sa ter deux miines avec succès. Les Allemands ont dlirigj3 de fortes ait. ques contre nos nouvelles tranchées ét blies près du ruisseau de l'Ancre et c nord do Fricourt. Sur tou-t le front entre l'Ancre et Moi tnuban, le violent combat continue. Ju qu'à présent, notre infanterie a obtenu pli sieurs succès stratégiques imjporoante proximité d'Ovillers, de La Boisselie do Oor.talmnison. iMais au nord-or.est ( T'hiopival, l'ennemi a réussi à reprends pass.tgïèrement 200 à 30") yards du terrai ju'il avait per^u. * * ♦ Ldidres, 7 juillet. — Officiel du épia: ,ier général britannique : La nuit dernière, l'ennemi a violcmmei jombardé nos nouvelles positions près c Rernafray, de Montauban et de La. Bioi; selle. A certains endroits, il s'est ser\ l'obius lacrymogènes. A l'est de La Boisselie, après un vit lent combat, au cours duquel l'ennemi subi de fortes pertes, nous avons r ïoinquis une traaichée qui s'étend' sur u front de 1,000 vurds. Nous y sommes m ait enânt dléfinitivement établis. Au sudi-cuest de Thiepval, uno énergiqu ittaqn:o allemande dirigée contre lig'net ;om,j fâemcnt échoué. Au lever du jour, dans certains secteur fu champ di3 bataille qui s'étend à l'es If Albert, nbus avons renou velé notre fort jff'cnsive. * * * Borne, 7 juH'lct'. — Officiel du g'ran p.aitier général : Entro l'Adigo ot l'Astico, importante a< ivit' do l'artillerie. Ilier, les batteries ennemies ont bombard iveo uno violence extraordinaire les vei lantA du monte Majo. Au nord de Posina, le ^îonte Cimone r ,iste toujours' à nos attaques, tandis qu votre iiafanterie fait dos progrès dans 1 lircction du Bio Freddo et d'à l'Astico. Sur le haut pla'.eau de Setto-Conumun combats d'artillerie et vigvurreuses atiiaqu-lo notre infanterie, qui s'est emparée de Positions ennemies établies dans les env: ons de Casera Zabia et de Malga Pozzt Sous avons fait 359 prisonniers,. paru esquols 5 officiers, et nous nous somme mi parés de 3 mit railleuses. Do violente contre - attaques entreprises immédiatempr 3ar les Autrichiens contre les positions qu ious avons conouises ont été toutes repen sées er, ont coûté de très fortes per.eti a l'ennemi. Dans la valléo de Campelle, nous avons continué avec succès à chasser les détachements ennemis des versants de la hauteur :s située à l'est du ruisseau de Maso. N'ous avons fait 102 prisonniers. Sur lq resi.» du front, duels d'art' 1! crie. : llier, dans 1e sec: ou r de Monfalcone, no- 10 (i-e adversaire a tenté dieux attaques contre L>" nos nouvelles positions à l'est, de Selz. Après un violent comlat, il a été repoussé 11 à la baïoninetto et a. laissé une tre; ti'.une ® de prisonniers entre nos mains. 3" Pétrograd1, 7 juillet. — Officiel : a Au sud-est du lac de Narocz, les A 11e-11 mands ont fait une violente contreol ique < t ?" ont reconquis une partie d s tranché * qu ib c a.vaiant jerdues dans le coml^at d'hier. La • lutte continue. l~ Sur une grande partio du front, entre lo n Nicme.i supérieur et les marais du Piipet., ^ canonnades. ),s A l'est de Barano-witschi, près du, village lt de Odohowtsehina, les Allemands noi s ont . légèrement repoussés à la suite d'une violente contre-attaque. Grâce à notre fea con-. centré, nous avons arrêté leur marche en ' avant. Dans la région do Baranowitschi, on combat violemment à l'aide de mitrail^uses. L'avantage a été de notre côté. Continuant à développer leurs succès dan1-la région situ.>3 à l'ouest de La Styr, à hauteur de Czaitorysk, nos U'oupes, la oonquêùc do Gïady, so sont empouées, par de violents comlxits à la ba'on: cm s des L" village de Dolzyce et de Maniew:à l'ouest de Kolki, sur la grand'rouie eon-l" du.isant de Kolki à Graziatin. Des prison-~ niers austro-hongrois et Allemands oniti- nuent à rentrer. ^ Sur le front, au sud de Stochod, l'ennemi entie;ient, à différents endroits., un feu trè violent. m Au nord de la Lipa, l'ennemi, sous} la e protection d'une gr<" le de projectiles, a es -rs sayé do passer à l'attaque dans les envi-IU rons de Szklin; il a été reppûssé. L'action [tl, de l'artillerie continue. rs En Galicie. à divers endroits, canonnad< s.- Dans la région à l'est de Monasterzyska t;t et sur le Koropi;'e, nos troupes continuent à refouler l'ennemi. te Au sud du Dniester, près de Sa/lzawka, à it l'est de DelatsMi, nous nous somm-js emon-v, rés d'une position ennemie. Nous avons fait Ll!i prisonniei's des soldats allemands. , ^ g DANS LES BALKANS ^ Paris, S juillet : lC Les Franr-nis ont forcé le préfet de My-t > tilèno a quitté l'île. "il Bucarest, 8 juillet : té De; officiers russes venant de Ozerno-t-, wi'z sont arrivés à Sueza-wa ot ontj in'.er-"O fit' tout trafic de frontière avec la Roumanie. On annonce que. les Busses ont té i.'intention de bloquer prochainement toute is Bucarest, 7 juillet : y_ Le gouvernement roumain a in ter lit, là trois jours par semaine, le débit die la viande. J1* Sofia.. 8 juillet : 0 Après un discours du ministre des finan- y ces, la bobranié a ad-oirt-é, on première lec- ^ ture, l'avant-projet de budget. "SUR^MER i- ■ — - Berlin, 8 juillet : On annonce officiellement que le vapeur anglais „Pendennis", qui &i rendait, ckiargé ^ de bois de mine, de Copenhague en .Uol-js lande, a été capturé à la cote de Nonège et amené à Bokum, sous pavillon de guerre v. allemand. 6 Stockholm, S juillet : lu L'Agence télégraphique suédoise annonce : — Le vapeur ,,Dorila", de Stockholm, a l~ été oou'lé par un sous-niUrm jiendanti la l: nuit, au largo do Trjsiunda, village de pè-,u cheurs. Le capitaine a été* fait prisonnier. Les vingt-trois hommes d'équipage ont- g«a-î" gné Trysunda et racontent qu'une cinquun-Utine de coups de fer ont été tirés sua; le navire. Le sous-marin portait le niom de ,,Bu|long" et n'avait pas hissé de pavi'i-Ion ; ou pense qu'il était de nationalité G russe. 0 Les marins prétendant que le torj :'.li!age u n'a eu lieu qu'à 2 1/2 milles de la cô:e. Amsterdam, 8 juillet : On mande de Weltcvreden (Indes néerlandaises), que le vapeur hollandais ,.Ty Keai-iî bang", qui venait d'Amérique, a été arrV e par un croiseur anglais près des iles Ka-s- rimata et a été amené à Sing-apore. Les An- 1 glàis prétendent que le navire transportait d"e l'or prétendument destiné à la Banque - de Commerce, alors qu'il était en réalité a propriété allemande. j Paris», 9 juil.efc : u Un télégramme de Pétrogradl annonce que, devant le port do Sotschi ^— à l'est 0 de la presqu'île de Crimée, vis-à-ris de ^ Trébizonde, sur le versant ouest du Caucase — le croiseur turc „Bretslau" a tJr-s pillé un navire de transport chargé de j vivres appartenant à la Compagnie du 0 chemin de f'er de la mer Noire. Le „Bres-lau" a ensuite ouvert lo feu contre un voiler russe, qui a été également coulé. Ent^e Ses ifanchées Un collaborateur de la ,, lie vue française <• d'ornithologie" rapporte qu'aux environ» de . Reims, les perdreaux, toujours très nombreux, vont coucher entre les tranché^ fraa-î. çaises et les tranchées allemandes an mi-n lien des fiLs barbelés. C'e<t, cm effet, lo seul endroit où ils soient relativement tranquilles : les hommes ne s'y aventurent pas. 11 est , vrai que parfois il y a canonnade et fus.il-s lade, mais les per.lroaux ne paraissent pas s redouter ces contingences, bien qu'ils - n so eut quelquefois victimes. Ils sont hali-i. tués de vivre en Champagne, et ils sont cb;- 1 cidés à y rester; la seule concession qu'ils s puissent faire à la guerre est de giler non s pas n'importe où, mais dans la zone qui t leur paraît la plus tranquille. Ce qui sur-e prend d'abord, c'est que ce soit dans les fils barbelés qu'ils trouvent le plus de paiy

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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