La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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30 september 1915
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s.n. 1915, 30 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63q76/
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jeudi 30 Septembre 19 N° 39 Jeuai 30 Septembre 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 33 X&QXitscgne-eiXLX-IIer'bes-I'oiS'Sfères, BFt TJJCLJÎJIJES bureaux î de 9 à 17 heures Jos. MOBESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTfDOS LE NUMÉRO s IO CENTIMES iPûtitis annonces. >■ ^r/iri "i a ligilo, Xr. 0.20 Réclamo avant les annonces j; — 1.60 Corps du journal ...... — -4.00 Faits divers — 8.00 Nécrologie ........ — 2.00 .. — -I.-j-.-.A.-..'.-- ^-CJT -^TOTT-wvi..-.vm*vJn,iTrjJ .ir.uJ'B'j^ -SSf* A-iijourd'hui: SIX, pages. LA GUERRE 423° jour de guerre lieps combats de la journée du 27 sont •restés, couiima noiis> l'avions fait) prévoir iier, localisés dans Los nouveaux secteurs •^uo nous avons délimités près de Loos, au nord d'Arras et en Champagne. Ces combats ont été très sérieux. \Daus la région de Loos, les Anglais sont l'objet d'une assez vive contre-offensive des Allemands. Au nord d'Arras aussi, les Allemands ont réagi dans une certaine mesure, mais, en fait, l'initiative des attaques a. continué à appartenir aux Français, l^ensemble des indications officielles publiées hier montre que les Allemands ont tenu tête à ces attaques, de m^me qu à celles dont leur front de seconde ligne a été l'objet en Champagne. Les attaques en Champagne ont été les plus résolues. Kilos ont in&ne été appuyées par _ la cavalerie française, dont 1 intervention inattendue est jugée surprenant, uu point de vue tactique, par le communiqué de Berlin. Quoi qu'il en soit, cette intervention démontre que les Alliés sont décidés à déployer un maximum d'efl'orts pour arriver à un résultat décisif £ur l'un ou l'autre point du front. ^ m ^ Dans le secteur do Dunabourg, les Eue ses disputent pas à pas les abords de la placc forte aux Allemands. A l'ouest do Minsk, leur résistance opiniâtre a maintenu très approximativement la zone des hostilités dans la région quo nous avons hier délimi-• tée. Aux alentours de Pinsk, l'armée von Mackensen, dont nous avons vu du rostx; •juc lo rôle est actuellement plus restreint, reste sur ses positions. K.n Ualiciu également, la situation est inchangée. Elle apparaît, par contre, absolument retournée en Volhynie, où l'offensive rustso avait pris une sérieuse envergure. Du communiqué de Berlin d'hier, il résulta que les troupes austro -^allemandes renforcées qui opèrent sur la Styr et l'ikwa, ont étc groupeos sous lo commandement du général von Linsinyuu, quo nous avons vu naguère aianœuvrer sur la Zlota-Lipa, puis au sud-est do \Brest-Lifcowsk. Cette armée von Lau-singen a forcé le passade do la fctyr, au nord eft) Ltizk, menaçant aims-i ll^cneea-clonKîaUi l'aile droite des armées russes du sud, que cetto menace, d'après les dernières nouvelles, a décidés à se retirer de la région de Luzk et do Dubno pour aller s'établir sur la Putilowka à mi-chemin de Kmvno. ARRAS Nous avons appris recemmont par^ un ïommuniqué allunuindi quo la cathédrale l'Arras avîdt été détruite par un incendie îonséoutif au bombardement de la ville. 0'autres édifices encore sont devenus la proio des flammes. La cathédrale disparuo est l'ancienne église abbatialo do Saint-Vaasti Elie date du milieu du XVIIIo siècle. Les travaux, interrompus {>endant la Révolution, furent repris et terminés vers 1833. C'était un édifice de grandes dimensions, d'architecture grecque, d'un extérieur lourd; mais l'intérieur ne manquait pas d'élégance et renfermait des tableaux remarquables, tels un ,, Christ au Tombeau" et une „Descente d^ CroixV", attribués l'un ù Van Dyck ei l'autre à Kiubens; des tableaux de l'Ecole flamande du XVIo sièdle, dont deux ck Jan iBehrambe, et un ,,Saint-diernard;' de Van Thulden. Dans le transept se voyaient d'énormes statues : les quatre évangélistes. st au maltre-autel uni admirable bas-relic! 2n bronze doré. Signalons enfin des pein Jures modernes, entre autres de Mgr Parisi. qui fut évêque d'Arras. Il no faut pas confondre la catliédral( dont nous parlons avec l'ancienno cathé dralo d'Arras. Celle-ci fut adj.igée aux dé uiolisseurs lo 12 nivôse an vu, moyeunan la somme do 237',G00 francs. Cet édifice gothique, qui comptait parmi les plus beau? du nord de la France, avait été commencé vers le milieu du Xlo siècle, sur 1 emplar cernent d'une église que saint Vaast, pro miesc évêque d'Arras, avait fait édifier e qu"un incendie venait de dévorer. Les non voiles constructions ne prirent un véritable développement qu'au XI Vo siècle, et ne fu-rent achevées que vers la fin du siècle suivant. La longueur du monument élail de 113 mètres et sa plus grande largeur, ai transept, de 70 mètres. Lo chœur avait cimc travées jusqu'à la naissance de l'abside; V nef en comptait onze, y compris ailes dr transept. D'élégantes chapelles rayonnaient autour du sanctuaire : l'une d'elles, fondée par Louis XI, portait le nom de chapelle 3o l'Aurore. Les piliers de la nef, coin posés do colonnes accouplées, avaient envi ron 5 pieds de diamètre. Les voûtes di ■ïhcrrur et du transept s'appuyaient sur de? îolonnes jumelles d'un seul .jet et sur des pilastres décorés de. colon nettes saillantes Des arcade» simulées en plein cintre étaient pratiquées dans las murs de la grande nei 2t dans ceux du bras droit du transept: au-dessus régnait une élégante galerie sou tenue par de petites colomiettes. A l'intérieur do ce bel édifice, on remar çjuait encore : un magnifique jubé en inar Dre, placé à Ventrée du chernr; les font* oaptfismauix, colonnade circulaire couronner par un baldaquin richement sculpté; 1»? '.ombeaux de vingt-cinq évêques; le» verrières des grandes fenêtres ogivales; une ïorloge où, pendant les cinq minutes qu précédaient chaque heure, on voyait défilet les elivers personnages do la Passion. Ut iahyrintliej octogone, placé vers le milieu Je la grando nef et formé de pierres car rées jaunes et bleues, d'environ 23 centi mètres do côté, ne méritait pas moins d'at ientàon. En suivant à genoux la ligne for-née par les pierres bleues et en récitan les prières d'usage, on mettait une heurt à terminer ce elévôt pèlerinage; aussi avait Dn coutume d'apjîeler ce singulier dédale la ,,lieue". L'aspect intérieur do Saint-Vaa.«t étai imposant; le portail principal /tait f!anqu< de deux tours carrées d'inégale hauteur Quatro réservoirs contenant l'eau nécessaire en cas d'incendie étaient placés au-dessuf de la grande nef, dont les voûtes éfciien sontpnues par des arcs-bOutànts et dont les «ombles étaient bord*» par des galeries i •ur„ Uae «Qrpte, ëoal ane pailie a sisté, régnait sous lo chœur; les voûtes en sont ogivales, mais avec une tendance à sa rapprocher du plein cintre. • * o En dehors de la cathédrale d'Arras, il! y a lieu do signaler encore l'église Saint-Nicolas, commencée eu 1638, et qui appartient aussi au sty lo néo-içrec. On y remarque quelques tableaux intéressants, entre autres un triptyque dont un des volots, représentant des scènes do la Passion, porto l'inscription : A. 1577,PeJtrus Claies fecit (1)>. Des nombreux monuments qu'elle possé* daifc autrefois, îa ville d'Arras a du moins conservé son Hôtel de ville et son (Beffroi, edificeis gothiques du plus beau style. L'Hôtel do villo, commencé vers 1463, mais achevé, plus do cent ans après, repose sur sept arceauk d'inégalo grandeur, auvx piliers do grès monolithes. I>es archivoltes présentent des crosses végétales d'une riche architecture. Entre les retombées des voûtes et les baies du premier étago sont pratiquées des niches ou dais élégants, aux culs-do-lampo richement sou'lptés. Deux piliers sont géminés; l'un d'eux supportait uno éléganto bretèquo, remplacée au XVIIÏe si«V clo par uno balustrade en fer formant balcon. • * • iBâtio au milieu d'une plaine vaste et fertrte, sur la Soarpe, qui y reçoit le Crin-chon, la villo d'Arras se compose do trois parties : la vieille cité, la ville et la basse ville. La cité, qui occupe la partie la plus élevée, est l'emplacement do la ville gauloise, capitale des Atrébates, que Jules César nommo Nemetocenna dans ses Commentaires. Saccagée par les Vandales en 407, restaurée par les soins de saint Vaast, détruite do nouveau par les Normands en S80, ello sortit une seconde fois de ses ruines, fut priso par lo prince d'Orange en 1578, par les Français en 16-AO, et définitivement cédée par les Espagnols on 1659. Si Arras a été souvent, comme aujourd'hui, l'objet de violents combats, il y a tieu de signaler aussi — pour finir —^ quo trois traités elo paix célèbres ont été signés dans cette ville, au XVe sièclo, à savoir en 14.14, en 1435 et en 1482. Le traité du 4 septembre 1414 fut conclu par Jean sans Peur et le duc de Guysùne, qui assiégeait Arras. Cette paix n'enleva au duo de Bourgogne aucune do ses po.v , sessions; ello no lui imposa aucuro dé-march) humiliante en expiation de 1 aiisas-«inat du duc d'Orléans en 1407. Les plénipotentiaires du duo Jean remirent les clefs d'Arras aux officiers du roi et du duo de Guyenne. Le deuxième, traité fut le plus important par se» résultats. Il avait été décielé à No-vers quo des conférences s'ouvriraient à Arras pour traiter do la paix avéé^los Atv-glais. «Ce véritable congrès, où figurèrent des envoyés do toute la chrétienté, les ambassadeurs do France, d'Angleterre, ainsi •pio lo duc elo Bourgojjno, Philippe le Bon, fut inauguré le 5 août; mars dès lo 6 septembre, los Anglais quitteront Arras sans avoir rien conclu. Dégagé do 6es promesses envers eux, lo duo do Bourgogne se déclara orét ii so réconcilier avec Charles VIT. Le roi elovait désavouer la mort dn duc Jean, abandonner à la vengeance de Philippe les autours du meurtre, lui céder peur lui et ses héritiers les villes et châtelleries de Bar-sur-Seino, elo Péronne, Royo et Montdi-dier; plus, avec faculté do rachat au prix do 400,000 écus d'or toutes les autres ailles et terres do la Somme. De son côté, Philippe s'ongageait ù ne jamais traiter avec les Anglais ; bien au contraire il contractait avec les Français contre eux une alliance défensive. A eles conditions si dures, presque humiliantes, lus ambassadeurs français n'hésitèrent point à donner leur assentiment. C'o traité, conclu le 21 septembre 14o5, inaugurait uno èro nouvelle pour la France, on déchirant lo malhonnête traité do Troyes. Le troisième traité d'Arras, signé lo; 23 décembre 1482, consacrait l'anéantisseï-ment do la maison do Bourgogno et le triompho do la politique de Louis XI. Il unissait lo dauphin Charles avec Marguerite d'Autriche, fille do Mario do Bourgogne, qui n'avait pas encore 3 ans. Cette princesse apportait en dot à son futur époux les comMs d'Artois, do Bourgogne, do Maeon et d'Aux erre et les seigneuries de Salins, Bar-sur-Seino et Novers, lesquels feraient retour au duc Philippe, frèro de Marguo-rito, ou à ses hoirs, faute d'héritiers issus du mariage. Le traité el'Arras do 1482 ne fut d'ailleurs pas exécuté, lo futur Charles VTII ayant épousé la duchesse Anne do (Bretagne et non la fille de Maxtmilien. Celui de Senlis l'annula en 1483. DÂftJS LES BALKASMS Nbw-York, 2-8 septembre : On mande de Sofia à l'„As6e)ciat<ïe! Press" : D'après des informations de source sérieuse, on projette la formation d'un cabinet de coalition, dans leejuel entreraient les représentants des groupes de l'opposition qui onh manifesté l'ijntention d'appuyer le gouvernement de M. liadoslawof. Au minist&re des affaires étrangérri*, on assure aujourd'hui que les négociations entre la Bulgarie et la Grèoo prennent uno tournure favorable. On ne «ait cependant pas encore exactement sur quelle basn ell« s «ont engagées. On affirme toutefois quo le gouvernement grec a proposé de fixer, des doux ejofiés do la frontière gréco-bulgare, uno zono neutre de 5 kilomètres, afin d'éviter des renconrrea. Vonelredi, M. ftadoslawof a déclaré û M. Sawin«ki, ambassadeur do Russie, quo la neufcralii' armée était i mi posée à la IBul gario par l'attitude adoptée par les puish «ances de l'Entente en présence de l'occupation par les Bulgares du territoire cédé par la Turquie. On affirme avec persistrdfce que les ambassadeurs «russe et italien sont prfts à quitter Sofia, fcmdis que les ambassadeurs de France et d'Angleterre ne sont pas préparés à panlr. L'„Associatedi Press" apprend, d'autre part, que la dernière note transmise au gouvernement bulgare par les ambassaeleurs tusse et italien était conçue en termes assez froids, alons quo cello des ambassadeurs anglais et français restait dans lo ton conciliant habituel. La mobilisation de l'armée bulgare est terminée. Lo départ des troupes commence. (I) Pet rus Claeis, en néerlandais, Pieter Claeissens, a été l'un eles maîtres les plus vigoureux de l'Ecole flamande primitive. Il florissaib à Bruges vers la £iu du Eièete, Milan, 28 septembre ; On mando do Sofia au „Corriere délia Sera" qu'il est hors do doute qu'un accord existe outre la Bulgarie et les puissances centrales1. »• • Nisch, 23 septembre : Le roi Pierre est «complètement rétabli et a pu entreprejnelro un royage d'inspection 6ur lo front de l'armée serbe. Milan, 28 septembre : xjo „Secolo" confirme que la Roumanie observera ano »tricte neutralité, mais qu'elle prenelra cependant des mesures de prudoueo a «os frontières. L'Allemagne et l'Autriche r IlemgTie auraient etéclaré à la Roumanie que l'attaqué consro la Serbie no so liait pas à des ûi-iantions hostiles vis-à-vis de la ^Roumanie. New-York, 28 septembre : Ou mande de Sofia à i'„Associatoel Preas*? : Vendredi après-midi, l'ambassadeur serlio à Bucarest a rendu visite au président (lu Conseil et lui a demandé si, dans l'intiéKt de la Serbio, la Roumanie no décréterait pas la mobilisation générale. M. Bratianu a répondu- quo la situation de la Roumanie, eu égard aux troupes a^'e-uuandes et austro-hongroises massées à :sa frontière, était trop dangereuse pour qu'elle puisse décréter la mobihsafcion générale. | Sofia, 29 septembre : t Le roi ' Ferdinand do Bulgarie a adre^é aa roi de Grèce un télégramme qui est $o nature à dissiper la méfiance au momesbt où les armées des deux pays so trouvent sur le pied do guerre. ^ le roi do Bulgarie donne l'assurance la plus formelle quo la ^mobilisation bi^lgarè u'a pas pour but d'attaquer la Grèce. La Bulgarie, dit-il, attache, aa contraire, uno grande valeur à l'axtension des bonnes relations existant entre les deux pays. SUR MER Londres, 28 septembre Ou mande ik> iStaples à l'agence Reuter que lo capitaine du vapeur français „Sainte-Anne" a déclaré que deux explosions, paraissant résulter d'un dégagement do gaz, ont eu lieu à bord du navire, alors qu'il sa trouvait à proximité des Iles Adores. Quarante passagers ont été étourdis par les gaz, mais ils so sont rapidement rétablis. Après la première explosion, le vapeur a immédiatement envoyé les signaux de détresse par télégraphie sans fil. L'incendie qui avait/ éclaté était ptf*s<ie /•teint, lorsqu'une seconde explosion s ési preKhiito et a activé le feu. I-«a chaleur dé-gagéo par lo brasier était si ini;ense,que <lo aombrouses plaques du navire ont été fondues. Huit heures après- le début de liu-cendie, lo vapeur italien „AuCona" est arrivé porter, secours et a recueilli 105 passagers.Londres, 27 septembre : Lo Département du commerce annonco que lo chalutier à vapeur ,,Eschmild'', qui a quitté Grimsby lo 22 juillet, doit CbrO considéré comme perdu corps et biens. Londres, 38 septembre : Lo chalutior A vapeur anglais „Ventnor" a été coulé. Rome, 28 septembre : \ (On mando do Brindisi à l'Agence Sfcefani ' |u'une ax_i«losion violunte, suivie d'un in-;^endie5, est survenue à bord élu .cuirassé ?,,Benfidetfto Brin". D'après les premiers : rapporte, sur les 820 hommes* compvisunt Téîquipugo, 8 officiers et 379 hommes ont et.) uanvés. Parmi les victimes qui eKit pu »tce recommos so trouva lo contre-amiral liu-bino do Cervin. La cause do la cabastro-pbs n'est p;is encore connue ;on ne croit ças eju'un torpille ou une mine en ait H la cause. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 23 septembre : Sir Edward Grey a reçu hier les ambassadeurs de France, de Russie, de Grôco, do Bulgarie et de Serbio. * • * Amsterdam, 28 septembre : Un biplan militaire, piloté par le lieutenant Hofsoede, accompagné du lieutenant Polis eu qualité d'observateur, est tombé près d'iftroeht d'une hauteur d'environ cent urètres. L'appareil est complètement détruit, et les dieux officiers sont très grièvement blessés. * * * Parts, 27 sepleiiubro : / D'après uno information télégraphique, tua elétac!i_egncnt français a été engagé, à bi frontière tripoIiUûne, avec des rebelles^ Au rours <1.1 coinlKit, un officier et quarante-cinq sddJats français ont été tués ; deux nffioiers et cent hommes ont été blessés. Il ue s'agit quo d-'iuie action locale, n'ayant pas lo caractère d'imo insurrection étendue. Au reste, la rébellion diminue en Tripoli-taine.* « * Cardïff, 28 septembre : Dans la région minière du Pays de Galles, uno nouvelle grève menace d'éclater : ello serait motivéo par l'iuterpréfcition do l'accord intervenu- au sujet des salaires. Samedi, 15,000 .mineurs de Swansea ont julopté une résolution d'après laquelle le travail cessera lo 4 octobre, si les propriétaires de mines no font pas droit aux exigences dos ouvriers lors du prochain paiement dos salaire». Le« ouvriers d'une autre mine se plaignent de l'embauchage de mineurs espagnols et portugais, qui, no connaissant pas la langwe anglaise, entravent l'exploitation. Do sept autres mines, on signale des troubles provoqués par l'engagement d'ouvriers non syndiqués. Quatro mille ouvriers oui proposé elo cesser lo travail. Il a été dé-cidé do donner le préavis de quinze jours, pour laisser aux non-syndiqués lo temps ek so faire inscrire au syndicat. « • New-York, 28 septembre : Les usines iîo la Midval Steel Company-, fi PhiWfclphie, viennent d'Wro vendue.' pour lo prix do 93 millions do francs. Kilo» fournissaient des plaques de llindago exclu aivemonÊ au gouvorneittent des l'étais Unis. Lo nom do l'acquéreur n'a pas ét< fév416. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 29 sept^nbre. — Officiel do midi: Théâtre de la guerre à L'Ouest. Dans le» moues secteurs d'attaque, l'eu-nemii continue aveo aoiiarnement ses tentatives eu vue de rompre notre front. Aptes l'éoheo d'une attaque des Anglais entreprise à l'aide de gaz asphyxiants, nous avons coniro-uttaqué et rej^u^nO une paitio; du terrain que nous avions atîânuonite au^ nord do Loos. Dans la région do Loos, de j violentes attaques anglaises so sent eorou-| lées sous notre feu, causant do fortes yeites aux assaillante. Dans la région de Souciiez et do Nou-villo, do multiples attaques acharnées de)s ■ Français ont été en partie repousséos par de violemte» cexntzre-atUHjues. • En Champagne, toutes le» tentatives do ; l'ennemi do forcer notre frouit ont également échoué. Elles n'eurent d'autre résultat que do laisser, au nord-ouest de fcouaui, les Français en possession d'un morceau do tranch60 do IW métros, que nous savons pas encore pu leur reprendre. loutes Ic3 " lignes de» assaillants sont venues continu ollemiciit se briser à la résistance inébranlable do plusieurs bataillons badois, du régiment rhénan do réserve n« &> et Ou ré^imSit d'infanterie do Westphabo n» 16b. Les lourdes i>ortes que l'ennonai a sub.es on essayant de prendre d'assaut les hauteur» do Massiges ont été vaino9. Ces nau-totrrs sont restées entièrement eu notre pouvoir. Près elo la Fille ,MA>rtQ> Ftançais ont tenté en vain do roproudro los tran-chéas-qtï^'oïlt peines. Ls nombre eles prisonniers a augmenté. Fin Flandre, nous avons descendu deux lavions anglais; les occupants ont éto faits | prisonniers. Théâtre do la guerre i VEst-Années du marvSolial von Hindenburg : Au sud-ouest de Dunabourg, notre often-«ivo a atteint la région du lao do An fiiul da lao do Drysrjaty et près do Postafvy, les qombats de cavalerie con'i- Notro cavalerie a quitté la région sifeuéo pr&s et à l'est, do -Wilejka, après avoir soutenu efficacement les opérations de 1 armée du général von Eiclihorn en attaquant 1 ennemi par lo flanc. Los Russes sont restés innolifs. A l'ouest do Wile^a, des «ploiMM ennemies s'avançant imprude-mment ont tM. dispersées par notro canonnado. Iintro Sm argon et Wischnew, nos troupes continuent à progresser. Armées du maréchal prineo Léopold de Bavière : et du Maréchal von Mackensen : lîiem eî' important à signaler. Armées du général von Lmaingen. : Los Russes sont rejetés au delà du Kor- zin et de la Putilowka. • • YSeuna, 20 septembre. — Officiel dflucir : Front russe. L'ennemi, pour no pas ètrO corné sur le l Stj-r par les. forces anstro-liongroise rt; nllo-mandioi a été contraint d'abandonner, dans la région forlifiéj do Vothynie, l'oLeusivu qu'il avait commonoéo au pris do grands sacrifices. La retraite russe a duré toute ki, journée d'hier. L^'onuomi s'est replùi au delà do la Putilowka j nos armées lo poursuivent. , A l'est do Luzk, au cours do eomlxitfi 11 vrés aux arrière-gardes, nous avons fuit pi'isomnâârs 4 officiers et GGÛ soldats russes. Sur l'ikwa et eu Gaiicio orieota.o, la situation n'a pas changé. Front italien. Co matin, sur le front des Dolomites, nous avons repoussé à coups do grenade! uno attaque do l'ennemi contre lo Col dei ttoû. Hier, les Italiens ont do nouveau lancé 50 obus sur l'hôpital do la CroU-Kougo ii Giirz, quoiqu'il portât encore le drapeau do la Convention do Genève ; eu effet, nous n'avions pas encoro pu l'évacuei en entier. Dans lo secteur do Dobcrdo, notre fou s fait échouer une tentative d'attaque dirigée contre le Moulu dei sci Busi. Front-du Sud-I^st. Notro canonniKlo a empêché l'ennmii de continuer à travailler à ses retranchement sur la Savo inférieure. Les canons do U<-1 grado ont tiré sur la ville do SemLin quoi lues coups qui n'oni pas porté. • * * Constontinoplo, 23 septembre. — Officiel du grand quartier général : Sur lo front des Dardanelles, la sitatior u"a pas changé ; nos détachements envoya en reconnaissance ont attiré, pus d Aivr. Lovta et dans les environs de Kei'evisdero. deux détachements d'éclaireurs ennemis dam une embuscade et los out faito prisonnier» D'autres do nos détachements ont atawiu< à l'imt-rovisto certaines tranchées cnnouij» ot y ont capturé dos fusils, des muniti.mï et du matériel do téléphonie do campagne e du génie. Ailleurs, rien, do nouveau. Communiqués de* armées alliées Paris, 23 septembre. — Officiel do 15 heures: &n Artois, nous avons, dans la soirée e pendant la. nuit, ga«né du terraiu do iatccik en proche vers TSt etefe???, à l'est, çi, ai 6uil do fcoucli.cz. fîiî "Cïiaiupagne, l'ennemi^ résiste sur se: portions do repli, protégées par des ré ^ seaux do fil de fer étendus et di.-fcûmuflte Nous avons réalisé quekiues nouveaux pro gr<« vers la côte l,So,~"à* Vouôst de la Poniu ' Nît^arrin et au nord de iiassiges, vei^ V J Justice. , . , En Argonne,- les. attafiue» obstinées, me nôes hier par l'ennemi" avec six à huit ba * taillons, e^tra nos trinchées de premièr - Ji^ne do la FïlloMorte et de Bolanto, «n * abouti à un échgo. Les contra-attaques, «Ké ' entées j>w nous au 'cours de la nuit, nou -1 ont ixlrmia d'expulser les iantassine «îne > mis de prreque tous les '>oint3 où ils avaiec uu tf4uétrer. Nuit relativement ceilmo sur le ro^to du front, • * • Paris1, D9 soptombre. •— Officiel dCi 23 heures : Dans la journée du 2S, nous avons continué gagner du terrain pied à pied vers les crêtes à trest de Souches. Nous avons ■ fait une centaine do prisonniers, ouiini lesquels ttes -hommes élu corps de. la ^arde, rameûô il j a quelques .îours du front ruase. Cliampugne é^letnent flif •'lïTOVRÎiiu. progrècs ont été réalisés, particulièmucnÊJ.n uoixi do Massdge», où nous avons «ncoro fâiT~S0t)f 'prisonniers. Wennemi a elirigé sur nos tranchées, .en Argonno, un bombardement violant, auquel ceu^-ci ont efficaoement riposté, mais l'ennemi n'a tejnté aucune action d;infanterie. Des combats à la grenade nous ont permis • do refea^ner quelques éléments do notre première ligne, où l'ennemi s'était maintenu depuis hier. Oanonnade intermittente au bois Lo i'rôtre et dans la région du Ban^-do-Sapt.• * * Londres, 27 septembre. — Officiel : Sur la prose|u'ile de Gallipoli, les opéra-dons se sont bornées à ttueiqties attaques aériennes, à des bombardements réciproques ! »:t à des combats de mines. Los Turcs ont ouvert un feu violent sur notre front près do la baie de Su via et près de la position d'Anzac (à proximité i' Ari-Burnu), ce cfai semblait indiquer une attaque générale ; cependant, eo fou d'artillerie n'a été suivi épie par uno attaque exécutée par do faible» forces. L'ennemi a été facilement repoussé par notre fusillade. Ijno attaque du même genre a encoro été entreprise par les Turcs et a été également repoussée. Plus d'une fois, des avions ennemis ont attaqué nos camps d'aviation, mais les bombes jetéeis n'ont causé aucun dommage. Par une contre-attaque, nos aviateurs ont détruit un hangar d'aviation ennemi et ont mdejmjmagé les navires qui so trouvaient près de Burgas. *** Londi'es, 27 septembre. — \Rapport da maréchal sir John French : Au nord-ouest d'Huliucli, nous avons re-jkiussô plusieui-s contre-attaques et nous avons infligé do fortes pertes à l'ennemi. A l'est de Loos, notro offensive fait des procrée. Ijo nombre total do prisonniers u*t ' île 5.5 officiers et 2,!àXl bolduts ; notre butiu comprend 18 canons ot 32 cnitrailleuces. ' L'ennemi a alxindonué uno grande quantité •ilo matériel, dont la classification n'a pa.s ricoro été faite. Homo, 27 soptembro. — Officiel du graad quartier général : Lo 26 septembre, dans la journée, il y a eu do potiits combats près do Dexsso L)*îina, sur los versants nord du Monte Baldo, i llalga, dans la région du monte Ooston, sur les versants du Monte Kombou (Plezzo) et du Potoco (Krn), où rennemi a été repoussé. Il a laissé quelques prisoiuiiers entre nos mains. Dans lo bassin do Ple&ao, par un tir précis, notro artillerie a dispersé une colonne denoondant par la vallée do Korifc-nica. Ello a pris aussi sous son feu et a dispersé un détaohement de travailleurs ennemis.Sur lo Karst, sur l'extrême garticho do nos ligne», nertro artillerie, avançant sans être aperçue, a fait do sensibles progrès dans la direction do Pefcoano. Ello s'e-^t ensuite rapidement établie élans les endroits occupés. • • Pétrograd, 27 septembre. — Officiel du grand état-major général : Dans la. r^ion (V Fxtiau, une attaque nlle-maneîo a été repoussée. L'artillerie ennemie conifinue à diriger ison feu contna divers por m do la région do liiga. canoeus ont à mainte» re[>riscs, chassé eles avions eaia mis de la région de Schloek et ont détruit do* travaux ele sane allemande. A différents endroits de la région do Dwinsk, les combats ont repris toute leur violence. De nombreuses attaques ennemies dntffâ la région do Nowo-Alexaivlrowsk ont été repoussées; le combat d'artillerie est do-venu d'une grande intensité dans cette ré-' gion. 1 A La suite de fortes attaques de notre cavalerie, dans lo secteur do la Wilija supérieure, aux ewivirons do Dolginow, la cavalerie alWmande, composée» de vieux régiments a été dispersée; neius avons fait prisonniers 6 officiers et 65 hommes et nous avons prt» 3 initiraiîlrKws eW r#u«* - IU; sabres. Nos pertes sont peu importantes. Dans 3a régiem sitiwSo à l'«ue*4 du il s'est livré un eombat extrêmement acharné. Quatre attaques allemandes ont été rO\>ous-«ées; nos troupes ont été légèrement refou-léioH à la suite d'uno nouvelle attaque ennemie. ixj combat continue sans interruption. Une do nos armées, opérant dans cette région. s'est emparée, durant la semaine der-s mire, do 13 canons, elont 5 de gros calibre, . do S3 mitrailleuses, de 12 voitures eîe mu-' nitions et a fait plus do 1,000 prisonniers i valides. Dans la région à l'est d'Oschmjany et, t plus au sud. jusqu'au Pripet, les combats sa eléveloppent avec une extrême violence de part et d'autre. F,n de nombreux en-droite, l'ennemi attaque, en rangs serrés, avec La- plus grande opiniâtreté. Quo'jques-uuos do ces attaques ont conduit des s c-càs locaux, en réalité très molestes et sans influence sur la tâche générale exécut e » systimaûquefnent par nos armées. Les suo-^ lœ plus importants do nos troupes souï 1 les suivants : l* Uno attaqua près elo Djeljatitselii, sur 4 10 Niémen, à la suite do laquelle l'ennemi " iv dû so retirer en subissant do fortes ' pertes ; v2* Une attaque ennemie repoussée dans lî ^ r<%ion située au suel-est do la gare do Ba-ranmv itsdii ; £• Uno attaque faite à l'improviste «outre . un. bataillon autrichien» près du village de ^ L^issy, ««r la Schara, dans la région de I LiachowitKchi; nous avons tué un grand - nombre d'Autrichiens; 364 hommes et 2 of-j fiefers sont lestés emtro nos mains et noufi avilis pris 1 mitrailleuse. Cette attaque a t eu pour résultat (PobJiger l'ennemi & »c retirer au delà de la rivière 4° La prise du village de SliosnitsÂ, dans la région do la Stochod inférieure. L aOnar heinent du combat a atteint uno violence inouïe à cet endroit. Aveo u*ie véi-isUdo rage, on s'est disputé de)a maisons en flaïu-imes. Lo village est resté entre, u*;s mains; l'ennemi a été anéanti. Nous u'aiv<>i«s f.iit Luisonuiers que 2 hommes et nous avons bris 4 mitrailleuses. I Dans la région du chemin de fer Kowel-karny, «ur la rive gauche du Styr, il s'est livré plusieurs riokiics combats. La luoalité •fco ICollci et îscs euvirons ont été vio:em-oient bombardés par l'ennemi. | A la frontière de la Galieie, les combats apinifitres ont recommencé pr^s de Nowo ivieksinico. A Vaido de troupes fraîchee. ■es Autrichiens nous out forcé à évacuer Setto localité. Par une nouveilo et forte attaque, penelant lae^uelle il j a ou un eaiga-KCinent à la baïonnette, nos troupes ont de Nouveau rejeté les Autrichiens hors de jNowo-Alels îviniec, en one tué un grand «nombre et ont fait plus do lrC00 prisonniers. D'après les elerniers rapports, le& Allemands attaquemt do nouveau Nowo-Aleksiniec.Pétrograd, 27 septembre. — Officiel de l'état-major do l'armée du Caucase : lv3 25 septembre, dans la elarection d'Olty, ne)s patrouilles ©nt exercé une près ion sur les Turcs dans la région sioico près de Chystopor. Dans La région près d'Isjkanos et près de Tew, les Turcs «wit bombardij nos i>.>si lions sans succès. Dans la région située près de Sevretsj-û nos patrouilles' ont attaqué à l'improvist; un poste turc, ont tué une partie desi occupants et ont fait prisonniers les survivante. Aucun changement à signaler sur le reste du front. PéUrograd, 28 septembre. — Offioied de l'Amirauté : Lo 2C« septembre, à H heures du matin, ai: cours ePun bombardement par nos navira des positions cnneMnies sur la baie de Kiiga le capitaine de vaiss*xiu Wiaremsky et 1 capitaine de frégate bwiuin ont été tués pai des bîilles ennemies. Vers 10 heures du matin, ne>s vaissejau.v ont cessé le bombardement après avoir ré duit au silence louces les baitlerics de nos adversaires. En dehors dos iiertes ci-dessur indliquée-», nous avons euex>re eu cinei mort-fet huit blessés. Dépêches Diverses £ Paris, 28 septembre : 4 I>o général Marchand, lo héros do Fa-cjsoda, dont le raid au Soudan faillit pro vaquer la guerre «ntro la brauce et l;An-^iterre, a été graY«*uent blewé. Un espère encore lo sauveiv quoique il ait étié touch< ■\ la colonne vertébral*. • • Genève, 28 septembre : Lo Comité international do la Croi:-: Rouge, section eles prisonniers do guerre, iiuiiunco que la Cruix-Kouge de Grèce es preto à renseigner les familles des prisonniers fiiîis sur te théâtre de la guerre ; l'Efct. Les demande* doivciit être adressée, à M. Côiissidejs, ministère des communica tions, présidait du Comité à Athènes. « * » La Haye, 28 septembre : Si la situation curop«;enne actuello perdure, la classe de 191 fi de l'infanterie néer landaise sera déj?\ convexjuée jxmr la seconde quinzaine du mois do • décembre. • * » New-York, 28 septfmbre : Lors de la construction d'un nouveau tunnel pour lo Métropolitain, un accide;-s'est produit, samctli soir. Lo tuunel s'e. effondré au-eîessenis do Broodway, près d la 38o rue. Deux hommes ont été tués; un douzaine blessés. L'a^eieleut s'est produit a-, moment de la »orûe dos Uiôàlriis. Des cer taines do pt^rsewuics ont échappé à grand peine à l'eugloutisse»ent. Toute la ru s'est effondrée dons son milieu. Les tro: toirs ao sont affaissés ; i! n'y a heureuse ment pis eu de granelo panique, l^e tram way passait sur 'Broodway au moment o; l'affaissement s'est produit ; mais il s'ec-sauvé grâce à la tapiditô ^ui lui a été in» primée. ■ * ♦ * N'ew-York, 2S septembre : On mando d'Ardmoro quo, par suito d explosion. D'après les nouvelles reçues ji.: 'outo la vilie a pris feu. La gazoline ci flammée s'est répandue dans toutes les d reoJions et a mis lo feu à uno série d maisons. La garo a été détruito par un Hxplosion. D'après les nouvelles reçues ju •ju'ici, 15 personnes ont perdu la vie. • • • Washington, 28 septembre : Au cours d'im combat qui a eu lieti ei tre de» Haïtiens et des marins américain? un Américain a ^-té trné et ri Améri juin ont été bleues. Des patrouilles ont été e? voyées |)our nettoyer toutes les voies d'ac. «îè8 venant do l'intérieur du i>ays des u bolles. D'après un rapport de l'amiral Cr {>erLon, les patrouilles ont réussi leui opérations. » * • • Tokio, 27 se-ptembro •. Le tribunal viesit de rendre son jugem«?r »ians l'affaire de corruption électorale, don il a été récemment question. Dix-neuf mer. bres du Parlement ont été déclarés coup: bles. Lo jugement établitque le comte Our. ancien ministre, avait payé 100,000 fran< pour obtenir au Parlement lo W>te d'n projet de loi sur le renforcement du mat riel de guerre. « • ♦ Pétrograd, 2S septembre : M. Goromykino, président du Conseil de ministres, so trouve actuellement au grat;<. quartier général. Pétrograd, 28 septembre : La,, No voie Vremia" annonça qu'en S bérie, il y a 500 millions do ponds do c-i réaies, qui sont en déjjflt et ne peuvent a: , river marché russe, les voies navig:: blos étant soit surchargées, soit gelées, ( le seul chemin de fer étant utilisé unique ment par l'armée. La situation se caracté rise par ee fait qu'en Sibérie un por, i d'avoine ne »oôte quo 5 kopecks et quf •Pétrograd il «e paie 3 roubles.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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