La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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02 september 1917
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s.n. 1917, 02 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz04f77/
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Dimanche 2 Septembre 1917 " JOURNAL QUOTIDIEN Le JSkiméPo : 15 Cehtïmës. Année.— N° 1006 Cr3—~~ PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (septembre) ^ 2.55. £<ts demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et tes facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste• A&8!?8!STRATI0B ET BÈDACTIOfl.' Sî« SSoRlagne-aux-i3e!*faû3-Poi3Sôros, Broxeîlos. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.60. — Réclames avant la&annonces, la li^ne, fr. t.25.— Corps àtt joiirnatJLz ligne, fr. 5.00.— Faits divers, la ligne, fr. 3.75. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.GG. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. î .00. Bureaux de 9 à 57 heures. Direction et AiininistrcSion : g" a° 'i iWÎj °e-m J03. IttORESSÈE, DIRECTEUR Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 1,126° jour de guerre Nous avons résumé mercredi les résultats obtenus du 19 au 25 août par la onzième grande offensive des Italiens sur l'Isonzo. Dcpu's lors, les troupss du général Ca-âorna ont rèit-re sans relâche Jours fougueuses attaques sur la plateau de Bain-si/^a. Mais lôi Autrichiens, qui ont engage dans ia bataille d importants renforts et dont- là défense est facilitée par la nature du terrain, leur ont opposo une résistance tellement opiniâtre que six jours de nouveaux combats épuisants n'ont plus mod^iô la situation. La lutte s'est poursuivie aussi avec acharnement autour du mont Saint-Gabriel, où les Autrichiens se maintiennent en dépit dp la menace des attaques env^loppantes réitérées par leurs adversaires. De sérieux combats ont eu lieu sur place à lest de G<irz; par contre, sur le Karsc, les Italiens ont renonce à de nouvelles attaques depuis l'échec des terribles assauts qu'Us y avaient" naguère donnés au front autrichien entre la Wippach el le littoral. Au surplus, le plan des Italiens se des. sine nettement et parait fort logiquement conçu. Ayant pour ia onzième fois oonstate leur impuissance à percer les lignes ennemies sur le Karst, ils cherchent à déborder l-ur adversaire au nord de G orz, comptant sur cette manœuvre stratégique pour imposer aux défenseurs du iront du Karst la retraite à laquelle ils ne réussissent pas à le* contraindre par une attaque directe.Dans le but de s'ouvrir indirectement ainsi le chemin de Trieste, le général Ca-dorna j&te dans la mêlée toutes ses réserves disponibles, et attaque avec une telle impétuosité qu'on s'étonne à bon droit de l'efficacité de la résistance que les Autrichiens y ont opposée ces derniers jours. On s'étonnerait moitié, à meilleur droit encore, qu'ils parvinssent à continuer dei sou. tenir uu aussi formidable choc sans reculer de quelques kilomètres de plus. Encore y aurait il lieu pour les Italiens, le ca* échéant, de craindre que le progrès extrêmement ient dis leur offensive ait laissé au commandant! en chef austro-hongrois^ le général Boroviec, le temps de se renforcer suffisamment à l'arrière pour Conserver autx opérations leur caractère de ,>guerre de positions'', autrement dit pour empêcher ses adversaires d'atteindre un résultait vraiment important. Aux dernières nouvelles, du reste, les Autrichiens ne donnent pas le moindre signe de faiblesse, de sorte que les résultat 5 de la onzième offensive des Italiens ne dépassent pas aujourd'hui ceux que nous exposions mercredi, c'est-à-dire qu'ils continuent à se traduire par un gain territorial et un butin sensiblement équivalents a ©eux que les Français, il y a demx ans, n'avaient rais qu'un sénî jour à s'assurer en Champagne. Cette comparaison mérite d'ctie faite, pour l'enseignement qu'elle comporterait dans le cas — qu'il serait d'ailleurs absolument prématuré de prévoir dès aujourd'hui — où les efforts presque surhumains çiue les Italiens continuent, à-déployer viendraient à res.or désormais stériles. 11 en résulterait, en effet, la preuve que leur onzième offensive, si bien préparée et éner-giquement menée qu'elle ait été, n'en a pas moins abouti à un résultat trop local pour ne pas faire apparaître l'inutilité de l'affreux massacre qu'elle a entirainé. Les pacifistes, qui deviennent de jour en jour p;us nombreux de par le monde, y trouveraient un nouvel argument! eu faveur de ia bonne cause qu'ils ont le courage de défendre. Leur manière de voir est du reste eu ce moment largement appuyée par la fa?on pitoyable dont les opérations S;e traînent dans l'Ouest, où des centaines de m .lie hommes ont été massacrés tout le long du mois d'août sans qu'un résultat stratégique vraiment appréciable y ait éti atteint. 1 i I I LE TAPE ET LA PAIX RÉPONSE DES ÉTATS-UNIS Amsterdam, 31 août : Yoici le texte die la- note des EtbM-TJnis «dressée au Pape en réponse à la sienne : A S. S. Benoit XV. Ayant pris connaissance de votre note adressé© aux belligérants la 1er août, M. le président des Etats-Unis me charge de Vous faire la réponse suivante : Quiconque ne ferme pas les yeux à la lumière et dans l'âme de qui cette formi-dia.' ie guerre n'a pas émoussé les sentiments inhumanité, a dû être forcément touché par les accents émus de V. S., par l'élévation et la force des sentiments nobles et humanitaires qu'elle exprime dans sa. note. Le monde entier a dû souhaiter ardemment, de nous voir nous engager dans le chemin de la paix que vous nous montrez avec une si profonde conviction. Néanmoins, ce serait de notre part une faute de nous y engager s'il devait ne pas aboutir au terminus que vous nous montrez. Il nous faut, pour vous répondre, nous baser sur une appréciation rigoureuse dés faits et sur rien d'autre. Ce n'est pas simplement un armistice que nous demandons à conclure, mais une paix durable et définitive : il ne faut pas que des horreurs comme celles que nous vivons en ce moment puissent se renouveler et il s'agit de réfléchir mûrement et de sang-froid aux moyens de nous en assurer. Or, V. S. propose, en ordre principal, le retour au statu quo ante bellum, l'amnistie générale, le désarmement et la reconnaissance par les nations du principe die la décision arbitrale. Vous proposez la liberté des mers. En ce qui concerne les exigences territoriales de la France et de l'Italie, la question complexé des Balkans- et le rétablissement du royaume de Polqgîne, vous demandez que ces questions fassent l'objet die négociations de paix auxquelles présiderait l'esprit le plus conciliant) possible et où l'on tiendrait le compte qu'il convient dC3 aspiration» des peuples intéressés au point de vue politique et à oelui dos affinités de race. Il est évident qu'aucun des articles de ce programmé n'a la moindre chance de réalisation si le rétablissement du ,,statu quo ante" ne fournit pas au préalable une base solide ofc satisfaisante aux discussions. Notre but, en faisant cette guerre, est d'affranchir les nations de l'oppression violente exercé actuellement par une confédération militaire puissante, obéissant à un gouvernement irresponsable qui, ayant conçu tfens_ le mystère le plan d'une agression qui devait! soumettre le monde à son pouvoir, l a fait exécuter au mépris des traités 1«3 pluf^&TAC^, «Ces règles traditionnelles et des principes du ©rsifc international; g'un £ou- , verneunent qui, ayant choisi l'heure où il déchaînerait la guerre, a brusquement porté ses coups sac s admettre le frein d'aucune loi ou d'aucun sentiment de pitié; qrui a mondé tout un continent d« sang humain, non pas seulement de sang de soldats, mais de sang aussi de femmes et d'enfants, inoffensii's privés de ressources et de protection; d'un gouvernement enfin qui, deçu dans son espoir mais non vaincu, se dresse au;ourd!'bui en ennemi des quatre cinquièmes de l'humanité. . . Ce-te puissance n'est pas le peuple allemand, mais l'impitoyable gouvernement qui conduit ce peuple. Ce n'est pas notre affaire do savoir comment ce peuple en est arrivé à accepter d'être gouverné comme il l'est, mi do juger la complaisance qu'il, met à servir les buts die ceux qui le dominent. Mais il est de no ro devoir dfâ prendre dei mesures pour que le sort du reste du monde ne soit pas subordonné pius longtemps a l'exercice d'une pareille autorité. Traiter avec elle en vue d'établir la. paix, conformément aux propositions de V. S-, serait en quelque sorte concourir au renforcement d^ cette autorité, et ainsi devrait-on en arriver à créer une ligue des peuples pour faire j ij.ee au peuple allemand qui est l'instrument de Ce pouvoir. Nous verrions notamment ceci, à savoir que la Russie régénérée serait dG nouveau exposée aux intrigues, aux immixtions hypocrites et multiples de 1 Allemagne, celle-ci ne devant pas tardier, pour instlguer une contre-révolution, à. mettre en œuvre toutes les influences néfastes auxquelles son gouvernement a habitué le monde, l'eut-on songer à établir la paix sur le renforcement de pareil pouvoir et sur la parole d'honneur qu'un pareil gouvernement intercalerait dans un traité ? Les hommes d'Etat qui ont une responsabilité ne son-fe pas sans s'apercevoir aujourd'hui — s'ils n'en étaient déjà pas convaincus depuis longtemps — qu'une paix sérieuse ne peut s'appuyer sur des bases politiques et économiques qui engendreraient des privilèges pour les uns, qui al faibliraient ou mâme paralyseraient la v.:e des autres, ou qui équivaudraient ù. un châtiment infligé à U:ra de représailles ou à un préjudice causé de propos d.'libéré. Les agissements du gouvernement allemand ont porté un très grave préjudice au peuple américain. Celui-ci ne demande pas de représailles contre le peuple ^ allemand, qui a lui-même beaucoup souffert d: une guerre qu'elle n'a pas voulue; mais le peuple américain estime que la paix doit reposer sur les droits des peuples, ces droits des peuples passant avant les dlroits des gouvernements, et nou3 entendons par là les droits de tous les peuples grands et petits, faibles ou forts. Leurs droits égaux, doivent s'exercer en pleine sécurité sous le contrôle de gouvernements autonomes, tous le3 peuples devant, pouvoir participer librement., à des conditions convenables, au trafic mondial. Cette théorie, cela va s.ma dire, s'applique au peuple allemand comme à tous les autres, à la condition qu'il admette l'égalité des droits de tous et qu'il ne cherche à exercer aucune prédominance. Ou bien la paix reposera sur la bonne foi de tous les peuples qui voudront y souscrire, ou bien, d'une part, sur la parole d'un gouvernement ambitieux et rancunier et, d'autre part, sur les engagements d'un groupa de peuples libres. C'est là comme la pierre de touche de toute la question et c'est sous ce double aspect que nous devons l'examiner. Le monde entier, c'est-à-dire tous les peuples auxquels on permet de connaître la venté, savent quel est le but élevé qu'en participant à, la guerre actuelle les Etats-Unis poursuivent, et - il n'est dès lors pas nécessaire d'y insister. Nous ne cherchons aucun avantage matériel. Nous estimons que les intolérables violations du droit auxquelles la force violente et brutale diu gouvernement allemand s'est livrée appellent des réparations, mais nous ne croyons pas qu'elles doivent se faire au détriment delà souveraineté du peuple allemand. Lui faire tort sous prétexte de représailles, vouloir morceler des Etats et édicter des réglementations égoïstes pour le bloquer économiquement nl3 nous apparaît pas choses opportune. A agir de cette manière, nous aboutirions à faire plus de mal que de bien et ce n'es: point dans de pareilles théories que se peuvent découvrir les bases d'une paix durable et permanente, celles-ci devant elles-mêmes reposer sur le droit et les justes exigences économiques de l'humanité toute entière. Or, nous ne pouvons pas voir dans la parole des chefs actuels de l'Allemagne ia garantie qu'il faudrait pour assurer pareille paix, sauf que cette parole soit l'exact -reflet dès intentions et de la volonté du peuple allemand et qu'elle soit formulée de telle manière qu'aucun de3 autres peuples du monde n'ait de motif de la suspecter. SaiCs cette garantie-là, il n'est ni individu ni peuple qui puissent avoir la moindre foi en des accords secrets ou autres, visant le désarmement, le remplacement de la force brutale par des réglementations arbitrales et le rétablissement des petits Etats et c'est dire que de pareits accords ne peuvent se faire avec le gouvernement allemand actuel. C'est pourquoi nous devons attendre que les grands peuples des grandes puissances centrales ^ nous fassent connaître leurs intentions. Dieu fasse qu'ils ne tardent pas et que le ;our luise bientôt où la confiance des peuples en la parole do tous les Etait s étant revenue, nous puissions envisager la possibilité d'une paix basée sur des accords réciproques. (s) Robert LANSING, Sous-secrétaire d'Etat des Etats-Unis do l'Amérique du Nord." i-ES COFV3P,TENTAIRES DE LA PRESSE Londres, 30 août : Le ,,Daily Mail" écrit «• — M. Wilson réitère l'expression de ses anciennes convictions mais en faisant res sortir avec, dans la forme, une poîi.esse louable, que si le vœu qu'émet le Pape en faveur _ du rétablissement du statu quo se réalisait, l'Allemagne serait à même de ie-nouveier d'ici quelques années la tentaiive qu'elle a faite d'établir sa domination sur le monde. » Cologne, 31 août) : La ,,Gaze'tei de Cologne" écrit : Le lecteur allemand qui aura pris con-naissance do cette réponse sera peut-êfc'û | tenté d'abord de rire aux éclats à voir en : quels termes grossiers et absurdes l'ancien professeur, devenu président des Etats-Unis, parle du peuple allemand et de ses relations avec le gouvernement allemand. Sans en savoir le premier mot, M. Wilson affirme que le gouvernement allemand! est ra-pace et hypocrite; sans en savoir davantage, il crée de toutes pièces une prHsncBue opposition entre' le gouvernement allemand efi ïo peupla allemand. Ce n'est évidemment qu'en avançant dje pareilles contre-vérités qu'il peut espérer parvenir à décider le peupla américain " à continuer eetJp guerre dont l'Améiâqttg a besoin pour sauvegarder ses' intérêts capitalistes et impérialistes Mais, vraisomblablemen fr il poursuit encore un autre but en proférant ces mensonges. Récemment., on a pu lire dans un journal anglais, à propos de nos discussions de politique intérieure, celte phrase : «Nos espoirs reposent sur leur désunion.'' 11 est possible que M. Wiison, malin comme tout Yankep doit 1 être, ait trouvé qu'il y avait moyen d'exploiter cette phrase au profit de sa politique. Si l'on pouvait parvenir à ! tendire davantage les relations qui existent entre le peuple allemand et si m gouvernement *? Et la partie ne serait-elle pas gagnée si l'on pouvait amener le peuple al.e-mand à faire une révolution à la russe ? Evidemment, si l'on pouvait aboutir à pareil résultat, la puissance allemande, ainsi minée, ne résisterait plus longtemps à la pression du dehors. Il fallait dès lors ofi-l'rir au peuple allemand la paix qu on ne prétendait pas conclure avec son gouverna-mont. Et tel a é-ti sans doute le calcul- du rusé Yankee lorsque, dans sa noie bâtie sur le mensonge, il a affirme que seul un gouvernement criminel avait, en Allemagne, dèelanehé une guerre d'agression contre monde pacifique et qu il avait ainsi fait violence à son propre peuple. Ce langage est peut-être habile, mais il n'e>t- à coup s-r pas prudent. Le tableau est peint en couleurs trop vives pour que ne s y révèle point l'intention de l'artiste et c est pourquoi sou truc aura des résultats diaaaetrairaient opposas y- ceux qu'il r-ve« Faisant face à ce monsieur hypocrite, le peuple al- j lemand se serrera davantage encore autour i de son Empereur ot de ses conseillers, il : no permettra à personne — et moins qu'à ! quiconque à un président qui, élu sur un i programme de paix, a précipité son peuple j dans les calamités çfë la guerre — de le 1 calomnier et de l'injurier Le peuple allemand entend n'avoir rj8n de commun avec une démocratie où de pâreill-'s choses sont possibles. Certain de ia victoire il va serrer pius solidement encore le glaive dans son poing, car il «ai* qu'une cause qui,, pour être défendue, a besoin de trucs aussi grossiers que ceux employés par Al. Wilson dans sa note, ne peut être qu'une fort mauvaiso cause." ? * Cologne, 1er septembre : Do la ,, Gazette populaire de .Cologne" : — La réponse ô'e M. Wilson n*esfc qu-'un pitoyable artifice. Cet homme, qui affichait vers la nouvelle année la prétention d'élire le fondateur de la paix et dans lequel une grande parâe du monde et l'Amérique elle-même voyaient le Président lq la Paix, sonne aujourd'hui la pius sauvage fanfare do guerre. Lui qui avait proclamé le principe d'une paix sans victoire» poursuit avec une haine tenace la complète défaite de son ennemi, bien que ^es opérations de guérie n'aient pas donné jusqu'ici la moindre raison de croire que les Puissances centrales puissent être rénuitee à, merci. Ou m en la îutfclon américaine esft licstile à la net© du Pape et a soif d'une guerre sauvage, ou bien Al. Wilson se moque des sentiments de la j>art-:e de la nation américaine qui n« veut pas d'un pouvoir public fondé sur la force des arme5 et à qui il se révèle comme le pire autocrate élu monde, plus avidb de pouvoir encore que ne l'était. 1 ancien tsar de .Russie. i* * * Francfort-sur-lei-Mein, 1er septembre : La ,j Gàzette de Francfort" écrit : — D'après la note de M. Wilson au Pape, le but de la guerre est de libérer le monde de la menace du pouvoir allemand, c'est-à-dire du gouvernement allemand, qu'il no faut point confondre arec le peuple allemand. On retrouve une fois de plus dans cette phrase la calomnie qui consiste à dir0 que l'Allemagne a décharné la guerre sur le monde par soif de pouvoir. Les chefs de l'Entente ne laissent^ jamais lias, ser une occasion de . faire pénétrer ^ ce' honteux memsonge dans le cerveau de lours peuples. Or, précisément, il résulte des déclarations tout réce*mnent laites devant ie tribunal de Pétrograd par des gou^rauiK russes que ce sont eux qui ont librement voulu la mobilisation au mois .de juûlet 1914 et que, malgré tous les efforts fait* par l'Bmpeireur Guillaume pour maintenir la paix, ils ont refusé d'exécuter l'ordre de démobilisation générale qui eut emp-chè la gjuerrc combinée contre l'Allemagne d'éclater- On peut dès maintenant endosser à 1 Entente elle-mOms d'avoir jusqu'aujourd'hui falsifié l'histoire.'' Parlant des relations qui existent entre le peuple allemand et le gouvernement, la ,,Gazette de Francfort'' ajoute : — MM. Wilson, Lloyd George ut Pomcarô seraient bien heureux s'ils sentaient leur poli tique de guerre appuyée par une aussi forte majorité populaire que ce'le qui, en Allemagne, appuie le gouvernement de l'Empire. Précisément oa peut dire au-jourd hui que dans aucun cfôs^ pays de 1 Entente n'existe une démocratie jfcus large qu'en Alloma.one. Mais oe que les chefs de l'Entente veulent, ce n'est pas une Allemagne démocratique : c'est une Allemagne affaiblie. Souhaitent-ils d'ailleurs sérieusement la paix 1 Les réponses que feront au Pape nosX ennemis européens, qui ont eu plus à souffrir de la guerre que les Américains, nous l'apprendront peut-être plus olairement que ne le fait la note de M. Wilson, car cette note ne nous, laisse guère voir où. ! l'Entente veut en venir. Espère-t-elle vain- j cre par la force ou escompiô-t-elle eacore ; chez nous cette révolution qu'elle a si souvent et si vainement prophétisée? Si elle y croit, unie cruelle d^ce^tion l'attend, lie tiendrait-elle pour satisfeit© si, la note du président. Wilson transmise au Pape, il apparaissait que le peuple allemand, exprimant ouvertement se« intentions et sa vo-tonté, est pleinement d'aecord avec 1© gouvernement V Auquel cas les ilotes que le Pape attend pourraient laisser de l'espoir en une paix prochaine, car le P&p3 pourrait répondre sur l'instant aux chefs de l'Entente : „Messieurs, ces garanties que vous réclamez, vous les avez, puisque le gouvernement) allemand et la représentation du peuple allemand se sont tous deux &V clarés disposés à faire une paix jxtr ao- cord et par conciliation. A vous dt âéei&ar." • * * Berlin', 1er septembre : De la „ Gazette de Yoss" : — M. Wiison ne sait probablemyit rien encoro die» déclarations faites j^r les géiié-rautx Suchomiinef et Jarmschke witsch en oe qui regarde les préliminaires de ia guerre. S'il les avait connues, il aurait sans [Houtô ot à tout le moins au moi^s jnoiifié sa tactique. _ Du „Berliner Tagebladfc" : M. Wilson po«e comme eondition préalable à l'ouverture de pourparlers ds paix lu. démocratisation d« rAllemagne. Kous la iésiroas aussi, mais nous la considérons somme une affaire intérieur à laquelle le® M rangers n'ont rie» à voir. Du „Lokal Anijcirper'* ; — Tous les me«.«ongts de Wiison apparaissent en pleine évidence si l'on qrvpose i la phrase de sa note relative à ia ®ert6 au'il. réclame pour les peuples do dcM3»r lux-mèmes de leur sort le désir qu'a pré-îis'onent le peuple allemand de se laisser gouverner par s'oa ^euverneaaaent." COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commuoiqués des Puissances Centrales. Berlin, 1er septerfSS" — Officiel de ce midi : Théâtre de la gnene à l'Ouest. Armées du felà-maréchal prince héritier Kupprecht de Bavière ; En Flandre, le violent dtuel d'ai'tillgiHe continue dans les dîmes et des deuîx cORs d'Yprcs." En dehors d'engagements entre . avanfc-pestes, pas d'opération d'infanterie. En Artois, après une journée calme, le fea est devenu plus intense le soir depuis le canal de La Bassée jusqu'à la rive mé- 1 ridionale de la Scarpe. Ai'méos du prince héritier allemand : Près de la ferme d'HurteLiise sur le Chemin dô> Dames, après une violente préparation d'ar toilerie, d'importantes forces françaises ont pris l'offensive. En contro-attaqunnt, nous avons enlevé à 1 ennemi le gain die terrain qu'il avait réalisé au début de son opération. Un combat acharné s'est livré la nuit pour la i>ossession de quelques éléments de tranchée. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mains. Près du Winterberg et au sud de . Corbény, les attaques ennemies ont échoué et ont. c./ité de fortes pertes aux Français. Devant. Verdun, il n'y a pas eu de combat pendant la journée. Dans la soirée, les deux artilleries sont redevenues très actives dans certains secteurs. Arrêts du feld.maréchal duc Albrecht de Wurtemberg : Une opération de troupes d'assaut bavaroises, exécutée sur le canal du Rhin à la Marne, a étô couronnée d'un plein succès. Outre leurs pertes sanglantes, les Français ont laissé des prisonniers entre nos mains. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feld-maréchal prince Léopold ; de Bavière : Sur la Dwina, particulièrement près d'Il-luxt, de même que près de Smorgon et de Baranowitsc-hi, malgré le mauvais temps, les opérations ont été plus actives hier qu'habituellement. Au nord-de la voie ferrée Kowel-Luck, nos éclair eu i-'S ont pén<'tiv dans les tranchées ennemies; ils y ont constaté l'efficacité de l'action de nos lance-mines et de notre artillerie et en ont, r.u-mené des prisonniers. Près de Tarnopoi et de Husiatyn, des détachements de reconnaissance . russes ont été- nais en fuite par dies corps à corps. Front du feld>-maréchal von Mackenseu : Dans la région montagneuse située, au nord.-oi.est de Focsani, des troupes allemandes ont expulsé les Roumains d une position-établie sur les hauteurs et. que l'ennemi a défendue avec acharnement. Pri s de Maxineni, suir le Sereth inférieur, des détachements d'assaut allemands et bulgares ont pénétré dans les positions russes; ils ont exterminé les troupes qui les occupaient et ont ramené un grand nom'ora de prisonniers. . i Front maeédonien. Dans la boucle de la Czenna, un bataillon italien a attaqué près de Paralovo; des troupes allemandes ont rejeté l'ennemi et ont fait des prisonniers. Sur le Dobropolje, plusieurs attaques serbes ont échoué et, à l'ouest du Yardar, des attaques françaises ont eu le même sort en avant des positions bulgares. * * Berlm, 1er septembre- — Officiel d'hier seir : La situation n'a pas changé. * * * « ■ . Berlin, 31 août. — Officiel : Un de nos sous-marins, commandé par lie Lieutenant-capitaine Rose et opérant sur la côLe occidentale do l'Angleterre, a encore coulé sept vapeurs représentant un total de 48,000 tonnes de jauge. Dans le nombre, il y avait : les vapeurs armés anglais „Athen nie" (12,234 tonnes), chargé de blé et probablement aussi de bétail; ,,Benifast'; (3,799 tonnes), ,,Kemmers" (3,910 tonnes), „Dil range" (3,OOS tonnes), Transporter" (3,799 tonncb), ,,Verdi" (7,120 tonnes!;, ainsi que deux très grands quatre-mâts, torpillés au milieu d'un convoi puissamment protégé. * * * Vienne, 31 août. •— Officiel du soir : Sur 1 Isonzio, une journée d'opérations moins actives a succédé à quinze jours de combats ininterrompus. * * . Vienne, 1er septembre. —• Offici: 1 d'hier: Front de l'Est. Près de Skala, dans la Galicie orientale, nos détachements d'assaut ont exécuté un fructueux coup de main contre les tranchées ennemies. Front italien. Hier à midi, Tiieste a été, pour la qua-' trième fois, attlaqu^ô par des aviateurs ennemis, qui n'ont cependant pas causé des dégâts de quelque importance. Sur le plateau du Karst, la journée a été relativement calme. Dans le secteur de G-orz, par suite du sanglant échec de leurs attaques dernières, les Italiens ont dû s'acctorder un temps d'arrêt, dont nous avons profiter pour déloger l'ennemi dé différents points d'appui, où il se maintenait encore. .Au nord de Kal, où, dans la ^matinée encore, l'ennemi avait échoué dans" plusieurs assauts isolés, il m'y a plus eu non plus d'action de quelque envergure durant la 1 journée. D'autant plue grande fut l'impétuosité avec laquelle les divisions italiennes sa sont., de nouveau, rûées contre la partie de notre front qui s'étend entre les secteurs meni-ionmés plus haut, notamment . contre nos positions dû Podlesce, Madoni et j Briiof, ainsi que contre le monte San Ga-briele, qui, depuis sept jours déjà, est de>- ' venu le centre de la lutte de l'isonzo. ; A\eo une ténaciàé axtraordinaire, l'ennemi fit attaque sur attaque. Une fois de plus, ce fut grâce à la bravoure _ et à la résistance de contingents originaires de toutes les coîntrées de l'Autriche et db la Hongrie que nous avons pu, à travers les alternances de la bataille, victorieusement toeir toutes nos positions. Dans des corps à corps qui ont duré des heures entières, la discipline et la force morale de nos troupes, ainsi que leur valeur guerrière obtenue par une instruction militaire intensive on? de nouveau eu l'occasion * de faire leurs preuves. Dans la soirée, lorsque les Italiens se re-P&sèi*ent un m ornant de l«u'rs assauts, nos détachereots, pleins d'une combativité in-jastable, sont allés, près de IBritof, capturer oiajîs le* tran»k4es ennemies S *f*ciers, 110 savais et 2 mit«ifi8euses. Et c'est ainsi que le 14e jour de bataille fut encore une journée de succès pour nos troujies. Dans la '©arinthie, pas d'-événements par-ti«uii«rs.Sut la frontière méridiiofnaJe du Tyrol, au nessS'-euest de Bezzecca, nous avons arraché un point d'appui à l'ennemi. Dans ce combat, une grairQe. partie des Italiens ont été tués, tous les survivants emmenés priSMnisà-Éf. Sofia, 31 août. — Olitciel : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, violenta canonnade et feu die lancejnines. A l'est de Keksvo, un dA-lachement de reconnaissance ennemi a été mis en fuito par notre feu. A l'est de la Czerna, près de Zovik, de Sti-avina et de Tarniowa, violente canonnade. Des unités ennemies ont tenté avec ténacité de progresser; el'es ont été repousséos par nete-: feu. Dans ia région de la Mogleua, le feu di3 l'artillerie est devenu très vicient. Près die Dobro Pol;e, les Serbes ont attaqué à trois reprises; ils ont été ropoussés pai notre fou et ont subi db fortes peri.s. Au sud de Huma, violentes canonnades. A l'oae'st de Golima et de Zarobitschna. une attaque ennemie a échoué sous notre feu. Entre le Vardar et le lac de Doiran. toute la journée, canonnades acharnées ininterrompues, qui, du cjt'i ennemi, soit devenues à certains moments aussi violen. tes qu'un feu roulant. Vers 10 heures du soir, ain'ès une préparation d'artillerie qui a duré six jours, l'infanterie anglaisa a attaqué notre position éitablie au sud de Doi-ran, dans le secteur compris entre Dolezel: et le lac de Doiran; elle a été repoussé* par notre feu d'une manière meurtrière el s'est réi'ugile en débandade dans ses tran. chées. Nos (Détachements d'attaque ont ensuite pris l'oifensive et ont compl:-.îemeu1 ne toyé les nils ennemis. En avant de Hoé positions, entra le lac de Doiran et l'embouchure de 11 fetrouma, activité des détachements de reconnaissance. Sur le front en Roumanie, depuis Ma muhdie jusqu'à Galatz, canonnades modé rées. Près de Tulcea, violente canonnade e feu des lance-mines ennemis. *r * * I» • 1 Cous tant inople, 31 août. — Officiel : Sur le fr^mi du Sinaï, la nuit du 3( août, de fortes patrouilles anglaises ont at taqué ie centre de notre front de Gaza. L'ennemi s'est retiré au matin sous not-n violent feu d'arti.lerie. Le 29 août, quelques régiments de cavalerie, accompagna de quelques compagnies et de batteries, on exécuté des reconnaissances dans ia rogioi de Mal-El-Maiaka, au sud de Bir-Es-Saba ils y ont passé la nuit et sont rentrés en suite. Nos aviateurs ont lancé des bombe; sur la ca^'alerie ennemie. Pour lo reste, rien de particulier à si gnaler. ; Berlin, 31 août. — Officieux : En Flaindro, l'attaque anglaise est toujours -pu-ralya'e ; par contre, lea j\a'l«;r.aukls oui d«ploy<! nuo plus gi-anc!*® activité. Sur diff-'-rent? poiuts dt fi-ont nous avoiiS amélioré uois pa=iHion6 el avancj nos tranch'es. De nombreux combats entr« patroiMlIos ont aiicsi été ïrue^lueux pour nos armes. Au -sud de Eixmudo, une patrouille bcL* a exécut) une vaime attaque ; noue avore fa il d'os p'i=onniei6 Au sud d Oosttaverne, le 30 août, nu soir, une j. :trouille allemaïKle a p'-nHrJi dans ia poskicia anglaise et en a ramoné 10 soiUiats ennemis. Dnns la région de Frazeaberg, la nui! du 31 août, do nombreux engagements entre patrouilles se sont terminés en notre f;'-\e>ir. En Artois, aprèts tuno violente prépare tien d'aa-tillerie qui a duré trois quarts d huuri^, Anglais ont attaqué, à 3 li. 50 de l'aprè^-mBH, sur un espace détendu par uu lîû^ailla'U, les po-sitiior.e ailtcanagwîics établies au, s.ud.-oucst c'ie la colonie &-)bit)-Auguste. Les combats locaux ont continué la nuit. Des deux ojt-s Je Sa-inuQuieit-lin, le feu de l'airtillcrie a été moins viqteut. •Se,;,le, ja, ville, ef surtout le quartier de la Catiiildrale, ont é t é pris sons un viole-1 feu français e". anglais, à 9 heures du soir. A l'aube, gr.lce à une eontqe.aitaq'ue syst^natique, nous avons reconquis les tranchées dont les Anglais s'étaient récemment emparées sur la hauteur 140, au sudi-ouest de Vcnidhuillie. Sur lo théâtre de la guerre à l'Est, les opé. rations ont /té pljs actives sur le front septentrional. Aiu nord de Ewinsk, les Russes ont tenté plusieurs attaques de patrouilles ; elles ont ét-> toutes repouss'-cs. Sur le lac de Nafêcz, l'eiv hemi, po-'-t'i à b(»rd de navires à moteur, a vai-nemeuit essayé do mitrailler des poeitionO allemandes étabOiete sur la rive. Dans la r-'-gion de 'jcrezaid;a, les Alle.nands ont prononcé plusieurs frucSjiau^ea attaques de reconnaissance. Dans la vallée ('e la Bistrifcza et dians colle du Troi'us, lea opérations ne sont devenues plus aotives qu'à certains moments. En Macédoine. 1 après-midi du 80 août, les Serbes ont attaqué ù différentes reprise nos po-sifionls établies sur le Dobropolje ; ils ont subi de> foites pertes. I/_attaque dixigée, dans la soi-r-'e, par les Anglais centre notre position de .' loàran, s est écronl«e déjà sous le feu de défense des t:oui>es coalisas ; l'ennemi a reflué en désordre dans ses tranchées de d part. Communiqués des armées aiiiées Paris, 31 août. — Officiel de 3 heur-s : A l'est de Cei'ny, une patnouille ennemie qui tentsut d'aborder nos lignes a et-repouss-e par nos feux. Activité réciproque de 1 artillerie sur les deux rives de h Meuse. En Alsace, un coup de main ennemi au sud de l'liartmaunsweilerliopf s complètement échoué. Bien à signaler sui îe reste du front. >* « f Paris, 31 août — Officiel de 11 heures : Aucune action d'infanterie au cours de 1-journée. La lutte d'artillerie a éatô assez vile dans la région de Cerny et sur L rive droite de la Meuse., au nord de la cote 344. * # * Londres, 31 août. — Officiel : Le temps reste mauvais. Cette nuit, au nord d'Arleux-en-Gohelle, l'ennemi a violemment bombardé nos positions avancées, et ce matin, à l'aube, il a diirigé contre notre ligne une attaque qui a ét<ô rapidement enrayée. Les Allemands ont aussi violemment bombardé les positions * qiue nous avons conquises à /est d'Hargicouri, ainsi que nos lignes établies à l'est d "'Epehy. D'impon-tants détachements ennemis ont attaqué une colline isolée, située dans le terrain dont nous nous sommes emparés le 19 août près d!'Oosttaverne, et ont forcé celles de nos troupctt qui l'occupaient à se retirer. A l'est de Gouzeaucourt, nous avons repoussé des attaques ennemies. Cette nuit, à l'est d'Oosttaveme, l'ennemi a attaqué nos postes. Quelques-uns de no; hommes manquent à l'appel. * * * Rome, 31 août. — Officiel : Ilier, nous nous sommes battus sur les liants plateauix do Bainsiziza et du Karsi dans le but de renforcer notre position sui quelques hauteurs et di'améliorer notre li^ne, •Sur les versants septentrionaux du San Ga' briel3 et dans la vaille de la Biestovûza, après avoir brisé la résistance acharnée ctc l'ennemi, nous avons progressé. Nous a von,? fait 635 prisonniers, parmi lesquels 12 officiers, et nous nous sommes ©nparés d-5 mitrailleuses. Sans se laiss'tr arr&ter par le violent feu de défense de l'ennemi, nos aviateurs ont effisactoienfc bombardé des installations de chemin de fer dans le secteur de Tolmino, ainsi que des lignes à l'arrière du Karst. Dans la vallée de Concai (vaH^e de Le-dr.QL ia nuît du 30, un dékich<fenent en-nona a pénétré dans un de nos avant-p*"sto= et s'est retiré en enmi^aattt qucltfuetf pri-sonniersj mais de harefles j>ati»»uillâ>i ac-;ôourues aussitôt ont Doursuivi les d'éfcachs- ments autrichiens, u.^u\ i-o et capturé quelques soldats ejmemis. * * * Pétrograd, 30 août. — Officiel : Sur le front à ! ouest, dans la direction de Vilna, la, fusillade est devenue plus vio« lente. Sur le tront en Roumanie, dans la région située au sud! do Eadautz, le 28 août au soir, l'ennemi a- attaqué nos positions établies près de Sotchala; il a été repoussé par nos fusillades et le feu de nos mitrail-îeuses. Au sud de Burla, nos éciiireni-s ont exécuté des opérations de reconnaissant qui nous ont valu une dizaine de prisonniers. Dans la région d'Ocna, au sud! de Gro-zesci, l'ennemi a plusieurs fois attaqué nos pnsitions; "il a été chaque fois repoussé. Dans Pi région de Kedzi-Vasarheiy, au nord-ouest de Soveja, une attaque ennemie a aussi étî repoussée. Dans la direction de Focsani, le 28 août au -soir, l'ennemi- a attaqué nos positions établies dans la région située à l'est d'Iresti; nos troupes ont. été. forcées de se replier. Le 29 août, a-u cours de la bataille livrée près d^ïrcsli, la plas-grosse partie des effectifs de dieux régiment;? qui occupaient une tranchée dans ce secteur. du front, a abandonné ses positions et s'est retirée Vers le nord. L'un de c-esré-gimonts a été dispersé. Des mesures- ont été prises pour rétablir la situation. La 1 bataille continue. Sur le front du Caucase, dans la dires tion de Pendjevin, nos troupes se s >nt an* parées de deux villages situés au sud est de ' Zeribar et ont fait des prisonniers. La guerre sous^mat'ins Marseille, 1er sepiembre : Entré en collision avec un autre vaperrr, le paquebot français ,,Natal" a coulé fô-3o-août au Si -'ir au large de Marseille, où-52;) naufragés ont été amènes. *■ Paris, 31. août : On mande de llio-do-Janeiro au,,Temps?7: —- Le premier vapeur d'une compagnie, 1 de navigation récemment fondée est--parti aujourd'hui pour VladivcStock. ■ Les événements de fessie Moscou, 1er septembre : 5 C est. M. Ket-enski qui a prononcé le dis. cours de clôture au Congrès national. lia <!•'_ « liré que, bien que divers groupes se soient livres à des critiques contre le gouvern-e-ment, le Congrès a cependant monteé qu il était possible d'arriver à un otjnii^u. mis. Le gouvernement ne tolérera aucun ac;e qui pourrait mcuac-er les conqued» la révolution. Il ne regrette pas d'avoiqi convoqué ce Congrès, car, bien qu sè n'ait, pas abouti à de» résultats pra{inu$$ il a cependant fourni aux ct;oyens 1 oa ca ion de faire eutendie leur voix. L'orateur a été longuement ovationné. * Pétrograd, 31 août : L',,Utro itossiji ' annonce que le goavep* nement a décrété la dissolution do la Douma de l'Empire- Depi;is quebn ô ieîaps déjà, les milieux politiques connai-.snient^à cet égard' les intentions de M. Kereus i. On attache une très grande importance à la-mesure que vient de prendre le gjouvernt> ment. . * Pétrograd, 31 août : Le gouvernement a décidé que les femmes seraient admises en qualité de fon< ti >nnairo3< de l'Etat au même titre que les hommes. * * Cracovie, 31 août ; Du ,,Czas'' ; —- La siuation politique devient de- jour en jour plus grave en Oukraine. En présence de l'attitude hostile du gouverpeteen^ russe, le secrétaire général de l'Oul-rainea démissionné. D£PECHESJ)IVœES- • Par.ts, 1er septemlire : M. Malvy, ministre do l'intérieur, a offert sa démission à- M. Pibot. Paris, 31 août : Le sénateur Gôrvais, victime d'un r.O'ut accident d'automobile, a succombé a ses blessures. * ç ;Paris, 31 août : Le ,,Petit Parisien" annonce eue le commandant Fougljurux, commandant, de 1 a via* tion de la VIle armée, a i'ait une c'n.ius mortelle. * Taris, 31 août : A partir du 1er septembre, tous les- jon*~ ■ naux se vendront _lp_. centimes. * * * Amsterdam, 30 août : L'„Algenieen Handelslolad" appre-nd- que par suite du manque de charbon la • cirim-lation des trains subira une réduction considérable à partir du 24 sep.timbre. Le nombre de kilomètres-trains sera réduit de-35 à. 40 p. c. Un grand nombre d express-seront supprimés; d'autres feront une p-:tr-tie du trajet comme train-omniibius. Le nom. bre de wagons sera augmenté. Les voitures, tie seront probablement pas chauffées cet hiver et l'éclairage sera réduit au sU-iot minimum. Les administrations des compagnies de chemin de fer espèrent que le public restreindra le plus possible ses dénia* cements. ♦ * * Londres, 31 août : Lord M 'e"by a ordonné la dissolution, e^ déans les quinze jours, des conseils des ouvriers ot soldats qui se sont constitués depuis quelque temps en Angleterre, il leur est interdit dorénavant de se réunir. « << t Milan, 1er septembre : On mande du front italien au „Cc.;iei'e délia Sera" : i — Sur de nombreux points du front, l'ennemi commence à passer à la contrei-ol'fenM 6ive Le temps est devenu plu» mauvais encore." D'autre part, le ,,Secolo" annonce que les nombreux renforts amenés par l'ennemi commeticent à influencer le développement de la bataille. * * * . Londres, 31 aoûl : Le ,,Times" apprend de Jasôy que, con-, trairôûient à des informations précédantes, la Stomtnre roumaine a voté à une grands majorité le projet de loi relatif aux réformes agraires. « « * Zurich, 31 août : • Du ,,Tages Anzctigear" : — Toutes les réserves italiennes sont en-voyées ur et nuit au front; des troujies, reccuté'es il y a quinze jours seulement à Milan, y sont inéree expédiées. Les cotn-ques militaires afÊicment unanimeau/ent nue le génial C adonna veut qu'une décision inikjïvKâme à, tout prix, de façon à me tra f.in -X la gnerre. BIB™ 'I

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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