La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1937 0
25 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 25 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z90864m86/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Jeudi 25 Octobre (917 JOURNAL QUOTIDIEN — TjQ Numéro : 15 Centimes _4? Année.' — N* 1059 PRIX OES ABONNEMENTS 2 mois (novembre, décembre), fr. 7.60; 1 mois (novembre), U-. 3.SO. î,fj iertunicto* d aootiiiertvsni loni reçue* sxclusi-eemeni par les bureaux et tes facteurs de* postes, —• La» ntclanialtoiui ooncernani tes abonnements doivent ftre adressées ixctusivcmeni aux bureaux dé poste* ftOMlSISTRATIOI» El REACTION; 8t, fàonlaBne-uux-Hûrbes-Potaeùro#, BroxeUes* LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75. — Réclama» avant les annonces, Ja ligne, tr. 1.75. — Corps du journal, la ligne, tr. 7.50— Faits divers, la ligne, lr. 5,00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50» Bureaux de S a 17 heures. Direction et Administration ; g? ?a'\ "e5M J03. MOB23SÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,179' jour de guerre D'après les derniers renseignements ta*, bliéa ouuoernant la bataille dlâ Zi2 en Flandre, 1>jo,000 homme* au moins ont- participé à cette nouvelle poussée offensive des Alliés. L'objectif ptrincipad en était la conquête de la partie méridionale du bois d'Houttiuist : les Français et-les Anglais, esi avançant °e SOO mètres sur un front- cî'un kilomètre sont parvenus tout d!'abord à. y pénétrer, mais iis eu ont été expulsés presque aussitôt par dies contre-attaques a'une violence toujours pareille. A l'est et au su<$ est de Poçjleapelle, au sud de Passchendaele et des deux côtés de Gheiuivelt, des attaques prononcées par les Anglais n'ont, malgré leur acharnement, gtotTC modifié la situation. Aux dernières nouvelles, la canonnade a repris aveP violence entre Draaibank et Zandivoordej elle tonne avec une Particulière intensité au sud! du bois d Houtnuist, puissamment fortifié par les Allemands, et au nord-est de Passchendiaeie. Sur le front de l'Aisne, l'offensive des Français préparée pair un bombardement de huit jours s'est déchaînée le matdn^ du 23 *ur lès 25 kilomètres qui séparent VauxaiL Ion du nord de Paissy. Jusqu'à présent, on sait qu'à l'est de Vauxaillon le3 Français ont avancé sur le versant septentrional du Chemin des Dames jusque devant Chavignon. Ce viL.age es® situé sut la route de Boissons a Laon, à 2 kilomètres au nord dru fort de la Malmaison, près duquel les beUigérants étaient jusqu'ici en présence. Plus vers l'est, les attaques prononcées par les "Français sur le Chemin <3os Dames au- sud de Filain ne se sont pas développées. 1 I UN DISCOURS DE l_ LLOYO BEORBE Londres, 23 "octobre : M. Lloyd George a prononcé lundi à l'Albert Hall, devant un immense auditoire; un discours sur ia nécessité de faire des économies. Il a fait valoir que les restrictions que la population s est imposées jus pi ici ont fait réaliser une économie de 5 à, 7 % des vivres disponibles, c'est-à-dire plusieurs centaines de milliers de tonnes. Il a parlé ensuite des formidables dépenses de guerre, dont pourtant il se console en songeant que depuis la guerre l'Angleterre a vu croître l'énergie de sa population et la sécurité de ses frontières et que la plus grande partie des dettes qu'elle a contractées restent dans les familles anglaises. M. Lloyd George a dit ensuite : — Il m est impossible de prédire le moment où la guerre finira, mais je sans qu'il n'çst pas un homme raisonnable qui voudrait- la voir prolongée d'une heure seulement, si l'occasion s'offrait de conclure une peux qui fût véritablement durable et ne constituât pas le préliminaire di une guerra nouvelle ex plus dévastatrice * encore- C'est avec le pius grand soiu, comme bien on pense, que je scrute l'horizon, mais je ne parviens pas à< y relever le moindre indice des conditions qu'il faudrait pour conclure une paix durable. A mon avis, les circonstances sont actuefllemearb 1 elles, que la conclusion de la paix aurait pour résultat de faire sortir de terre des armées, que cette paix ne serait qu'un armistice que suivrait bientôt une bataille plus formidable que jamais. La guerre ost terrible au delà de toute mesure, mais si terrible qu'elle , eoit elle l'est moins que ne serait la possibilité des horreurs, sur terre, sur mer eb dans les airs, qu'elle fait pressentir. Je demande à ceux d'entre nous que tente l'idée die cette paix prématurée, de réfléchir un instant à ce qui arriverait si la guerre ne I ee terminait pas à notre avantage- On verrait dans tous les pays lss plus grands savants mettre à l'œuvre leurs recherches au , service de leurs haines et de leurs espé- < rances nationales. Pendant dix, vingt ou , trente ans, ils consacreraient) toutes leur» j Sorces à inventer de nouveauix engins de i destruction plus formidables encore que ceux r dont la puissance a été révélées aux belligô- c ranls pendant ces ! (Derniers mois. Il faut mettre fin une fois pour toutes à cette { orgie de ruines. L'arme aérienne et l'arm® t sous-marine, insignifiantes à leurs débuts, ( ont été dotées d'extraordinaires perfection- j oements, comme aussi l'emploi des produits £ chimiques utilisés pour la première fois. c Si cela continue, tenez pour certain qu'a- c> près trente ans do travaux* et ^applications L scientifiques, les hommea et les femmes réu- c nia aujourd'hui dans ce hall assisteront à f la mort de la civilisation. Il faut qiu un s terme soit mis aujourd'hui à une semblable ^ émulation. Il est essentiel, dans l'intérêt de D la prospérité future de l'humanité, que la c bataille en ce moment engagée apporte une f décision qui détrône la force brutale pour jj toujours et de telle sorte que nos enfants ne n soient plus condamnés à subir des horreurs p que l'imagination la plus ardente doit re- q noncer à dépeindre. C'est pour cela que }( nous déployons tous nos efforts, c'est pour a obtenir que la lu'fete actuelle ait cette issue n conforme à nos vœux. On va me demander r peut-être si cette issue 63ti proche. J'ai déjà c( dit. que je ne le croyais pas. A mon avis, c l'Allemagne ne Consentirait en ce moment q, à conclure la paix qu'à des conditions qui r( la mettraient-à même de tirer profit de la ^ guerre qu'elle a déchaînée volontairement sur le monde. Cela reviendrait à dire que fcc l'Allemagne tirerait profit de l'entreprise ^ scélérate qu'elle a préméditée, ce qui ne c( pourrait qu'encourager plus tard un Em- ^ pire avide de conquête à renouveler 3a même D, expérience. L'échec de Napoléon a été pour {j. la France une leçon quelle n'a jamais ou- „( hliée: il faut que la même leçon soit, avant que la présente guerre prenne tin, gravée n] au burin dans la oœur et dans la mémoire ^ de tous les Prussiens. Lorsque, au cours de nos délibérations, nous envisageons les i conditions à formuler et les concessions à consentir ici et là, nous devons toujours penser fermement à la grande tâche que nous impose la guerre. Cette tâche ne consiste pas à procéder à des reciifioafcions de & frontières autres que celles qu'exige impe- jc iieusement la reconnaissance des droits des II nations. Elle ne donsiste pas davantage à je réclamer des indemnités autres que celles n nécessaires à la réparation des dégâts' corn- ^ rais. Elle consiste surtout à détruire la y fausse croyance qui a fait trembler l'Europe p et eu a fait ou en aurait fait à la fin unie es- C] clave. Le véri:able ennemi est l'esprit- belli- r: queux cultivé à Postdam; c'est l'idéal à1'un in monda gouverné selon une méthode de force n< et de brutalité-., sans frein; c'est l'antipode ci de l'idéal d'un monde peuplé de libres dé-mocraties formant une ligue ayant pour but la paix. Cet idéal de 1 esprit belliqueux est ^ couvé e, cultivé depuis cinquante ans à Postdam, où les projets que l'on forme e£ di qu'on éja.bore n'ont jamais eu d'autre oU. dt jectif que les moyens de porter 1a guerre dans tel pays et d'en conquérir tel autre. La Russie, la Belgique et la Serbie ont été complètement épuisées grâce à l'activité de l'Allemagne qui a consacré un© génération à détruire ses voisine ou à les soumettre. Ce rôve de l'Allemagne, oe cauchemar de l'Angleterre, c'est la résultante die F esprit belliqueux cultivé à Postdam. Il n'y aura pour le monde ni poix ni liberté tant que cet esprit ne sera pas détruit, ses prêtres à jamais dispersés et dépouillés de leur prestige- J'ai espéré que nous pourrions avant la fin de cette année briser cette puissance formidable : nos regards à tous sont dirigés vers les forces énormes qui se concentrent et la rencontre qui se prépare. Le temps travaille pour nous." M. Lloyd George a parlé ensuite de Fé-cheo de plus en plus certain de la guerre c.es sous-marins sur laquelle l'Allemagne a fondé de si grands espoirs. Puis il a parlé de l'intervention de l'Amérique, dont les capacités et les ressources de tout genre n'ont pas d'équivalent dans le monde • entier.— L'écroulement temporaire d'e la pois-sance militaire russe!* a-lt-il dit,- a retardé, mais non déçu les espérances de l'Angleterre. Le temps travaille pour elle : à certain moment il a été un auxiliaire douteux, voire dangereux, puis il est devenu neutre et plutôt favorable à ses ennemis. Maintenant l'échec de la guerre des sous-marins leur porte un rude coup. Il s'en ajoute un autre, à savoir l'aide que nous apporte l'Amérique et que l'on ne saurait priser assez. Le temps est proche où l'Allemagne ne pourra plus dire que, parce qu'elle n'a pas d'armées, l'Amérique ne compte pas. Il faudrait-que ses sous-marins pussent- rendre impossible 1'arrivéo en Europe des troupes américaines: or, rien que pendant les diix mois de 1-année en cours, l'Allemagne a déjà perdu des sous-marins en nombre double de ceux qu'elle a perdus pendant toute* l'année dernière- Le temps est notre allié. Dq .tour en jour, le nombre de nos navires augmente. - L'an prochain, nous construirons quatre fois plus de nouveaux navires que l'an dernier et l'Amérique de même : à ce point de vue, les effaits de sir Edward Carson sont dignes de tous les éloges. L'Allemagne commence à comprendre ce que signifie la rupture des relations diplomatiques avec de petits E'tats comme le Pérou et le Brésil qui sont d'importants fournisseurs de matières premières. Elle ne reçoit plus de ces pays ni thé, ni cacao, ni café, ni tabac, ni pétrole, ni huile,ni cuivre, ni manganèse et par ce seul fait, ces Etats sont en mesure de condamner l'Allemagne à l'impuissance, même si 1 organisme militaire prussien était victorieux, et en cas de besoin d'empôcher cet organisme de vaincre. L'ennemi dispose, à l'arriére de ses ligne», d'une brillante organisation : la preuve en a été faite par l'affaire Bolo Pacha. Là est l'arme suprême et la plus dangereuse de 1 Allemagne : cherches? àj exciter les Alliés l'un contre 1 autre, semer la zizanie entre leurs peuples et faire naître ehez eux un esprit de méfiance réciproque. Nous sommes à la veille d'une oonférence des Alliés. Aidons nos armées à l'Est et à b'Ouest dans leur tache formidable : nos souffrances ne sont rien en comparaison de celles qu'elles supportent. * * * Le jvB'elgische Kurier'' commente ce discours comme suit : — En parlant du coup sensible que noua aurait porté l'échec de la guerre des sons-narins, M. Lloyd George n entend pas seulement donner à ses compatriotes une facile consolation. Entre parenthèses, il sait aiieux que quiconque ce qu'il faut penser 3n réalite de ce prétendu fiasco de l'arme îu sous-marin, et il n'ignore pas à quel point elle énerve et de jour en jour davantage la vie économique de la nation britan-jique. Mais en proclamant ce prétendu i-chec de la guerre des sous-marins et en J faisant applaudir, l'Angleterre, il espère lugmenter en Allemagne le nombre do ceux lui, méconnaissant la réalité des faits, es-iment que la guerre des sous-marine n'aura ms un plein succès. Quelque visible que ioit cette préoccupation de M. Lloyd George, ïllo vaut néanmoins, aux yeux de qui ré-léehit, d'être retenue comme un avertâsse-aent et comme un encouragement à no pas lous laisser diviser par le plus dangereux ■e nos ennemis. Pour le surplus, tout comme dSans le ré-ent disoours de M. Pamlevé, on peut lire t voir beaucoup de choses entre les lignes i tu discours si habilement construit de M. Joyd George, et ces choses doivent nous emplir de joie Pourquoi M.Lloyd George, ui scrute l'horizon avec tant de soin " ne it-il rien des conditions de paix qui pour-aient lui paraître satisfaisantes ? Pourquoi '■oit-il que l'Allemagne seule tirerait pro-t d'une paix conclue en ce moment ? C est ans doute parce qu'il est forcé malgré lui e reconnaître que non seulement l'AUe-îagne n est pas encore vaincue, mais €©_ ore qu'elle a la prédominance sur tous les :onts et sur toutes les mers et que proba-lement, parce qu'elle est invincible, eWe 'est pas disposée à se soumettre aux pro-osit/ions injurieuses de ses ennemis. Pour-uoi dono M. Lloyd George reioute-t-i'l tant la progrès de la technique, qui, durant les nm^es qui suivront la guerre, doivent don« esr aux armes aériennes et à nos sous-ma-ns une plus grande force destructice que ille qu'eues ont en co moment î Cette rainte ne reposât-elle pas sur la certitude îe c'est, une fois de plus, l'Allemagne qui îussira la première à réaliser ces progrès jehniques? Et si M. Lloyd George n'a pas 'autre consolation à donner à ses conci-y€!na que dis leur répéter qu'il faut comp. r sur l'aide de deux alliés dont les se->urs doivent venir l'année prochaine* à -voir l'Amérique et la temps qui travaille >ur l'Entente, n'avons-nous pas le droit > voir là le troisième aveu, réjouissant »ur nous, que la frère Angleterre renonce finifcivemcnt à vaincre par' ses propres oyens et par ses forces propres ce rival onjomiqu© auquel elle porte une haine si *>fonde 1 , AU HAVRE A en croire Torgane "Le 3ocialiste Belge», lité à Paris, une crise ministérielle est tou-urs latente au sein du cabinet belge du avre. Il s'en est fallu de peu que, quelques urs après la nomination du nouveau mi- , stre de la guerre, le général De Ceuninck .t débarqué. C'est l'histoire de l'aumônier an der Meulen. qui, si nou3 en croyons 3rgane socialiste, fait autant de bruit en rance qu'en Belgique, aurait provoqué une •ise qui n'aurait été évitée que grâce à 1 ntervention énergique de M. Paul Hy-ans, devant laquelle la majorité du Cabi- i :t aurait dû s'incliner. Toutefois, le "So-aliste Belge* dit que ce ne serait quo par-) remise. . D'autre part, le passage de M. de Bro-leville aux affaires étrangères aurait eu pour -•emier résultat d'augmenter le nombre des j ibusqués qui s'appellent au Havre les "in- 1 spensables». Plusieurs jeunes gens pris en < hors du département, ont été attachés au ' cabinet de M. de Broqueville t MM. Van der Espen, Orts, baron Gustave Guillaume et marquis Jacques Davignon. Au ministère de la guerre^ on craignait fort que, lors de sa première inspection des bureaux, le nouveau ministre ne se débarrassât de quelques dizaine d'indispensables,, pour les envoyer au front. Mais la peur a été plus grande que le mal, et les embusqués sont restés en place, ce qui fait faire au "Socialiste Belge» la réflexion suivante : "Non licet omnibus adiré Yserum„. (Il n'est pas donné à tout le monde d'aller à TYser.) Une lettre ouverie au président Wilson M. C.-J.-K. van Aalst, président die l'Overzee-TruSli Maatschappij, vient de faire publier par 1' „ Amsterdammer' ' une lettre ouverte à M. le pr- si lent Wilson. Ce." te lettre, dont nous trouvons le texte reproduit dans rentcntophile „Algemeeni Hand!el£bladi" t en dit long sur l'irritation que provoquent dans les pays neutres les procédés d'intimidation auxquels l'Angleterre et les Etats-Unis recourent pour leur forcer la main : — Il est incontestable, écrit M. van Aalst, que les relations entre les Etats-Unis et la» Hollande commencent à prendre des allures moins agréables. En parlant ainsi, nous croyons nous exprimer très modérément. Ex-cusez-moi donc-, si je vous affirme qu/a nous avons le sentiment comme si votre gouvernement, sans faire preuve de la moindre considération, nous mettait le pied sur la nuque, un pied! chaussé d'une botte aussi pesante que celle dont, il n'y a pas si longtemps encore, on critiqua si vertement la manière d agir Je n'userais certes pas de ce franc-parler, si je a'avais pas été toujours — et ]e le suis encore aujourd hui — un ami de votre pays et de votre race. Et c'est de quoi je m'autorise pour vous faire connaître sans de-tour ma façon de penser, assuré que le peuple américain ne restera pas sourd à mes objurgations. L'Amérique veut nous faire entendre raison, non par des arguments ni par une persuasion amicale, mais... en nous coupant les vivres. Elle retient chez elle nos navires en lui refusant les charbons de soute, dont elle-même n'a pas l'emploi. Vous rendez impossibles les relations de la mère-patrie avec nos colonies qui constituent sans aucun doute l'une des ressources les plus importantes de notre vie nationale. Estimezi-vous que tout cela est juste et équitable 1 Cette manière d^agir ne se rap-proche-t-elle pas du système de la force primant le droit, qui fut si formellement répudié par les traditions de votre pays, par votre peuple et par votre histoire elle-même ? Quelques milliers de tonnes de vivres et de produits alimentaires pour le bétail, acquis et payés par not^'e gouvernement, mais retenus dans vos ports, étaient destinés à notre peupla et à lui seul. Ils étaient consignés à notre gouvernement aux condition^, de la Société du ïrust Transatlantique (O. T. M.). Et encore n est-ce là qu'une partie seulement des quantités pour lesquelles ua contrat avait éto passé aveo le gouvernement britannique. C© coutrat avait été conclu antérieurement à la décision de votre pays de faire cause commune avec les Alliés. Notre bureau de répartition et nos pères de famille se sont basés sur ce contrat pour subvenir aux besoins de ceux dont ils ont charge d'âmes. Par le fait dt l'intervention du gouvernement des Etats-Unis, ce traité n'a plus aux yeux de nombre de Hollandais que la valeur d'un... chiîfon de papier. Personne en Hollande n'eût pu s'attendre, de votre part, à cette pol tique du ,,couteau sur la gorge" à l'égard dun petit peuple. En effet, comment qualifier autrement le fait, de retenir nos navires et de couper toutes nos relations avec nos possessions coloniales, lorsque, ce faisant, vous m connaissez les droits d'une nation pacifique et innocente, qui, il est vrai, ne peut imposer ses exigences par la force des armes, mais qui est fermement décidée néanmoins à exiger que ses droits soient respects. Nous ne songeons pas le moins du monde à utiliser nos va-peur s et nos marchandises contre le parti préconisé par vous. Mais nous sommes un peuple marin et colonisaw teur, et nous sentons comme une flétrissure l'affront- insupportable et immérité qui nous prive de notre liberté déjà si restreinte, affront infligé par un pays comme le vôtre, dans la seule intention de nous j imposer par la force à faire... quoi ?... A cesser d'approvisionner l'Allemagne en vivres V... Mon cher Président, permettez-moi da vous faire entrevoir votre erreur. C'est, en effet, une supposition ridicule que de croire que c'est nous qui maintenons l'Allemagne en vie. Nous le voudrions que nous ne le pourrions pas. Toute notre exportation- suffirait à peine à satisfaire les besoins de l'Allemagne durant quelques jours. La vérité vraie, c'est que la Hollande. pour pouvoir vivre et prospérer, est devenue et est restée aussi un pa.ys d'importation. La plupart des produits desîinés à nos besoins nous viennent du dehors. Et si cette importation cessait du jour au lendemain, ce serait pour nous la débâcle diej notre existence nationale. Et ne comprenez-vous pas que nous no pouvons nous assurer une partie de ces importations qu'en échange de l'exportation de no» propr«3 produits, exportation qui cependant est insignifiante si on la compare aux exigences d'une grande nation, mais qui pour nous constitue un moyen d'éichange des plus précieux. Au surplus, nous nous sommes toujours évertues à organiser ces échanges avec les deux partis aux prises. Ce faisant, je vous dévoile le défauit de notre. cuirasse. Il est d'ailleurs parfaitement inutile cfe cheroher à vous donner le change. Ce défaut est de notoriété publique, et on nous l'a déjà bien fait sentir. Et vous-même, faites-vous autre ckose, au c© moment 1 ( Permetteswnoi de vou.3 dire que voua Stiea vraiment le damier de la part de qui euwîs attendons un traitement pareil. Voilà donc une petite nadon en grand péril t Appartient-il vraiment au peuple aaéiri-sain de l'abandonner à son sort, (l'abuser î*elle et da l'accabler inutilemetnî T Laissez-moi rappeler .à vos souvenirs qu'il ïxlste un autre peuple, qui jadis était faible aussi e* qui manquait d'appui, qui ge-nlapait sous la domination de l'un des puissants royaumes de ce siècle, mais qui revendiquait hautement son droit, sa liberté ït son indépendance. Et l'un des premiers qui, en ces jour» sombres, tendit une main amicale à ce petit peuple n'était autre qu'une république en Europe, où l'indépendance des petites na-ions était -considérée depuis toujours comme < me cho«3 sacrée. C'est dans ce pays' que e cri d'alarme des ^insurgés" * trouva i 'écho ie plus cordial ©t qui, par »e3 livres j st ses écrits, sut gagner à leur cause la I ■ympatjiie de l'Europe entière. Ce fut en. core ce pays qm se déclara prêt à offrir son ap pui matériel. Est-il bien nécessaire que je ravive vos souvenirs historiques pour vous rappeler die quelle manière la Hollande s'est rangée du côté des révolutionnaires américains, quand votre peuple, suivant sa destinée humaine, a tenté de faire reconnaître ses droits souverains à l'indépendance et à la liberté f Le ,,tory" anti-américain ne se rencontra presque pas dans les nouveaux Etats néerlandais, qui furent formés par un peuple d'origine néerlandaise. Lorsque la déclaration d'indépcndJanoe fut signée, un granit nombre d'officiers néerlandais s'enrôlèrent dans votre année. Les forts de la rivière Hudson fuient construit» par un ingénieur néerlandais, qui fut un grand ami de Georges Washington. Dé "à en 1777, un navire de guerre fut; construit à Amsterdam poux la nouvelle nation. Son drapeau fut salué pour la première fois près de Saint-Eustache, et ce fut la Hollande encore qui lui porta le salut. En 1782, John Adams fut reçu, à La Haye en qualité d'ambassadeur du Congrès Nord-Américain, çt par ce fait la Hollande, la première en Europe en même temps que la France, reconnut officiellement les Eta*s-Unis.Ce furent les banquiers d'Amsterdam qui avancèrent aux colomstes combattants le» îonds dont ils avaient un besoin si urgent. Les noms de Franklin, Trumbull et Adams devinrent populaires en Hollande, tandis que Van der Capellen, Calkoen efi d'autres se montrèrent des partisans décidés de la cause américaine. Il y a quelques années seulement, en 1913, une plaque commémoralive fut placée par vos compatriotes dans l'hôtel jadi s occupé à La Haye par la légation des Etats-Unis. Cette plaque porte le te.cte savane : — En souvenir de la véritable amitié plus que tricentenaire et de la grande reconnaissance du peuple des Etatsi-Unis d'Amérique envers la Hollande." Ces faits, je ne vous les présente pas telle une traite, mais j'estime qu'on peut leur accorder uno valeur plus considérable cu'on ne ferait d'un objet de simple curiosité. C'est sur eux que je me base pour faire appel à votre esprit de justice, d'équité et de fidélité, dans l'espoir d'obtenir un traitement favorable et de vous voir abandonner un système de presa on. Il ne vous sera guère difficile d'adopter envers la Hollande une attitude plus rationnelle, et de même vous pourrez convaincre tout aussi facilement vos alliés de la nécessité die cette manière d'agir. Kafraicnissant mes souvenirs, me rappelle encore comment, au cours de votre guerre de lSl2, la ville de Baltimore était quasi on proie à la famine. Un Hollandais, Klaas Taan, ferja le bloous anglais et vint au secours des bourgeois avec un certain nombre de navires hollandais chargés de blé. Entre-t-il dans les intentions des Etats-Unia d'employer cette fois le moyen contraire, et espèrent-ils faire plier devant leur volonté lo poapla hollandais en mettant- en œuvre un système cruel qui tend, à les af-l'amer et à les réduire à la mi&èr0 ? Ce système là n'aurait guère die chance de réussite. Car, pour nous, il ne signifierait qu'un coup passager du sort; pour vous, cependant, l'injustice demeurerait éternelle. M'est avis, cependant, qu'il ne faut pas en- faire l 'essai. Nous es timon» avoir droit à un traitement politique équitable. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma considération distinguée. YAN AALST. ♦ • * 15 octobre 1917. A la môme page où paraît la lettre de M. Van Aalst, est inséré un article du professeur Van Hamel, qui s'attacha à démontrer, aussi bien à l'Angleterre qu'à l'Amérique, que leur manière d'agur envers la Hollande conduit à un résultat directement opposé à celui qu'ils en attendent : ,,Les Hollandais, dit-il, ne souffriront aucune oppression, d'où qu'elle vienno..." DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 23 octobre : , Le successeur de M. Pau1 Hymans à ïa légation belge de Londres n'est pas encore nommé officiellement, mais nous croyons pouvoir dire, annonce le ,.XXe Siècle", que c'est à M. le baron Moncheur que seront confiées les fonctions de ministre plénipotentiaire. -•« Bjotterdam, octobre : Sur la foi d'une information erronée, le bruit s'est répandu dans le public que M. Gofrart, consul de Belgique à Rotterdam, avait été assassiné. Cède nouvelle, qui a donné lieu à divers commentaires, est complètement fausse. M. Goffart a succombé à une attaque d'apoplexie foudroyant. « » 0 Berlin, 23 ocrobra : Les représentants dies divers partis politiques se sont do nouveau réunis pour discuter la situation:. * * • Zurich, 20 octobre : L'état du roi Constantin cte Grtce est très satisfaisant. • ' • • i Berlin, 23 octobre :< La ,, Gazette de VosS" annonce que r empereur Charles d'Autriche est arrivé dans le Tyrod. méridional, accompagné du baron t von Artz, chef da l'éfîat-major. et da g&aê- <: raLma;or von Crânien, attaché mxUôaka si- i Lemand. l , \ • - p • m . EMe, 23 oatobra » J Les journaux annoncent que de nouveaux troubles se sont procSoifcs à Milan et à Venise; il faut en cherche* la cause dans le c ravitaillement défectueux de la population! en pain et en denrées» alimentaires. Dans quelques villes, il régnerait une véritable casefcttl. , i r * Lagano, 23 octobre t La ville d'Ancône a repenti dimanche une liiie de sœoussea aismiqoes aooanipa»-gnéea de violents grondements souterrains, lui se sont répétées à quelque <$x on quinze g minutes d'intervalle. Le même phénomène à s'est reproduit, . avec moins db violence ° toutefois, dans le courant de l'après-midi, ?" îinsi que le lendemain matin. 11 se peut lu'il se soifi agi de formidables explosions, q Lies dégâts mafeeis sont considérables. n • tt • • & Londres, 23 octobre t On mande d'Athènes èu F Agence Beuter, ^ ■n date .du 20 : & Après un discours de M. Rhallisi, qui a © ?arlé pendant quatorze heures., la Chambre 01 t ordonné des poursuites contre ISs menn- J? >res du cabinet Skouloiidig, y eoiojjrfs M. ^ aounaris. - . - COMMUNIQUES OFFICIELS CoKumsnityués des Puissaacsi Ccatndeg. Berlin, 24 octobre. —Officiel de ce midi ; Théâtre do la guerre à l'Ouest. Armées du leld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : En Flandre, par une contre-attaque, noa troupes ont presque complètement expulsé l'ennemi de la bande de terrain qu'il occu-gait encore dans notre zone de défense ù la lisière méridionale du bois d'Houthulst. Nous avons fait des prisonniers. Dans le secteur de combat, depuis Draaibank jusqu'à Zandvoorde, la canonnade est redevenue beaucoup plus violente l'après-midi. Il n'y a pas eu de nouvelles attaques d'infanterie. Armées du prince héritier allemand : Hier, les Français ont commencé une grande attaque en deux parties sur lo Chemin des Dames, depuis la vallée de l'Ailette, au nord de Vauxaillon, jusqu'au haut plateau situé au nord de Paissy (25 kilomètres) . Les opérations, qui se sont développées dans la matinée au 6ud du canal de l'Oise à l'Aisne, ont amené de violents combats à alternatives variables entre l'Ailette ot les hauteurs d'Ostel. L'ennemi, qui s'est lancé au lever du jour à l'assaut de nos lignes détruites par la violente canonnade qui avait sévi pendant six jours, a rencontré une forte résistance et n'a pu avancer par suite des pertes graves qu'il a subies. Plus tard, débouchant de l'ouest vers Allemant et du sud vers Chavignon, des troupes françaises fraîches ont prononcé une nouvelle attaque, appuyée par de nombreuses automobiles blindées et exécutée après une nouvelle préparation d'artillerie; alors seulement l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos positions et à avancer jusqu'aux villages précités^ Par suite de cette avance, nos positions intermédiaires sont devenues intenables. En repliant celles de nos troupes qui défendaient ces lignes avec ténacité, nous avons été forcés de faire sauter et d'abandonner à l'ennemi des batteries avancées. Les Français ont énergiquement marché de l'avant; mai3, grâce à l'intervention de nos réserves, l'attaque ennemie a été parée au sud de Pinon, près do Vaudesson et du village de Chavignon, âprement disputé. L'ennemi n'a pas réussi à faire de nouveaux progrès. Les attaques prononcées simultanément par plusieurs divisions françaises sur le haut plateau situé des deux côtés de la ferme de la Royère (sud de Filain) ont échoué, malgré dos assauts réitérés ; elles ont coûté de très fortes pertes à l'ennemi. Le soir, après un feu roulant qui a duré. plusieurs heures, l'ennemi a pris l'offensive entre Brave et Ailles. A deux reprises, ses troupes, échelonnées en colonnes profondes, se sont lancées à l'attaque à cct endroit. Sous notre feu de défonse et, à certains endroits, au cours d'acharnés corps à corps, l'attaque française s'est complètement écroulée sur ce front. La bataille a continué jusque dans la nuit, au milieu de combats locaux ; elle ne s'est pas rallumée jusqu'ici. Nos troupes se sont héroïquement battues. Sur la rive orientale do la Meuse, des combats de tranchées se sont livrés dans la journée au sud-ouest de Beaumont. Théâtre de la guerre à l'Est. Entre le golfe de Riga et la Dwina, nous avons, la nuit-, jusqu'au 22 octobre, sans être entravés par l'ennemi, replié nos troupes de couverture avancées postées sur . un large front devant notre position principale ; par do fructueux combats, ces troupes de couverture ont empêché, depuis le début de septembre, les Russes de se rendre compte de ce qui se passait dans notre position principale. Front macédonien. Le feu de l'artillerie n'a été plus violent i qu'à l'ouest du lac d'Ochrida et depuis le 1 Vardar jusqu'à Doiran, où nous avons repoussé les attaques anglaises. Théâtre de la guerre italien. Les opérations sont devenues plus actives dans le Tyrol, en Carinthie et sur l'Isonzo. Les batteries allemandes sont intervenues dans le duel d'artillerie. L'infanterie allemande et austro-hongroise s'est emparée ce matin des positions italiennes les plus avancées établies prè3 de Plezzo, de Tolmino et dans la partie septentrionale du haut plateau de Bainsizza. ♦ S Berlin, 2-1 octobre. — Officiel d'hiec soir : Du côté du bois de Houthulst-, l'ennemi a été presque complètement délogé du terrain qu'il avait conquis hier. Au nord-est de So'ssons, on continue à se battre avec acharnement sur les pentes septentrionales du Chemin des Dames, des deux côtis de la route de Laon. Dans cette région, le» Français ont poussé jusqu'à Chavignon. De fortes attaques ont échoué au sud do Filain. Dans l Est, rien d important. * * Berlin, 23 octobre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marins dans ta Manche et la mer du Nord : 3 vapeur» st 2 voiliers. Les trois vapeurs, de gran-leur moyenne, tous chargés, ont été coulé* ai quatre heures et demie de temps par un sous-marin qui les a torpillés au milieu de rois convois protégés. Les deux voiliers Joulés étaient chargés de bois de cuvalage \ destination de l'Angleterre. << Vienne, 24 octobre. — Officiel d'hier : Sur les pente* du monte San Gabriel*, ieux attaques ennemies plutôt faibles ont îchoué dans de3 oombats à la grenadla. Des lutres fronts d'armée, on ne signale aucun jvénemesot. de quelque importance. • a Sofia, 23 octobre. >— Officiel r Front macédonien1 : En dépit du mauvais enips e?b die la pluie persistante, l'activité le l'artillerie s'est renforcée dans l'après-oidi et au cours de la nuit. A l'est du ac de Piespa, dan» la boucle db la Czema, ur la rive orientale du Vardar, au nord a la ville de Doiran et dans la vallée de i Strouma, grande activité de patrouille». Front de la Dobroudoha : Près c&a Tul- oa, canonnade peu intense. ( i • * • Constantinorple, 23 octobre. — Officiel :i Sur le front du Diala, une attaque cn-emie, prononcée par trois bataiÛonfel, a ohouié davant notre eontre-attaqueu Sur les autres fronts, pas d'événement ssentiel à signaler. + Berlin, (28 octobre. — OrHdanx : IjB 22 octobrfl erra rangé' parmi les jotars d® rand combat de la bi>.tai£ic «a Ffandre e*> 1a bril&uia yictoir* 1©3 troupes it retuportfte au «oui* d'iuu We aqliam'e rec fin ennemi supérieur eu norolbir©, fl restera i écrit au taHtttn dThoanteur <®ea Armées njle. andtee. Aprôi xm© interruption âo neuf jours, et moiquo leur opération, n'eût numjne «iheno© do •ussite. les Anglais ont de nouveau lana? contre >tre Iront 100 000 bosnmeô à traw^ra leâ maré-igfce de la, Flandre, imprég»f» do sang anglais. »3 Français ont auësi forces de participer à «c oouv^llo attaque d'envergure qui a complément échoué. Après 1© feu der=!£ruct«ur métho-que _ enfï<*0nu ces derniers Jours, la canonnade ûwtœio a'cet tramtefqnnk',e, la nuit du 22 octobre, * t feu roulant avec une di'pcnee extraordinaire de £ unitîonfl ; elle & suivie, aux premières heures , ' 1* journée, d'une attaque <Tartillerie dl'uine J oJenfie Rauvoge. Peu apr&fl, des colonnes d'afl-ipi fcn^flajfiea «t btvngol%5, ûsœpyS» oa» d'W c portantes réserves, ont prie l'offensive entre EVaai. bank et Pcft]ca.p«l<le ©i au nord de Paeeubeni-daede, aiuei quo défi deux eût • de GheluveU. 11 réffulAe des ordres du jour towlxe entre ne® moine quo les objectifs dpe attaque^ eniioaïiee (Haient sîtu-'s à 3 et 2 ly2 kdloinc*rcfi decriv-re noire ligate la plus avacct'o ; neu£ division» ea-neanies avaient été mises en ligne pour atieistdtre o» buts. Le feu de barrage et de dhfju&e <ia notre artillerie et de nos miiraiUeuBos sc^t o-iiatiu sur le» massçs ennemies «t a fauché par rang» tuiliers les troupes loue ©s à l'attaque, pendant, que la» r serves ennemies, < ohelonnées eo e©. lounes profondes, étaient prises en flanc sous ie feu écrafcfctnt def batteries de no» liants «.voist. Lantta qui n'étaient pce attaquas. Li'dnnceni qud, au prennior aeBant, avait pénétré plue profoe:d&-uient clans notre zone de dcteiiS*. à la iieitar» méridionale du bois d'Hloutihurtst, eest bientôt heuaté h la vigoureuse et imp.tueuso eontre-at-laxjue allifoncuido. qui l'a m jeté et lui a luflig^i de tirée fortes perie». 6 otfic5er6 ©t 1Û0 soldats eont tornb s vivtams entre nos mûins. Les fortes rservCs que 1 euiihomi a envoyas au [eu, «ans souci do tes pertes, ont fondu sous notr^ feu et n'oait pas réussi à «tlargir le gain territorial abclnu sur un froait de 1,200 môtres et sot uiuo pnc#ondieur de 300 nièurt^, sur Ce poicit l© plus avancé. Près de Poelcapelie. l'ennemi a tenté de progresser eu exécutant plusieurs a.tiquos aohar. u<"e&. A oot endroit, non» avoais netiomeaii tfcnn ou reconquis notre ligne d'entonnoirs la plus avano-'-e. Sous notre feu dtestructeujr, leo afca/ji;©9 en mo^o de l'ennemi, proruonc es des deux cGtfe de Gbeluvclt, n'ont pas rnùme permis axvx troupes ajngjU~i-©9 d'auseindxo nos obstacles. Oea combats sauivagt* ont continué jiiSju© tard (Vies ia 8oîr e et ont coût un© fois encore d'na-oienses portes aux Anglais ; les pertes d© I'ern. nxïml ont onjcore été accrues par le fait q-uo, avant Tattaque, déjà _ See troupes prête» à T'as-saut et ees tranchées bond-es de sol -iB aveient 'Hé prises plusieurs fois sous notre feu destructeur. Dtuis leur comarauniquié do 22 octobre (10 h. 24 du soir), les Anglais essaient d© ca-ciier leur t'ehee, qui a prie les proportions d'un© catastrophe, en déclarant, à propos do oe jour <te grande bataille, qu'ils n'ont exécuté que des opérations locales. La mi»e su ligne de? masses de troupÇn ctmerais, les objectifs d'attaque îixig au loin et la fortle patjpaiiation d'aa-tUi!'-ria, qui a duré des jours, témoignent de nouveau du m:tniqua ae sdnoôritè des communiqui'fc anglais. L'armée allemande de Flandre, qui a donin." tant «c preuves de vaillance, au Cours d© nombreuses grandes batailles, a d© nouveau remporté une complète et brillante victoire. Sur le grand ohafenip d© bataille, la vtotemt© canonnade a continué jusqu'à minuit ; apréfi une courte pause, elle s'est ruLfum © à 2 h. 1/2 du i matin, entre DTaaifoa.uk ci 2Uuidr\'00rd^, et s'^t tranPÏOinnCo ©a feu rouilanj au nojjdi-ouost d© Pasa vhendfiiaile, ainsi qu'au sud du bois d'Houthulst.Tandis que la grande bataille se livrait en Flandre, 1© dniej d artilUxle ©st redevenu, à midi, d'une violence extraordinuip- sur le front de l'Aisne,. au nordi-ost de Soia-ons ; il s'est, à ceiv tain» momeiits, transformé en feu roulant da3 d.;ux côKH de l'ancien for6 d© Msafictaisan. PluSBeurs patrouilles en/nomiea. qui clierchalent à t&.ter nos lignes dmis le set^eur ,prinioipai de oonvbat, ont • té repouss'jee. La nudt, le feu a encore cwg» rnenî-é d'bidlensité «t s'est transformé, le 23 detou ore, à 3"a.ube, en un très violent feu rowlaaiî, auquel ont Myca dé de fortes attaques enina.n:e>! 1a bataille d/'infcpiterie continue. En Arsojs ©t dans la région d© Saint-Queniin-, des patrouilles ennemies ont <Sté dis|)erfc'.'©8, tandis que nos patrouillas ex c niaient de fructueuses op'ratftons au nord-©s| d'Arieuu ©t au sud du Saiut Qfuenûto. Les deux ciîtée de la Meuse, l'artillerie a éit's moins active, par suit© du tèm^,fl couvert.' L» 22 octobre, à 10 heures du eoir, et pendtfuit. le," nuit, trois attaques de patrouilles ennemies ont ota repoussées près du bois de Chepm-. rvuruHs qjiTà Hest do la hauteur &14, après une «fâjsac«h. pivippratiion d arttiilerito et de lanx^mance. nos troupes d'assaut pénétraient, sur une largeur de Ai) métré», dans les poakiona enaientieâ établies Mir la hau«eur 326, au sud-ouest de BeautnoïK. iviles ont ramené i00 prisonniers vaùides. 1^ butin d© noe opérations contre les îles du golfo die fiiga comiwend 20,130 pris.-vonioa*» plus d une oentain© dfe canons, dont 4SI canons do naviros de gros oaiibro ; quelques carons^re-î'îi'î?8', ^ m>'»iUn»es et lai.os.mme3, p]„s ,i» 1,200 chariots, anvinon 2,030 d.evaiœ 30 sut» 10 avions 8 caisse. ^ l'Etat cottieu.nj rooM», d lmHortajilis aWr«ist(ïMK»i«itt' et beaucoup d© matri0! de guerre. * Berlin, 23 octobre. V *€fficieux : "uit "Kowemenke, ma'^î, la pluie et le brouillard, un l0n roulant a oté i ctaorji,-. l'Or iirCou,js le 22 aclobre, au matin, sur divsrs points du froint Je bataille principal. D#îs atta. S P"1"61103 «"'M'is? on. gteêralwnent rChmé i.3 v^s ,noa aamnr"ul<» et noe (usiilaàes. ïtls ^ ,au su<i du ^ d'Hout, hS' J aagjaiaes ont frarrclii notra igne ds portes la plus «vape ©. Par m je e->n tt^sttaqu* les WwtonnberSeois Jour ont de nou gaSUaiT plllB 6mnde terraia Ub IM-ognès considérables BisnalJe par lo radio-t 1 gl.unm8 français oe la Tour Eiffel, d!u 22 co. .obi-e aprèH-midi, com iatc «n un S chisseœeat i porae perefcplJblo de notro ligne la plus avSo'e sur «a fron, de j kil01I,ètJ.c etP UJle îv». ! "l 4 l'endroit le plus" f 1 1 înduzuable «fcliec des attaqtics "■!, ol i m ^ noB 'rompes es! o-f-pUcnt 160 pthOMMS, appartenant 1 des bataillons ' W »ais et anglais, ont doja et! ramen e à l'ar i re-O** le°» W* «ont e^aonlinait^- Communiqués des arsaées alliées Paris, 23 octobre. — Ofiïoiel de S h. • Ce matiii à 5 h. 15, après unn f™ fî arUilôrJa qui a duré plusieurs jWs, uos troupe» se sont port-eej à J'iissaut r!o.s puissamias organisations ennemies do la ï». gion d'AlIemaiit et de la Malmaison. Sur tout le front d attaque, nous avons Isr u-ment progressé ot fait de nombreux soomers. AU nord-ouesi de Ecims, action, d'arfii. lerie a&fiz vives au cours do la nuis. Tnns coups de main dirigés ear nos petits poètes à 1 ouest de Barmencourt et à l'est de La Neuville n ont donné aucun résultat. En Argonne, une incursion dana les tranchées ennemies du bois de Cheppy nous a pei-mis d infliger des pertes à l'ennemi es de ramener des pnsonnirrs. 7'Sl^, ^ riv6 d?01te de la Meu,s«. 1« I««e d artillerie a pris un caractère violent vers £ J? ^,UMt danS U T^ion au n«r<ï lie la cote 344. • Paris, 23 octobre. — Officiel de 11 h. ! Au nord de l'Aisne, l'attaque que nous ivons declanchéo ce matin s'est développée ions des conditions partiouUlrement bril-nntes lin dépit du brouillard et de la pluie 10g troupes ont attaqué avec une fournie wmirable lies formidables organisations de ennemi défendues par les meilleures troupes de l'ennemi et appuyées par une nombreuse artillerie. Dun premier élan, nos toldals ont enlevé la ligne plonnée parles larritVes de Fruty et de Bohery. Peu après • fort da la MaJmaison, au centre, tomiiait sntra nos mains. Poussant plus avant, nos roapes, après un combat acharné, où élic-s œt fait preuve d^Un mordant irr.sislible, >nt «Mo l'ennemi des carrières de A'onu >arnasse en partie défoncées par nos gros ►bas. A gauche, notre progression se )»our-luivait avec je même succès ; les villages l'AJlemant et de Vauc'essou restaient en ioire pouvoir, tandis qu'à droite, nos sellât* portaient leur ligne sur les hauteurs lominant Par<juy-Filain. Enfin, au centre. ios broupes bousculant les réservés fraîches le l'ennemi, s'emparaient de hauts lutte (l;v illage ce Chavignon. fc"«ur ce point, nuire vance atteint trois kilomètres et demi e» ►rofondeur- Les pertes subies par l'ennemi n cours do cetJUi journée de lutte ont été onsidérables et s'ajoutent à celiez que loi

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes