La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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12 oktober 1915
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s.n. 1915, 12 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zw18k76m2c/
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Mardi 12 Octobre 1915 A N8 331 iVîardi 12 Octobre 12115 i■ ■ - m>■!■■*!n rtm-Tr LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si idontaffiie-a-o-yz-îîer'bes-potagères, EFIUX£1L,ZjE!3 ' BUREAUX ! DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s !0 CENTIMES ! Petites annonces. . • , . la ligno, fr. 6.4.0 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal — 4.00 Faits divers — 8.00 Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui: SI2C pagres. LA GUERRE 435° jour de gtierre Les communiqués que nous avons publiés ier en dernière heure concernant la guerre ans L'Ouest 11'appellent pas de longs eom-îenfcaires. Lis constatent que pendant la aurnée du 9 les Anglais et les Français int eu à repousser de nombreuses contre» ,ttaques allemandes dont les plus violcutes évissaient sur un assez largo front diins a secteur de Tahuro. . Sur do nombreuses autres sections du L*ont, on note de violents bombardements t des luttes opiniâtres à coups do bombes b de torpilles. Dans l'ensemble, la situa- ion no 6'est pas essentiellement modifiée. * * » En Russie, la bataille est très acharnée u nord-ouest de Dunabourg. Au prix do irieux efforça, les Allemands sont parvenus iitre Illuxt et le chemin de fer de Ponie-riec à s'emparer d'une section do 8 kilo-lètres do tranchées. iintro la l>wina et le Pripet, l'action se alentit. Elle reste, par contre, suivie au ud-ouest du Pripet, à l'est de la Stochod, ù les armées von Linsingen ont accentué durs progrès. Des combats do cavalerie ont en cours sur la Wiesietucha et un-c ffonsive russe s'est développée sur la Btyr titre Raffalowka ec le chemin de fer Kowel-i.owno.En VoLhynio et sur le front galicien, les lusses ont également renouvelé leurs attaques, mais en somme les communiqués s'ac-orcSûnt pour no leur reconnaître que des ésultats locaux. * ♦ * L'allure des hostilités ne se modifie pas ut le front austro-italien. Les attaques des taliens contre le haut plateau de Folgaria yilgereuth) ont diminué d'importance. Sur 'Isonzo, les entreprises tour à tour déve-oppées par les deux partie» n'ont plus la aôrne signification, à beaucoup près, qu'il • a quelques semaines. * i * ♦ Los communiqués de Berlin et de Vienne uinoucent ia marche ou avant des Austro-Lllomandg on Sorbio. Les quelques iudica-ions nouvelles qu'ils nous; fournissent con-irment que l'offensive dirigéo par lo feld-ïaréchal von Mackensen s'exerce lo long de n-esque toute la région qui touche à Sa rentière septentrionale du royaume, (depuis i Mabscliwa jusque loin à l'est do So-lendria. , DANS LES BALKANS Athènes, 9 octobre : Le nouveau cabinet se présentera lundi devant La Chambre et posera la question dé confiance. On dit que M. Vonizelos quittera la salle avec la plupart de ses partisans, permettant ainsi à M. Zaïmis d'obtenir la majorité. En tout état do cause, M. Veni-eqlos évitera, daus l'intérêt du pays, qu'une v dissolution do la Chambre devienne inévi-, table en ce moment. Bucarest, 9 octobre : Le bruit court que d'importantes troupe» albanaises ont poussé jusquo Tirana et ont iorcé les troivpe» serbes» et italiennes qui s'y trouvaient a se retirer. > La situation do la garnison italienne à Duraaao serait très critique. Les révoltés albanais, commandés par Prenk Bi' Doda, ont occupé certaines h auteur m et ont pris un canon serbe, doux canons italiens et des munitions. Constantinople, 9 octobre : Dans les ceroles compétents, on ne pense pas quo les Alliés abandonneront leur entreprise dans ie3 Dardanelles, mêffifc s'ils retirent] des troupes do la presqu'île de Gallipob. Sofia, Il octobre : La composition. du cabinet bulgare Ckt légère'UrciiL uiofliliéé. Mr Hrtdeshv^w^TCTprend officiellement le portefeuille des affaires étrangères et oède celui do l'intérieur à AI. Popow. Le géuéral Nadjonow a été nommé ministre do la guerre, eu remplacement du géuéral Jekow, qui devient commandant supérieur do l'armée. Paris, 10 octobre : Lo roi Ferdinand do Bulgarie a envoyé une le'jfro an Sû'îan. Le Roi aura ces jours-ci une entrevue avec l'ancien chef do la^ mission militaire allemande, le maréchal Lmian von Sandors pacha, qui commande actuellement un corps d'armée aux Darda-nelles.é Londres, 10 octobro : D'après des Ucycches rlo Paris, la nouvelle <10 la chute da Belgrade est amvfe au mimsioro des affaires étrangères ai- mo-msut où M. Delcassé «tait en train dVjlabo-rer un exposé de la situation pour le Con seil des ministres. M. Delcassé télégraphia immédiatement à M. Viviani qu'il no pOU>. vait assister au conseil des ministres parce qu' il était indisposé. M. Viviani se rendit à l'Elysée et obtint de M. Poincaré qu'il aurait à se charger non seulement do tout co qui concerne l'affaire de Salonique, mais aussi do toutes les questions de poîitiquo étrangère qui s'y rapportent, en remplacement provisoire de M. Delcassé. La durée do co provisoire n'est pa3 dcfi'nro et dépendra des déclarations que .M. Viviani ferra devant les trois l^audes commissions parlementaires. Athènes, 10 octobro : Le ministère Zaïmis a retiré tous les projets de loi déposés par M. VeniAolos. I ar contre, les projets que M. Gunaris Préparés avant sa démission ont été représentes à la Chambre sans aucun changement.Un projet de loi de AL Vonizelos portant ouverture d'un crédit do 200 millions de drachmes pour la guerre avait été présente a la Chambre sans la sanction oréa-lablo du Roi,. Milan, 11 octobre : D'après une information du „Corriere délia Sera", l'ancien président du Conseil des ministres monténégrin, M. Radowitschy, s'est rendu à 1a Consulta. Il est sans doute chargé par son gouvernement d'une mission importante. . . Paris, 11 octobro : ' Lo ministre bulgare à Paris est parti hier avec lo personnel de la légation pour la Suisse. Le départ s'est effectué normalement.Athènes, 10 octobro Le ministère est décidé à 'interpréter lo tra'to d'allianco avec la Serbie élans ^ son sens le pîlus étroit, c'est-à-dire quo la Greco no doit ascsistanoo à la Serbie quo dans le cas où colle vû est attaquée par la Bulga rie. Si la Bulgarie manœuvre aux cô'ijus d'autres puissances, la Grèce restera neutre. Copenhague, 10 octobre : , On mande de Pétrograd à la ,,JS sUronal1 Tidonde" quo les préparatifs mili-aire^ la Bulgarie sont terminés dans tous les dva-JtricfcsYf I>o général Bojadzico a été nommé chef do la première armée et le génial Theodo |row commandera la seconde aimée. Ces deux généraux sont des russophofcei ! intransigeants. Athènes, 10 octobre : M. Zaïmis a déclaré hier aux représentants de PErtfonTi3 que la Grèce observera strictement 6a neutralisé. Les représentants ont répondu par une note collectuvo, qui fait ressortir que l'Buteritc no reconnaît pas l'annonce do cotte neutralité et qui affirme de nouveau quo les débarquements de troupes se font dans l'intérêt de la Grèce, co qui est couformo au traité gréco-serbe. En même temps, les puissances de l'Entente offrent à la Grèce des garanties d'indemnité. DEPECHES DIVERSES Paris, 10 octobre : M. Delcassé est indisposé. II. Viviani dirigera lo ministère des affaires étrangères pendant quelques jours. « * ♦ Paris, 10 octobro : Demain aura lieu une grande séance des commissions des affaires étrangères-, do l'armée, do la marine et du budget, à laquelle prendro part environ 150 députés. A l'ordre du jour de cette séance extraordinaire, considérée par la presse comme unique dans l'histoire parlementaire de la France, figure un seul objet : ,,Déclarations du gouvernement concernant la situa, tion dans les Balkans." M. Viviani, M. Miller and et M. Augagnour feront à ce sujet des communications confidentielles. « * * Stockholm, 9 octobre : M. Bark, ministre des finances russe, séjourne actuellement à Stockholm. ♦ * * Christiania, 9 octobre : Lundi auront lieu, dans toute la Norvège, do nouvelles élections pour le Sjtor-ting. ^ Pétrograd, 10 octobre : | Suivant la „Itusskya Wjedomosti", des modifications sont à la veille de se produire dans la composition du cabinet russe. Le président du Conseil des ministres resiérait en fonctions jusqu'au moment de la réunion des corps législatifs. Comme futur ministre do l'inférieur, on parle de M. Kwosixrf ou de M. Krzyaanowski, membres de la Douma ; on cite encore le nom de M. Po-krofski pour les finances. Le ministre de l'agriculture, M. Krhvo-schine, a déclaré que la Douma se réunirait lo 7 novembre prochain. * * Lisbonne, 9 octobro : Dans un message au Congrès, M. Ma-chado, le nouveau président de la République du Portugal, a déclaré que la guerre actuelle, qui mît aux prises des nations parmi lesquelles plusieurs sont amies du Portugal et dont l'une est mOme son alliée, fait traverser une difficile période au pays. Toutefois, aucune éprouve no pourra abattre le peuple portugais, s'il place le sort de la pairie au-dessus des aspirations des partis. * * ♦ La Haye, 10 octobre : L'exportation do viande de cheval et d'œufs1 a été interdite. « * * Pétrograd1, 10 octobre : L'Agence télégraphique do Pétrograd annonce quo le prince Schtscherbatow, iniuis tro do l'intérieur, a donné sa démission e a été remplacé par le chambeilan Cho^tow. M. Samarin, procureur supérieur du Saint-Synode, s'est également retiré. * * « Londres, 10 octobre : Les propriétaires dey tissages de Manchester ont refusé d'accorder l'augmentation do salaires de 5 p. c. demandée par les ouvriers. * * • Stuttgart, 10 octobro : Lo sismographe de ITohenheim a enregistré ce matin un tremblement de terre assez vif, dont le foyer n'était distant quo do 140 kilomètres. On croit qu'il s'est produit dans le Jura franconien, où, lo 2 juin dernier, un tremblement do terre assez violent a déjà eu lieu. * * * Pétrograd, 10 octobro : La commission chargée du ravitaillement de Pétrograd, de l'armée et do la marine, qui est présidée par lo ministre do Uagri-eulture, M. Krhvoschine, vient de réclamer l'interdiction do la vente et de l'exportation du beurre. Elle préconise aussi le remplacement de la ration de beurre pour les soldats par du saindoux. En Sibérie, on a fait saisir tous les stocks d'ccuÊs et de sucre. * * * Tien-Tsm, 1<0 octobre : Le Conseil d'Etat a adopté lundi le blll contenant lo règlement de la ,,grande conlé-renoo des représentants du peuplo". Les élections rtriinaires seront terminées lo o novembre. Le scrutin prendra fin lo 15 uovombro dans les prinoipakis capitales. On grâvoifc quo lo changement dans le gouvernement sora effectué pendant la dernière quinzaine de novembre. * * ♦ Paris, 10 octobre : Une oxplosion s'est produite dans une anroxo do l'ancienne oartcacherio établie a Issy-los-Mcfulineaux, fabrique qui travaille actuellement pour la défense nationakv Lo sinistre a été la conséquence d'un court circuit. Seize ouvriers ont été blessés, dont trois grièvement. Un incendie, qui a éclaté après l'explosion, a été rapidement éteint. Les Faits du Jour La Commission argentine de secours pour la population civile de la Belgique, présidée par M. Vilianueva, président du Sénat argentin, poursuit avec succès son œuvre humanitaire. Cette commission a réuni un grand stock d'effets, denrées, farine, blé, mais, etc., qui sera expédié incessamment par les vapeurs ,, Glenaimond" et , Herousfool", qui» doivent arriver de Londres. Ces deux vupeiurs, naviguant sous pavillon du Comité international de secours et probablement sous pavillon argentin, sortiront do Buenos-Aj, res à destination d'un port hollandais, d'où ia cargaison sera expédiée cji Belgique. La Commission argentine a recueilli, en outre, lo somme do "^50,000 piastres. Cet argent sera affecté à l'achat do denrées el< d'effets, conformément au programme du Comité international. Les souscriptions argentines au profit des populations belges ne sont pas toutes rentrées ; c'est ainsi que la Commission n'a pas encore reçut la s ou; me de 100,000 francs votée par lo Congrès national. Quelqu'un à qui la guerre semble avoir créé des loisirs, s'e^t appliqué à mesurer les hymnes nationaux des diver& pays. U est arrivé à cette consultation assez aa*u-santo que plus un pays enf pei.it, plus s»ni hymnje national est long. Par exomp e, l'hymne national do l'Uruguay compta 7j mesures, celui des Siamois GG et celui de la république de Saint-Marin plus de 80 1 Par contre, des pays comme l'Allemagne, l'Angleterre, l'Autriche, la France et la Russie se contentent de 19 à 20 mesures. D'autre part et conformément au principe qu'il n'est pas de règle sans exception, l'hymne national de la Chino surpasse tout ce quo l'on peut s'imaginer comme longueur. Au témoignage d'un voyageur, il faudrait une bonne demi-journée pour chanter 1 Qu'est-ce qu'un combattant voit d'une bataille 1 Bien ou presque rion. D'illustres écrivains commo Stendhal dans sa ,,Charôreuso de Parme" l'ont admirablement montré. Un rédacteur do la „Gaz :ito de Lausanne" nous en apporte un nouveau témoignage : — Les récits des soldats, témoins oculaires et actifs dos événements, sont, dit-il, des sources excellentes pour tout ce qui concerne le oôté pittoresque . et purr.nent 'ocal dos choses, mais un soldat, et mùaio un capitaine ou colonel, no savent rien do l'ensemble des opérations auxquelles ils prennent part; ils ont des ordres à eixéçu* ter, un objectif à remplir qui fait partie d'un ensemble d'opérations dont ils ne savent rien. Lo résultat d'une bataille qui so déroule sur un front considérable ost la. somme i «l'une multitude d'actions partielles dont les unes sont heureuses et les autres malheureuses. Lo commandement supérieur est seul à pouvoir, daus !e courant des opérations engngéos, se rendre compte du développement total de ia bataille. Je veux pour exemple de ce quo j'avanco ici invoquer un témoignage personne'. Un officier do cavalerie de mes amis, qui a pris part à toutes les opérations do la guerre depuis le début jusqu'au milieu d'octobre.me racontait quo tandis qu'à la baîailio de Charloroi, dans son secteur, on avait l'impression d'une victoire complète jusqu a i moment où vint l'ordre do battre en retraite, à la bataille do la Marne au contraire, dans un secteur à l'extrême gauche do l'armée de Paris, il eut la sensation d'assister à une défaite complète. Ce témoignage est corroboré par cent autres et démontre du moins uno chose : c'est la valeur nulle du témoignage d'un soldat on co qui concerne le vaste ensemble d'opérations qu'on appelio aujourd'hui une bataille. Le vernissage du Salon des aris o; belges en Hollande, à la galerie d'Au-drasch de La Haye;, a été brilânti. i e grand- artiste hollandais Zilcken a été parmi les premiers visiteurs. Le peintre Van Tongerloo expose plusieurs paysages où' l'atmosphère dargor.t ot de perle do la Hollande est! re d e av une agréable varictrê de nuasices. Pie re do Mets a un important envoi de, dessins vf-et précis et de peintures où l'on constate un bel effort vers la simplicité. Iàï Maurice Guil' ert d'importantes gouaches, d u o f '.c-ture intéressante et d'un effi.t augfmeiiti p r une mise en page ortrêcnement habile. Dos notations de llaoul Iîynokeo, do Jean c'e Coene, do Biddy. Fleurs et fruits df3 Mme Louise Coupé, qui sont au'ant de cares -a^ poiu* les j-eux. Des pièces d art aprl;([u -, élégantes eb boinptueuses, de Mmo Théo Migeon. Uno tete d'expressioai et de3 médailles de Stéfan cl» Vriendt. Dans 1a salle du fond, sont i^éunis les envois do trois do nos internés : J.-M. Can-neel, dont les croquis de militaires belges sont des documents de grande valeur j Pa-tou et Chotiau, qui notant des types et dos paysages d'Harderwijk. La Pologne, prise entre deux feux, n'en mène pas large pour le moment. La population y vit dans une miisère atroce, et pour peu que les calamités perdurent, le gouvernement du pays se verra contraint do renouveler l'ordonnance fameuse do novembre 1793 concernant l'épargno publique. „ Attendu, disait cette ordonnance, que la République, vu les malheurs qui frappent le peuple, préconise de toutes manières l'épargne nationale, il est défendu, sous peine de confiscation et d'une amende de 2.t>00 florins, d'importer et de faire usage do diamants et pierres précieuses, d'étoffes de soie et de brocart, do dentelles, do voitures, de glaces anglaises, do miroirs et surtout de produits français et de boissons, do quelque nature qu'ils soient. Les personnes riches no pourront habiller leurs larbins que d'étotïes du pays, sans aucuno garniture. Les nobles et les magnats, ainsi quo les militaires, se présenteront) aux fêtes et» cérémonies daus l'uuiforme de leur ville. Lès bourgeois et les juifs ne pourront porter dos vOtements de velours, do fourrures ni dos bijoux. Lo port do l'épéo est seul autorisé pour les personnes do la noblesse, les bourgeois qui ont occupé uno magistrature. les personnes "académiques les artistes et los marchantes payant patente." La Guerre La psge. quo Joseph do Maistre a con sacrée à 1a guerre reste toujours la plus crueiltancht vraie que ce sabreur d'idées ait écrite. Pour lui, la guerre est une uécos ssjj\ une loi, voire une loi divine; aussi eeuïi (|tii le Lisent s'arrêtent à mi chemin d'j cets affirmations audacieuses, so reiusant a continuer do descendre vers les conclusions sanglantes eo so tournent vers le Paiais de la i'aix, dont les HolUandais ont lo loisii go oirer le?s mai"i>res étincelants parmi salles silencieuses comme un cimetière. Et devant 1 illumination, des faits efa se demande comment l iioniiue peut encore s a-veugier à co pomt. Jamais, -plus qu en ces derniers temps, les idées pacifistes n'avaient oié battues sur autant de grosses- c iis aussi sonores que des. ve^sifes;, et jamais, en conclusion, on ne vit se ruer au carnage, avec um pareil enthousiasme, une douzaine do millions d'hommes 1 C'était la réponse de la réaiijé à l'utopio. Qu'y a-fc-il donc dans ht Lialité 1 Dans la J réalité», il y a la vie, et la vie, c'e^t iu lùU:e, la lutte acharnée, épouvantiib'le qui, dans lo règne animal, met le fciàble uiux prises avec le 'fort. C'est le Lion qui peso de sa griffo sur la gazelle égorgée, e est. L'aigio qui fond sur lo perdreau, c'est l'arai-gi;>jo qui 'iisse à In mouche un suaii-e île mort. C'est un carnage perpétuel où la mort alimento la vie. Et à son tour, pour ne pas étro mange, l'homme a exterminé les fauves qui rôdaient ajvOour do sa deme/u.i'o et,- devenu» lo plus fort, il a tué les1 boites potar ses- ropat-, il ic^ a traquées pour si'on faire des taisons, des fourrures, des harnachement, et les masses humaines, guidées par de doet-s compùi.enées', sz> sont ébranlées pour une „ croisade contre les mouches» ! Il n en va pas autrement do l'homme vis-, à-vis de son semblable. Il y a qiul.iiA tiuatro mille ans le pouitïèuK Job, siymbolïf sant toutes leisj détressils humaines, disait 3 — La vie de 'domine sur la terre esf une guerre contiînuellfi et ses jours soiil comme les jours d'un mercenaire.'' i En vain cherche-t-il 1a paix sur sa rout;$ épliémèro, il lui faut entrer tout entier, dan.s^j la lutte : lutter pour son pain, lutter ix)ur ' ses idées, lutkir pour son foyer. U 11c parvient pas à s'entendre avec son voisin, il tuneo sa femme, il querelle sa beilo-m. re- il s'entrc-o'ioqùe à tous les vca.s contraires. Mettez lui entre les mains un coutelas et laisKea rjarler son fonds de brutalité, il devieiudra Ravaillac ou Troppman et ses paeds pataugeront dans des mares de saug. Alors comment voutoz-vous que Les peuples soient autres que les individus 'i La loi ne permet pas à l'homuue» de faire usago dii glaive, mais elle lo dépose entre ies m nus de la nation qui, du coup, détient le droit de tuer; celle-ci le transmet à ses soldats,' et ce qui était un assassinat s" transforme en gloire. D'où vient donc quo la guerro a cetto beauté tragi(]ue qui baigne dans du sang"/ D'où vv.ent qu'elle suscite les émulation:- et les enthousiasmes et quo l'histoire grave en Lotte-s plus profondes les noms d'un A'exandi-o ou d'un NajX)léon (juo ceux d'un Marc-Au rôle ou d'un Pasteur ? C'est d'un égorge;nent en masse, d'uao boucherie sans nom que vont sortir des héros que nos livres- accl; meront avec délire et qui re-dreL-soronî. fièrement La tete „parco qu'ils auto fil tué !" U'n prestige ineompai"able ilaiminera ces front% qiu auront éLé tendus vers la mort et leurs noms seront consacrés dans le livre de nos gloires étiince-lantës ! Et voici la conclusion torriblo do J. do Maistre : — Ainsi s'acoomjjlit sans cesse, depuis le ciron jusqu'à l'homme, la grande loi de ta destruction violente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbily'-e do sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit, doit être inmvolé sanis fin, si s mesuro, sans relâche, jusqu'à la cousom-■ne.'.ion des choses, jusqu'à L'extinction du mal, jusqu'à la mort do la mort." Eu vain la pensée et lo œour se révoltent ooiitro ces affirmations inouïes; on regarde, on cherche autour de soi; 011 court ouvrir l'histoiro pour pouvoir crier à oe r; r.iseur macabre : Co n'est pus vrai ! Mais non ! L'histoire Je 1 humanité, 1 histoire de ces quarante dernières années, et phis que tout, lo gigantesque holocauste que nous vivons lui donnent raison. Alors, devant la vérité, la pensée cabrée retombe sur ollo-môine, elle se résigne, elle accepté et elle croit que la guerre est un mal nécessaire, qu'elle est inéluctable, et elle se demande pourquoi. Ah ! pourquoi ? Pourq i faut-il lutter > Pourquoi faut-il souffrir ? Pourquoi faut-il mourir ? Pourquoi ? Depuis que l'homme est homme il a toujours lutté, il a toujours souffert, ot lo veut do la mort a balayé la poussièro des générations 6ur tous les chemins de -a (erre. Et tons ceux qui ont passé se sont penchés avec angoisse sur l'ah'mo de ces questions. Les philosophes ont échafaudé là dessus tes théories los plus contradictoires, ils ont uhVuo poussé leur savoir jusqu'à prétendre que la souffrance n'est po.s un mal, tant la raison humaine abandonnée à elle-même est prompte à chavirer. Seul, le christianisme, dont, la lumière fécondante a rayonné d'un calvaire de douleur, a pu donner au orolVème de la soufirance une réponse lumineuse. C'est lui qui a érigé la souffrance comme un phare sur une montagne pour nous apprendre que la souffrance rst la vraie vie, la seule et la grande expia-trico. la route chargée d'épines au bout f'o laquelle chantent tous les hosannahs des bonheurs et des félicités reconquises. P. M. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commumqués allemands Beaiii, 11 octobre. ►— Officiel de midi : Théâtre do la guerro à L'Ouest. Dans la région de Souciiez et de Neuville aim.si qu'on Champagne, au nord est au Mo^ni^, n-^niL.-^- rujx>usso l'ennemi1, qui a attatpiO" à ' oouiïS *cTÔ greiniitès. Nos avions de combat ont de^cemdu hier 4 aéroplanes ennemis. A l est do PoperSngho, un avion anglais s'est abaStu. Au noixl(-ouest do Litiq, à 4,(/A) mètres de hauteur, le lieutonanit Ini-merimann a obligé un biplan angkiis de combat à atterrir. Cet officier a, en peu de temps, descendu 4 avions ennemis. En outre, 2 biplans français ont été abattus dans un oomlyat aérien, l'un en Champagne, près do Sommo-Py, et l'aatre sur les Haute-de-Meusb, à V ouest do Iialtjn chatel. Nous avons perdu un aéroplane d'observation au sud du boi3 ï^e Prêtre. Théâtre de la guerro à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg' : Devant Duuabourg et au nord-est de Widsy, nous" avons repoussé des attaques russes. A l'ouest do Smorgon, an avion ennemi, atteint par ndtre canonnade, s cy^l abattu. Armoos du maréchal prince Léopold de Bavière : A l'est do Baranowitschi, nous avons repoussé une faible attaque. Armées du général von Linsingen : Au cours des combats do cavalerie liviéE dans la région de Kuciiecka-Wola, 1"ennemi a été rejeté au delà do la Bezimiwnaya et de ta Wiosiolucîa. Près do Jezierco, les comlxits ne sont pas encore terminés; au nord do Bielslcaja^Wola, l'ennemi a été refoulé.L'armée du général comte von Bothmei a de nouveau repoussé de fortes attaques ennemies. Des troupes allemandes fait pris les hauteurs situées au sud do Slalki (sur le Sereth, à 13 klm. au nord-ouest de Tar-nopol) et repoussé trois attaques russes déboucUiint du ViîTage^^ê^'STacIki. Dans les Balkans. /Sur la Drina, de nouveaux combats sonl ^éngagés. Ekitre Sàbac et G radis te, le i>as-' sa^p diâ Danulie est terminé; au sud de Belgre/'p, le^ hauteur^ situées ei.tre Zar-kowo Ou Mirijewo ont été conquis.^. Plus au sud, P attaqué a commencé. Dans le coude formé par le Danube, la position d'Auateana a éfcj prisa d'assaut. E11 av l. près d'Orsowa, il y a, par endroits, de-coirsTO-ts d'artillerie. Jusqu'à présent, les troupes a'ieaian^e? ont capturé 14 officiers, 1,512 so'd t -, 17 canons (dont 2 de gros calibre) et 5 mi trailkxises. * « « Vienne, 11 octobro. — Officiel d'hier : Front russe. Les Russes ont, hiei? encore, con'inu. leurs vai-nes attaques. En Galicie orientale, l'ennemi (doi t cor tains groupes ont, ies jours ..'.:r ;ie-.s, pér it; parfois la moitié de leurs ef.ee-ifs) a att-i» (jicô notro front do la Strypa. Il a été re [>oussé et a évacué le champ de bataille; i certains endroits, il s'ciit mémo enfui on pleine déroute. En Volhyiiie, après l'échec d'une attaque russe, nos divisions ont comi té 500 cada vrew ennemis devant nos obstacles. Le nombre de prisonniers annoncé hier a en core augmenté de 1,000. Notre feu a empêché les Russes de ga gner do nouveau la rive ouc.st du Styr ar noivl de Czartorijek, ainsi qu'ils en avaienl l'inteeition. Front italien. La, situation est restée la m^nie » r tiu-lo front. L'ennemi n'a plus entrepris el au tiques sérieuses contre ïe plateau de Viel gereuth. Les tentatives da quelques d ta lio-ments {ieu miportints se sont écroul es j i-teusement. Les jours derniers, les Italien ont perdu 2,05>J hommes onvii'on élans ectt région. Front du Sud-Est. Dans la région de la Macvva, au noté d'Obrenowac, les forces austro-hongjoi.es progressent. I^e.5 TOgiments au} >tro-hon grois et aile manda qui ont pénétré dans Belgrade, oui obligé l'ennemi à évacuer la ville apres des combats de rues acharnés. Ils af.aquci.t à présent Las hauteurs situées au sud-est et au sud-ouest de la viîle. En aval, d'importantes forces allemandes ont. déjà passé ia rive sud du Danube < t re jeté l'ennemi de plusieurs de ses p-citions. Le passage de la grande ligne el.s neuves Otant effectué, nous tenons à e primer ici la vive reconnaissance que nois troupes et leurs chefs ressentent pour nos héro -(lues et infatigables soldats du génie eb de la flottille du Danube, qui ont assuré le succès do cette opération. Cc!Kr4'j-aniqué3 des armées alliées Paris, 10 octobro.— Officiel det 15 heuros : Même activité ele l'artilierie elo part et d'autre sur les crêtes à l'est de Souchez et, vers le sud, aux abords de la route de Lille. Plusieurs attaques ennemies contre le fortin du bois do Givenchy ont été ropous- "^Lutte assez vive do tranchée à tranchée à coups de grenades et do torpilles dans le seeceur de Lihons. Entre l'Oise eb l'Aisne, bombardement réciprcKjue très actif devant Nouvron et Quennevières. E11 Lorraine, lo combat a continué à la groaado aux environs do la tranchée quo nous avons reconquise hier sur lo front Reillon-Leintrey. • * * Paris, 10 octobre.—Officiel de 23 heures: que aux «anvirons de Lombaertzyde et sur Actions réciproques d'artillerio en Belgi-tout lo front d'Artois. La lutte d'engin; de tranchées est toujours très vive dans La région de Lihons et au nnrrl de l'Avre. Un brillant assaut nous a rendus maîttres d'une nouvelle tranchée a&emando au sud- • est du village dé Tahuie. Bambaixliment* i^tenao de part ot d'autre en tArgonue dans le secteur do Courte-Chaussée eu do 1a Fiile-Aïorce et, enb:e la Meuse et la Moselle, au nord de Flirey. Très violente lutte do torpilles flans les Vosges à l:Iiartmanns\v}eilctrl£opf. Un avion aiomand, abàtjtu par un de nos avions, ost tombé dans nos lignes, en foiôb do Puvenello, au sud de Poutrà-Mouii^on. Los dieux aviateurs qui lo montaient ont été tue»s. Une do ne?s escadrilles a lancé cet après-midi une centaine do g7.os obu6 sur las gares de l'aerrière-front ennemi de Ciiam-i»agno et sur tes troupes ennemies qui s'y montraient rassemblées. * * ♦ LondrciSj 9 octobre. — Baxiport du maréchal s?r John Frençh : Depuis lo 4 octobre, l'ennemi a eontinuel-lemeat lancé des obus sur nos 110 u vol les tranchées au nord du canal eie la Bassée, et il a entrepris, à différentes reprises, des atfcigu^";êur„.iOiQié^ sud die-la. redoute lio-liénîlîa^cîrn. T outres ces at-uques ont été ro-ptrjs5ÛS7''i^ngré le feu de l'artillerie ennemie, nous avons p_eu à peu avancé au nord-est de Lobs entre la colline 70 et Iluliuoh. Nous avons gagné du terrain sur une profondeur do 500 à mètres. Hier après-midi, toute la ligne récemment conquise par nous a ébé vioioaunent bombardée |Kir l'ennemi. Co bombardement a été suivi par une attaque d'infanterie ennemie dans le secteur partant du sud de Loos pour aller jusqu'à la redoute liohenzollcrn. L'attaque a été repoussée partout avec de fortes partes pour l'eiiïiemi. Au cours dî'uno contre-attaque, nous nous sommes emparés d'une tranchée aKcurtniufà" torrgue-eto 5^/ rac> très à l'ouest dé 6'teliié (V). Do nomureux Allemands tombés gisent devant notre fioafi; nos iiea'ces ont été rekitiveanent minimes. » o "Rome, 9 octobro. —■ Officiel du grand quartier général : Dans certains secteurs, io long de notre front, duels d1 artillerie. Sur différents points, l'ennemu a lancé des bombes dégageant des t, gai? asphyxiants. Dans les Alpeb carniques et dans la • vallée do Fella, de nomoreuses patrouilles >ennemies ont été repoussées ; nous avons fait quelques prisonniers. $. Sur lo Karst, lo 7 cctoln-e dans l'après-midi, après uno canonnade violenté cr. i»er-.4tstante, l'ennemi a tenté d'attaquer daus ia direction de S.elz avec d'importantes [|rces. Il a été arrêté par notre feu et re- fassô avec, pertes, sans avon- pu ap^no- er do nos ti-anchées. Uno esoad-rille de quatorze avions itia-i^pns a bombardi'é le siège d'un commandement supérieur autrichien à Costanjaviea eî Io camp ennemi d'Oppachi Osella-, amsi que la gare do Niabresina. Malgré io feu (.tes nombreux canons de déiense, les avions , sont rentrés indemnes dans nos lignes. Un avion autrichien a jebé des fléchettes sur un de nos camps et une bombe sur Cornions sans occasionner de dégâte. ♦ ♦ Pétrograd, 9 octobre. — Officiel du grand ■> état-major générai : Lo calme a régné sur le front ele la rié-gion de Riga. Des aviateurs allemands ont 1 jeté quelques bombes sur Schlock. Uno tentative d'attaque ennemie daus ia région do 1 Misshof, sur le chemin do fer à l'est de ■ Mitau, a été enrayée. Dans la région de Dwinsk, dans le secteur du village de Garbunowka, lo coiupat se poursuit violemment. Près de Roschilme, 1 au nord de Garbunowka, les Allcmauds ont 'également pris l'offensive. Ils n»'out pu 10-sis'ber au fou de nos mitrailleuses et ont été obligés de cesser leurs attaques. Dans la région de Bochew, l'ennemi a de nouveau attaqué iKhvosty ; il a été repoussé.Sur lo reste du front jusque dans la région de Smorgon et éle Krewo, la situation est identique à celilo signalée dansi le 1 communiqué d'hier. Au sud du Pripet, l'ennemi a réoccupé Pozog, sur la Stochod inférieure. 'Dans la région située au nord-ouest de j Dubno, nos troupes ont occupé le village 3 do KonstanShowo ; nous avons pris trois mitrailleuses et fait plus de <300 prisonniers. Dos tentatives acharnées do l'ennemi faites pour reconquérir lo village de Sopa-110w, au nord-ouest do Krzemieniec, ont été enrayées par notre feu. Au cours des combats d'hier, sur le front de ISostoki-Gontowa, dans la région de Xowo-Aleksiniec, nous avons fait prisonniers quelques officiers et 1,175 soldats, et nous avons pris deux lance-bombes ot huit mitrailleuses. Nos avions ont survolé la gare de Czer-nowitz et ont jeté plusieurs bombes sur les trains et les dépôts de munitions. Nous avons vu s'élever, au-dessus de la gare, une colonne de fumée. Un aviateur ennemi, qui a rencontré nos avions au-dessus de Czornowitz, a été contraint, bombardé par les nôtres, à atterrir rapidement dans la ville. Dans la mer Noiro, à proximité de la côte dé Cruliéê,' 'ôii signale la présence de sous-marins ennemis ; nos torpilleurs leur donnent ' la châsse. ♦ Nisch7 10 octôliro!* — ^Offi'ciei : l'île do Y'arek. Débouchant do Pogarska et de Zabrqf, ils ont passé sur la rive opposée, à Ostromïtza. Ils ont, en outre, occupé la grande ile de Zigaulia et franchi le Danube, près de Belgrade, devant la forteresse et le quai. Le passage devant Belgraéle a été extrêmement difficile; sans cesse, les Autrichiens ont été rejetés aveo de fortes pertes dans lo fleuve. Près de Yarek, de Pogarska et de Za-brey, les combats continuent. Dépêches Diverses Paris, 10 octobro : Les divers groupes du Sénat ont^ décidé de se réunir mardi, en vue d'examiner la situation^

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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