La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1659 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 21 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610xb5z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Samedi 21 Juillet lëlT JOURNAL QUOTIDIEN -£ TJè ÎTWérp ! IQ Cénïïïhes 4> Année; ~ NT* §64 |BnBWBM» Ml !■ PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (août, soptombre), fr. 5.10; 1 mois (aoûl), lr. 2.55. tu demandai dubonrUmint sont retins exgusi-ttmmi «w la bureaux et ia'faeunn des postes, -Les réclamations concerna'* '■"abonnements ioir»m tin adresses exclusivement aux bureaux de poste. tflHINISTfttïtOH ET RËOfcCTlQft : 81. Konlaane-ou z-ïï^rhos-Potagèro*, Bcexellas. :.JSTpaKHr*S LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr» 0.50. — Réclame* avant les annonces, la ligne, fr. 1.25» — Corps dn 'Journal, la ligne, fr. 6.00.— Faits divers, la tiçne, û'. S.?ô. — Nécrologie, la li^no, ir. 2.53. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.QO> Bureaux do 9 à 1? heures. Direction et Adalnisiratioa : g'# '.giVVfiMBr" J03. MORESGÉE. DIRECTEUR LA GUERRE 1,083° jour de guerre Les masses d,: artillerie concentrée» en s .Flandre se livrent un combat dont l'intensité j va croissant* Lear action est particulièrement , violente sur 1^ littoral, le long de la ligne j Dixmude - l'pres - Wytschaete, où 103 An- , glais ne cessent pas d'entreprendre d ener- ( giques reconnaissances. ; Sur le reste du front dlans l'Ouest, 1 activité a 6%'d moins vive. Les belligérants n'ont sérieusement aux pri?es Qu'au sud-ouest do Saint-Quentin, où les Allemands ont en-levé une section d'un kilomètre dj3 ^ tranchées françaises, et sur la rive gaucne de la Meuse, où ils ont prononcé de fortes contre-attaques entre le bois ci'Avocourt et . le Mort-Homme. * * * Sur le front de l'Est-, la situation ne , g*est pas modifiée au sud du Dniester", dans la vallée de la Lomnica. Les Russes y ont procédé en force à des contre-attaques détor-ni;nées qui ont circonscrit le théâtre de la lutte au sud de" Kal-usz. En revanche, au nord du fleuve, une dépêche du maréchal von Hindenburg, solennellement portée j-udi après-midi à la connaissance du Rcichslag, fait prévoir de graves événements : eila annonce que, sous la direction de^ leur com- _ mandant eu chef, le feldi-maréchal prince Léopold de Bavière, des corps d'armée allemands, secondés par des troupes austro-hongroises, ont j3C'ro6 le front russe sur une large étendue à l'est do Zloczow; c'est-à-dire entre Zboi'ow et le èereLh supérieur, dans la région où le général Broussiloi a commencé* lo ier juillet sa grandie offensive dans 1! espoir de se frayer la route vers Leanberg. 0 AU REICHSTAG L'OUVERTURE DE LA SÉANCE îBerlin, 19 juillet : Ont pris place au bureau du Conseil fédéral, le chancelier M. Miehaëlis, le secrétaire d'Etat M. Helfierich, le comte Boeder on, MM. Zimmermann, Capelle, von Stein et Liskow, lets ministres MM., von Brei-fenbach, von Lobell et Zydiory; MM. Kraetke, Soif, Len'ize, Havenstein, von Ba-tocki et diverses autres personnalités. Dans l'hémicycle, les députés sont en nombre et les tribunes sont combles. Dans la loge de la Cour sont assis le grand-duc de Mec-klembourg-ScInverin, le duc Ernest Auguste de Brunswick et le duc Albrecht de Mae-klembourg.M. Kaampff ouvre la s6aûco à 3 béates. Il adresse à l'ancien chancelier von I3ctli-mann^-Hollweg les remerciements du Po'chs-tag, siauliaite en son nom la bienvenue au nouveau chancelier M. Michaëlis et. formeie vceu de le voir remplir avec succès la haute charge par laquelle il assume la responsabilité d:s destinées du pays.. A l'ordîre d'u jour figure la discussion en première lecture du projet de loi visant uno ouverture de crédits. DISCOURS DU CHANCELIER M. Michaëlis prononce le discours suivant : >: — Sa Majesté l'Empereur m'ayant appelé aux fonctions de chancelier die l'Empire, 3'a.i pour la première fois aujourd'hui l'honneur de me trouver en rapport aveo le Keiehstag. Cette lourde charge est placée sur mes épaules à une heure grave. Confiant en l'aide de Dieu et en la force de l'Allemagne, j'ai osé l'accepter, prêt à servir la bonne cause jusqu'à pion dernier souffle. Je vous demande, Messieurs, de collaborer aveo moi et de me faire confiance,, dans lo même esprit qui a fait si brillamment ses preuves dans cette Chambre depuis trois ans que dure la guerre. L'homme plein de mérite qui a occupé pëndajnt huit ans la charge où je lui succède a été l'objet aie critiques acerbes auxquelles s'est mêlé mêrnQ de l'inimitio et d'e ia haine. J'ai le senti-nient qu'il eût été plus digne de laisser l'inimitié et la haine expirer au seuil dje cette porte quand il est parti. Ce n'est que lorsque nous aurons sous les yeux l'histoire de la guerre que nous saurons ce que von Bethm ann-Hollweg, en tant que ohancelier, a fait pour l'Allemagne. _ ; Si je n'avais pas une inébranlable foi dans la justice de notre cause, je n'aurais 1 pas accepté cette charge. Ce qui doit être «ans cesse présent, ù notre esprit, ce s>nt 1 les événements d'il y a trois ans, les événements historiquement établis qui démontrent que nous avons été forcés à la guerre. Les préparatifs de la Russie et sa mobilisation menaçaient l'Allemagne d'un grave péril. Participer à une conférence au mo- -meut où se poursuivait ce:ie mobilisation, ( c'e'^t ét,é, au point de vue politique; un Bui- 1 cide. Bien que les hommes d'Etat anglais fussent convaincus, ainsi qu'il résulte de leur Livre Bleu, que la mobilisation russe devait aboutir à la guerre avec l'Allemagne, ils n'ont pas fait le moindre geste 1 pour retenir la Russie de la décider, tandis que mon prédécesseur, dlans ses instructions < d'u 29 juillet 1914 à nota-o ambassadeur à Vienne, lui donnait le» indications suivantes : , Nous avons la volonté de remplir notre devoir d'allié, mais nous devons nous 1 efforcer ce ne pas laisser l'Autrichei-Hongrie ' nous impliquer, faute de tenir compte de 1 nos conseils,^ dans uno guerre mondiale". 1 Ce n'est point là le langage d'un homme qui cherche à déchaîner la guerre : c'est celui d'un homme qui veut la paix et se dépense sans limite pour son maintien. La ! mobilisât'on russe a forcé l'Allemagne à ] tirer lo glaive. Nous n'avions pas lè choix. Cq qui _ cSfc vrai pour la guerre, est tout \ aussi vrai pour nos sous-marins. Nous re- t poussons le reproche qu'on nou}3 fait en dpsant^ que la guerre des soirs-marins est c contraire au Droit des gens et aulx règles ] de l'Humanité. C'est l'Angleterre qui à°cefc , égard nous a mis les armes à la main. En décrétant son blocus maritime contraire au i Droit des gens, elle a arrêté le commerce -des pays neutres aveo l'Allemagne et nous a ^ déclaré la guerre par la famine. Le faible j espoir que nous avions de voir l'Amérique { se mettre à la tête des pays neutres pour em- £ riOcher l'Angle!erre de commette un tel j abus a éfc4 vain'. La dernière tentative faite v par l'Allemagne pour éviter les pires éx- 2 trémi tés en fai s'ont une oTfi-o de paix locale q r échoué. Dans_ ces conditions, l'Allemagne c pouvait et devait, pour sa légitime défense s et comme suprOttio contre-mesure, recourir r h un moyen qui avait fait ses preuves et t s'en servir jusqu'au bout dlans T espoir de c réduire la durée de la guerre. ~ i 1-a guerre de^v «ous-marms donne La ré- n auliaîs que nous en attendions et môme les a dépasse. D0 faux bruits répandus dans le L public concerruint ce qui s'était passé ici li ^ sétaîcg secrète, ont fait naître à certain nonicrat cciinmo u!n sentiment ' de déception. c Ceci ef>t dû sar n doute éu fait qu'on aVait t ait confiance aux prophètes t'ro'p pressés t oisqu'ils avaient fait prévoir que, grâce 1 , l'intervention dSes sous-marins, la guerre < eniit tv-rminée à un moment qu'ils déber- . iiinaîen?. Cc^ prophètes, en agissant ainsi, -s l'ont pas rendu service au pays. Les effets 1 [0 la guerre des sous-marins, au point de : rue de la destruction du tonnage ennemi, .< ont tels qu'ils doivent é-'tre. Le tort fait à t a situation économique et militaire de l'An_ I jleterre va croissant die mois cm mois, si : uen qu'il ne lui sera pas possible de r-la- < fir longtemps désormais contre la soif de paix < le sa population. Nous pouvons attendre ' l\rec une entière confiance les prouesses à reair de nos vaillants équipages de sous-narins. ] Du haut de celfci tribune, d'où l'on peut ' parler au pays de manièi'e à être entendu partout-, je veux envoyer le salut de la Patrie à toutes nos troupes sur tous les .'ronts, sur terre et sur mer, dans les airs ;t sous les eaux de l'Océan. Les exploits 1 lue nos armées, sous la conduite de leurs îhefs éminemts, ont accomplis depuis trois, ms sont sans exemple dans l'histoire du nonde. Nous leur en avons une inexprimable reconnaissance. C'est avec un sentiment le reconnaissance aussi que nous songeons 1 ï nos fidcl-s et vailiams alliés. Cette fra- 1 ernité des armes, scellée- et éprouvée au x>uis de tant de combats, 11e se relâchera pas.'L'Allemagne restera fidèle à s!e& alliances dt traités. Les rapports qui nous ont été faits oon-ïernant la situation militaire par le com-nandément su]>érieur de l'armée sont très tavorables. Les offensives entreprises à Oue?t par les Anglais et les Français ont échoué, et les contrc-atfciques de nos armées lêmontrent non seulement que leur force n'a pas été brisée, mais encore que leur ! supériorité n'est pas contestable. A l'Est, les troubles intérieurs avaient d'abord! empêché d!es armées composées de millions i'hommes do nous attaquer; un calme relatif s'était établi sur e© front et ce n'est lue lorsque de fausses nouvelles s'accom-pagnant de nouvelles excitations eurent de nouveau fouetté l'enthousiasme des soldats russes, que l'on dôclancha- l'offensive actuelle, dont Lcmberg était l'objectif- En dépit de ces dépenses illimitées et die ces immenses sacrifices en vies humaines, le général Broussilof n'a obtenu que des avantages minimes. Il y a une domi-heutre, j'ai reju du feld-maréchal von Hindenburg un télégramme dont voici la teneur : ,,Provoquée par -l'offensive russe en Ga-licie, mais retardée jusqu'à présent par suite des fortes pluies, une attaque al'emande a ité d'éclanchée aujourdj'hui à l'est de Zloc-zow. . Command-l'C3 par le feldwnaréchal prince LéopoVI do Bavière en personne, des divisions allemandes, appuyées par l'artillerie austro-hongroise, ont aveo cette impétuosité qui a fait ses preuves depuis longtemps oc avec la ferme confiance dont elles ne se sont jamais départies, percé le» posi-'.ions russes." Les derniers avantages qu'avait remportés Broussilof se trouvent de la sorte compensés-La Grèce, sous la ptression de la violenco, est entrée en guerre contre nous. De ce coté, notre front, que nos vaillants alliés bulgares tiennent avec nous, reste solide. Quant à l'Italie, même une onzième offensive sur l'Isonzo contre nos vaillants alliés autrichiens ne lui assurerait pas l'objectif qu'elle vise — c'est-à-dire la possession cfo Trieste — pour la conquête duquel elle s'est parjurée. Dans le Caucase et en Palestine, les hostilités sont momentanSment suspendues à cause de la saison. Lorsqu'elles se rallumeront, l'ennemi trouvera devant lui une armée turque équipée de frais et anïmée du meilleur esprit. En ce qui regarde l'intervention de l'Amérique, nous écoutons, sans avoir à nous en préoccuper beaucoup, les discours si optimistes des chefs do l'lin tente. On a calculé le tonnage qu'il faudrait pour transporter ùno^ armée américaine sur la continent- européen, le tonnage aussi qu'il faudrait pour assurer sa subsistance et- son ravitaillement. Or, c'est à peine si l'Angleterre eit la France parviennent à ravitailler leurs propres ' armées sans nuire à l'équilibre de leur situation économique. Notre armée et liotre marine, nous en avons la ferme assurance, tiendront tête à ce nouvel ennemi', Nous pouvons done, d'accord avec nos illiéa, envisager à tous les points de vue iveo uaie tranquille confiance le développe-nent dès événements militaires. Néanmoins, lans tous les oœurs s'agite cette ques-'on râlante : Combien de temps encore fau-l*a-t-il tefuir >'' J'en arrive ainsi à eixami-îer la question qui constitue en quelque Jorte le centre de gravité de nos intérêts à ous, le point principal des discussions qui sont à l'ordre du joui*. ^ L'Allemagne n'a pas voulu la guerre. Hile ne l'a pas voulue dans le but de faire les conquêtes et de s'agrandir par la force, ît par conséquent, si on lui accorda une paix honorable, elle ne fera pas la guerre ' m jour de plus pour faire des conquêtes à 1 out prix. Ce que nous voulons avant tout, c'est de ionclure la paix à laquelle a droit un peuple qui a travaillé et réussi. Il faut que la ( génération actuelle et celles qui la suivront pendant des siècles, voient dams les jours d'épireuve que nous travctrsions une période durant laquelle notre peuple et no- ; re armée firent preuve d'une énergie et :-II'un esprit de sacrifice inouïs. C'est dlans l :et esprit que nous entamerons des pour-)arlers die paix lorsque l'heure sera venue. ] Messieurs, f Il ne nous est pas possible d|'offrir la J )aix une fols de plus'. La ma-in que nous i ivons tendue loyalement, disposés que nous < itions à faire la paix, n'a rencontré que le i fide. Le jour où nous la ferons, il nous I àudra on première ligne obtenir que les routières de l'Eimpira allemand soient assu- t ées à jamais. N'eus devrons, par voie d'ac- ] ords et de compensations, faire en sorte que a, es conditions d'existence de l'Empire aile- 1 □and sur lo continent et s'ur la mer soient 1 arantics'. La _ paix devra être fondéo sur tne réçoncialiation durable des nations, ftle devra prévenir les inimitiés que pro- j oquerait entre elles un barrage économique. il le devra nous donner la garantie que la édération des armées de nos adversaires' ne e transformera pas en une alliance éc-ono-aique dirigée contre nous. Ces buts peu-eut être obtenues dans le cadre do votre ésoiLutdon telle que j-j la compreiads. Lors- L ue l'ennemi, ayant renoncé à ses visées de on'quêta et à sa prétention de nous écra- 1 er, manitestera sou désir d'entamer avec 1 oUs des pourparlers, la nation allemande h >ufc entière, et son armée derrière seal chefs r ui approuvent les déclarations que ;e fais ïi, seront d'accord pour demander à l'en- \ emi, qui tatera le terrain', de dire œ qu'il d à leur dire. Nous entamerons alors, Doya- i ïment et avec le désir de les voir aboutir, v is négociations de paix. s1 Mais jusqu'alors, Messieturs, § nou.s faait 0 xi'dnuer la lutte avec èàjmg, am> n enco et a^o couxag-é. L«| jouik qiie no^ Y raversons en ce moment sont, au point de aie de notre alimentation, les plus diffi-iles que nous ayons eu à passer jusqu'ici. l.e mois de juin surtout a été dun : nous avions d'ailleurs qu'il le serait, la seche-•c-sse ayant retardé la croissance des oè-■éales, et nous avons eu des privations ouvent pénibles à subir. Mais j'ai la joie te pouvoir donner l'assurance qu'avant peu a situation s'améliorera et que notre popu-ation pourra de nouveau être, plus abon-llamment approvisionnée. Nous ' n'avons _ pas mcore de données certaines sur les îésul-ats probables de notre récolte, mais on >eut affirmer, dès à présent, qu'elle sera neilleure que nous ne l'avions espéré. La >aille est courte, snais la formation du grain s3t excellente, et domme en 1915, nous mouvons compter sur une récolte moyenne. iDans toutes les régions st vastes de l'Empire, la pluie est tombée à teimps piour 'aire i>ousser les pommes de terre. Nous escomptons une bonne récol-te de ce côté, et si nous savons mettre économiquement et ;irudemment à profit ce qui, outre notre production, nous viendra cette année de la iîoumanie et des territoires occupés, nous xmrrons faire face à la pénurio de four-age devant- laquelle nous nous trouvons. Jes trois années do guerre ont prouvé que, nême dans le cas dl'une mauvaise récolte jomme celle de 1916, il est impossible d'af-tamer l'Allemagne. Grâce à une stricte répartition et au rationnement général, nos stocks nous suffiront, et c'est là un avantage incalculable que nous avons sur l'Angleterre.Nous avons dû faire Inexpérience douloureuse d'une tension, provoquée par l'état de guerre, des relations entre la population des villes et celle des campagnes. A cet égard, I importe grandement que la lumière se fosse .et que des mesures soient prises. Nous aurons à veiller en première ligne, dans le nouveau plan économique, à ce que les rations accordées aux agriculteurs, socialement pour leur bétail eb leurs chevaiux, ne soient pas tellement minimes qu'elles soient manifestement insuffisantes. Cette faute couh mise l'an dernier a été nettement reconnue et a eu cotte conséquence naturelle, fatale et humainement excusable, de provoquer des contraventions à la lo». Il importe que les populations des villes se rendent compte des graves difficultés dont l'agriculture souffre actuellement par suiite do l'était de guerre. II n'importe pas moins que les populations lient la juste compréhension des besoins si considérables de l'industrie, de la popu-ation industrielle et de la population des grandes villes. Si on le veut, le rapprochement se fera,, îhacun sachant à quoi il est obligé et faisant pour l'autre tout ce qu'il pe*ab faire. L'envoi de quelques centaines de milliers le citadins à la campagne constituerait [>out-ê'tre un bon moyen d'établir l'équilibre, mais nous devrons en tout état db cause prendre des mesures pour qu'il y ait des compensations. M' &sieuirs, vous no pouvez- attendre de moi, qui ne suis en fonctions que depuis n.uq jours, que je m'exprime en détail e' d'une manière définitive au sujet des ques-lions en suspens de la politique intérieure. Néanmoins, je tiens à- vous dire que je me rallie complètement au point de vue exprimé lans le message impérial du 11 juillet en ce qui regarde le droit électoral en L'russe. J'estime utile et nécessaire qu'un lontact plus intime s'établisse entre les grandis partis- et le gouvernement, et je suis disposé, pour autant que faire se pourra sans porter préjudice au caractère l'Etat fédérât if et aux bases constitutionnelles de l'Empire, à faire tout ce qui sera susceptible do rendre plus vivante et plus efficace cette collaboiiation. J'estime, en Dutre, que les relations entre le Parlement at la gouvernement deviendront 1 l is intimes si les hautes fonctions sont confiées à des tiommes que leurs capacités personnelles et la confiance mise en eux par les grands part's et les représentants ce la nation désignent pour les occuper. Toutes ces réformes ne sont évidemment possibles qu'à la condition préalable que l'on reconnaisse en échange l'impossibilité Je limiter lo droit constitutionnel do la direction de l'Empire et d'intervenir dins la >cnd|uite da sa politique : il n'entre en tout 'as pas dlans mes intentions d'en abondon-ier à quiconque la direction. Messieurs, Nous naviguons sur une mer houleuse et les eaux dangereuses, mais le but à at-eindre apparaît clairement à nos yeux. Cô lue nous désirons, c'est une nouvelle et )riliante Allemagne, non pas une Allema-pie qui veuille terroriser le monde par la orce de ses armes, comme le soient no3 nnemis1, mais une Allemagne moralement >urifk'e, une Allemagne craignant Dieu, me Allemagne libre, pacifique et puissante. D'est pour ccie Allemagne-là que nous oulons nous battre et souffrir, pour elle lue nos frères et nous-mclmes saurons verser notre sang et mourir. Cette Allefmagne-à, nous la ferons, malgré tous nos enne-ui£, sur les champs de bataille." LES VOTES De nombreux députés prennent la parole -près le chancelier, puis la cBisoussioni en première lecture du ' projet de loi visant .'ouverture des Crédite est déclarée close. _ On passe immédiatement et sans discussion au vote des crédits, qui sjnt adoptés t l'unanimité, moins les députés d'eixirême-jauche.Iva résolution présentée par les socialistes ndépendants, qui réclament l'ouverture im-nédiato des pourparlers1 de paix, la conclu-ion d'une paix fondée sur le droit qu'ont es peuples de décider de leur, sort et d'être ndemnisés pour les dommages donit ils ont té victimes, la suspension immédiate de 'état dé siège et l'instauration d'une république socialiste, est rejetée. On passe au vote nominal sur la résolu-ion _ du Centre, du parti progressiste et du >arti socialisée : 347 députés ont pris part u vote, dont 214 ont voté pour la résolu-ion et 116 contre; 17 députés se sont fibste-lus. La résolution est dono adoptée. 3ANS LA MER DU NORD NAVIRES ALLEMANDS ATTAQUÉS La Hayet, 20 juillet : Le ministère dûs affaires étrangères fait i ^communication officielle suivante : — Par l'intesrmédiiaire de son minière à .ondretf, la gouvernement néerlandais a orté à la connaissance du gouvernement ritanniqiue l'attaque exécutée le 16 courant ar dès navires britanniques contre diés maires marchands allemands qui se trouaient dans les eaulx teiTitoriales nésrlan-ais^. Il a chargé son ministre de démon-er au gouvernement britannique la gra-ité dé Cet incident, au cours duquel La Tuveiuineté et la neutralité dieis Pays-Bas rit été violées* de. façon indéniable. Le rni- espoir quQ le ^oii,veirnemen| bnuûiiai;iuewl donnera les satisfactions qui s'imiposent, conformément au Droit des gems et particulièrement à l'ah-tlcle 3 du Traité sur les droits et les obligations des puissances neutres en cas de guerre navale. » * * Bering 19 juillet : Le ministre néerlandais des affaires étranu gères a ejxprimé ses profonde regrets au ministre d'Allemagne à La Haye au sujet de l'attaque dirigée, dans les eaux territo- -riales hollandaises, x>ar les navires de guerre anglais, contre des bâtiments marchands alUemands. Il a donné l'assurance [ formelle que le gouvernement néerlandais i exigera satisfaction de l'Angleterre aussitôt 1 que l'enquête ouverte sera terminée. ( La guerre s© us-m an ne Londres, 19 juillet : Le rapport hebdomadaire de l'Amirauté J signale que 14 navires jaugeant plus de 1 1,600 tonnes et 4 navires jaugeant moins de 1,600 tonnes, ainsi que» 8 chalutiers, ont été ' coulés. ♦ • * Berne, 19 juillet : Le „Petit Parisien" annonce qu'un sous- | marin allemand a coulé, le 18 juillet, dans ' la partie orientale de la Méditerranée, le ' vapeur français ,,Edouard Corbières", servant île biteau-éclaireur. Le commandant, un officier et quat)ro matelots ont péri. * * * 1 La Haye, 19 juillet : Le Bureau de correspondance annonce qu® la défense, de sortie pour les navires qui. doivent traverser la passe libre a été levée pour les bâtiments destinés à dcS ports danois, suédois et norvégiens. * & Copenhague. 18 juillet : Le vapeur norvégien ,,Balzac'' etleschoo- , 11er norvégien „Lai" ont été coulés dans la mer diu Nord. Les équipages ont été sauvés. * ' * Stockholm, 20 juillet/ : Le journal ,,Allehanda" annonce que depuis ie 15 juillet, le gouvernement anglais 1 a mis en vigueur de nouvelles mesures pour l'approvisionnement, dans les poits anglais, des navires étrangers. Les marins des navires qui voyagent pour compte de l'Angleterre icçoivcnt les mêmes rations que les matelots anglais. La ration' des équipages qui restent dans les ports est réduite. Les approvisionnements supierflus sont enlevés aux navires qui viennent de l'ouest et qui font escale dans les 5les anglaises; il no leur est laissé que les vivres nécessaires pour atteindre le port Je plus proche. Les navires qui quittent la Suède pour se rendre en Amérique 11e peuvent plus se rasâ-tailler en Angleterre. L'Allemagne et les Etats-Unis Washington, 19 juillet : Il y a quelques jours, le président Wil-son, dans une allocution adressée aux ouvriers mineurs, a déclaré que le gouvernement établira des prix raisonnables pour le matériel de guerro et qu'il tiendra compte de tous les intérêts, même de ceinx da La-population. En ce qui concerne les prix élevés ciu fret, il estime qu'on ne se rend pas suffisamment compte combien ils contribuent à rendre difficile la tâche dies Alliés. * * * New-Ycr-ï, 20 juillet : On mende de Washington à 1,, A.ô3 3Cia-ted! Piess'' : — Le gouvernement a refus! d'envoyer des délégués à la Conférence des Alliés qui s'3 "'•endra à Paris 011 juillet, étant donné âue ses discussions no concerneront pas qi rectement la participation elfes Etats-tf nia à 1 a guerre. Le département d'Etat d-'clare officiellement que cette décision n'influencera en rion a politique future des Etats-Unis. « Londres, 19 juillet : Le ,,Daily Mail" apprend que le gouvernement brésilien a T intention d'établir, à l'embouchure de l'Amazone, une puissante station radiotélégraphique, qui assurera une communicait ton radio télégraphique avec Netv-York. Cette station se mettra en communication avec le monde entier. , * Clrristiania, 19 juillet : Les arma tour 8 ont été inform's que les navires construits aux Etats-Unis pour comjpte norvégien ont été saisis par le gouvernement américain. Il s'agit d'environ 270,030 tonnes représentant une valeur de 2-00 millions de couronnes. Il est intéressant pour les armateurs de savoir si ces navires leur seront repris au prix da construction ou au prix du jour. * * * Turin, 19^ juillet : Le député socialiste réformiste, M. Lerda, qui est. rentré do Bussie avec la mission parlemeintjaire italienne, confirme cHms la ,,Gazeta del Popolo5', que la politique belliqueuse du gouvernement provisoire russe est- uno conséquence de la pression exercée par l'Angleterre et par les Etals-Unis. "Les Etats-Unis ont exigé, en outre, d'importantes concessions comlmetrcija.les et in|d(us!ttri<ïl-les et ont promis en revanche leur secours financier pour sauver la Eussie de la banqueroute. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 20 juillet : 1 A la Commission sénatoriale de l'armée, 1 M. Painlevé, répondant à une question de ' M. Clémenceau, a déclaré que les Alliés ' a'ont pris aucune décision définitive au sujet die la campagne d'hiver- Soûles, des mesures de prévoyance ont été prises. 1 * * # Paris, 19 juillet : Le „Petit Parisien" aumotnee que le Sé- lat se réunira aujourd'hui en séance secrète c" pour dtscuier les interpellations sur l'of- J 'ensive du 16 avril. Il croit que la séance ^ secrète sera terminée ,ce soir. D'autre jour- s îaux estiment- que le Sénat ne se bpU'nSra 1 pas à discuter les opérations militaires, r nais s'occupera aussi de> la politique gôné- L'aie du gouvernement. « * » 1 Loiidies, 18 juillet : r Les huit "commissions régionales crédos 1 par 1g £ouvèrii«mcnt anglais pour recher- ° slieï les causes des troubles survenus dans les régions imïust!rieUeS ont dépesé leurs t rapports, qui doiinent comme motif prinçi- 6 pai la clietté de la vie et recommandent au A gouvernement dè prendra des mesures pour. -c înraiyer la hausse (îes1 prix dm vivres. Une J lutre des caia5e? e'st la conséqufeuca da la t loi sur la fabrication des m'imitions et les t réfcirds mis à résoudre les conflits ouvrjaiB; c le* commisjjqns demiand'ent que les auitprî- ' iCs fassent (Îîigence et estiment que 35 p. c. ^ Ie3_ conflits oui m .carficj^ro îûcal éï l ?ent are Uj COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué;! des Puissances Centrales, Berlin, 20 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du i'old-maréchal prince héritier îuipprecht de Bavière : En Flandre,' après une matinée pluvieuse tu cours de laquelle les opérations ont été lossagèrement) moins actives, lo diiol d'ar-illerio est redevenu extrêmement violent lans l'après-midi. Près de Lombartzyde et à l'est de Messines, des attaques ennemies ont échoué. Sur le front en Artois, violente canon-îade entre lo canal de La Bassée et Lens, >t surtout au sud-est de Loos. Les batail-ons anglais qui ont pris l'offensive, la mit, près do Gavr.3lle, ont été repousses. ?rès de Monchy, après do violentes vagues le feu, les Anglais ont de nouveau attaques, nais n'ont pas obtenu plus de résultat que Précédemment. Au sud-ouest do Saint-Quentin, au cours le vaines attaques renouvelées trois fois ïontre les tranchées que nous avons con-lu-ises, les Français ont subi des pertes sanglantes. Armées du prince héritier allemand : Au nord-ouest de Craonne, des troupes les Marches et des troupes de la garde, iprès une courle mais violente préparation, l'artillerie, se sont emparées de parties de a, position française établie sur le Wint^r-l>crgj l'ennemi leur a opposé une résistance acharnée et a subi de fortes pertes-Plus de 375 hommes ont été faits prison^ aiers et nous nous sommes emparés, eu mtre, de nombreux engins de tranchees. V'er-s le soir seulement, 1 ennemi a d^clanché les contre-attaques; elles ont amené de vio-.ents combats nocturnes, au cours desquelles ious avons abandonné quclqui-s-unes des tranchées qui étaient tombées entre nos nains. Auprès des autres aimées et auprès de selles du t'eld-niaré-ehal duc Albrecht de Wur-temberg, pas d'événement particulier à si-g'ualei', à l'exception de quelques engagements cuire avant-postes qui se sont ternii-lés en notre' faveur-. Théâtre do la guerro à l'Est-. Armées du fcld'imarécnal prince Léopold le Bavière : Le 1er juillet, le gouvernement russe a Drdonnô à uno partie do l'armée russe de prendre l'offensive dans la Galicio orientale. Après les minces succès qu'elle a donnés au début, cette offensive s'est bientôt arrêtée par suite des immenses pertes subies par l'ennemi. Les soldats russes, qui ont, sur presque tout le front-, manifesté j.eur désir do paix en essayant de se rapprocher le nos troupes, ont été vainement sacrifiés mo fois encore en faveur de l'Entente. En Léponse a l'attaque des Eusses, nos troupes ont entrepris hier une contre-attaque. Com-mandiés par le prince Léopold1 de Bavière en personne, des corps donnée allemands, appuyés par 1'*artillerie allemand© et austro-longrôi'se, ont dirigé, après une "efficace préparation d'artillerie, une contre-attaque sur les positions russes établies entre la Saretli et la Zlota-Lipa et ont traversé trois fortes zones de défense. L'ennemi a subi de fortes pertes sanglantes et a . reculé jîu désordre. Dans l'après-midi, on signalait déjà quelques milliers de prisonniers. Près de Jakobstadt, de Dwinsk et de Smorgon, ainsi que le long du Stochod et-depuis la Zlota-Lip'a jusqu'au sud du Dniester, l'artillerie a été très active de part et d'autre. Des attaques et d'énergiques reconnaissances nous ont donné plusieurs fois de beaux résultats locaux. Près de N'ovica., sur la Lomnica, de nouvelles attaques russes ont été repoussées et ont coûté de fortes pertes à l'ennemi. Front du général-colonel archiduc Joseph : Dans les Carpathes septentrionales, la ea-Donnado a été plus violente qu'elle ne l'était ces derniers temps. Les opérations sont devenues aussi plus importantes dans les montagnes situées à l'est du bassin de Kozr âdvasavhely. Auprès des armées du feld-maréchal von Mackensen et sur le front en jMacédoine, rien de nouveau à signaler. * « * Berlin, 20 juillet. — Officiel d'hier soir : En Flandre, la bataille d'artillerie continue. Provoqués par l'offensive que l'armée russe a prise par ordre de son gouvernement et au mépris des protestations pacifistes multipliées le long do notre front-, nous avons passé à la contre-offensive dans la Galicie orientale. Des corps d'armée allemands ont enfoncé, sur une large étendue ie front, les positions des Eusses à l'est le Zloczow. ♦ * * Berlin, 20 juillet- — Officiel : Nouveaux succès do nos sous-marins dans e golfe de Gascogne et dans l'océan Atlan-;iquo : 21,000 tonnes de jauge. Parmi les aavires coulés, il y avait : un vapeur do i,50O tonnes au moins, armé et chargé, de aom inconnu, convoyé par d03 chalutier^ ; un vapeur chargé, torpillé au milieu de son convoi. Les cargaisons des autres navires coiiiés, autant qu'il a été possible de les vérifier, se composaient de colis divers, 1e charbon' et d'argile. ♦ * * Sofia, 19 juillet. — Officiel : Sur le front macédonien, entre les lacs l'Ocliridia et de Prospa, canonnade; à l'est le la Czerna et sur la rive droite du Varia r, fou d'artillerie un p#i plus vigoureux, sur lo restant du front, activité pou in-ense. Du côté de la Strouma inférieure, ious avons chassé des patrouilles de cava-erie anglaise. Sur le front roumain, près îi'Isaccea, coups de canon isolés. Berlin, 19 juillet. — Officieux : Le 18 juillet, malg'ré lo mauvais tomps, le uel d'artillerie a angtoonté dfinteus'uô. Après le iolent cirage qui s'est abattu, à 9 liéujts dhi olr, la canonnade s'est transforme à certains ivlroi-lB en' fou reculant. D'ans le soctcur qui 'étend de Dixmudp à Wytscliaeto, Vacti'on de artilterio a ébâ surtout d'uuo violence e^tjaordi-airo. La violente canoninade s'est poursuine pen-anf la nuit. D'ans le secteur situé près de la ôto, (Jû3 attaques anglaises, pronor.c'es le 19, à, h. et à 4 heures du matin., ont ctô nette-îent repouaS|6es ; uno attaque de patrouilles en-epiies a e'u le mjèmo sort «M l o t d Yprès. A auibe du 19, ojjréâ des combats acharnîés, nouai vous nettoyé ùn • nid d'Anglal3 resté depuis le 7 juilkt dans la région d^Oostfaverae. En A.T.tois, l^s opérations ont été peu impoï-mias par suite du fenauvais temfps. Ntous ayons do fortes patrouilla ennemies ûu nord o la Scarpe ét au nord-ouost de Proaville. Au dw de 1 atkique ennemie déjà signalée et pro-oncje le 18 juillet, au nord ôu Fireanoy, les •oupes d'assaut anglaises, fortes de plus-eurs baillions, avaient pénétré dans nos trancfliçcë étaliez à l'extrôûjiti nord-ouest de ce filage; elles a on'i été rÇi^es par des contre-attaque^ réSo-ics, qui ont amené d,e sanglants corp^ à coriT». .'enneiai a subi do îorteg peit03 et a laiesô dea irisoniT»iér3 enU'e nos mains. Diane la région dq airit-Qu'eatin, .le vyll^gè de a étâ pria «a feu violcini." cours ài» l'attaquo fructueuBe déjà signalée et exécutée au supl-ouest de Saint-Quentin, par de£ troupes de la Hcs-je nos pertes ont cti tres minimes tandis que les Fronçais en ,?uWs8aient de très lortes. Sur le front do l'Aisne, à 6 h- 4ô du uiatiu, nos battfprics et nos lancennines ont pris eous un violent feu destructeur, les ^asseffiibîeerenilô *.'© troupes ennejnies observées dans 'es tranchées établies vis-à-vis dea nouvel!es positions que nous avons conquises au sudi ci© Courtocon. Véra 7 heures, les Français ont teut-, après une oouxto préparation d'artillerie, do quitter JeuTS pour prendre 1 ofî'niive. A paa d'endroits seu-îeuïent, ils or.t réussi à sortir de leurs tranchées ; ceux qui y sont parvenus or.t été rapido-ment anéantiis par le feu de notre infanterie. Dans l'Argonne, nou3 avons fait des priacoxr miers près de T-a Hiaraz-^e. A l'oujcst d« la afeuse, le 19 juillet, tard dans la soir'e. nous avons reconquis, par une contre-attaque, ces parties de nos postions restées- entre les main» de l'ennemi ; nous avons fait un assez grand nombre do prisonniers. Pendant la journée, l acti-, lo.'i modérée de l'artillerie a éiô coup.'e par des canonnades plus lortes -, do 10 heures du soir jusqu'à minuit, le feu est devenu de la plus grande violence, depuis la lisière orientale du bol» d'Avocourt jusqu'à la hauteur 301? ; toutefois, des attaques d'infanterie ennemie n'oi.t pas succédé à la calionnade. Sur le front à l'Est, le 18 juillet, au soir, à l'est de Landcsti-eu et près de N'ovica, nov.s avons repoussé- de fortes attaques russ-s. Sur la Lomnica, opérations peu impartantes. Xoï troupes d'attaque ont pé-nétr' dans les tranchées ennemies et en ont ramené un certain nombre de prisonniers et des mitrailleuses. D'ans les Carpathes, le feu de l'artillerie est ("«venu1 plus violent par interin'iUencyï sur certains points. Non» avons Eaciildinetut repoussé de petites attaques de reconnaissance ©nnamies. Près de DwLnsk et do Riga, l'artillerie, a entretenu un fou d'intensités variable, mémo feulant la nuit. Le 19 jui'let, depuis 5 heureâ du n'a&n, nos positions établies près de Sn>irgon «e trouvent pri5e3 sous lo violent feu de l:enncmi. Sur le front en ltoumanie, l'action de l'artillerie e?t devenue un peu plus importante la nuit, -au nord de Focsani. A l ou^at de Tulcea, un© forte attaqire de reconnaissance ennemie a échoué sous notre feu. * * * Vienne, 19 juillet. — Officieux : Ivépondant aux attaques ('.es lius&.s, l&s troupes coalis es ont passé ce matin à la contre-offensive, dans la Galicie oriental.), e: ont rejeté ks lignes ennemi.es vcti-s l'est, en'Lro Slborov/ et la SorOth. sup<V.ieur. — * ' * Vlienro- 20 juidet. — Offiicicux Les liusses ont vainement fente, au moyen r e contre-attaques qui leur ont coûté de gros sacrifices, de reprendre les liauteuxs de No\ica do:::i nant, prés de Làuis:;, les gués de la Lomnien. Au nord du Dni'.elcr jusque vers Brodv, le duel d'artillerie a été plus violcint. Au sud "da Br-:e-zan,y, notre feu d'artillicrio est devenu, à certains moments, un feu destructeur. Des troupe-a d'attaquo austro-liongioises et allemandes ont ramené des prisonniers et des mitifa.-'lleuGcs ho.--; des tranchées ennemies détruites par la canonna- e. En Roiumanie, nos patrouilles out d'vo'ofp'' t?no grande reiivité. Tar contre, les Rrsscs ont dirigé à divers s reprises un fou do âùv-'r^ion contre ncs positions établies des deux côtés du col de Jablonica. En Albanie, à 27 kilomètres environ au f-\:vies t de Valo>na, apit'e uno préparation d'artnîlerkv un détachement italien comprenant 8l hommes. franchi la Vojusa la nuit do mardi à me-eren. Communiqués des arïtîéea aîKées Paris, 10 juillet. — Officiel de 3 he . ; Activité dos deux artilleries sur l'eEisin'u ble du front, particulièrement viulente e it.-e Somme et Aisne, dans la région die Vau. c 1ère-Craonne et sur la rive gaucho He li Meuse. Au sud de Saint-Quentin, l'ennemi, après un violent bombardement, a, hier soir vers 9 heures, lance une attaque sur un front d'environ huit cenîs mètres à l'e-i die Gauchy sur le Mam elon-du-M o u 1 i n-so i: e -'l'onvent. L'ennemi a réussi à piendjre pic-1 dans notre tranchée de première ligne, mr.bj une contre-attaque, d'éclanchée par nous au lever du jour, l'a rejeté de la pir.s grande partie dies éléments qu'il avait çceupés. Iiier soir, après un bombardement d'une uraudo intensité, l'ennemi a contre-attaqur sur les nouvelles positions du bois d'Avocourt, _maia no» feux l'ont arrêté avant qu'il ait pu aljorder nos lignes. Des coups de main ennemis Sur nos tranchées du Panthéon, puis au sud-e^t d^ Sapigueul et daus la région d'e Douaumont, ont complètement tchoué. Par contie, un de nos détac] céments a, dans une 0|peration heureuse, a l'est de Badonvilliers, causa des pertes riieuses à l'adversaire etj fait, des p/r&soai-niers;» * * Paris, 19 juillet. — Officiel de 11 heures : Au cours de la journée, l'artillerie s'est montrée particulièrement active entre Som^e et Aisne. Au sud de Saint-Quentin, l'ennemi a tenté, vers 1 h. 1/2, sur le mamelon du Mouiin-souS-Touvent, une nouvelle attaque qui a complètement échoué. Après un bombardement d'une extrême violence, qui avait duré toute la mâtinée, "l'ennemi a- attaqué nos positions depuis le nord-est de Craonne jusqu'à l'est d'Hurto-bise. Il a fait donner la cinquième division de la garde, qui s'est engagée s-:u- p-usieurs points en vagues épaisses; lutte qui a conï-plètement] échoué aux deux ailes j au cen'r'J seulement, elle a pu atteindre quelques épi. raents de notre tranchée de première ligne, où. notre contre-attaque l'a arrêtée, après lui avoir fait subir les plus lourdes pertes. bombardement ennemi s'est' prolongé, d'u.;e part, au sud de Corbeny et, d;au!ro part, jusque dans la région de Cemy. où l in- * Fan ter ie ennemie, prise sous nos feux, n a pu déboucher. _ Activité réciproque de l'artillerie sur la rive gauche de la Meuse. Durant les journées du .18 et du 19, la ville do Heims a re;u plus do 1,100 obus. * T 3 s Londres, 19 juillet. — Officiel : A l'est do Monchy-le-preux, nous avons repris les avant-postes sque nos troïipçs avaient évacués à la suite de l'attaqué prononcée par r ennemi le 11 courant. Au cours d'heureuse» attaques Gx&utées au nord et à l'est d'Ypres, nous avon-s fait des prisonniers- A l'ouest de Chérisy % à l'est d'Oosttaverne, nous a.vons repousS'* des détachements d'attaque ennemis- Violent duel d'artillerie près d'e Lombartzyde. Ce matin, l'aube, protège par un violent f®u d'artillerie auquel nous avons énergiquemesnt répondu, l'einnemi a de nouveau attaqué nos positions établies au sud de_ Lombarteycfe. Les' Allemands n'ont réussi à pénétrer dans nos lignes que sur une partie étroite du front; ils en ont été r.ejetés aussitôt par une contre-attaque. Les attaques que l'ennemi a prononwéés cette nuit à l'ouest de "Chérisy ont été exécutées' aveo beaûjcoup de décision et on; été fortement appuyées par l'artillerie. Accueillies par nos fusillades et par lo feu de nos mitrailleuses, les troupes >. enneanies a ont réussi à atteindlre nos lignés fiai" œtreun point-. * * * Rome, 10 juillet. — Officiel : La nuit deridère, des troupes d'assaut ennemies ont attaqué r,03 posttions établi^ à l'ouest de Versic; elle.? ont été repoi *3tc par notre infanterie et par noire artillCrio. Ilicr, près du monte Culd'iia gvall.'o de Judloarie), nou» avens rftpoutsé par va--

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes