La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 12 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27r947/
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gcrwasK» . - -- v..: ~ ; _ x rrr ^ ,..li^ra63n<r£ --~^.H. * ^ ., JT^'Twrw i i , iMh.^nfs^jia^ijja(imilTl»-»viiir»T>VKr~v>«3a!. PRIX DES ABONNEMENTS 3 mois (jrril, m»i, iain), tr. 11.401 > mois («vril, mai), Ir. 7.60 i 1 mou(urilj,Ir. 3.80. Lss demande* d'abonnanent lont r-cçtte: exclusi-mnenl uzr la bru eaux et lu /acua" d* /*'<«»• — Ies,Jcla„!.ui0M oonMrnant Ifs abonnement* dou ent iireadyessces uxluswemenl »«»•"«« <<« I'0*1'' ADM iilSTBATION ET REOACTIQtl: pMtaBn.-.ux-il.r»»-«,ot«a*r«. 31,0rU"ir"- ^ r,,~ wtg «miunvta élites annonces, la liçrne, fr. f.OO. — Hêclamt avant les annonces, la liyae, !r. 2.50. — Corps d% jour nal, la ligne, 'r. 7.5<5. — Faits diver la ligne, Ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.ula — <<** des Eltveurs, Avis de sociétés, Annonces notât taies, la ligne, ir. 2.UO. (Sureau* Oe 0 i 1} iDufd», llrectlon et Mailalstratloa ; jf » i? î,'V(î IO a HTCORESSÉE. OIRECTCUfl aTOiTB»-,: > " iWSTl TfV'iT LA GUERRE ,316" jour ds guerro Bien à signaler. 'INTERVENTION DUJAPON EN SIBÉRIE Loiuires, 10 mars î On mande de Tokio au „Morning Post" . — Cinq ciass s d3 matelots Japonais ont <é rappelées sous les drapeaux. le 5 mars. Londres, 11 mars : D'après un télégramme de Tokio, le Parle-Lent japonais a voté un milliard de .yen 3 crédits de guerre. Cette somme ssra afiec-c tout d'abord aux mesures de s.-reiA; à rendre €n Corée et dans les provinces voisinantes. ♦% Paris, 11 mars : Les journaux annoncent que des navires e guerre Miglais et japonais ont 4té eu-oyes à Vladivostok pour y monter la arue. Les Japonais séjournant dans cette iiie ont Hé renvoyés dans leur pays. Par s, 9 mars : D'après le ,,Matnn/", M. Piohoni & déclaré ne l'intervention du Japon en Sibérie avait our Objsiotifa Tseniha et Irkowtsk, Le» i-oupes japonaises n'avanceront pas' plus >in qu'il ne faut pour oombaite l'intlueaico llemarde en Sib'rie. Dans le „Petit Journal", le général Bcr-iaut eslune que le iransport -Je troupes iponaL-es à travers la Itu&s'o est une impossibilité. Jje Japon ne peut opérer qiu'cn [ajidlclioujfie et dans la Sibérie orientale. Négociations de pais Londres, 11 mais : On mande de ivtrograd au ,, Times-' : Le mouvement en laveur uo la ratifica-ioL du traita ûe paix grandit de jour eu >ur. 11 est désormais ccruuin que le Coures ces Soviets, qui se tiendra à Moscou, pprou\era le traité. Un câline complet rè-ue dans la 'capiale, grâce aux, mesures pries par le gouvernement maximalisée pour ►revenir une contre r volulion. Berlin, 9 mars : Le journal ,lPoiiti2i.eu,''1 de Qopctnihague, v«igne la paix conclue entre la liouman a t> la Quadruplice sous le nom d^ „p-ix du »itrolecomme celle de l'Oukrame fut do-ignée sous le nom de >»paix du pain". Toutes les décidions que pourraient, pi cure les puissances ocoidenUles, _ coaclub itiken", pour encercler eoonomi pu m ait 1AL-emagne après la cessation des iioa.ilitcs ont d'ores et déj;\ sans e fest, le ravitarXc-aent éoonotmi <!iie et industriel de l'Allcana* ne étant largement: assuré. • • Berlm, 11 mars : '* On mande de Vienne au ,.Bj(*rliner Iiokaî naedger'' que, oonforméanent mulk slipula*-ons du traltS de paioc préliminaire, les llou-iains évacuent le territoire qu'ils ocouipaie it icore ou Bwoovine. Un bataillon a. ^10-ougroi , qui a ûiit son en1 r'e à. Sercth le mars en prûsemce da comiuan^Jant de Ciivi- ior, v a ro. u un aœaail entho s'aste. y Vienne, 11 mais : On annonce de source diplomatique aufco is'e que la cession de toute la Dobroudcha e fait à la Quadruplice et non pis aigrement à La Bulgarie pour 1rs motifs sui-ants : — Les Puissances Centrales et la Tur-uie oéderont la Dobroudcha à la BuJgnrifl outre cerialcs avantages ^ponorniques qui mt en ce nioment l'objet de discussion à lus ei- Ces concossiors fie rapportent aux dations Économiques future» entre i<s Puis-ances Centrale? et la Turquie, d'une part, t la Bulgarie, d'autre part. En ce qui con-arne les terrains p'-trolifères Je la Iloama- I ic, ils seront céd-is à la Hongrie, nv.is i is eu valeur de 00mmun accord par l'Aile- | ag.;e, l'Autriche-Hongrie et la Bulgarie. ,ns participation de la Turquie. I Ha g-uerre navale Luibeck. 10 mars : <. Le erôiaear auxiliaire jjWolfî" est arrivé a it après-micîi à TraveBorande et a alite, nt, <5 rrèa une heure et demio do voyage, le [ >rt de Luboolv, où il déba^uera U: c par- ( 3 de sa OiLrgaison. Le navire a jati l'an- c e au milieu de l'enthousiasme général,. i< 53 cloches sonnaient, à toute vol^e. v b Copegahague, Il mnrg : u Le vapeur „Igotz Mendi" a Cté renfloué a i matin. £ „ n Berlm, 11 mnrs : On mande de BAIc au „Berliner Loka3 f, uzci ;er'l : — J.e cabinet de guerre anglais a fixé v e période-pendant laquelle tout le tonnage. r :«a. affecté ejccln :"Pment n-UK importions y céréales à panification, de viando et de ^ d. Il a 'îVidé que m*mo l'exp'-Iit'on de? rrea premières pour la fabric^' i n des 0 initions devra céder le pne à ccs envois. E M ArvlÉRiQUE u , tt ondres, 11 mars-: a a Daily Telegraph apprend de New-York que Patrick Maccaraton s'est plaint que le dépar-îent d'Etat américain refuse de prendre con- 81 ssance de ses lettres de créance l'accréditant v )rès du gouvernement de Washington en qua. c de ministre du gouvernement provisoire de P lande. D'&iu^ part, M. Maccaraton annonce 11 î ies protestations contre le recrutement des 1* indais aux EtaU-L'nis sont demeurées sans ré- 9Î tat et que ses collègues du monde diploma--'3 ne le prennent pas au sérieux. Malgré ses sc6 successifs, M. Maccaraton continue a en-er des mémoires au secrétaire d'Etat Lansing rj r lui démontrer la nécessité de reconnaître ^ ande comme nation indépendante et auto-ae, et le prier de ne pas confondre »es Irian- ni s avec les citoyens de la Grande-Bretagne. tr ———+ pi :s événements de ùussie ™ !®Ka, 10 mars t ^ ^a'®. du 5 mars, le g^néraljsfl»Imf Jie 3 l'vrylg-,^0 a envoyé un radiogramme \yc 03!rimaadant eu olief des armôcs aile- Fi 1 , ^ l'Est par le<iuel il attire Vatteu- de uu chef allemand *«r les stipulations irai a; de paix en œ qui concerne la ion d«2s hotïîniités. fl demando si tou» on-xc* ont <5*5 dorto^ ©n oonsôqiience. na oonuu^tot 114/rieur des arm^, de 1 » répondu le a mars à 1» diroottœ go supérieure de l'armée russe par le sans-fil suivant : — La cessation des hostile s a été ordonnée le 3 mars, à 1 heure de relevée. Si des attaques, isolées ont néanmoins eu lieu le 4 mars, le gouvernement en-# exprime se* r^gi-éta sincères. D'après les informa.io s qui me sont parvenues, la cause on serait, d'une part, que des troupes russes se sont opposées à certains endioi s à la marche en avant- légitime dos ti-oupes allemandes en Esthonio et en Oui.raine; d'autre part, que, sur le territoire do U -Gramle-Euss.e, des r;-nco-'trcs ont eu l'e-t avec des bandes non orgïuiis^ qui adoptèrent une attitude hostile vis-à-vis des troup.s nllemandcs. Le coininandiant supérieur exprime 1® voju qu il soit mis un terme à ce^ ooml>a.;s isolés ei que des inistnuctions soienft transmises sans retard dans oe but ans troupes intéressées. »** Stockholm, 10 mars : Les 1 romiers régiments russes rentrant du Caucase et "e l'Arménie sont arrivas à Moscou. Le* soi iats racontent qu'ils ont exterminé teurs officiers qui 8.3 refusaient à quitter les territoires occupas. Certains ré-piments n'ont plus un seul officier. _ P3u-s'-eurs généraux ont <'lé assassin s. L^s détails manquent encore. On dit qu un grand noml>re d officiers, craignant les violences do leurs hommes, se sont r fugi s auprès des troupes turques. * * Genève, 10 mars : Le gouvernement ru^se fera connaître sous peu le transfert do son «iège à Moscou. La ville do PétrogTadi dbviondatiitj un port libre» » • ♦ ♦ Péirogjrad, 10 mars : Los journaux annoTiccnt que le Conseil cles commissaires du peuplo a d'si^nc M. Ou t liérine comme successeur de Trota^i. ♦ « * Berlin, 10 mars : M. Lénine a dit à un collaborateur de la „lvr:isnaia Gazota" que la bourgeoisie russj désire foriaellouie.it que ^ les Allemands in-tervieuiient dans les Affaires intérieures d-la llussie. Déjà elle s attend à ce que le gouvea-neuiant bodoûe visite soit balayé pac les AUemanci-î. Si le^ maximalis e3 ne m'-t-ten<t }>as tout en œuvre pour s'entendre avte l'Allemagne, ca Itépullique eit perdue et l'a<uvre de la révolution anéantie. * « * Paris, 10 mars < Du 00i'reis^)0<ndajit à Pétroguad du ,,Jour nnl" : — Les habitants de la capitale attendent les événements avec résignation. Le déport dos cliofs maximal istes pour Mosoou a provoqué uno stuipf action générale, car 011 craint que les déserteurs et le* marau^ewrs qui fourmillent à P.'trograd n'abusent do l'absence des dirigeants _ de l'Institut Smelny. Depuis plusieurs semaines, ta population .vit sur ses maigres réserves- Les magîisins sont viki'eS, les légumes atte gnent dos; i> fantastiques et cefc^e situation peut encore s aggraver.**» Borlin, 11 mars : Uns d-légation auti iohiemie, présidée [»ar le comte Forgnoh, et une déK',sra'iiou alle-manda, présid e par M. von Stumm, sovs-secrétaire • d'Etat, partiront pour Kief; ils v discuteront la question du transport de» c'réales de l'Oukraine en Allemagne et en Autriche-Hongrie. *** Lon-ùra^, 10 mars : 1/Agcixe Heiiiter annonce qu'un grand nombj-e de banques Sj. sont mis;s d'accord pour assurer en. commun la d fense de? propriétaares cFempruuti comrauuiawix., d'Etat ou ce ohemins de fer russe*. • ** Christiania, 11 mars : Ravaneunt d'Angleterre, M. Kameuef e l ar.ivi hiar à Bergen, le sèjoi.r en : r • 0, où il avait pour mission de représenter le gouvernement maximaiListo, lui ayant Ctî interdit. Stockholm, 10 mars : Le journal „Dage is N'ylieter" apprend do VVasa qu'à l'occasion du déiaarqueaneiit ue L'expédition aUjmac^ aux 1J3* d'Aliand. ie gouvernement finnois y établi a lnnoé la proclamation suivante : — Le d i.arqueme '.t des Alîjman 's clans 'île dAland s est effectué, tout comme leurs jpéiïitions en terre ïerme, en parfa te co:i-ormité de vue* avec *e g ou ver: émeut fiu-iois. Le commandant suip>ricur des trouves le la Répulbdique finnoise a fa-t j>art au jouvernement que, xtepu-is que ck>s arme* avaient été fournies aux troupes, il aurait 16 en état die poursuivre avec ses souks otrees la campagne contre les liasses et la ;ardo Rouge, mais les exactions et les ruaut's perpéUrées e'< Finlande, ainsi que 1 crise dies vivres et les horde-» do b lciie-istos dS .'.liant toujours en banda* plus nom-i-e 1 ses de la Rus ie, ont engagé le gouver-ement à faire appel à l'intervont'-on éner-ique d'un puissant ami. i/os cor.ditioas da 1 paix concjue entre la Rus.*ie et l'Al.e îag-.'ie prévoient 1 évacuation d© la Finlande ar le* tiixxipos r» sse*, aussi oicm qi e l^r 3S bolohevisïjs. O est colite évacuation 0 Allemagne entend, flaire observer et sur-eiilar par ses troupes. L'Ail •,a,.;n0 n:';1 net pas quo des Russes a a ni dépor '. 'lé uraiforme oonit:fuient à se batjire en F111-uide et à rendre illusoires los conditions ôe v paix russo-al'amande- en prêtant 1©-r con-ours aux hor.lvs d> la Garde Rotuge. .% Stockholm, 10 mais : "Un colla'orateur du ,,Nya Dagligt AUe-anda" a été re.;U par M. Rennv.all, s'.na-uir et chef du gouvernement finlandais,qui ii a fait la déclaration suivante : . — La Suède ne venant pas au secours de k Finlande et les troupes russes ne ces-mt de renforcer la Garde Rouge, le gouvernement finlandais a été amené à Bolli-itor l'aide des Allemands. Ixs mesures riscs par l'Allemagne permettent du rc^e n échange de vues, sur les bases de la aix do Brest-Litc».b c, avec le3 autres puis-mees intér sa es. •% Copenhague, 10 mars : Un officier-supérieur finlandais a auto-sé le correspondant à Wasa de lia „Becu agsche Tidc ^'o" à éorire c« qui suit : — I>es gardes rouges, en proie à la, parque, se sont enfu-s d'flelsigfors et d'/iu-es villes de la Finlande méridionale ;• iia lient tout sur leur passage. La popula. m se demande pourquoi la Garde Blanche » vient pas la libérer du joug maximar ?te. 11 faut qu'elle patiente jusqu'au mo-ent où tous les préparatifs seront termi- 1 « et qu'une offensive générale nous don- ra la victoire. A la ^ji du mois, nova »uirons nous mettre en mouvement et la inlande sera bien vite purgée aussi bien s Russes que de la Garde Rouge." Stockholm, 10 mars : Une délégation de la Kardie septentrio-le, condlaita peir le docteur Mitrofanoff, ; partie pour Wasa afin de proposer a« uvernemeai finla^daif la réunion du la < Karélie sepfentrionole jusqul^ la oôte de Moeranan. »*♦ Copenhaziuo, 10 mars î D'après un télégramme de Marîa^amm, la plupart des soldats'russes ont (juitte les iles l u'Aland. Ceux qui sont re t s sont presque tous des Esthoniens et des Oukr^uriens. i >e-puis l'îoccup » on suédioise, tout est calme. Les Allemaa's ont placiirdî partout d»s affiches dans las-inel'o* il* expliquent los m t'fg de leiir présente et engage i.t la population au calme. L'autorité militaire n Joise a décidé de concentrer le p as raj,i 0 ^ aient possible tous les solda s, maîelo.s e; gardes rouges russes en un seul endroit. P *** d. S^ocxholm, 11 mars : Divers journaux font entendre qne la p Suède va retirer ses troupe;» des îles d Aland^ o sa mission pacifique dans ces îles tt—t er- l( min'e. ^ * * 3' Ftoolcholm, 10 mars : On maadb d'ITa^aran-la que le personnel le l'ambassado anglaise a traversé niei jM cette ville venant de l'Atrograd et se rov dant à J.ondlrcs. I^e ministre de; Grèce à Pétro2?rad est attendu ja'ocUa^neinent a Tornéa. ^ ^ * * Stockholm, 10 mars : D'apris de^ informa i >ns ofMciere^ do Pin lande, les soldats russes et les gai-dtes rougoi cherchent à tiume * le? stipn'lahionSJîu tmM î' russo-allemand p>n faisant naturaliser il' ^ lement leurs hommes comme aitoyens finlandais. ^ 1> DÉPÊCHES DIVERSES - r Paris; 9 mars : De l'Agence Havas : — L'attaque prononcée par les aviateurs aile mands conire Paris a été exécutée par d'impur p tantes forces aériennes : dix à douze escadrilles C| ont succcesivement survolé la vallée de l'Oise et ^ celle de la Marne et so -ont dirigées sur la cap:- y taie. Dès que l'alarme fut donnée, un violent feu , de barrage a été déclanché par tous les postes établis au' nord et ou nord est de la viiie; il n a v pas ce. é un ins ant jusqu'à ce que l'attaque ait Ç pris fin. Une soixantaine d'avions français se ^ tont élevé#pour donner la chasse aux appareils ^ ennemis, dont un certain nombre ont été forcés o« Ci rebrouscer chemin, sous le feu des canons de défense avant d'avoir réussi à atteindre la ville Plusieurs bombes ont été lancées dans des ter (j, rain3 vagues de la banlier.e. Jusqu'à présent, on f, signale 9 iués et 39 bl€ ^és. Au moment de l'at. ^ taque, nos escadrilles aér.ennes du front bombardaient les champs d'avi;.tion ce départ de l'en nemi, notamment ceux de Ville - au - Bois et d'Epreux. *** * n- Paris, 10 mars : T e c- • v-e d'Etat, américain de la guerre es! •arrivé cel après-nr.li dans, un port français avec une suite de sept personnes. *** Paris, 9 mars : _ Du Matxti : '— I! n'est pas absolument certain que Vilcin, v l'a33assin de M. Jaurès, pressera en Cour d'a&3i^e3 lors de la prochaine Session (mi-avril). Il f-aut , encore que le« experts se prononcent sur son état ' mental. Le parquet a soumis au président du tribunal des lettres de 1'*-sa- .in qui semblent prou r ver qu'il ne jouit pas de toute sa raison. Par c< litre, la veuve de M Jaurès, qui s'est constituée r: partie civile, a joint au dossier une let re de Vi- il lain qui semble démontrer qu'il est sain d'esprit, v T Berne, 10 mais»: 1' Les gouvernements français et allemand Se cont rj déclarés prêts, à en croire une information du ^ Journal de Genève, à reprendre les négociations ,, qui avaient été iivterrcftipue.s au mois de déoembie dernier au sujet cias l'améliora'ion du traû<~;:;e::t des prisonniers de guerre, -plus particulièremeni en ce qui concerne leur Internement et leur échange. Les dé!égué..s français à la Conférence de Berno . Seront MM. Pannefic, ministre plénipotentaire et chef de division au ministère des atîaires é r;m ,f gères; Georges Caben, chef de division au m in; s 1 1ère de la guerre; les sénateurs Charon et Noël { a in - i que les dépliés Pascal et Charles Bernard. ?"i L'Ail magne enverra à la Conférence les déiê a gués qui siégèrent déjà au mois de décembre, no \ tamment : le général Friedrich, le major Pabst et Ji le conseiller privé von Keller. Les sl-.nces de la >] Conférence auront lieu Sous la présidence du pré {) sident du département p.litîque suisse et se : on fq dront vraisemblablement endéans les deux mois ^ qui vont suivre. H *** Berlin, 11 mars : jj( M. von dem Bussche, sous-secrétaire d'Etat des affaires étrangères,-a reçu hier lçs présidents des partis,politiques du Reichstag et a délibéré avec eux sur des questions de polilique étrangère. ♦** vi Berlin, u mars : 3r Le lieutenant-aviateur Buddecke est tombé au champ d'honneur au cours d'un combat aérien. p **# iu Vienne, 10 mars : n I>e nouveau ebinet de Pologne a été constitué ,c comme suit : MM. Ant. Ponikoweki, ancien ministre de l'intérieur, présidence du ministère el ■ '1 artement politique; M. Makow?ki, professeur à l'Universi'é de Varsovie, justice; Stanilas D^.ie- wul kl, rédacteur en chef de VÈconomista, affaires •] intérieures; A. W'enia • ski, Hncien directeur des fp finances, finances, industrie e commerce; St. Pcr- c tek, avocat, travaux publia? «'t institutions so- j; ia'es; St. Janicki, propriétaire e* ancien direc- (lQ teur au mini-ère, agriculture et ravitaillement. 0o D'après les infornïritions de Varsv^vie, M. Cnol- micki, secrétaire général du Conseil ck* régence, se ' f démettrait de ses fonctions et serait remplacé par M. Kucharzev.ski, l'ancien président du Cabinet. 1 e I^e ministère Ponikowski n'a accepté le pouvoir ,e que temporairement et se déjnettra aussitôt que les ^(> relations avec les puissances occupantes auront !e amené une situation telle que Je nouvel Etat de * ; Pologne puisse vivre de sa propre vie. b:< **# Berlin, n mars : <iju Du Berliner Lokal Aneeigcr : cif — Un projet dont l'exécution coûtera 2 mil- et liards de mark est à l'é ude pour faciliter le dé vieloppement des relations économiques enlre la qJ Quadruplice et la Russie. Il s'agit d'établir un . canal reliafit la Baltique à la mer Noire. Des ca- 01 pitatix allemands s'intére99eror.t à cette entreprise La Grande-Russie et les Etats limitrophes d# l'Allemagne dis oseraient ainsi non loin d'eux ,,re d'une voie conduisant vers la mer. Dans sa partie l*-"- septentrionale, le canal pourrait être utili é pai c°' les grands vapeurs. En déclarant Riga port libre, gTt on irait au-devant des intérêts russes. e-b Vienne, 10 mars : 1 O, Ce matin, à to heures, à Baden, l'impératrice pal d'Autriche a accouché d'un prière. av< •% »Oi Londres, 10 mar» : jo L'Agence Reuter annonce que le prinœ régent de Serbie Alexandre a accepté la démission du cabinet serbe et a prié le président dii Conseil >pn die rester à son poste jusqu'à la constitution du nouveau ministère. " ♦** , T»ndreS, 11 mars : On mande d'Athènes au Times . '— L'archevêque d'Athènes et plusieurs prélats qui ont frappé d'excommunication M. Venizelos 1 passeront en conseil de guerre. bel bat Madrid, 11 mars : été M. Garcia Prieto a définitivement refusé de dir oonafvutr le nouveau mlnietèr» I COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués de& Puissances Ceutraies. Berlin, 11 mars. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest* Les opérations d'artillerie et do lance-mines sont devenues puais actives 1« soir à de nombreux endroits. Les nombreu-es opérations de reoonnau8S'Juce ont continué. Sur plusieurs points du front eu llanore, dm.s ia région d'Aruientières et sur la ri\e occidentale de la Meuse, nos détachements ont ptuK&ré dans les trancli e$ ennemies et en ont ramené des prisonniers et ttes mi tiraille uses. Ln exécutant une opération au nord-esfc de lleims, nos troupes ont de nouveau constaté— constatation faite d jt à plusieurs reprises ces derniers temps — que les français oui établi un poste d'observation sur la catb.drale de Beims. l.e capitaine chevalier von Tutscheclc et le lieutenant Wùsthof ont remporté» leur 27e victoire aérienne et le lieutenaout Betlige sa 20e« Théâtre de la guerre à 1 Est. Des bandes ennemies ont été dispersées près de Bachmatsch (nord-Gst de Kief) et à proximité de Rasd.joliiaja (sur le chemin de 1er Shmerinka-Odessa). Rien de nouveau à signaler sur les autres théâtres de guerre. * * * Berlin, il mar§. — Officiel d'hier soir : Rien de nouveau à signaler des dilfé- rents théâtres de guerre. » • * Berlin, 11 mars. — Offioiel : Dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé 18,000 tonnes brut. Parmi les navires couhs se trouvaient 2 navires anglais : le vapeur armé .^Dalewood'' (2^420 tonnes brut), transportant 3,tX)0 tonnes de cliar-l>on pour la llotte anglaise à Scapa Few, et le vapeur armé ^I^argo'' (1,764 tonnes rut), transportant 2,100 tonnes de charbon de Belfast. Doua autres vapeuis èt-iiiiit charges d huile. **• RECTIFICATION. — Dar.s le communi qué officiel du 9 mars rein t if aux opéra fions des sous^-marins que nous avons publié nier, il faut lire : — — Un de nos sous^marius, commandé pai le lieuttfiant-oapitaine Spiess, a irnligé d fortes pertes à nos ennemis en détruisan i,35,000 tonnes brut'', et non ,,25,(XX) tonnes".Vienne, 10 mars. — Ofic'el do ce matin : Bien de particulier à signaler. *** Sofia. 8 mars. — OffieH : Sur le front en Mac'd>inè, pr's do Czer vena Stena, nos pûtr .'.iiPes ont f. t pris r. niers des soldats français. Da- s la l oucK de la p^erna, pu*ès du villa, c de» Makovr. tîou^ avons c • • turé des Anglais. A l'es» d 'a Czx?rna 0 dans 1,1 r^ion de la Mo/le a ;nsi ou'entre le Var lor et le lac dî Doi pan, 1^3 d^îix artilleries n,,it ét" ac i esrO' intecm^-'ence. Srtr le terrain q-. i s'ét.^- d de van t. : s positions établies au sud de ia Rela> t*a, au ord du lac de Tahino e' : Pembot:chu;e de la Strouma, notre artii-e Ho a m:s en fi:ife plusieurs d-'tachements (\ recon-!i'ïis^i.Ti*v> anglais, qui ont subi dei rerte.3 le«*. . Sur le fron»4 de la Dohror.deha, armistice * Sofia, 9 mnr=:. — nff eiel : Après une m'thodique t réparation d'ar-îilleri-, un détachement d'assaut n'loma.id a pénétré durs les franchies ennemies établies au no j de Rapak, dans la -bonel-» de la C'c-rna ; il on a ramené des nrisomr'ers français ot deux mitrail!e>!«?es. Crtt« attaque a amené un violent duel d'artillerie. \ l'ouest du village de M ovo, l'ouest du Vardvr, nos troupes* ont. mjs en fn'ta un détachaient de reconnaissance français Une patrmnlle an.çrla ; e renforc 0. qui tentait d'apprec! er de nos avant-p<>stej pr's de l'embonchure de la ? trou ma, a O.é re poussée et a subi des partes sang-'antes. Sur le front de la Dobroudchaui, armistice.♦ • * Cor.8<antinople,' 9 mars. — Officiel : Sur io front en Palestine, canonnades d<» violence variable. Suit tout le fr ^it, n'taqt e-. enn.-mies. Prés de Ne'd Sa!eh er Pell Azur, les a ttaques ont ét* re kiuss W. Dans le <rolfr> d'A dalla, une battre de La c' te a col'vn navïi-e ennemi d'environ 1,0 0 tonnes e nné (le plusdeurs canons qui était en c -nervation. \ Constuntinople, 9 mars. — Officiel : Sur le front en Palestine, le 9 mars, •ronde activité presque tout le long du f'ro.ti; elle a amené de violents combats s r 3. ra ns points. Dans la r'gion d'El Kafraat Rima et de Ne' ih Sa'eh, il n'y a eu que ie violents combats entre avant-postas, au Jours desquels nos avantrgardes on; évité r ordre des combats importants. Plus h i est, la nuit demi/re di'jî, des attaques îe Tec'rmaissjuices ennemies avaient été reixïuss es au cours de combats livres à îoups de grenades à main, lorsqu'une vio-en1» cauo.'Muule a été dréclancine à l'aube > r une grande partie du front; ela a ^te jic^ôt suivie d'une attaque. Suivant ses troupes de couverture avancées jni s'étiient repliées sur la position prin_ ipale, l'ennemi a occupé Ka'rawand A tara, t Silwad. Au nord de Jahrud, die foi-tea -ttaques ennemies ont été prononcée» au-•3-à de Burôsch-Bei&iville; elles oa^t é»té etiement rej/oussjies; l'ennemi a su'i de ort s portes. Son attaque principale a été dirigée coure la hauteur de la position Tell-Asur. Cette ositioa a changé six fois d© main au ours d'un coaibat acliarue et, finâ emeïit, race à l'héroïque défense de nos trompa !le«3fc restée soLvd«ment en notre pouvoir. Sur l'aile gauche do hotm frout^ à aiest du Joiuihun, dos engagcniciits entre atix>uiîllcs ont dijà eu lieu .la rnuit; nous vons fait prisonniers uu of.'icier et six omines. I^ob attaquer ennemies j>roru>ncéefl ) matin b eert endroit ont été txxiHeS r<y o!;ss;t2s; l'ennemi a subi de fortes inertes. Vmtcs les pos^tlions sont restées entre nos iains. Au cours de leur mitrohe en vaut contre irzeroum, nos avant-gardes ont été atta-u«'es à l'ouest de Lidosche par des Armé-iens, ant été facilement repoussés e» rut subi de fortes pertes/. Une grave défaite a été infligée aotc reailes a Hedsohcs. Apr^a avoir été déj\ attus 1e 8 mars prés de Tisane, ils ont A refoula hier plus vers le sud dans la irection de 8ohobAk «I aai subi de forte» ■rte». Communiqués des armées alliées Paris, 10 mars. — Officiel de 3 heures : Noi s avons repoussas des coups de ma.in ' au sud do Béth^ny, 6ur la rive gauche de la Meuse et dans les Vosges. 1/ennemi a subi des- portes et a lajsso des prisonniers entre nos mains. Nos détachements ont pénétre doua le» Ligne» ennemies h l'e^d'Au-berive cl dans la région de Batkwn ilst^r et ont opéré do nombreuses d^s'Jructions et fait des prisonniers. Paris, 10 mars. — Officiel de il heures : Activité des deux artilleries au Bau-de-Sapt et au Yiolu. Bien à signaler sur le reste du iront. Aviation : Dans la journée du 9 mars, deux avions ennemis ont été abattus par ' nos pilotes et deux autres gravement endommages sont tombés dans leurs lignes. 11 se confirme que cinq appareils ennemis ont été abattus dai.s les journ 'es du 6 et du S my,rs. Motro avLition- de bombardement a effectué plusieurs sorties. Quatorze miLie kilogrammes de projettes ont étô lancés s; r les gares, cantonnements et terrains d aviation do ia zone ennemie* Plusieurs incendies ont été oonstaUs. • • • Londres, 9 mars. — Officiel : Hier soir, sous la protection d'une vio lento canonnade déclanchée depuis le matin, l'infanterie allemande a pris l'offensive, sur un front de 1,600 mètre^ à l'est d'Y près au nord de la route de Menin et au nord tiu ch^teiu de Poldeuhoek. Malgré la violence du feu de son artillerie et la vigueur i de ses attaques, 1 ennemi a été repousse av©c perte? sur toute la ligne, sauf près de Poidarhock, où il a r 'u.^si, sur uiie lar-. our d environ 200 mètres, à pénétrer diEms quelques-uns de nos poctes avances. A cet endroit, le combat a reoiîuneucé aveo acharnement ce matin ; nous avons rétabli la situation priiniti\e. Nous avons repoussé hier soir un détachement allemand qui tentait d aitaiudre nos i ignés à lest de N euve-Chapelle. < e matin, nous avons dirigé une attaque efficace contre les lignes ennemies établies dans ce «pc-tenr. Les Portugais ont fa t un certain nombre de prisonnier». Au cours d'une attaque prononcée oe matin au sud de Fleur-baix, nous avons aussi fait des prisonniers. OPMOHS BTjOOMMENTAIRBS Etais-Unis et Japon — Du Manchester Guardian : — Les télégrammes tendancieux qui nous onl 1 été lraiii.111^ par les agences nous .niormaut que ie Jupon avait laii oonnaiue ^on mtention bien arrCtce a'uccu^or \laaivos>Uk et d'engager une acl.uii en ^ajciie el qu en outre les Litatc- lims ixi muiiuûieiil disposes à upprouver oeiie ' altitude nùuà appiiraisaent aujourd nui comme la ueiormaLon nag: aille ues événements, faite dans i mienuon bien arrêtée d'atteindre ;e but que se ' propuscuent les inlormateius. * La venté e&t tuul auue. Le Japon n'est rien moins que décrie a s'engager dans celle entre- 1 pi-ise, qui, de prime aboru, appa; ait comme ano-ume, ma.s cioul les conséquences, ne sauraieiu eue env.i>agccs dans touie leur ampieur. A vrai 1 aire, on en uperyoit les uangers, mais l'issue en c»l 1res proomitiatique quant au prolit que la ' puissance orientale pourrait y recueillir. ] r.11 ce qui concerne l'Amérique, il appert dépits en pius cla.reinent maigre ies afliiinations 1 wntra.res de l'Agence d'intoimations, que Was- 1 miigion o'e6l lormel.enient reiusé jusqu'à présent ' a acoorde:* s^n u^prooaiur a cette expédition ei n est p is dispose a le taue, quoique les Liais- 1 Uiiis soionl, dit-on, entièrement d'accord en prin- i c.pe avec ie Jupon. Ue ces iniormalx>ns contradictoires, on em- ( porte la conviction que les Llals-Unis voudraient ! o.en se dec.arer d'accoid avec le Japon, mais i u useiii Uop exposer publiquement leurs mien- 'L Lions. Le président Wilson, pariant au nv>m du ' peup.e amei'icain, désapprouve ioimeikinent 1 1 expediLou, ma.s ne croit pas qu'il soit de son I devoir de contrecarrer ouvertement l'action de 1 ses a.lies en relu^a-it eu principe toute ooiiatxxia- ; i .on avec ie Japon. t Quelles que puissent ÔU-e ia sigiuficatiou et la c purtee (ie celle att.tuJe, il est ^i-?sqUe incroyable (- que ies Etats-Unis, après avoir ces jours derniers c critiqué si vertement et & bon escient les agisse- 1 ments de l'Allemagne, qui vient d'annexer vir- ^ lueliement les pays f rentières russes, et après '• avoir déclaré que le traité de paix qui consacre T cette annexion 11e pouvait avoir un caractère du- â rable, upproiivent aujourd'hui, soit en principe, soil en fait, l'action engagée pur ie Jajwn en iSi- r bérle, qui est moins fondée certes et entraînerait r des conséquences identiques a ceiles dont 1 Amérique s'esl offusquée si vivement et a si juste / titre. En ce qui concerne notre propre Intervention c dans cette àffaire, aussi absurde que scandaleuse, 1< il ne nous reste qu'à émet n e l'espoir que ie gou- e vernement ang a.s, malgré les excitations des p champions de notre presse impérialiste, ne con- ij sidérera pas qu'il a partie liée avec le Japon et que le refus de l'Amérique de se solidariser avec j< nous lui dictera clairement sa conduite. Dans p cetie occurence, comme en tant d'autres occa- d sions, il nous reste à remercier Dieu d'avoir placé d le président Wilson sur notre chemin. » r Une voix neutre S' Du journal Anzeiger de Baie : U — Dans son dernier discours, le chancelier i' ron Hertling a fait à l'Angleterre, &u sujet du 1* »ort de La Belgique, une avance dont on était en tt iroit d'attendre qu'elle serait prise en considéra- 1 lion sérieuse. L'Ang.eterpe ayant refusé jusqu'à n jrésent d'accueillir cette avance, on songera tout e' îatureLeiueut en Allemagne à adopter une autre cl néthode pour atteindre ie but. Déjà un précédent n: vient dans l'Est de démontrer la valeur de cette VI louvelie méthode. Quelle que soit l'opinion qu'on, ei ùt à l'égard de l'opportunité de ia manière forte, i faut convenir qu'au front S l'Est la pression qi nilitaire exercée sur l'adversaire a obtenu en e« rois jours ce que ta diplomatie n'avait pu réa- iser en six semaines. Même la paix avec l'Ou- l craine est, tout bien considéré, mOwns,le résultat les négociations diplomatiques que de la pression vj [ue les bolchevistes exercèrent sur ce pays, et ^ 'est prol>ablement pour échapper & cette près- t; ton que la République ©ukrainienne s'est jetée \L lans les bras de la paix. Les choses n'en sont >us allées autrement en Roumanie. ^ Si loin qu'on soit de considérer la manière forte 4 omme un méthode souveraine, il est impossible 'être un spectateur averti d« la aituation actue.le n£ ans convenir de son eflicacité. r[ La presse de l'Entente reproche À l'Allemagne n; 011 impérialisme et ses annexions déguisées m ille n'est guère bien venue a plaider de ia sorte bi 1 cause de la Russie, qui n'a taillé son immense ^ mç-ire que dans les territoires de ses voisins. « *our ne prendre qu'un exemple : l'Allemagne ne o srait-elle pas en droit d'exiger que l'ancien ta rand-duché de Courlande, annexé par la Russie epufc un siècle tout *u plus, fit retour h 1s qt aèr^pttrîsf... 1 «i [ PETITE GAZETTE La lettre de protestation adressée par Frôler-nilas au Comité NaUonai, et dont ie texte a paru dans notre numéro du 2b février dernier, est vive. ment discutée dans les milieux intéressés. Les employés ue nos administrations publiques qui sont parvenus a trouver dans les oomitéî» de ra-vitailiement l'emploi de leurs facultés sont naturellement-mécontents de. voir mettre, par leur* collègues des administrations privées, ces facul* tés en doute, tandis que ces derniers persistent à souienir qu'ils ont été aussi injustement que sys» tématiqueinent exclus de tout emploi au compte du Comité National, malgré leurs aptitudes qu'iis jugent supér.eures a ceiles des premiers. Cette dispute est regrettable, mais sans doute n'aurions-nous pas eu a nous en occuper, parce qu'elle n'aurait pas surgi, si le Comité National ou du moins le Comité provincial du Hainaut, qui en est une émanation, n'avait pas eu l'idée de faire insérer dans son règlement général ce malencontreux article 17 qui a mis le feu aux poudres. Rappelons que, par cet article 17, « il esl recommandé de faire appel a des agents inoccupés de l'administration, qui effectueront la b** sogne avec compétence et moyennant une légère rétr.hution ». De nombreux employés sans travail, qui avant la guerre gagnaient leur vie dans 1e commerce ou l'industrie privée, nous ont fait parvenir, 4 la suite de la publication de la lettre de Frater-nilas, leurs protestations individuelles contre ■ l'ukase du Comité National », et voici notamment ce que des employés liégeois m'écrivent au propos qui nous occupe : — 11 n'y en a que pour ces messieurs des administrations publiques. L'administration de l'Etat, en bonne mère qu'elle est, s'occupe jalousement de leur assurer tous les avantages qu'elle leur a promis. Elle leur lait attribuer 60 p. c. de leurs appointements anle, leur fait accorder dee suppléments d'appointements pour vie chère, les Mse dans tous ies fromages du ravitaillement «I leur promet en outre de leur liquider tous les arrérages avec les intérêts. S'ils ne sont pas dans l'aisance après la guerre, c'e»t qu'ils ne l'auront vraiment pas voulu... A côté d'eux et en marge se traîne lamentable-ment le parent pauvre, le confrère des administrations privées, le comptable de la maison de oommerce ou de l'établissement industriel jeté pantelant sur le pavé tout au début des hostt* iités, qui, après avoir mangé toutes ses économies, s'en va en sabots taire la file... Pourtant, c'était un triineur, celui-là I Sinon par amour du métier, du moins par obligation, il fournissait chaque jour de la besogne j>our quatre sous l'œil sévère d'un patron qui n'entendait pas 1a plat santé rie et qui, pour un oui, pour un non, pour moins qu'une eireui' de quelques centimes dans ies livres, lui donnait sans préavis parfois son congé. Pourquoi n'a-t-on pas trouvé pour ces braves des ■ situations » dans les comités de ravitaille* ment? Etaient-ils moins à même que ces messieurs de l'administration de faire la besogne, courante et de tenir des livres de comptabilité « Ce serait à mourir de rire si ce n'était a fa-re pleurer... L'un dos nôtres, qui est en relations de camaraderie avec un membre de notre Comité provincial, a été l'autre jour prié par lui ue pointer un livre de caisse relatant couramment trois opérations en recettes et deux autres en dé-" penses, pour transcrire un article qui ne demandait pas autre chose qu'une opération de recette# en quatre mots. Plus loin, les reçus de versements étaient considérés comme espèces en caisse, et il eût fallu voir la tête de ce [«résident de certain comité local, qui, s'appuyant sur ie so.de indiqué de (Misse, s'était proposé de faire d'importants achare, lorsque la vér.ncation des écritures lui lit voir qu'il ne disposait en tout el pour tout que d'une somme de fr. 33.47 l Et d'autres... et d'autres... » J'aurais mauvaise grûce à 11e pas accueillir l'autre part la lettre suivante qui m'est adressée par un sous-chef de gaie de Marcinelle : — La lettre de Fraterniias n'est qu'un faclum injurieux et méchant. Qu'.l nu soit d'abord permis de reiever une inexactitude -n ce qui concerne ies ressources des eiriployés de ' Etat : ils reçoivent mensuellement un prêt ■ insenti par une caisse de prêts et rien de pin le paiement de leurs arriérés restant très pr natique. Je na veux pas discuter la question -. compétence. Que lirait-on s: nous nous avisions d insinuer seulement que loOs les employés du commerce et de 'industrie sont des « ratés » des examens de 'Etat? Nous vivons dans ies bureaux des comtés de ravitaillement, où nous ne sommes en 'éalité qu'une iniime minorité, sur un pied de parfaite camaraderie avec nos collègues des ad-nimstrations privées. Si l'on a fait appel à'nos •ervices, c'est que l'examen que nous avons subi i notre entrée dans l'administration donne à :eux qui nous emploient aujourd'hui l'assurance lue nous possédons un minimum suffisant de connaissances et d'aptitudes. Quant a la compta-jiiité en partie double, lassez-moi rire 1 Le jour >ù l'Etat aura besoin d'une comptabilité en par» ie double, il trouvera, parmi les membres de son )ersonnel, des gens aptes à la tenir et à ia mener l bonne fin... » Tout ce.a est très bien, mais ce n'en est pas noins triste et ce nous fera plus tard de bien eu-ieuses plates-formes électorales... Jour Jes animaux. Un de nos collaborateurs a reproduit, en la ommentant, une lettre de M11® Deny qui émetta.t i vœu de voir ouvrir ici une liste de souscription n laveur des animaux malheureux. J'ai, a ce ropos, trouvé dans mon courrier de ce matin oe dllet : — Monsieur le mendigot, vous m'avez dit ua our, lor$ d'une vis.te que j'eus le plaisir de voue aire il y a longtemps déjà, que je pouvais vous emander « tout ce que je voudrais ». Je vous emande aujourd'hui la permission d'appuyer appel que M11® Deny a fait dans vos cotonaes. )n 11e manquora sans doute pas, sous prétexte ue les gens malheureux doivent passer avant les êtes, de crier « haro », dans certains milieux, ur les personnes qui auront le geste d'ouvrr ;ur bourse et de vous envoyer leur obole pour Œuvre de la Société contre la cruauté envers a animaux. Je m'en soucie peu. Ce qui se passe jus les jours dans nos rues, les scènes auxquelles on assiste et que souvent vous avez vous* îême décrites constituent un scandale sans nom L 11 faut soutenir les efforts de ceux qui cher* tient a remédier à ces abus. Je vous envoie dons ton obole avec prière de la faire parvenir a [. Ruhl, directeur de la Société contre la cruauté avers les an .maux... » Je tiens à la disposition de M. Ruhl les fr 6 25 ni étaient joints à cette lettre, dont la signataire >t Nlm® Ronvaux-Delmer, 62, rue dea Aduatiques< es affaires et la publicité. Comment rendre aux gens embarrassés le« #er-ces qu'ils nouj demaaderït ? Foule d'entre eux ^ y us prient de leur donner des conseils pour se rer d'affaire. Répétons-leur la moral® du iabu-ste : « Aide-toi, le ciel t'eidera ! » En réalilé. en de plus vrai, et œite maxime vaut de l'or !mm# la publicité. Nous rappellerons d'abord, ceux qui veulent bien nous consulter, une paiole s Carnegie, l'homme dea trust», le tnultimillion-lire; elle est un peu brutale, maiô cela ne tait en : elle fouette le sang et stimule l'amour pro-:e. 11 n'y a pas de plus éueigiqu© encourageant pour le commerçant dans la gâne ou le déliant timide et inexpérimenté que la parole de c# :and maître de l'argent et de la volonté. Voici 1 Dès que vous avez une marchandise en main, dit arnegie, vous êtes sauvé. Si, ajant cela, vous se vez pas en tirer parti, vous è.e» un sot * Noua oonnaiaftona nombre de jeune# gens aux-iels cette parole a rendu W courage, pour qui le fut comme ua trait da lumièc* et qu i, ea quel*

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