La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1345 0
15 oktober 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 15 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm73g1f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 15 Octobre 1915 N° 334 Vendredi 15 Octobre 191S LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si ftZon'ûag'zie-atix-Iîer'bes-Fotaffères, BRZJ2CF1T<TtW& BUREAUX t DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur ^ JOUI NAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO s lO CENTIMES ANNONCES Petites annonces la ligne, ir. O.-iÔ Réclame avant les annonces . —' 1.00 Corps du journal — 4.00 Faits divers ... , — 3.00 Nécrologie . . — 2.00 LA GUERRE — 438' jour de guerre : I < l Au nord d'Arras, dans le secteur cie •Souciiez, las Allemands ont continué à soumettre les positions françaises à un born-jbardement très violent. L'infanterio se mon- Iitre également active de part et d'auire, et 'son intervention fait souvent changer de mains des tranchées et des sections de tranohée. La lutte est toutefois morne ardente au nord d'Arras qu'en Champagne. De formidables duels d'artillerie se succèdent, en effet, dans la région du village ! complètement détruit do Tahuro. Les bom bardements sont suivis d'attaques obsbinèos que les Français répètent au sud-est do^ co village, attaques dont la résistance opiniâtre des Allemands localise les résultats. L-artillcrie continue à exercer 6on activité sur maintes autres sections du front.. 11/infanterie, elle* n'a encore été engagée dans un comDat vraiment sérieux que dans les Vosges, à la suite d'une attaque des Allemands contre le Linge et) le Schraetz-maennele.^ m En Russie, la région ouest do Duna-bourg a été animée par la lutte continue qui se poursuit dans le secteur d'Illuxr» iCarbunowka. L03 hostilités, toutefois, n'ont pris un oaractere vraiment sérieux qu'en Galicie, sur la Strypa moyenne. Les Ilnsses y ont procédé à de nombreuses attaques, dont la plus violente s'est développée aux /environs de Burkanow. 1/intervention die renforts allemands a été nécessaire pour ; l'enrayer. . I / Tandis quef tes Bulgares* sont entrés en t hice sur le Timok, les Austro-Allemands, S , auxquels les Serbes résistent _ courageuse- i| ment, attaquent 6ur la Drina inférieure et 1 ,piog rossent à l'est et au sud de Belgrade, \ ainsi qu'entre Semendria et Gra&ischtje vers \ , Posharewatz. \ Concernant le débarquement des troupes alliées à Salonique, les nouvelles précise» .font défait. L'importance de Faction militaire que la Qnrïdtuple- l'entante se dispose à ,exercer dans les Balkans fait dfaiS}leurs_ l'objet dans la presse anglaise et) française ti'appréciations fort diverses. Tandis que certains milieux esiiment que l'effort des sAUiés doit y être porté à son maximum,/ iî'au/ùre^ croient qu'ils oojnit\M.bj:aiaat xwer -tireur en donnant mie grande envergure à leurs opérations en Orient. Notamment lo correspondant militaire du Times" se refuse à attacher à la guerre âans les Balkans l'importance que lui attri4 |uenfe d'autres techniciens. Il envisage natu* rollement avec pessimisme 1e sort des Serbe» isolés. Aussi bravos qu'ils soient, dit-il, ils ype sauraient évidemment résister autx Aus£ {ro-Allemands, aux Bulgares et aux Turc® ■à la fois. Le débarquement à Salonique .constitue, suivant lui, une opération ha* gardée. Il ne le considère pas comme un# ^opération militaire, maife comme le paie*' anent d'une dette d'honneur militaire'. Pou», {le justifier en tant qu'opération militaire, il faudrait que les troupes déljarquées repré*f 'Sentent l'avant-garde d'une forte année, otf .bien que les Grecs et les Roumains soien| décidés à agir. Dans la forme où elle est ien co moment accomplie, l'opération n'4 J qu;une signification politique. Le „Times" 11e tient pas du tout pour * certain que les Alliés feront bien de se lais* ;feer guider par l'initiative allemande et de suivre les armées allemandes dans les Bal) &ans. L'attaque des Dardanelles était une opération justifiée, mais toute autre action militaire à l'est de la Méditerranée, à moins qu'elle n'ait pour objectif une défense effi-cace de l'Egypte, est d'opportunité douteuse, les forces des Alliés étant limitées. Ces forces, au surplus, au lieu de continuer à les disséminer, il faudrait, au contraire, qu'on les concentrât sur des points déterminés. Vraiment, la situation militaire dans les Balkans n'est pas facile à apprécier. SUR MER Amsterdam, 3,4 octobre : On aprend d'Archangel que le remorqueur „IIolland", de Rotterdam, a poulé flans^ la mka.' tBJanche. L'équipage a été Londres, 14 octobre : Le chalutier ,,Vultura", de Grimsby, a été coulé dans la mer du Nord. On croit que l'équipage, composé do dix hommes, a péri. Quelques corps ont déjà été roppchés. DAMS LES BALKANS Bucarest, 13 octobre : Dans un conseil dos ministres tenu à aiuoarc.st, on a décidé que rien dans la situation internationale no justifiait un changement d attitude de la part do la Rounfcw nie. En conséquence, les ministres roa-mams à Paris et à Londros ont fait savoir que leur pays continuait à observer la neutralité. ■ Londres, 13 octobre : M. Asquith a annoncé à la Chambre dos coinmnnos quo sir Edward Qrcy |lïrai6 jeudi prochain, 14 octobre, une communication relative aux événements qui se passent / jfous les Iiaik|j1^g|WW„ini> » m | jf-, j Athfmos, 13 octobro : j j * Lt Turqme a mis à la disposition do la i IBi^lgarie ses arsenaux et doux corps (Par-| ï ÇJ'®- V'11' oorrtoa, la Bulgarie cède à la f | Turquie uu important approvisionnement d( -î I un grand nombre de wagons À r j chemin de fer et du matériel de guerre. En outre, la Turquie usera librement des ports bulgares de la mer Noire. hov/i s'lltaJl a permis S tous les musulman^ 5 * _V înî cn Europe do s'enrôler dans l'arS i ^u'c^re- 1 Sofia, 13 octobro : 1 noul(eau t®rrifcoire d'Andrinoide ast aciueileaieut occupé et administré par 1(* t îf translrii«ion des £oiuarfrs S.^Ma^tuiée iioimalemient pJ* 1 Bucarest, 12 octobro : Le gouvernement roumain a été avisé que les communications par chemin de for entre Prahowa, sur le Danube, et Sait-schar, en Serbie, ont été interrompues pour motif d'ordre militaire. Pour ne pas couper complètement les communications entre la Roumanie et la Serbie, un service automobile a été établi entre les deuix endroits précités. Londres, 12 octobre : On mande de Bucarest au „T>aily Telo-graph" que les Bulgares se sont emparés d'un vapeur servant à la navigation intérieure et qui devait transporter des projectiles en Serbie- Rome, 13 octobre : La „Gazetta del Popolo,, annonce que lo mouvement révolutionnaire gagne en ampleur dans toute l'Albanie. Les Albanais se préparent à chasser les Serbes et les Monténégrins. Le foyer principal du mouvement insurrectionnel se trouverait à Dibra. Msch, 1*2 octobre : Le secrétaire général aux affaire^ étrangères a remis ses passeports à l'ambassadeur bulgare. Celui-ci partira ce soir pour Sofia par train spécial. Londres, 12 octobre : L'ambassadeur bulgare à ïjondrea, avant de quitter la capitale, a rendu visite à sir Edîward Grey. Londres, 13 octobre : D'après les nouvelles de Nisch, l'attaque bulgare a dâbuté, mardi matin, sur la ligne de chemins de fer lo long du Tiiraok supérieur. l/os Serbes évaluent les forces bulgares qui ont pris part à l'action à 50),(XK) où GO,000 hommes, dont 10,000 comitiadjis macédoniens. L'attaque a été si bmsque et entreprise aveo des forças si importantes , que las avant-gardes serljes ont été fore es -■de se retirer sur toute la ligne. Les force» ^bulgares se sont déployées eu éventail. ] Kilos sont maintenant massées sur un ;large front sur le versant méridional des i monts Babinnos, en face des positions de défense serbes du Timok. On annonce que d'autres troupes bulgares ont franchi la fi'on-tièi'e serbe sur la Vdschava supérkaire «t se avec àcharnemecnt contre Î53S bataillons sorbes qui couvrent la frontière. I-es Bulgares dn^poseut d'une artillerie très forte. D'après des nouvelles de -Bucarest, les Albanais ont occupé Tirana dès le rappel do la garnison stiibe. Paris, 14 octobre : On mande de Rome au ,,Petit Parisien": que l'Italie participera aux mesures que*, prendront ses Alliés dans les 'Balkans. Bucai'esfc, 12 octobro : Les Serbes ayant évacué la station terminus du chemin de fer serbe de Prahova où passe la ligne Nisoh-Salonique, il est impossible (3e se rendre de Roumanie en France et en Angleterre autrement quo par la Russie. ■Bucarest, 12 octobre : Le personnel du consulat français à Varna, le ministre belge et l'ambassadeur russe à Sofia, sont arrivés ici par train spécial. La colonie russe a quitté la Bulgarie à bord d'un vapeur russe qui s'est rendu à Rienig. Paris, 14 octobro : On mande de Nisch au „Temps" que la deuxième attaque bulgare a eu lieu près de Weliki-Iswor dans la région de Zajocar. Vienne, 14 octobre : La „ Correspondance Sud-Slave" annonce quo ïa nouvelle parvei^ie de Constantinople, d'après laquolle dos bandes bulgares avaient fait sauter le pont du ohemin tle fer de Demir Kapu, n'est pas confirmée. ÎBâle, 13 octobre : On mande de Lyon que l'année française do l'Est, dite armée de Belfort, récemment formée, a été envoyée en grande partie à Salonique. La partie qui reste si'est rendue sur le fronjt plus au nord. Salonique, 13 octobro : D'après une nouvelle de Prischtina, les ' médecins du roi Pierre lui ont conseillé un repos absolu. Comme les circonstances ne lui [ieimettent pas de faire une cure en Serbie, les médecins ont engagé lo souverain à se rendre dans une station balnéaire du sud do l'Italie, Athènes, 14 octobro : De nouveaux contingents de troupes anglaises sont arrivés avant-hier à Salonique. Les ofii -.îers supérieurs anglais ont loué des villas et des loger leurs états-majors et .çat ' payjj. .six mo5&-tdo loyer d'avance. j % . \ .(iRe'opioloa sMemande sur ia Fraèe Le TagobhiCt" vient de publier „iui --article de son réacteur, en ch^f. Mf Th.t W, qui . fut-pendant de longuà années- son correspondant à Paris, où il se crén*d uhe situation en vue dans le monde di#' journalisme. Dans cet article, M. Th. Wotft apprécie ce cfie nous appellerons les coh--dîtions morales de résistance de la Franco.; 'fout en se déclarant convaincu do l'inutilité de cette résistance, il fait preuve, au*', cours de s'a démonstration, d'un réel souci . crimpartialité. - î — Ceux qui ont vécu parmi lo peuple fiançais et ont appris à lo connaître, dit-il, . sont point surpris do la force do résis--' t4nce dont il témoigne. Les nations où/ p&ur habitude do se juger mutuellement p^r dis expressions consacrées, éterncllemçnt taompeuses, et l'on a souvent caractérisée la s*uation do lia France par ces deux mots: ,|lécadence" et „élan". 4Que l'Etat soit on décadence, en Frano.è, \Jîlà une opinion qui, depuis la mort do IV, revient couramment dans les ; traités d'histoire. Sdon ces traités, le gou-v^-neaneiit de Marie de Médicis et de Maza-rin a constitué une période do décadence \ soçs Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, let pays est tombé dans uno décadence croissante. Puis sont venues, avec quelques jûgfiits intervalle^ les périodes de décadence de la Révolution, de la Restauration du royaume bourgeois, du second lîmpire, de la troisième République... On fait toujours bien d'éviter pareilles formules et eie point surévaluer les signes .extérieurs observés au cours d'un Voyage d'agrément ou môme d'un soi-disant voyage ?d'études. Le défilé mondain des dame^ au boist de 'Boulogne, le manque de cheminées [de fabi-iques, la fade superficialité des ro-îmanciers parisiens et la malpropreté des ; bureaux do posto, ne constituent pas ' des 'constatations suffisantes pour condJure dans |la question de la santé d'un peuple. Au [milieu du ménage postal négligé sont assis t d'habitude deux guichetiers dont l'habileté 'intelligente maintient le bon fonctionnement !de l'exploitation. C'est ainsi qu'en France, ^de tout temps, le manque d'organisation a fété remplacé par l'autonomie vigilajite de ^.'individu isolé. Les parhw.cntaires français Sjue sont, au fond, guère différents des représentants des autres peuples, et maints d en-'tre eux possèdent meme beaucoup de talent. X'ne partie dç la presse à Paris est, certes, ■d'une moralité discutable, mais cela aussi est de vieille tradition, et des gouvernements étrangers ne se sont pas fait fauté xi'y exercer la corruption à uno période où "lo trafic international de l'argent était en--coro peu développé. Mais lo vrai peuple, lui, a toujours sup-îporté visiblement, presque sans défaillance^ ^Ics séries des plus fortes crises. ; il n'est \qno peu touché par les apparences' do la ^surface; seul l'usage de l'alcool constitue ipour lui un danger. Co peuple n'est pas vnon plus lo peuple de l',,élan", do l'ébulii-|ion rapidement évanouie : il professe pour £a terre natale un amour dJune ténacité ppiniâtre. ' Celui qui a froidement constaté ces choses et qui a toujours défeadu l'opinion que depuis 1870 les Avançais ont beaucoup appris efc sont, avant tout, par différentes qualités personneSHes, des adversaires qu'il 6'a-git do prendre au sérieux, a été regardé peu amicalement par das personnes qui forment aujourd'hui la garde des stratèges du foyer. Il est vrai qu'on France, l^s expressions consacrées de généralisation facile sbïit encore plus on faveur que chez nous, et c'est pourquoi on s'y fait une idée complètement fausse des affaires allemandes, delà force do volonté allemande, de la capacité &o résistance allemande. N'est-ce pas M. Ju-|es Cambon, ambassadeur do France à'Ber-jin, et nullement un naïf, qui, trompé par certains conseillers, s'est laissé entraîner à l'opinion insensée qu'au troisième .M ir de la guerre l'Allemagne' devrait se déclarer en faillite, que sa richesse économique n'était qu'un éoha&nudago br il laminent décoré et facile à briser t" Ces considérations du journaliste allemand sont opportunes et sensées. Il entre ensuite dans un ordre d'idées plus délicat ^à Suivre à propos do la situation politique intérieure de la France. Se basant sur l'ensemble des .journaux et des extraits de |f:>urnaux qu'il a parcourus, il estime que 5&ans certains milieux politiques l'état dés [esprits est trop surexcité pour que la moindre ^désillusion no x>rovoque p^s» une crise m3-fnistérielle. Cette surexcitation résulte, d'auprès lui, du rejet des propositions faites •par Lo Quadruple-Iiitento à la Bulgarie, rejet- qui n'a été porté à la connaissance dû public qu'au moment où les promiers résultats de la récente offensive anglo-française ont été annonces par l'état-major. Ces résultats n'auraient que lé;rorement atténué l'impression produite par l'échec diplomatique subi à Sofia. Bref, impressionné par les protestations irritées de Clemenceau, les coups de boutoir de Hervé, et les récriminations violentes du socialiste C«mpèro-Morel, II. Th. Wolff considère la situation du ministre dos affaires étrangères, M. Delcassé, comme très délicate. Il envisage l'éventualité d'une devise ministérie£le pour le cas où l'offen-rsive des Alliés viendrait à f:«ir(e long feu et où lofe* mesura gouvernîmieKitiakR ne fourniraient pas sans retard à la Serbie le concours puissant qui jaraîfc lui être devenu indispensable. A co i)ropos, M. Th. Wolfc se monti'o sceptique. Il ne croit pas à la possibilité pour la Quadruple-Eintente d'envoyer 2-50,000 hommes au secours d^s Serbes, à moins de ralentir ou môme d'abandonner l'expédition contre le* Dardanelles, ce qui lui parait bien difficile. Nc^is no le suivrons pas,, faute de documentation suffisante, sur ce terrain militaire, et ne retiendrons plus de son article )quo le paragraphe où, revenant à son idée première, il émet nettement l'opinion qu'une crise éventuelle n'aurait entraîné d'autre lort.Se^ que la chute du miiâMAre, e& qu'il faudrait se garder d'y voir Véoroulement de la\ résistance de la nation française. """ ; • * - - , f - -1 DÉFÊCIiESJ)IVElSES londros, 13 octobre : Quelques parlementaires libéraux vont do-m^der au gouvernement de nommer uno mission qui serait chargée d'enquêter f\\v les débuts et la situation actuelle de l'expédition aux Dardanelles. * » * Tokio, 13 octobro : Un mouvement antijaponais a provoqué une révolution à Formose. D'après lo „Slovo", tous les fonctionnaires japonais ont été assassinés. La répression est sanglante.* * « > Pétrograd, 13 octobre : ^ Le ministère dea finances élabore un plan d'opérations financières à long terme. D'autre part, une conférence des directeurs de banques a examiné la question du marché intérieur. On aurait décidé l'émission des billets de 50, 20 et 15 kopeks. * * * La Haye, 13 octobre : L'autorisation d'exporter lo lait condensé et lo lait en poudre a été prolongée jusqu'au 19 octobre. * * ♦ Rome, 14 octobre : i M. Salandra est rentré du grand quartier général à Rome. Il informera le Conseil des ministres que Ip lloi approuve la solidarité que, depuis six mois/ Vltalie témoigne à ses Alliés. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands {Berlin, 14 octobre. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Pendant que des monitors ennemis bombardaient en vaui le littoral près de West-ende et que l'artillerie ennemie canonnait sans succès nos positions! au nord d'Y près, les Anglais ont, sur presque tout lo front entre Yrpres et Loos, entrepris une attaque préparée par des tourbillons die futoéo et de gaz. Leurs efforts ont entièrement échoué. A plusieurs endroits, la fumée s'est rabattue sur les> tranchées] ennemies. Les Anglais n'ont pu prendre pied ^ dans nos tranchées de première ligne qu'à des endroits de peu d'étendue, au nord-est et à l'est de VermeUes. Nous h» avons djéjfr rechassés do la plupart do ces endroits, à coups de grenades à main. Nos positions à l'ouest de Huiluch oent été attaquées cinq fois par de gros effectifs et sans que l'ennemi ait recouru à la fumée ; nous avons-repoussé toutes ces attaques en infligeant de3 pertes élevées aux assaillants. Au sud d'Amgres, en contre-attaquant nous avons pris deux mitrailleuses à l'ennemi. En obligeant les Français à évacuer les petites excavations qu'ils occupaient enoor.o sur la hauteur à l'est de Souche^ nous avons-fait prisonniers 400 soldats. En Cliampagne, les Français ont continué leurs attaques des deux cùt's de Ta-liure avec le plus grand acharnomejut.Cinq attaquJjs au sud et doux au nord de la route, de Taliure à Souain se sont écrouJ^ics, causant des pertes élevées aux assaillante. Notre artillerie a (enrayé dès lo début des tentatives d'attaques nocturnes. Sur la hauteur de Combres, nous avons fait sautor une tranchée ennemie d'une longueur de 120 mètres. Dans les Vosges, les Français ont essayé do reprendra la position que no; I1; lo;:r avons enlevée le 12 octobre pr.' s; du Schr-itzj-mannele; leur attaque s'est brisée à n»c« obstacles.Armées du maréchal von Hindetiburgl : A l'ouest et au su/l-ouest dtllluxt, noun avon.si rejeté l'ennemi dfune do sc«4 positions et capturé 650 prisonniers et 3 mitrailleuses. A l'ouest et au sud-ouest du Dunabourg, nous avons repoussé des attaques russes. Armées du maréchal prince Léopold do Bavière : Rien de nouveau. Des troupes allemandes de l'armée du général comte von Bothmer ont pris Ilajwo-romka (au sud de Burkanow) et rojoté les Russes au delà de la Strypa. Dans les Balkans. Au sud de Belgrade, nos troupes continuent à progresser. Nous sommes maîtres des ouvrages des fronts ouest, nord, est et sud>-èst de . lia localité de Pozarovac, qui est organisée comme une place forte. * » * L'Agence Havas, le bureau télégraphique officiel du gouvernement français, ose prétendre que l'ordre dju' jour du général J offre, publié dans . le communiqué allemand du 3 octobre, a été inventé par les Allemands. Nous jugeons donc nécessaire d'ajouter quo plusieurs exemplaires originaux se trouvent en notre penvoir et qu'un 'grand nombre de prisonniers, officiers et :'6oldn/ts, ont avoué sans hésiter qu-'ils avaient connaissance de l'ordre du jour en question ; "plusieurs de cas prisonniers étaient môme porteurs d'une copio de ce document. « « * Berlin, 14 octobre. — Officie/1 : Pendant la nuit) du 13 au 14 octobre, nos dirigeables do la marinia ont attaqué la : ville de Ix>ndres et d'importantes installations établie» dans les environs; ils ont at-pKpié également les batteries d/'Iptvwiok. r De nombreuses grenade^ inoencri .ira? et explosives ont été jetées, a.u> cours de plu-i sieurs attaqua, teuT la cité de I-oiutres, isur les docks de Londres, sur les châteaux d'eau do Ilampton près de Londres efc sur pVoolwich. Partout on a observé les effets efficaces > des explosions et l'on a vu do grands in-j cendies éclater. Malgré les violentes attaques doiit nos ^dirigeables ont été l'objet et qui ont com-fmencé déjà en partie lorsqu'ils sont arrivés au-dessus de la côte, ils sont tous rentrés ■ indbmnes. » * * Vienne, 14 octobre. — Offiei 'l d'hier : Front russd. Près de 'Burkanow sur la Strypa, des bataillons austro-hongrois et aVemMid-i ont repoussé également la quatrième attaque russe mentionnée dans le communiqué djiiicr. Ailleors, rien de particulier. Front italien. Hier aprCo-midi, l'artillerie italienne do gros et de moyen calibre a 'ouvert une vive canonnade contre le plateau do Lafiaun. Dans quelques secteurs du tei'iiooii'o du littoral, lie feu de l'artilleLie ennemie a aussi augmenté d'intensité. Nous avonsA repoussé des détachements d'infanterie ennemie ^ui essayaient de se rapprocher do nos posi^. t«ona chd Vrsic et d)o la têfta do pont de Toimein. Devant la partie nord-ouest du plafctau do Dol>erdo, mous aivons surpris l'ennemi par notre canonnade iet l'avons obligé à évacuer à la hâte ses abris avancés. Front Sud-Est. Nos attaques progressent partout malgré la vive résistance de l'ennemi. Sur la Drina inférieure, nos trouj e> ont re;jeté lies Serbes de plusieurs do leurs tranchées.Au sud de Belgrade, nous avons enlevé à l'ennemi quelques points d'appui dvfan-dus avec opiniâtreté. Toutes les 'contre-attaques serbes ont échoué, causant chaque fois de fortes pertes à l'ennemi. * ♦ * Constantmoplo, 13 octobre. — Ofacki du gland quartier général : Sur le front des Dardanelles, notre artillerie a bombardé un camp ennemi dans la région do Buyuk-Kemikli et lui a ^occasionné d'importants dégâts. Près d'Ari-Burnu et près de Seld-ul-Bahr faible <îuol d'infanterie, d'arîuUorio et j:ts do bomljes. Lo 10 octobre, un avion amemi, qui exécutait un vol de reconnaissance dans la région de l'est d'El Arisch, a été descendu par notre feu. 3-/appareil a été capturé et, loî aviateurs ont été faits prisonniers. Pour la reste, rien de nouveau à signaler.Communiqués des armées alliées Paris, 13 octobre. — Officiel de 15 heures : A la suite du bombardement signalé hier, l'ennemi a prononoé dans la soirée une attaque d'infanterie contre nos positions au nord-est de Souohez. Elle a été comme les précédentes partout et complètement repoussée.Action d'artillerie de part et d'autre, au cours de la nuit, particulièrement intense entre la Somme et l'Oise, dans la région d'Andéchy et à l'est de Reims vers Moron-villiers. Les batteries ennemies ont canonné violemment la région au sud de Taliure et à l'est do la butte do Mesnil. Notre artillerie les a efficacement oontrerbattuos, cependant quo nous progressions encore de iranohées à tranchées à l'est do l'ouvrage dit du Trapèze. Lutte assez active d'engins de tranchées dans le secteur de Flirey et plus violente, aveo intervention de part et d'autre de .l'artillerie aux environs • de Roillon. Dans les Vosges, l'ennemi, après l'fcchec complet) de son attaque sur le front du. Linge et du Scliraetzmaerinoie, a renouvelé sa tentative en fin de journée. L^no seconde préparation d'artillerie reprise sur tout lo front d'attaque a été suivie d'un nouvel assaut, qui a dans son enseanblo également échoué. L'ennemi n'a pu que sur un seul point au sud du collet du Linge prendre pied dans notre tranchée de toute première ligne sur im front de 60 à 80 mètres. Nos contre-attaques nous ont permis d'en réoccuper aussitôt uno partie. Une escadrille de dix neuf avions a lancé cent quarante obus sur la gare de Fa-zan-court, où des mouvements ennemis étaient signalés. CJno autre escadrille do dix-huit avions a bombardé La bifurcation d'Achiet-le-Grand, près de -Bapaume. D'autres appareils ont également bombardé la voie ferrée avec des bombes près de W armer ville. * # <. Paris, 13 octobre. — Officiel det 23 heures : Lrennemi a renouvelé aujourd'hui avec dos foroes importantes 6es attaques au nord-est do Souciiez contre le bois dit ,,'Bois en Hache", à l'est du chemin de Souohez à Angres, contre nos positions aux abords dos Cinq-Chemins, sur la crête de Vinty, contre le fortin précédemment conquis par nous dans le bois de Givenchy et quelques tranchées avoisinantes. Malgré l'exùrdme violence du bombardement qui a précédé ces attaques, malgré l'acharnement des assauts renouvelés, l'ennemi n'a pu pénétrer que dans quelques éléments do tranchées du bois do Givenchy, complJtemen t bouleversas par les «obus de gros calibre. Partout ailleurs, nous avons conservé toutes nos positions et refpoussé l'assaut de l'ennemi, qui a subi des pertes élevées. l>es combats d'artillerie par ticul Kir amont violents sont signalés au sud de la Somme-•dans lo secteur de Lihons, en Champagne, au nord ds Souain et de Masaigos, en Ar-gonne, au nord de La Haraaée et entre la M'Use et la Moselle, au nord do Flirey. Dans les Vosges, nous avons dispersé, par notre feu, uno attaque ennemie contre nos positions de la Vallée do la Lauch. * ♦ » Rome, 12 octobro. —; Officiel du grand marfcier général : Des attaques et des contre-attaques nombreuses alternent sur le haut pia'toau, dans la partie supérieure de la vallée d'Astico, ainsi que dans las vallées latérales. , Due attaque ennemie faite dans la direction du second poste de Malga, au nord du monte Coston, a été repousséo le 11 octobre au matin. Dans la vallée supérieure de l'Assa, nos troupes ont encore fait quelques progrès. Sur lo reste du front, spécialement dans les Alpeis carniques, action peu efficace de l'artillerie ennemie. SjQ 11 octobre, dans la soirée, sur le Karsfi, après une forte préparation par lo feu do l'artillerie et de l'infanterie, l'ennemi a attaqué nos positions a l'est de Vonnigliano et sur le monte Sei Busi sur un front très large. L'attaque a été rapidement enrayée et a été repoussée avec de fortes pertes pour l'adversaire. « ♦ » Pétrograd, 12 octobre. — Officiel du grand érbut-major générai : Des hvdropianos ennemis, qui survolaient ia baie de Riga, ont été chassés par lo feu do nos torpilleurs. pans la région do Tuckum, un do nos avions du type Ilia Muromjetz a jeté quelques douzaines do bombes sur uno colonne de charroi et sur uno colonne d^artilleaiie montée ennemies. Dans la région de Dwinsk, h» violents combats continuent. Près de Dubelischki, à 4 kilomètres au nord-ouest d'Illuot, l'ennemi a réussi à occuper une partie de nos tranchées ; le combat continue. Dans la région de Law-Kossy, au nord-est de Nowo-Alexandrowsk, notre artillerie a dispersé des troupes allemandes. Elle a également forcé les troupes ennemie» à abandonner le village de Torshok, au sud du lao de Demuien, à 15 kilomètres au sud doDwûnsk; ces troupes ont également abandonné leurs tranchées. Profitant du brouillard, hier, au lever du jour, sans tirer un coup de feu, nous nous sommes jetés à l'improvisto sur l'ennemi, à la pointe méridionale du lac de Dommen ; nous avons occupé trois tranchées et nous avons fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. î?os aviateurs ont appuyé les troupss de campagne et ont jeté uno cinquantaine de bombes dans les lignes ennemies situées entre les lacs de Meddurn et do Dryswjaty. Au sud du lao d'Obole, nos trouves ont franchi la Por^a et ont occupé l'étranglement de terrain qui existe au nord du lac de Boginskoje. 'Dans la région du canal d'Oginski et dans le secteur au nord-ouest* do Pinsk, l'ennemi a tenté d'avancer sur certains points, mais il a été repoussé partout. A '24 kilomètres au sud-ouest de Pinsk, nous avons attaqué les Allemands près de liomora et) nous les avons rejetés à la baïonnette hors du village. Au sud du Pripet, sur la rive gauche dter la Sfcyr, notre cavalerie a entrepris plu1 sieurs raids et a obtenu une série de succès. Dans la région des villages de Rafa-lowka et do Zaladizin, situés respectivement à 1? et 26 kilomètres en aval de Gzarto-rysk, sur la, Styr, les attaques do l'ennemi et les tentatives qu'il a faites ppur franchir la rivière ont échoué. En Galicie, dans les environs du- village do Hajworonka, siu' la Strypa, à 23 kilo-, mètres à l'ouest de Trembowla, nos troupes ont forcé avec succès la dernière ligne de défense do l'ennemi. Elles ont occupé deux rangées de tranchées et ont pris d'assaut la hauteur fortifiée., située à l'est de Hajworonka. Les ouvrages diéfeti«ifs do cette hauteur se composent crune série de trun-! chées abritées et reliées entre elles par des boyaux de communication, percées de ! meurtrières et garnies de boucliers en acier. Autour de ces ouvrages, l'ennemi avait établi un grand réseau de fils de for barbelé. En nous emparant de ce point d'appui, nous avons fait prisonniers 252 hommes et nous avons pris un canon et trois mitrailleuses. D'ennemi a tenté de reprendre la hauteur et a entrepris, avec d'importantes forces, une contre-attaque qui a été repoussée. Par de nouvelles attaques dans la ré- ; gion de Hajworonka, nous avons forcé une ligne ennemie sur le mont Makosa et nousg • y avons fait prisonnier tout un bataillon autrichien. A la soirée, nous avons f ranci li la Strypa. Notre cavalerie s'est jetée > sur les ennemis, en a sabré un grancî ! nombre et s'est emparée d'une colonno de charroi. Pendant la journée, nous avons fait prisonniers 60 officiers et plus de 2,000 soldats et nous avons pris quatre canons et dix mitrailleuses. Dépêches Diverses Paris, 13 octobre : M. Viviani a annoncé au conseil des ministres tenu ce jour quo M. Delcassé a donne sa démission ; celle-ci a été acceptée. M. Viviani prendra la direction du ministère des affaires étrangères. » ' « Paris, 13 octobre : L'agence lïavas annonce que M. Delcassé est atteint d'une grave pneumonie. * * * Londres, 13 octobre : La Chambre des communes a voté la loi relative à i'emprunii franco-anglaisi contracté aux Etats- U uis. * « « Stockholm, 13 octobre : Le gouvernement suédois a chargé Son ambassadeur à Londres de protester contre la violation de la neutralité de la Suède par un sous-marin anglais opérant dans la mer Baltique. * * * Paris, 1$ octobre : On a annoncé, il y a quelques jours, que 1e Saint-Siège avait entrepris auprès des Etats belligérants des démarches en vue d'obtenir pour les prisonniers de guerre un allégement qui devait leur c-tre précieux. Cette initiative aurait abouti. 11 s'agit d'accorder à tous les prisonniers détenus d<ans ies divers pays actuellement en guerro le repas dominical. «r e * Londres, 13 octobre : A Dublin, une grève affectant quatre lignes df navigation a éclate parmi les ou-vriers d i port. Plusieuins vapeurs qui venaient «'arriver n'ont pu être déchargés. On craint que le mouvement qui s'est pro-duio à la 6uite du refus d'aocorder des augmentations de salaires aux ouvriers ne s'étende à d'autres lignes. * * Londres, 13 octobre : Le secrétaire financier au ministère de la guerre a déclaré, à la Chambre des communes, que plus de 1 million do £ sont distribuées toutes les semaines aux femmes et aux enfants des soldats qui combattent au front. Il a «iéclaré également quo 1^00,000 £ sont payées tous les huit jours aux parents des marins. * ♦ Getnùve, 13 octobre : Un vol avec effraction a été commis au château d'Oroszvar (Hongrie), appartenant à la comtesse Lonyay. l>3 voleur, qui a emporté des bijoux estimés 20,'.<X> couronnes, mais donti la valeur historique est considérable, est le bandit, iiatyasko; il a été arrêté, niais on n'a p^-tô prouvé ljos bijoux.La comtesse Lonyay, mariée en premières noces à l'archiduc Rodolphe, est la f.lte de fou le roi Léopold II de Belgique et, par conséquent, la cousine germame du roi Albert. * * ♦ La Haye, 13 octobre : La légation chinoise à La Haye vient d'envoyer aux journaux une communication d'après laquelle le peuple chinofs ne poufc pas se faire à la république. Il doute que la paix intérieure puisse être maintenue avec cotte forme du gouvernement. O'est l'avis de tous les partis et celui des autorités militaires et civiles. La Chambre a voté le 6 octobre un projet de loi qui autorise le gouvernement à procéder à un référendum sur la question du rétablissement) | de la monarchie. Cette loi sera bientôt mise à exécution. • • « Londres, 12 ooUobre : La „Westminster Gazette" publie aujourd'hui les lignes suivantes : — Si nous voulons entreprendre de nouvelles expéditions, nous devons trouver les soldats nécessaires, et la Chambre dea communes doit se préparer à voter les mesure® indispensables pour atteindre ce but. l/„Evening News" commente cet avia do la „Wesminster Gazette" et note qu'il constitue en réalité un changement de front) Qomplefi dans la question du, service obligatoire.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes