La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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21 oktober 1915
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s.n. 1915, 21 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t727942g4f/
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Jeudi 21 Octobre 1915 N° 340 Jeudi 21 Octobre 191^ LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION BŒonv&g'ns-ciïix-Izeî'Tbes-jPoia.gèpes, BiFÎUsfVlTJZJES BUREAUX: DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTSDSEM LE NUMÉRO s IO CENTIMES ! Petites annonces. . » » i r» la ligno, fr. 0.1Ô Réclame avant les annonces , — 1.00 Corps du journal ..... — | 4.00 Faits divers ...... — \ 3.00 Nécrologie . — \ 2.00 Aujourd-'liLLi : SIJC pages. LA GUERRE 444' jour de guerre Nous avons longuement commenté, dan notre cl ironique du 28 septembre, la vigoe rcuse offensive entamée simultanément dan l'Ouest par les Anglais en Artois et pa les Français en Champagne. L'ampleur de combats qu'elle a immédiatement provoqué uuk de largos fronts nous avait amené la considérer comme une opération qui se raifc poursuivie jusqu'à ce qu'elle» aboatit un succès ou à un échec décisif. Ces pourquoi nous avons émis souvent l'avis en ces dernières semaines, que le temps! d'aï rôt de l'offensive des Alliés ne serait qu< momentané, et qu;après une période de con solidation des premiers résultats acquits elle no manquerait pas de se "renouveler. A l'encontre de cette prévision, ia ba taille eu Artois et en Champagne, au liei de reprendre vigueur, se localise de joui en jour davantage. Môme elle s'est ralenti* à toi point en ces derniers jours qu'il do vient difficile d'escompter encore une_ re prise décisive des hostilités à bref délai. Pour quelle cause nos prévisions prwai tives n' ont-elles pas été confirmées par l/c événements 1 II faut peut-être en partie të&t tribuer aux nouveaux soucis que créei$ < l'écat-major des Alliés, les décidions wise en vue de répondre dans les» Balkans a l'at taque des A us tro-Aïlemands et des «Bulgare contre La Serbie. A l'heure môme où il s préoccupait combler les vides causés pa. les comljats meurtriers sur le front occi Mental, voici qu'il lui faut travailler en liât à la formation d'un corps expéditionnaire* i l'envoyer à Salonique. La formation en al; sorbe naturellement. une notable partie de' effectifs disponibles, que les dessein® d-F état-major affectaient peut-être au renfoi cernent des armées chargées du développe méat do la grande offensive dans l'Ouest. Los Alliés ont "décidé d'apporter au: Sorbes un concours sans réserve ; même 1 caractère absolu de leur décision n'est) pa; sans inquiéter certaines hautes personnalité anglaises et françaises, qui redoutent le: conséquences d'une dissémination des force; des Alliés et craignent que la mission de: armées expédiées dans les Balkans soit en coro plus difficile à remplir que celle con .'iéo il y a huit, mois au corps expéditionnaire envoyé dans les Dardanelles. N'insistons pas outre mesuré : c'est 1< cas où jamais de rappeler que si- la cri tique est aisée, l'art est difficile... • * La répercussion que doit exercer fatale ment sur l'ensemhlc de la situation mili taire et économique des puissances balligé rajii-es la suprématie éventuelle dons leî Balkans, apparaît- follement grave qu-'oi conçoit parfaitement la décision de la Qua druple-Kntente do s'opposer de toutes ses forces à la marche sur Oonstantinoxile des armée-; coalisées. Supposons que les Austro-Allemands, ap puyés par les Bulgares, arrivent à donner la main à leurs alliés ottomans : c'ebl tout aussitôt l'approvisionnement régulier do la Turquie en matériel et eu nv.mitions : c'est l'imposàibiiité pour les Alliés de se porter au btcoar^ do la Russie par la mei Noire ; o'est- pour la Russie la restriction do son ravitaillement militaire atux seules ressources du port d'Arkaugel, que les glaces bloquent à l'heure actuelle, et du transsibérien, dont la voie unique et interminable no peut assurer qu'un trafic insuffisant ; c'est enfin pour les l^usses l'impossibilité définitive de rétablir l'avpor-kition de leurs céréales, dont l'accmn'ulation trouble profond émeut les conditions d'e-xis-tenco économique de l'empire. En outre, les communications assurées entre les puissances centrales et la Turquie permettraient d'entreprendre l'équipement des considérables réservas d'hommes que les Ottomans possèdent en Asie Mineure. Les lurcs se verraient par suite en mesure d" étendre leurs opérations militaires!, et d'obliger leurs adversaires à immobiliser ftos forçai supplémentaires dans le Caucase, en Perse et au nord du golfe P^rsiquo! L'appui certain des Austro-Allemands qxei£ eant 6on influence, on ne tarderait sans doute pas à voir s'accentuer la menaoe, •resOéc vague jusqu'ici, d'une agression ottomane contre le canal de Suez et l'Egypte. On peut in Orne croire que c'e:;t la nécessité de mettre l'Egypte à l'abri doucette agression qui a surtout incité les Aiglais à sç déclarer partisans d'une infcei vention mili, taire de grand style dans les Balkans. * » » ^ Si cette intervention devait atteindre soi but, qui est d'empêcher l'écrasement de li Serbie et la jonction des forces ausfcro-allemandes et bulgares avec l'armée turque. les Alliés en retirera ion t sans nul doute des avantages positifs. 1-a Turquie, réduite à ses seules ressources pour son ravitaillement, no saurait- prolonger indéfiniment sa résistance, ni empêcher par suite les Alliés de se inetoe en rapport direct avec la Russie pour lui apporter les secours matériels dont ello a un indiscutable besoin. Bien loin de eo développer davantage, les opérations des Turcs dans le Cauoase, en Perse et en Egypte perdraient inévitablement de leur importance, et une bonne partie des troupes immobilisées par les Alliés dans ces régions lointaines redeviendrait libre. Enfin, ce fierait la continuation de l'isolement) dey puissances centrales, empêchées désormais ùe puiser en Asie-Mineure à une intarissable source de matières premières. Par le simple exposé de ces deux hypothèses, on voit qu'il serait dsiV'icile de s'exagérer l'importance de la campagne que viennent d'engager en Orient les armées austro-allemandes, bulgares et tu-rquos dPune part, l'armée serbe et le corps expéditionnaire des Alliés d'autre part. Sans compter encore qu'il est impossible de prévwir si ces forces resteront seules aux prises jusqu'à l'issue de cette nouvelle campagne formidable. Assurément l'on pourrait, à s'en tenir aux déclarations des gouvernements grec et roumain proclamant leur désir do rester neutre?, être tqntâ de le croire. A" fond, toutefois, rien n'est moins certain, et pour notre part il ne nous éton „ ncraio pas qu'un coup de théâtre vînt à & produire de ce côté à brève échéance... » • • Dans la Matschwa comme au sud d< Belgrade et à l'est de Posharerwatz, l? Austro-Allemands ont accentué leur avarie, en territoire serbe. Les Bulgares ont pro gressé de leur côté sur le Timok, dans h secteur de Pirot et celui d'Egri Palanka • fstip : ils paraissent surtout avoir obteni 5 un résultant important en s'emparant d< . Yranja. B Yranja est située sur la Morawa eupé r rieure, à 100 kilomètres au sud de Ntisch s sur le chemin de fer Salonique-Uskub, s Vnanja-Nliseh : par le fait de sa chute les communications ferrées entre la capital . serbe et la Grèce sont coupées, i 0 » c Concernant les autres théâtres de 1< i guerre, nous constaterons d'abord l'insigni - fiance des opérations dans l'Ouest : nou: 3 relèverons ensuite la persistance des hosti - lités en Russie dans le secteur de R%a e j leur développement assez marqué sur 1ï Styr moyonue ; enfin, nous mettrons ei • relief Pallura, devenue beaucoup plus ac l tivo, do la lutte sur le front austro-italien Les Italiens paraissent no pas vouloi; > prendre part à l'expédition des Balisons ■ Il sembie bien, en revanche, qu'ils s'effor • cent do venir indirectement en aide à leurs pitiés ni - irrrrrtiitanti „ jrur pression sur le l lignes autrichiennes. ; a POLITIQUE BULGARE " Ceux qui, dans les événements politiques 5 ne voient que la conséquence des seniti ] monts des peuples Ou du caprices des chef d'Etat et pour qui tout est surprix dans les événements actuels, trouveront ma J tièrq à réfléchir dans les passages sui vantsl d'une ,,interview" prise àfSofia, il 3 " a vingt-trois ans, par M. Emile Berr (di ' ,, Figaro'') au premier ministre btflgar* d'alors, Stanijipailoff, qui incarnait la poli tique de son pay6 et à qui l'on reprochai en Franco son peu de „ruBSophilisme". ^ "Etes^vous cependant bien sûr, lui de ^ manda Emile Berr, que le peuple approuv< ' ce que vous faites ici 1 ! —1 Monsieur, un gouvernement qui aurai 'g en (Bulgarie le peuple contre lui ne vivrai lias huifc' jours. Le peuple est avec nous. I est avec nxms parce qu'il tient à son in * dépendance et qu'il la sent menacée... ' —1 Par la Russie 7 c— Evidemment ! 3 — O^prwlam, vous £tes d'ô ceux qui lu avez ouvert-, dopuis quinze ans, les porte: de la «Bulgarie ^ —1 A deux battants, oui, monsieur. Le Turcs m'ont même condamné à mort deu: fois pour cela. Je luttais alors contre leu \ oppression. Aujourd'liui» l'op{)ressour : ehanjgé de figure. Libérés du côté de 1; , .Turquie, nous avons à nous défendre con ko les envahissements d'une puissance qu ne nous a rendus indépendants qu'avec b ferme dessain de nous dominer... Lisez 110 tro histoire depuis le traité de Berlin, pag< à page, année par année, elle vous édifiera. 'lVïnera ! j'ai eu ici, il y a deux ans la visite d'un grand écrivain que vous con naisse^ : do Tatischeff. Je sollicitais du Tsar à celte époque la ,,reconnaissance^ officiello do l'Etat bulgare, et Tatischefl m'apportait les conditions de Sa Majesté, Trois choses : l'acceptation, on politique, de 1',,inspiration" russe; des officiers russe-à La tête de l'année; une flotte russe ù i Bourgas. J'ai répondu à M. T&tisdheff qu'il m resterait plus à Sa Majesté, en ce cas, qu'à venir ici „percepter'' nos impôts elle-même...Monsieur, nous voulons être libres er Bulgarie; et c'est pour cola que vous nous voyez, dopuis sept ans, le fusil en main, debout sur la brèche ouverte... Nous voulons être chez nous 1" Puis, d'une voix plus vibrante : — Que«l intérêt la Bulgarie a-t-clle à se donner un maître Ç Supposez une guerre européenne déchaînée et la Russie vaincue: notre situation devient méprisable. Suppo-sos-ia victorieuse : ello nous absorbe el nous n'existons * plus. Et c'est là ce que personne ne veut ici: ni le peuple, ni le prince, plus patriote, plus Bulgare que moi peut-être... —< On a dit, monsieur le président, que cette reconnaissance de l'Etat bulgare était le but de votre récente course à Constan-tinople... Avez-vous rapporté une promesse^ — J'ai rapporté de Constantinople une tabatière en or enrichie de diamants. Et voilà tout ! D'ailleurs, je n'allais chercher aucune promet chez le sultan. Il s'agissait d'une simple visite de courtoisie à "laquelle j'avais été gracieusement convié. La Question dont vous parlez â été agitée ; j'ai trouvé Sa Majesté dans les disposition!: les meilleures, niais ricci de précis n'a été demandé par moi ni accordé par ello. — En sorte que vous voilà, vous, le fconspirateur de jadis, tourné vers la Turquie, rallié au tyran !... M. Stamboulofr m'a considéré d'un air goguenard : —- Ne vous ftes-vous pas, vous Français, retournés vers les Russes ? Je suis sîk cependant que vous ne pensiez pas à cette conversion-là devant Sébastopol. Puis, secoué tout à coup d'un bon rire: — C'est la politique cela, monsieur. Hier le gibet, aujourd'hui la tabatière." ♦ » * M. Berr a été voir aussi d'autres personnages de ce pays; il y a vu aussi une Expos-non et il dit aux Français qu'ils devraient s'y rendre, car chacun y trouverait des choses à voir et matière à réfléchir.— Enfin, dit-il, ils n'admireront liut-êtro pas sans réserves la politique qu'on fait en ce pavs, mais on la comparant à oello qui se fait chez nous et mf-me ailleurs, ils seront bien vite persuadés que Sofia n'est pas aussi loin de la place lieanvau qu'ils avaient cru. L/expérience sera dure à Pfime de quelques-uns; elle le sera moins à celle 'des philosophes qui n'ont d'autre opinion que le goût de la vérité, et qui bornent leur ambition au plaisir amer et charmant d'essayer de tout comprendre." ; DAMS LES BALKANS /Rome, 18 octobre : \ j. ' D'après le „Messagero", les Alliés ( barquent dos troupes à Enos. \ Londres, 19 octobre : [ Les journaux considèrent comme invrai-" semblable que des troupes alliées débar- • quenl a 5 .-i»ndres, 18 octobre : f L'Agence des Balkans annonce que le ■ général SarraijL est. parti ce soir de Saloir niqite pour la" Serbie. | Londres, 18 octobre. — Officiel du Bn-i î-eau de la Presse : Le général sir Charles Monro est nommé commandant du corps expéditionnaire sur Én cote m éditer ranéeune ; il succède au 11 fgt'néral Ian Hamilton, qui retorantr en ~J Angleterre poiu? faii-e-rapport sur les- opé-f rations qu'il a conduites. Le lieutenant général Birdwood est nommé coimmandant prc»visoire du corps expéditionnaire, en attendant que le général Monro ait rejoint son poste. Fétrograd, 19 octobre : Ixj „\Viedomosti" de Pétrograd annonce que l'apparition do sous-marins ennemis dans la nier Noire a décidé la flotte russe à rejoindre sa base d'opérations. Ivondres, 19 octobre : L'agence Reuter annonce que l'&at-1 »major grec est arrivé à Salonique. Il est s "probable que le Roi s'y rendra également. Sofia, 19 octobre : ? L'afflux de volontaires macédoniesis pour " l'armée bulgare s'accroît de plus en plus 5 Plus de cinquante mille hommes ont déjà ï été pourvus d'uniformes. Tls formeront) des divisions spéciales auxquelles on adjoindra ' de la cavalerie et de l'artillerie. L Rome, 19 octobre : i D'après le „Messagero", le Conseil des . ministres aurait décidé lundi dernier, à b l'unanimité, d'observer une attitude expec-tante vis-à-vis de l'expédition do Salonique. Salonique, 13 octobre : j Les Anglais et les Français attendent de nouveaux renforts avant d'exj>édier d'autres i troupes en Serbie. ^ Paris, 19 octobre : ^ L'agence Ha vas dûment la nouvello que • la ligne Salonique-Nisch aurait été coupée. Lllo dit qu'un train amenant les premiers blessés français venant) des oombats livrés aux Bulgares est arrivé A Salonique. ■Sofia, 19 octobre : Une information, du journal ,,Ivamtxana'' confirme l'arrêt de l'entrepriee des Alliés aux Dardanelles. Un calme complet règne près des positions à Ga-llipoli. O11 a ol>-servé le départ de troupes alliées. Bucarest, 19 octobre î Le ,,Dimincaza" annonce que la déclaration offîci«ille de guerre a été transmise par la Russie à la Bulgarie. Sofia, 19 octobre : D'état de santé de M. Sawinski, ministre russe à Sofia, s'est aggravé. M. Radoslawof a chargé le chef du protocole bulgare de se rendre chets M. Sa-winski et de prendre de ses nouvelles. Paris, 20 octobre : Dans les milieux gouvernementaux, on ; dément que des préparatifs aient été faits" £>our évacuer la presqu'île do Gallipoli. Si /l'envoi de renforts à Anaforta et aux: au-1 très positions franco-anglaises est arrêté en ce moment, cela s'explique ^ar des raisons stratégiques qu'il n'est pas permis de publier. Sofia, 19 octobro : ^L'entrée des troupes bulgares à Wranja, /le 15 octobre, est officiellement confirmée. ILew Bulgares ont encore occupé Egri-Pa-lanka et Kotchani. Il se confirmerait, d'autre part, que 1(5 chemin do fer Nivch-Salonique a été détruit 1 en phîsiears'endraits." Cinq trains clirfT£#f de trou-per et- fte - matériel de guèire ont idfi retourner à Salonique. Les trou|>es sont rentrées au camp" et le matéi-iel de guerre "a été déchargé. Rome, 18 octobre : On mande d'Athènes au ,,Giorna.le d:'îta-; lia" que le x^rti. vénézrilisie demande la démobilisait ion de -.l'armée, étant donné qu'elle n'a été mise sur pied de guetrre que pour assiurer l'exécution du traité, serbo-grec. La mobilisation n'a plus de raison d'être après la dernière déclaration de neutralité do la Grèce. Rome, 19 octobre : La Bulgarie ayant commencé les hostilités contre la Serbie et combattant avec les ennemis de l'Italie contre les Alliés de celle-ci, le gouvernement italien déclare, par ordre du Roi, que l'état de guerre exista entro l'Italie et la Bulgarie. Bucarest, 19 octobre : D'après des informations de source autorisée, M, Bratianu, président du Conseil des ministres, a informé hier ces collègues que le gouvernement grec lui a commiuaiiqué officiellement son intention do rester neu-tre en présence de la situation créée par l'attaque de la Bulgarie contre la Serbk). Sofia, 19 octobre : La session ordinaire de la Sobranié devait se réunir le 28 courant, mais il est possible qu'elle soit prorogée d'un mon. Plusieurs députés, même des membres' de l'opposition, se sont enrôlés. Londres, 18 octobre : , Le Dr Dillon écrit de Rome, au „Daily JTolegraph" ' qu'il connaît exactement la na- ; pire et l'importance de l'aide quie l'Italie «donnera aux Balkans ; il ne se croit ce- [pendant pas autorisé à en parler en ce ^moment. Vienne, 20 octobre : On mando d'Athènes au journal , A Vil-lag" : — D:ins «ne note adressée par la Gr'Cc à la Quadruple Enlertle, elle exige nettement le retrait des troùjies déb<irqr,ée3 devant Salonique. S'il n'est pas drnné suite à ce<to exigence, la Grèce d-'sarmera et internera tes troupes débarquées, SUR__MER iMaassluis, 191 octobre : Le Blackdeep a été fermé à la naviga lion. Un torpilleur britannique y a coulé Stockholm, 19 octobro : Les vapeurs hambourgeois „Pernambuco? et „Soedei*hamm" ont été torpillés la nui dernière par des sousi-marins anglais, 1 proximité de Hefringe et près de Oxloo sund. Londres, 18 octobro : Le Lloyds annonce que le vapeur norvé gien „Salerno" a ooule. Dix-neuf honsmies, deux femmes et trois enfants qui se trou» raient à bord ont été rameutés en Angle terre. Londres, 19 octobre : Le Lloyds annonce que le chalutier à vapeur „SaintrPierre", de Boulogne, a été torpille et coulé. Quatorze hommes de l'équipage manquent à l'appel ; trois marins seule ment ont éôé sauvés ^ Griinsby, 20 octobre : Xjo chalutier à vapeur „Devonian", don" on n'a plus de nouvelles depuis le 6 sej> tembre, est considéré comme perdu. Oi croit qu'il a sauté le 8 septembre. L'équi page, composé de neuf hommes, aurai péri. Paris, 19 octobre : Le vapeur ,, Amiral Hamelin" avait quitta Marseille le 4 oebobre pour se rendre i .Salonique; il avait à bord 312 soldats e SOO .chevaux. Le 7 octobre, il a rencontré au nord de l'ile de Crète, un sous-marir allemand, qui l'a bombardé. La canonnad< a duré plus d'une heure. Attirés par 1( bruit du canon, des torpilleurs français e anglais sont accourus. L',^Amiral Hamelin", qui avait été ton ché à la ligne de fi.ofôaison, commençait t s'enfoncer. Les soldats et l'équipage on' été sauvés par dos torpilleurs. Pendant le bombardement, 71 soldats on été tués et 48 blessés; 0 hommes manquen à l'appel. DÉPÊCMESJÎIVEESES Ix>ndres, 19 octobre : M. Asxpiith souffre d'un catarrhe de? voies digestives. Il devra se reposer quelque^ jours. « * • IBerne, 19 octobro : I^a commission d?étude du droit péna' s'est iironorucée, par 1G voix contre C, con tro 1 introduction de la peine capitale. « » Copenhague, 19 octobro : Le ministre de Chine au Danemark a ét avisé t/;légrajîluqnecnHïnt que la majorité dr la nation chinoise s'est prononcée en f ivea de la restauration de la monarchie. Le ré sultat du référendum serait l'élévation di Yuam-Shi-Kaï à la dignité impériale, sanc autre formalité. • * >> Madrid, 19 octobre : La crise ministéridlo se bornera probà blemont à la retraite du ministre dos finances*. qui n'approuvo pas les budgets de-minières de riustruction publique et dec travaux publiques. * • s-. Washington, 19 octobre r La note des Etats-Unis à l'Allemagne an sujet de la perte du ,,William P. Frey", a été publiée aujourd'hui. Comme préoédtem-ment, les Etats-Unis sont d'avis que, quoi que les potagers aient pu descendre dans les canots de sauvetage, leur sécurité n'a -pas été complètement assur£«-:Paris, 18 octobre : 1 M. Félix Decori, secrétaire général du président de la République, est mort subitement cette nuit. *** Rome, 19 octobre : Le Conseil dfc» ministres o, décidé, an oours de sa dernière séance, do créer, en dehors d'autres impôts, uno taxe spéciale sur le revenu applicable aux hommes en âge do servir et qui n'ont pas été appelés sous les drapeaux. M. Soninno a fait rapport sur la situation dans les Balkans et siur l'attitude qu'adoptera l'Italie. « * * Luxembourg, 19 octobre : Jvo gouvernement du Gi and-Duché a <'t/ Mïtorisé, par le goiivernemeni"^roumain/ïl Charger do céréales les WagoTi s"""Tttrctml>mir-^eois qui sont renvoyés à Luxembourg, vaprès avoir amané des produits métallur-|giques en Roumanie. ; # * * v Londres, 19 octobre : L'Agience Reuter apprend officie^loment de Toîcio qu'il est meLOT-ct que le gouverne-uiont japonais ait demandé au gouvernement russe do négocier La conclusion d'un traité. m Lprrflre'5, 19 octolûc : L'uMu'-n^y ^Anér.il, sir Ed'ward Carson, a/donné sa" démission, non pas à propos c»s quesi'ions des Balkans, mais à caust dftr service obligatoire. / X S Washington, 18 octobre : In- conférence des représentant des États-Unis, de l'Argentine, du Brésil, du Gliili, do la* Bolivie, de l'Uruguay et du Guaté mala, a décidé de reeonnaît-ro le général Cmranza con une président du Mexique. ^ Le " Camouflet,, I/O ,,camouflent" es* une sorte de contre-mine employée dans la guerre do s&>ge pour détruire», do l'intérieur d&une galerie de mine, les travaux que l'assiégeant effectue au-déggiis on aux environs de cet'.e galerie. Quand un mineur s'aperçoit que l'ennemi travaille à pverdmibé, il perce ranidoment, avec une" tarière à rallonges suffisantes, un .trou dans la paroi de la galerie, et vers la direction de l'ennemi. Lorsque ce trou, qui mesure en moyenne do dfer à quinze centimètres de diamètre, est Bu^'i^imment profond, on y iutroduii une ehasrge explosive que l'on bouiro avec des maiidr^us de bois préparés à li'avance. Après quoi, s'étant retiré, 011 y met le feu L'effet de ce „camouflet" est de détruire en pai-tio le travaûl de l'ennemi, que l'aw oblige à se retirer ainsi momentanément, et l'on en profite pour terminer les travair: do sape qui pearmet'.ront de détruire défini-Êivcmcnt les ouvrages do l'adversaire, COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands {Berlin, 20 ootobre. — Officiel de midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Au nord-est de Trunay, en Champagne, nous avons capturé, au cours d'une reconnaissance, 4 officiei's, 34G soldats, 3 mitrailleuses, 3 lanoe-mines et un nombreux matériel de guerre. „ . Près de Mi'idelkarlae, un avion anglais a été abattu; les occupants oulj été faits prisonniers.Théâtre de la guer-ro à l'Est. Armées du maréchal von Hindonbur^ : Au nord-est et au noidiouest de Mitau, nos troupes ont continué à progresser. Nous [ avons pris plusieurs positions ennemies. Années du maréchal prince Léopold de Bavière : Rien do nouveau, Années du général von Linsingcn : Sur le Styr, les combats locaux duront 1 encore. Dans les Balkans. Des troupes austrcï-hongroises avancent dans la dii'ciction de Sabac. Dans la région au sud de Rûpanji, de nouveaux combats , sont engagés. Au sud de LucicaABoeovac, l'ennemi a été de nouveau rejeté Des groupes bulgares opérant avec pyromp-titudo se sont emparées du Sultan-»'Pepe (au sud-ouest d'E-gri-Palanka) ; en marchant sur j liumanovo, elles ont oapturé 2/jX) prisonniers et 13 canons. * * * Berlin, 20 octobre. — Officiel : D'après les renseignements définitifs publias au sujet du résultait de la guerre i commerciale en septembre, nos sous-marins ont détruit pendant ce mois : > 29 M vpeurs jaugeant brut 103,310 topnes, ' 7 chalutiers jaugeant environ 1,'AO tonnes1, 2 transports jaugeant 19,849 tonnes, En outre, par l'explosion do mines : 6 vapeurs jaugeant 20,612 tonnes. Total, 144,977 tonnes. > * * * ' Vienne, 20 octobre. •— Officiel d'hier : 1 Front russe. Los Russes ont continué à attaquer hier dans la région marécageuse et boisée du Styr inférieur. Près du village de Bogus-la.wfca, au norvl-oueist de Deraano, l'ennemi a) assailli trois fois en vain la position d'une division; des Honveds ; notre feu l'a ! mis en fuite, à certains endroits après des ^ corps à corps ; il a laissé 3 officiers, plus de 500 soUlatsi et 2 mifcraillciuses en notre ^ pouvoir. , U'ne division russe, qui s'était avancée au delà de Kulikowice, a été aussi rejetêe sur la rive est. Dans la région do Czartorysk, l'ennemi a passé sur la rivo ouest du Styr à qiiel-. ques endroits. Les combat*? y durent encore. 1 Au nord de Rafalowka, les Russes ont également attaqué a.vec des forces importantes ; nous les avons repoussés et. avons fait 100 prisonniers. Ailleurs, par de changements.Front italien. Sur le front de l'isonzo, les comlxits ont pris plus d'extension. Hier à midi, l'artillerie ennemie a ouvert un feu violent contre nos positions du Ivrn, de la tête de pont de Tolmein, près de Tonale et de Plava, contre la tête de pont de Gorz er- le plateau do Doberdo ; cette canonnade s o„t poursuivie avec grande violence jusqu-à la soirée et, dans quelques secteurs, pondant la nuit. Appuyée par ce feu, l'infanterie italienne a ensuite attaqué sur de nomlireux points. Près de Km, du Mrzli Vrh et devant nos positions de la tête de pont de. Tolmein, toutes les tentatives ennemies se sont écroulées sous le feu do noire infanterie, de nos mitrailleuses et de notre art.il ler'io, qui a pris les assaillants par le flanc. Partout où elle a été reçue par notre feu, l'infanterie italienne sFe.st enfuie vers ses tranchées et a subi des pertes des plus élevées ; à certaine endroit, ello préféra crier „Avanti/" sans quitter ses a>bris. Les Italiens ont dirigé une attaque contre. - le Monte Sabotino, à l'ouest de Carcano, et " entrepris plusieurs fortes poussées contre les positions do Peteano qui. depuis quelques jours, sont l'objet de combats acharnés ; dans cette région tous les efforts de l'ennemi ont aussi échoué et ses pertes ont été également très considérables. En Carintliie et en Tyrol, La canonnade ennemie continue sans perdre d'intensité. Front du Sud-Est. Uoffensive des armées alliées a progressé presque partout, hier encore. La majeure partie de la Macva est en uotro pouvoir. t Les forces, austro-hongroises qui ont été ' débarquées des deux côtés de l'embouchure do la IColubara» ont, à minuit, pris Obre-novac et les hauteurs situées au sud-est de cette ville. Los forces qui, de Belgrade, avancent vers le sud, ont dépassé Ripanj en poursuivant l'ennemi. Une colonne austro-hongroise a pris à la baïonnette le mont des Tziganes au sud de «"rroeka et a or/>ré sa jonotion avec les divisions allemandes qui progressent des deux cotes de 1a Morava inférieure. Pendant les trois jours qu'ont duré le combats de l'Avala et du nord-ouest dj Groeka, nos troupes ont fait prisonniers 15 officiei's et 2,000 soldats serbes. Les Bulgares ont enlevé à l'ennemi la première ligne fortifiée à l'est de Pirot et ont progressé jusque dans la région do Yranje. <»« * Constantinople, ai octobre. — Officiel du grand quartier général : Sur le front des Dardanelles, dans la nuit du 18 octobre, nos détachements do reconnaissance- ont attaqué des détachements de reconnaissance ennemis; ils les ont repoussés jusqu'aux tranchées do leur 'igné principale et leur ont infligé de fortes pertes. Près d" Aj'i-Dimm pt de Sedd-ul-Tiahr, feu tocnl isé et jets- de bombes. Sur les autres fronts, rien d'imuoriant à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, 19 octobre. — Officiel de 15 heures: IVeiunemi a prononcé, au cours do la nuit, trois attaques sérieuses à la grenade dant le Bois-*on-IIaohe. Notre infanterie, solidement installée sur les positions récemment conquises, a chaque fois complètement repoussé les assaillante avec l'appui de nos batteries. Au sud de la Somme, la fusillade a été-vive de part et d'autre dans le secteur de Lihons. En Champagne, quelques combats à coups de bombes et de pétards à l'est de la feame Navarin. Les rafales de notre artillerie sur les batteries adverses ont fait cesser un bombardement interne dirigé par l'ennemi sui la position des Eparges. Rlien à signaler sur le reste du front. Utn groupe de nos avions a bombardé, clans la nuit du 17 au 18, le terrain d aviation ennemi de Burliencourt, au nord-est de Château-Salins. Des hangars et abris on» été visiblement démolis. ♦ _ <» * Paris, 19 octobre. — Ofticiel do 23 heures: A l'est de Reims, l'ennemi a tenté ce matin, sur un front de 10 kilomètres, entre La Pompelle et Prosnes, une attaque avec des effectifs importants, qui n'a abouti qu'à un complet échec. Cette attaque avait été minutieusement préparée par un bombardement d'artillerie prolongé avec emploi d'obus suffocants et do nappes de gaz chlorég. D'infanterie ennemio a éprouvé au cours de cette tentative infructueuse des pertes importantes. Sur le reste du front, des combats d'artillerie particulièrement violents se sont poursuivis en Artois, dans lo secteur de Loos, au nord de l'Aisne sur lo plateau de Nouvron, entre la Meuse et la Moselle dans la forêt d'Apremont et eji Lorraine au suci de Lointrey. Dans les Vosges, nous avons fait exploser au Violu deux camouflets qui ont bouleversé les travaux de mines ennemis. » * » Rome, 18 octobre. — Officiel du granc quartier général : A la frontière du T3T0I, l'activité de nos troupes et celle des troupes ennemies, appuyée par un feu d'artillerie toujours plus violent, augmente. Le 16 octobre, il y a eu das rencontras d'une certaine importance sur le Torrione, dans le .vecteur du Tonale, où l'ariillerio est continueUo-ment c-n action de paît ci d'autre» ainsi que devant Pregasina, où nous avons repoussé det? détachements ennemis qui avaient tenté de s'approcher de nos nouvelles positions, et enfin sur les points les plus élevés de la valiée de Travenanzes (iBoite), où une attaque contre nos lignes a échoué. Dans la nuit du 17 octobre, nos détachements se sont- approchés des ouvrages d; défense ennemis sur le Seikofel (vallôe d. Sexten) et y ont jeté des bombes, qui ont détruit les tranchées et qui ont causé det-pertes à l'adversaire. J^o 16 octobre, sur lo Karst, non. troupes ont encore progressé dans le secteur du monte San Michele et ont complété leux entreprise du 14 en fortifiant et en .élargissant les positions conquises sur le vorsan: nord de la montagne. Péfcrograd, 18 octobre. — Officiel du grand état-major général : Dans la région de Riga., sur l'A a, en aval do Mibau, les détachements qui avaient franchi la rivièro près d'IIerzogshof, ai nord-ouest do Mitau, ont été repoussés an delà du fleuve. Sur le front de Dwiinsk, après les attaques que nous avons repoussées hier, l'ennemi est resté inactif, sauf près àd Paschi-lina, à 5 kilomètres au sud d'Iliuxt, où ii a ton té, par deux attaques, do nous repousser hors de nos tranchées. Ces attaques ont été repoussées. Le duel d'artillerie se poursuit. Entre les lacs de Demmen et de Drysw-jaty, lo combat continue. Au nord de K'nrw-janzy, sur la rive méridionale du lac d<-bryswjaty, les Allemands ont été rejeté?, hors de leurs positions et ont subi d-. fortes pertes. Nous avons fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. Sur le Niémen supérieur, nous avone pris d'assaut le village cio Schtscherssy, ;; J.8 kilomètres en amont de Djeljatiatsehi. Au sud du l'ripet, sur la Styr moyenne, nos troupes ont remporté hier un succès important. En occupant le village de So-bieszczyce, à 3 kilomètres on aval do Rafalowka," elles ont fait prisonniers .13 officiers, parmi lesquels 2 commandants d< bataillon, et 500 hommes. Des détache-monts de cavalerie ont repoussé l'ennemi près de la gare do PoJeAvrew iozo, à G kilomètres au sud de Rafalowka, où, jusqu'à présent, nous avons f:iit 1,090 prisonniers ot pris dr; mitrailleuses. Nou-ï •v>nt égatement occupé le village de Kozlince, à îiilomjtros on aval oc Cz:u*turysK, aiah, qu'une tête de peut. Nous avons repouss».' une contre - attaque ennemie, ci plus Gc aOo soldats allemands et autrichiens t>om restés entre nos mains, ainsi que des gre nades à main ot du matériel téléphonique. Dans la marinée d'hier, nos troupes son! entrées dans le village de Ivwlikowicze, nv sud do Nowosioiki ; elle» ont fait environ 1,000 prisonniers et se sont emparées de nombreuses mitrailleuses et de lance-bombes. — Dépêches Diverses P6trograd, 18 octobre : l'arlant de la. démission éventuelle <3e<S mi nistros Krivoaoheàn ej. l^natief, lo „Kjetch' fuit observer que leur situation est si fort, qu'il para t oartaiu qu'ils restèrent en fou* lions. Par contre, il est probable que lo eon trôleur â'iîtet Chavrtonef démiseionmera. Dans le® milious: linancicrs, on pense qui le ministre des chemins de fer et le mi nistro des finances qnit!oron.ti leur poste, tandis que Jî. Mro'Jionskv, adjoint mi m:-nislro de l'intérieur, restera 011 fonctions On «'attend, d'autre part, A, la nojnm .t o de Xî. Soiiulzin, mainl»ro du jiarti natioua liste de la Douma, «onirno chef du Bure.i„ do la presse,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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