La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 29 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fz1h/
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^ N i i ii i iwiiiiiiiwiii'ii ■» y . /> délégation nolitioue annonce qu'un ac-1 stituer Ipr nniWft f.'Ast uns vArité éléftieri- . ^ . . . m • m\ h • . * PRIX DES ABONNEMENTS : 2 mol» août-septembre, fr. 7.00* 1 mois (août), fr. 3.8 0* Les demandes d'abonnement sont reçues exolusi~ cément par les bureaux et les facteurs des postes. — réclamations concernant les abonnements doivent ftre adressées exclusivement aux bureaux de posta• ADMINISTRATION ET REDACTION: Hontagne-aux.Horbes.Potagèros, 31, Bruxelles i PRIX DES ANNONCES ! Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig.t tr. 2.50. — Corps du journal, lu lig., tr. 7.50» — Faits divers, la lig., (r. 5,00. —Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assembléest paiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2.00. Bureaux do 9 à 17 heures Direction et Administration : g;jeQ j? • JOS. mORESSÉE, DIRECTEUR 4 il ri I I Lunrfa 29 Juillet 1918 JULfKiSA-L. guoT-LLUfOs — jLe ivnmero r is vernîmes BBBwnmwnHMnww jFumJdgfflaaawj .'i hm ii i ummvn wiwskmmmiiiwaajxamwtiNmiK'*,u.,M*.±mwaKA%htiKia 'rwarw > i Miï : i * hium»^1^!' ' au» [j r *■&'*«.» Hvu5WJSRW Wr1 fli II —Bf TWWWI III"'I — fcOMffVJW %J?S^X^£f9 ItmaBÉf «3»] &" Année". — WF- .^o Aujourd'hui : rDEUX pages. LA GUERRE 1,456° jour de guerre Bien à signaler. LES OPÉRATIONS k L'OUEST Milan, 28 juillet : On mande de Paris ail .« Corners délia Sera « : . . par l'intermédiaire du gouverneur militaire de Paris, le Conseil municipal avait demandé au général Foch la levée des restrictions qui pèsent sur la ville depuis qu'elle est englobée dans la zone de guerre. Le généralissime a refusé télégraphique-ment..*» Londres, 27 juillet: Les correspondants de guerre au grand quartier général américain écrivent que ^offensive de l'Entente est terminée et qu'il faut s'attendre maintenant à de violentes contre-attaques allemandes. Il ne peut être question d'une nouvelle marche en avant des troupes de l'Entente. L'ennemi 'dispose de tremplins d'attaque qui peuvent créer de très grandes difficultés aux Alliés ; cela est surtout le cas dans le secteur situé au nord de la Marne. L'ennemi ayant concentré un nombre considérable de divisions de réserve aux points les plus importants du champ de bataille, les attaques de l'Entente seraient aujourd'hui doublement difficiles. •** Londres, 28 juillet : On mande de New-York au « Morning Post » : Depuis quinze jours, les listes des pertes américaines contiennent au total 32,762 noms. .** Paris, 28 juillet : Du correspondant de guerre du n Matin»: — La résistance allemande dans l'arc Soissons-Reims ne donne aucun signe de faiblesse. Nos opérations stratégiques, qui dureront vraisemblablement encore tout le mois, ont surtout pour but la conquête de cet arc. Les attaques deviennent plus violentes sur tous les fronts. » **# Berne, 27 juillet : On mande de Paris au Progrès de Lyon que le bombardement de Calais dans la nuit de dimanche à lundi a été extrêmement violent. Des dégâts matériels considérables ont été occasionnés. 11 y a eu vingt-sept morts. C'est le bombardement le plus violent dont la ville ait eu à souffrir depuis le début des hostilités. EN ITALIE Rome, 28 juillet : Du correspondant de guerre au front français du « Giornale d'Italia » : — Les divisions italiennes qui viennent de se battre et qui ont besoin de repos ont été 'remplacées au front par des divisions anglaises. » Les événements de Rassis Berlin, 27 juillet : La légation de Russie à Berlin informe la « Gazette de l'Allemagne du Nord que la nouvelle suivant laquelle Mm# Spiridowna et M. Kamkof, socialistes contre-révolutionnaires, auraient été fusillés, est inexacte. L'instruction ouverte contre eux n'est pas encore terminée. *** Moscou, 27 juillet : La preuve est faite que l'assassinat du comte *Mirbach faisait partie du plan des révolutionnaires, qui voulaient, à Moscou et dans d'autres villes russes, renverser le pouvoir établi pour jeter la Russie dans une nouvelle guerre avec l'Allemagne. En effet, le jour même de l'attentat, l'insurrection éclata à Ja-ïowslaw, où la veille étaient arrivés un major serbe et deux officiers de l'Entente, accompagnés d'une troupe de volontaires, venant de 1 Voleyda. Les agents de l'Entente propagèrent le bruit, à la même date, que des forces considérables s'avançaient du nord. L'état-major de la Garde Blanche déclara, les jours suivants, qu'elle se considérait comme se trouvant en état de guerre avec l'Allemagne et emprisonna au théâtre la Commission allemande de ravitaillement avec ses deux mille prisonniers civils et militaires. Lorsque, plus tard, les choses en vinrent à tourner mal pour la Garde Blanche, les officiers rendirent les armes aux Allemands et se constituèrent prisonniers, preuve indéniable qu'ils se considéraient comme étant en guerre avec l'Allemagne. L'incident Mouravief, qui eut pour conséquence la retraite des troupes des Soviets, se produisit le 8 juillet. Mouravief se trouvait à la tête des troupes opérant contre les Tchèques-Slovaques. L'Entente avait réussi à l'accaparer, et Mouravief, tout en proclamant sa réunion avec les Tchèques, déclara la guerre à l'Allemagne Le but évident de toutes ces machinations était le renversement du gouvernement bolcheviste et la reprise des hostilités contre l'Allemagne. Cologne, 27 juillet* * i On mande de Genève à la « Gazette de Cologne » : — Craignant à juste titre que leurs créances ne soient compromises, les porteurs français de fonds russes ont fait interpeller à ce sujet M. Klotz, ministre des finances, par M. le sénateur Gaudin. M. Klotz a brièvement répondu qu'une décision serait prise dans trois mois et qu'il ne pouvait en I dire plus long en ce moment. Au surplus, la < censure française a supprimé les commen- ' taires de la presse sur cette question.: I Lugano, 27 juillet : On mande de Rome : — Le bruit court au Vatican que le Pape ( lancera bientôt un message concernant la * Pologne. Ce document 6era basé sur le rap- ' port de Mgr. Ratti, nonoe apostolique. J Kief, 27 juillet: * * s L'hetman de l'Oukraine a relevé M. Liso- * gub de son poste de ministre de l'intérieur, ^ mais il le maintient dans ses fonctions de l président du Conseil. M. Igor Gistiakowski, ^ secrétaire général, a été nommé ministre * de l'intérieur, et M. Sergei Sewanski, ad- c joint au ministère de la justice, secrétaire général. *** Vienne, 26 juillet : g Les journaux de Kief annoncent-que les délégués russes et oukrainiens se sont mis d'accord sur l'échange de produits de première nécessité entre les deux pays. L'Oukraine £ fournira à la Russie du charbon, du coke, du f' fer, du zinc, etc., pour une valeur'de 15 à 17 millions de roubles; en échange, la Russie r fournira du naphte, de la benzine, des huiles d de graissage, du papier, du bois de mines, du c ciment et des vêtements, pour une somme c équivalente. y Les membres de la Commission ont ex- a primé le vœu de voir se conclure un traité b de commerce en règle entre les deux pays. p La délégation politique annonce qu'un accord est prêt à intervenir, dans un délai très bref, relativement à la délimitation des frontières des deux pays. •N Kief, 27 juillet ? L'affaire Dobry a été jugée hier. Golubo-witch et Shukowsky ont été condamnés à deux ans de prison. *** Kief, 25 juillet : Lundi dernier ont commencé devant le Conseil de guerre allemand les débats du procès Dobry. Les accusés sont les membres de l'ancien gouvernement oukrainien, Shukomski, ministre de la guerre, Tuschkowski, ministre de l'intérieur,- et leurs collaborateurs, qui comparaissent sous l'inculpation d'arrestation arbitraire du sujet allemand Dobry. Les débats démontrèrent le caractère de la politique du gouvernement peu avant le renversement de la Rada, qui chercha à éluder les obligations contractées envers l'Allemagne, les accointances des ministres avec le corps polonais et le plan qui avait été conçu de lancer un appel au peuple contre les Allemands. Les accusés refusent de se reconnaître coupables des faits qui leur sont reprochés. Ce- : pendant, l'accusé Gajewski finit par faire des aveux, que confirmèrent d'ailleurs les aveux : du témoin Golubowitch, ancien président du ! Conseil. On prévoit que l'arrêt sera rendu demain. Shanghaï, 27 juillet*: On mande de Vladivostok que les cosaques d'Ussurisk se sont joints aux Tchèques-Slovaques.a*# Pétrograd, 27 juillet : La presse russe est d'avis que l'intervention du Japon est certaine. A cette occasion, les journaux prétendent que, en 1914, ! le Japon devait envoyer 400,000 hommes en | France contre versement d'une indemnité ! de 5 milliards de francs. Une seconde proposition lui a été faite en 1916 ; il s'agissait alors d'expédier des troupes sur le front en 1 Russie. Aujourd'hui que le Japon court plus de danger, ses prétentions se sont accrues en conséquence. Les avis sont très partagés en Russie au sujet de l'intervention du Japon. *** Pétrograd, 28 juillet : Orenburg, capitale de l'important gouvernement de l'Oural, est tombée au pouvoir des Tchèques-Slovaques. D'autre part, on dit que les socialistes révolutionnaires auraient réussi à renverser le gouvernement des- Soviets du district de Jenisseish (Sibérie occidentale). *** Londres, 27 juillet : On mande de Tokio : — Les journaux bien informés annoncent que la commission des affaires étrangères et le Cabinet sont d'accord sur la nécessité d'une intervention en Sibérie, tandis que le Parlement s'y oppose énergique-ment. On espère toutefois que le gouvernement surmontera légalement toutes les difficultés.ILa guerre navale Londres, 27 juillet : On mande de Santander au « Times» : — Le vapeur français « Lydien » a été torpillé .L'équipage se composait de quarante-six hommes, dont six ont été sauvés. **# Washington, 28 juillet : Le vapeur Justitla, torpillé tout récemment, transportait régulièrement 6,000 soldats américains à chacun de ses voyages. La Haye, 28 juillet : On dit dans les cercles maritimes que le torpillage du Justitia inflige une perte de 30 à 40 millions de florins au gouvernement anglais.*** Londres, 28 juillet : On a reçu à Norfolk (Virginie) des informations concernant un navire de guerre allemand qui a gravement endommagé la flotte marchande dans les eaux des Indes occidentales. Tout d'abord, ce navire a été signalé au large des îles Bermudes, où il a coulé un grand vapeur anglais. Les journaux américains sont d'avis qu'il s'agit du navire chargé de ravitailler les sous-marins allemands opérant sur les côtes de l'Atlantique. Londres, 28 juillet : Les vapeurs Pomerian et Mefora, appartenant à la Compagnie du Canadian Pacific, ont été coulés à proximité de la côte anglaise. A l'exception d'un seul matelot, les 60 hommes d'équipage du Pomerian ont péri. *** Londres, 28 juillet : L'ancienne canonnière allemande Geier, incorporée dans la flotte de guerre américaine et baptisée du nom de Karl Schurz, a coulé à proximité de la côte de la Caroline, à la suite d'une collision. *** Rotterdam, 27 juillet : Le vNieuwe Rotterdamsche Courant» annonce que le convoi néerlandais allant aux Indes est arrivé à Las Palmas. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 27 juillet : Des Conseils de guerre spéciaux jugeront les officiers supérieurs. Les commandants d'armée qui n'accomplissent pas sciemment leur devoir, seront désormais condamnés à mort ; si leur faute est due à la négligence,ils seront punis de dix ans de prison. Les officiers ayant commis des fautes par incapacité, seront révoqués. Bâle, 27 juillet * * Parmi les victimes de la grippe se trouve le lieutenant Deleassé, fils de l'ancien ministre, qui n'était arrivé qu'il y a quelques jours en Suiss.e et venait d'y; recevoir la visite de son père. Bâle, 27 juillet : Le congrès ouvrier s'^est réuni aujourd'hui. Environ cinq cents délégués assistaient à la séance d'ouverture, présidée par M. Grimm, du Comité d'action, qui, dans son discours de bienvenue, a esquissé la tâche qui attend les congressistes. En présence de la situation économique où se débat la classe ouvrière, il n'est qu'une solution, a-t-il dit, c'est la grève générale dans le pays tout entier. La responsabilité de cet état de choses retombera sur ceux qui ont berné si longtemps la classe ouvrière avec des promesses sans passer aux actes. •*. Berlin, 27 juillet : M. von Hintze, secrétaire d'Etat, part ce ' soir pour le quartier général.. ; »** Berlin, 27 juillet : Le correspondant de guerre du «Lokal Anzeiger» reproduit cette déclaration du ; îeld-maréchal von Hindenburg : , — Il est certain que nos compatriotes ] -estés au pays ont confiance dans l'issue ) le la guerre, mais il leur faut encore s'exer- ( 1er à la patience, se convaincre que la pré- , îipitation est mauvaise conseillère, que si ] 'on veut réussir, il faut mûrement réfléchir c ivant d'agir et ne pas s'aventurer sur des j lases fragiles. Entre les batailles, il y a i place pour l'accalmie qui permet de recon- t c- statuer les unités. C'est une vérité éléments taire de dire qu'une bataille bien préparée > est à moitié gagnée. Encore faut-il que les impatients n'oublient pas que nous ne travaillons pas comme des machines du sort desquelles on peut ne pas se soucier, pour- > vu qu'elles accomplissent la tâche qu'on à leur impose. Nous travaillons avec ce qui est le plus sacré au monde, avec le sang et la vie du peuple allemand. Nos dernières réserves doivent comprendre encore des n- hommes forts et vigoureux, capables, au re--s tour des champs de bataille, d'entreprendre a" avec succès 1 œuvre régénératrice de la '■ paix. Nous ne nous trouvons pas devant :'e une multitude de machines usées et hors a" de service : nous avons devant nous un r" peuple sain et fort, qui, après avoir déposé ts les arines, devra s'atteler au travail de res-j" tauration de la . patrie. » îs • . n. Vienne, 37 juillet : et Après un mois de négociations, le parti el national allemand et l'Union nationale ahe-mu.ide de la Chambre des députés ont di- u. ci'lé de fusionner sous le nom de Parti i.a- e. tional allemand, qui compte Irente-cinq es membres. IX »*• lu Vienne, 26 juillet : Les documents ratifiant le traité de paix conclu entre l'Allemagne et l'Oukraine ont été échangés le 24 juillet à Vienne. *** 25 Londres, 27 juillet : Le « Daily News » annonce que dans une réunion de membres de la Chambre des Communes, présidée par le député Chancelier, M. Le Smith a donné lecture d'un ma-^ nifeste exposant la politique à suivre pen-dant la guerre et après la cessation des 4, hostilités. g — Une proposition de paix, y est-il dit, 'e ne saurait être considérée comme accepta-?" ble si elle ne comporte la restauration pur. ■" et simple de la Belgique et le maintien d. principes d'honneur qui animaient l'Angle-t terre entrant en guerre. « p" Le manifeste se prononce en faveur d'une revision des traités secrets et des lois doua-nières, et met les ratlicaux en garde contre les surprises que présentera la création d'une Ligue des peuples avec système protecteur que le gouvernement anglais sem-;5" blê préconiser et qui annihilera tous les ® avantages qu'on est en droit d'attendre de ? cette innovation. i Le manifeste demande, en outre, que les représentants autorisés des églises chrétiennes, du parti ouvrier, des associations de femmes socialistes et autres corporation aient le droit et la faculté d'entrer en contact avec des coreligionnaires de pays M ennemis pour fournir à leurs gouverne-îs ments les éléments -d'appréciatioa sortis ?" des discussions communes, pour en faire la J® base d'une conférence qui pourrait ame-"" ner la paix. ?" En ce qui concerne le travail de restauration économique, le manifeste se déclare en faveur de la mainmise de l'Etat sur les capitaux, d'après le projet du député libéra] Sianey Arnold, qui permet d épurer en grande partie la dette de guerre et de réduire l'jncome-taxe à 2 shilling 6 pence par livre sterling. Le manifeste contient quarante points >é principaux que les adhérents se proposent i- de faire adopter après la guerre, notam->■ ment la suppression des titres de noblesse, l'abolition du service obligatoire, l'assimilation des deux sexes et l'introduc- ■t. tion d'un home-rule général. **» La Haye, 27 juillet : M .Lloyd George vient, à l'occasion d'un diner offert aux ministres du ravitaillement j de l'Entente, de prononcer un nouveau discours. Ce nouveau speech ministériel peut se ramener à ces deux points principaux : M. Lloyd George n'a pas hésité d'abord à répéter une fois de plus cette déclara'ion, a. qui émotionna si vivement le peuple alle-e_ mand naguère et fut relevée ei vertement te par le chancelier Hertling dans son dernier disaurs, à savoir, que l'alliance armée des Associés constituera dans l'avenir ia Ligue n des Nations, qui sera une garantie de la j_ paix jusqu'à la consommation des siècles -é (sic). j. Le «Vaderland», qui reproduit ce discours, regrette que M. Lloyd G-;' rge rn-bar-se cette idée sublime de la Confédération des peuples, aussi utopiste qu'elie s. puisse paraître, à une machine de guerre servant les intérêts de i'Ang.e'.erre. \ Le second point du discours est intéres-iS sant en ce. sens, que M. Lloyd George assure, étant en ceci d'accord avec l'Américain Hoover, que, tout bien consid't'é, !a guerre ne pourra plus se prolonger au delp i- de deux ans encore, à moins, a-t-il ajouté, e que d'ici là, interviennent des événements à imprévus. e Nous voilà fixés provisoirement sur la duiée probable de la guerre. «*» Londres, 27 juillet : The Nation écrit que la décision prise par le s gouvernement d'établir des taxes de douane préférentielles pour l'Empire britannique a coupé les derniers liens qui attachaient encore M. Lloyd George au libéralisme. Stockholm, 27 juillet : Des Stockholms Tidningen : — En Angleterre, la grève des ouvriers des { fabriques de munitions prend de plus en plus d'extension. La Conférence de Leeds, à la-3 quelle 300,000 ouvriers étaient représentés, a 1 décidé de proclamer la grève générale mardi ' si le gouvernement n'abolit pas le travail forcé. Plus de cent mille ouvriers chôment en cp moment dans le district de Birmingham. Londres, 27 juillet : La Chambre des Communes a voté en troisième lecture le projet de loi sur le commerce avec l'ennemi. Elle a adopté un amfndement stipulant que les banques ennemis ne pourront fonctionner en Angleterre qu'au moment où le Parlement les y autorisera et non cinq ans après la. guerre conime le proposait le projet. Londres, 27 juillet : La Chambre des Lords a voté vai, deuxième lecture le projet de loi relatif aux sujets de pays ennemis. »*» Londres, 27 juillet : Le gouvernement a décidé que les ouvriers des fabriques de munitions qui n'auraient pas repris le travail lundi natin tomberont sous la loi de recrutement. **# Rotterdam, 28 juillet : Un avion français ayant à bord un pilote et un observateur a été forcé d'atterrir hier en Zélande. Le feu des canons de défense allemands avait mortellement blessé l'observateur.Copenhague, 27 juillet : Les journaux publient le texte du traité d'alliance islando-danois, qui sera soumis aux deux Parlements. Aux termes de ce traité, le Danemark et l'Islande demeurent des Etats libres et souverains, possédant un roi commun et liés par un traité d'alliance. Le roi de Danemark portera dorénavant le titre de Roi de Danemark et d'Islande. Le projet prévoit, d'autre part- les relations de droit public et privé qui existeront dorénavant entre les Da- , nois et les Islandais. Le traité d'alliance entrera en vigueur le I» décembre 1918. Communiqués Officiels ,ra- i iur-1 Communiqués des Puissances Gsntralo; 'on qui Berlin, 28 juillet. — Officiel de ce midi î res Théâtre de la guerre à l'Ouest. ,jes Armées du feld-maréchal prince héritiej re- Rupprecht de Bavière : cire Grande activité de reconnaissance. Nom ja avons repoussé de fortes attaques ennemie: ant au nortl da la Lys' des deux côtés de la Sommi ors et au nord-ouest de Montdidier. Activité d' un l'artillerie dans quelques secteurs. 0g£ Armées du prince héritier allemand : •es- La i°urnée a été calme sur le front de ba taille. Petits combats d'infanterie sur le ter rain qui s'étend devant de nouvelles positions En Champagne, des attaques locales ont per . mis à l'ennemi de pénétrer dans nos lignei r? établies au sud du Fichtelberg; nous l'er avons presque partout rejeté par une contre 0 :" attaque. 1.a- » Berlin, 27 juillet. — Officiel du soir i La journée a aussi été calme aujourd'hui sur le Iront de bataille. *** Xt Sofia, 26 juillet. - Officiel ; Sur plusieurs points du front en Macé " ine la canonnade réciproque a été un pei. ,jlu; violente à certains moments. Dans la région de la Moglena et à l'ouest du Vardar, nous ■me avons repoussé par notre feu des détache-des ments ennemis qui tentaient d'approcher d< ce!- nos avant-postes. Au :ud de Huma et dans le un- vallée de la Strouma-, combats fructueux poui en- nous avec des bataillons grecs, des #*ji Constantinopie, 26 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, l'artillerie enne. »" mie s'est montrée, sur la côte du Jourdain "J' plus active la nuit dernière que d'habitude L'artillerie a nombardé à plusieurs reprises 3le- nos batteries et nos positions. Nous avons énergiquement répondu à son feu. Dans la irie journée, canonnade violente par intermit-"a- tence. Activité persistante des aviateurs. Sui itre les autres fronts, rien de nouveau à signaler, *ro- .. * ■ ;.m- Berlin, 27 juillet. — Officieux : les Le troisième jour de l'offensive du général de Foch n'a plus laissé à l'ennemi, étant donné les perles énormes qu'il a subies, que la force de les prononcer de petites attaques partielles sur cer- re- tains points du front. Il a été partout repoussé. 3ns 9an5 ^ k°is du Roi, où l'ennemi a attaqué à ira- t'aide de tanks; il a été repoussé avec de fortes en pertes, au cours de corps à corps. Nous avons lys £a;t plus de 250 Français prisonniers. Pendant ne- 'a nuit, les opérations ont été moins actives sut 'lis tout le front. Hier, à 6 h. 45 du matin, une ca-. ia non'nade violente mais intermittente a été dé- ne. danchée contre nos positions établies des deux côtés de la route de Perthes à Tahure. L'attaque r a- partielle .qui y a succédé a été repoussée d'une en manière sanglante, soit par notre feu de bar- les rage et destructif bien dirigé, soit au cours de ira] corps à corps. Là encore, l'ennemi a laissé un en grand nombre de morts. Dans les Vosges, après rii- une préparation d'artillerie, nos troupes d'al- ice taque ont pénétré dans les positions ennemies; elles en ont ramené un assez grand nombre de nts prisonniers français, des mitrailleuses et des fu- ent sils automatiques. im- « £°" Communiqués des arméss alliées uc" Paris, 27 juillet. — Officiel de 3 heures : Sur la rive droite de la Marne, nos troupes ont poussé leur ligne au nord de Port-à-Binson.1111 Sur le front de Champagne, -nous avons ®.nt exécuté une opération locale dans la région 'i®; au sud du mont Sans-Nom et réalisé une avance d'un kilomètre sur un Iront c 5 : trois kilomètres environ. Deux cents pri-Dra sonniers, dont sept officiers, sont restés ?,"• entre nos mains, lie- , ent * * ,i5,. Paris, 27 juillet. — Officiel de 11 heures : les ^ous 'a Poussée continue" que nos troupes ne ce"es, nos alliés exerçaient depuis plu-" la sieurs jours contre les forces ennemies, les celies-ci se sont repliées aujourd'hui sur tout le front au nord de la Marne. Nos lis troupes, talonnant leurs arrière-gardes, ont rn_ atteint la ligne générale Bruyères-Ville-r<l_ neuve-sur-Fère, Courmont, Passy-Grigny, _;e Cuisies, la Neuville-aux-Larris, Chaumuzy. rrP La rive droite de la Marne est largement dégagée et nos éléments continuent leur es. progrès ; ils sont à plus de quinze kilo-gg. mètres au nord-est de Château-Thierry. ;,rj. Sur le front en Champagne, le chiffre des ' ]a prisonniers que nous avons faits dans la eja région au sud du mont Sans-Nom dépasse (é trois cents, dont neuf officiers. lté Londres, 27 juillet. — Officiel : la Nous avons lait des incursions dans les lignes ennemies près da Sailly, Neuville Vitasse, Arleux-en-Gohelle etLens.Quelques prisonniers sont restés entre nos mains, ■le L'artillerie allemande a été act;ve au-tne jourd'hui sur la partie septentrionala de a notre front. en- * * « Rome, 27 juillet : — Officiel : La nuit du 26, des détachements ennemi? ont tenté des attaques sur divers points de ies notre front de montagne. Dans la Vallarsa, lu<; après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos tran-a chées établies sur le monte Çorno ; il en a r(ij été immédiatement rejeté. ■aij Près du monte Caberlaba (haut plateau en d'Asiago), des patrouilles britanniques ont empêché l'ennemi d'attaquer nos lignes de près et l'ont ensuite forcé à rebrousser chemin.ei] Sur le monte Asolone, nous avons pris ie sous un feu de barrage les troupes autri-Lin chiennes qui tentaient d'attaquer nos li-;n_ gnes. Pris en flanc par une contre-attaque, je. l'ennemi s'est retiré précipitamment, lais-y sant quelques prisonniers entre nos mains. Tq Près du StelviOjmalgré sa supériorité numérique, l'ennemi a été forcé de se retirer après un combat avec nos détachements de reconnaissance. U- mi n i i—it'tii nruni i EN APViÉRiQUE New-York, 27 juillet : lU" Une réunion, à laquelle assistaient 15,000 2." Américains, Russes, Finlandais, Oukrai-m niens, Lithuaniens, Lettois et Estoniens, a eu lieu à New-York et a discuté l'intervention des puissances de l'Entente en Sibérie. . L'assemblé.; a voté à l'unanimité une mo-* tion blâmant l'invasion projetée en Russie .i* à travers la Sibérie comme constituant une . " manœuvre de l'Entente et des contre-révolutionnaires russes et invitant le gouvernement américain à reconnaître le gouvernement des Soviets et à mettre fin à la cam-j. pagne hypocrite d'une cam&rilla -impérial JX" liste et réactionnaire, le **« li- Stockholm, 27 juillet : tn On mande de New-York au « Nya Dagligt ia- AUehanda s : de — M. Lockner, Américain descendant de it, ! Sifédois et ancien secrétaire de la Confé-et rence de la paix de M. Ford, vient d'être ta- i condamné à vingt ans de travaux forcés n- pour avoir continué son travail pacifiste | aux Etats-Unis. Chronique Bruxelloise | '©S réunions des parlementaires belges du Havre, qui ont débuté le 22 courant, sous le nom de réunions de Sainte-Adresse, Les membres du gouvernement, députés et sénateurs présents, en tout une soixantaine, sous la prési-ier dence de M. Théodor, délégué de Bruxelles, se sont occupés des mesures générales en vue >us de la restauration future de la Belgique, voies ies ferrées, navigation fluviale et maritime, fourme niture des matières premières, etc. Le moin-de cire aperçu sur le seul problème qui nous intéressa réellement, ici, celui de la délivrance universelle, eût mieux fait notre affaire, ba- Rien de bien émouvant de ce côté pour er- l'heure, mais quelqu'un de nouveau est ap- ; ns. paru sur le théâtre de la guerre. Et celui-là : er- fait trembler les braves ! ies Le choléra est à Arlihangel, à Moscou, à Pé-'en trograd. Il arrive, lui aussi, prétendre à sa re- part de la libération des peuples, à sa façon, ! par le ciel. Le sinistre voyageur à la voix éteinte, aux yeux caves et ternes, a pris pied sur la côté de Mourmane, aux côtés des ba-luj taillons anglais. Qu'y va^t-il faire ? O choléra I vas-tu, à ton tour, accabler la Russie ? O choléra ! vas-tu décimer les bataillons débarqués? Fléau le plus noir que l'humanité ait jamais connu, ton horreur t-st ■îe' aujourd'hui dépassée 1 Toi, dans ta moisson lus suprême sur le monde, quand tu fis l'héca-on tombe la plus forte dont l'histoire ait gardé ,us l'effroyable souvenir, tu n'emportas aux Indes que 000,000 hommes en une année; oui, la guerre peut t'appeler son petit frère, elle la qui a fait le terrible abatage dont nous avons ,ur répété les chiffres tant de fois déjà, mais pas encore assez 1 Sept millions cle morts, actuellement près de huit millions, ce qui fait deux millions par année, tandis que toi, choléra le- débonnaire, tu nous aurais donné un gain in, de 1 million 400 mille hommes conservés à la le. civilisation, plus les blessés et les invalides ses qui te sont inconnus, soit encore un ^ain de >ns 23 millions que tu nous aurais laissé. O cho-la léra, tu es plus pitoyable que la guerre, et le it- cœur des hommes et la justice, l'humanité et iur le droit tout ensemble. sr. O choléra 1 tu ne fais pas de discours. 11 s'il te plaît, sans coup férir, tu désarmes une armée. Verii, vidi, vici. En 1817, la division anglaise aux Indes du marquis de Hastings, I composée de 10,000 soldats, en perdit du clio-léra 7,000 en une semaine. Si prodigue sois-tu, tu es plus économe que la guerre, choléra bénjn ! Tu as une façon à toi de comprendre ^ la politique qui est aussi personnelle que celle à de tes grands rivaux implacables. Il y a le tes droit du choléra comme il y a celui de l'An-ns gleterre et des Etats-Unis. ur Ecoute, choléra, comme certains ont le :a" cœur léger à l'endroit de la Belgique : lé- La semi-officielle Nation Belge publie un ar-ux ticle intitulé « Maîtres chez nous », de M. Fer-ue nand Neuray, ami de M. de Broqueville, où il ne donne la réponse qui, d'après lui, serait faite ir- par la Belgique si l'Allemagne venait à lui de faire une proposition ferme de lui rendre son un ancienne neutralité et de rétablir le fameux 'ès statu quo ante qui semblait constituer un idéal at- encore récemment. Dans cet article, M. Neuray es; se félicite, après le discours du comte von de Hertling, « que la guerre ne se soit pas termi-[u- née dans l'été de 1916 par la victoire de l'Entente, parce qu'elle se serait mal terminée pour notre pays, dit-il, tant le courant était fort en ce temps-là, dans l'opinion française, anglaise et belge, en faveur du retour pur et simple à la neutralité garantie et obligatoire ». : Il y a donc là-bas un courant d'opinion plus u- royaliste que le roi ! En effet, on se souvient à- que le gouvernement du Roi, dans sa réponse au message de paix du Saint-Père, s'était as borné à la prétention d'une Belgique rétablie 3n dan? tous ses droits antérieurs et rien de plus, ne M. Neuray se félicite que la guerre ait con-(. tfnué ! Le statu quo ante était une prétention pj. trop modeste et qui ne lui paraît plus cadrer és avec la brillante fortune escomptée depuis par l'Entente I — Aujourd'hui, dit M. Neuray, le statu quo „ ante serait rejeté par les nonante-neuf cen-p • tièmes des Belges de tous les partis et de toutes is les classes. » Il rejette la participation qu'y u" prendrait l'Allemagne et déclare fièrement : « Nous préférons la mort au déshonneur et à la ur servitude.» Lapin courageux, va! Toi et la gouverne-mentale garenne, vous êtes prêts à mourir? e_ Comment l'entendez-vous ? Vous ouvrirez-vous Y) le ventre avec un calme japonais? Ou bien, Y- avant cela, prendrez-vous là-bas à votre tour nt le fusil? u-r Oui, nous sommes à l'intérieur plus de sept 0- millions qui préférerions la mort à la servitude et au déshonneur. Mais il n'est -pas ques- es tion de cela. Une paix sans déshonneur ni la servitude est offerte pour nous, en des termes se qui ne peuvent laisser aucun doute. Alors quoi ? On fait volte-face et l'on ne veut plus de la neutralité ? Oh l là 1 Nous ne voulons la mort qu'à la condition, naturellement sous-en-tendue par M. Neuray, de ne pas mourir 1 M. Neuray, homme pratique pour son compte, _ brûle nos vaisseaux 1 De l'extérieur, i#lâche u les grands mots de déshonneur et de servitude. Eh 1 bien, non, M. Neuray, les nonante-j1" neuf centièmes des Belges ne veulent la mort 10 sous aucune forme. Nous ne sommes pas disposés à un sacrifice en masse dont vous vous rengorgeriez, dressé sur vos ergots plantés sur nos crânes. *•« Un autre lapin courageux, c'est M. Roland a> De Marès, qui écrit dans le Temps, à propos e» de la même question belge, un article autori-- taire ridicule qui se termine par ces mots : a — La Belgique, après quatre années de guerre, demeure inébranlablement fidèle à tu elle-même. Elle renierait son passé, sa gloire it impérissable et le sang de ses enfants si elle le abdiquait quelque chose de son droit. » e- Nous répétons qu'il est moins que jamais question de celà ! Nous avons la déclaration is solennelle de l'Allemagne, proclamant devant 1- le monde entier qu'elle n'a ni le dessein ni i- même l'envie de nous garder; que nous som-ô, mes un gage dont le destin est dans les mains s- de l'Entente. Que signifie cet éloignemant su-s. bit de la neutralité, sinon que l'Entente a sur i- nous des projets qui mettent en péril le re- ' »r tour de noire ancien Etat? [e Nous faisons à Roland la même réponse qu'à Fernand. Nous ne voulons pas du sacri-fioe qui nous est offert sur l'autel du Havre. m L'Allamagne nous promet la libération, que l'Entente en fasse autant. Et qu'on parlemente. Nous voulons quelque chose do moins cher que la guerre et même qus le choléra. » >0 Mais, en réalité, que cherchent journaux et i- journalistes? Thuriféraires et joueurs de a grosse caisse au devant des baraques gouver-i- nementales, ils ont pour rôle d'abasourdir les 5. gens, et pendant le tintamarre on noue des ). relations extérieures, on établit des marchés, e on cherche partout à supplanter l'Allemagne. e Cela fait au prix du sang qui coule toujours, ). on pourrait renoncer à créer des complications ». successives et, enfin, parler de paix. Chez nous ^ ont été révélés les projets anglais, auxquels ' s'est associé M. de Broqueville. Un nouvel exemple du travail accompli dans cet ordre d'idées nous est fourni par le gouvernement du Commonwealth australien, qui a invité la France à envoyer en Australie une mission. A juger par la liste des invités, nous voyons ^ de quoi il s'agit : hommes politiques, ministres, négociant en soies, négociant en laines, e métallurgiste, agronome, éleveur, secrétaire de !- la Chambre de commerce britannique, e Le tout, bien entendu, avec refrain patrio-s tique sur les idées libérales et démocratiques, e Combien de temps encore va se poursuivre cette instauration sanglante du commerce en- ' tentiste? Le calcul en paraît facile.., si vous ayez confiance dans les serments politiques... i Si De Marès est sincère, vrai, si Neuray l'est ' aussi, s'ils suivent réellement Lloyd George... ! 2s des si l'on va jusqu'au bout... jusqu'au dernier li Ha- penny... calculez alors d'après ce qui suit, s nom Le département du Trésor américain rend mbres compte de ceci ; s pré- — Les Alliés de l'Entente, sauf la Russie, et prési- en y comprenant seulement les Dominions, selles, britanniques qui ont un gouvernement auto- ; m vue nome, do même que les Etats-Unis, possèdent' voies ensemble 11 millions de milles carrés de terri-four- toire, 303 millions d'habitants et une richesse i moin- nationale de 495 milliards de dollars. Les Puis-us in- sances centrales ont 1,250,000 _ milles carrés, 'rance 147 millions d'habitants et une richesse nationale de 134 milliards de dollars, pour La dette de l'Entente s'élève à 60 milliards de st ap- dollars, soit 14 p. c. de son actif. Les Puis-Blui-là sances centrales doivent 37 milliards de dollars, soit 28 p. c. de leur richesse nationale. » à Pô- Ce que veut le Trésor américain en don-à sa nant ces chiffres, n'est-ce pa6, c'est que nous façon, calculions ? i , voix Si l'argent est le nerf de la guerre, J4p. c.1 s pied du capital dépensés par l'Entente en quatre ;s ba- ans nous mènent au dernier penny dans vingt-cinq ans, chiffre rond, et les 28 p. c. des 1er la Puissances centrales au dernier pfennig dans s ba- douze ans et demi. Donc, c'est le minimum * que à prévoir ou bien Lloyd George est un bla-ur est gueur* " : Disson RAY NYST. k^Ca" tmrxaami i izmamsKmBarammamna^BmmKJ—m ' PETITE GAZETTE ; 11 pleut, il pleut, bergère..* Quand vous vous êtes couché hier soir, voua n'avez pas manqué de vous dire : — Ça ne fait rien ; il fera beau demain, et" nous irons'au Bois. Il n'est pas possible, eu' effet, qu'après toute une semaine tant mouil*; lée, le soleil, ne fût-ce que parce que demain' est un dimanche, ne se mette pas à luire. Dors, ' mon ami,' dors, le ciel demain sera d'un bleu éblouissant... » Et ce matin, quand vous avez mis le nez à la fenêtre, vous avez constaté qu'il tombait, tout comme hier, des petits chiens de là-haut. Il n'y a pas eu le moyen d'avoir le sourire. Vous avez brutalisé presque votre chat qui, tranquillement, se passait la patte droite der-i rière l'oreille; vous avez à peine dit bonjouc' à votre femme, ou, femme, répondu au bon*; jour morose de votre mari, et vos gosses, I parce qu'ils vous voyaient d'humeur mau- j vaise, ne se sont approchés de yous que craia-» tivement. Et vous n'êtes pas allô au Bois. Vous aveî' traînassé toute la sainte journée en savates, allant d'une pièce à l'autre de votre maison, et pas un instant vos sourcils ne se sont dé-* froncés et votre front ne s'est éclairci. Dieu sait si même il n'y a pas eu des scènes dans votre ménage et quels reproches injustes vou^ n'avez pas faits à votre chère femme ou, { épouse, à votre tendre époux. On n'est jamais; tout à fait juste ni tout à fait bon envers soi* prochain, mais quand il fait un temps comma. celui que nous voyons, il faudrait être un sursaint pour ne pas être presque tout à fait injuste et tout autant mauvais envers qui que' ce soit, y compris les bêtes. Oui, il fait un témps horrible. Mais n'avez-vous pas un peu souhaité ce temps-là? Après la période de sécheresse dont si amèrement se plaignaient les paysans, vous n'avez pas man-j qué de dire, quand jla pluie s'est mise à tomber : \ — Ces sacrés paysans ont toutes les veines,! et voilà que par-dessus le marché, il se met à pleuvoir ' des pièces de cent sous sur leurs terres. Tiens l je voudrais que la pluie tombât sans relâche pendant quarante jours et qua« rante nuits, ainsi qu'il en alla à l'époque de feu Noé, que leurs pommes de terre de malheur fussent noyées jusqu'à la dernière et que, dans le sol pourri, la pénultième de leurs carottes se liquéfiât... » D'autres vœux encore, de la même espèce,-n'avez-vous point manqué de faire, avouez-le. Or, parce qu'il a plu au Père Eternel de les entendre, vous voilà tous crins hérissés, au point d'en être insupportables à vous-mêmes et aux autres. Reconnaissez donc une bonne fois que vous êtes de singuliers animaux. Cependant, tandis que je vou3 vois ainsi-vous morfondre parce que vous n'avez pas pu aller cueillir en forêt les dernières myrtilles, je pense aux milliers d'êtres humains qui pataugent, non loin de nous, dans la boue et sous la mitraille. La vie terrible qu'ils doivent mener là-bas, et combien je voudrais pouvoir lire et vous faire lire Le Feu de Henri Barbusse, dont quelques extraits me sont venus incidemment sous les yeux. Je ne conteste pas que vous pensiez encore à toutes les horreurs qui se passent sur le théâtre même de la guerre, mais je ne fais point tort à votre sensibilité en affirmant que cependant elle s'est quelque peu émoussée depuis le temps... Vous voilà à geindre parce qu'il tombe un peu d'eau, comme, hier, vous vous laissiez aller à sourire parce que le pain qui vint sur votre table était un peu moins noir! Vous n'êtes que de grands enfants-.* Ce que pensent les a bons bourgeoise J'ai assisté l'autre jour à une audition musï-, cale qui m'a ravi. L'admirable artiste et le si' expérimenté professeur qu'est LouUy Cremer nous a fait entendre, dans ce milieu si hospi-l talier et si sympathique où je me trouvais,! quelques-unes de ses élèves, et tout un après-1 midi nous sommes restés sous le charme.', Loully Cremer s'est au surplus dépensée beaucoup elle-même pour notre joie, chantant et chantant encore, sur la prière d'un regard, sur l'invite d'un sourire, sur la simple perception d'un émoi sur le visage de ses auditeurs. Elle les a fait, et comme toujours, « trembler délicieusement», ainsi qu'elle le fait dire à Louise dans son grand air. Oui, Loully Cremer est une belle et grande artiste... Mais ce n'est point de cette audition même, puisque les dieux n'ont pas fait de moi un ^critique d'art, que je voulais vous parler.; 'Lorsque le concert fut terminé et qu'on eut,' pendant une heure, échangé ses impressions; sur ces si belles choses qu'on avait entendues, : on en vint — et vous vous y attendiez bien un peu — à parler des sujets inférieurs qui, quoique nous en ayons, restent toujours dans nos préoccupations immédiates. J'entends qu'on parla du prix des denrées et des difficultés de se ravitailler. Il n'était personne, parmi les gens qui composaient ce milieu et qui apparu tenaient à la bonne bourgeoisie, qui ne comprît que ces difficultés avaient un caractère fatal, inhérent aux circonstances mêmes que nous traversons, et qui ne fût dès lors enclin à faire montre de la plus grande indulgence de; principe envers ceux qui ont accepté la charge d'assurer, dans la mesure du possible, notre, existence matérielle. C'est vous dire qu'on ne récriminait pas pour récriminer, pour le plai-, sir mauvais de dire du mal de son prochain» pour la joie méchante de faire de la grinche pour de la grinche. Je n'en ai pas moins eu à constater, quand je me suis retrouvé seul au dehors et que j'ai essayé de condenser mes im- i pressions, qu'il y avait au moins une chose que tout ce monde, qui représente en réalité les classes moyennes, n'oublierait pas : c'est le sans-gêne avec lequel, dàns tous ces magasins d'alimentation où la guerre lui a fait une obligation d'aller chaque jour, on traite «les bons citoyens ». Je résume les observations que j'ai le plu£ souvent entendues : — On ne se moque pas ainsi du public... — Il n'est pas admissible au'on fasse faire riÏBL'uNIV. f

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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