La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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22 oktober 1917
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s.n. 1917, 22 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767r8r/
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pfsr- H gr^^-^-^garaZSSStSB]; PRIX DES ftBOMÎMEMENTS 2 mis (novemire, décembre), !r. 7.60 { 1 mois (novembre;, tr. 3.80. ÏAi demande» l'abonnement sont reçue* ' txctt&i >Kir le* bureaux n U* facteur* 'Au poste** —» Les réclamation* concernant les abonnement* doivent tli'6 id>'ii^cs inclusivement aicx bureaux de poste, ^BSlSISTRAÏlOS £1 ftÈOACTlQft. £1, ft?6rîtagne-ca*»M«i4wa^Pol«gé»#oa» Cruxottfla. çz?j£*£ .• uc*~ LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petits* annonces, la ligne, fr. 0.15. — Réclame* avant les annonces, la U^oie, ir. î.73.- Corps d<a journal, la li^ne, tr. 7.50.— Faits divers, la liiae, Ir. &.G0. — Nécrologie, la ligne, it. â.53. — 6eut ds* Eleveurs, 1a ligno, tr. 1 «5$r Bureaux do 9 à 1T heure», Dlfseîisa et Aiiaiaistratlaa : if k'Vil ^ JOS. mOHESSÊB, DIRECTEUR Aujourd'hui : DEUX pages, j LA GUERRE 1 176* Jour de gyes*?a Une grande bataille e>t imminente sur le ffont <Jo l'Aisne : au nord-est. do Soîseons, entre VauxaiLLon et Braye, les premières positions des Allemands sculi transformées par le bomiterdemeat en un vassa champ d'entonnoirs, et les opérations de r©, connoassanoe s'y succèdent sans arrêt. lin Flandre, il n'eut rien survenu (P essentiel.Uans la Baltique, les Allemands ont pria pied dans .l'île de Dago ei en poursuivent la eonquCtc. . ^ — Un discours de M. Painlevé Paris, 20 octobre : Dans Iô discours qu'il a prononcé à la Chaînée, M. Paiuievé a oommeaoà par dire qa il fallait que la discussion e-igagée per-in.t au gouvernement de s'assurer que la Chambre cuntinue à lui accorder sa continuée et de savoir comment elle entend qu'il poursuive l'œuvre qu ii a entreprise. — J ai la ferma col-vicvuxu, a^-t-ii dit, que la victoire est aux Ali»-s s ils restent unis et s'ils donnent pour l'atteindra le maximum de leur effort PermeiWa-iûoa de vous rappeler les problème» qui se posaient il y a un mois et réclamaient d! urgence une-ôo-lui -a : le ravitaillement du pays, 1 organisa mon d-s transporta vers ie front, les événements de .Russie, plusieurs grèves t»ur-gijs dans diverses industries de guerre. Ces problèmes se dressaient comme une meute aïïamée, e* pourtant, grfico à 1 esprit d'union dont tous sjS memnros étaient aminés, ie gouvernement a su tenir te te à toutes les dlnfieuLés." M. i'ainievé répète que le» buts de guerre de la France consistent exclusivement dans le rétablissement de ses druivS. indépendants * de l'issue du conflit, i's sont iea m^inea que ceux que la France vaincue s est assènes lors.|a elle s est prononc e contre l'annexion de 1 Aisace^Loiràine. Le retour da r Alsace-lorraine à la pairie, tel est le droit l M. iJainlevé conwnuô : — Je dis Que quoique doive &Lre le soit des batailles, nous avons le droit de c-onr ûnuer à noas birtire jusqu'à oe que 1 Ai-saee-Lorraine ait fait i^tour à la France-il ne noua eera pas possible ely renoncer tnnt que la i<ianco refusera d aadiijuer et de devenir esclave ; jusque-là, nous devons continuer Uv guerre, y oonsaorer toutes nos re^ourecs et înefcire à protn' celles ne nos Alliés eu vue et atteindre notre but, le re oiir oa 1 Âteace-iA?rraiae à la France.' i'aiisant allusion aux bruits répandus au sujet de la s anœ secrète, M. Paiùtlove dx> clare que le gouvai'jiement n a jamais eu l'occasion de l'ôpoussex un® proposition et® paix séparée, il a répète eusutee Le texte do sa précédente déclaration relativement à la durée de la guerre : ,,Ni una iieuœ de trop, ni une heu»c trop tôt 1" — Toutes les Eorces vi\ es de la -Franco, dit-il, aytuit leur emploi et les nations alliées y joignaait les leurs, notre puissance apparaît écrasante et la vittoire très proche; en revanche, si nous marchons sepaj^, 1 heure où nous pourrons atteindre le but que nous poursuivons êSù fort lointaine. ..Les conditions de la collaboration de nés amis anglais avec nous ont 'té nettement Jixces : nous travaillons eu commun en inettaat eu œuvre toutes les ressources dont nous disposons en aviation et en artillerie; nous combattons coude à coude, non pae comme si nous étions deux armées alliées, mais coaim^ si nous n en formions qu'une seule, lin parlant en c<^ teciues do 1 Angleterre et de la ÏYance, je n'oublie pas nos autres vaillants alliés, nniis l'y suis incité par le fait que le front franco-anglais est un front con-niun et qu'en ce moment même de nouveaux pourpiers se poursuivent on vue de don-uor uue nouvelle extension au front anglais. Le jour où M. von Kuiiinàunn a déclaré que jamais l'Allemagne ne céderait un pouce de son sol, il nous a jeté un défi dans la question de l'AUace-lx>rrûino: c'est M. Lloyd George qui, relevant tout aussitôt ie gîmt, a répondu à M. von liiïhkaann par cette ckdaration formelle ; Je resterai aux côtes de la France jusqu'à c»e qu'elle ait obtenu la râtrocession de l'Aisaco-i^or-raine. Le lendemain les JEtats-Ums faisaient la môme de0iaration.;; ÈL Painley^ aborde la qaesiioQ de lit politique intérieure. 11 dit qu'il est indispensable que la justice suive inexorablement cours, sans se d-piariir du saoïg-l'roid qui s impose. — Nous ne pouvons, cfct-il, em,])Ôcher toujours la calomnie, mais nous avons le devoir de poursuivre, en invoquant l'application de La loi du 4- août ÎÔIO, ceux qui attaquent le gouvernement et tentent d?af. faiblir le moral de la nation.'; •La clôture d© la discussion étant prom». °^e, la Chambre a voté, par as^is et levé, sur la politique générale. Après avoir rejeté ensui e, par 3t>3 voix, contre 95, la priorité de l'ordre du ;c»ur pur et simple que ie gouvernement refusait d'accepter, elle a voté par assis et levé, l'ordre du joui de confiance Metivier, dooit voiei le texte: Considérant qu'une eiitente <nroite du gouvernement et des Alliés sur le terrain diplomatique et militaire est seule capable d|e garantir une paix durais fondé*. B.C u, victoire et qu'il serait criminel de détour- ! lier 1 attention du p&ys do oe but important en exploitant certains soandaies cbUe un*, ( mesure nuisible aux institutions repubLcaines et à l'union de la nation; Comptant sur la justice pour foire promn-tement sou devoir; La Chamb1 e a<Ii-easa À l'année de la lis-publique l'expression de sa resi>ectueuse admira, ion, exprime sa confiance au gouvernement et passe à l'ordre du jour.'" . Au moment du vote s'est produit un inej. ( der.t qui a cen;.moment beraooup contribué à assurer ia majorité à M. Painlevé. M. La-aroue ayant demamM : ,,Est-il e^act que I© , major IleilbroiLuer, dSfégué au Com té de la guerre, est fiis parants allemand* T'1 ' Cctt° question a provoqué un épouvantable vacarme et des cris et des protestations Se Bout élevés de tous les bancs. M. Painle\'é, qui jusqu'à ce moment s'était montré fort in^ff. i-eai, a desnandé la parole et d'un© voix forte a dit : — Le major Ueilbronner, chef d*i ftec^é- î tariat' du Comité do k, guerre, est le file • 5Alsacien français hautement estimé I; Marne » ^ t°°*fa6 à U bat^He ^ la m M"d ^'Jro.'Je , eïaaayé da pror^tesr, rmf^ï 't8 ^ écK^ sur le ton d'une n Profonde inddgnatioa : 3 — Je ne trouve pas de mota pofar flôtirix ^ cette ignoble calomnie, qu'on a colportée hypocritement jusqu'ici, mais que j'ai pu ennn saisir.'' Tous les députés alors se sou/t levés e£ ont appiautri. C'est le seul moment où Chambre ait 6tô unanime. Au vote, le nouabre des abstentions s'est éiévé à 8o ou 85. i Le „Belgische laurier" fait suivre le discours de M. Painlevé du commentaire &ai-vant î - C'est lo discours d^ua jongleur, mais d'un jongleur qui n'est pas un virtuose clans son art et que 6etë foret» et sou adressa commençant à abandonner. On aper-ço t tout le temps, derrière sa grimace îan-i'aroniie, ia crainte qui l'oppresse de ce que r Serve demain : f,Post equiteai sedoc atra cuitt 1'' N 'est-il pas étrange, dans la bouche d'un homme d'Etat qui naguère enceie étiiit ministre de la guerre, l'aveu, fait déjà par M. Kïbot avant lui, que la France n eSl>ère plus faire par propres forces la eon-quùie do l'Alsace-Lorrame et que, sa^iS l'aide de l'Angleterre et cle i Amérique, elle est impuissante à réaliser sa prétention a une dêsanncixion 1 II y aurait l'eu d'ajouter que Jusqu'ici l'on n'a pas ou connaissance, en dehors d,es paya de r'iintente, de 1 approbation pretendumant donnée par M. Wilson au nouveau cri de guerre des Puissances occidentales : Continuation de la guerre jusqu à 1 abandon do 1 Alsace-Loi^ rainé par 1 LmpirS allemand I" Quant à la phrasa où M. Painlevé die Que La viotoire apparaît très proche, on l'a servie aux Français si souvent depuis le temps ou le général Joirra oommandait l'arm.-e, qu'on serait tenté de peuSer que c'est une ironiu bien gauloise qui siffle à travers cette phrase creuse. Combien étraage, à côté de cette traditionnelle excitation des esprits pr-:ts au déoouragement, apparaît l'aveu qu on est torcà de donner une nouvelle extension au iront anglais pour jiouvoir concentrer les forces de ia France sur un front ptus re^tr-oin-al A proprement parler, eeia ne revient pas à autre chose qu à reconnaître que les ressources soi-disant inépuisables do la France ne suffisent plus à aieudre son soi. fci le président du Conseil, en terminait bon discours, a fait appel au patriotisme de la Chambre, la conjurant de détournei son attention dos conflits intérieurs et de la reporter sur la véritable mission de la re-pr^àentation nationale, il ne l a fait qu;en se disant que c'était son devoir évident 1 d'homme d'Etat» Au surplus, il n;a pas réussi à atiènuer ia portée des scandales ; bien au contraire, on voit par son (lis-cours môme et plus encore par le texte de l'ordre du jour, quelle devasse profonde cep scanckies, qui ne sont possibles qu'en i France, ontt fait s'ouvrir dans le terrain où s'érige à couiys d1 aitrfices l'assurance des I sfhéres officielles. Bref, tout bien considéré, îe discours rctamissitnt de M. Painlevé ne résiste pas à l'examen qu'on en fait de sang-froid. 11 est une nouvelle preuve que , l'édifice '%er du gouvernement français as- | tuçl peut crouler sans inôme qu'il soit !.e- , soin d'une tempèbî poux le Italayer: les fon- , Gâtions en sont si pem solides et E est coru- 1 s^ruit sur un sol ai giissant, qu'il suffit aôt d'un médiocre courant d'air pour le renverser.La guerre sous°marin@ CSirisiiaaia, a) octobre : f Un canut de sauvcuige transportant le oa- ' pifcùne et 17 hommes «ie r5 équipage du vit. ! peur norvégien ,,iiabii", ainsi qu un capi-laine suédois, est entré à Christiania. Les marins ont déclaré qu un convm comprenant 12 navires a été attaqué mercredi matin, à 7 heures, à 1.15 milles marins environ à i'ouest (te Merstunen, par deux croiseurs allemands. Les navires oonvoyeurs, am^i t que 8 r-avirea marchands, ont été coulés; j £>armi ceux-ci, se trouvaient les quatre ne- î vires norvégiens „HabU"t „Sorfem^', „J5il- r .a" et ,,Krisiine". ^ Un peu plus tardi, 37 matelots apparie- ( nant aux équipages de» navires norvégiens î „Kristine", ,,Silja" et „Habil" et des na. t vires suédois „VViliander" et ,,Histur" sont aussi arrivés à Christiania. 1^» rescapfs c déclarent que les deux contre-torpilleurs an- c g-lais détruits étaient le „Mary^liose" et lg t ,,Strongbow"» a * # * 1 Copenhague, 20 octobre : On maïade de Ohrist:ania à la ,,National Tidende" ; — Des 190 Hommes formant l€fc équipage» des deux contre-torpilleurs anglais cou- « lés, 10 seulement ont été sauvés. L'Amirauté norvégienne annonce qu'outre lu» doux conire-torpilleurs anglais, dhux vapeurs danois, deux vapeura suédois, cinq c vapeuis norvégiens et un vapeur b®ige ont été coulés. •Jusqu'à présent, sep* marins ont été re. BueiliiS. La plupart des marins des vapeurs s :îanois ont été sauvés. Le temps etint ! 3aime, on espère qu® d'autres rescapé® dé- d aarqueront encore. s Il rv'dulie des informations reçues jusqu'à oTesant, écrit ,,Poiitikeîi", q'qa 83» hoimmaa «t péri. (A Londres, 21 octobre : l UAgence Reutor annonce que le gouver^ ^ lement britannique a réquisitionné récem- "i£ neiat 12 vapeurs néerlandais, jaugeant r 28,000 tonnes au toral, Ces navires au tn>u-k'eut àins des ports anglais et apparîàen-ien* à (k-s a-rmemente où. les capitaux an». ïlaia sont intéressés. H • r • * n G^nes, 21 ootofait» : Les journaux annoncent que le gouvsrn®. neu4 américain & réquisitionné les 150 ia-,:ires neutres qui se trouvent dans 1*» porta n k3 l'Union. DejHiis ie 15 octobre, le gou- »> rcrneniaut a réquisitionné 5^6 navires. n * * * h Washington, 2*0 octobre : Ijq War Office annonce que le vapeur de ransport américain „AMiiles" (6,878 ton-1&s ,^r.at') » fini rentrait en Amérique a été jt orpillu et coulé le 17 octobre dîma la zona ^ le guerre européenne. Des 167 parsomtes U lui se trouvaient à bord, cinq ont péri; oua les o.f ciers de l'armée et de la marne ont éfcà «.auvea. Des officiera du bord, rois ont péri, et des trente-trois sol<lata lui s'y trouvaient, seize. Le scu^marm. as* fe esté invisible. m • * * nc Copenhague, 19 ootobra : fi! ï-e ministère des affaires étrangères a». a once que 1-e vapeur danois „St^ia'', q».ii ^ e rendait de Norvège en Angleterre, a éM K outé mercredi matin. Sept hommes do 'équipage ont vraisemblablement pétri: on ?nore le son des autrea • ri • * Zurich, 31 oew>hre : ^ Agence Stafanà et l'Ageai^J Havas an- lu oncont qw3 4 grands vapeurs italiens et grands vapeurs françni* ont ét^ coulés ea t seanaioÉi dennère. Las eo.trres <Je nAviraa J fu ians les ports et les sortie* ont encore diminué.Londres, 20 octobre ; On mande de Sidney au „ Times" : — Il résulte des déclarations faites à Ttt-tuiîa aux olficiers de la marine américaine par l'équipage du vapeur américain,,Stade", détruit par 1e ,,Seead!er", que celui-ci avaii à bord un cjjion de 10a mm. et deux mi-trailieuses. Le ,;Seead;er" était un vieux □avire de 2-,otX> tonnes, baptise antérioure-cueiit „Irma';; il avait à bord un motsitr Diesel et une bonne installation de télégraphie sans fil. I-c comte I/ackner, conmian. -tant du ,,Seeadier", plaçait de& appareils rad'iotélégraphiqucs sur la côte et, infcercep-ta t ainsi les télégrammes de Tahiti et ds lîcnolulu. Lorsque lo navire ont échoué ô Mopeha, le comte Lucknjr a transformé tau oanot de i0 mètrea de longueur ei une chaloupe, dont les voilte étaient rouges et qui avait une mitrailleuse à bord. Il a en, suite }K>urvn cette embarcation de vivres pour deux mois et, mis en garde par un radiotôlégramnxa intercepté, il a disparu a« large. ® Les événements da Russie PèîrograJ, 20 octobre ï Les élections pour 1 Assemblée constituante ayant été i'ix»'es au 25 novembre, le gouvernement a d.oidô ia dissolution de la Douina ^ lJannutati,ou des mandats de tous les députés qui en font partie. m x * Cologne, 21 octobre : Ou mandé de Siocivhoïin à la „ Gazette ie Cologne" ; — Le pré-Panîemont, qui s'appellera désormais ofiitcnïllement,,Conseil intérimaire de la llupubiiquo russe", se réunira le 3i octobre. Il comprendra 50"> membres, dont 3S8 ceprtseutants ces partis démocratiques ei L67 resprégentanis dos portis bourgeois. * « 4 Péfcrograd, 19 ociobro : La ,,-iioussibaja Volja" publie un article r>fficiel prêchant le calme. La dernière op^-ration de ia campagne allemande d automne >outro la EuSs.e est la conquête d'Oesel; ïlle donnera aux Aliemands un point d appui pour ieur campagne du printemps 1918. c>uant au d-mger des zeppelin», il n est, pas pluis gnind qu^il ne l'était depuis la pi^se le Iliga. • * * Londres, 20 octobre : On maada do i'étrograd à l'Agence Rfiuler : — Pour préparer et organiser l'évacua-ion de Pètrcgrad, une commission de trois nombres, présidée par le ministre Kich-ihio, a c*t-> créée. Le » ège du gouveme-nent sera vrai semblabloment transféré à Hoscou, au' Kr:mlin. L'Assemblée consti-uante siégera probablement aussi à Rlos-'•ou. Le transfert des administrations s® ora sans auonne hâte. La première séance lu pré-Parlement se tiendra encore à Pé-rograd; le ministre y exposera, les raisons do son transfert à Moscou. * Stockholm, 29 ocfeobie : On mande di'IIelsingfors : — Le 17 octobr», un dirigeable allemand , été aperyu à proximité de la côte de Finaude. En conséquence, l'éclairage public e. 0 trafio des tramways ont èfj suspeudus le oir à Hclsingfors. Les pompiers ont donné .'alarme 1^ dirigeable ne s'est touteTois »as approché de la côte. DEPECHES DIVERSES Berlin, 21 octobre : On transmet à la ,,T;igliche Fundschan" ne informa:ion de Paris disaut que M. ;Ubot a remis démission hier matin à L Poincarâ, qui l'a retenue jusqu'au soir our permettre à M. Painlevé de repondre l'interpellatiott sur la politique générale lu gouvernement, ce qu'il n e-t pu faire si 1. Kibot avait été ofiieicidement démission-aire.On parle du sénateur M. Doumergue et e M. Briand comme successeurs probables îe M. Ribot. La rentrée de M. Briand au ainistére est néanmoins douteuse, vu qu'elle ttirerait au Cabinet l'hostilité des socialistes.*> Londres, 21 ootobra : Du correspondant à Par'» du „Tiioos" : — Certains paStendent que 1J. Barthoo uccMera à M. PainLeyé, * Paris, 19 octobre : Le général Baratter est mort &ubi cmgaî ans une tranchée avancée. 9 Paris, 21 octobre : Le Conseil des ministies a invité la soos-«rétaii'e d' Etat du blocus à n© permettre as e cporfcHions ©t le transit pour les pays u nord de l'Europo que si les autorités nglaises les ont autorisés. Berne, 20 octobre : Hier matin, le roi Constantin de Grèce & e opéré d'un emphysème pulmonaire. L'o-eratfon a été fait© par les professeurs auerbach et von Eiselbergi, qui ont putwàâ i bulletin suivant : ,,L'opération a bien eussi; l'état du souverain ©st sa>tisfaisaat.;' * Paris. 19 ootobre : On mande de Madiâd à l'Agence Hava» ne le général Jordana, commissaire supe-eur espagnol au Maroc, a donné dé-tissiou.* J-ondres, 20 ootobre : ; On annonce la mort de sir "Wiliiam UyleS, 1 tembre du Parlement. Il appartenait an ' 3t t groupe radical qui est reste pacifiste ' i:me pendant la guerre et qui a combattu ( k loi contre le service obligatoire. ■ • Christiania, 19 octol)ro : 1 Par dioret royal, J'Ktit est sml autorisé, < is<]u'à nouvel ordre, à importer etas ea- < aloa, du ffAiau, des fores, *<i# pois eû î nulles. O Stockholm, 20 octobre : c Ea prêtant sertntLA, M. Edeo, président 1 î nouveau Cabinet, a déclaré qu'il était rmement r^olu à Suivre uue politique dé- ocratique à 1 in t--rieur et à maintCHiir la r îutialité stricte et impartiale observée -us- l'à présent par la Suéde. M. Edén* a ® outé qu'il désirait, comme par le passé, j' avaiiler ea collaboratif®, étroite ave» là « orvège et le Danemark. s Paris, 21 octobre : * D On mande de Washington; au „Petit Pa- I sien" : ç — Le ministre dQ Suède a informé l'ara, u ssîideur d'Angleterre à Washington qu'i! v i était loisible, sous sa responsabilité, ^ rnvrir le courrier diplomatique suédods a. isd, mais çjue la légation da Suède sa ra. c sait; à assistes; à l'ouverture des sacs. A COMMUNIQUES OFFICIELS CumaiaiÔQais des Puissances Cnairaies. Bûrlin, 21 octobre Ot£icd«l de <*» micH : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du fe!d-maréchal princo héritier Rupprecht de Bavière : Ostende a éfcà ix>in bardée du côté de la mer; des maisons ont été endommagées dans la vide. En l'iandre, sur le front eu terre ferme, ie feu de l'artillerie est resté limité . jusqu'au soir par siute du temps très brumeux. Au crépuscuio, la canonnade est devenue plus violente à la côte, pi\s de Dix-mude et dans quelques secteurs du champ de bataille principal. Des d tachemcnts de reconnaissance ennemis ont pris l'o/l'ensive .V différentes reprises; ils ont été repoussé et ont subi de tordes pertes Armées du prince héritier allemand : Après une matinée calme par suite du brouillard, la bataille d'artillerie est rede-venuo trcs violente vers midi entre V'aux ail-Ion et Braye, le temps s'étant eclairci. Elle a continué sans diminuer d intensité, môme pendant la nuit, et s'est souveut transformée en feu roulant. Jusqu'à pr seut, aucune attaque d'envergure n'a été exécutée. Les opérations sont généralement restées "a importantes auprès des autres armées. v\ous avons descendu neuf avions ennemis.Théâtre de la gueare à l'Est. Dans l'île dJ0e^el, 1103 troupes ont attcini la côte orientale. Nos détachements de reconnaissance sillonnent l intéiieur de l'île. Plusieurs centaines de prisonniers sont signalés jusqu à présent. Nous avons occupé l'île de Scbiîdaa, si tuée euti-e l'Ile de Moon et la terre ferme russe. Des forces navales russes ont quitté le JMoonsund et se sont retirées vers le nord, abandonnant r épave du „Slava" et quatre vapeurs échoués à la côte. Sur lo front russo-roumain, rien d important à signaler. , Front macédonien. Dans le massif situé ea.ro la valL'e de la Skumbi ®t 1e lac d'Ochrida, d'important forces frança s es ont pris l'offensive hier, apivs une éne^gioue préparation d'artillerie. L'assaut ennemi a échoué sous le feu et ùous les contre-attaques des troupes allemandes, austdo-hoag roises et buigarcs. A l'est du lac d Uchriua, ainsi que depuis 1e hic do Prespa Jusqu'à la Czei-na et sur les deux rives du Vardnr, la canonnade est dovenue beaucoup plu» importante do part et d'autre. m « * Berlin, 2q ootobre. — Officiel de ce 6oir : En Flandro, canonnade ue violence variable. Au nord-est de Soissons, lo duei d'artdler:e a été de nouveau très violent depuis midi. Dans l'île de Dago, nous faisons de notables progrès. En Macédoine, des attaques françaises ont échoué à l ouest du lao d'Ochrida.' * Berlin, 20 octobre. — Officiel : Un do nos sous-marins, commandé par le capifcaino-lieutenant Jess, a encoro coulé à la ciV.o occidentale de l'Angleterie 6 vapeurs, 1 voilier et 2 chalutiers, jaugeant au total oSijOOO tonnes brut ea chiffras ronds, à savoir : 1 croiseur auxiliaire anglais du type, du ,,Saturaia", 4 grands va^xairs anglais arméîs, dont l'un du type du ,,Norve-gian" (6,327 tonuf-s brut), l yapet:r anglais paraissant être le „Peshawur"' (7.634 tonnes bruit), t barque quatre-mâfcs anglaise qui est vraisemblablement le „Camovic" Vienne, 2fc> octobre. — C^fficiol de ce midi : A l'ouest d.i lao d'Ochrida, ime attaque française a échoue sons le feu concentrique des batteries des coalisés. Par ailleurs, rien a signaler. * _ * * Constatiinope, 19 octobre. — Officiel : Sur le front du Causse, ira de nos détachements avancés a été attaqué par l'en-i.emi, qui, après, un combat qui a duré trois heures, a dû te retirer en déroute. îîerîin, 90 octobre. — OEIeigitt : Sur 1© Iront on n^ -.\ro} !e le cc^obro, !e chi^ dV-rULferie .î diminué >d tnt T.3.i\ par etr'« du temps couvert. Vers le eoir eoiirjnCiit. B est redevouu plus violoi»4 sur le grand champ rie bataiilo et s'est transformé e11 un 'eu do cieisr inte:iis} au i:ord-o t « e ifkiugCîn^re, ou etKÎ-cot [f'ypro3 et dans la r g?on do î^oartea. En Ajtoris, sov.9 l'action pi«rt iîUv.'/Tit plog violente de 1 "raUcrie et des la.me-mires ennem'R îles patrouille; <ui-;lai?e3 ont t- repouea'o. et ons iubi de fortes peitos, dans 1« r'g'ior de Ler^, au iK>rd d Oppy, entre Fontaine et Bi?Secourt, ninsi qu'au nord1 du e:ir.al de La l'a s e i Au no-rd-C3t do Solssons. la fonr.il^blo bafciïlle S'art'Uoxio cortinuo sane interrnpïion aivc-c unr Vpo îae extraoïidinaîre de muiwîtirxns ; le feu ne ilimimie guCro d» violence, mCtue la r-uit Entre V'anxnillon et Bray©, la zonri d© eotnh-it avnise e 5St d'*jà transformée complètemepit en champ d en tonruolrs pcvr le feu de l'artiî^rle et .en l«?it>-nines. Das attaque^ do reoorm«'îiS3a=!Ce enitW'iie^. Ifelanch es daim la matin<e et le soir, après ur< très vfc>lei:4e pr-''pr,r;tëon dart'iiacîe ont t if 30DPS es t lin Champagne l'après-midi ©i le soir, atta.ju© '/artillerie partielletnient plus violente eu nord'-'*?. 3e Prooiies. Hier, la Tour EîtKl e nî<Iiot l'^raphi * eue lev Franf,ai» avaient p-^n'trv- dans nos posiîj- n» «Ha-ilies sur ^ 1© Koilberg ; cette Luiomiûlicii ex. •::exacte- Nous avon^ apor^u qnelcnjos ïtan^a s >n avant de nos peià Ions ; ils ont lté mis e» uHe par quelques oiq.«s do fou. Sur tes _ doux rives de la A.VjSe, 1<-. temp^ :'^.tar»t «'claire^ le feu de 1 ennemi >lu3 inteiiP-o d; E sur tout le frrrm. ^rîs d© la hauteur•3M, dans ta r<\gina du IxJg les Foaseô, il est devleriii trf8 violant vers 1« toir. A 11 heiu-es du soir, quejquos troupes d'à* a-qj'ie nllenwiudea ont p n'tnf dîir.fl les tr'ncl^ei înndîrie^ établies entr* ForeloÊ et B^'fhl cowrt. & >n ont ramené des prisonnirrs. Sur le Un,\Ui-e Ce la guerre à l'Est, &>:■« i i*e !e Aloon les sarvivanis do Utaillon d« la Moui [Ui rûsistafie:t oneor®, ont «t faits pr;c*:Tiniero. .'es troujpeB : Ilniiiaml<?a ont (i& débar'juiftjo flnnR 'îlo de Dagti. En Mho doii'e, une attaque fran-^s®, p^onon-après uno préparation d' artl rrie wr U rive • iccidentale du lao li Oolirtda, b&H coi*o;l e sous , iotro fou de bari-ago. Sur le Dot^opol^e. doui .ttaques exécut'es [>ar dej patroiu^Iler.1 scr.va ont V- repou93'-os. Dans !a plalno la Ptirf.mia ^ngiamcinte cfiitre petpomDlioS i Ife ao <er. lin^e en notre faveur. ♦ * Ai Berlin, 20 octobre. — Offieioux : Tandis qup lea pre«rr,î5j-ej5 troupes de la ine et des d'tache;n9na de 0ycCiyir« de Tarai *-t.i-nt d^barqu-'s dans l'île d'Oc*! ri irettl-nient Toffri pr^s de Panxnerort, la psirti® piin ijval'"- de la flotte atlcsnande jetait l'ancre dans t baie do Tagga tX y d«îbfi<r.iuaii toi asee rand nombre de troupe», qui avaient pour n-.ia ion de marcher rapi io ntfni vter.5 le sri-J c-i d'iso-sr la presqu'île de Sworbe. AprCe avoir tôt :i'n^ b drijarquc-mc^it, Jiotre flotte g'e?t dirl# e ar3 lo aud. A cet endroit, près de la pre^qn'^le a S"\vorbo, nos dragueurs (À) micee on- t6 toi-'s d» travailler loia§tajnpfl eous le feu (îui bat-ïrieS <2nnermie3 jusqu'au loomont où ju* nst-LrOA de guerre ei?rn:t réduit! au silenfe ka ea. >rs modernes de 3a5 msa. établis pr's de Zere! uis d important©» unit s «Se diragrours d» minsn rapt enlevé leG mocnfctfei;ae® mén^g risses, ne* iv ires ccix pp marcjhjcr de l'avant à l'est, von1' rensburgj. L île de Rtumo€ sitiv'e dans la baie ds Riga, a <!lé eouqu(ise par l'cfli^Lr e* les li soiiate qui v avaient ame '. o par dfca tnyxlro-aviona naviguant sur l'eau. L'u» d Ahrô a aoaal *4' ooeup e ; 1©3 jfjjstviljùtîoîis militairos et effiles da porf de la ville de Peinau, situ e ea lern» tera»e rues» ont «'t'* copi3:i^.«iuja> aiu-oa.t» de botaJk* à plusieurs rCpr'.sos par dos d4ri;..eabloS. Après la conquit© d'Areasburg, par 1:« troupos allemandea, des partieâ de notre flotb© de h au ta iqot, qui avaient p<'-r. tr.*1 dans la haie d« lîig©. e sont dirl^'es vers la eortl© m- ridionaie (fu I\"Kx)nsund et y ont engegsé lo coiab&t avec hu foicea navales russes qui s' tûeni rottr *** feu* le Moar:Bi;n*i. Au oour^ de la bata^lît, le vaisseau de ligne russ^ < Siiva > a & > d/triât ptr le feu de nore OTtlU rie ; il û ccuîâ à pxo«i-nât de l'tfe de Scbildau, slt;> e d"-n« l» sund. tamli-t que lo < (Xsarewitech > le <. l'.a-jaa > ainsi que d'autre, navires russes, léussfes. saiena à ta retirer vcis le noxd, sous la protection d® leur bnçnr-ig» d« mines. Soua le des canons eaneiuis de Moon et de Werder, 'e? diagïieius de mânes alieœands ont conlinni'' leur travail, au milkn d©3 pdu» t^raucîea diffic^atis <4 ont avancé vors lo jiord. Lea miu',s tivat dia-^h.o <w. les batteries russes réduites au -Ueuu*. les uaviros de guérie allemands ont p^W-tro j-oa» qu'à Kuivast. Simuitan.'meiU et pxot»'j^« par l«î r.nvlres pLa<;fs sous le co-amiandomeiit du capi-taine ci© fi-ôgate vt>n RoSeubcrg, le3 troupes alV iDiandcS ont passé dui.fl J'de die Moois quelle* out occup e trùs rûpidunient. Communiqués des armées a.!iiée$ Paris, 20 octobre. — Officiel de S h. * Sur ie front de l'Aisne, action» d'ar^l-ierie assez violenta, notamment daus le secteur de la ferme Menreiean. De fortes patroutJles enn<aniée, qui tentaie»nâ d aLoi-(ier nos lignes dans cette région, ont été cepousseea. U ennemi a subi des per te» sensibles ei a laissé des prisonniers entre uiains. 6ur 1a rive decite do la Meuse, la lufes dari'iierie a été vive au. nord de Bc&tst-vaux et du- bois dos Caurière». ton à signaler sur le reste du foooî. • • s Paris, 20 octobre. — Officiel te U h. : Sur -ô front de l'Aisne, gr<mde activité des deux artilleries. JS'ous avons rep°^>â deux coups de inam ennemis sur nos r>etit3 postes, 1 un au sud-est de Corbeny, l'autre en Argonne dans la région do lioureuilles. «ur la rive droite de la Aîeuse, un* iai^: vcnUon de noire arliîlcaie a mis fia L un violent bombardement ce nos pesiaons au nord du bois de Chaume. Aucuns action i'inianterie. Joum e calme partout ailleurs. * e s Londres, 20 octobre. — 0ffci«i t IJi.r soir, au commencement àe la nnât, l'ennemi a d1 veioppê une grande activité au nord de Lena et Sur le front de bataille compris eu:ko Tower-Hamlc* vo^e fer rée ï pre i-lUjtnlci-s. La nuit, la canonnade a été fcr^ violente de pari et d'autre. Au cours de combats aérien*5, sir avions ennemis ont été descendus et quatee ava-ri^, forcés à atterrir. Un autre appaieii a^ lemand est tombé st>u^ le feu de noj cannons de défense-fciopt de nos appareils manquant à l'appel. Lcadiça, 19 octobr— Ofiicioi : Des ditigeable-s eunemis ont attaqué ce soir iû3 comtés de l'est ot d^t nord-est de l'Angleterre. Ils ont pénétre eur une c<u-taine profondeur à l;int rieur du pays^mais n ont pas e.cécatà une opération nettement d>.t : minée. Sis ou se.pt dirigeables participa: eat au raid. Des boinbe3 ont été jefiées sur différents points; queiques-uaies. deati-© cilas sont k>moée3 ckins le district de Lc®- dres. L'attaque continue. * * * Londres, 20 ootobre. — Officiel do l'Amirauté : L'Amirauté annonce que l^s deux contre-torpilleurs br taaniques ,,Àlary-Rose" et jjctrongbow" ont été coulés dans 1a mer du Nord, au cours d'uu combat avec deux navires allemands puissamment arm's et à grande vite se- «k * A lîome, 19 octobre. — Officiel : I.a nuit du 18 octobre, les opératioos lo-. en les sont devenues iretucoup plu/s actives sur le front du Trent.iu et sur coUii de xâ Cariiithie. L oELneau a surtout dirige dftg afciquea parricirlièrement aeàcraées oontre nog ii-^œ établies eatre la vallée de la Posjna et celle dsi }<io Freddo, où, aprje des attaques en masses réitérées et une concentration du de son artillerie, il a réussi à occuper un de nos [K>stes avaucés établi au noix! du monte Maio et pénétrer dans un ai®re poste à l'est de Ca 'gari. Nous avons expulsé iea Autrichiens par une énergique contre-attaque du premier poste et, par uooje canonnade, du second. Nous avons fuU pri-souniers 4i0 soldats et 3 of'iciers. S tir le morde Mesola, au nord du col de Crocs dr- Coiueiico, entre le Grand Pal e-le i' 11 Pal et sur le monte Granîda, nou^ avons dispersé d importants détachement onTiecnis avant qu'ils aioat réussi à atteindre nos lignes. Si'r le froi t des Alpes Juliennes, des détachements autrichiens ont dirigé au mo.vesi de jets de grenade^ à main, une forte atta-que contre les versants scptentr^oaïi-ux On mont Saint-Ga.briel; elle s'eisi écroulée sou^ notre fea. e * * Péstrrograd, 19 octobre. —• Officiel t Sur tous le» froni3, fusillades. * « # Pctrograd, 2ù octobre. —. Officiel de l'Amirauté : Lorsque nous avons évacué, sous la pression de forces Bavais ennemies «uperiettre» en nombre, la partie m-ridiouale du Moou.. sund, laie do Moon s'est trouvée .. pou;>: immédiate de3 canc-r.^ ennem s. a*;asi tnec du c >ttî da la baie de It:ga <,r.e du. côt' fhi banc do s hle «le Kassar \Viek, oe qn. reada t sa défense complètemeni inipos^iblo. Êln couséq^.icnco, nous avons d'eid d'-vf-- ( cuetr l'île de Moon; ctte opépui ?a s'e4 e1 fe^tu'C dans des conditions très duficileri, . sous le feu croisé des navire» ennemis, auxquels nos torpilleurs, nos dragueurs du mineg et nos croiseurs auxiliaire» ont livré l«ataille. Dans la ;ouni"C1 nos dt.^,tueurs de mines ont découver' des champs de mines plac-'s par des s»xts-mar:as alleu « -'s (ian.v 1? but de barrer la sort e du et ' du go fe de R;ga h nos navires. Ceife o^jè-ration, rapj^ochéo du d '-barfjnement île tripes allemandes d.ina l'île de i'Hu , prouve que l'ennemi a l'iul-é: tian de d't-.âre à tout [yrix celles de nos forces navale qui défendent oet?e réghvn. Dons le# envicone du la sortie de la baie de Finlande et du Moon-sund, nos torpilleurs ont découvert de^ sous-marins ennemis. Le 19 octobre le brouillard nous a empêches toute la journée d'ol/s«rvôr U flotte ennemie et d'effectuer des rccoîmaissancea. Après l'évacuation définitive de i'Je & <j Moon est de la partie méridionale du Mouo- u sund, la situation de l'archi«>d di^ îles da la Baltique e:t devenue eatcèmemcnt dao-gereuae ot diliiicuj. * e « Pétrograd, 20 octobre. — Ofricietl l'Amirauté : Perlant la nuit du 16 au 17 octobre, un* escudre ennemie e?mposée d'une viugtao*0 3% navires de guerre a péuétr* dans ia bûi« de I%a ^t a Hé découverte vers 9 heures par le pcsîe d observation de Werder, a-or* quelle so dirigeait ver« l'entrée méiâdiouaia da i\loon3undi. Parmi les navires de ce^Oi e«o«dre, se trouvaient deux vaissetna: de %ne de la ciar^e ,,Konig". Kotre escadre, coinmand'e pvar l'amiral Ba*chiref, qui avail hissé son pavillon sur le croiseur „13aj,ui',l accompagné par les vaJs^fsiai tia ligsafl ,4Cîra3chdanin'; et „Slava'*, a quitté le par# de Kidwastit, situé dan» la p^- ie orientaie <ie l'ile de M-oon, où el.e ^tait à l'ancre, «8 eft4 ailte au devant de l'ennscnL Liie étajl pr^céd-'e de navires dA gaide es de turpd-leurs. Vers 9 h %, 1 ennemi a ouvert □( feu o»>n;ro oe» navires. Notre détichemenît, qui était sorti da la baie, s est développé e^'-re le® pliares de Werder ei tlo V. eiia^ près de Mooai. A l'approelie du 1 ennem^ le ,,]}ajau' a été attaqué sana buccùs un sous mariu, et à 10 h. ^ du matin, nç*t»re détachement s'est trouvé engagé dacnj us comtet avec l'escadre ennemieï Les na. vire» ennemis de grand comb«< ont iaiè fêta ;l une ciistiince qui dépassait la portjQ ôà> l'a^ilierie de nos navire de guerre, q«<» sonô d'un ancien type. A m >ii et demi, l'auiiral Baschiref, se reacfeint ecKnpfce cie bb supériorité des forces ennemies et s'ôta^ aperau de l'entrée en scène de nouveaux vaisseaux ennemis, a ordonné à nos navires de se retirer à r intérieur du Moo». mitnd. Ils ont rebroussé ch^rain et ont i>&» culé vers le nord. Le ,,Slava"} qui se iro=i». vnit on queue du détachement, k été too-ché sous la ligne de flofcuison et fortement endommagé, de sorte que, à l'entra du canal du iloonsund, l'avant ai a sombré. Le r'-ste de l'encadre entré par le «tr.al >\ l'intériear du iloosnrani. Une pie» tie <^« l'escadre ennemie, qui poursuivait ^ détachement, a ouvert le feat contre les bo&, terjes de Moon et de \Yerder, les a rMu'tc® au siïence et détruites. Nos navires ont sus quelque» dégâts. Après le bombardement batteries, l'ennemi a pénétré dans la parHia m'icidionaie de la rade de KnJwnsta. Mo<m a?avons pas re;u d'autres informât ona <=ks sujet des opérations. Dans 1 esitrefaite, croiseur amiral „Maeharof1', da» canoi>« nièros ei <ies contre-torpiîienrs, qui se tr ^ vaieart à Lintôrieur du Meonsund, ont dé. fendu le cariai et le Kassar Wiek entra Dago, Oesel et Moon, et ont plus eurs î -a ^cfbangé d<ko coups de feu avec les torpii. 'eurs e; les peuts navires de gueire eunaa» rais, qui, durant la nuit du 17 octoùrç. étaient rest>% à juoxinii;ô des côtes d et r.vaient tenté plusieurs reprises da peut trer dans la partie oriesaiate du Kassa* Wiek. Une part"e des navires eiiaeni.a po». tés dans cette regiou, e& comportant (feue canonnières et plusieurs eontre-torpilieurSj s est rapprochée de la cote au nord tfo Moorsiind et a bombardé ia digue qui relis Oe^el à Moon. En môme temps, l'ennemi n exécuté une grande attaqua aer^ime ci ^ lancé sans succès uno ^grande quant-té .Je bombes sur Kuiwasta. Dans la ma- e. uis certain nombre de combats aerieui ^.ai âvrés an cours desquels le iiéHÉenaast noi a descendu son tioisiôme adver .airtv. Dans îa soirée du 16 octobxe, pi..: .- u.s zeppelins ont survolé la r^g'ou du M ■ sun»i. Dans la journée, des cuirassés w 4 csxiîseurs ont de nouveau bombardé la c. s sud et sud-ouest de Dago, tanrii-* qu ua grand nombre de dragueurs cie mines sr-!onn aient la mer près de Diigo. Non ï- i de la sortie du Moocsund, nous avo. ? aperçu deux ou trois scius-m^r-ins enuoru ,, Ont pris part aux ovations : 1° u.ul-' u région de TageiLacht, le navire de combe i ,Mo}tl:e'\ deux cuirassés de la clas.v* .,-vaiser , au moins soixante contie-iorj.fi. •eurs, des dragueurs de mines et trois soas-mar»:.ô; 2-1 dans la r--gion da Soc'-^suiid et la part o occidentale du Ks-ssar Wiek, un« vin-taine de torpiUeurs, uno vingtaine de -viragucui-s de mines, de cotres, de chalou^^ et de navires de transport; S' dans Ja fc?.i« de Riga, doux ^ ou plusieurs cuirassés de ta classa ,,Kun5g", six oroiserara i'gers. cîe nombreux torpilleurs et p^its navir» ei •deux eous-marins; 4° à T embouchure de ia ba e de Finlande, au nord-ouest de Dag.-r-°ft, . frois cuirass a de la cla^ „Kat.9gr ainsi qu'une troisième et uric quatrième cvulres, Corn postées d un groupe de uavi ,i$ combat et de dix à douze croiseurs légers. deux tiers de la fioite enuemiie ont dune pris part aux opérations du 16 c«u>. bre. A la fin do la journée 1 ennemi, f>srt d Oesei, a tenté d'avanoa* vers digue, mais il a été arrêté par notre feaa et s-'est retire sur ses positions, près d <K. r;s.n.ar, sur la côte orientale d'Oese!. Daœ» Se oourant du 1? octobre, Moou a été via. lemment bo-rnbardé par les navires qui avaiciit pénétré dans le Moousund, ainsi par d^ avions. Plu^ieurfe personnes qui &ont arrivées d Oesel }g 17 octobre diseat qu5 uns troupes se trouvant dans cette ils ont été faites f.risonni;res. Le commandant de nor.r,; flotte annonce que, ma!gr«S fe>ats« les 'Uifieuit/s, It bon ordre n'e cassé c'a régner à bord de nos vaisseaux, dont le» équipages ont fait preuve «Je courage et d'énergie. Le pxepos: au poste de onmsua-racation, quar.ior nuv.tro Dergunof, a « t . i-'a demande du commandant de la fin;te, promu au grade de sous-iieutanaot pour la grande bravoure et l'énergie dont il n fait preuve eu ce» circonstances. sgîfîfflKrtgKAS.i/^3raiKs«s.vi OPINIONS ËT COMMENTAIRES Paris. 19 octobre : Le ,,i capie lielge", qui se p.inLo a i'a* •ia, critique, dans un article intitulé îaiea t-oerc t ."£« du goa\uritaiuent angu;-ui toiti-e la i-civique occupe'', la mesure r^. .-.aunen. prit-c^ par l'^Uigic^rre inufrdisau# îa Conii:.; de secours pour la Belgique i encore importer do la grais»s dans le pa^ ^•us prétexte qu<? dc3 pi.y&xnsi belges veu^. ifcnt leur bétail aux AHuuiands. — Nous ca lmons, écrit le ,,1'c.upiû b*jg<f9 ;ue ie gouvernement belge doit intervenir. \j apnrovisiannemeait de ia Be^apie J;C ie rédui. soas aucun pr.ta.t». Nous eu. iC«ms Ce notre gouverneuieuA qu'il agis^j .•e-'ir que L-s impur .iioes Je viv .s eu i ;ic.ue sr.'ieat au c-aut, aire ai^:mCatôi^i. La terminant, 1q „i;eup4e jbc^e " écrit sa caractères gras ; Au ii'-'îa u'j nos conij> i u .as cJî:\S'.-./ v, a ay deinandoii-'i xuis améliot^oa du ra-.:-fcilieuieLt - ik- Ia Bû!giq-ue, paii- .ulu'-reaneîîi ■t-* imp^ortnuons de graisﻩ.'' * Londies, 19 octobre : Le ,,Daily Mail" pose les que:-'"ons ri autes ; — Pourfpaoi la flotte anglaise n'a-t-eile ^ pén/u-^ dans la Ijaie da ifiga t l eur-uoi dei sous-marins anglais tout au nioais -'étaient-ils png présents V'

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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