La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 26 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5d8nc5tn1q/
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Lju Moldavie, les troupes de l'archiduc Joee^Jib. ont prononcé une attaque Vivien tt qui luar a valu dos progrès dans la vaillé, do Trotus. Sur le front macédonien, l'offensive achar née» menée sur place depuis dix jours pa; de nombreuses divisions de l'armée Serraâl est poui le moment arrêtée. Les événements de Russie Paris, £4 mars : On mande de Pétrograd à l'„Echo d< Paris" ; -— Le gouvernement provisoire a interdr aux membres de la fuiniLLo impériale dv ^ quitter les districts militaires dte Pétrograd Ije général Alexéief, chef d'u grund état major, a étâ rappelé par le gouvernemen provisoire. Les généraux Eveil- et Gorko: ont été appelés à Pétrograd par la Commission de la Douma. ♦ • Pétrograd, 24 mars : Des témoins oculaires de la scène dkama> tiqme dg Moh'lef racontent que la mère dji Tsir a assista au départ de son» fie faii prisonnier. Elle était blanche comme un< marte. Outre le Tsar, la Tsarine et leur* enfants, environ 150 familiers de la ©oui se trouvaient encore à Tsarkoiè-Sclo, don deux ou trois dames d'honneur et deiia mcdtecins. Le cercueil du moine Riospoutànc qui y avait été inhumé, sena transféré ait Jeurs. Il s'avère de plus en plus que M, Protopopof avait mal renseigné le Tsar esi ses collègues* du ministère 6ar la situation v'iri table dont il a toujours ni' lv gravit* ;au Conseil des ministres, en y d'isamt qu'il n'y avait» aucune raison de s'émouvoir ei que d'ailleurs la police était armée jusqS'auo dente. Le général ChaboLof, de soin côté, avait aff.rmé au.? Tsar qu'il disposait de "30,000 hommes armés de canons et dauto mobiles hliuiles touit prêts à réprimer une révolte. Le prince Galitzine et ses collègues ne coninurunt 1 inexactitude- de ce® af firmations Qjue lorsque les cosaque® et les troupes de garde se mutinèrent, c'egti-à dttre quand il était trop tard. " Copenhague, 24 mars : Le journal ,,Politiken ' armrend de Stock-holm que des voyageurs, arrivés de Pétrograd à tlaparanda, racontent que lo btruil court en Fini 1 nde que le Tsar s'est enfui de Tsarkoi'é-Sélo. En Finlande, les trains sont visitas par des militaires et les officiers oond'irment qu'ils- sont à la recherche du Tsar. Les „ Stockholm s Tidningen^' annoncent 9 aii^-i quf; l'on recherche activement le Tsar, suit "H • la t'ion'ur© de la Suèjde- L<^ Tsai aurait pris la fuite jeudi. Dans la nuit, la police di Uleaiborg a re>;u une dépêche, signée par le chef socôatliste Tbheidke, annonçant la fuite du Tsar, qui aurait réussi à se sauver dans l'automobile qui l'a amarré à. Tsarkoié-feôlo. Le gouverneur d'Uleaborgi a re.m la dépêche suivante du nouveau gouvernement: >vTe vous prie de prendre di>s mesures extraordinaires poua* empêcher que l'es-tsar Nicolas réussisse à passer la frontière finlandaise et pour l^ïeter 6i vous le découvrez.''♦ • * Pétlrogtad, 24 mars : Le grmdUluc Nicolas a été relevé d'e ses fonctions d'e généralissime. Jusqu'à la nomination die &011 successeur, le gén'ïal A le<eief exercera le haut eommandemeat de l'année. * * • Londres, 24 mars : Oni mande de Pétrograd an ,,Times" : — Le gênerai AlerxAief sera vraisemblablement nommé généralissime. Par suite de l'abdication du Tsar, le gouvernement n és plus en- communioation directe avec le front: ptiur reméoieir à cet inconvénient, il est question de créer- un conseil de r*r^- sil'ô par le ministre de la guerre et compose des ministres intéressés et d'à personnalités clioi?i?s dans, les deux Chambres du Parlement. » + ♦ Pétrograd1, 2i mars : Le comte Hens < endorf, mar'ch^l de ln cour de rimpéira.rice, a ét^ arrOté. Dans la V'ire de G omet, le ministre de la coui, A-mfe Fi>ad'eticlvs7, a été appréhendé* 'Tan<; u,7v trairu pr't à partir. Le génjéral Vojei-kiof, comiiKindant de la ga^le du ooi'ps Un ^ Tsir. a été arr»*!'1 au moment où il tentait de s'enfuir. Il a été longuement interrogé ù Moscou par M. Kereuski, ministre de la jus-ticr, et a été amené à Pétrograd sous bonne ciscorto. M. Kerenski 0, ordonné des" pioumiites contre le général Suchomlinof, anoien mi nistre de la guerre, accusé db haute ti-a-hison.+ » # Christiania, 23 mars : Des télégrammes privés d Arkhangel et 'Je Moscou ! renoncent que le calme est rétabli dans ces deuix villes. » • • Paris, 24 mars : Le „Petit Parisien/' annonce qu'il vient îe se créer à PAtrogradi une fédérât ibn officiers républicains. Pétrogrnd, 24 mars ? L'ox-préfct de police affir-me qu'il n'a jamais donné l'otvlfre de faire feu aujx mitrailleuses qui avaient été postées sur les toits. La peine du loiout et de la chaîne on; été abolies dans les prisons. La noblesse de Pétrograd a adhéré au mouvement révolutionnaire. * * * Pétro^radi, 24 mars : Le Comité central et la section parlementaire cïu parti démocratique constitutionnel sont proHonccs en faveur de l'établissc-I m^nt cVune r^pni l in;ue dém <;fatifjue. Un rap. ■ poit, eu ce sens sera soumis an con^i'ès du parti, qui se réunira le 27 avril. L { Milan, 24 mars : On. mande do Pétrograd aui „Corriere délia Sera" : ; — M. Rodsi iuko, président de la EVsima. ,i^te en crsntact ]>e:inanent avec le Comit' /Ornuûer. Un accord est intervenu au g-ret des que-^i ".ris d'a linif/ita'i.Hi ; 0<h diver'<XcF- I'ce« de vues existant, encore sur j'emtre* quittons. U e^t im-f>nssible do prA^oir 'qiiel'o» fl-ite 1 .A s^iiblé© nafirmnle s-?jra eor.-▼oqn'e, êr nt (] >nné que les travantv prép« tett/iixj? ciiaianltjroîkS iViorm-ément de temps. * • Pétrograd, 24 mars : I ] LA ,,Stampa" annonce que trois org&nig- 1 ■ mes se disputent en ce moment la direction ] des affaire? à Pétiogjrad : le gouvernement < provisoire, 1e Comité exécutif de la Douma et le Comité des délégués ouvriers et des 1 délégués des troupes siégeant au > Parais de 1 Tauride. , 1 ' • ! M Pétrograd, 24 mars :> , Lq mouiveiment en faveur d'une conMoca- \ tion prochaine de l'Assemblée cons-titiuante ( prendi tous les jours plus d extension;. • ' * ' Pétrograd, 24 mars : 1 ic Dans un manifeste adressé au peuple, à .0 l'armée et à la flotte, le gouvernement pro- 1 'e visoire fait ressortir que les Allemands 1 s'apprêtent à mettre à profit les difficultés 1 r- intérieures du pays; s ils réussissent-, la 1 ir liberté serait antuntie en1 Iiuss.e et les ' 1, citoyens libres de l'Empire devitiadcaient ies esclaves de l'Allemagne.Toutes les forces ( du pays doivent être employées à écarter ce danger. Dans l'armée, il s'impose que j 5 l'unkwb et la discipline régnent, que les sol- , daits respectent les officiers et que ceutx-ci « respeete.it aussi les soldats qui leur doivent :e obris^ance- 1 Pour rétablir un tmfio normal, fortement Lt entrave par les chutes de neige et par le i [e mauvais état d'une grande partie du matéu 1 t. riel îouilant-, le ministre} des transports a ; l- dîéciJlé d!e prendre une série de mesures; Û ' n a notammatiti invité lesi usines privées à >.f effectuer les réiparations indispensables La 1- voie feriée do la côte die Moermau sera r«- 1 liée le plius rajjidement possible avec le ré- < seau qui conduit dte Russie en Roumanie. Les admiaigtiutions des ponts e* chaussées • ^ et des eaujx seront di^eutralifi-'es. * u » * it Pétiiog'rad, 20 mars : e Dans le manifeste lancé aujourd'hui par \ ■a le gouvernement provisoire, il est dit «u.re it autres : ! il — L'ennemi essayera de profiter de fout , ;X signe de faiblesse que donneraient les gran- 0 des armées russes. Au printemps,, sa *! >% 1 rerfeviendlra libre et notre capitale sera de [. nouveau menacée. Une victoire des Aile- 1 I mânes serait le coup de grâce de la liberté | u de la Russie. Le sergent prussien priverait 1 les Russes de tout» liberté et rétablirait la 1 il domination du Tsar su«r le peuple asservi/' 1 >t * ♦ ♦ i x Paris, 25 mars : Ou mande de Pétrograd aui ,,Petit 'Pari- ' 0 sieni" : ' — Le gouvernement provisoire a l'intea-e non d'instituer uni tribunal révolutionnaire , qui jug*era les ministres et tous ejeux accui. i s^s die tiahison envers le peuple. Des ava. ( s « its éminents et des députés1 do la Douma ) e t'eiont partie de ce tribunal. # Copenhague, 23 mars : On mande de Pétrograd' que le ti&vail - n'est pas encore entièrement repris diansles , ^ usines1 de la capitale. Le nouveau manifeste lue le parti socialiste avait l'intention de î II lancer a été saisi par le Comité c&écuitif1 de ^ la Douma. Des voyageurs rentrant do Sibérie et d'au-e très parties du pays annoncent que 1e tra fie est! partout de plus en plus désorganisé. ' Dans toutes les garnisons*, ies soldats sk? '• montrent indisciplinés. Sur le front, les ré-r vototioanairei sèmei t la terreur; ! n <a-;t I tient pius leurs officiers et pîirt>^nit en " congé sans permission. L- , * 1t * Berlin, "24 mars : Ou mande de Stockholm que les étrangers ;1 ont quitté ea foule L\ Russie eb ont passe '' 1 on Suède, leur avis étant que les événe- f ments actuels ne sont que 1e préllude d'une " catastioplie. Les partisans les plus achar- r nés de l'Entente eux-mrmes r.o croient pas ( les révolutionn aiies capables de créer une ' >rgandsatian durable et d'tolarent que par- tor.it apparaissent les symptômes' do la dés- c agrégations , On confirme que pendant les troubles 5 v s Pétrograd huit sujets anglais et un danois , ontt /(feA tués. Les révolutionnaires1 excitent > '' la populace contre les Anglais. On évalue d 6 le nombre total des morts à 20,000 et on taxo d'absurcSité le chiffra officiel de 2,000. s * * * a Copcnha.ç^ie, 24 mars : t] Les miùc-jx russes de Copenhague son a généralement partisans de la paix et es- p lèrent que le parti ouvrier réussira à forcer 1 'e nouveau gouvernement à abandonner Ses J ; projets panslavistes et à se conformer l ion- n tôt autx diisirs pacifiqu?s du peuple russe, a Milan, 24 niar9 : l Lo correspondant à Parisi de la ,,Per- 11 1 sevdnanza", confirmant une information, du '' ,Moimng Post", affirme que les mi^en-s ^ russt>i de Paris assurent qu'il existe ef'ec- ^ t; veinent, dans le traité de Londres, une 1 clause autoi-isant la Russie à conclure une " b paix! séparée si (L>s trembles éclataient dans ' 'e paos j>ar suifea des difficultés do ravitail- , lemeut1. » ' » * : Berne, 24 mars : r. On annonce que le Conseil fédéral suisse ^ a autorisé le ministre db Smisse à Péti'ograd f, ^ à nouer dies relations officielles avec le q 2 nouveau gouvernement. i( . — * * * (1 Berne, 24 mars : s La fraction soc-alisto du Conseij fédéral ?> a adressé à la fraction socialiste de la t< Douma, par l'intermédiaire du démit Tcheulche, uni télégramme dans lequel il est dit : ,,N<xus envoyons' 6alut fraternel. Nous nous réjouissons de la victoire d'e la cause du peuple. Félicitons à l'occasion de l'avènement de la démocratie et. espérons que la social-démocratie russe s'emploiera d'e toutes ses forces au rétablissement de la <l< ; paix." d ♦ * • si Wa$hin£1tôn, 23 mars d Le secrétariat d'Etat annonce que les Etats-Unis reconnaîtront le nouveau gou- B vernenient russe. I. - Y Les hommes nouveaux [ Le nouveau gouvernement russe, issu de r, la révolution, est constitue commo suit : \\ Le prince Lvof, président du Cubinet, ministre de l'intérieur; Milioukof, ministre r( fies affaires étt an gères : Kerenski, min'stro i; la justice; Nekrasof, ministre des ehe- s; mins de fer; Konovalof, ministre du cnm- ^ nierce et de l'industrie; Mauouilof, minisci,e 3 de l'instruction publique; Goutelikof, mi- 0 uistro de la guerre et de la marine; Cliin- f-garef, ministre de Pagaiculture; Terest-chenko, ministre des fmances, et/ Godnef. contrôleur de l'Empire. Les personnalités les plus marquantes job nouveau gouvernenjent sont incontestab'e-ment le chef du Cabinet, le ministre de-affaires étrangères, le ministre da la guerne et le ministre do l'agriculture. l.e pri ce Lvof, président du Cabimt ré- ^ volutionnaire et ministre de l'intérieur,. s'ô>t acquis, (Inpais la guerre, une e.traordi- ^ nairo popularité, comme rr'^i o 11: Fédération dr» zemstvos et des umnieipalité® p rusées (Conseils provinciaux et communaux). La Fédération des zemstvos, eu orgonîsan les omvres charitables au front, s'est créée parmi la population do l'Empire, une situa lies e^iviee j>ar 1 ancienine bureaucrate Après la retraite de Sasonof, comme m: aistro des affaires étrangères, elle lu idiessa, en guise do protestation, uni tlt gramme de sympathies, au nom de la Féd< ration des zemstvos. La lutte constante < Dpiniâtro entre cet organisme et 1 ancie rouvernement est encore présente à la m< noire do tous oeux qui ont suivi la mai îho des événements on Russie. Le professeur Paul Milioukof, ministr Tes affaires étrangères, a passé de La cai rière scientifique à la carrière politique Ké en 1859, il descend d'une ancienne f uillo do bojars moscovites. Il devint pre esseur d'histoire # à l'Université db sa vill 1 a taie. Pour avoir été mêlé au mouvomet politique avancé qui a marqué î avénemer lu trône du tsar Nicolas II, lo séjour Moscou et à Pétersliowrg lui fut inrteidi L'Université dfe Sofia lui confia la chair le professeur d'histoire. La profondeur d bcs recherches, ainsi que la c.arté et lai trait do leur exposé lui valurent une 1 pi la lion considérable dans le monde de 1 iciencc. Un de ses ouvrages, „Notes su l'Histoire de la Civilisation russe", a é| traduit dans plusieurs langues. En 1004, Milioukof l'entia en Bussie, o il fut reconnu * d'emblée comme chef d parti constitutionnel-démocratique, qu'on de signa par les initiales K.JD., premières le 1res des deux mots russes, „Kadets" 0 ,,Caders". Le parti des Cadets eut la ma.if rité al>solue dans la première Douma. S: aiu»tanément, Milioukof nssuma la dirtetio lu grand organe politique ,,Rjftch". Après le coup d Etat de 1007, dirigé contr ta Douma et qui amena une ma90iité réa< tionuaire, Milioukof parvint ceper.dlant sauvegarder lo prestige do son j:ar i. Grar \ une propagande active et habile, il i sortir la bourgeoisie russe do son iselomei boudeur et stérile. Son séjour à Sofia lui avait permis d'aï prendre à fond les problèmes des Bnlfcan* at, à la Douma, il prit une part eonsid* rable aux discussions sur la politique <>, an ^ère. Il soutenait énergiquem- nt la joli iqu lo Sasonof, tout en ne se ra!ii:mt ras à s modération, tout au moins apparente, d1 e prudent et rusé ministre. I ors do la d elà ration do la guerre, lo chef «'es Cadets s rit connaitre comme le représentant le plu énergique de 1 impérialisme girand-nissien /V la I>ouma, il fut lo ivremier réclame ia conquête ce Constantin^de. Ce fut en jor« lui qui, publiquement, déclara le pre nier que l'Angleterre avait donné sonj eon jeritement à 00 projet. Milioukof est sans contredit une person îalité appelée à exercer une influence oon lidérablc sur les destinées de l'Empire rus^e in sa qualité de défenseur des iaiées ltbé •aies avancées. Une individualité toute différente est cell * Alexandre Goutchkof, le nouveau ministr lo la guen-B et de ta marine, issu d un-amille do riches négociants do Moscou, 01 1 naquit en 1862. Apr'-s avoir terminé se ■tildes universitaires, il s'a 'onna aux af aires et ne tarda pas à de\ enir un de •eprésentauts des pins marquants du coin nerco et do l'industrio de la Russie cen raie. Un penchant romantique, vers les aven urea guerrière» caractérise Goutchkof ommo volontaire, il combattit contre le Anglais pondant ta pmrre des Boers, ai 'ours dis laqucllft il fut îrripvemerti blosR'' I.ins' la guerre msso-Jvpoiaise, il fut V 'ondft do pouvoirs de I.i Croix-Koug i ru,=s t fui fait prisonniar par les Ja[«nni's. Après son retour en Russie, il eo jeta i f»rps perdu dans 10 tour iilon poliliijuei d ette époque. Il fonda le parti nalio al !il>6 al appelé à servir de ooutre-w d^ au part rèa avanoi des Cadets. Ce fiaiti s i .titul-es ,,0ct»brisie3", di-nom1 natiou qui ratp iclle le retentissant mnnifeste que le Tea-lublia en octolire, et par lequel, pour I; u emière fois, il promit soient oilen'ctnt d. onvoquer une représentation du pouplo. La réputation de Ooutrhkof ronime orga lisatour et comme m iliiteur avis', étiait s >ien ttablio qu'en juillet 1900, iors de 1; ■etraite précipite des armées de Nikolai l'ikoLawitob, les dirigeants bureaAiCratiques lésireulx de ne pas se mettre mal avec k .sociité", aippel' renti Ooutchkof comme cou ei 1 au ministère de 11 ^uterre. Peu» de temps iprès, on lui confia la pr. si 'enee du Go ait" do l'industrie militaire, s'tuation où i . fait preuve d aptitudes exoeplionnell s. En protestant, au soin de co comité, coiifîjri 'arrestation et 1 e il di s déput s ouviici le la Douma. Gouiidikof s'estl ra pfnn ) iié ; icuvcau des milieux parlementaires, e;o ([ ■ rendu TiossilJe actuellement son i-nti-»'( ans le gouvernemeitt révolutioni aire, ''e ui-ci trouvera en lui une des t<"tcs (s n plu» ntelligentes de la Russie, un orgar i a,u?ui] minément doué, un p«l;ti":ou soup'o et lia ile. C'est le premier civil qui c'bvienf, er îussie,. ministre do la grerre. Le ministère de l'agrioi lture, exception) ellemeni important en Russie, a t o mfi un des leacers du pa ti des C'adeq, M. ■liingaref, qu on tient à la Douma pour tomnio qui conna.t lo mieuK la gituatior inancière do la Russie. Le nouveau ministre de l'agriort'tura n< ardera pas ^ se trouvoi' en faeo des pro lèmcs les plus graves, car, maliré le.s réarmes de Stolypine et <^e Krivoeliein', 1^ uestion agraire n'e^t nullement résolue, et îs paysans russes attejicLront certa'niement 'un gouvernement révolutionnaire t7e.s meures immédiates qui loui- garantirent ln «.session de leurs terres et en augmentât l'étendue. Nationalités étrangères Le ,,Bulletin: des Nationalités de Eus* ie", prrblié à Berne, fournit la stalMtrquc es nationalités que corupron»} la population e l'Empire moscovite, statistique base irr le recensement officiel da la population o 1897 : Ukraniens, 22,41S,000; Polonais, 7,931,000; îriihènosi. 5,880,000; Finlandais, S.IjOOjOOO; ,ithnanien«, 1,758,000; Lettes, l,4:?8,noo; 'sthes, 1,003,000; Rounio/ns, 1,112,000; 'artares, 3,738,000; Kirghisses, 4,884,000; (éorpiens, 1,352,000; Arméniens, l,172/»0; :;roassiens, Juifs, Allemands, Butgarvs, 'chèques, 8,2^)0,0^0; a m'es peuples, ap-roximativement, 10,000,000'. Total : 74 niil-ons 399,000. Ces 75 millions d'habitants, en chiffres :>nds, représentaient 57 p. c. de la popu-ition totalo de la Ru-,ie- à la fin du iècle dernier; 43 p. e. étaient eompus's de Irand-Russiems, dont 1 idiome et la langue f'icielle et oui exercent une véritable hé-émonie parmi les quelque trento nationa-tés qua oomprend l'empire des Tsafs. DÊPÊCHESJDIVERSES Berlin, 2fJ mars : On mande ce La Ha^o à la Taglkche luncîschau'' : - - Uni nouveau oons 311 -de guerro cHes Lllîés a commencé jeudi à Cala-s [1 e a-ùneri, dit-on, la ei ujtfioD militaire créée ar la retraite dea .Allemand?:. * a jnt Paris, 24 mars : Ce, Par ordre des autorités militaires, toute# ia- relit ions entre les localités du territuiie éva- jio. cm par les Aiiemanus sont/ stiioieiueut m- ni- terdites. lu * * • lé- Paria, 24 mars : léu M. 1e ©éruateur Develle, contrôleur général et de3 travaux agricole», dit dans un rapport en adressé au ministre de l'agriculture quo aé- 60,<X>0 hommes faisant partie des classe# d« ai> 1882 à 1889, a(yantété retirés du front jiour retourner s'occuper chez eux du travail de tre la t<rre, il considère que sa tâche esl ter- îr- minée. 10. Un député a déposé à la Chambre un pro- fiH jet de loi fixant a 45 centimes le kilo le ro- prix du pain contenant 80 % do céréales illo moulues et 20 % de farine ajout '#. L-e piiv But maximum du blé serait porté do 33 à 41 ent fna.11 os et les prix maxima des autres oé- à râbles remplaçant le blé seraient fixés à un lit-, taux proportionnel au prix du pain1, ire , • * de Paris, 23 mars : atr M. Violette, le nouveau ministre d'u ravi- m< taille-ment, a d"îciaré qu'il importait avant 11 tou^ de mettre fin à la crke des transports >ur maritimes, dont toutes les autres crises dé- été coulen't. Il n'est pas partisan des cartes d'sJim cotation et ne «onge pas à étab'ir la où carte de pain. La situation actuelle est due du uniquement au manque de méthode et d or-ganisation. 11 s'impose d abolir les restiic- ct- tions inutiles et il aurait mieux valu dé- ou créter dix jours sans viande que de ré* '.io- duire le nombre do plats que peuvent seiv Si- vir les restaurants, on » • „ Toulon, 24 mars : tre Deux explosions se sont produites à l'éta- ac- hlissement de pyrotechnie de la marine. P u» à sieurs perwnnes ont été grièvement blessée», ^e , • . fit Par's, 24 mars : Mit L^^ln,t^ansigeant,, annonce que le gou)-vernementj en vue «ïYomomiser la ben- ip»- zine, a l'intention d'inteidirc le tiafie privé is, par automobile dans toute la Franco. i- in- Berlin, 24 mars : iuxi Enver-Pacha, vice-g^Tiéraliseimo de l'ar- sa mêe ottomane, s'est rendu au grand quar'ier ce général allemand. Il a oonféré avec l"Em- la- pereur et avec les généraux von Hinden- se Ui'rg1 et von Ludendoi-ff. Il, e'est rendu en- Lu« suite sur lo front à l'ouest pour visiter les si. troupes allemandes. 1er ia- Londfies, 23 mars : re»- T/Agenoe Reutcr annonce que l'officier >n- aviateur allemand, prince Frédéric-Charles (Je Prusse, a été fait prisonnier, m- • * * .. >ti- Sofia, 23 mare : ?e. Le ministère du commerce a c&Vr^tiô la mise en exploitation de toutes les mines f-i tu/es dans les territoires ocoupés pair les lle Bulgares. ^ Stockholm, 2-5 mars : Gf, Le président du conseil' des ministres a îeg Ifintentiom de consen-ver lo pouvoir et do constituer un ministère de combat, les * * * m- Loiid'res, 24 mars î in> La Chambre des communes' a repris la d'i=cii£sion de la question do l'alimentation, wt- Lordl Devenport ayant annoncé qu'il avait f chargé là police de faire des perquisition^ tes rhez les personnes 6us]>ectes d'accaparamait, r1;' drivers députés ont donné des signes de mé- »''• cv»ïitentemcnc. 10 ^ ^ S8 Londîics, 24 mars1 : Pour la première fois depuis la guerre J1 de Crimée, le piix du pain s'est élevé ou do Angleterre à l shellmg les 4 livres. >é- * rtd Novr-York, 23 mars : h Les oompagnies1 do chtmina do fer oni I'- flemandlô l'autorisation d augmenter tous ai' le-ns tarifs, à l'exception de ceux intéressa saut le transport du charbon, du coko et du do minerai. % RÉGION DÉSOLÉE... la . . ti- Dans lo „Daily Chl•oniclo',, do Londres, i8ï Phii p Gibbs fait le tableau suivant de La la, région située au nord de POronne, actuel- iv- lemciu occupée par l'armée anglaise : ps — Nous avons repris, dans la région de 0- ^ailly-Soillisel, jtisques au-dessus de Péronne, 11 les positions qu'y occupaient "les Français. Ce fut un spectacle grandiose : les trou-ipq pes ajiglaises arrivant sur ce coin d)'sol^ ■ s du champ de bataille, les Français lo quit-à tant. i Ils s'examinaient les uns les autres, ces k 0 hommes couleur dlo boue» vêtus de vêtements e kliaki, croisa.nt ces hommes couleur do us boue, vêitus de vêtements gros bleu. Ils se mr mfesn liraient des yeux, taxant réciproquement a leur valeur combattive. in Le»; Français conmiissaient la contrée à la perfection, les endroits les plus exposés au feu, les carrefours de lugubre renom-' ' m e. Nos gars anglais les' connaîtront btiea-'• tôt à leur tour. lr Plus loin, c'éitait le pays de la mort. >n Rien ne Ixjugeait. La. vie de jadiis était profondément) cachée sous les ru.ines des 10 v liages d« truits, dans les tranchées et les ? abris couverts. J'0" Par contre, quelques villages, situés plus 6(j arriére, sont extrêmement intrires(5ants. nt A Doinpierre, par exemple, les tjmlreaivx ^ du cimetière sont ouverts et les ossements morts éparpillés. Les caveaux mor-tuaires ont été éventrés par les grenades et les secrets des trépassés étalés au grand jour. Avant la bataille, chaque tombeau portait un crucifix en l'or. Toutes ces croix ont été bris ces. Sur lo sol, gisent les images du Christ, les membres cassés ou tordus, commo les corps des hommes restant sur le 10 terain, aprè* la bataille. m De l'église de Dompierre, il 110 reste o phis une p eire. A cet endroit s'étalait no-m guère un magnifique village. C'étaient de 1 haute» et solides granges, do vastes for->• mes, pareilles à des châteaux. Quelques )• rares granges demeurent encore debout, les 1 >• mars affreusement troués. c )' llabicourt est un village composé de t )■ ruines aussi lamentables. Tuy a été rasé )j ot son cimetière éventré comme celui d'e 3, Dompierre. >_ Fracieouirt, situé tout près des lignes, 1- est un lieu d'horreur, où, dans la rue principale, entre les ruines des maisons, le N s l ii -v r vous menace à chaque pas. Quand ' 1- uou# l'avon# traversé, leo mortiers des ^ [u tranchées faisaient rage, provoquant dts ! lo explosions formidable*. i ie Biaches et Estrées ne sont plus que des ô_ monceaiHx de ruines, qui font aujourd'hui c >• partie de nos travaux de défense, derrière ( lesquels s'étendent lea e'iamps lépreux, và d<3 limites se sont creusé des aliris. Aux environs, ce #ont d'autres localités qui, cites, so ressemblent et qui, toutes, 60nt U'vastées. c C'est 1\ le ,,nouveau" ieri'ain, que nous ont confié les Français eb ver# lequel se 1 ie s- i>t dirigés nos .,tommies", le casque d'aci v ]iorté sur le côté, les yeux gris ' s r .^.îxbnt, finement devant eux, les lèvres 1 1- s rrées. I's parlent peu' et |>ar moinsyl-'o mais !s sont jiénetrés d'uno philo- ^ ;>l! 3 fatal ete qui lour fait accepter *♦<> -mv-.t les événeme*i4s bon»» ou mauvais." ,1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales , 'Borîto, 25 mars. —• Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Grâce au temps clair, l'artillerie a ét< active sur le front en Flandre et en Artoia Au sud-oues* d'Ypres, nos lance-minos on effectué un bombardement etlicoice> uoa patrouilles ont ensuite pénétré dans les tran chées ennemies et les .ont trouvées complô tiennent détruites et évacuées. Piès de Beaumetz, de .Itoisel et à l'es du canal de Crozat, des attaque3 ennemie; sont venues se heurter à nos tronpesi d« couverture qui, après avoir infligé de pertes à nos adversaires, se sont esquivées conformément aux ordres qui leur avaieu été (Donnés. Au cours d'un combat livri ■ près de Vregny, au nord-est de Snis-ons de 5 bataillons français ont été repouss #. Près de Soupir et de Cerny, 6ur 11 riv< septentrionale de l'Aisne, après une el'l'icac< préparation d'artillerie, nos troupes d atta que, au cours d'un énergique assaut, on pénétré dans les lignes françaises et en on ramené soixante prisonniers. Entre la mer et la Moselle, les attaque* de nos aviateurs contre des avions ennemi er. contre des objectifs terrestres ont été nom breuses. Au cours de combats aériens, lej Anglais et les Français ont perdu dix-sep avions. Le lieuteniant baron von Bichtliofea a descendu son trentième adversaire e1 1< lieutenant Yoss son seizième et son dix septième. Théâtre do la guerre à l'Est. Front diu feldmaréchal prince Léopold! di Bavière : Au cour9 d'un coup de main que nouj avons exécuté près de Samman, sur 1ï Dwina, vingt et un Russes sont reotée en tre nos maui». Dans plusieurs secteurs, notamment prè! do Smorgon, à l'ouest de Luck, près d< Broclly et près de Brzezanjy, 1 activité d< l'artillerie a augmenté à certains moments Sur le front du général-colonel arohidu< Joseph et sur le front des arm es dtu field maréchal von Mackensen, la situation n'£ pas changé. Le dégel commence. Front macédonien. Au nord de Monrastir, des détachement! de reconnaissance ont dispersé un groin* de tirailleurs français qui s'étaient niché* devant notre position. * * « Berlin, 25 mars. — Officiel d'hier soir : Pas d'événements essentiels. * * * Vienne, 24 mars. —, Officiel do midi : Front de l'Est. Hier, nos troupes ont soutenu un violen combat des deux côtés' de la vallée di Czobanos. A l'ouest de la vallée, elles ont enleva d'assaut les tranchées ennemies sur un* étendue do front do 2 kilomètres et sur un< profondeur de 1 1/3 kilomètre. Une contre attaque russe déclaneh^ci, peu après, au su» de la vallée et dirigée contre notre position du Magyares s'est écroulée 6ous notre fei de Itarrage. L'eiinemi a* regagné précipitamment se" tranchées. Le nombre des prisonniers amo n^s est do cinq oents. Nos pertes sont mi nhnes. A l'est do Dorna Vatfia, nos d!'tache' ments d'éclairours ont abandonné les lignes russes. Fronts italien et du SudrEst. Pas d'événements particuliers. Communiqués des armées alliée. Paris, 24 mars. — Officiel de 3 heures : A l est du canal de Saint-Quentin, nous avons sérieusement élargi nos postions. PencKint la nuit, nos troupes ont atteint en quelques1 points la rive ouest de l'O'ise. Au nord do La Fère, nous avons égale ment progressé sur la rive est de l'Ai.ette. Quelques tentative® ennemies sur nos poit* postes vers Berry-au-Bae, à l'est.de lùeiins et à l'ouest du MorUlomme ont éoiiou« sous nos feux. -Nous avons fait quelques prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. m * * Paris, Sj) mars. — Offici» I dlo 11 heures: Au nord de la Somme, nous avons re foulé l'ennemi jusqu'aux lis.ères de Savy, o-ù il s'est établi sur une ligne ce traiich'e> pr^parf'es d'avance- De la Somme à 1 Oisv.», nos trouip<s, poursuivant leur succès, ont livré bataille à 1 ennem' qjud s'était d fe du pied à pied et l'ont rejeté à l k lomèti e enu viron au nord de Grand-Seraucourt et «le Giberco'art. Nos troupes se sont emparée-» Je la r^vo ouest de l'Oise depuis ies t tu-bourgs de La Fère jusqu'au- nord- de Ven-•ieuil. Deutx fojrts avances de la d fe. s0 de La Fère sont tombés entre nos mains. Au sud de l'Oise, en dé.pit des inondations tendues par l ennemi, nous avons sérieusement progressé sur la rive e*t do l'Ailette, conquis plusieurs vi.lages et re jeté les arrière-gardes ennemies- duns Ui basse forêt de Coucy. Au norvl de Sois-sons, peu de changement!. Au cours de la journée, nous avons trouvé de noimbreuK morts ennemis dlans les tranchées conquises ii 1er au nord do Margival. Un© pièce ennpm'e à lonjjue portée a lancé, amjourd hui, vers 12 heures, un certain nombre d'obus do gros ca.ibre sur la villo de Soyons. Lutte d'artillerie assez active dans les régions do Berry-au-Bae et do Beiuis, ainsi qu'en Alsace, vers lo Vilou (sud diu col de Saime-Marie). * * • I^ondres, 23 mar». — Officiel : Dans la région où nous marchons de l'avant, sur différents points du front, Etre-vil lers (2 kilomètres au nordi-ouest de Rou-pyHBeaumeta le»-Cajrabrai-<Beauraïhsi, dfe® combats se sont livrés entre nos patrouilles et des détachements ennemis assez importants.Pendiant la journée, après de violenta comibats, des eontre^atlïiques ennemies ont été repoussée» près d'Aizecourt, du ©as-liaumetz et de Vra-acourt. Toute# nos no sitione ont été maintenues, nous avons fait quelques prisonniers. Nvis Ifcoupes ont avancé dfcins le# environs d^'Ecouit et de Crcisilles. Ce mat ni, nous avons exécuté un heu-leux cour* dio maia à l'est d'Arras. La nuit, dernière, l'ennemi a fait sauter nne mine au nord de NeuviTo-?aint-Vaast ; l'explosion n'a pas occasionné de dég'âts. ! Votre artillerie a efficacement bombardé es trancliécs ennemies ctai lips au « kl' est ' 1 .. O* A I ' 5^ Bome, 20 mars. — Ofricid » 1-e 22 mars, action diuiilleriQ, parti^ lièremenl violente dans le Viui+y «i^éricuP, : 'ans la valho de Travi^uolo ot sur le front) des Alpes Julienne». L'activité de nos dk't ichoatents a amené le^ petites rencontres sur de ia erête du Ca&ma, (lans la v»li»« dio Vis-1 liende ci sur le Rarst. n<h»s avoue fan dt.1 prisonihiera. 1_ * PAtrograd, 28 mars. *— IHT,ciel )• ^ Sur lo front à l'ouest, <imn& lu directd«Jo ^ de Lida, nuu» avons repris, tu<e Cimti'e-^ nta^^e, l<ii tnidichées perdues liier. Nous ' a,vous rejaé l'ennemi de ta gare do VeleDi et de la régi<» de Brailof. s' Sur le fii'om du Caucas©, mms avons rC-^ ,ieté les Turcs hors de leurs portions éta-hlies junès de Cha re/ia et avons o<n> ' cupé Ali-Abadi, pr*» de K& urfcii, après iyi ^ combat qui a duré1 seize heures. :e ■■ ■■■ mmhbmÏ La guerra SGUw-marine Berlin, 24 mars. — Olfictel : m Avis a eoé donné gixivern.eriicii.tii is étrangers (jue, dwi^enavani, dans la régîo^r \ i- de l'océan Glacial Arci>H(iie s étemiant à 3 l'est de^ré de longnune 061 et au j>t. slJd du 75e degré de Lmimie nord, le# su «auLx terri^jrkiles norvL"gi«4u»es exceptée*», le toute navigation est inu*.ii£ite peint t- /être immédiatement comiii.iu.He par fcoufiw armes. Les navires neutrus <|ui i«sscraienl ians oette regaou le foraient * leurs risquée et périls. '® Toutefois, les mesures u-oewissiireo son! prises pour que, jusqu'au 5 les na- ls vires neutres qui sont ai^ueitanient en ^ route pour ck» ports situer umks cette ré-i- gion interdite, ou sur le poiat d en sortir, f ua soient point attaques sa us averlissemeDl is préalable. h le Ymuidfen', 24 mars : s. Le vapeui' „Amste:Stroowi" a^aifc à bordi, ic entre autre* maiohandisob, iïip paniers dl# 1- t'Qis^on ifctotinés aa gxmveriwmeufci anglais, a l'es torpilleurs néerlandii.is tnna ^rtis à la lecherche du canot qui uuuigurv • Londres, 24 mais : D'u otialuticr de ^cbevoriiii-»«He a débarqué * * Hoek van llolland u«:u1 hommes d« :M l'équipage du vapeur ,,Am>iol9troom';. » NewWYoïk^ 17 mais ; : On mawdio de Washington à l\tAfiïfocîa. tod Près»" : — Lo à"fiarljinent d'Etat vny»t. dra'lic^&et au gién^roil Corranza uno note Jane laquelle i expose qu'il refuse de se rallier au pro^ „et d in tardif» aux neuties, e« vue de hâtei it la paix, ta fourniture de ia-u/riel de gueirti u mx be^li^éianits. U moii\e s « refus pai io fait que manifestement il n a.isie en ca ~é aiomeurt miotm espoir de n'u'dir la pad*, ie liiiai qoo l'ont démontré l'éehe® dets dVmar-iG ches de Wilsou et les tfeitatives faite? l>ar 1 Allemagne en vue d im(li<iuer le Mexi-„j iue ot lo Japom dlans «»»<• guene aveo u l'Amérique» Il émet) en ouïr® l'.ivis que tôutt3 u rostB'ictiiou du sommer ce avefl lee beliigé^ rasits seioit contraire aurx I de la neu*. tralité. La uote conclut ai uni : 3 —i I^e Présilent désire ifn ou rie vcric pas i- lans eon avis à cet égard le « vindro eî îe ''o noycr lo pa'offrès des e «n-r-* kaité^ d^u's j- o but dto i^Stublir des r «,}> i m-i®» pacifi/rues a -;ntie les boiligérants. 1.1 iir icierait qu$ l'impassiliilité où il se tr»n e dagir diama état aotuel dte' choses f i n» erprét'c pan !o gooivemement me. c.in comme une opposition au noble ul'al <ju « (MHixs-uivi 1<j général Carraien (V-^nan. l»nt a<ux gou> ernoments ne* fût as d'olïr r «n semble leui^ o 'mmip off een oè .eur ami ' iln r tervention ea vue do mettre fin à rhoni 'ie guerre." La note s.v?i>ale l'attcn:i i». ui lutien,-e r'f : vmioalo que les Eta s fins .Hit prêtée J s cet:e pro|)*>eitiori» eî ajoate : ? — La nituaLion eist dt i-uuo plus tendv-4 li encore di^ïiii;; la découvert**, par le gouveiï : eanjent défi î»)ta!S jU:iis, du © «aplot » [>ar le tfoovetrnement qui (K>uu«e les Puis-» S U1039 eentrî-^fî, co>mplot A A imp *» fi"®' ii**i «ïihmeint le Mo i c, wais au???! s ko Jaipon dcnis une guerre ec les Ltat&-Unis. A l'h/jire où ce |.lan * coi u*, ^ os Etois-TVriw vivaient en |*>*\ aveo l'Fmi ire a^eraund/' Quant à la prapositi n romjne ljô relations oommoi^iale avec 1 ■« puissaaiceBI iollig?V'mïie«, la ruyte dit 'nu* v-» "Rtat^UiniÉ croient leur aftitiu/je K-is'e n -.r les saina princijMS du Droit d. s «je 'h et confarw# aux ufiiv^es trariitimi-'els des m «tions, etiq,^ 'e PrésiitoiH lie peut, lai < on oomd li^ns», envisager lo m<xPific;>ti<m pr-)^»»'.^ * * k •- \ New-Tcrfc, 24 mars : On no croit pos à Was^'upton, que là rupture pnr la Chine ni «tune? dTplof matiques aveo l'Allemagne soulèvera Hji/ nouvelles «ompdications. si | Mlcmagac né modifie p*i« ©lle-mûme son -n-iuxle, le g'ex^ vememcnl chinois miintie««k* ln signons, à toufi lo moins jusqu'au tour les E(at*>; Unis viendraient miMliCi- r la leur. Otu nJ§' croit p;>s non i lus que la ("bioe acceptjf l'inviCation dte l'Entente <v prenao une j)aa< active à la giucrre, sauf qu'un tu>i fas~c d!ea offres aisCK alléchan'e^ pour Vf ^îeider. Paris, 34 mars : Ijes jaurnatrx publient ww rf^cret anjj tennes du»ïne! les na . ir» miKrs ecronî ixcefïtianncineniGïit autorisé pe«dsinû la- dos. rée db la guetTO à voyager wn« pavillon français ff'ils Font un serviœ «fappm>\'isionk nement ppur la Fiance ou alliés. IM devront se tenir A la diRpo«<t>o« et. acoefji ter le contre4e de l'Et t fraav»"6 Cfc avoir ài bord un do bes délégué. * m * Prinrlisi, 24 mars : On aniwineo qu'au cour* des quatre detrw nières «etnaines, dix vrifionra tpù devaieel entrer à Brimldsi et rr-par'ir pour Salo-nique sont fortement en rff.ir'll ; les envoi® de vivres et do munitions nanS par suit# k dé&orgams<î8. lia TTnye, mars : I.« „Han<îelsb^ad', crnime*» les clv^rt, qun n'étaient pas <rwinné» jii>sqm,i l»ré«c-nt, faites par les F.tata-llnia auprès d» gouvernement j>éerlandais p«*r obtenir quf les navire» marchande ara'* iwaissent: m-trer dans tes ports holia^wrlnCT. T1 apip-mi^ do wnreo auloiis-'e une în HoMancfe a ré. «yincPn' au ^vinvernein^it nm'rie-'ln qu'elle Ml» fusait formellement de perm«*>r^ l'ente élieÉ porta rte la Tîivl/andp iu'>n«* * de» ne vire* marchands américains faiii(t»wwnt mroés. . PETITES NOUVELLES - tifiirvi'rnofr.t, t oiwl 'tc n .1 -t<TS ITi-mr© «J'vtiS d.\u«? le A la d : - ' - V Lundi 26 Mars 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — JLe JNTumero f IO Centimes A" Année. — IV° 849 - ' ' ^

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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