La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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07 december 1915
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s.n. 1915, 07 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk08h0j/
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Mardi 7 Décembre 1916 ^ g Cl JOURNAL QUOTIDIEN. p* Z.à Numéro ? tO Centimes. f>mé Année. =—N* 380 PRIX DES ABONNEMENTS : Un mois . . . . fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT Bux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Sl} I&oïltaffne-aiix-IXerbes-F'ota&ères, BRJJJTVJTi£jE3 BUREAUX : DE 9 È 17 HEURES Uos. MORES3ÉE, Directeur ! Petites annonces. . i » ï~ti la ligna, fr, 0.40 Réclame avant les annonces . — 1.00 Corps du journal - 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie i — 2.00 .... A-Ujourd'hui: SIX pages. LA GUERRE 491e Jour de guerre Lo calme perdure en France et en Rfussie. Sur l'Isonzo, taudis que l'offensive italienne a manifestement perdu de sa vigueur s'est ouverte une période de vives contre-attaques prononcées par les Austro-Hongrois. Dans les 'Balkans, la lutte se poursuit activement le long de la rive méridionale de la Tekotina. Les Monténégrins ont déployé un sérieux effort dans - la région de Celenic, et il a fallu1 l'intervention de renforts autrichiens venus de Foca pour les rejeter sur leur frontière. Au sud- de Plevlje, ils ont également contre-attaqué sur place à plusieurs reprises1. Les forces serbes qui battent) en' retraite par la routa de Prizren à Djakowa, et su/r-lout celles qui tentent d'atteindre Scutari par la vaftéo de la JBeli-Driiia, ont beaucoup souffert de la ténacité de la poursuite des Bulgares. De mtme, les arrière-gardes serbes qui se retirent à l'ouest et au sud-ouest de Kicevo sur Debra et Ochridia cuti été forcées de combattre dans des conditions désavantageuses. Dans le secteur do Monastir, les dépêches no signalent pas d'événement important. Elles .l'apportent pas non plus les indications qu'il faudrait pour bien apprécier la situation militaire des 'troupes anglo-françaises en Macédoine. D'une part, il faut considérer l'armée serbe comme mise hors de combat ; d'autre part, lia volonté formelle de la Grèce et de la Roumanie de rester neutres doit raisonnablement faire admettre que la tâche de faire face aux troupes mises en ligne par les puissances centrales et la Bulgarie incombe exclusivement aux Alliés : envisagé sous cet aspect, le problème balkanique soulève de nombreuses discussions. Môme dans les milieux de la Quadruple-Entente on en propose dles solutions contradictoires.Entre autres articles à sensation publi'és à ce sujet dans la presse française, il, en esc un, paru dans le „Matin" de Paris avant l'annonce officielle des derniers revers de l'année serbe et la chute de Monastir, dont l'auteur se prononce nettement pour une, intervention vigoureuse dans les Balkans : — C'est de sang-froid, dit-il, et sans1 se faire d' illusions, qu'il faut envisager l'éventualité d'une attaque violente des Austro-Allemands contre Salonique. Cette éventualité ne doit pas nous faire renoncer à la partie engagée, comme le pensent ceux qui • se laissent effrayer par les dangers qu'elle peut entraîner. Certes, il serait périlleux de laisser les Allemands faire de Salonique leur base navale, et la main-mise par eux sur la Grèce constituerait une grave menace pour l'Italie d'abord, pour l'Angleterre ensuite, et en fin de compte pour nous-m&nes. Les Alliés ne peuvent pas lo f leur ^permettre ; ils doivent, pour Pompé- ( cher, faire tout ce qui est compatible avec ' la bonne direction générale de la guerre. ( „Les troupes de notre corps expédition- ( naire occuperont bientôt, un peu en arrière ^ de leurs positions actuelles, de solides positions défensives. On espère que 30,000 à 40,000 Serbes, venant du nord, pourront se 1 joindre aux quelques milliers de braves- qui , luttent dans les environs de Monastir. Un effort ultérieur des Eusses, la reconstitution de l'armée serbe en Albanie et au Monténégro, la neutralité bienveillante de la Grèce i et de la Roumanie, sont autant de facteurs i notables pour l'obtention de la victoire c finale : or, nous y renoncerions en aban- ; donnant Salonique. „I1 est impossible que le haut commande- i ment britannique ne saisisse pas l'impor- i tance d'un effort dans les Balkans. Il persévère dans la lutte acharnée engagée dans la presqu'île de Gallipoli, parce qu'elle permet d'immobiliser 200/XX) Turcs. Mais un solide oarnp retranché en Macédbi'ne et un autre en Albanie auront de m;?me effet et contribueront à contrecarrer l'offensive austro-allemande vers l'Egypte ou vers > Bagdad. La politique militaire qu'il faut : suivre consistant à empêcher l'ennemi do c prendre une offensive décisive, il semble ^ qu'il faut le contraindre à morceler ses ^ forces et à disséminer aux quatre coins du monde ses troupes et son matériel. c „ L'occupation de Salonique fait partie de cette méthode d'action, mais à la condition expresse que nos états-majors soient certains c qu'aucune catastrophe ne menace nos trou- j pes. Cest à lui qu'incombe la tâche d'éva- ^ luer notre force do résistance et l'effort L dont l'ennemi est capable ; à lui do sa- t Voir combien d'Allemands, d'Autrichiens, de Turcs et de .Bulgares restent disponibles ^ pour attaquer notre corps expéditionnaire. ,,Sans doute, lo nombre des soldats allemands qu'on affirme se trouver dans les Balkans est fortement exagéré. Mais n'ou- n blions pas que nos ennemis s'entendent à \-morveille à tirer parti des chemins de fer c en vue d'un transport rapide de leurs trou-pes : notre commandement en chef assumerait une lourde responsabilité s'il venait à v commettre une erreur dans l'évaluation de l'effort dont its sont capables." A l'encontro de cette opinion interventionniste, M. Clemenceau se prononce catégoriquement, dans son journal ,, L'Homme) enchaîné", contre la politique militaire suivie par la France dans les Balkans : — On nous: annonce maintenant, dit-il, 11 une offensive contre nos troupes. Aurons- d nous, demande-t-il notamment, L'audace do 8 faire encore de nouveaux prélèvements sur E les effectifs qui défendent notre front oeci- u dental, sachant qu'au retour du printemps nous aurons à y supporter une pression r telle que nous n'avons déjà pas trop do o temps pour nous préparer à y résister ? P AUons-nous continuer à sacrifier un sang t précieux dans une entreprise dont le profit, s d'ailleurs discutable, serait balancé par les r dépenses et les pertes inévitables ? Mises en comparaison avec lo résultat palpable, les à ■j>ertes que nous avons subies jusqu'ici ont s; été sensibles. De nouvelles troupes, dlit-on, d sont en route : allons-nous persister à user i\ ainsi le meilleur des forces dont la patrie 1' aura bientôt un si urgent besoin ?" p DAIMS LES BALKANS Athènes, 4 décembre : Une nouvelle note des puissances de l'En-be/ate, transmise hier au gouvernement grec, a provoqué hier une sérieuse détente. Cette note, qui reconnaît, dans le présent et dans l'avenir, la neutralité de la Greee et ne demande que l'adoption de diverses masures indispensables pour assurer la sécurité et la liberté de mouvement des troupes tilLiées en Macédoine, est considérée comme Stant modérée et amicale. On souligne spécialement la promesse faite de remette à la Gi1cce le territoire utilisé pour, les opérations militaires et de payer des indemnités. Aussitôt que le gouvernement grec se déclarera d'accord sur les demandes1 de l'Entente, les mesures coercitives prises jusqu'à présent seront levées. On négociera en ce qui concerne les détails des mesures miri-tairci; exigées par les puissances de L'Entente. La réponse du gouvernement grec est attendue pour aujourd'hui. Athènes, 5 décembre : Certains journaux ont annoncé que la Grèce avait demandé à l'Allemagne de garantir que des troupes allemandes et austro-hongroises n'envahiraient pas le territoire grec, même si Salonique devenait la base ^'opérations des Anglais et des Français. Cette nouvelle est démentie de source autorisés : pareille garantie n'a jamais été demandée ni donnée. C'est dr ailleurs p,our que la Grèce ne devienne pas un champ de bataille que le gouvernement grec fait teint i'efforts pour obtenir que sa neutralité ne soit pas violée par la Quadrupl)3-Eintlent>. Paris, 5 décembre : D'après le „Petit Parisien-" et la „Lan-berae", une certaine tension se serait produite ces dernières semaines entre le général Sarrail et le gouvernement français à propos des renforts nécessaires à Salonique.Paris, 5 décembre : Dans un article sur la situation diplomatique, le „Temps" affirme que le gou>-vernement français est absolument convaincu que l'abandon de la Macédoine constituerait; ime faute. Le journal parisien son-Ligne qu'en ce moment des personnages politiques français s'efforcent de faire pénétrer coite conviction en Angleterre et font 3e qu'ils peuvent pour la communiquer aux Alliés. Il s'agirait, en réalité, d'obliger les Anglais à envoyer là-bas des renforts, qui pourraient modifier avantageusement uoe si-:uation qui n'a que trop empiré à cause le£ indécisions et des ajournements. Salonique, 4 décembre : On annonce que le Bureau de la presse serbe a transféré son siège à Yalona. Les sommuniicatàons officielles étant également Jatées de cette ville, il est probable que le îiviirfcier général serbe s'y est transporté. Le gouvernement, lui, restera à Scutari. Paris, 6 décembre : On mande de Salonique au' „Petit Parisien" : — Après la prise de Monastir, on con-;idère la situation du corps expéditionnaire le l'entente comme dangereuse. Ces trou-)OS, toujours trop faibles encore, voient leur •ffensive entravée par un hiver rigoureux. >t doivent résister à une forte pression de 'armée bulgare." Paris, 6 décembre : D'après une information envoyée de Salo-lique à ia presse, la chute de Monastir a vivement impressionné les milieux grecs. Londres, 6 djécembre : On mande d'Athènes au „Times', que les eprésentanfe anglais et français! ont rendu isito hier à M. Skuludi.s. L'entretien a luré plus- d'une heure. Les diplomates: ont innoneé que la réponse de la Quadruple-Lntente, conçue dans un esprit conciliant, ^a Ôfcro remise incessamment au gouverne tient grec. SUR MER Genève, 4» décembre : On annonce que lo vapeur norvégien ,Stambul", qui se rendait de Marseille à Barcelone et qui avait à bord 2 millions e francs de monnaies de cuivre, a été cap-uré par un croiseur français et amené à tarseille. Le commandant eti son second seront) tra-uits devant un conseil de guerre. Norrkôping, 5 décembre : Le vapeur „IIerrvig", qui se rendait, hargé de charbon, de .Grimsby à Stock-olm, a touché une mine et a coulé. Qua-)rze personnes ont été sauvées ; cinq hom-îos de l'équipage, parmi lesquels le capi-line, se sont noyés. Le vapeur était assuré contre les risques e- guerre pour 400,000 francs. Marseille, 6 décembre : Le vapeur „ Ville d'Alger", de Tunis, a mené onze personnes qui se trouvaient à ord d'un vapeur anglais qui a été. tlor-illé.Le vapeur italien „Bologna" a débarqué eizo hommes do l'équipage du vapeur ifca-en ,,Brentino". : * DÉPÊCHES DIVERSES Rome, 5 décembre : M. Salandra, président du Conseil' des linLstrès, dit la joie que lui causent les élibérations de la Chambre, si s .rieuses et i dignes du moment solennel que vit le ays. Il est d'accord avec les orateurs qui nt fait l'éloge de l'organisme parleinen-liro, mais il est d'avis quo l'on considérait à tort la convocation de la Chambre u ce moment réunie comme une victoire our ceux qui combattent contre des dan-ers imaginaires. Cette convocation est Lmplemont amenée par le -développement ormal do la vie constitutionnelle. Les déclarations de M. Soninno relatives la situation internationale ont été sul'fi-imment claires; il est do l'intérêt du pays 3 n'y ajouter ni détails ni commentaires. ;. Salandra donne cependant à la Chambre assurance que lo gouvernement se rend arfaitement compte de la gravité de la si tuation internationale et de la nécessité d'un effort persévérant et d'une concorde parfaite Sa confiance en la victoire finale n'est nullement ébranlée, mais il prévoie toutefois que la collaboration la plus active de toutes les énergies matérielles et morales est nécessaire pour l'assurer. Les conditions regrettables do l'infériorité typographique de l'Italie ne peuvent être réformées que par une guerre victorieuse, qui lui donnera dans l'Adriatique la sécurité et lui assurera, sur les autres peuples ayant acc; s à l'Adriatique, la prépondérance à laquelle lui donnent droit sa supériorité au point de vue de l'étendue de son territoire et le nombre de sa population et sa civilisation plus élevée et plus ancienne. M. Sallandra reconnaît qu'il y a lieu de se préoccuper dès maintenant de la situa, tion économique future, et qu'il faut s;y préparer par* des études appropriées. Toutefois, il éclate aux yeux que la rue.l-leure préparation économique est la victoire. Si les événements ont rendu nécessaire une limitation transitoire et exceptionnelle des libertés constitutionnelles, la Chambre doit reconnaître que lq gouvernement n'a fait usage que dans des limites extrêmement modérées de ses pouvoirs extraordinaires. Le pays, d'ailleurs, a oonservé son calme et continue à le conserver d'une manière digne d'admiration. M. Salandra déclare qu'il ne peut limiter la censure de la prosse au strict, domaine militaire et diplomatique, étant donné qu'il est impossible de fixer les limites de ce domaino et de dire où commence celui de la politique. La censure, toutefois, no doit pas devenir, entre les mains du gouvernement, un outil destiné à lo soustraire à la critique. Le président remercie le député socialiste M. Ttreves de la forme pleine do clarté et d'élégance du discours dans lequel il a exprimé les idées de son parti. — Je partage, dit-il, l'idéalisme de M. Treves en ce qui concerne la paix future; mais je me joins surtout à l'éloge ému qu'il a fait de notre peuple héroïque, dont le cœur bat aujourd'hui à l'unisson de celui de celui de M. Treves et du mien. Je trouve à le proclamer ici une fierté, j'y trouve l'ample dédommagement des soucis qui ont été mon lot jusqu'ici et de ceux auxquels je dois m'attendre encore. Quelle que soit la suite des événements?, que lo destin nous soit favorable ou non, le gouvernement a de plus en plus la conviction que la guerre qu'il a décidée était nécessaire et juste, et que sans elle nous aurions été lésés irrémédiablement, non seulement dans nos intérêts, mais aussi, ce qui est pire, dans la dignité et dans l'honneur de la nation. L'orateur se réjouit d'avoir constaté personnellement quo toutes les couches et toutes les classes du peuple italien ont, bien plus que le mois dernier, la conviction de la nécessité et de la justice de la guerre, et qu'à cause de cette conviction profonde le peuple se montre résolu à tous les sacrifices pour la continuation de la guerre. Il dit en terminant : ^ — Notre marine est à la hauteur de la tâche qui lui incombe et ello l'accomplira avec vaillance et consciencieusement. Les peuples de l'Adriatique savent que cette guerre est tout spécialement leur guerre, et c'est pour cela qu'ils .envisagent avec tant de calme et tant de sang-froid l'impérieuse nécessité des sacrifices qui leur sont demandés.♦ * Rome, 5 décembre : Le socialiste Lucci a prononcé hier, à la ' Chambre italienne, un discours véhément ; ses accusations contre le Cabinet ont fait une impression profonde 6ur toute la Chambre. Sans l'épargner, M. Lucci a déclaré ouvertement au gouvernement qu'il a presque mis en jeu l'existence de l'Italie par son manque de perspicacité et sa légèreté; L'histoire jugera les jours néfastes de la déclaration de la guerre, quand les Italiens seront devenus plus capables de discernement. L'orateur s'est tourné véhemment contre la Quadruplice, qui a dupé l'Italie. l.a vérité est que la Quadruiplice n'a pas une direction et une volonté uniques, attendu qu'elle est dléjà maintenant déchirée par des intérêts contraires, qui se montreront demain plus profonds et plus dangereux encore. La vérité est que les puissances centrales1 et non la Quadruplice ont actuellement le dessus1. Ce discours est vivement approuvé par le parti socialiste. Il est significatif que la majorité n'a interrompu l'orateur à aucun moment et qu'elle l'a même applaudi à plusieurs reprises. * * * Newi-York, 5 décembre : L'expédition pour la paix organisée par M. Ford a quitté les Etats-Unis hier à bord du vapeur „Oscar II". Elle est composée au/ total de cent quarante personnes, parmi lesquelles cinquante-quatre reporters' et trois spécialistes pour cinématographe. * * ♦ Paris, 5 décembre : Voici en quels termes: le général Galliéni, ministre de la guerre, a demandé au président de la République d'approuver le décret nommant un commandant on chef des armées françaises : — L'expérience acquise au cours des opérations militaires démontre qu'une unité de direction est indispensable et qu'elle ne peut ùtre assurée que par la présence, à la tûoe de toutes les armées, d'un seul chef responsable."* # « Amsterdam, 4 décembre : M. Scliroder, rédacteur en chef du „Te,.e-graaf", a été arrêté pour la publication d'un article que la justice considère comme contraire au paragraphe 100 du Code pénal hollandais traitant de la violtiti.on de la neutralité. La peine prévue esj de 6 ans de prison au maximum. Dans cet article, l'écrivain reprochait au gouvernement et à la presse de poursuivie unq politique d'exportation, qui, boas le couvert: do la neutralité, permet à l'Allemagne de s'approvisionner des marchandises qui Lui sont indispensables, et d'être ainsi liaitres, non seulement à leur propre pays, mais encore à l'humanité. * * • Moscou, 4 décembre : Le ,,Russkoje Slovo" écrit : — Au ministère ruasse, diverses opinions se font jour au sujet de la convocation <'e la Douma. M. Goremykine et ses jxuitisans veulent; retarder celle-ci jusqu'après la Noël, taudis quia d'autres ministres, dirigés par M.'Bark, croient nécessaire de la convoquer immédiatement pour tranquilliser la population oll assurer le succès de l'empruut intérieur.M. Bark s'est seindu auprès du Tsar pour obtenu} la convocation immédiate! die la Douma." ^ t Paris, 5 décembre : Le „Temps" annonce qu'une violente €tx-plosion a eu lieu samedi au camp dè Sa-tory pendant des exercices. Un commandant du génie et un lieutenant ont été tués, trois autres militaires ont été blessés. ♦ * ♦ Berne, 5 décembre : D'après le „Bund", de 'Berne, 250 invalides allemands ont été réunis à Lyon et 1,000 invalides français à Constance pour 1e quatrième échange des invalides de guerre. 117 Allemands et 372 'Français ont été échangés jusqu'à présent. * * Pétrograd, 5 décembre : La ,,Novo.e Vremia" apprend d'Ourga que des troupes chinoises ont franchi la frontière près de Chalcha et qu'elles ont fait prisonnier le grand lama. Le gouvernement d'Ourga a envoyé en toute hâte des soldats avec des canons et des mitrailleuses dans l'est. * * * New-York, 5 décembre : La semaine) dernière, 17,17o,000 dollars-or et 280,000 dollars-argent ont été importés aux Etats-Unis, tandis que l'exportation était de 101,0)X) dollars-or et l,S!i5,OX> dollars-argent.♦ "» • * I5aris, 6 décembre : Le ,,Petit Parisien" annonce que le car-dinaL Bourne, archevêque de Westminster, est chargé d'une mission spécialo auprès) du; Papa. Il est parti pour Rome, où il assistera. au Consistoire. * * * Paris, 5 décembre : Au surjet de la délibération qui a eu lien à Calais, l'agence ilavas aunonco qu'en dehors des personnes déjà citées dans un précédent télégramme, ont également pris part à la délibération : du côté anglais, le général Murray, chef de l'état-major, eti un représentant du Foreign Office ; du côté fran^iais, M. Margeriu, directeur politique au ministère des affaires étrangères, et le chef de l'éiat-major Graziani. La délibération a duré de 2 h. 1/2 à 6 heures et a porté sur les plus importantes questions actuellement à l'ordre du jour. » ♦ # Manchester, 6 décembre : Le ,,Manchester Guardian" annonce que la Commission sanitaire des ouvriers syndiqués travaillant dans les fabriques de munitions a transmis un rapport à M. Lloydl George. -Ce rapport insiste pour que le travail du dimanche soit supprimé, car le surmenage actuel est. dangereux pour la santé des ouvriers, et il inlVuence défavorablement la production des fabriques. * * Londres, 5 décembre : On annonce of/icieUement que MM. As-quith, Balfour et lord Kitchener, accompagnés de conseillers militaires et maritimes, ont conféré samedi, à Calais, avec M. Briandt, le général Galliéni et l'amiral Lacase. Les ministres anglais sont rentrés le soir même à Londres. * Londres, 5 décembre : Do nouveaux dissentiments viennent d'éclater entre les mineurs des Galles du Sud1 et les propriétaires de charbonnages. L'Office d'arbitrage de Cardiff avait discuté la question de la diminution des prix du charbon, ce qui avait amisné l'abaissement des salaires. Lo représentant des mineurs a déclaré ne pouvoir laisser à l'Office et'arbitrage le soin do trancher cette question. Su)l ce, les représentants des propriétaires -ont déclaré no pouvoir poursuivro la elis-cussion.Constantinople, 6 décembre : Lo gouvernement turc a autorisé l'exportation do bétail en Allemagne. s* — V W4? e. _ *3 Les Faits du Jour Dans les quartiers du centre de Paris, quelques marchands dia volaililia exxioseut à leur devanture des faisans, dont la vente, comme cel'le de tout) autre gibier, avait été jusqu'ici interdite'. Quant aux lièvres et aux perdreaux,, ils n'ont pas encore fait leur apparition aux étalages. C'est,, d'ailleurs, en un bien pet.t nombre que les faisans y figurent. Ces faisans proviennent des tllallos, où, 1 conformément aux nouvelles mesures primas par le ministre de l'agriculture, ils ont pu être ' vendu à la criés. Ils ont atteint des 1 X>rix exorbitants, qui feraient pousser les : hauts cris aux amateurs bruxellois. U'n lot f de quatre pièces a dépassé 50 francs !» 11 est vrai que les acheteurs n'ont ou à se 1 disputer au total que cent faisans, lies auto- ! risatioras. accordées par l'administration pour les battues organisées en vue de protéger les intérêts des agriculteurs n'ayant i pas encore été, parayt il, mises à profit) par les intéressés. Chez les revendeurs, le coq- ' faisan a ét=3 offert) au public à raison de I 15 francs; la poule s'est vendue seulement I 13 francs. Malgré ce prix élevé, coqs et ( pouk.i3 ont été rapidement enlevés par quelques' cliente, à la stupéfaction des mar- I cliands eux-mêmes, qui, suivant: l'expression i d'un d'entre eux, ne pouvait concevoir 1 que le consommateur pût se laisser ,.ton- i dre" do la sorte. ( Les pêcheurs de Terre-Neuve seront a>i- | dés par des aéroplanes pendant leurs prochaines chasses au phoque, afin d'éviter un ( nouvel échec, comme cela a été le cas pendant la dernière campagne de pêche. i Il a été proposé do faire reconnaître la ] cote orientale et la région côîiièro efci golfe i de Saint-Laurent par deux aviateurs expé- i rimentés. Ceux-ci auront pour mission de f rechercher les endroits où se tiennent les i phoques. La flottille de pêche pourra alors I s'y rendre à coup sûr et ne pas perdre un ( temps précieux à rechercher les phoques < par les moyens ordinaires. J COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands ^ . . t ÎBerlini, 6 décembre. — Officiel de priai : i Théâtre de la guerre à l'Ouest. s Duels d'artillerie et combats à l'aide de s bombes et de grenades à main, en différents endroits du front. Aux environs de Bapauime, dieux avions anglais ont été descendus au cours! dl'un combat aérien. Lcts occupants sont morts. Théâtre de la guerre à l'Est. Hier, à l'aube, une attaque russe entre- ; prise au sud-ouest du lac Babib (à l'ouest de Riga) s'est écroulée devant nos Lgues; l'ennemi a essuyé de grosses pertes. Un avion allemand atteint _ par if artillerie . de la marine rmssia, qui tirait d^i large, a éoé sauvé avec ses occupants, près de Miark-grafen sur le littoral de Courkande. Dans les Balkans. c Au sud de Sjenica et an nord-est d'Ipek, des détachements serbo-monténégrins ont ébé e repoussés. • * • .. 1 Vienne, 6 décembre.— Officiel d'hier: ^ Front russe. Duels d'artillerie purement locaux. }- Front italien. c Hier, sur le front de l'Isonzo, les Italiens ^ se 6ont contentés do nous canonner avec plus ou moins) d'énergie ; près d'Oslavija seulement, ils ont tenté, nuit et jour, des attaques isolées, qui Curent toutes repoussées. Sur le front tyrolien, l'artillerie ennemie a déployé une activité assez vive contre lo . secteur fortifié de Lardaro. \ liront du Sud-Est. d Un engagement d'une certaine importance £ vient d'avoir lieu près de Celebic. v Les Monténégrins ont été rejetés sur la frontière par un détachement venant de JFoca. é Au sud de Plevlje, nos troupes ont re- ti poussé de violentes contre attaques monté- c négrines. s Parmi le matériel de guerre capturé à PleJvije, il y a un million de cartouches et t 100 châssis à munitions d'artillerie. Au sud 0 do Novi-Bazar, nous avons fait, hier encore ^ 600 prisonniers. t> a a * S Sofia, 6 décembre. — Officiel sur les opé» ^ rations du 3 décembre : Après la défaite écrasante que les Serbes avaient essuyée, le 29 novembre, près de Prizrend, les débris de leur armée se sont Ç retirés vers Dschakova et, en suivant le cours du Beli Drinis, vers Di'ora et Scutari. Nos *■; trou£jes ont continué la poursuite des Serbes c dans les deux directions. Le 3 décembre, c celle de nos colonnes qui poursuivait l'en- c nemi lo long du Beli Drinis, a rejoint les c Serbes, qui occupaient une position sur la s rive gaucho de la. Ljuna. Les attaquant avec a énergie, ello les dispersa et les obligea à battre do nouveau en retraite. Celle-ci a 1 vite dégénéré en débandade. Les Serbes ont 1 abandonné, en cet endroit, 100 canons et Cl obusiers, 200 automobiles, une énorme quan- 0 tité de matériel de guerre, 1501 fourgons du c brain ainsi que des uniformes et autres ol>- c jets d'équipement en quantités telles que la r route suivant le Beli Drinis s'en trouve e barrée aux environs de Kula Ljuna. r, Dans la direction de Dschakova, les trou-pes serbo-monténégrines se sont retirées et ont évacué Dschakowa à l'approche des b nôtres. L'ennemi a abandonné, là aussi, 6 13 canons. Notre colonne l'a poursuivi vers Dschakowa. D'après ce quo disent les prisonniers, le e rof^Pierre fut obligé de se faire porter sur c une civière, le sentier longeant la rivière Drina à l'ouest de Kula-Ljuna étant impraticable même pour les chefvaux. * S * * Comtantinople, 4 décembre. — Oficiel du h grand quartier général : Sur le front de l'Irak, nos troupes qui, f< lo 2 décembre, ont fait 25 kilomètres, osit a continué à pousuivrje l'ennemi, qui se re 6 ire en pleine débandade. La localité do s Bagh Kaleh, située immédiatement à l'ouest o 3e Kub el Amara, a été occupée par nos 7! troupes. Nous y avons capturé le torpilleur ^ ennemi „Elsaven", ainsi qu'une allège chargée de 250 tonnes' d'approvisionnements, de v munitions et de matériel ele guerre de tous d< genres; nous avons fait quelques prison- a lier®. Le nombre des prisonniers faits, en 1' me seule semaine, s'élève à 8 officiers et >20 hommes. La Canonnière „Firklessl" a n -té débaptisée et surnommée „Selman Pak", e parce que les Anglais avaient tué les six iorvants du tombeau de ce saint, tombeau 2 iitué près de la localité du même nom. li Sur le front du Caucase, rien à signaler. ° Sur le front des Dardanelles^, le feu en- d< îemi habituel sur terre et sur mer est resté a sans efficacité, grâce à la vigoureuse ré->onse de notre artillerie. Près de Kemikli-Liman, un navire de ransporë ennemi, touché jar nos grenades, s'est échoué, tandis qu'un torpilleur a pris a fuite. rr Pr.jS d'Ari-Burnuj, devant Kanlisirb, noua In ivons détruit une mitrailleuse ennemie. v; Près ele Sedd-ul-'Bahr, pendant la nuit) du a' 5 au 3 décembre, il y a eu un violent com-)ats de bombes. L'ennemi a lancé de tom->reusea torpilles aériennes contre notre cen-re et contre notre aile gauche. Quatre grenades, lancées par notre artil- tT erie, ont touché un croiseur cuirassé en- j?( îemi, qui, de la baie de Saros, a bom- d< •ardé la région do Kavak-Kôpru. l e cui- d< assé a interrompu son feu et s'est éloigné. C sTotre artillerie a également foncé à la re- J; raitc un torpilleur qui avait tenté de s'ap- ce jrocher des îles situées élans cette baie. la Sur ce front, nos aviateurs ont rivalisé, et es derniers jours, d'aiidace et d'adresse. Jn avion militaire, commande par notre pi ieutenant-aviateur Ali Risa, a descendu, vi )rès de Seeld-uLBahr, un avion ennemi et te l forcé, par des jets de bombes, un oui- p; assé ennemi à se retirer; ce cuira^é s'é- M ait porté au secours du torpilleur échoué, s'otre aviateur a ensuite ouvert le feu con-rc l'équipage, qui se trouvait sur le pov.t \i cuirassé, ainsi que contre le torpilleur bi •Ai a forcé à la retraite, par son feu, un P ivion ennemi qui voulait l'af.aquer. 1-e es décembre, le même aviateur a attaqué un lonitor ennemi qui bombardait nos posions; comme il a été permûs de le cousta-3T, une des bom lies qu'il a jetées a atteint on but. Le monitor s'est vu forcé do césar son feu. Communiqués des armées alliées Paris*, 4 décembre.— Officiel d»3 15 heures :i Nuit relativement calme. Quelques obus de gros calibre ont été incés à l'est de Grenay et dans la région e Sapigneuii. En Argonne, nous avons fait sauter avec uccès une mine près de VauqLuois. La pluie torrentielle a gêné le tir de artillerie. • • » Paris, 4 décembre.— Officiel de 28 heures : Le mauvais temps continue à gêner lea pérations. Canonnade intermittente sur divers pointa u- front. On signale quelques contacts de patrouiL-?s en Artois. Lutte de mines assez vivo en Argonne à i Haute-Chevauchée et aux Eparges. En Woëvre, notre artillerie, par un tir ien réglé, a démoli une grosse pièce qu'un bservateur avait signalée près de Woin- ille à l'est de Saint-Mihiel. * . « p Paris, 5 décembre.— Officiel do 15 heure* ; Rien à ajouter au communiqué d'hier. * ♦ * Paris, 5 décembre.— Officiel de 23 heures ; Au cours de la nuit», l'activité de 1 artil-îrie» a été plus intense de tort et dlauîre. En Belgique, notre artillerie a ex*eut5 &s tirs efficaces sur les boyaux de la, ré-lion de Het Sas, où l'on signalaiit des mou-ements de troupes ennemies. En Artois, nos batteries ont riposté avea aergie à uni bombardement violent de nos •anchées au sud-ouest de Loos. Quelques buts incendiaires ont été jetés sur Arras, ans grands dégâts. Entre la Somme et) l'Oise, nos engins de :anchées ont détruit des pe>stes eain-sinis au ord de Herbécourb et un abri de mit;ail-ïuses sous coupole devant Tiilloloy. La lutte de mines sa poursuit à notre vantage dans la région de Frise, au bois aint-Mnrd, à l'est de Tracy-le-Yal et sur; is Hauts de Meuse aux Eparges. • * • Rome, 4' décembre. — Officiel du grand! uartier général : On signale des engagements entre pareil il les dans la région du Tonale, où des étachements ennemis ont été repoussés près e l'hospice de San Bartoloméo, ainsi que ans le val di Ledro ; à ce dernier en-roit, une attaque contre 'ies nouvelles po-itions que nous avons récemment conquises u nord de Pre a échoué. Sur les hauteurs du Mrzli Yrh, dans la uit du 3 décembre, après une très forte réj>aration par l'artillerio de tout calibre, e fortes masses d'infanterie autrichiennes nt attaqué nés tranchées par assauts suc-essifs. Malgré l'efficacité de notre feu pré-is et rapide, des cfcétachements ennemis ont éussi à entrer dans nos lignes en certains ndroits ; toutefois, ils en ont été ensuite 3jjetés après un violent corps à corps, .près une lutte acharnée, nous avons, forcé ennemi à la retraite ; il a laissé 500 morts lit le terrain ; nous avons fait 131 prison-ions, parmi lesquels 3 officiers. Dans lo secteur du monte San Michele, ar le Karst, quelques tentatives d'attaques tinemies ont été ropoussées. Sur le reste du front, la situation est in-tiangée.« « * Pétrograd, 3 décembre. — Officiel du raneî état-major général : La situation est restée inchangée sur tout > front qui s'étend do Riga au Pripet. Dans la nuit du 2 décembre, après une )rte préparation par l'artillerie, l'ennemi a ftaqué l'ancienne gare de Pod'czerewicze, à kilomètres au sud-ouest- de Rafalowka, ir la rivo gauche do la Styr. Nos troupes at été tout d'abord refoulées; mais, vers heures du soir, elles ont rétabli lia stitua-on et ont reconquis la susdite gare. Sur la rive gauche de la Styr, près du iîlage de Semki, à 1.1 kilomètres en amont 3 Czartorysk, par un feu concentré, notre ^tillerie a infligé de sérieuses pertes à ennemi. En iGalicie, au Mid1 de Nowo-Aleiksiniec, )tre artillerie a dispersé d'importantes con-antratiOns de troupes autrichiennes. Les attaques ennemies entreprises le décembre contre le village de Brykuta, à > kilomètres au sud-ouest de Trembowla, ib été ropoussées ; il en a été de même js attaques contre Janowka, à 9 kilomètres i nord-est de Buczacz. Dépêches Diverses New-York, 6 décembre : Le président Wilson a reçu, dans le couh nt du mois de novembre, plus dé vingt nie télégrammes lui demandant de tra-liller au retour do la paix de concert ?ec d'autres Etats neutres. * * * Pétrograd, 5 décembre : Do Tokio aux journaux russes : — Le gouvernement, japonais veut conduire une grande fabrique d'armes en Co-e, pour pourvoir directement d'armes et i munitions les garnisons de la Corée et ! la Mandchourie. Le bruit court que là hine et la Corée marcheront contre le ipon. Les journaux russes annoncent en-ire qu'on a décidé à Tokio de renforcer troisième escadre japonaise dans les ,ux chinoises. L'a „Morning Post'', de son côté, apr end de Shanghaï qu'un journal chinois ont d'annoncer que lo ministre d'Angle-rre à Pékin, sir Jorelan, a été remplacé ir l'ancien consul général à Budapest, . Max Muoller. « » * Amsterdam, 5 décembre : Lo bruit court quo le roi Pierre de Ser-e a l'intention de partir à bref délai pour aris, où il restera pour l'instant. Le T-îoi t très malade est eob «sorit très tronblé.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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