La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 30 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z1458g/
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.Imislii Sfî RSnî HÇ&'flJÎ JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes S" Année. -®° î 288 Jeudi 30 Mai 1918 I—çnnnwoascum u—mry "mf-wjlAïf—.^jaaa>tt*i PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (juin), fr. S.CO. Les demandes d'abonnement sont remues exdusi* tement par les bureaux et hs facteurs des postes• — Les rédanialions concernant les abonne min ts doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET REDACTION : SI, Rontagno-aiix-î!orb88-?etagères, BrcxftHoa v V xwj.aj-.ajjo.. Jt-fV 4* U4UV/A W • JL. <-* WDJ-1 l-XJ^XC>0 LA BELGIQUE rPRIX DES ANNONCES Pet. annonces, li ligne, fr. 1.00. — Réclames avant les ann.t la lig., lr. 2.60. —- Corps du journal, la lig., lr. 7.E0. —Faits divers, la. lig., (r. 6.00. —Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveiers, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées^ paiement de oottjons, ttrages),lx lig., (r. 2.00* I Bureaux de 9 à 17 heures Direcîian et Administration : |?,Vi !?h0™.'1 JOS, fflORESSÉE, DIRECTEUR •*11 mDiii<ignu-BJs-.iorDe8-n3iaQero9, »rcXQl>03 Il iiwi m*1l' Aujourd'hui : DEUX touap. s. I m ' * • • LA GUERRE 8 E S S S» 1,336" jour da guerre Fidèles à leur déplorable et dangereuse tac tique de déprécier toujours et quand rnémi l'adversaire, les journaux de l'Entente s'étaien efforcés, pendant l'arrêt momentané de l'offen sive. de dénigrer la force et le moral dei troupes allemandes. Les événements se sont une fois encore, chargés d'infliger à ces aveu glés volontaires un cruel démenti. L'attaqm des soldats du Kronprinz entre Soissons e Reims s'est, en effet, déchaînée avec une vio lance extrême et leur a fait remporter ave< une étonnante rapidité un succès marquant .Lancés à l'assaut Je 27 au matin, après ur bombardement de quelques heures seulement ils ont délogé les Français et les Anglais d< leurs fortes positions du Chemin des Dame; fit, tout aussitôt couverts par leur artillerie <jui manœuvre à travers les terrains les plu; accidentés avec une mobilité presque incom préhensible, ils ont d'une seule poussée attein la rive de l'Aisne. Vivement pressés à leu: aile gauche, qui a été, entre Vauxaillon e Vailly, rejetée vers l'ouest sur les hauteurs dt Neuville, Laffaux et Condé et battus à l'aile droite par les troupes du général Fritz von Le low,^ qui avaient, après avoir traversé le cana de l'Aisne à la Marne, occupé Cormicy, Cau roy et Loivro, les Alliés ont complètemen perdu pied et n'ont pu empêcher leurs adyer saires de passer i'Aisne sur un large front cette Aisne qui constituait depuis râutomh» 1934 un rempart infranchissable! Poursuivant les troupes anglo-françaises qu battaient eu retraite, les Allemands ont pouss< vers le sud : dès le soir du 27, ils étaient si gnalés sur les hauteurs qui bordent la rivi nord de la Vesle, laquelle, dans le secteur dt Fismes, coule parallèlement à l'Aisne, à hui kilomètres plus au sud. Aux dernières nou velles, ils avaient franchi cette rivière er, amont et en aval de Fismes. Ils ont de la sorte en moinè de vingt-quatre heures, pris une avance d'au moins vingt kilomètres, alors que sur la Somme, en mars dernier, ils n'avaient, après deux jours, progressé que do quatorze à vingt kilomètres. *** La bataille au sud de l'Aisne n'étant pas terminée, il est encore impossible de mesure! •l'étendue du nouveau revers subi en Franc* par les Alliés. Dès maintenant, toutefois, il ap parait que les conséquences en seront graves L'importance des positions perdues au norc de l'Aisne est indiscutable : les Alliés se son eux-mêmes chargés de l'établir dans les dé pêches que Jcs Allemands se font naturelle ment une joie de reproduire, publiées par euj à la fin d'octobre 1917, lors du succès, notable mais resté local, remporté par le général Pé tain entre Vauxaillon et l'Ailette. C'est un coup dur, en tout cas, pour les Français d'avoir reperdu en quelques heures les posi fions du Chemin des Dames pour ia possession et l'amélioration desquelles ils avaient, en avril et octobre 1917, sacrifié des hommes en masse. La nécessité; à laquelle ils ont été-contraints de dégarnir ïe'urs lignes pour voler au secours des Anglais débordés n'est sans doute pas étrangère à l'ampleur et à la rapidité de leur échec. Au surplus, les Anglais retirés de la bataille de la Somme pour venir relever les Français sur l'Aisne — ce seul fait en dit Jong sur l'insuffisance des effectifs alliés et l'obligation imposée au généralissime Foch d'engager toutes ses réserves et môme davantage — paraissent s'être fort mai battus : pour la première fois, en effet, le communiqué allemand dit de ses adversaires dans l'Ouest « quo leurs premières lignes n'ont offert qu'une médiocre résistance ». T1 y a là fin indice qui montre combien gravement la force de résistance des Alliés a été éprouvée par la défaite récemment infligée aux armées anglaises dans le bassin de la Somme et en Flandre. Affaiblis davantage encore par les nouvelles et sensibles pertes d'hommes et de matériel qu'ils subissent actuellement, comment empêcheront-ils les Allemands. qui depuis plusieurs mois dominent manifestement la situation, d'affirmer dans l'Ouest plus nettement que jamais l'indiscutable supériorité militaire qu'ils opposent à l'intransigeante politique do leurs adversaires... Le bombardement de Paris Paris, 28 mal : Le bombardement de la région de Paris a commencé ce matin. Paris, ?9 niai : r . Le bombardement de Paris par 1rs can allemands à longue portée à causé des dé£ considérables dans divers quartiers. Sur point, une grenade a éclaté en pleine rue c endommagé les maisons voisines, faisant, outre, un grand nombre de victimes. Quant nombre de celles-ci, les journaux ne peuv publier que trois morts et quatorze bles signalés à minuit aux autorités. On croit généralement que le bombardem est exécuté par de nouveaux canons pos •entre Saint-Quentin et Montcjïdier, c'est-à-d plus près de Paris et en même temps p éloigné de la ligne du front, ce qui perr difficilement à l'artillerie des Ailles de les c trerbattre. *** Paris, 28 mai : Le Pc fil Parisien écrit : — Le bombardement actuel a lieu au.mo^ tfo deux ou trois canons. Lin projectile a plosé devant la Sorbonne et a creusé un ti béant dans le pavage. Heureusement, tous étudiants se trouvaient à l'intérieur du bZ ment au moment de l'explosion. Le bomb dement de mardi a coûté la vio à quatre p sonnes et en a blessé vingt. Berlin, 29 mai : On mande au Bcrliner Tageblatt que le i non monstre qui bombarde Paris a été sen fclement rapproché de la capitale. «:** Paris, 28 mai ï L'Agence Havas annonce que tandis que bombardement de Paris avec le canon à le gue portée continue, les attaques aérien r ont recommencé hier soir contre la capita De nombreuses bombes ont été lancées, président Poincaré a rendu visite aux qu; tiers touchés et aux familles qui comptent ci victimes parmi leurs membres. Il a ensu présidé une séance du cabinet de -guerj L'Agence Havas dit, en outre, que Fon c<: sidère ces nouvelles attaques contre Pai comme le dernier signe précurseur de l'offe sive allemande qui commence et qui donne .\. ..iu.un, nui t,wjnwii;;ice et qui uonne éventuellement quelques succès à l'ennemi. l'offensive allemands à l'Goesf l onensïve ansiwe a i uuest Genève, 29 mai : Le nouveau succès de l'offensive allemande a provoqué une profonde émotion à Paris Alors que le gouvernement essaie par tous le: moyens de tranquilliser l'opinion publique e: de faire apparaître les événements comme dé pourvus de toute importance, les journaux d< la Suisse occidentale, cependant, apprennent «jue Topiulon publique est très excitée à Paris. M. Clemenceau a défendu sa porte et seuls quelques députas de ses amie trouvent nccèr il ubiw'i—» auprès de lui. Un service télégraphique éteno le tient heure par heure au courant de ce qi se passe sur tous les points du front et le pr 6idcnt du Conseil s'empresse de porter à connaissance de M. Poincaré les inciden j marquants de l'offensive. Le président de » République reste complètement invisible • semble craindre des attentats contre sa pe sonne. D'après des rumeurs recueillies i Suisse, le prince.de Galles écourterait sa visî Italie et retournerait précipitamment en A ■ gleterre en passant par Paris. *** Paris, 28 mai : Le préfet de Meurthe-et-Moselle a fait t.rar férer à Lyon les archives de la ville de Nan< pour les soustraire au bombardement. OPINIONS DE LA PRESSE Paris, 28 mai ï Du Temps : Hindenburg et Ludendori? ont élargi zone de bataille ; ils ont cherché dans le fro anglo-français un endroit où les lignes ne îi sent pas assez denses, mais ils se trouvero partout devant un mur solide. La grande £ taille a commencé, et le choc sera terrible, c l'ennemi a fait des préparatifs gigantesques. Paris, 28 mai .• La nouvelle offensive qui s'est déclanch entre le bois de Pinon et la région de Rein a été suivie avec une extraordinaire attentif par les journaux parisiens. La Presse signale que les nouvelles opér toins font partie d'un plan d'ensemble do: les premiers points mis à exécution ont é les. batailles d'Amiens et d'Armentièrés. n'est1 pes encore possible, dit ce journal, < savoir'jaf. la nouvelle poussée sur l'Aisne cor tituè; T'attaque principale ou ne forme qu'm simple diversion. Le Malin penche vers ceî dernière opinion et s'attend à une reprise < combat devant Amiens et au nord entre Arr; et Albert. « Le commandement supérieur d Alliés, dit-il, répondra peut-être par une aut: initiative au programme arrêté par l'état-m jor allemand. » Le Journal insiste sur ; grande importance que présente le Chemi des Dames et qui constitue, dit-il, un rempa extraordinalrement fort dans la direction- c la Marne. Dans un commentaire qui s'appu exclusivement *ur le communiqué françai d'hier après-midi, le même journal dit qi l'on récolte aujourd'hui les fruits des gram sacrifices que l'on a faits il y a un an pour o cuper cette position. Tous les commentain de la presse l'ont expressément ressortir qu'a début toute offensive peut donner des ava: tages à l'attaquant. On ne doit donc pas s'éne ver, mais attendre avec patience et garder se sang-froid. Le Temps dit : « Notre h in te ri ar doit avoir la même confiance et le mêir calme que les soldais sur le front. » <*** Du Nieuwe P.ottcrdamschc Courant: — Le haut commandement de l'armée ail' mande a de nouveau opéré de façon vraimer grandiose. La première phase de l'oiTcnsiv avait forcé les Alliés à immobiliser une granc! partie de leurs réserves sur le secteur septei trional du front. » Le Nieuwe Rotterdàmschç Courant rappell ensuite un article du colonel de Civrieiu paru dans le 3falin du 24 mai, où il dit qu' ne pense pas que les Allemands entreprei: dront une opération du genre cle celle qu'il viennent d'exécuter. Cette manoeuvre ne poui rait être exéeutée que par Napoléon, qui di: posait de petites armées mobiles auxquelles d petits parcs de munitions suffisaient. La coi clusion du colonel de Civrieux était que la b; taille se développerait dans la même directiô que lors des premiers jours de l'offensive. D'autre part, le Mieuwe Rottcrdamsche Cox ranl dit qu'un grand homme de guerre, que c soit von Hindenburg ou Ludendorff, conçoit e exécute précisément les opérations que tout 1 EN AMÉRIQUE a été fligée Washington, 27 mai : 3C ]a Au Congrès, M. Wilson a prononcé une a! niage cution. 11 a prié les législateurs de doni: )ertes immédiatement force de loi au nouveau pre it ac- d'impôts de" guerre, car il n'y a pas d'au Alle. moyen de financer la guerre. inent *** dans Washington, 29 mai : iiscu- *'e gouvernement cubain fait publier u ;nt à déclaration disant que les difficultés surg dver- avec 16 Mexique ne comportent pas la n ture des relations diplomatiques. Qr. avec le Mexique ne comportent pas ture des relations diplomatiques. is DÈPÊCHESJiVERSi Paris, 27 mai : c,ritiquev Lien que les séances aient lie huis.-clos, on raconte que samedi une conf tation, très dramatique a eu lieu entre î BrifiJicl^Painlevé et Violette, au cours de ,. quelle-les. ordres donnés naguère à l'armée ^ Salonique ont été soumis à une discussion "A nlble. t a ^ en * * ' Berlin, 29 mai : t Le Berliner TajeblaU annonce erue le. ji ' ment a été rendu la nuit dernière dan: 5 procès Mathieu. Le capitaine Mathieu a condamné à trois ans do prison et ie seré Paix-Séailles à un an avec sursis. ire 3»^# Paris, 27 mai : ex Un incendie a éclaté dans lp. .ffare de n' in chandis^ de Valence ; des dépôts de dy 1 mite ont sauté et gravement avarié des meubles. Sept personnes ont été bleseée* **** Rerlin, 28 mai î en Le baron RUrian, ministre austro-hong >x des affaires étrangères, arrivera vraisem blement vers le 7 juin k Rerlin pour comir : cer les négociations d'ordre politique a l'Autriche-Hongrie. 1P- . ,r. «.ugano, 27 mai : On mande .d'Athènes : — Le 27 mai, un colonel, seize cap i tain trentè-six lieutenants et. trois Sous-Iiei; à nants ont été mis en disponibilité ou r . vovés de l'armé grecque, à cause de le fidélité au roi Constantin. «•i Madrid, 29 mai : . Une épidémie d'un genre mystérieux s abattue sur Madrid. La plupart des habita en sont atteints. Les théâtres restent fern les trams ne circulent plus, la plupart < : „ employés étant malades. Les médecins c "r soillent la plus grande prudence, la pe eç ayant, en 1889, commencé de la même i niôre. Les journaux fourmillent, de détails ô sujet du mal mystérieux. La plupart des : n" nistres, des fonctionnaires et le Roi Iui-mê .g sont contaminés. Le roi Alphonse est ton ^ malade après avoir assisté dimanche à messe dans la chapelle du château. r „ •*» Londres, 28 mai : Ln gouvernement a publié un Li'iTe BIf cl où il résulte quo la dette publique de l'An £ terrf s'est agmeulée en 1016-17 de prés 2 milliards de livres sterling. La dette tôt de l'Angleterre pour l'exercice fiscal 1910 e s'élève ii <1,063,344,581. 5. ;s Londres, S9 mal : it M. Clynes, contrûleur-suppléant de l'alimi s- tatioc. a déclaré hier à Manchester que le i !e nistère. rte l'alimentation avait, combattu ai ;t succès ceux que la guerre enrichit. I.es prin pau* aliments sont contrôlés, «i .tas mesui s sont prises pour en rendre la répartition u r> I forme. COMMUNIQUÉS OFFICIELS 'S ' a >t Comsaoniqaés des Puissances Centra n Berlin, 29 mai. — Officiel do ce midi i 0 Théâtre de la guerre à l'Ouest. l" Sur les fronts de bataille depuis l'Yser qu'à l'Oise, les opérations sont restées très tives. Des attaques partielles françaises échoué au sud d'Ypres. A l'ouest de Mor * dier, une attaque locale a permis à l'enn 3 de pénétrer à Cantigny. Les armées du général-colonel von Bo et du général Fritz von Below» qui font' pa du groupe d'armées du prince héritier ; mand, ont victorieusement continué hier attaque ; elles ont repoussé les réservés f ça i ses et anglaises amenées en toute hâte lfj le terrain. 11 Sur l'aile droite, après avoir repoussé s" contre-attaques françaises; les divisions du 14 néral von Larisch se sont emparées de. la c a" de Terny-Sorny et des hauteurs qui se d Lr sent ttti nerd-est de Soissons. Après un combat acharné, les troupes du néral von Wichura ont brisé la résistancf l'ennemi sur le haut plateau de Condé ; c •e ont pris d'assaut, le fort Condé et conquis ' 15 gny et Missy. Sur les rives méridionales n l'Aisne et de la Vesle, nos troupes ont e ladé les hauteurs qui se dressent à l'ouc-si l" Ciry. ^ Lés corps d'arméo des généraux von W " kler, von -^Osnt^a.et von Schmettov/ ont frai la Veslq et c.onquis Rrai^ne. et. Fismes. •° troupes tiennent les hauteurs qui s'élèv 3' imraédiaténsîht au sud de la Vesle. e I.es troupes .du général von lise ont e d'assaut les hautfeurs qui se dressent au n< ■e est de Prouîily ; elles se sont emparées ■s Villers-Franqueux et de Courcy et se bat. lS pour" la possession deks hauteurs de Sa: c Thierry. l* L'infanterie, l'artillerie et les lance-mii 1 marchant infatigablement, de l'avant, é ^ suivis sur les talons par des bataillons,, " canons antiaériens et des troupes chars c d'établir les services d'information. Le tra e énergique des pionniers, des soldats const 5 sant les voies ferrées et des troupes char£ e des constructions ont rendu possible la ^ versée du champ d'attaque et l'expédition '* moyens de combat par les colonnes du cl s roi, qui ont exécuté leur mission avec'-u courage indomptable. Poussant l'abnégatlo ses extrêmes limites, les médecins et les bi cardiers donnent leurs soins aux blessés Jj le champ de bataille. Malgré le temps va ble, nos forces aériennes ont de nouv': e attaqué l'ennemi à coups de bombes et do trailieuses, tandis que les aviateurs attaché l'infanterie et à l'artillerie surveillaient s arrêt notre attaque progressante et l'effica du feu de nos batteries. * L» nombre de nos prisonniers s'élève ; 3 qu'à présent à 2o,00G; nous avons pris, ei 5 autres, un général français et un général glais. Berlin, 28 mal. — Officiel du soir : j Conduisant notre attaque au delà de l'Ai.5 nous avons élargi les. succès remportés h j Nous nous battons pour la-possession du": r leur do ia Vesle conrpris entre Soissons l'ouest de Reims, et des deux côtés de Fisn * nous nous sommes emparés de la rive m ' dionale de cette rivière. -*1'* î Berlin, 29 mai. — Officiel : Nos sous-rnarins ont encore coulé dans . zone barrée tracée autour de l'Anglete , 20,000 tonnes brut du tonnage ennemi. Pai les navires coulés se trouvait un grand vap< j armé fortement protégé, jaugeant envii 5,000 tonnes. Il a été établi que l'un des : vires coulés était le vapeur anglais armé P nyiôarth (5,388 tonnes brut). *** Vienne, 28 mal. — Officiel de ce midi : r Les opérations ont été moins actives h . dans le secteur du Tonale. Toutes les ter tives faites par les Italiens pour progrès j encore ont échoué. Une partie de notre m? , riel maçonné près du glacier de Presena tombé entre les mains do l'ennemi. De for attaques de reconnaissance, appuyées par violent feu de canons et de lance-mines, ( , permis aux Italiens de s'emparer, au sud Capo Sile, d'une partie non essentielle de 'r lignes les plus avancées. *** Sofia, 27 mai. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au nord de : tolia, la canonnade a été plus violente r intermittence de part et d'autre. Sur les de rives du Vardar, nos détachements ont d persé par leur feu d'importants détacheméi de reconnaissance ennemis. Près de Doir£ duel d'artillerie, pius violent. Cons.tantiiïopie,.26 mai. — Officiel : Sur lé front on. Palestine, dans le secteur 1 la côte, nos hcittèries ont été prises sous u: canonnade plus .violente que de coutume. Sur le reste du front, feu de diversion h bituel. Au sud-ouest d'Hafat, une de nos p trouilles a traversé les obstacles en fil de f barbelé do l'ennemi et a pénétré dans.seS'p sitions, mettant ses postes en fuite. Dans vallée du Jourdain, nous avons repoussé d patrouilles de cavalerie ennemie. Une attaqi de reconnaissance dirigée par nous contre partie méridionale d'une tête de pont ennem établie sur le Jourdain, nous a conduit iusqi dans les obstacles de fil de fer barbelé de l'e nemi. Des postes et des patrouilles ennemi ont été repoussés partout dans le terrain q s'étend devant nos obstacles. Nos aviateurs ont efficacement bombardé oamp de rebelles de Wadi-Hesa. Dans les Dardanelles, grande activité < part et d'autre. En Mésopotamie, le groupe de notre ai gauche a occupé Keruk. Les Anglais se r tirent vers le sud. Berlin, 28 mal, — Officieux : A 2 heures du malin, notre artillerie a déclm ehé un îcu préparatoire intermittent sur ie tro; <1 attaque depu-s Vauxaillon jusqu'à l'ouest < Brimont. L'ariilériè ennemie ne voulai san doute pas croire ♦n'-ore à ine grrmli atiaou. car elie u a répondu que par un Vu relstivemei faible. Il était entre 4 <15 heures «lu :uat:i jjaud "infanterie s'est !an-;é3 à l 'isra it. n .t; h'iut et ri.'ri &ndèm3'ni svant ren ncé à I empl d'un Î3L roulant pr?t jp.nt pl- s.eurs semaines dont- i'F.n:eme use si vlci t.ers Au .premier élan, nous avens i :r-*é iv; pu: sage de l'A.iette, api-es quoi n. tro :(i??int-TJé imméiWement esca'àjé le versant sepier.tr: n du Chûi.in des Dam^s. Dms le sCytei.:- f.hiv gnon Parg'ry, comne sussi ^jitre l-'ilûm «-t Ma val, l'ennemi s'est vaillamment et opiniûtrcmer défendu. Plus à l'est, nous l'avons m|itr-s après un bref combat. Dans la matinée ,nou avons atteint la ligne Basceie-Jouy-Chavonne. , midi, les pointes de nos troupes d'3ssaut s'occi paient déjà du passage de l'Aisne. Notre mardi en avant ininterrompue a brisé partout la résii tance de l'ennemi, très forte à-certains endroit; L'après-midi, poursuivant notre attaque, nou étions mailres de la ligne Mailly-Longueval-Mei vai-Boncy-Bous^ignereux et de toutes les local-tés qui la jalonnent. Laffaux tombait bient^ aussi en notre pouvoir, et nous prenions d'à; saut dans un magnifique élan Chavignon et 1 hauteur au sud de ce village, en faisant 700 pi-: sonniers. En enlevant à l'assaut là hauteur d Malmaison, nous nous sommes emparés d'un batterie ennemie en pleine action. Après la corn p.'ète conquête du Chemin des Dames, pour li possession duquel les Français avaient fait l'ai damier de fonr.idaMes sacrifices, la rfë'.stanc traies. ennemis a diminué, et l'opération s'est trar niée en un match de vitesse vers l'Aisne. ; un violent combat, nous nous sommes cm de Vailly où nous avons fait un butin consi ble : des canons de gros calibre et un c er jus- monté sur rails avec sa locomotive sont to lès ac- entre nos mains. Au sud-est d«. Berry-au es ont nous avons pris possession du canal de 1', /lontdi- a la Marne jusques et y œmpris Loivre, m înrtemi une résis4ance ennemie violente. Au sud-oue Sapigneul, nous avons fait prisonnier le Boehn mandant d'un régiment anglais avec 8 offl partio Le succès extraordinairement rapide etimpe r allé- fa cette première journée de bataille diffère f?r leur bitablement du résultat de la bataille livré s fran- printemps de l'année dernière par les Frar lté sur Le avril 1917, ils s'étaient, comme on lancés à l'assaut près de Craonne, après ui sé des roulant de dix jours, mais sans pouvoir du gé- loin que dans notre deuxième ligne a crête ig avril, des Russes nous attaquaient prè - dres-, Brimont; le 19, ils donnaient à cinq ref l'assaut au canal de l'Aisne à la Marne, ru ^r" tous ces assauts échouaient nettement. Le 5 les Français déclanchaient entre l'Aileth •Vv f Craonne une attaque monstre à laquelle 'f à naient part 300,000 hommes: cette attaque ues^ae crou]aj^ nettement et coûtait à l'ennemi ne c-^rîe cîes et sûn8Ja-ntes perles. On se rappelle que 1 a ce moment la que le général Nivelie, qi w> rigeait l'offensive du priniemps, fut, à raisu ranchi ci'5 pôrles- S^atdié du surnom de buveur de f s. Nos .-*** lèvent mai. — OiUcieux : On comprend mieux, l'importance de la gr it pris iniiigée à l'armée anglaise au co-ur i nord- l o^ensivô mois de mars quand on intei les prisonniers et quand on saDô.-çoit que p nattent tout Pr'-iniers \nglais tombés ent *e les n Saint- de l'arm^'e von Below (Fritz), au nombre de de mille, se trouvent un premier lieutenai mines, vlngt e{' cn c'flicie"s anglais, eapiu.'ês durau , 'Sont Premières heures de l'offensive. La divis.o: isj cles (îuaïtion, dont les i tfechls s'étaient funduèa argées Somme jusqu'à 50 p. f., [ut renvoyée car. travail region d'Ypres, ou elle écopa durement nu nstrui- rr,r'de fois, tors de l'cff nssvc du mois d'». argées Hwonsfilute au mojen de jét-achcmenis ira la tra- ni0'-i!' anivés., peu exercis encore. I-i div.sio; oiî des '"i):i itivement le bord de l'Aisne. Ce char- teLtr> réputé très paisible, avait été cédé aux ec; Un Slais par les Français pour s'y remettre de . itlori' à fatigues et de leurs ^motions. Cependant, le ■ ; bran- mandement allemand ne leur en a guère 1 ês sur le temps. Les Anglais ont été attaqués vigoi varia- cernent aujourd'hui pour la troisième fois, luv'feau soldats anglais de fortune qui composaien do mi- détachements n'étaient pas en mesure d< chés à maintenir sur le territoire dont la défense t.sans, avait été confiée par les Français. Nos k lcacité mines et noire infanterie eurent tôt fait d< mettre à la raison. Et-aujourd'hui, les pr e jus- niers anglais reprochent ;iux Français de entre avoir confié un secteur qu'ils décrivaient coi al an- paisible et tranquille, tandis que les Françai font grief aux Anglais d'avoir laissé en quei heures, sans résistance, tomber aux mains Allemands des positions fortifiées qu'eux-nu Aisne, avaient su garder si longtemps. Les Anj i hier, faits prisonniers sont des tout, jeunes gens qui irsec- -piètre ligure sous le casque d'acier. Et le fai )iis et devoir confier la défense d'un secteur-si.irti ismes, tant à des troupes dé cet acabit démontre cl inéri- ment combien notre dernière offensive a été sible à l'ennemi. Berlin, 28 mai. — Ofncieux : ms la Au cours de la bataille de l'Aisne livrée fir <;terre tobre 1917, les Français, qui avaient pris i'oi Parmi sive, ont gagné, par vingt journées de batc apeur 100 kilomètres carrés de terrain qu'ils duren iviron grande partie au fait que noti>e front avait pDy3" v°lontairement replié le 1er novembre sans - t'en- l'ennemi eût entrevu cette opération. M. i levé, à ce moment président du Conseil des , rc nistres français, a dit alors quo l'attaque : .- 23 octobre, qui avait permis aux França-s de 1-er nétrer dans nos positions sur un front de é tenta- milles et sur une profondeur de •£ Kilomètres rester maximum, laissant 7,500 prisonniers e maté- ]eurs mains, était «un des plus brillants 1 ia est j'armes de la guerre». ar'^fn Aujourd'hui, en peu d'heures et d'un prer 1 " élan, les Allemands ont conquis toutes les Vfi dp sitions franC'aises établies sur ie Chemin des 0 'nn mes €t PllIS à Vest jusqu'à Brimont, sur un fi de plus de 50 kilomètres. Au soir du prer jour de bataille, nous étions déjà maîtres pius de 500 kilomètres carrés de terrain, ce [p Ri ^présente, pour une seule journée, le quadn > nar dU gain tûrritorial fait Par Jes Français pene la 1>ataiIIc ds dix jours livrée du 29 octobre t dis- 7 noVombr€ 1917. Le premier jour de bata nônts nos trouî>cs ont Progressé de 18 kilomètres, >iran" qui oonetiilJC le maximum do l'avance donnée ' une journée par une bataille de percée. D& 27 mai au soir, on signalait déjà 15,000 pri^ niers. jr de L'act:°n dc l'artillerie allemande, le pren ; une jour de4a ^taille"llrreç-p.Dur la possession Chemin des Dames-est, au point de vue ba 1 ha- ^(?ue' un tôUr^'dfe foré^^piarquable. Il a f< j pa- '"l110 ^eu de nos hatterics fût dirigé sans c fer rôi par-dessus monts et vallées. Nos artiUe S >po- ont brillamment accompli leur tâche. Les c< is la munications ennemies ont été détruites et 1;>. j ; des Wrt des cûbles mis hers d'usage. La prépt aque t;on d'artillerie qui devait permettre l'assaut re la positions ennemies a été couronnée d'un pi emie succès. Nous avions réussi à réduire au sile; isque l'artillerie ennemie, dont bientôt quelques l'en- nons seuls rc-pendaient aux nôtres.' Immédii mies ment à l'arrière du rideau de feu, l'infante: 1 qui traversant les entonnoirs et les obstacles en J de fer barbelé, a escaladé les hauteurs abrup ié le impraticables qui se dressent sur le Cher des Dames et a réussi à surprendre l'enn< > de caché dans des cavernes et dans des abris. S< arrêt, notre attaque a été conduite le long aile versant méridional. Un grand nombre de ] 2 re- sonniers et un énorme butin sont tombés en les mains de notre infanterie qui poursuh l'ennemi. Près de Vailly, nous avons pris quatre canor le 26 mai encore, ils bombardaient Laon et raient aussi transformé cette ville cn r.iines, t de i,alta'3ue allemande ne s'était pas produite, sans 1 ■ — — nent Communiqués des années allié ^itre »f>aris. -S mai. — Officiel de 3 heures : ,;_r0j JJann la soirée du 37, l'ennemi, grâce à I' .j.. rivée de forces nouvelles, a réussi à franc -| ' . l'Aisne entre Vailly et Berry-au-Bac. Les tr pes franco-britanniques, faisant face A * "" ennemi très supérieur en nombre, ont coi ' nué à se replier progressivement. La batai se poursuit avec acharnement entre la Ve Ma'- c! l'Aisne, ijans la région des plateaux, en lenI rière desquels se trouvent nos réserves. , " Champagne, sur la rivo droite de la Meuse 10MS en Woevre- l'activité des deux artilleries l mf poursuit assez vive. Un fort coup de m; r,' sur nos positions dans le secteur des Cha , brettes a échoué sous nos leux. relie . f Paris, 28 mai. — OfHeiel de 11 heures : , Au cours de la nuit dernière et dans ia joi Mer. n-ée' !'enne.mf' Profitant encore de sa supér r'té numérique, a déployé de nouveaux effoi j P°ur accentuer sa poussée vers le sud et ve rnV Soissons à sa gauche. Nos troupes, par d \ . contre-attaques menées avec énergie, ont f " la rêté l'avance de l'ennemi et brisé ses attaqu sur les hauteurs de Neuville-sur-Margival- r ae Vrégriy, au nord-est de Soissons, et sur 1 une rponts situés dans la région de Clry-Salsog: *>m- et Vasscny, qui dominent immédiatement i ia sud la vallée de la Vesle. Au centre, où l'e l'an nemi a porté son effort principal, la batai] tnce ?e déroule avec une violence soutenue sur ligne de la Vesle, qu'il a réussi ce matin à , franchir sur plusieurs points, notamment dans la région de Bazoches et de Fismes. A notre droite, les troupes britanniques, sur le massif —de Saint-Thierry, ont résisté aux assauts de isfor- l'ennemi, qui semble avoir subi des pertes ^près Particulièrement élevées parés A l'ouesfc de Montdidier, les troupes amérl-déra- caiQes' appuyées par nos chars d'assaut, ont anon ï>rillamment enlevé sur un front de deux ki-^ lomètres le saillant de Cantigny, ainsi que le -Bac fortement organisé par l'ennemi. Cent ligne soixante-dix prisonniers et du matériel sont aWé restés entre nos mains. Dans l'après-midi, des .6. contre-attaques ennemies dirigées sur Canti-S 0 gny ont complètement échoué. c^m" La lutte d'artillerie se poursuit très active ^ers* sur la rive droite de la Meuse et sur plusieurs niant p0ints du front de Lorraine. Deux forts coups dc main ennemis dans la région de Veho et i 10 au d'Emberménil ont été repoussés après de vifs ' îçaf* combats. sait, * 1 .feu Londres, 28 mai. — Officiel: a ier L'ennemi a exercé toute la journée d'hier '• une énergique pression sur le front anglais de s. l'Aisne et la violente bataille continue tout le crises jong jjg notre front dans ce secteur. Sur notre mais alje droite, notre 21° division, en liaison avec mait les troupes françaises, a tenu toute la journée 3 sa ligne de bataille et a résisté à l'ennemi qui P^ tentait d'avancer. Au centre et sur l'aile gauche 1 s'é- du secteur britannique, les troupes des 8", 50° l^ur- et 25° divisions, grâce à une résistance achar- c'est née, ont tenu leurs positions de deuxième 11 di- ligne contre les attaques allemandes poursui-n ^ vies jusqu'au soir. >àng. la fin de la journée, l'ennemi a réussi à franchir l'Aisne à l'ouest de notrè secteur, forçant ainsi notre aile gauche à se retirer. ande L'ennemi a continué ses attaques avec une s de extrême énergie sur tout le front de bataille *roge de l'Aisne. •àrmi Sur le front do la Lys, les combats locaux lains ont repris co matin dans le secteur situé à l'est plus de l'étang de Dikkebusch. nt et Sur le reste du front anglais, nous avons it les fait un certain nombre de prisonniers au cours n en d'attaques dirigées la nuit contre divers points, a la Canonnade très violente de part et d'autre. ts la Aujourd'hui à l'aube, des contre-attaques e se- exécutées par des troupes françaises et an-îvnl glaises ont rétabli nos lignes à l'est de l'étang icnc- de Dikkebusch; nous avons fait quelques pri-1 <v.c. 6onniers. Il est établi que quatre divisions alloue- mandes ont participé aux attaques ennemies An- exécutées hier dans ce secteur et de là,vers le leurs 5UC* 3us(lue Locre ; elles ont subi de fortes com- pertes, tandis que les Alliés tenaient leurs po-aissé sitions sur toute la ligne. Rien d'important à signaler sur le reste du Lp* front anglais, en dehors de l'activité réci- t les Pr°3ue de l'artillerie dans divers secteurs. ^ ^ w nome, 28 mai. — Officiel : , Près de Capo Sile, des détachements de ber-ln?e" saglieri et d'autres armes, collaborant on un '. ensemble parfait avec l'artillerie et fortement 1^on" appuyés par une section de lance-flammes, ont fait, avec la plus grande hardiesse, une incur-311118 sien dans les lignes ennemies établies en face s en du secteur situé au nord de la tête do pont; 31:53 ils se sont successivement emparés des ou-( vrages de défense établis sur plus de 750 mè-'mos très de profondeur. Malgré la défense achar-=iai® née de l'ennemi, nos troupes ont tenu les po-10n" sitions conquiseç. Les Autrichiens ont subi des '' dc*. .pectpfi.sensibles. Nous avons fuit prisonniers '7 Ofhérers et 430 hoiun)e<l "ét pris 4 mortiers, a:Te" 10 mitrailleuses, Quelques centaines (le fusils, SCQ" des armes de tranchees de tout genre, une quantité de munitions et d'autre matériel de guerre. Notre artillerie de la marine a aidé au beau succès que nous avons remporté et qui 1 oc- ne nous a coûté que des pertes très légères. îfen- gur ]0 restc du front, les opérations ont été lilie, très modérées. Des détachements ennemis ont t en été fo'rcés de se retirer dans la vallée de l'Or-été mio et près de la Piave, en face de Nervesa. que près de Cortellazo, des patrouilles de marine ain- ont pénétré par surprise dans une tranchée mi- ennemie et en ont ramené quelques prison- e pé- iiw, n "un ■ i'rn ■■ m ni ■ w—. i* i. ■■ Les événements de Ras ?ntre f*»» i* " Berun, as mot : îmier On apprend ici, au sujet dc la résidence ; 5 po- tuelle des membres de la famille royale, ci ; Da- lc grand-duc Nicolas et sa femme, ainsi que front grand-duc Alexandre et sa famille et l'impéi mr'er tri ce douairière Marie Feodorowna, se tre s de vent à Dj»lba» Près du caP Aitobor. La grane i qui duchesse Olga et son époux sont à Charask, ruple l'est dc La nouvelle d'une tentative idant grand-duc Nicolas a été inventée e uu toutes pièces. Il n'y a aucune apparence po ^iije le moment ciu® les membres de la famille ii ' périale quittent, bientôt la Crimée. Le bri Ç1T d'un voyage de l'impératrice douairière « ^ ie Danemark est controuvé. ison- o ' * Kiof, 28 mai : : Les autorités oukrainiennes, assistées de d police allemande, viennent de mettre en arre tation, sous l'inculpation d'espionnage, : f }j ' consul de Grèce Cripari et le vice-consul Wî . siliadi. Ce dernier a été laissé en liberté. » ar- g™ Stockholm, 28 mai : ' . On estime que M. Sikvo, chef du batailk ,p u" de chasseurs karé.liens, sera nommé à : )ÛJÛ" place du général Manncrheim. EN ITAL nter;e, Rome, 28 mai : c^n fi* Le président du Conseil est parti dima: ruptes pour ia zone de guerre. ne mm ♦ nnemi t.ugano, 2S mai : bans L'Agence Stefani annonce qu'après une ng au truction minutieuse, MM. Cedailini, Da e ^n" Brunicardi, Buomanno, Cesare Hanau et • C-v u *îol° ont déférés au Conseil de guerre ïunait l'inculpation de haute trahison. L'instru* a été classée en ce qui concerne Bolo, q nons ; ^ depuis fusillé en France. Les inculpés et accusés de connivence avec l'ennemi, c'e les, si (jire avec des agents allemands et autrich: entre autres le khédive Habbas-Hilmi ei gem Pacha. Lo procès commencera ver liées nli'juin- • ï Rome, 28 mai : • Le prince do Galles, qui se trouvo à R > i ~ en ce moment, a rendu visite au Pape, trou- le(Pjel il s'est entretenu pendant un ep ' * d'heure. L'héritier du trône britannique ronif ensuite rendu chez îe cardinal Gasparri, Ltaillë cr^taire d'Etat, où il est aussi resté un q VesV ^ Sa dernière visite a été pour le ,n ar. dinal Merry del Val, secrétaire du Saint-Of s. En ♦ £ Ha guerre navale main *" ;ham- Londres, 29 mai : Le Times a de graves inquiétudes quan sort d'une flotte do vapeurs péchant prèî Spitzbergen et qui se compose d'environ < jour- rante navires anglais et Scandinaves. On )ério- Q"® slx vapeurs ont déjà été coulés jusqi fforts par des sous-marins allemands. i \*ers r des La Haye, 27 mai : it ar- Le vap'eur néerlandais Zaanland a coul Lques 13 mai, à 30° de longitude ouest. Le na al-dc avait à bord un équipage américain, r les ;ogne Amsterdam, 28 mai : ît au VAlgemecn Hand.elsblad apprend qu'un < l'en- lutier a touché hier une mine au r taille d'Amelang, qu'il a coulé et que son équir ur la ■» très vraisemblablement péri. nt ! AUX TRAMWAYS BRUXELLOIS £ ictus • ■ w » » v*K«w umwilhibloVIV otre . issif 5 de H >rtes Donc, quand elle fut avisée que ses agents rêvaient de constituer la coopérative dont j'ai iiéri* parlé, l'administration des Tramways Bruxel-ont lois frémit de l'une à l'autre extrémité de soli : ki- réseau de trolleys et de caniveaux. ie le — Qu'est-ce qu'ils voulaient donc, ces gens-Cent là ? Qu'est-ce qui leur passait par à travers la sont cervelle ? L'union fait la force, c'est entendu, des Mais si cette devise fait très bien sur des pièces inti- de cent sous, il n' « opporte » pas absolument qu'on l'applique, en l'y transposant, aux réactive lités de l'existence. Ces employés ont parfaitc-eurs ment vécu jusqu'ici sans être unis et ils n'ont mps dès lors qu'à continuer à mener leur petit o et train-train habituel. vifs ~ Mais enfin si ces gens veulent s'unir pour pouvoir acheter à meilleur compte que chez la verdurière de leur quartier les poireaux... — Taratata !... On s'unit sous ce prétexte-là» hier mais on sait de reste à quoi aboutissent des s de unions de l'espèce. Ces gens vont être en con-lt iQ tact plus étroit, et il ne faut pas que cela soit.j otre Us vont se voir, se réunir, se parler, s'entre-ÎVec *enir dG tews petites affaires, discuter, nous ■née discuter, saper par le fait même notre autorité, qui ot il y aurait danger à ce que cola fût. On 1Che commence par parler carottes et farine, et on 50« finit par essayer de tirer des carottes à ses p^ iar- trons et par vouloir les rouler dans do la f8» ème "ne de fort mauvaise qualité... Pas de ça, sui- Lisette ! Il ne faut pas que cela soit — et cela ne sera pas... a si à Si MM. les administrateurs des Tramways for- Bruxellois veulent donner leur parole d'honneur que des pensées de ce genre ne leur sont une pas, venues, je rétracterai tout ce que je vai3 tille être amené à leur dire... Pour empêcher le projet du receveur Jules aux Lens, devenu en très peu de temps le projet l'est de tout le personnel des Tramways Bruxellois ou peu s'en faut, de se réaliser, que fallait-il •ons faire ? On ne pouvait contester à ces employés jurs le droit d'association, mais on pouvait peut-nts. être les mettre dans l'impossibilité de l'exercer i. en fait et sans, comme on dit, avoir l'air d'y [ues toucher. an- Du reste, ce Lens et ses collaborateurs imm6-ang diats ne pouvaient être que de mauvais servi-pri- teurs. Des gens qui se mêlent do vouloir fonder ille- des sociétés, est-ce que c'est vraiment apte à nies donner des tickets, à rendre de la monnaie ? s le Est-ce que c'est même digne d'aller faire de la rtes prison à Saint-Gilles ou des arrêts à la Ivom* po- mandantur ? Non, n'est-ce pas? du Et on le leur fit bien voir. On mit à leurs éci- trousses les plus sévères en même temps que les plus fins parmi les contrôleurs de la Compagnie, qui, naturellement, ne manquèrent point de les trouver en défaut Je n'ai pas be-ber- soin do vous expliquer que ce n'est pas diffl-un cilë, par le temps epii court, de trouver en dé-îent faut les receveurs des tramways. N'ai-je pas ont voyagé aujourd'hui même, et sans qu'il eût cur- de ma faute ou de la faute du receveur, deux face fois à l'œil 7 Or, supposez qu'un contrôleur >nt; mal intentionné soit monté à bord de l'une ou ou- de l'autre des voitures qui m'ont transporté mè- dans ces conditions et qu'il se soit aperçu de liar- la chose : il est bien certain qu'il eût pu faire' po- prendre au receveur, qui cependant n'en pou-des vait mais — et moi pas davantage — telle pk iers Iule, au choix de son petit arsenal : la pilule ers, amende ou la pilule révocation, qui est, de 5ils, toutes, la plus amère. une C'est cette pilule-là qu'on a fait prendre, en de l'espace d'un mois, à Jules Lens et à cinq de au ses camarades qui font partie du Comité de qui la Coopérative. C'est évidemment un pur hasard qui a fait que justement les contrôleurs été soient tombés sur le poil à ces gens-là, qui ont avaient toujours été de bons et loyaux servi-'Or- teurs et qui tous — l'un d'eux même est ga-;sa. lonnê — avaient plusieurs années de service, ine Ce qui confirme du reste qu'il n'y a là qu'un hée Pur hasard — pur comme l'enfant qui vient ;on- de naître — c'est que deux autres receveurs qui font partie du Comité de la Coopérative ^ ont été mandés au cabinet directorial où on leur a, sans autres circonlocutions, donné à {a entendre que s'ils continuaient à s'occuper de la Coopérative, leur sort serait vite réglé. Evidemment, ce ne sont point ces fétus, mis, si je puis ainsi dire, dans les roues de l'idée, ac. qui ont arrêté ou même simplement contrarié, quo sa marche. Elle n'en est même devenue que 5 le Pins forte, cette idée — comme sont devenues ,ra. fortes toutes les idées qui comptent des mar-ou. tyrs. Et vous en trouveriez la preuve dans ce dc. que j'ai dit dans un premier article, à savoir t à qu'à cette réunion tenue samedi à la Rose 'de Blanche, il y avait au delà de 1,600 assistants, ele Retenez, s'il vous plaît, que cette réunion a )ur eu lieu à 8 heures du soir, c'est-à-dire à un [m_ moment où de nombreux agents des tramways Uit sont encore en service. Sans quoi, il y a bien au des chances pour que les 3,600 membres du personnel, à part quelques « flottants » peut-être, y eussent tous assisté et eussent joint leurs acclamations à celles de leurs cama-l3 rades. os_ Le mauvais gré dont l'administration des le Tramways Bruxellois a fait preuve à l'endroit de la création de la Coopérative a plus fait, dans le sens des idées qu'elle redoute, que si cette Coopérative, créée sans objection ou avec le bienveillant appui qui avait été sollicité, . comptait, à l'heure qu'il est, dix années d'exis-. tence normale. Je vous l'ai dit l'autre jour : je suis convaincu qu'au point de départ de la plupart des organismes de la bataille économique et sociale se peut trouver le mauvais gré ou l'inintelligence du patronat. Il n'es* pour l'instant question aux Tramways Bruxellois que d'une coopérative d'achat de denrées alimentaires, et pas d'autre chose, mais... . J'ai demandé précisément à Jules Lens cpiel effet avait produit sur- l'esprit de ses collègues — de ses ex-colllègues, puisque lui a été cassé aux gages -— cette attitude des dirigeants de la Compagnie : fs~ — Un effet- déplorable au point de vue de* la' intérêts de la Compagnie, m'a-t-il dit. Vous 'ni comprenez, ces braves gens sont exaspérés. lIS Comment ! ils cherchent, sans rien demander on à personne et en prenant à leur compte tous a les risques do l'aventure, à améliorer leur sort, nt et on prétend leur mettre des bâtons dans les a" roues!... Beaucoup déjà ont prononcé le mot ÎS> de grève... le- _ Volls ?... la — Moi et mes camarades du Comité nous en tenons au programme que nous avons mis sur pied et dans Ieeiuel nous avons-foi. Et pour ce qui est de l'idée de grève, puisque ne aussi bien le mot a été prononcé, nous la eom-ec battons de toutes nos forces et de toute notre rt raison. Les agents dos tramways sont sans au-îst cune ressource, et la grève les jetterait du. ie- jour au lendemain de la misère relative dans irt lacpielle ils se débattent dans la misère ex-ir- trême. Et puis il y a une autre considération d'ordro plus élevé qui fait, que nous combattons l'idée de grève. Encore qu'ils soient entre les mains do l'industrie privée, les tramways constituent à nos yeux un service public, et décréter en ce moment-ci sa suspension serait décréter en même temps l'arrêt de la vie économique de la capitale. Il y aurait un enchaî-^ nement de misères sans nombre si les tram-, ways s'arrêtaient de marcher, et nous ne vou-' a" Ions pas que cela soit... » Llî Voilà qui est parler intelligemment et noble-C1 ment... Mais en même temps que, dans l'espoir d© faire échec au projet de création de cette Coopérative, l'administration prenait les mesures ,e que j'ai dit et sur le caractère desquelles ii ne me plaît pas d'insister pour l'instant, elle en prenait d'autres : Elle a fait placarder dans tous les dépôts une affiche dont je regrette de ne pouvoir i- mettre le texte même sous vos yeux, mais dont 'd je puis vous donner la substance. Elle y rap-re pelle, voulant sans doute prouver par là que re n'est pas le principe même de la coopéra-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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