La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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03 september 1918
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s.n. 1918, 03 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w95262n/
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PRIX QES ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. 3.SO» Les demandes d'abonnement sont reçues exclusif «tement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent xtre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagne-aux-'Herbes-Poiagèros, 31, Bruxollcs. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, (r. 1oQ0. — Réclames avant les ann., la li*., ir. 2.60. — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, ia ligne ir. 5.00, — Nécrologie, la.lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveuri annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.CQ. SUREAUX tle~0 à 17 heures» Direction et Administration : M Jrs. /MORRSSÊR. directeur. LU GUERRE ^f«ï w-, a» a a 0 s ꜻ 3,492° jour d© guerre Une atiacjue générale prononcée par les Anglais sur 45 kilomètres de front, entre la .Scarpe et la Somme, n'a abouti qu'à des avances locales. Péronne, qui se trouvait depuis plusieurs jours dans la ligne de bataille, a .été occupée par eux. Entre la Somme et l'Oise, les Français ont ,combattu avec acharnement dans tout le secteur de Nesle. Les Allemands ont obstinément -résisté, de manière que la lutte s'est localisée ■au nord-est de Nesle, dans le secteur de Rouy, ,*et, dans le secteur de Librement, entre Nesle et Noyon. -, Entre l'Oise et l'Aisne, combats locaux sans 'résultat marquant. V iresuiiat marquant. v ' LES OPÉRATIONS A L'OUEST S Berne, 1er sepetembre : Depuis les succès remportés par le généralissime Foch, le chauvinisme des journaux français va croissant. Plus que jamais, prétendent ■certaines feuilles, la lutte jusqu'au bout, jusqu'à l'écrasement final de l'Alemagne, s'im-;pose.L'Echo de Paris, qui a fait campagne durant de longues années pour la conquête et l'annexion de la rive gauche du Rhin, s'attaque, ►dans un article virulent, aux socialistes français qui rêvent d'une paix par compromis. Le peuple français, dit-il, ne veut rien savoir de la politique de ces radoteurs. Il poursuit son propre bien-être, qu'il a largement mérité, et n'abandonne aucune de ses exigences. Les Allemands, conclut l'article, ne seront pas sauvés à notre détriment par ces discussions de partis. Le Populaire constate avec regret cette explosion de chauvinisme^, qui ne peut que servir îes intérêts de l'Allemagne en l'incitant à résister plus courageusement. Le journal désire <3ue l'Entente précise clairement et'sans réticence ses conditions de paix, quoiqu'il puisse «en coûter à sa diplomatie. Quoi qu'il en soit, le moment est venu pour les partis socialistes en France, en Angleterre et en Italie d'assumer B'initiative des discussions publiques et de éprendre position contre la politique impérialiste, d'où qu'elle vienne. **» . Berlin, t septembre : Le correspondant du Vorwârts au front iécrit à la date du 30 août, sous le titre : « La journée la plus victorieuse, mais aussi la plus rude de toute la guere » : — La journée d'hier a fait s'effondrer dans le sang les plus hautes espérances des Français «t a démontré clairement que les Allemands n'abandonnent du terrain que lorsque leurs intérêts le leur commandent. » le leur umimiaiiuem. » Les événements de Russie Kief, 1er septembre : Un attentat contre M. Lénine a été commis par la teiToriste Dora Caplan, originaire de Kief. »** Moscou, 1er septembre : L'attentat dont a été victime M. Lénine a fété commis à 9 heures du soir. M. Lenine venait de prononcer un discours au personnel ouvrier dé l'usine Michelson, située dans le quartier qui se trouve au delà de la Moskowa. 'Au moment où il quittait la réunion, il fut interpellé par trois femmes qui l'entretinrent du dernier décret relatif à l'importation des vivres à Moscou. C'est au cours de cette conversation que trois coups de feu ont blessé ■JH. Lénine au bras et dans le dos; ils ont été itjrés par une jeune fille appartenant à la ■classe intellectuelle; elle a été arrêtée. L'état de santé de M. Lértine, transporté immédiatement au Kremlin, n'inspire aucune crainte, disent les médecins. D'après un bulletin publié à 11 heures du soir, le patient souffre de deux blessures. Une balle a pénétré sous J'épaule gauche et intéresse le sommet du poumon ; elle s'est arrêtée dans la gorge, au-dessus de la clavicule droite. La seconde balle a aussi pénétré dans l'épaule gauche et a provoqué une hémorragie interne. M. Lénine a toute sa connaissance. Les chirurgiens les plus réputés sont à son chevet. >** Londres, 2 septembre : On mande de Copenhague que M. Lénine est mort. D'autre part, une information de l'Agence télégraphique de Moscou dit qu'il est Hors de danger. j *** Moscou, 1er septembre : ^ La femme qui est l'auteur de l'attentat contre M. Lénine refuse de faire connaître ses complices et de dire d'où vient l'argent trouvé sur elle. Déjà en 1917 elle avait été condamnée aux travaux forcés à la suite d'une explosion qui s'était produite à Kief et c'est en prison qu'elle a été gagnée à la cause des socialistes . révolutionnaires. Elle est venue récemment , de Crimée à Moscou. Aux dernières nouvelles, on dit 'que plu- ' Bieurs personnes ont pris part à l'attentat. Un gymnasiarque d'une quinzaine d'années s'approcha d'abord de M. Lénine pour lui remettre un placet; après quoi, les deux femmes s'approchèrent à leur tour. Son attentat accompli, la coupable prit la fuite. Arrêtée un peu plus tard et amenée au commissariat de la guerre, on trouva sur elle des cigarettes empoison- ] :nées. ] La Pravda annonce que les Conseils vont se < réunir pour prendre des mesures urgentes à ] l'effet d'étouffer le mouvement séditieux des « 'contre-révolutionnaires et de sauvegarder la vie des membres du gouvernement. *** Moscou, 1er septembre : Dans un leader article de l'Iswcstija du SI août, M. Radek considère qu'il est du devoir , du gouvernement de prendre les mesures les plus sévères contre les ennemis, tant déclarés , que dissimulés, de la République des Soviets. Les attentats du moment ne sont, au sens politique du mot, que des actes accomplis en désespoir de cause. Les bolchevistes de droite et les socialistes révolutionnaires de droite s'étaient flattés tout d'abord de l'espoir que le gouvernement des Soviets serait balayé par le peuple. Voyant qu'il n'en était rien, les contre-révolutionnaires mirent leur espoir en une in- / tervention de l'Allemagne. Ici encore, par suite c ;de l'attitude des dirigeants allemands, ils fu- c rent trompés dans leur attente. La dernière ^ planche de salut à laquelle ils se sont cram- c ponnés, notamment la poussée en avant de r l'Entente dans le Nord, va leur échapper. Les 2 Anglais eux-mêmes conviennent qu'il n'y a r rien à faire de ce côté avant le printemps prochain. D'ici là, l'armée des Soviets sera assez forte pour tenir tête aux intrus. Les bolchevistes sont décidés aux derniers sacrifices dans c cette lutte qui décidera du sort de la Russie, j Lorsqu'il s'agit de l'avenir de millions d'hom- < mes, la vie d'une seule personnalité ne compte i vraiment pas. Nous disons aux ouvriers : <t Cou- { •rage ! L'adversaire est réduit au désespoir ! » : *** Stockholm, 1er septembre : £ L'ancien quartier-maître général, le général Romanovski, membre du Conseil de guerre russe, a été assassiné dans sa propriété où il s'était tenu caché jusqu'à présent. *** Stockholm, 1er septembre : On mandé de Moscou à Politiken que des d socialistes révolutionnaires de gauche, qui se F sont séparés de la direction actuelle de leur e parti, se sont réunis à Saratof et dans diverses autres villes et ont fondé un nouveau parti sous le nom de Narodniki Kommunisti (communiste populaire;. Apparentés aux bolchevistes, ils considèrent la paix de Brest-Litovsk comme une maladresse, mais estiment que la rupture de cette paix serait en ce moment nuisible aux intérêts de la révolution. An- Moscou, 1" septembre : e la Le président du Comité gouvernemental de van- Pétrograd publie un avis disant que l'attitude puis criminelle adoptée par les ennemis du gou-e, a vernement oblige celui-ci à instituer le régime de la terreur. Quiconque sera trouvé porteur ont d'une arme sans être en possession d'un per-sec- mis sera fusillé sur place. Quiconque conspire nent contre le gouvernement des Soviets sera arrêté lisée et interné dans un camp de concentration. Les ouy, représentants du capital spoliateur et les spé-le et culateurs seront condamnés aux travaux forcés et leurs biens confisqués. sans Stockholm, 1er septembre : L'arrestation d'un grand nombre d'agents de T l'Entente a amené la découverte d'une série de documents intéressants sur les buts poursuivis en Russie par l'Entente. Il ressort de ces documents que les agents de l'Entente devaient provoquer vers la mi-août, à Pétrograd, des 'alis- désordres et des émeutes à la faveur desquels anç- on devait renverser le régime actuel. En même dent temps, l'armée des Alliés débarquée sur la jus- côte de Mourmane devait marcher sur Pétro-s'im- grad. L'occupation de Petrosadcvsk devait être le signal de la révolte. Pétrograd devait se dé-rant clarer indépendant du Soviet de Moscou, l'an- *** que, Berlin, lar septembre : fran- On mande de Lugano au Berliner Lokal An->. Le zeiger : r de , — D'après une dépêche envoyée de Londres son au Piccolo, la situation est de nouveau très é, et incertaine en Extrême-Orient par suite des s Al- intrigues' des deux gouvernements sibériens uvés de Charbin et de Vladivostok. D'autre part, de les forces de l'Entente ne sont pas de taille à tenir tête aux 50,000 soldats maximalistes. i ex- ;rvir Londres, 1er septembre : i ré- L'Agence Reuter apprend de Shanghaï que 2Sire les opérations militaires sur l'Oussouri ont dû réti- être arrêtées, les ponts ayant été détruits. Le lisse trafic des chemins de fer est arrêté. Le trans-soitti port des hommes et des vivres est devenu très istes difficile. imer *** t de Stockholm, 1*" septembre : éria- On mande de Copenhague à Aftonbladctt que le baron von Mannerheim représentera la Finlande à Varsovie. ront Stockholm, 1er septembre : « La 'D'après des nouvelles de Suède, on aurait plus constaté en juillet 369 cas de variole en Finlande. La maladie semble avoir frappé une is le grande partie de ce pa}'s. La Commission sué- içais doise d'hygiène a pris des mesures spéciales mds dans les villes de la côte et de la frontière afin s in- d'empêcher l'épidémie de gagner la Suède. Kief. 1er septembre : • D'après un communiqué du ministère des 316 finances de l'Oukraine, les dispositions prises pendant la guerre ayant été rapportées à la suite de la ratification de la paix entre l'Ou-imis kraine et la Turquie, tous les paiements en 9 de argent, titres, métaux précieux et bijoux sont permis à tous les établissements de banque et aux particuliers, soit allemands, soit turcs. L'usâge des coffres-forts êst autorisé. ic a —— .. ■ ^ ... EN AMÉRIQUE VtL in. Washington, 1èr septembre : iQt La Commission financière de la Chambre a [es adopté les conclusions de son rapporteur sui )n_ le projet de loi concernant les revenus de ;sé guerre. Ce projer prévoit un impôt de 20 p. c. ^ sur les bénéfices de guerre et un impôt variant ja de 35 à 70 p'. c. sur lés bénéfices de guerre extraordinaires. Le maximum de la surtaxe te sur le revenu sera porté à 65 p. c. L'impôt nor- t ' mal pour les revenus dépassant 4,000 dollars . ' sera de 12 p. c. et pour ceux de moins de J£e 4,000 dollars de 6 p. c. us Berne, 1er septembre : * Au sujet du voyage du meneur ouvrier M. Gompers, la New-York Tribune déclare que J. M. Gompers est envoyé en Europe pour combattre les pacifistes et s'opposer à ia propagande de M. Liebknecht et autres socialistes qui s'efforcent d'amener une paix par compromis et à celle du meneur ouvrier anglais M. Henderson, qui, partisan lui aussi d'une paix prompte, a fait le projet de faire élire cent députés ouvriers aux prochaines élections et !~® de prendre en mains les rênes du pouvoir. L'opinion publique américaine est très montée contre le prolétariat anglais et craint que la foule des pacifistes impose sa volonté. Les adversaires libéraux du gouvernement et même re M. Asqqith sont considérés comme tout aussi T1" dangereux. T ee La Haye, 1er septembre : )n Le Telegraaf apprend de New-York que le m poste de sous-secrétaire d'Etat au département ®® du travail est occupé par une demoiselle de nt Chicago, Mary Anderson. Elle est d'origine danoise et joue un rôle important dans le mouve- J1' ment ouvrier. Elle fait partie du Syndicat des ,n cordonniers. P- * p. La guerre navale li, js La Haye, 1er septembre : e, Le chalutier Sch. 8 a heurté une mine sur là n- limite de la zone déclarée dangereuse par l'Allemagne, à la hauteur de Scheveningue, et a se coulé. Cinq hommes de Téquipage ont péri* à Deux autres ont pu être sauvés. Une enquête es est ouverte pour déterminer l'endroit exact où la l'accident s'est produit. *** Washington, 2 septembre : L& département de la marine annonce '.u que le vapeur américain « Cyclope », qui ir avait quitté le 4 avril les Barbades à des-®s tinatiôn des Etats-Unis, doit être considéré es comme perdu corps et biens. Le navire avait à bord quinze officiers et 221 hom-jj1* mes d'équipage, ainsi que sept passagers. |e EN ITALIE le Berlin, 2 septembre : e- Le Lokal Anzeiner apprend de Lugano cju'à AneOne douze déserteurs ont été fusillés par 'e ordre du Conseil de guerre. D'après le Secolo, ces déserteurs avaient formé, en compagnie "6 d'autres réfractaires, des bandes de voleurs v qui opposèrent de la résistance à. la force ar-le mée. A Rome également, un déserteur qui !s avait tué un carabinier a été condamné à mort a par le Conseil de guerre et passé par les armes. > *** !Z Lugano, 2 sepfemJbi-e i c' M.'Maladra, directeur dé l'Observatoire ls du Vésuve, h Naples, a examiné, malgré la lave qui coulait sans cessé, le cratère " qui est en éruption. Les savants ont re-_ levé tine clialeur de 1100 degrés céntigra-~ des .Lé cratèré lance des gerbes de flammes jaunes et développe des gaz hydrogènes.S DÉPÊCHES1 DIVERSES Paris, 1" septembre t On mande de Saint-Sébasfîén que le prince 'S de Ratibor, ambassadeur d'Allemagne en Es-;e pagne, a eu un long entretien avec MM. Dato ir et ViUanueva, !S irti Madrid, 1" septembre : >m- Le Libéral publie une déclaration de M. Dato lie- sur la situation. rak — Le gouvernement espagnol, déclare le mi-la nistre des affaires étrangères, suit les tracés de ui- son devancier, qui s'est attaché à poursuivre une politique de neutralité. Rien jusqu'à présent n'a motivé un changement dans cette ligne de conduite, qui est approuvée par I'opi-de nion publique tout entière. En ce qui concerne ide la saisie des navires, de commerce, le gouver-3u- nement a l'intention d'assurer un service de me -navigation entre l'Espagne et les pays qui pos-îur sèdent les produits manquant chez nous. Ces er- navires transporteront à l'étranger les pro-ire duits espagnols, tels que les huiles et le fer, et été nous ramèneront du coton et du pétrole. » -es Le Libcral fait suivre cette déclaration de la pé- remarque que M. Wilson a émis l'avis, à la or- Chambre des députés américaine, que les gou-' vemements ont pour devoir en ce moment de parler ouvertement. — C'est le seul moyen, ajoute le Libéral, de d'apprendre la vérité au peuple et de conser-de ver au gouvernement la confiance de l'opinion vis publique. » do- *»» ent Berne, 1." septembre : les L'Humanité de ce jour publie une liste de els sénateurs qui ont voté pour et contre la'con-me damnation de M. Malvy à la Haute-Cour, la Parmi les .83. sénateur*, qiii votfcrep't niSgatl-ro- vement, on compte .les anciens ministres et tre présidents., du Conseil Léon Bourgeois, Com-dé- bes, Douisergue, .Jeèn Dupuy .(propriétaire du Petit Parisien et président -du Syndicat de la Presse ' parisienne), • Kerriot, Steeg, l'ancien président de la République Loubet et d'Es-tournelles'de Constant; - • Les 96 sénateurs gui votèrent pour crimp-res tent dans leurs rangs' le président du SJpat rès Dubost, lés sénateurs De la Haye, Flandin, les Monis. Perchot (propriétaire du Radical), Pé-îns rès et de Seives. irt, La publication de cette liste est très dés-s à agréable aux sénateurs, au point qu'une note Havas annonce que la liste a été publiée en dépit de la censure et qu'on ne peut se fièr ù son exactitude. tue dû Paris, 1er septembre : Le Les médecins 6nt constaté que M. Caillanx ns- souffre d'une tension artérielle inquiétante, "ès qu'il a perdu 20 kilos de son poids, qu'il faut le traiter à l'électricité d'après la méthode Arson-val et qu'il doit faire de l'exercice. Il sera probablement transféré sous peu à l'hôpital' du \ett val de Grâce. îra »*.* , Rotterdam, 2 septembre : L'Irlande 'est presque entièrement isolée du reste du monde. Le gouvernement a, ait par ordre des autorités militaires, interdit in- l'envoi de toute correspondance dans les ine comtés irlandais, à l'exception de l'UIstef. ué- cette mesure doit être attribuée à la situa-les tion inquiétante qui règne dans les comtés fln du Sud. Lès Sinn-Fein ont étendu leurs organisations à toute l'Irlande et ont même trouvé de nombreux partisans dans le comté d'Ulster. Dans quelques comtés rè-:lcs gne un état d'anarchie qui doit être répri-ses mé par les armes. Le comté de Woxfora a ,a été isolé h la suite d'actes de sabotage -lu" commis contre les installations du port. en .*♦ ■>nî Amsterdam, 1er septembre : Le correspondant à La Haye de l'Alr/cmeen cs' Handelsblacl. annonce sous réserve que d'après une source digne de foi le ministère sera Composé comme suit : Intérieur et présidence, M. Ruys de Bren-brouck; affaires étrangères, M. van Karne-beck; justice, M. Hemskerk; défense nationale, M. Alting van Geusar; finances, M. Trip; , _ Waterstaat, M. Bongârs Ou M. Iîônig; agri-:ur culture, M, Ysselstien ; travaux publics, M. j Allberse ; colonies, M. Idenburg. D'après cela, le ministère se composerait de Cinq catholiques, lie trois antirévolutionnaires et de M. van Karnebeck, dont, les opinions po-xe litiques sont incertaines. or- * * Berlin, 1er septembre : Le secrétaire d'Etat des affaires étrangères partira lundi pour Vienne. *** Berlin, 2 septembre : . . De la Gazette de Voss : ' — Tût ou tard, la vérité se. fera jour au sujet m de l'animosité de l'Angleterre à l'égard de l'Allemagne. On semble oublier chez nous, , dans les sphères libérales et démocratiques, que le premier mouvement de propagande ên w' faveur de la création d'une flotte de guerre ■Jl allemande partit de la bourgeoisie démoftra-tique et que dans la période agitée de 1848, tandis que les démocrates faisaient pièce- à cette campagne, le chef du cabinet anghiis /' d'alors, lord Palmerston, proclama que leffna-'j® vires naviguant sous pavillon allemand ?se-j raient considérés comme des pirates. Dans son dernier discours, M. Churchill n'a fait que s'approprier un aveu allemand lorsqu'il Mit qu'il y a deux catégories de citoyens allemands. On aurait pu croire que cette remarque aurait pour effet d'amener tous nos poli-. ticiens sans exception à se serrer les coudes, , mais, hélas ! on voit la plupart des publicistes ?' allemands avoir une tendance à susciter des „ conflits politiques à l'intérieur. » S 'P. * * * I.eipzig, 1" septembre : D'après un communiqué du bureau do police, 6,430 étrangers et Allemands établis à l'étranger ont visité la foire de Leipzig. Parmi les visiteurs étrangers, on a compté 26 Belges et 1,829 ressortissants de l'ancienne Russie: 1 parmi les visiteurs des pays neutres, 40" Ncft-la landais, 220 Suisses, 138 Danois, 115 Suédois; 41 Norvégiens et 105 Luxembourgeois; eiffin a 2,415 Autrichiens, 345 Hongrois, 186 Bulgares et j ri. 124 Turcs. te •** ,ù Berlin, 1" septembre : Un journal de ConstantinopTe, le Vfl:it, de- , mande que des représailles soient exercées contre les ressortissaonts alliés résidant danê , ■e la capitale en réponse aux attaques aériennes ^ ûi dont Constantinople est l'objet depuis plu- '< s. sieurs semaines. Les journaux turcs deman-- , ~i dent au gouvernement d'interdire aux étran- t •e gers de quitter la capitale aussi longtempsrçue 1 les attaques aériennes dureront. D'autres jour- t , naux vont encore plus loin et exigent que; les ] citoyens des pays alliés soient internés clans î des camps de concentration et leurs demeares < offertes aux victimes du bombardement aérienn 1 PETITES NOUVELLES 'à . LES BELGES EN PEIISE jg Des renseignements reçus récemment par îe rs gouvernement belge, il résulte Que, malgré la ] r. situation troublée qui règne ne Perse, tous les j jj Belges sont en bonne santé à l'heure actuelle. T Cette nouvelle tranquillisera certainement f s bon nombre de Belges. s BELGES MORTS A L'ETRANGER i On annonce la mort,, au Havre, de M. Albert) f ^ Deboulie, de Liège, ingénieur principal aux 'c chemins de fèr belges. L'inhumation à eut e lieu au cimetière du Havre. î- On signale également le décès du eomman-" ^ dant E. Henrion, de l'artillerie belge, décédé . inopinément à Jurançon. Les obsèques ôùt eu . lieu à ,Jurançon (Basses-Pyrénées), L MORT ÛU FILS DE M. VAN EETVELDE l Le baron van Eetvelde, ministre d'Etat du r Congo, et la baronne van Eetvelde viennent 3 d'être frappés par un deuil cruel. Leuf fils 1 aîné, M. Raymond van Eetvelde, engagé volontaire. est mort le 17 août, à l'hôpital milice taire de Cabourg, enlevé en quelques jours c s- par une pneumonie infectieuse. A la demande "V 0 du gouvernement belge, le baron van Eetvekje f était parti, il y a quelques Jours, pour la Hol- à lande, dans le but de s'y occuper dés réfugiés, a COMSVlUiSiîQUÊS OFFICIELS W a w s u w a w v « mjj 111- de 1 — —— 1 111 Communiqués des Puissances Centrales tte pi- Berlin, 2 septembre. — Officiel de ce midi : ^r6 Théâtre de la guerre à l'Ouest. Cl0 Armées du feld-maréchal prince héritier os. Rupprecht de Bavière et du général-colonel ^es von Boehn : r0. Combats entre avant-postes des deux côtés et de la Lys. Entre la Scarpe et la Somme, les Anglais ont continué leurs attaques sur le la front de 45 Kilomètres. L'action de notre artil-la lerie contre les points de concentration des )u- troupes d'attaque ennemies au sud-est d'Arras do et des deux côtés de Bapaume a essentiellement contribué à nous permettre de parer les ai, assauts anglais. Le combat d'infanterie a at-er' teint le paroxysme de sa violence à Hende-on court et à Noreuil, ainsi que dans le champ d'entonnoirs à l'est de Bapaume, et entre Ban-court et* Bouchavesnes; L'ennemi, qui avait gagné du terrain au nord de Hendecourt lez-de Cagnicourt, a été rejeté sur Hendecourt par su- une contre-attaque. Un long combat s'est livré pour la possession de Noreuil, qui est resté iti- en notre pouvoir. Des attaques prononcées à et l'aide de chars d'aSsaut des deux côtés de ,m- Vaulx-Vrancourt ont échoue. Le lieutenant du Schwertfeger et le sous-ofiïcier Gûnther, occu-la pant un avion de l'escadrille aérienne n° 252, en ont incendié un char d'assaut à coups de mi-Es- taiUeuso et en ont détruit un second par une canonnade précise. Au sud-est de Bapaume, np. nous avons repoussé les attaques ennemies, xat dont le poids principal était dirigé contre in, Villers-aux-Flos. Au nord de la Somme, nous Pé. avons arrêté sur la ligne Sailly-Snint-Pierre-Bois-de-Vaast et à l'est de Bouchavesncs-Mont-és- Saint-Quentin les importantes forces ennemies ote qui ont attaqué dès l'aube. L'ennemi a occupé en Péronne. r a Des deux côtés de Nesle, les Français ont continué leurs attaques. Après un très violent feu roulant, l'infanterie ennemie, échelonnée en colonnes profondes, a une fois de plus tenté ùx de percer notre position du canal. Au nord du rte, chemin de fer Nesle-Ham, le régiment d'infan-; je terie de réserve n° 56, sous la conduite de son Dn. commandant le major von Loebbeke, a fait r0. échouer tous les assauts ennemis. Le soir, col-du laborant avec des compagnies de la Hesse, il a rejeté hors de ses lignes l'ennemi qui y avait pénétré au cours de nouvelles attaques. L'artillerie de campagne, qui a cor.tre-attaqué avec '£è notre infanterie de première ligne, a pris une a part essentielle au succès. Au sud du chemin de fer Nesle-Ham, des troupes du Brandebourg iCg et de la Silésie ont nettement repoussé l'en-e* nemi devant leurs lignes. Le soir, des attaques ,/ françaises se sont aussi écroulées au sud de Libermont. Des deux côtés de Noyon, après les ,~f durs combats du 31 août, qui lui ont coûté de lourdes pertes, l'infanterie ennemie est restée j® inactive hier. Entre l'Oise et l'Aisne, les opé-! rations se sont aussi bornées hier à des duels d'artillerie. Nous avons repoussé des attaques ri" partielles exécutées par l'ennemi dans le fond a de l'Ailette et au nord de Soissons. Berlin, 2 septembre. — Officiel d'hier soir : Combats entre la Scarpe et la Somme. Des attaques anglaises ont échoué dans leur en-cn semble. Sur certains points, elles ont refoulé rè3 nos lignes localement. Entre l'Oise et l'Aisne, m" nous avons repoussé des attaques partielles ennemies. 3e" Bèrlin, 2 septembre. — Officiel : i0' Dans la Méditerranée centrale, nos sous-p.; marins ont coulé 15,000 tonnes brut. Parmi les :ri* navires détruits se trouve un vapeur jaugeant Mi plus de G,000 tonnes et transportant dé£ troupes. de cs Vienne, 1er septembre. — Officiel de ce midi : )0" Pas d'événement particulier à signaler. Vienne, 2 septembre. — Officiel de ce midi : Rien de nouveau à signaler. "es **• Sofia, 31 août. — Officiel : Soi* le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, des deux côtés du Dobropolje, duels d'artillerie plus violents par intermit-'et fcence. Près de Vétrenilc, nos postes ont dis-persé à coups de feu des détachements d'in-fanterie ennemie. Au sud de Huma, près d'Al-ï5' tSChalî-Malile, la canonnade continua avec ff1 une intensité variable. A l'est du Vardar, des ,1C unités anglaises ont tenté de s'emparer par surprise de nos positions établies au sud de x' Stojakovo et de Boroditza; elles ont été dis-. persées par notre feu avant qu'elles eussent " atteint nos obstacles en fil de fer barbelé. ' " Dans la plaine qui s'étend à l'ouest de Sérès nous avons dispersé des détachements de re-connaissance grecs. lit ' *** Constantinople, 1er septembre. — Officiel : |r~ Sur tout le front en Palestine, canonnades ennemies plus violentes; nous y avons ré->s* pondu par d'énergiques attaques de l'artille-"es rie, de l'infanterie et des mitrailleuses. Des es doux côtés de la route Jérusâlem-Nablus, nous avons dispersé des détachements de reconnaissance ennemis. Entre Aneze et Dschar-dun, ainsi qu'à l'ouest d'Aala, nos vaillantes l0^ troupes ont fait échouer les attentats que les à rebelles tentaient de commettre contre le che-ni min de fer d'Hedschas. es Sur les autres fronts, rien de nouveau à e. signaler. à1'/ * *— "" tfi-, Berlin, 1er septembre. — Officieux : în Suivant les prévisions, l'ennemi a, aussi et lancé le $1 août, à l'assaut de notre front les divisions qu'il avait rassemblées pour exécuter de fortes attaques partielles ou pour prononcer une grande offensive d'ensemble entré Arras et SoissonS. Il n'a réuèsi sur . " aucun point, malgré tous ses efforts, à dé-ï crocher le î?rand suécès qu'il désire et, au n cours de ses assauts renouvelés sans cesse es jusque dans la soirée, il a une fois de plus u* subi de lourdes pertes sous notre feu de défense efficace et sous nos énergiques con-n- tre-attaques. La continuation sans trêve de ie: l'offonsive de l'Entente, transformée, par itH suite du raccourcissement du front allemand, es presque en une rçure attaque de front,prouve ïS nettement que l'ennemi n'a pas encore es- abandonné son projet d'amener une décision ati par les armes et qu'il faut s'attendre encore à de nouvelles et grandes attaques. Communiqués des armées alliées Paris, 1OT septembre. — Officiel de 3 heures : Les actions en cours ont continué pendant la la nuit. Des éléments de notre infanterie ont es franchi le canal de la Somme à l'est d'Epé-nancourt. Plus au sud, nous nous sommes lt emparés de Rouy-le-Petit et avons fait 250 prisonniers. Dans la région au nord dé Soissons, nous avons -pris Leury et réduit plusieurs t centres de résistance fortement tenus par l'ennemi. Un millier de prisonniers sont res-tés entre nos mains. Paris, 1erseptembre.Officiel de 11 heures: J Au cours de la journée, activité assez grande de l'artillerie dans la région de la Somme et du canal du Nord. Au nord de l'Ailette, nous avons pris pied dans lés bois à l'ouest de Coucy-le-Château. Au sud de la rivière, nous In nous sommes emparés du village de Crécy- nt au-Mont. Journée calme partout ailleurs. ls ' 0- Londres, 3i août. — Officiel : li- Entre la Sensée èt la Scarpe, nos troupes ont rs avancé leurs lignes de 1,500 yàrds environ le vers lo ruisseau de Trincis. L'ennemi a été le forcé d'utiliser sans cesse ses réserves, d'abord 1- à la suite des formidables pertes qu'il a subies s. au Côurs des attaques exécutées en masse pen- Î3 dant les premiers mois de l'année, ensuite à cause des lourdes pertes en morts, blessés el prisonniers qui lui ont été infligées au cours 1 ' de la série de fructueuses attaques prononcées par les Alliés depuis le 18 juillet; cette sltua-er tion a forcé les Allemands à évacuer le saillant éi de la Lys et à abandonner sans coup férir les positions d'une haute importance tactique éS qu'il avait conquises au prix de gros sacri-fices. Nos troupes ont repris le Kemmel. Nous je avons atteint la ligne générale Vormezeele-Lin-il. denhoelî-Ladreche-Douillière et approchons &s d'Estaires. Nos soldats ont suivi l'ennemi sur îs les talons et ont fait un certain nombre de pri-sonnierS, Lettre de Hollande p ueure ne iiuuunue »- 'Dé noire correspondant paittCUlier.) t r IV Les charges personnelles. •< La Haye, le 23 août 1918. e. Dans une correspondance précédente, nous avons fixé l'attention sur les difficultés finan-cières dues ù. la crise qui pèsent spécialement sur les grandes communes néerlandaises. l" Pour le personnel des organismes publics, la s° situation n'est en général pas moins angois-;• santé; l'augmentation inévitable des salaires, '' en premier iieu pour ceux qui se trouvent en-e, gagés dans un service public, fait un souci de f plus — et un souci important — pour ceux qui l~ ont à charge la question des affaires publiques.? Comme partout on crut, dans notre pays, que la guerre serait de courte durée et l'on . pensa pouvoir compenser par des primes tem-poraires les gains devenus plus restreints, ou plutôt la diminution de la valeur monétaire. % L'Etat donna l'exemple, et la plupart des communes, ainsi que les entrepreneurs privés, 1 suivirent dans Ja même voie. Mais le prix des ' choses augmenta d'une façon si-effrayante et, incessante, que même l'augmentation répétée ! des primes devait devenir insuffisante. Bientôt j il se fit Jour, dans les milieux des fonction-naires, une poussée générale vers une augmentation fixe des salaires complètement appropriée à la situation nouvelle. Le mouvement de balancement entre le salaire et le prix . des choses se marqua comme une loi générale de l'économie socfale, qui ne peut être négli-^ gée môme en temps de guerre ; pour celui qui " voyait, il était clair qu'une augmentation de revenus seulement ne devait pas suffire pour faire face aux difficultés du temps. Aussi les e hommes d'Etat prudents proclamèrent-ils pu-. bliquement qu'il serait dans l'avenir de la plus haute nécessité d'économiser sur nos dé-g penses, tant publiques que privées ; mais nous g île voyons guère que -l'influence de ces excel-lents conseils soit grande ou qu'ils aient le moindre effet. Ce qui nous a fait économiser est avant toute autre chose le fait que nous sommes rationnés s et celui que peu à peu quantité de denrées et de différents articles ont disparu du marché. £ La ration de graisse, par exemple, qui ne corn-, porte par tête et par période de dix jours que g 250 grammes — tout compris — diminue, pour mainte ménagère, d'une façon sensible un des postes les plus importants de son carnet de ménagé; le manque de graisse, paT contre, se .. fera sentir d'autant plus, ainsi que le manque g presque complet de porc et de bœuf. Le lard, t nous ne le connaissons plus, en Hollande, et 5 un bon jambonneau se paie déjà jusqu'à 70 flo-3 rins, ce qui, au cours actuel, fait près de 2S0 francs ! Mais revenons à nos communes et aux mesures prises pour améliorer la situation de leur personnel. Le gouvernement prêcha . d'exemple en préparant une réorganisation complète des émoluments des fonctionnaires; une commission d'Etat fit un projet qui sera sous peu mis à exécution ; il ne portera, il est e vrai, que sur 75 p. c. des traitements prévus, mais même dans ces conditions il améliorera sensiblement la situation de la plupart des ,~ intéressés. En outre, l'Etat augmenta la part '' pour laquelle il contribue dans le salaire des * instituteurs; ceux-ci sont, comme en Belgique, ou bien au service des communes ou bien au g service des écoles privées. Les communes elles-mêmes furent priées de faire de nouveaux règlements pour leurs instituteurs et, dans les grandes communes, ces règlements '* sont dès à présent fixés. La Résidence en fit un qui compte parmi les meilleurs du royaume et '■ qui coûte en chiffre rond 1,300,000 florins. Les salaires des . ouvriers, augmentés provisoirement par de larges primes qui montent jusqu'à 50 p. c., seront de même fixés à nouveau ; ceux des fonctionnaires et des professeurs, tant pour l'enseignement moyen que pour l'en-s seignement supérieur préparatoire, devront suivre. En attendant, le système des primes a !" reçu plus d'ampleur dans cette matière égale-5 ment. s En dehors des soucis pour les fonctionnaires communaux, les budgets sont encore surchargés par les soins dus à ceux qui, sans travail s à cause de la mobilisation et de la guerre, ne s sont plus en état de pourvoir à leur propre subsistance. Presque partout ont surgi des comités de secours locaux, reliés au Comité de * secours national; ce comité porte le prédicat a royal», parce que sa fondation est due à l'initiative de la Reine. Les comités locaux puisent leurs revenus en grande partie dans ' les caisses communales ; en outre, celles-ci ont t à couvrir un surplus de dépenses notable ré-■ sultant de l'existence des Cuisines centrales et des Bureaux pour la distribution, dépenses J auxquelles on ne songeait pas en temps ordinaire.Il est donc clair que le champ de travail et k la tâche des communes se sont démesurément : élargis de par tout Ce qui précède, et que la , question comment couvrir ces dépenses est un ' casse-tête plus que chinois pour maint échevin , des finances dans notre doux et paisible pays ^ de Hollande. ue nuuauue. OPINIONS ET COMMENTAIRES uriiiiuno jdj x ) m Prophétie et démenti. On mande de New-York : — Le correspondant de l'Associated Press à Paris télégraphie que le sénateur américain [ Lewis a eu une entrevue avec M. Georges Cle-t menceau au cours de laquelle M. Lewis a . acquis la certitude que, dans l'idée du prési-. dent du Conseil, les Alliés remporteront un . triomphe complet sur l'Allemagne cette année même et que la guerre sera terminée avant ' qu'une autre année soit écoulée. M. Clemenceau a autorisé le sénateur Lewis . à communiquer à l'Associated Press la substance de leur conversation. M. Clemenceau a déclaré que les troupes américaineS'Ont terrorisé les Allemands et il a f ; ajouté : j ■— La France est sûre d'une victoire rapide. » . , M. Clemenceau a remis à M. Lewis des mes-! sages pour le président "Wilson et les peuples ! des Etats-Unis. > 1 On mande de Paris : — L'Agence Havas vient de lancer une note : disant que •>< M. Clemenceau dément les interviews qui lui sont attribuées, déclinant la responsabilité des paroles colportées hors de son , contrôle par d'honorables visiteurs, mais mal j familiarisés avec les nuances de la langue ( française. » Alors?..» < 1 PETITE gazette Au vert raa" Vous attachez, vous autres, les citadins, de te à l'importance au temps qu'il va faire, mais s et vous ne pensez pas qu'à cela. S'il menace de Durs pleuvoir quand veus vous disposez à sortir, cées vous prenez votre pépin et vous avez tôt fait tua- de sauter dans un tramway ou d'entrer dans lant le' premier cabaret venu pour vous mettre à ' les l'abri. Mais le Monsieur à qui un dieu a cré& ique des loisirs, qu'il a décidé de passer à la can* icri- pagne, pense toujours, en ordre principal, aif îous temps qu'il va faire et, en ordre subsidiaire... Lin- au temps qu'il fera. Non I mais voyez-vous 10ns sous un parapluie un bonhomme qui s'est ré-sur fugié à la campagne pour prendre le grand pri- air? Et pour ce qui est de chercher abri dans un tramway ou dans un cabaret... Alors, on bâille, le front collé à la vitre que fouette la pluie qui tombe. On bâille, mais on ^ ne.s'ennuie pas — il n'y a jamais que les C? superimbéciles qui s'ennuient : on regarde i7 ployer les grands peupliers sous le vent, les vaches impassibles qui continuent à broutei sous l'eau qui choit en cascades, les corneilles qui fuient en croassant vers les trous des rochers, la barque qui tire sur son amarre e< (' inse sur les rides du fleuve, les poules qui piteuses, se tiennent sur une patte, sous l'auvent de leur maisonnette... lou5 Et il pleuvrait pendant des heures qu'on ne nan* s'ennuierait pas. aent par exemple, quand, entre deux ondées, le soleil se met à sourire, vite on saute sur sa s> ligne et sur les accessoires, on descend jusqu'à ?ois" ia rampe ou, suivant des bruits qui courent, ires> des milliers de goujons se sont créé un ha-■. eî1" bilat et, pfuitt! voici le 111 qui siffle, lancé !i d'une main sûre, et le petit bouchon qui 1ul flotte... pu" il flottera pendant des heures parfois — flotte, petit bouchon ! — sans qu'aucune se* ^<s' cousse indique que le goujon s'intéresse à 011 l'asticot qui est à l'extrémité du fil. Maia tem" qu'est-ce que cela peut bien vous faire? Et à >.ou moi donc !... Ça prouve tout simplement que le a're- goujon n'a pas faim, et voilà tout! Or, il es< f.es consolant de penser que sous la calotte des ves' cieux et par les temps calamiteux que nous des ViVOns, 11 est des créatures du bon Dieu don* :® Jp l'estomac et les entrailles ne sont pas au dés< J,® espoir. Si tout le monde pouvait dire : « Zut 1 « , 0 à la ration supplémentaire do pain comma :ion" disent: «Zut!» aux asticots et aux vers de aug" vase les goujons de ce patelin-ci, on pourrai* ap" dire vraiment qu'il y a quelque chose de uve* changé dans le royaume de Danemark... Cependant, j'ai pris des goujons hier. Pas sra.e des flottes, non. Et pas des monstres, bien ^ , sûr: j'ai sorti ds leur habitat, où des bruits qlj" qui courent veulent qu'il s'en meuve des mil-1 "e liers, deux goujons grands comme la main pour d'Une j0iie femme — deux, pas un de plusv 1 les pas un de moins. Ne dites pas que c'est ridi-< Pu' cuîe : ce qui serait ridicule, ce serait d'essaye* p "s de vous faire gober que j'ai sorti de l'eau dea goujons par centaines, alors- qu'en réalité js îous n>en ai nappé que deux. Je les ai fort délicate-:cel* ment décrochés de l'hameçon et les ai plongés 1 dans un seau plein d'eau où tout de suite ils se sont mis à frétiller «comme si de rien 311^e n'était». J'en prendrai peut-être quarante au-més trGS tout à meure, à la vesprée, quand la vent qui soulève trop de vaguelettes sera ®Ile- tombé, de telle manière que nous aurons — ï°m-. qUan^ je dis «nous», c'est histoire de parler -(îTie une fois en passant comme les évêques — une ?®ur excellente et copieuse friture pour notre peti* "®s déjeuner de demain matin. 1 de Ainsi ne s'ennnuie-t-on pas. Ainsi se refait-se on un peu de bon sang. Ainsi ne penserait-on tque plus à ia guerre si en ce moment même ne ard' passait, de l'autre côté de l'eau, un train com-î»_et posé de nombreuses voitures dont les coffres 1 s'adornent — si l'on peut dire ! — d'une croix 1 de rouge 6ur fond blanc : du sang sur de l'ouate. a dit, d'une façon émouvante, notre admirable n\®" Jean Tousseul... 1 , Hélas ! où que l'on se réfugie, et qu'il pleuve 'Cna. ou fasse soleil, la pensée de la guerre tlon nous monte en croupe et galope avec nous, et res; l'on n'échappe un instant au cauchemar que sora pour y retomber un peu plus profondément... 1 est rpra Voire famille a le droit de compter sur vous; ne , trahissez pas sa confiance. Le G. M. H., 25, rue part Léopold, Biuxelles, vous en offre la possibilité. 50227 des * - " que, Fête de quartier 1 au En d'autres temps, ce-serait *e tour du quar-jnes tier du Béguinage d être en pleine kermesse, aou- u n'y paraît guère aujourd'hui. Cependant, la 1 et» chose est traditionnelle et, à défaut de « meu-ents lekes » et de festivals en plein air, on nous *un annonce à l'église paroissiale des offices en îe et grande musique. Depuis quelques années Les d'ailleurs, l'église du Béguinage est tout spé-3.ire" cialement recherchée par les amateurs de mu-jus" sique religieuse. Celle-ci même forma naguère ?au ; ie principal intérêt d'une « journée liturgique » 'Y18» qu'on y célébra avec grand déploiement d'élo- I ®n" quence. ront La kermesse commence le Jour de la Décolla-es a tion de saint Jean-Baptiste et se prolonge au jale- moins pendant une semaine. C'est la seconde des deu^ fêtes attribuées au précurseur du Lires Messie, et c'était encore trop peu, paraît-il, au gré de l'extraordinaire dévotion que les siècles ivâil passés avaient vouée à ce personnage évangé- • ne lique. Le 24 juin, on commémorait sa nais-3pre sance : à la fln du mois d'août, sa mort. Cette * c®" mort était, de plus, rappelée sans cesse aux "® fidèles par un objet de piété, jadis très ré- ucat pandu, très populaire, et complètement dé-|e a laissé aujourd'hui : il s'agit de petites sculp-:aux tures, d'ordinaire en albâtre, représentant le mns chef coupé du saint posé sur le plat de Sa-^ont iomé. Presque chaque maison possédait une ' ré* de ces têtes; les églises en avaient en métal îs et précieux, d'un grand modèle ; c'est ainsi qu'à nses ]a cathédrale de Saint-Bavon, à Gand, on en ,rûl" peut voir une, de grandeur naturelle et en argent, du plus beau travail. II L'église du Béguinage n'a jamais eu d'autre aent patronale que celle de la Décollation de e la saint Jean-Baptiste. Les Béguines de Bruxelles 1 se sont toujours montrées très dévotes à ce evin saint, et cela dès leur établissement dans ia )ays capitale du Brabant, c'est-à-dire dès l'origine, de leur curieuse institution, au XIIIe siècle. Leur maison en notre ville avait prospéré très •pçt vite. Elles étaient, encore si nombreuses au JjjQ XVII0 siècle que l'infante Isabelle put se mettre un jour à la tête d'une procession de trois cents béguines bruxelloises. L'immense enclos qu'elles possédaient forma plus tard ce quartier du Béguinage où bien des noms.de rues rappellent encore les temps anciens : rue de 5S à l'infirmerie, impasse du Potage (où l'on distri-îain huait la soupe aux pauvres), rue du Sureau CIe" (emplacement d'un jardin où existait un bos-f ,a quet d'arbres de ce nom). Mais ce qui con-*ési" tribue surtout à évoquer le souvenir des Bé-guines de Bruxelles, c'est leur église, devenue née paroisse, restaurée naguère avec discrétion, et -ant 0ù se peuvent admirer de véritables objets d'art, entre autres une chaire de vérité qui W,1S provient de l'église détruite des' Dominicains, sub- [pes VOULEZ-VOUS LA SANTE? Prenez l'eau minérale il a gazeuse de Montserrat, 218, rue de Mérode. 51475 te. » H faut peu de chose... 3es" Il pleut à verse. Je descends la rue du pies Remblai, cherchant un tram vers la Bourse. Le 22 qui vient de démarrer du coin de la rue Haute, passe devant moi. Je vais 1q manquer. Non. Le conducteur m'a aperçu. , Il s'empresse de ralentir sa vitesse. Et cù\a me permet de monter. — Merci, lui dis-je, merci beaucoup. res~ Un autre passager a pris la voiture, der-son rière moi, profitant, lui aussi, de la coin-nai plaisance du conducteur. C'est un homme ?u.e du peuple, do très modeste aspect. D un geste^ spontané, l'homme gratifie le jxmducteur c¥'un pourboire. Surpris, celui-ci îlasfdi S Sapfo8îBlas«e JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro • 15 Côntizneë, S" Ainitîée. -

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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