, . ■ — — — — -==—==- — ▼>, PRIX DES ABON^NEMEN TS ^ ^ ^ ^ PRIX OES AI>lN*N CES MIMTUTIN ET BtDACTIOWt •- ™ ^hA ttecBM^AfaWs^. ***«»» - 9i, Montagna.aiix-Horbes-Pctasènes» Bruxelles. Aujourd'hut : HUIT pages. LI -ttpsCj 1,000® jour de guerre y° qu Le l,00oo jour de guerre ! Qui eût cru uni jamais qu'on on serait arrivé là 1 Est-il vr< possible que depuis» mille jours dôji les au puissances européennes qui partaient lo pl .s i b aauti le drapeau do la civilisation tendent dei oni^uement iour forco et leur volonté pour tic poursuivre une œuvre de destruction et. do ou mort rtont ou n'entrevoit encore que très p; vaguement la fin *1 Et pourtant, les épreuves ^ s aux soldat» sut les champs do rei feafiKe Boni devenues si terribles et les ^ souffrances de la population civile de l'Eu- Gt, •ope entière à ce point intolérables, qu'on |'c se refuse à croire que le conflit» puisse Co 9sngten*ps perdurer d sonnais... do En amendant qu'il prenne fin, résignons- y sous à en noteter au jour le jour les effro^va- au Mes péripéties. N'eus allons le faire aujour- qu ibui pour 'a 907e fois ! C'est, ou o'f-<l? le de $ novembre 1914 — ou en était au 93e jour au &) guerre — qutf nous avons entrepris la ta- ce *he de faciliter à nos lecteurs, par un s\- & posé quotidien, Va compréhension des opô- q, «atfons militaires diont dépend le sort do „j »»tro pays. Nous étions loin de nous douter des si( ifevajiies que nous allions par là. nous at- r *rcr ! A peine nos j, jours de guerre" J"e Avaient-il-î paru djepuds uno quinzaine qu'ils gt •ascUèreint un déchaînement do colères efc de S( menaces Ami nous restâmes abasourdis, stu- pi défaits.. Nous savions, en effet, que nos c€ articles étaient bas *3 avec cxacriuidje sur la tonfrontation scrupuleuse des documents offi- ^ tp.éls livrés à la publicité par les deux par- n, t»s belligérants. Nous avions ou en outre le ni 4erape de nous rendre compte que si Lai pieuse, a< plus en BeJgtfqne que nulle part ail- \ leurs, n'4ta.it libre d^entraves, Ift latitude sous é&êt »aissée do commenter lee événe- ^ «eut-5 militaires, sans doute avec beaucoup «te réserves, mais non sans urne fciès suffisante impartialité. Dès lors, le toile giénC» •ni suscité par nos Jours de guerre" de* c. «aeimiit incompréhensible. ||( À plusieurs reprises, nous essayâmes do ^ «éegir. ltien n'y fit ! iFiehez-nous la paix aveo vo're jour 0T £o guerre, nous écrivait fia novembre ]914 fyVJi vrai patriote belge?" : le maréchal French nous a dit qu'il s^raM :\ «Bruxelles n à la No&. Cela nousi suffit). Nous 1 atien- rc Jk>n© lss bras ouverts !" f &etta lettre, dont la naïveté apparaît main- *' vîiiitxi t désarma nie, reflète oxacte.uicoït l'état j d'espffiû insensé créé à cette époque parmi aot-re population par la diffusion- clan- ^ destine et lnint*rrorapue. de nouvelles aussi ' îteus^cs que s^nsyationnGilles.,Alors1 que, 'sur 1a foi de.s communiqués, nous montrions les Allemands en marche sur Varsovie, on calculait! encore le nombre des jours qu'ii faillirait aux Russes poux- a'teindi'e (Berlin. ' Taiï'l&s oue noua refations des combats qui -<v livraient en ï*rance à cent kilomètres ùj éiotro frrmti^re, il se trouvait des (Bruixelloif ffour aller attendre chaque ;'our les Alliée à ci & porte d'Anderlocht ! C'étaient là sans pi Joute des exceptions, mais, mômel les moins exaltas ajoutaient créance aux nou-▼elî es fantaisistes qui un jour an non- I V( çdient. la réfcoupati on de î ville ou di^Ostende ftar les Français, le lendemain La capture Ô3 cent ou deux cent- mille Allemands, etc., I lc tic.Forcément, nos ,,jours dto gnerre" appa-fftissaignt de pure mvention et. semblaient Inclusivement écrits dians le but (\z cacher an public la situation désespérée des ar- r» wrr«5 allemandes... ^ • * • cc Pea à peu cependant le bon son» eom- d< wen^a à reprendre hes droits. Aussi, lorsque d!isespérant de triompher des préven-âona injustifiées contre lesquelles nous lut-tions ctepruia plus de trois mois, nous st résolûmes de cesser la publication de ét soire Jour de jçueiTe, nou» Came» amenés à jevenir sur cette dicigion par les instances «sèmes d'un nomlure imposant de lecteurs, %tii ne se faisaient plus illusion sur La ! ni gin vite du conflit dans le]uel la Belgique avait pris parti aux côtés de l'Entente. Nous primes alors continuer à remplir *otre tâche, c:ms plus en ressentir d'in-Bonvéni«Qt autre que de recevoir çà et a 5à uno l6ttre anonyme plus ou moins in- se Jnrieuse et trop niaise toujours pour ne ci jms nous laisser parfaitement indifférent : L il s'avérait que la majorité de nos lecteurs p avaient enfin compris que le rôle de nos di jjonrs d!o gnerre" n'était pas de chercher h flatter u-es désirs ou a entretenir des i'hisior s, mais que, pour êftre utiles, ils fiaient, au contraire, constituer un r-sumé di >*?-V5!e et tenant jnîieierusemwitj compte dies vî î^firîna fiions officielles des dieux partis. à Au risque de faire sursauter les exaJfs bonne ou de mauvaise foi dont la prin-«rpale et combien oiseuse préoccupation a été (le-juis doux ans et. demi de faire -le rr procès do ,,La Telgique", nous pouvons b; àaTflimwrt affirmer qu'il en a toujours (t). 0j » in si. Sans doute, les opérations de détail v iront pas toutes trouvé place dans notre ohro-aique, mais tous les événements die signification sérieuse y ont figuré. Avant tout nous mettons nos détracteurs au cDéfi de citer \\ mn ôvéoecnanti d-'importance, Livorable aux tt Alliés, qat n'y ait? j>as été mentionné et sj îonguement aj>précié. Quant aux commen- v taires que nous avons faits de ces événe-»ent£, nos détracteurs, n'espérant plus ^u'on le® croira s'il» les accusent de fan-tiT^ic, ont pris le parti de nous en r3pro- a ?her 1e caractère tendancieux et „dépri- s; anant". Au lieu de persister à nous jeter K la fceto leurs piteus'» insultes, ne feraJent-«*s pas mitfux de & apercevoir à la fin que Ses opérations militaires que nous Rivons ^ srjï.-cfssivement suivies en Franco, en Russie, en Serbie, en Roumanie, ont en réa-hui abeuti à l'occupation de 500,000 kilo-sm-tres ca.rr4s de territoire étrangers par c les Puissauices Centrales', et qu'a peu de a *hose pris ces Puissances continuent à ce- (1 ces territoires on sait avec quelle i! êi-éfTfaûlable ténacité t c' Pa comprendra ient alors qu'à moins de r aous livrer à des exercices de hante fan- v teisie — qu'on ne nous eût pas toléréfii et j ^7|i ne sont illeur» pas dans notre tem- s Kérrijnont — U nous était impossible de " donner à nos e<pos''s quofcidions cette al- j1 h\TQ de chant <îe victoire en l'honneur de* i Alliés qui caractérise im^ierturbablement les ( r'ili'jcmations de nos savants siratègeô quand v ®s exposent, de l'aubo au crépuscule sans «e lasser jamais, les succès aussi décisifs ^ çu'imaginairea des années de l'Entente. • * • D 'Qu'on ne s'avise surtout pas dfl roair en tteut ceci un essni de justification de n^tre fart ! Nous agissons selon notre conscience nous Réprouvons aucun besoin de| nous t: ^fcndlre. Sans doute, ce noua est uno s $snjoùe flâiàâfactiQiQ de voir au^mâQt^ «aum j l cesse le nombre de ceux qui se dteiden* à ue pUis s'en laisser conter et que la gravité des circonstances fait aspirer ardem-mont à connaître la vérité. Mais avant tout la conviction nous guide qu'en persistant, en dépit du tort moral et matériel ( momen'tané résulté pour nous du rôle in-s grat consistant à dire toujours la vérité, inous avons fait œuvre nécessaire et louable. / N'en déplaise au petit nombre de ceux qui 6'imaginent que ie patriotisme leur fait un devoir de travestir encore e' toujours la ^ vraie situation militaire,nous pr'tondons avoir autrement, servi la cause de la. patrie et do i l-humanité en ne dissimulant pas, depuis i deux ans en demi, la gravité de cette situa- r tion. Si au lieu do réclamer la guerre à c outrance, de pousser a l'anfeantissemcnt de l'AUema^e et de ses alliés en .promettant de mois ein mois, avec une criminelle légèreté, une victoire relativement facile et c en t wfc cas certaine, la presse do 1 Eaitenite et aveo e>lla les beaux parleurs qui influencent l'opinion publique avaient eu, comme nous, le t courage do re^a râler les choses pn face et de donner à la raison le pas sur la ha'ne, il i y a longtemps que les peuples de l'Eintenta i auraient commis l'inutilité des sacrifices qu^on leur diemandle. Depuis longtemps aussi des négociations eeraient en cours : elles auraient pouln-tre nr'-flne abouti à la paix, à cette paix si ardemment d'-sirée que les Alliés n'ont pas môme voulu envisager lorsqu'elle lour rut offerte on décembre dernier...Les emballés de bonne foi que la passion égare et dont nous déplorons l'éfcit •l'esprit sa.ns oser le critiquer, mais surtout les trafiquants marrons qui tirent de la 5 guerre do trop larges profits pour ne pas 3 souiiaiîer qu'elle duro, vont une fois de ' plus crit^a* au scandai devant l'audaxîe de 3 ce'te profession de foi. Patience ! Il y_ a 1 bca-u jour que leur opinion exalt.'e ou intéressée ne l'ait plus la loi. C'est mainte. < nant au tour defe millions d'êtres humains 5 qui, en Belgique comme ailleurs, souifrenl I atrocement do la guérie, de se faire en en-dre : il faudra lûen finir par s'aparcevoir 12 que c'est à leur voix innombrable que la notre ici fait écho... ? . V Si le 1,000e jour de guerre nou» a fourni l'occasion de cette longue, mais ox-ccptj'onnelle dissertation, il no nous a ap* porté eu revanche aucune nouvelle mil> 0 taire importante. Après les dures batailles que l$s Alliés r ont iTvr'es en Artois, sur l'Aisne et en "j Cliampagne sans atteindre do résultats bien apparents, un calme relatif sl'est momenta-3 usinent rétabli dan^ k"Ouest. La recrude#-L' cence de l'action de l'artillerie fait toutefois présager do nour\relles o,pératKins. Dans IFÉst et dans le Sud de l'Europe, ^ le3 belligérant» persistent ta leur iuac- II tion : ils ne songent plus lo moins du monde à la nécessité de cette aoLLon com- *l muino q'ue proclamaient depuis si Vongtemps ind5Js]vensablo les chefs des puissances de n l'Entente. J « ; La guerre scys-marsr-o 'li-erlln1, 27 avril. — Officiel : T^e 21 avril, xm de nos souis-matrins a eJTioacement bombardé les installations du 3 port (Sa Gouraya, à l'ouest d'Alger. Cette a ;«:ation maritime c^t imj>ortante pour l'ex-L" p-'dit.ion por mer des minerais do fer provenant du nord do l'Afrique. Un pont ser-0 vant au chargement des minerais s'qst 0 uOAmlé, un autre a 6Sé gravement endoni-■» magé. 7 . *. 11 Copenhague, 27 avril : T La barque ,.Mcfrop'.i&" (1.^)1 tannes1), d*o Christiania, traus^vortant de l'huile de Philadelphie au Havre, a ctjé bombardée et coulée par un eous-murin allemand, M'ouest ïr dos lies Scilly. ♦ >- ♦ * l- Ymuiden, 27 avril : t- Lo clialu-ier à vapeur néerlandais .,Am-ls stefâgk" et le chalutier „M. A. 122" ont iiO été coulés. à ♦ • » s Londres, 27 avril : Le vapeur anglais ,,Kildare'' (3,830 tr»rh. a nés brut), a été coulé à proximité de Malte e par un sous-marin. * . * r Copenhague, 27 avril : l- Le vapeur norvégien „ITamxî Haarfager" il avait quitté hier matin Frederi^sha/vefn pour i- se rendi'e à Christiania; il translatait le lo courrier postal et avait des passagers à bord. : Le navire a été capturé dans le Skagerak •s par un navire de guerre allemand et amené ►s dans un port allemand. 'r s Copenhague, 26 avril : [s Le vapCur norvégien ,,Stcgg'' a *-té coulé ié dans la mer du Nord. Un canot où, setrou^-s vaient le capitaine et cinq marins manque à l'appel. 3 • î- Pans, 27 avril : a On mande de JasSy que le torpilleur rou-e main ,,Cwu<" a coulé lo 16 avril, vl-aisem-s blnblemont à la suite d'un accident. Trois officiers de la marine française qui se trou- rï vaient à bord! ont p<Ti. ?" i- Cadix, 27 avril : 's Lo vapeur ,,Triana" est entré à Cadix; t il a été bombardé au large de la côte iwr- x tugaise par un sous-marin allemand.. Le cui- -t siniier du bord a été tué et un marin griè>- vement blessé. e- • îfl Copenliague, 27 avril : Le vapeur norvégien ,,Estei'' a été coulé ?- au large de Stavanger; son équipnge a é^ l~ sauvé. 2J ♦ l' Loiudre», 28 avril : Ie I^e port dii Belfast a été fesrteaé au trafic 18 à cause du dxfngcr que présentent les mines. 1 Londres, 57 avril : Le „Journal of Commerce" met l'opinion lr en garda contre la tfndiance générale eu • ^e Angleterre d escompter du côté de l'Amérl^, i[ue une aide immédiate capable de parer à iQ la pénfiirie du tonnage et des viviez. La construction projetée par les chantiers die* Etats-Unis de tross millions de tonnes die na-n" vires en bois dépasse de loin la cap^lilié e* de ces chan!tierst dont la plupart sont in-sta-llés pour la construction de navires ' en acier et qu'il faut doter par suite dfnn ou-tiliage tout nouveau. D'autre part, lainain-(l'oeuvre exerct^e à la construction des na-^ vires en bois est insuffisante. — Nous sommes, -confesse en terminant le 1,1 touraial, dune une situation critique ot il 6 serait absurde do fonder trop d'espérances sur une augmentation du -tonnage que peut nous fournir F Amérique." Mi * • * re Amsterdam, 27 avril : oc Les navires de la Compagnie de naviga>-is tion Zeeland seront remis provisoirement eu ie service lundi: ils transporteront probable-ia j mesut le ooLuriiâc postai en .Ui^lebaira. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. ^ Beilin, 28 avril. — Officiel de ce midi : ® ® Théâtre de la guerre à l'Ouest. aut Armées du feldmaréchal prince héritier 9 Ivupprcoht do Bavière : Ce Sur les deux rives de la Stsmipe» Fen^ su! nemi a continué à bombarder violemment tic nos positions et le terrain situé à l'ar- me rièro. Nous avons contre-lxittu, avec une • efficacité visible, lest Ixitteries britanniques, dei Pr.^s de Monchy, hier, dans la matinée, a plusieurs attaquer anglaises se sont éorou- m:; lées devant nos lignes et l'ennemi a subi nu de foatea per.es. Co matin, avant le lever du jour, ie duel 1er P n ost ^'"vecî'n iT'vn'c <*'- no treme depuia Loos jusqu'à Qu'anl. Teu ri< io. -ni ui^, j,. —>.-o a su terie s est de nouveau engagée sur pres-iu» tout lo ♦iront. » Armées diu prince héritier allemand : La situation est restée la même au mi- 1 lieu die canonnade d une inlensitr'i variable* Près de Braye, une attaque <ran*;aaso a ^ échoué. a C" Près de la ferme d'IIiutetbise. en oéfon-dant ei^'îieacemcnt nos positions, n'us avr-iu. enlevé aux troupes di'assaut françaises des (ll prisonniers et dies mitrailieuses. Près de Brimont et au nord dû Peina, des a:.taques de reconnaissance enneaniei ont J echouô. Armées du feldmaréchal duo Aibreeht de ?L Wurtemberg : 'co Pas d'évpnenietnt essentiel à signaler. ne Le feu de nos canons do défense a des- en cendu 3 avions ennemis; au cours do coni- V8 bai 3 aériens, nos aviateurs ont abattu deux o ballons captifs. s0 Théâtre de la guerre à l'Est. L'arlilicrie ayant étc très active près de ^ la côte, à l'ouest ce Luck, sur 'la Zlota-Lipa, sur la Nara.owka ti sur la Puina-, notre canonnade est aussi devenue plus vio- ^ lenve dans ce secteur. A l'arrière de nos lignes, après un com- f1 bat aérien, un avion russe est tombé. Front macédonien. frJ : La pluie el la neige tombant dans les or montagnes, les» opérations ont ét«é très peu Di importantes. or Berlin, 28 avril. — Oificiel d'hier sair : a\ Sur le front d'Arras, la canonnade est in toujours violeuito dans certains secteurs. Ac Pros de la route d' Arias i\ Cambrai, une d' nouvelle attaque anglaise a échoué avec de grosses pertes pour les assaillants. Le tong de l'Aisne et dans la Champagne, lu Me d'artillei-ie d''une intensité considéra-1 blq, mais variable. * * * u Berlin, 27 avril. — Officiel : F| Epuis5, le troisième jour dd la bataille l' près d'Arras, |sar ses pertes sanglantes, T l'en nemi n'a plus été capable de grands efforts le quatrième j >ur. La pause à latijueile ^ notre défense l'avait forcé a perduré hier j encore dans tout ce secteur du front. j,c Lo duel d'artillerie a continué en maints îr endroits avec la nu'me violence que ptPcoéu « demment et le fou des /jnons anglais a été 1 particalièremcnit) violent à l'ouest do lx>os et a l'aile septentrionale diu front entre Lens s< et la Scai{Xî, où ils ont bombardé avec une extrar.Tdmaire intensité nos positions situées à l'ouest d'Arleux, à peai près à mi-chennn ! er^ro la Scarpe et Lens. Ce n'est que vers . leur eu a rtitmt vers la soirte une ex-t trome violence qui a duré toute la nuit. . Au sud do la Scarpe, le feu c-.anemi: a par moments été plus faibkï. Ce n'est que vers p) la soirée qu'il a repris une grande iuten_ fi. sit>» et e-t devenu très violent depuis la . vallée de la Scarpe jusqu'à Quéant. Ajtrès . j y uni feu roulant extra ordinairement violent p dos canons de gros calibre, les Anglais ont entrepris, dans le nv'me secteur^ où leurs {j< divisions avaient subi, sans atteindre aucun yc . résultat, les jours pnrécédieiDis, des pertes ,i r, considérables, une attaque opiniâtre des deux f, côtés de la route A ri as-Cambrai; elle a eu tl-le ru'ime sort que les précédentes. Les va- r. gues d'assaut anglaises eut été pre^îiip par- a > tout rapoussées par noti© violent feu de bar-r rage et sur quelques point* par d'*acharnés ,r r> corps à corps» à coups de gren^id'os à main, s l à <'oups d^ crosse et (îe baaonnelte. ; Dans le duel d'artillerie acharné qui s'e-t a ^ enigagé, nos bai fer i es ont eu le dessus. Elles ont pointe avec un succès visible les balte- a ries ennemies et* ont dispersé, à l'ouest do S) Lens, des troupes anglaises qui se prépa- t( o raient à l'attaque et qui ont subi des parte-* considérables sous lo tourbillon de le-ur feu. e e Les aviateurs ont (ts très actifs dans t .ute la 7,one de la Scarpe. De même qu'elles r avaient révélé les pertes extraordinairernent y fortes subies par les Anglais ei._ les Cana- a t. ciieras au cours des comlxats livrés près de n - Langemark au mois de mai 19.15, les pho- s tograpliies prises nés aviateurs d'une p - hauteur de plus de deux mille mètres mon- u Iront nettement les monceaux de cadavres [: provenant dles troupes d'assaut atfgla?sas r fauchées au cours des dures journ'-es de la i, ; dernière bataille. ' n * ♦ * .r - , L. rBetrlin, 27 avril. — Officiel : ^ f ►. Au nordrouest de Saint-Quentin, des mas- ^ ses d'infanterie ennemie qui projetaient de j se masser «à Trescault et à Villers-Plouich i. ont été mises en fuite. Des batteries enne- \, ô mie>s ont été prises sous le feu de notre ar- r é tillerie. A l'ouest de Honnecourt, une patrouille ennemie a été oaptur^e. Tard dans f l'après-midi!, l'activité de l'arîilierie ennemie , e^t devonue. grande dans ce secteur. A l'ouest L c die Villers,' après une violente préparation r i. d'artillerie, l'ennemi a attaqué nos avant- ^ postes, mais sans le moindiro succès. r La ville de Saint-Quentin a été de nou- : n veau prise sous le feu des batteries du plus t n '^rros calibre. Sur l'Aisne et en Champa.gne, , virent dinel d'artillerie dans queliqjue» sec- | ia (#u?s. Des trancliôe» ennennies que nous sa-a vions non occupées ont été prises sorus un i* violent feu destructeur et des patrouilles en- r i- nemies qui tàtnient le terrain en avant d^ yé nos lignes, ont été repoussas. Nos patio fl.- v i- les de reconnaissance 'Ot f?.it des prison-n niers. i- Tard dlans l'après-miM, le feu de l'arfcil- , t- lerie ennemie a îedbublé d'intensité parti- c i- entièrement dan» la région au sud do Cerner et de Corbeny A l'est d6 la ferme dfHurle tebi^e, nous avons repoussé des lanceur^ de il grenades à main. De nouvellee concentrais iions de troupes ennemies reconnues dés it deux côtés de Braye orut «.'t> bomhanl'es. Le soir et la nuit, l'activité de l'artillorie ennemie a augmenté d'intensité parbiculière-ment dans la région au sud" do Ccrnv et an f t- sud de Craonne. Uno opération importante i iq contre la crête Ai chemin des Dames, d.nni i 5» les Français projetaieit visiblement de l'ac- i compp^ncr, s'«t épaj'pillé® en ociaJjâta 3^1^ i - ■■■■■ -1 1 " " ton tiels. Dans la région de Braye» une attaque ^ 31 française à laquelle nous nous attendions 5iu sreht écrouKe sous le feu efficace do notre Q0J artillerie. Après un violent feu roulant, une 1 autre attaque française a été prononcés à P° 9 heures du soir au sud de La sucrerie de Ceray : elle a été reptoussàe et l'ennerai a suln de forte» pertes. Do fortes atto-ques parties de la ferma dilHurtebisc onft été également repoussôe&. tu Dans la région de 'Besrry-auwBac et des ct deux ootjés de P 10snés, lo feu d^ l'ardlleiie a éguleraent augmenté d'intensité et s'est , u mai retenu sans relâcho a.uoiuie pendant la (.'D nuTt. % ^ Sur les deux yives de la Meuse, l'artil- 1 lerio a été plus active vers le 6uir. De ' nombreuses bom^ics ennemies lancées ^ l'ar- , riero de nôtre front n'ont ptis cm de ré- T1 o de Berlin^ 37 avril. — Officiel Le 26 avril, sur lo front à l'Ouest, le? , a^atwars des deux partis se sont montras ^ particulièrement actifs dans la socrée. Jus- ^ qu'ior, nos coutre-at<raques ont réguliùrernejut empoché les escadiilles ennemies de rccon- S1 ufiâssance, comp:»sécjs de 4' à 5 appano ls, d'accomplir librement leur tache, ot; Ton sait l>f que nous on avons complètement anéanti un m grand, nombre. Aussi, l'-'ennemi a-t-il re- m couru, pour faire quand m'nio ses e^pVira- P1 tions, à l'emploi d'escadrilles c/mp^ées (:t d'un nombre d'û)ppareil3 allant jusqu'à vingt. C'est ce qui a donné naissance, le 26 avril. et> 1 à de nombreux et âpres combats ar-ena au P1 cours desquels, sur lo front de l'A sne, béa- ^ nemi a perdu onze appareils, dont suplt sont P1 en nos mains. Le lieutenant Woiff est resté ■ vainqueur pour la 21e fois. Le lieutenaaii ,u Gontermann a descendu en même tem»,** que son Ce ballon cnptif, son 17e adversaire. Nos aviateurs ont eu outre mis le feu à un 5 antre ballon captif. Un do nos hydroavions a descendu un grandi avion die combat qui est tombé dans la mer. Volant bas, nos t! ^ aviateurs lanceurs de bombes et éclairetors ont attaqué des positions c| dr-s campement^ ennemis à coups de mitrailleuses ci de bom- ® bcs. Pendant lu. nuit du 245 a« 37, ils om F lance 3,700 killo» d'explosifs sur les camps ^ français de 'Breuil et de Jonchery, on ils ' ont d'aminé plusieurs vdolenU» etxpûosiana. S1 i Depuis' le 1er janvier 1017, nos aviateurs ont lancé au total, sur le front à l'Ouest, 110,000 kilos de bombes en' grandie part's avec un succès reconnu, sur d'importante» s instuUlaitiofns militaires, notamment dos garos, ries campements, dos camps et dies parcs S dartillerie» l' • ^ Vienne, 27 avril. — Officiel 1 ^ r, n Sur mer. a Un dirigeable ennemi ayant, dîans la n nuit du 25 au 20 avril, attaqué les emi- rons de Trieste, sans» y causer de dégûit.s, r( î il est vrai, quelques-uns do nos hydi-o- j pl.mes ont, à titre d'à représailles, bom- ^ ' ' des objectifs militaires à Canziano, r< 1 ainsi qu'une batterie on positiou près de ç : l'embouchure do la Sdobba. Nos observa- M teurs ont constaté qur plusieurs jyrojoooliîs, s 3 frappant eu plein, avaient provoqué des g incendies. En dépit du fou violent auquel . \ ils furent exposés de la part de la défesn^o £ J spéciale de l'ennemi, tous nos appareils n 3 sont rentrés indemnes. e .***«».* '1 ? Vienne, 28 avril. — Officie» : j Pas d'événement important à signaler. ] Sofia, 26 avril. — Officiel : | Front macédonien. ( r Le combaA entre le V^uxlar et 3e lac de 3 Doiran s'est terminé par la complète défaite ^ ~ de l'ennemi. Pendant toute la journée, notre 1 i»osition avancée établie près de Di>iraa a - 3 té prise sous un violent feu d'artillerie. r: 1 Peu avant minuit, sans aucune pr'.jxaratioTi s t a'artilleri'e^ l'ennemi a passé à l'attaque (] 3 d^.ns le secteur situé entre le lac êt le vil- t a lage de Doldizfcli. Il a <!t^ repoussé i>arbc*at ? 3 d'uaie manière sanglante, aussi bien par notre ' s feu uc barrage qu'à coups de greuadies à ^ J main, do fusillades 01 i»ar le fou île nos £ ~ mifrailleuics à certains endroits. Après avoir > subi die fortes perles, î'ennemi s' est retiré dans son ancienne position. Nos troupes s maintiennent partout solidement leurs lignes. ' ., Sur un seul point avancé, près du village ( de DolcSzïJii, de violents combats continuent 1 t encore. Aux direa die prisonniers, l'attaque d'hier '' a été jrrononoée par deux divisions anglai- fc - ses dans l'étroit secteur situé entre la-hauteur et le village do Doldzeii. En vue de cette attaque, dont l'objectif -• *>tait non seuleuient la coiuqnôie de notre po-e r-irion av«inc<*e au sud de Doiran, mais aussi ' s celle do notre position principale établie 1 it près' de Dulyhalaieij)e, lo> troux>cs ennemies L- avaient été exerc e |)on(iîmt de longues »e-"e mannes à l'arrière du .front. > Au cotirs des ooml>a4s engagé» pour xe-e pousser Pennenii, les v.'iillja.nts régiments l" u. 33 (Swistow) et n. 34 (Troyan) se «ont â partie; ilièremont ddstiugués par leurs yigou-^ reusies contre'-aitaflines. D'autre part, l'artiil- a lerie a brillamment accompli sa' Wvche; à do ^ nomlrteux endroits, elle a toisé l'attaque -. ninemio et a stimulé la bravoure de 1* infanterie en ouvrant, le feu au moment op- ^ pojiun. Un diétacbemen® allemand de trou- (v 13 ixjs de nwonUigne et de mitrailleuses, qui 00m-li battait awïO des troupes bulfçares, a aussi iar^emeut contribué p^ar ses fusillades à | r* repousser les attaques ennemies. Aujourd'hui, devant le fiant de notre i>o- | ts si tion avancée, nous avons constaté le va. ' 'fl "t-vient d'<is soldats ennemis relevant les , st morts et les blessée, c|ont le nombre ne peul n 'ti-e indiqué. Plus de HoO morts anglaisent 1 t- vt? comptés rien que dans nos tranch'es et îios olisiacles; plus on avant, toute la plaine ( i" .'tait jonchée de cadavres. Outre leurs per-is ,es Cxtraonl'iuaireiment graves, les Anglais . e ont laissé 2 officiers et 21 prisonniers non blesaîs entre nos maius. 1- ■ Sur le ro^fc? du front, faible ennonnade. ^ Près do Zovik, à l'est de la Cicerna, une ; 1- iiatrouille de ckasseura allemands a pénétré îo rîans une tranchée russe et en a ramené î une mitrailleuse et plusieurs prisonniers. 1- UVjO de nv>s escadrilles d". comljat a lauoé d'e nombreuses lwml>es sur la gare de Kali-1- novo et a d€iscendia dloutx avions ennemis au i- otHirsi de combat® amens. Front roumain. jc Ricin d'importani à signaler. ï l • ! ^ Sofia, 27 avril. — Officiel : ie Front mac-klau:en : > c- Enfee le Vardar et le lac de Doiran, l« 1,1 feu de l'aitilltirie ennemie a été violent! par te intermittence. Devant nos posifeûwifi, le tetr- ns j-ftift egt encore couvert de cadavres enne- c- mis, de canons et d'autre mafr-rki d£ guern r- abandonné. tfc4aawBjgg«"j,'**aagyg5S!g'—r*M*atrwwi imni 1 n Nios détachements de reconnaissance se re-feont avaincés au nord-ouest de Kesely et à l'et l'est dte DoldÉ^eli et ont ramené 3 mitrailleuses et 1 lanoo-mino ennemis. Des polo- na; tons ennemis isolés, appuyts par un vio- jvri 3 i°nt fiiu d'artillerie, ont tenté d'avancer au pa s sud de Doiran; ils ont étfcé mis en fuite par vc , notre feu. , Sur >0 reste du front, opérations peu; im- op ^ portantes. Front roumain : » x Près d^Isaccea, faible® canonnades. L * * ♦ . Constantin'ople, 27 avril. — Officiel : Fro3t de 1 Irak : Un aviateur ennemi a s été cliesceudu par le feu do notre infan erio- rln q Front du Caucase ; Dans la nuit du 24 Si: au 2o avril, à notre aile gaucho, une es. fir a couade ennemie, puis t >ut un peloton ont t ci tenté d'aborder notre position, qui, à cette nc fin, fut éclairée par des projecteurs. 011 e deux tantaitivea om échoué sous notre feu. Î!H Front diu binai : En général, la situation da u n'a pas. changé. Le long du front, canonnade pou intense seulement. Ayant fini de en débAayer, autant que pos&iMe, le terrain sur lequel s'est livrée la seconde bataille do ét £ Gaza., nous constatons que les pertes an- ch s glaises dbirvent Ota'e onnsjid,A-rab;lement plus I>r élevées qu'on ne pouvait le supposer tout ai jl d'abord. Le nombre des ennemis tu.-s qui j_ gisent devant notre ligue die front, s -value, ^ au bas mot, A 3,000 au moins, y compris beaucoup d'officiers. Sur un espace dia cent *v u mètres carrés, une patron>1 e d offic.ars aile- 3. mande a compté 800 cal/avres ennemis. Un 1)1 w prisonnier a déclaré que sa. divrsi<m' avait ai .3 et A rxl'uite de 10,000 à 4.000 homme^. Jus. g* a qu'ici, nous avons fait priso mieis 6 officiers le j" et 221 soc&its. Le nombre des bhssés faits fr J prisonniers augmente encore de jour en jour. v< t_ l>e matériel de guerre capturé jui»iu'ioi c>m- ^ prend 1 5'K) fiusils, 20 fusils amomatiques, t? 5 mitrailleuses, plusieurs appareils télétpho. lt niques, des télémètres et dbs chevaux. -e Sur las autres fronts, jjos di'cvénomenis P f«irticuliei,s. n * * • 1S Oons:antino(]Je, 2S avril. — Officiel :■ t u Sur le front du Caucase, engagements en-is tro patrouilles. -s Sur le front dm Sinaï, un de nos régi^ , ments do cavalerie a repouseô un régiment 3_ ;îo cavalerie ennemi et lui a infligé des rJ 1T pertes. Pour le reste, faible» canonnades ^ ^ seulement. IS Sur les autres fronts, pas d'événeme^ats ^ a spéciaux à signaler. » t., Communiqués des armées alliées n„ Paris, 27 avril. — Officiel & 3 hcurva : ^ s>, La lutte dfartillerie a été vive au sud de us SaintHQuentàn, dans le secteur Nanteuil-la-Fosse, Sajjcy et vers la Ville-aux-Bois. Au cours de la nuit, l'e inemi a tenté en ^ divers points de notre front des couj*. de main et des atta/jnes paitielleS qui ont été aisément repoussees par nos mitraîll^usesi et f. \a nos g-ronadiers. L'ennemi a subi des pertes t rj" fusibles, notamment aux lisières ou«=t deli lr si forêt de Saiut-Goljam, d;ms le secteur de 'n °~ Iteims et au nord-ouest d'Aui>eiive. De notre , n" côté, plusieurs o^^érations de dviail oaiit été J' roussies. Lo-ns la régiion d'Hurtehise ei de c Ceriï'y, nous avons gagné du terrain et fait une qiuanintaino de prisrwimiers. Dans le mas- j" s'f de Morfmvillioi-s, n^ftis avons on levé plu- n ^ sieurs éléments do tranchées et occupé un. e jjoint d'appui à 1 e^t du M>«H.it-sons-Nom. Au c cours d'une incursion dans les lignes enne- 1 mies au Bois-le-Pretre, nos d' tach&men s ont ~ infligé de lourdes pertes à l'ennemi, dr-truit -j des a)>ris et ramené des piisonnaars. 4 * * •. . f Paris, 27 avril. — O^'ieiel de 11 heures : j Activité marquée des deux artilleries cans j la régfion au nordi-ouest de Rouns et en , Champagne. Aucune action d infanterie. de Journée relativement calme sur le rosto 1 ilô du front. re Aviation. — Au1 cours «te la journée âu a 28, trois avions ennemis ont été abattus par 10. nos pilote». Six ai très appare ls ennemis. :>q sérieusement endommages, ont ^té contraints ue d'atterrir ou sonit tombés dan» leurs lignes. 11. Dans la nuit diu 2<i au 27 avril, uni de nos ut groupes dlo IxmibaTdieinent a lancé do nom-txo breux pro;oot>:les sur le a gares et' les bi- ^ vouacs de la région Eiibemontr Cr rqy - :ur-m Sei-re (Aisue). >lr -• • irô Tvondres, 27 avrîi'. — Officiel : >e9 Ij'ennemi a vainement attaqué près de -g Fayel, a» nord-ouest de Saint-Qmerrt'n. Il a été re,poussé, a subi des pertes et a laissé un c-ertain nombro de prisonniers entre nos miinè. ■ Mons nous sommes emparés des carrières :X-_ située» aux abords est d'Ilargiccurt. Lll_ Nous avons a^écuté d'heureuses opérations à proximité do la route Arras-Cam-,tif brai et ô!e la cr'ïte des ^collines comprises X)_ entre Rmux et Gavrella; nous avons oon-ssi qt^s cl'inipo.ntlantes piosittiona suir ces cfcjux lie points. Ltt3 Hier, grande activité des aviateurs. Au ia_ oouirs de coml«.ts aériens, sept avions all©-manids ont été descendus et six autres, avare- ri^,at foroâs à atterrir; en outre, nous avons lts descend^1 uni ballon captif ennemi. Six de» j,nt nos aviateurs manquent à 1 appel. >u- * * * Eorne, 26 avril. —= Officiel : ^ Sur le frnnit du Trentjn, l'activité aérienne rae est devenue beaucoup plus» importante. Des lIL_ aviateurs ennemis ont cherché sans cessa à > exjplorer et à attaquer nos lignes; ils en ont >u- ^ généralement empC-chés par le feu de nos m_ canons de défense à par les attaques de ss- nos avions. . Sur le front des Atpcs Juliennes, (pendant la nuit du 24 au 2o avril,| des a}itîiche-ments ennemis ont tenté d'attaquer quelques-pa- Q11®8-111165 de nos positions avancées sur le? les v0psaa*5 Vodil. au nord-est de Toimino. I fis ont été immédiatement repoussifs par t notre feu. . 0t Hier après-midi, l'artillerie autrichienne a violemment bombardé nos positions établies i6r_ sur la hauteur 208; elle a été rapidement aja réduis au silence par nos batteries, dont I j Lon tir a provoqué de grands incendies dans les environs d'Uschizza. Nos aviateurs on! efficacement bombardé ine ^ installations de chemin de fer de Eeifen-berg*; ils sont rentrés indemnes dlans nos !tTn ,. mé lignes. Pendant la mut, un de nos dirigeables a noô lanCÔ ^00 kilos dTexplosifs sur les dépôts et les baraquements établis par l'ennemi dans les environs die Nabresina. Attaqué au re tour par une escadrille d'avions ennemi?, il s'est rapidement élevé dans îôs nuage», esquivant ainsi l'attaque autrichienne et est rentré indemne. • t * P^ograsJ, 26 a,vT'l. — Officiel : Sur le front à l'ouest, canonnades réci-nroques et engagements entie patrouilles. 1 Dans la région située au norduouést du br.ur ,ar dé Berestchko, nous avons fait sauter une foj., mine. L'explosion a détruit un poste, d"os ne- galeries et des mine« ennemis. r,* Sur le front en Roumanie, sur la voie terrée Ttfiutsoto-Galatz, prci cb ^Lulimi- resca, un train russe a été bombardé pa* l'ennemi. Le 25 avril, un sous-maiin ennemi, venant de la mer Noire, s'est a^j-Kroché tr:-* près de Reni, situe sur le Dnauike, et «rs^ parti ensuite (tans la dfirectiou d'où U était venu. Sur le fixmt <îu Caucase, fusilladics 01 opérations de reconnaissance. L'Allemagne et les Elais-Unit Parts, 27 avril : L'es télégrammes de Washington signalent que l'interventaon des Etats-Unis dans la guerre se bornera provisoirement à l a^ni financier que l'Amérique acc -rjera à 1 intente. Le gouvernement américain re'use nett 'ment d envo^-er un cv>rps evp*it;0!in id eu Europe, et les questions d'ordre pur®-ment militaire ne jouent qu'un rôle secondaire en ce moment. Au» cours de» délibérations qui ont eu lieu entre les ministres américains et MM. Ka<L-four et Viviani, la question diu timnage S été discutée; toutefois», dans un avenir i<ro-clinin, il ne saturait être ques iarn d'un im-porteint appui à. donner par des navires! américains. * Londres; 27 avril : On mande do NowYlorfc au ,, Central News" : — Au cours dune conf/renc© qui a ea lieu hier soir entre le secrétaire dm TV'soe américain^ d une part-, ot lord Cuncliffo, gouverneur dio la Banque di Angleterre, d les autres niera lires da la d-îléga-'ian anglo-fraiiiçiaise, d'autre i>art, un accoid est intervenu suivant lequel les Etats-Unis mct 'onè A la déposition dfes grands pa^ro dte 1 iaau tenfb 5-.V> millions de doUa-s j>ar mois : '330 millions pour l'Angleterre}, (150 iniî* 'ions pour la France, 100 millions pou<r ls Russie et 50 millions jwur l'Itilio. Les événements de Russie Pétrogracl. 27 avril : M. Kerenski a c^îolaré au correspondant du „Dailvy Etxpresji ' que la Rus.si« ne plus faire qu'une guerre ev#lusr.er«ont défensive et ne plus eutroprendi'e a<uci«no r»C fensive, résolue qu'elle est A ne voubsr ea aucuns mauière agran«idr son territoaro aa détrimesnt de ses voisins. • * * ! Pétroifrrad, 27 avril : Le ministre de la guerre, M. Getitc^kof, a adressé aux soldats die l'armée aomvo l'osp<» dre d!u jour suivant : — SoTjthts ! Les tristes nouvelles qo& }a reçois diu Iront me causent une ginntlc ffuitibude. Tandis que nos ennemis iu»eu.'iCou4 notre libéré, des désertions en masse ébranlent* l'armée dans ses foudements. Ces 'Insertions prennent un caraoïère e>:ti*Amomenj| dangereux. Elles sont surtout pirovtitn»e3 par la publicati.m de proclamations cr'U'-i-p.elle? quii annoncent que. l'on prfKiùdo maintenant au partage des lnei:s fonciers, ilors qu'en réalité la question do ©e partage ne sera irsoiue que p:ir 1 Assemiuôa constituante. Malgrô la vigilance des ohA en lesquels on peut avoir conl'.ance, di "oa-l>reux soldats ont déserté. La jiajniAat om des campagnes a réservé un accueil h<^tUa à ces traîtres à la patrie, tous vos citcKvems étant convaincus que c'est trahie le no lie devoir imposé par la guerre que d'abandonner l'aimée de son pro}>re 17honneur exige que l'armée r.isse soit intacte. La Russie libre demande à *es fils fidèles de la protéger contro los dangers la menacent. Vous qui êtes foi:is, retenus les faibles. La devise : Tout pour la liberté ! doit être suivie de cette autro: Tout! pour la victoire l" ♦ % * P&rogracfc. 27 avril : Le Congrès de l'armée qui s'est tenu & Minsk a décidé que les officiers dev>ïie!i| être nommés par des commissions dé soldats. dépêches' diverses Rome, 27 avril : Le Comité central de l'Union italien m des ouvriers démocrates-chrétiens i«u*'l»era un manifeste le 1er mai, demandant aux ouvriers de se grouper pour obtenir uns 5 paix rapide. • * » Pari», 27 avril : ; On mande d'Athfaies que M. Lauri^ro*, président du Conseil des ministre», a remii s la démission dtu Cabinet au Roi, dont co no connaît pas encore la réponse. « • ♦ Paris, 26 a vril : 1 On mande d'Athènes qu'au nom des Aï- - lies, le général Cobne a exigé que le c«t». : vememœv grec éloigne du pa^'S certains officiers, parmi lesquels le commandant do le L, gendarmerie ot le secrétaire du chef' de ls - police. * .. • * ; Genève, 27 avril : j D'après le „Journal de Genève'1, la solution de la question grecque serait trouvés dans l'abdication du roi Constantin fu faveur du prince Georges. Cette abdicaaioa 2 aurait heu le 23 avril ancien style (0 nui). s jour de la fête patronale de l'ancien rot i Georges. 1 m • * • î Londres, 27 avril : 3 Dn vue de lât/Ter die» hommes p»ar le frooi^ les grandes compagnies do bea«ine ont $ t cidé d'exploiter leurs indu s très en commun. 0 . * • Londres, 27 avril : ? Le ,,Daily Mail" annonce qu af.n ie fa* . ciliter le ravitaillement en pain de la ui^ro» r pôle, la ration de pain pour l'armée mu glaise a été diminuée, par contre, la ra* a Son de viande a été augmentée. 3 • «* t Copenhague, 27 avril ; ^ On mande de Malmo & ^Palitiken'" : •— Dans les différentes villes du^sud tfol» Suède, les manifestations restent poiftil^eS^ è II n'y a Qa de troubles qu"à Karlskrona. . vers 8 heur» du soir, un groupe otun^iacl 3 do soldats de la marine s'étant formé «sp la Grand'Place, l'amiral Lagerkrarat» s d«-ï mandé aux manifestants do lui envoyer \i<tS :t délégation chargée par eux dt faire valoir s leurs revendications et de rentrer jwteUe-i ment. Les soldats de la marine s'étant aloiei 1 retins, la foule a traversé les rues 4* »a - ville en poussan* de* cris. Ver» 11 hexira* t du soir, les pompiers et la police ont rétabli l'ordre. 0 _ • • ®«rne, 29 avril s u On mande de Pékin; que Isa Alk*muo<âl qui sont au service de 1a Chine restent sa - fonctions. Tou'efois, quelles hanta tome, e tionnaires des douanes e*. des posnes, ainsi ^ que des ingénieurs des ctoenaîns de ter. Mil été provisoirement mis en disponibilité; c«r-o i ai na continueront toucher la totalité* i- (J'û^txôs la rnuitiâ de leur tr?ulement. Dimanche 29 Avril 1917 JO&RN&iL OSSWaiHN H.0^TVumê^o^^tÊ^OBnUrhea * » ' - i .W"""' . ^ '■■■-'■itJlJ'H'-.'W'-aïaMLgftl A* AnnAor'—" M* 883 immrrrginanri tilifi1 m- i

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