La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 08 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154g45r/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 8 mois f»vril, mai, juin), fir. 7 «5. — 2 mois (a* B):»i , ir. S. 10. — 1 uiois (avril), fr. £.65. demandes d'abonnement tant reçues exclusivement par Us bureaux et ks facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET RÉDACTION: Bt, *ontaano-aux-Herlics-PoUgàr»«, Bruxelles. PRIX DES ANNONCES PtCi'es annonces, la lijtno, fr. 0.50. — JtâAroa* arant les annoty.-*.*, la ligne, fr. 1.25. — jo'rnml, la ligne i;.fr. &.©§.— Fait* ditxrri, U ?carw*V fr. 2.73. — néciydc§ic, la ligne, fr. 2.6®. — è*ni des Eleveurs, la line, fr. Bureaux fie 9 à 17 heure®. Direction ei Aitohrtftaasi : *■„',» '£ JOS. WORE3SÊE, DIRECTEUR ■cjaeKsgzE.: i^a¥Wttaatt--*^iaagez;-aEggrr'r*<fc*i»''f*Tmi m, 1 «wwfcgg Nos ateliers étant fermée à Poccaaloi des fêtes de Pâques* le journcl ne paraitrj pas domain. Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE ©79° jour de gueri-a Dans l'Ouest, las opérations ne changea pas d'allure. La pression des Alliés a'y teerce toujour avec âuergia outre Arras et boissons. Ell< leur a val ui dbs progrès oonfltetfita, notam mon® dtaia» la secteur de Saint-Quentin, «ou las faubourgs somt actuellement englobai dans la ligne de bataille- Mais ai les Alli<;« attaquent avec perso véranee, la résistanc< des Allemands, de son oôfcé, ne perd rier de sa ténacité et il apparaît qu'ils ne * «ont jusqu'ici laissé auirpïGndr® nulle part Il c^t manifeste que la lenteur die leur mou-vconeut <îe recul est calculée et reste dam des limites qu'ils ont tracées à l'avance Aussi las opérations dans l'Ouest, que l'or satit actiiollamanc avec un ai vif intérêt, n< ressemblent-elles un rie» aux grandes» offen sives (fui ont depuis deux ans, à diverses reprisas et presque du jour an lendemain Modifié brusquement) et de fond eui eembh la situation sur le front dans l'Est* Pïé^oyanit qu'entre Arr-as et Soissons les Opérations tendent à s'immobiliser, à plu» oii moisis bref dk'iai sur la nouvelle Ugn< fortifi e dont les Allemands »e rapprocheu insensiblement cùaque jour davantage, ia Ari<gh*& vont peut-être eeaayer cte leur im primer uaae autre alure en donnant à 1 ligne. de bataille une nouvelle extension. De puis plusieurs jours, en effet», les commuai qués allemand signalent quo die larges soc tioos die leurs posi tuons efa Artois «on tenues sous le feu violent die tîanons d!o tou ealibi-es et qu'à diverses reprises déjà â& détachements anglais oint passé à l'attaque 11 samUe ainsi "que, de oe eô%6, les Allé Mflotfe vomt avoir à soutenir uu sérielc assaut. Au ros.'e, à en juger par ïa violence d l'effort qu'ils viennent de déployer au non de Reims, où un communiqué de Paris i constaté Qu'ils avaient mis en ligne dei farces considérables, on peut croire qu'il disposent d'effectifs importants sur les prin cipaucç points du front occidental et qu'il) y sout prêts à affronter toutes le® évea tunlitcs. • • • Rien ne se dessine etnooit sur le fron austro-italien:. Les intempéries y avaient suffi jusqu'ici, vu l'altitude de tes principale* sections, à empêcher les belligérants, d'en-trepreodre de grandies opérations; mais en ces derniers jours, les canons lourds on recommencé à tonner, notamment dans 1; vallée de l'Adigo. lîien toutefoia ne perine encore «fe considiror cote action locale d< l'artillcrJe comme un dobufi d'opérations aé rieuses. Tond le long de l'immense front oriental las communiqués n'ont g'gnolé, et sans 3 insister, que quelques rares combats. Celu qui, le 3 avril, a eu pf)ur résultat de fairt passer aux mains des Allemands la ^te (l< J>on(i de Toboiv, la seule qui fût restée au? mains dos Russes sur le Stochoà moyen*, ^ 23 kilomètres en amont de Lnbieszow, m nous avait tout d'abordi point paru mér'tei une mention spéciale. Or, le communiqué allemand du 6 nous a appris hieri, d'accon avec 1.!, dépêche die Pétrograd du 4. qu: -reconnaît qu'an cours de leur retraite ai dielA dJu Stjochod les Russes ont subi d( fortc3 pertes, que les trou{>es du prince d"< Bavière ont fait à cette occasion 9,630 offi tiers ot soldats prisonniers et quelles se son emportes d'un nombre respectable die canons mitrailleuses et autre matériel de guerre. N( Caut-il pns voir dius le fait qu'un combo; local, _ iio QO'Uirto diuirée et de siguifiiJatioi restreinte, a entraîné pour les Russes de* j i>rtos aussi étendues, cm i :dice die La réper. ci.ssioai inévitable dés événements révolutionnaires sur la valeur des armées dont 1( ^ commandement suprême vient d'être Qonfk *an générât Alexéief 1 La question e>t fait< pour préoccuper gTavemetnî les alliés de la Russie. Après avoir au premier moment mauil-; cst6 un enthousiasme irréfléchi et proclamé bruyamment que la révolution se faisait ec varfait accord avec le Tsar et son peuple, les journaux de l'Entente ont mis une sourdine. et les voici maintenant ralliés eane exceptera à l'opinion raisonnable exprimée ici le 1% mars, à savoir qu'il serait putri] de se dissimuler que la révolution a crée en Puss c un était de choses peu compati Ho avec los exigences d'une grande guerre moderne. Lisez plutôt ce passage frappant de l'article remarquable qu'à propos de la révev lutâoni iu»se M. Arthur M^yer a publié dans le „ Gau-lais" du 26 mers, sous le tit!*a : ,,Où va l'humanité f;' — Comme Boutes" les nations soudain affranchies, dit-il, 1a Russie fait du libéra. *!: -me à- outrance : vote des femmes, abolition de la peine de mort, suppression de la police, élection des officiers par les soldats, quoi encore î Je souhaite que les député», ambassadeurs du «ooialisJme frani-çais, arrêtent les révolutionnaires sur la pe lté où ils glissent et 'eiir arrachent ce flu'ils appellent leurs victimes expiat;ires. je le souhaite sans oser beaucoup 1 es~ îH?rer." Et M. Arthur Meyer de conclure que si, la suite de la révolution russe, la formule „Ni Dieu, ni maitre !" venait à l'emporter, ce triomphe entraînerait, non pa? môme le désordre et' l'anarchie, mais le chaos et le néant. Le „XXe Siècle^', de son côté, se montt-. fort» impressionné par la tournure que prennent les événements, .surtout depuis qu'on assure que le courant popmlaire r^lamc 1 instauration de ta. République. Epinglonfi quelques-unes des réflexions qu'il émet à ce propos dans son article du 22 mars, „Le Nuage russe'* : T Encore un peu, l'on serait tenté de •mire que c6:-fcains de ces messieurs soni pi ta occupés de reformer la Russie selon leurs vues idéologiques que de repousser le* Allemands. Si la guerre contre lTeaviv hisseur éftai le premier de leurs soucis, se-raient-ils <â pressas, par c.venple, d'étab.ir la JvVpubflique V; Ensuite : — ^fHis quand nous iisous dtns des télégrammes de P^ax>gr?d et dans certaines foaifles occidentales que l'établissement do la République parlementaire sera, en même tciiïps que le prélude du bonheur du poupie riLS^e, le^ gage certain de la d-faito alle-uian^liei, si notre premier monvement est dlc ♦rjurirp le second est de trembler. Enfour-•iiCkr cette chimère quand on se prétend , homme d'Etat, au moment où les c|Ksadrous , prussiens ahevaucheu* en Pouogue, qiyeUe dérision !" Bt enfin : » — Si la République russe laisse bt Ru^ ie a?ne et indivisible, les armées cKscifpliuées, l'alcool prosent; si elte aocroit 'es forces n tionales rîvmassées en 1914, nous ne serions pas les derniers à lui tirer respectueusement notre chapeau. Mais il est trop tôt pour entonner des hymnes en son honneur. Et ce n'est pas avec de&' étiquetitas et des déclamations que nous battrons les AL lemands." En réalité, l'a situation en Russie plus embrouillée que jamais, et il fiaut s'y aft- t tendre aux pires surprises. * • * Les théâtres jylus éloignés de la guerre a'ont pas fourni de nouvelles imperiautes. L'armée Sarrail et-7 retombée dans l'mao-tion en Macédoine. La situation en Asie no s'est plus modifiée nulle part. A Vest de l'Egypte, les Anglais n'ont plus eutaei>ris de nouvelles attaques sur la frontière. Toutefois, 1 importance des forces qu'ils y ont mises en œuvre, et dont les Turcs ont réussi avec beaucoup d'énergie à enrayer le premier élan, apparaît trop considérable pour faire supposer qu'ils resteront sur cet 'yiioo et qu'ils ne projettent pas de retpren-dre à plus ou moins bref délai une nouvelle initiative. ♦ * * La guerre sous-marine eserce sans répit Red ravages, encore que soit dépassée la date fatidique du 20 mars qui devait, suivant la ,v>lannelle affirmation, d» lord LjytJton, y mettre un terme. En fait, on n'a encore découvert aucun moyen d'action efi.oace oontie les sous-marins, dont M. QBonar Laiw (1), dans son discours au Parlement, a mis en lumière ltf» conséquences graves: plue de 100,000 recrues destinées à l'armée on* dû être affectées d'urgence à» des travaux d'agriculture et de oonstruofcikrn naval®, de telle sorte que 1® ^ouv émanent est forcé do décréter de nouvelles mesures lt%ales pour pouvoir mettre à la disposition de 1 armée les effectifs qu'il s'était engagé à lui fournir pour le début de 1917. Il est vrai que les Anglais comptent sur l'intervention de la flotte des Etats-Unis, qui ont définitivement pris position, pour a'tenuer les conséquences de la guerre sous-iuariue. Il serait aussi illogique de dire dès main, tenant que leur espérance est mal fondée que d'affirmer que l'événement la réalisera. Outre l'intervention de la flotte américaine, l'entrée en lice des Etats-Unis assurera vraisemblablement à l'Entente le cou-cours fiuancieL, dont le caractère indispensable et urgent commençait à apparaître aux yeux d<« moin» clairvoyants. En revanche, pour ce qui est des four-b nitures de matériel de guerre et de munitions aux Alliés, il semble bien improbable qu'elles puissent jamais dépasser celles que l'Entente a jusqu'ici obtenues des Etats-Unis à coups de milliards, et- encore faut-il tenir compte, à leur égard, de l'intervention constante des sous-marins. Quant à ce qui concerne une par?icdpa>-tdoîi directe de l'Amérique aux opérations rai'itaires en Europe, nous avons dit déjà qu'il ©tait prématuré rt'en envisager l'éventualité. Vu le manque aljsolu de préparation militaire <te lagrnmde république d'outre-Atlantique, il y a gros h paiier q\uo le sort de la guerre cera décidé av.ant qu'elle ait eù le temps, à saipipoeer qu'elle en ait réellement l'intention, de se mettre en mesure d'intervenir efficacement. L'Allemagne et les Etats-Unis Washington, 6 avril : La Chambre dés représentants a voté l'état de guerre par 37a voix contrs 50. ♦.* 0 Washington, 6 avril : Contre tou'e attente, M. Kitsehiu, chef du parti démocrate, a dit qu'il voteraat contre le Inll de guerre, aucun ' intérêt vital de l'Amérique n'étant en jeu et une invasion de son territoire n'étant pas même en question1. Washington, 4 avril : M. Wilson a «igné le bâll de guerre et une proclamation annonçant l'état) de guerre aveo P Allemagne. Londtes, 6 avril : L'Agence Rem ter annonce que le gouvernement américain! demande au Congrès 680 radiions de dollars pour l'armée et La flotte, dont 586 millions sont destinés à l'aimée. • * • Washinlg^on, 7 avril : Le S^nat a voté le premier crédit de cent millions de.dollars, que M. Wilson peut utiliser comme bon lui semble. • * Cologne, 7 avril : Le la „ Gazette de Cologne" : — En attendant les événements, nous aiguisons notre glaive et, sans sous-éfvaluer la fonce des Etats-Unis, nous regardons en face notre nouvel adversaire sans crainte et înébronlablemeni confiants en notre victoire. Les ressources matérielles de la nouvelle puissance qui en tre en lice sont formidables, certes; mais ne pro fi lentilles pas dejppis plus de deux ans déjà à nos ennemis sans avoir réussi à faire de nous, qui sommes vainqueurs, de» vaincus ? Et si même les cargaisons de grenades et de barils de poudre deviennent un peu plus nombreuses encore, nos sous-marins ne sont-ils pas là pour leur donner iwie ohasse à outrance, et i M. Wilson lui-même n'a-t-il pas déclaré quo i les moyens pour kq défendre contre Stars ; attaques n'étaient pas encore trouvée 1' Au poiint de vue militaire, l'Ajûériquo i n'est qu'un pygmée; sa flotte est à peine , prête au combat efc elle ne saurait faire pencher la balance. Quant à son armée, elle m'a pas m-"me réussi à madfalser les invasions de baadies mexicaines. Certes, à bref délai, la prefi3e de l'Entente exposera avec complaisance d'immenses préparatifs militaires; mais l'événement montrera qu'ils n'auront éfcô faits que sur le papier ou qu'ils ne peuvent être mis à p-xéetution qu'après dé1? années. Reste le secours financier, qui eeia vraiment le s&jlL elfot utile que les Aïlr's mireront de l'entrée en guerre de.s Etats-Unis; il leur enlèvera le- soucis d'argent. Mais à quoi donc cela leur servira-t-il «?ossd longtemps que le peuple allemand est de taille à couvrir dépenses de guerre ?" «.—— — La guerre sous-marine Berlin., G avril. — Officiel : Il résulte des rapporta repus jusqu'à en jour depuis le 30 mars, date à lamelle nous avons publié die nouveamr E'Ufdàs rem-porto par nos sous-marins, quo lo tonnage coulé a encore augmenté de 134,000 tonnes. (J) Vjilr < La f da î 4Tr1. Wi,^ Protestation nécessaire Lesdocumoms que nous avons publiés les 1er, 2 ®t 3 avril ont appris à nos loc-LoUrs que plusieurs navires chargés de vivres dos-t'iués au Comité National d'alimentation avaient été déchargés dans les ports angiaus et rais à la dis|M;sition du ravitaillement britannique. Le fait est grave et ne pourrait, se renouveler sams compromettre sérieusement le bon fonctionnement du mécanisme, forcement délicat, qui assure, depuis août 1914, l'alimentation) do la population Ibelge. Les vivres qui, au lieu de parvenir à la Oorn-mission for Relief, vont être consommés en Angleterre, ne. rejxréseritant pas muiais de 60,000 tonnes, soit le chargement d' un tram de sïx mille -\Y<igons qui couvriraient la distance de Bruxelles à Anvers. Comment une pareille mésavonture aMhelie pu nous arriver ? Nous avons cheiché à nous édifier à cet égard : de minutieuses investigations nous ont, mis à mémo de préciser ^ les événomefijÈs successif qui out abomti à la situation de fait qu'on connaît-, et contro lo-quelle nous avons le devoir de protester. ♦ « * Aussitôt que le gouvernement allemand eut notifié sa décision de commencer la guerre illimitée des sous-maiins. Je gouvernement «général Ou 'Beî^iquo iiii. .ta, le 1er février, le Comité Natio'nal d alimentation à Bruxelles à taire en sorte que les nti'vires chargés die vivres et qui étaient ancrés dans les ports anglais pussent quitter ces jvorts le 5 février au plus tard, afin de pouvoir ga-rantir à ces navires la sécurité complète pendant leur voyage vers Rotterdam. l>e mc-me, les autorités allemandes j-rièremt le Comité natimial d'empcîcher les urtvires dte la Commission for Relief qui f disaient voi'e pour l'Angtoterio, d'aborder la zone barrée délimitée dans la nota allemande adrossée aux puissances neutres. Le Comité ^National porta immédiatement; cette communication à la connaissance dut gouvernement anglais, mai- celui-ci ne cou-* sentit pas à y satisfaire. 11 exigeait qrnrf tous fcs navires destines au Comité rus4 •eut, à l'aide de sauf-conduits,, travereif la zone barrée à n'importe quelle da.te. ? Cherchant à aplanir les difficultés, le C<* mité, National demanda alors aux autorités alleimiiiides de garantir aux navires de Ija Oammi,ssion for Rel'eif Pentière eéouritié pendant la trfi vers .e de la zone barrée. Le gouverneraient allemand fit droit à ce;te demande, à la condition toutefois ,,que des indications j.récises lui fussent fourni-s ijuant au nombre et aux noms des navires; le nom des iK>rts dans lesquels ils séjourneraient devait également être porté a sa connaissance". Malheureusement le Comité Naticool, qui dans l'eniùre-tempo continuait à recevoir, comme par le passé, toutes les autres indications nécessaire^ à son 1 onctions e-meiit, ne put jamais obtenir do Londres ls précisions ctxigres^ par le gouver.ieuient gb. néral. M5me le diroîtîur à Loudoes ' dçr- la C'oimmiBsioTt for Relief, qui* sur ceis entrefaites, était arrivé à P>rujx-elli s. te dedaréf impuissant fournir ces précisions. En fait, l'Angleterre a continué à exiger pour les navires de la Commission for Relief le sauf-conduit piar et simple. I.e« autorités allemandes persistant à. ne pt*s admettie Kmr manière de voir, les Anglais les accusèrent de vouloir empocher le départ des navires du Comité National. Par une note adressée le 27 février aux diplomates des pays neutres et au Comité National à Bruxelles, le gouverne»-raent général protesta contre cette interprétation. Au nom de l'intérêt de la population civile, il pria les diplomates d'intervenir {K>ur qu'une solution fût trouvée {% plus tôt. Afin de poser nettement et. deja#^ nibivement la question, le gouv]ctiiritim3Z impérial ô Bei'lin adressa à son tuur iiJfeS note à l'ambassade dj' Espagne et à la légation de Hollande à Ber in. Dans cette note, il déclarait, accepter le libre voyage des navires de la Commission vers les ports hollandais, sa décision de garantir la sécurité do oes navires continuant tonue-fois à dépendre des renseignements relatifs à ces navires eux-mêmes, reoisetignemj.ints considérés par lui comme indispensables. A la même date, le gouvernement anglais, maintenant sa manière de voir, réitérait sa demande dû sauf-conduit en y ajoutant la menace, pour le cas où l'entière sécurité des navires de la Commission ne lui serait pas garantie, de décharger sans autre formaii-té quatorze de ces navires ohargte do 60,000 tonnes <le denrées alimentaâre^, et d'en user pour la consommation anglaise. Néanmoins, la ô mars, le gouvernement anglais se déclara prêt à fournir les précisions exigées par les autorites allemandes, à oonxU-tion toutefois que le ministre de Suisse à Londres fût autorisé par l'Allemagne à délivrer les sauf-conflits aux navires de la Commission, .-e conformant à leurs déclarafeiorts aniéidieures, les ^Uie-j mands acceptèrent que ces ftiuf-condtaite fussent délivrés de la sorte, aussitôt après réception des indications demandées. Toirtes les ôliffieultés paraissaient d.'s lc.rs aplanies1. Malheureusement, les questions de détail soulevées par Londres fitresit perdra un temps précieux et mirent le Co uité National dans l'impossibilité de satisfaire aux comptions posées ]>ar le gouve>rnemr>îit allemand. Nous arrivons ainsi au 20 stuurs. date à laqueJie le point de vue du gouvernement impérial a PCrlin a été r.'sums.» comme ^uit • Lo 1er mai, tous les navires de la Commission for Relief à l'ancre eliins les ports anglais pourront, sans risquer d'être atUu^ qués par la marine allcsmajieTe, prendre û I mer et traverser la zone barrée v-i suîvanr ; | d-s routes déùerminJéos? à la condition qu'avait^ le 10 avril les reuiSeagnemenexigés soient enfin fourpis par le Comité et que l'Angleterre prenne l'engagement de ne pas em-p'ciier ce>3 navires d'entreprendre Jw v^age le 1er mai, en empruntant la route indiquée* Or le 25 mars, le» nonts de quatre n;t4 vires — ,,'Brabant", ,, Comte do Flandre '/ .,Espagne" et „Clara" — ayudit »'te sigraj lés par l'ambassadeur d'Iispàgno à'BiukeLe^ comme se trouvfuut) dans des jxuts ang»ai3 chargés de vivres achetés e;> Grajide-Bretagno pour la Commission f r Relkf, le gouvernement ailomand oorvfinua | q>ie ces navires pourraient suivre, le l 1er maii, la ira te de Soutwoudi-Kossing'ue, sans risqua èl'Ciic attaqués par' La mariné I impériale. Une fois d. j.ln<?, les choses pa-! raissaient donc définitivement arrangées, lorsqu'une dépèoho de Londres dissipn cet té illusion. Le 2S mars, ; a eCCet, lo Comité de Bruxelles reçut la nouvelle — par un télégramme du Comité de Londres, via Rotterdam — que let* Anglais venaient de décharger les navires de La | Commission for Relief ei les ava^ut,!* rern-' é* à side, sans aucun sauf-conduit e* .♦ ' leurs risques et périls1. Quant aux quatre navires précités, dont on croyait la situation dùfiindtivernent régie, les Anglais menaçaient aussi die les décharger, pour le cas C'i uni sauf-conduit aut->risan:t leur d^parl imm<\luit ne leur parviendrait pas au plus tard le 28 mars. Or, comme c'est le 2S mars seulement que ce changement d attitude des autorités anglaises a été connu à Bruxelles, il éta't cfovonu pratiquement impossible de sati6t1airo à ces nouvelles exigeuecis. Ausis-la cargaison do ces quatre navire» est-elle ailée rejoindre — 1a chose est, du moins, uifinrfrneat probal le - les autres vivres envoyés en Angleterre à l'adressa de la Commission for ReLaf. • • 0 En fin de compte, nous nous trouvons devant cette situation t l'Angleterre, se lww eont sur 1a ,,long séjour et la deténoration des cargaisons", a déchargé à 6on profit les navires desfem^s à notro ra.vitaiJlomedit ei abrités dans ses ports. Evidemment, le gouvernement général en' Belgique a pro-ij&se auprès des diplomates espagnols et hollandais contra o» procédés, contraire» jiux conventioas qu'il avait passas aveo les Anglais efc les puissances usutres ro-pr'sentées à Bruxelles. Il paraît — mais nous ne sommes pas en mesura de l'aftlr-mer — que la Commis^ on for Relief a-, de son côté, intiro^njt auprès du gouvernement pnglais un» protestation contre 1a d-jobar-gein^t arbitraire de ces navires. Mais toutes ces protcstati.ens ne nous feront pas rentrer en possession de* 60,o0o tonnes <ie vivres at eauhis aveo impatience par ceux qui sont chargés du ravitaillement do la populauon belfje. C est évioVmmeut cedle-oi qui est victime do la querelle soulevée autour do l'expédition de vivras qui lai étaient ind^ute&lement deslinés. A qui incombe la> resixmsabilitô des ter-giverSHUona ea des ateriuoiments que nous v(suons d exposer 7 Nous touchons ici au côté délicat da la question. En examinant i m pa j'fr t Jftfflfynt., ^le problème, il faut reconn;>?*ro que la Commission for Relief et le Comité National sout hors de cause, puisqu'ils ne pouvaient sa. tisfaire aurc exigences al emandes, l'AngSe-torre refusant de leur fournir les renseignements demandés. Pour ce qui est des a\in gences allemandes, nous avons vu que le g o uvereem en C gé néral se bornait à dioman^ (1er les indications qui lui eussent peruii<jj d identifier les navires dont on le priai! de gti-rantir le l'bre pîissitge, ^ ceci vraiseiu-blablement dans le bac d'empêcher des cou-fusions dont auraient pu profiler des navires autres que ceux destinés au ravitaillement de la Belgique. A moins do ne pas vouloir tenir compte de la résolution inébranlable du gouvernement allemand de conduire avec rigueur la guerro sous-mari ne illimitée, il nejst pas possible do c on terrer la légitimité de ces exigences. Dès lois, en ce qui concerne le ravitaillement die la Belgique, seul point do vue qui puisse an l'occurrence nous occuper, on ne poat qu'exprimer le regret quo 1 Angleterre: ait refusé tout d abord de lournir les renseignements evigés», qu'elle aa easuite compliqué les ohoses à pl<?Âs»r, •-^n'alla ait fait fir^alemeut décharger a son profit las navires de la Commissitm for Relief. Les Angilais n'ignoroat certainement vjjâ à quel point ces vivres nous sont nécessaires. bans douta, s'étant laissé surpreu-dre par la guerre re^oroée des sous-marins, ils commeaceut à leur tour à subir bien tfes privations et lis craigneut de lts voir s'aggraver. Mais k y a plus de d<ux ans et demi que la majorité des Belges subissent, sans se plaiudre, des privations autrement cruelles, et vraiment ils méritaient d'êtixa tirailés avec plus do ménagement... * * * Nous savons bien que pour avoir lecou-j f.rage d'émettre franchement cette opinion,1 juous allons une fois do plus efae vilipeiidV's •et traînés aux giinonie?» Les etvaltcs de j bonne foi — ce ne sont pas lis dau- &jereuîs — qui enceiiaent à- propos de tout ■P» Allies et maudissent les Alletnands à tort jet à travers; une piirtie des privilégiée que leur fortune met à l'abri des revers et qui ne mangeront pas une bouchée do pain db moins parce que 6|,000 wagons de vivres destinés ijiiLX Beiges ont été retenus en -Angleterre ; les accapareur», qui font malgré tout bombance aveo leur argent mal acquis ; bref, la plupart de ceux qui, ne souffracih pos (le la guerre, souhaitent qu'on la poursuive à outrance, ne manqueront pias Poccasion de s'écrier à nouveau : — Vous voyez bien quo ,,La ^Belgique" est vendue ! La voilà qui donne tort aux .jonglais et raison aux Allenuinds." Mais l'opinion de ces illuminés et de ces intéressés nous laisse indifférent. Ce sonit tes commerçants et les industriels m odes'es, les petits bourgeois-, les petits rentiers doni l'existence a été brLst'e par la guerre et qui voient) avec terreur a anémier leur tira i lie qu'ils n'arriveut plus à nourrir ; _ ce sont les ouvriers affaiblis par les privations au point de s'évanouir dans les ateliers, les mineurs qui descendent dans la fosse avec 300 grammes de pain et une betterave crue pour tout vialiauo : c'est lo sort db tous eeux-l:\ qui souffrent r/ellemen't de la guerre, c'e-fc-à-diro les neuf dixièmes des six millions d.3 Bolides restés an pays», qjui mous txréocou'pe. Et c'est parce que la perte de 00,0100 U>nf-nea de vivreo, confisqu es par les Angh^is, vont augmenter leurs souffrances, que noue ne pouvons nous retenir de crier au gouvernement da Londres : — Vous avez mal agi, et nous dtniaadous qu'à l'avenir votre intérêt céfle le pas aux taisons d'hiunani^ 1" i; Noiuï espérons du rt-^to que le gjou'.e.iie.. priant helgP» quelquo dépendant qur, -poirr Saisons financier, il s^it devenu d? Lcn-t dies, trouvera Fénergia nécessaire pour d'ire au cabinet Lloyd George : — Nous comptons qu'à l'avenir vous ferez bout pour éviter lo retour d'un abus jusqu'ici unique dans l'histoire do la Commission f^r Relief of Belgium (1). I-es l'elges onit dié;à bien a^sefc s.,ufft-it do s'ètro à corps perdu dans les bras «te l'Ln-Usijtc, sans qii'tin leutr,^ alliés cherc&o encore à alléger ses maux A î?ar détiâ-luent!..."(1) Voir dans ,,I.a iBelgique" du 27 mars 1M6 la déclaration par laquelle M. Wal-coit, direct'1 :v do la fondation Kockefeller. affirma que les Allemands ne sa son^ jaw aiais rien approprié des vivres expédiés à h Commission for Relie/. Voir aussi dïws „La Belgique" du -r» avril 1916 la lettre, rrnvexîuite par le .,XXe Siècle", dans înqr.elle M. HSibert Hcover, pré-sident do la Commission, s'insur.src contre les bruits mensongers répandus à ce i>ro-, p;>s et attire l'attentioir sur la danger qui eu peut résnlter pour le ravitaillement de -agp«J«- aug?a*«gtOM«wa—g 11 n w% •.z'ssrxn ^gMeatKK^^s^awwaBggaawswwwFHt COMMUNIQUÉS OFFICIELS CoioniUBÎquéâ des puissances Ceatrales. 15 canons, d'environ 150 mitrailleuse* <£ lancemines et d'une grande quantité dla ma- Berlin, 7 avril. — Officiel de ce midi : ^f1 ^ guerre. fp, _ Hier, à de nombrouK ejidroibs, vioioat ineatre de la guérie a 1 Ouest. duel d'art il lie ria et giande activité dm avût. Depuis Lens jusqu'à Arras, sauf quel- tours. ques courtes interruptions, la duel d'artil- Sur le front en Galicie orientale, on: d* lerie a continué avec la même violence-, nos aviateurs a descendu im avion enrjFni. l)a»TS la région qui s'étend des deux Sur la ^Narajovyka, après avoir Sait . côtés de la Somme, plusieurs eng-agements ter une mine, les Russes ont tentô éa pa»- entro petits d'tachemenis ont eu lieu. ser à Patûaqiae ; loua* teitative n'a pma Les Français out bom'>ardé Saint-Quentin, réussi à sa développer. Prés de Laffaux. au nord^t dp ijois- Tliédtre de la guerre italien efc au sons», une attaqué français® a échoué. Ija situation est inchangée, Sur l'Aisne et sur le canal de l'Aisne à gllr reer la Marne, la ca.m>nnaae a augmenté d: in. praràmt u niuilt du 4 ^ jtoâaa» «, tensité à de nombrmx endro ta. „ • , } , •** Une atta<iua prononcée par les Français sn00l\s" ,p[L ''-mùrmee avant qm nous leur avi.U a.Tac.., dw f .£"1 * tranchées prOs de Sapi^inwi, a i» «pou» M 08aU,i sl'r.dei o»**4*» d up" 6éei 1 ennemi a «uhi de fortes pews. ,1 ^ Nos badernes ont pris sons leair foi des , , , ■ * ^ . 1 ' a * * bananes, As dépôts de munibom et des "t,4"9, plu?T^ ban«ars installations de défense étaKuw à Keims ot f ^drou^uns ^1». * pliutograi>liit« par nus aviateurs, aiiei que . . , u4i0S tuus 'entt-e» u»- te^ucintratio^s do troupes aperçut* iU (lo'uuea à lcur l;ort d attache. la ville. - • * . lio Argonne, des troupes ennemies do ia' 0 avril. Olficiel : . recon'aaissance ont été mi*es en fuite. Froi.t macédonien. Sur la rive gauche de la Meuse, aprfa A l'ouest du lac de Prespa, faibl?» cit. une violente préparation u'artillerie, dte ba- nonnades entre avant» postes. taillons français ont vainement pa&sé à fcur le CzQrvena-^tcna, après une l'aitaque à trois reprise» dans le bois do ration d artiilerio, des troupes bulgare» «d Muienceiurt. aliouuindes ont prononcé une oontre-atl&qcs Vrouhint être à tout prix à ra^e de oosn et ont recomjuis' IjS tranchées Ajtit lat Irûiler lo tir de leur artillerie et d'assiner français s ttneut eaipares préo dbmiuent. leur service de reconnaissance, n^os ennemis Dans la bouclo de la Czonuv, violeat t** ou| concentré d îmjnortantes forces aériennes, ce lance-aunes corntro la hauteur 1050. ils ont subi de fortes pertes. Plusieurs de ; .Sur le reste dh.u 'ront, faibles cauonaasîw, escadrilles eirnemi^-s peuvent CtiC eonsido- L'm détachement do reconnaissance cnutsmi, rées comme anéanties. 1-e lieuteuiant Voss o qui tentait d! avatucer ojinra nos p0s1.es dîscendu son 24g avion et lo lieutenant von blis au sud de Gevgeli, a été mis en htifcj Bertral a descendu quatre avions ennemis par notre feu. au cours de co«»bats a^'r ens. DrJ-.s la plaine da Sérès, nos trompe» d» Entre Soissons et Keims, les Alliés on; 'CouAerturo ont repoussé doux détachemerLU :fîlii*igié une attaque comuiune contre nos bal- d'infanterie anglaise qui tentaient d'avant^ . Ions captifs en action sur ce front.- GiAce co .tro Kupru. i au feu nipûîe de nos canons <le d'fesse et Front roumain * f f, iWventioD «te *** «cadriltes «teehnrej Kien d'important a signaki. [. l'ennemi n'a pas obteaui le succès qu il » I ïîca?ait; *[eaKJ"/10"4 «f!»»» «ortemoitont Consuatiiiople, o*avril - Officiel: | été descends et leurs observateurs ont at- ^ Je ^ ^ Diala^ lm A_uil!0o< : m* 60 l^lr'',r M! * . eoi'tmud leur retra.te dii»,s la <lireoiiaa d. , Nos ennemis ont penAt hier 44, avions, Au ^ de m pm™i 8» au cours de <x»ol«t» uos avi m ^ ^ «3^ ; aériens, 8 par le feu de nos canons .»>«. ^.é pai- lo oapitaLie ScUuU, St enUia» fen^e, 3 par atterrissage forcé à, 1 arnNre aNe0 J ^ euilemi m de nos lignes et, eafi», un talion o.i.ptd compittenieut déU-uit. Nette avion 1 wki par attaque aérienne. Cinq do nos avions jans les lignes avec une aile arrachée à 1 ne sont pas rentr-s. pareil enliemi. Théâtre de 1a guerre à l'Est. Sur la front du Caucase, deux compagnies Front du tefchnaoXshAl mince Lûopoliî cte em,euli^ 01" *«<»«» à pénéta-er inomeutnni Bavière : meuit tî!a^s les premières lignes de uoti« r, „, _ „ A aile dLoite. Lies en ont, tout fois, été Sx- k J au 001118 ^ n0m- Plusâes. Apres tame avant, braises atta/ji.es. .... , . de couvercuro i ve en iuitre pouvoir, bwai Près de hannowilsclii et au suO de^ta. ,a ^ d,Li(. u ^ ^ nislaii des atoques P~nono. es par d, spa- ^ . croire «t «««. trouille» moteios russes ont U. ro^u^-es. tre tj;pS^ £UI ^ 'laur apparition, Front du général-colonel a'rohiluc Josoph : vant le Bosphore et lancé des bombas »or Dans les forO.s des Carpathes ot dins Kil.os et à l'entrée du détroit. Nos les montagnes-frontièrea de la Moldavie, 01 hydroplanes ont alttiqué ces ennemi» «| c omîmes .entra avant-postes à de nombrauji 'es o: t nus en faite a coups de bombes. U endk-oits. a ''t i établi avec cerUtude qu'uni da» EJb- a , , . . .. . vires -a é-é atteint en plein. Armces du feldmaréchal vqa Maokensen : Dans leur communiqué du 28 mars dter- La situation ne s'est pas modifiée. nier, les Russes annoncent quel la caaai&- Front macédonien. sa ion des eaux de Oonsr*antinopfe a éèâ dé- Entre le VanL.r et le tao de Doiran, trili.'a f3,1! dis <\vio3f rJ)p&f- * après une violente canonnade, les Anglais ,natK,n œ* ,6rro^e- Df KjmlU^, 'f06® ® ont feint une attaque on okunant dœ cmn- ,lom"re «>«6 tomUffl dar« « mawîem^ts et en i«us.ant des „liurroii levrain non bât., sans occ^onn^ cta Ayan* à ce moment courte que Us wan. K/"3; Fjl ,«=o qm concerne le.combat, cbi-cs ennemies éta.ent bondees de soidsi.s, ''vrû au^dos-ws de la mer No.re, U now nous les avons prises sous notre feu 'ÙB- f0 » ^urta' a,'x ^fc'n«"«n» V* «.trupwir et efa-a^. do,malî notf° <x»unimique du 27 mars tfc. m| « mer, que 1 appareil ennemi atteint a |i j • • ^ contraint de descendre sur les flots, où # ■ ■/bcrliu, 7 aviil — Officiel d"hi^r soir : a pu reco udre un contre-torpilleur. InTSur lo 'ront d'Artois et dlans p usieurs Dans le oombat qu» a eu liera près <k ■pâleurs du front de 1 Aisne, vigour0i.se lutte Gaza-, nous avons fait prison nia-a 5 o3i- Wd\rtiilleiie. Nous avons efficacement pris ciors et 231 soldats et capturé 12 mitraiK. î sous moue fou des batteries en pos t:on a 'euses, 16 fusiis-r^volvcrs, 5 automoBise Iîeims ainsi que des travaux de retranche- de petite dimension et un autre j4uS ments reconnus et des mouvements de trouve, grand, 300 fusils et baïonnettes, nlusàaei® observés cans et autour de cetto ville. fourgons à munitions et une granoa qu^»- Dans l'Est, activité intense da l'artillerie tiié de matériel de guerre. russe» &ar lès autres fronts, aucun événgmctol • • m * important. Berlin", 6 avril. — Officiel : 0 ] Les aviateurs ont été de nouveau extrô- Communiqués des armées alliées moment actifs jeudi, 6ur le front à l'Ouest. Les nôtres se sout une fo-s de plus mon- Paris, 6 avril. — Offkiiel do 3 heurçfe : très supérieurs aux aviateurs ennemis, aussi gur lo c|e la Somme à l'oiao, ls bien au cours do leurs vols de reconnais- ju^te ,] artil.erio s eest maintenue aesez vivt sajioe que dans les combats aériens et dans pendant la nuit. les attaques à coups de bombes- Une esca- Line- couvro-attaque ennemie, exécutie apoè* drille anglaise, composée de quatre avions, un bombardement violent sur nos poeutwwi qui s'était avancée jusqu'à Douai, a étj au nord de la ferme de la Folie, a é|é a*v forcée au combat et anéantie par 1 escadrille rctée net par nos tiii s do barrage. 'e chasse, sà souvent victorieuse, oommaoh Reneont/res de patrouilles à la côte iïô dé» par le lieutenant baron von Riobthofen, (nord-est du la Folio) et dans la région d* lui a descendu lui-même deux avions et mis Beaufort (ouest de la 1ère). ainsi hors do combat son 35e et son 36e snd de 1 Oise, nous avons réalisa des - ac.vereiire. Au total, cin<i avions ennemis progrès sérieux au noid de LondiKomt. ' ont- étj descendus à l'arrière de leurs li- . enangciiieiit entre 1 Ailette M r^mhi'^ri™ « Xa^l-r Au nord-ouest de Eelms, nos eonta^a». cours do combats aérien, « 'te " à 1 ar- à ^ ^ BOU3 0Ilt ^ Hère do nos lignes par le feu <to nos o^ ^ « de réoecu.per do nouveau* W nons do defause. Nous avons perdu trois °œts de teaooh#e,. avions. Canonnade intermittente sur le reste dm Nos escadrilles d'attaque ont copieusement fr0nt. et fructueuseuent arrosé de bombes les ba- ^ ^ lyquemants ennemis établis près dy Dix- Paris, 6 avril, —'officiel tfe 11 heufli i mude, la gara de Bouffignereux, située h Entre Somme et Oise et dans la régiut 17 kilomètres au nord-ouest de Rems, (Bel- aU) nonj do Soissousi, luttes d'artillerie m fort ofc Dammerkirch. divers points sans acâou d'infanterie. Dans les Balkans, une eîo nc^ escadrilles, Auj n>jrd-oue»t d'e Reims, nous avons qui a maintes fois fait ses prauves, a bril- tinué à progresser à la gienode à l'est (% lamment attaqué en plein jour, et malgré^ Sa.pigneul. , Jcs très fortes attaques des aviateurs oni'e- L'ennemi a violemment bombardé li viEt tois la garo et lo camp de Knrasuly, d;ms fje fteims. vallée du Vardar. Elle a lancé 2,930 Yai Angionnet, un coup do mairt sur ub« la s de bombes, qui ont provoqué quatre tranchée ennemie à la Fille-Morte nom? a tendes et de nombreuses petites ax^^losion». permis de faire un certain nombre da pçi- colonnes de fumée s'élevatient jusnuj'à soisiilers, dont troi^ ^fficieis. un kilomètre de hauteur at la soirée étaib Au cours de la jounwS?, nos avioiA en* tirés avancée lois^ua nous les apercevions détruit deuix ballous captifs ennemis'. encore» -■* * * » ^ * * Paris, 6 avril. — Officiel de l'armés Berlin, 6 avril. — Officiel : d'Orient : , . | f*-, communiqué officiel français du 1 avril Grandie activité de l'arhV. 'rie adve^ïpj «Il heures du soir) prétend que trois obu. dans la secteur ^fimastir-r'erve^-^tens, sirrs d») 150 mm. et plusieurs camions d'à4*- L'ennemi a tenté| sans aucun succès, tfsà* cadrill^ -ont tombés entre les mains d«- taqr.er à la grenadb los troupes ital'eiiT.-**. Français. De noîr* c<Mé, noas avona repoussé osw| Cette affiiniiitioii est absolument fan ta i- attn<jaes sur Cervcn-vStçna (or.esh dit t£&- sisle. \o:ls répétons que, pendant la aiuii nastir). du 3 au 1 avril, nous nous sommes e^'aii ^ t • •A#f.« v'-= devant l'attaque fran^jaiçc qui s'annou I.ond: s, 5 avril. — Omciei : ; i t imminente, sans avoir été iriq».û«'«/-s. Nom? av.>ns occupé les viLoge^ «3e )ta»> av»;ir subi de pertes. *oy et d, P-a^-Boulogno aprt»^ xxtimê * com^t; 32 pfisonn'er!? sonù ry.^ _ ., * î-y mains et nois nous samme® empa;-éff- «si Vienne, 7 avril. OtiieieJ ; o:?tre de mitrailleuses. E5> se rcOIras^ Théâtre de Ta à l'F-!. v?> Aï!<mA ^ se >nt- rmbarrassîs .Vu cours Ha la court nie d.' !• ti ! 1 -.;r« propres obstacles ca fil do far tjr- ^jont 'le Tobol>', sur lo fct->chod, 6itnal{e b}4' et on' subi Jb fortes perte." sous <e avant-hier, nou^3 avons fait pri.-onr.r do nos mitrailleuse.?. 130 obiers et plus de 9,5<vi solôatems.- s. Nos tronp.rs, continn-r' Ki\r^"r nl**i NtiUS nyti® «oiimiGs emplir33, &a or.^ce, die au nord e^t «la Couture, "m 0- Dsmanehe 8 Avril 1917 - I I ■ ■■■ —■ ■ 7ViWUffiCir'.'X'JS3KM3B .TOTTRMAL. OTTOTIDITi;!* — X.e î&umâro : 15 Centimei 4* Année. — N° 062

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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