La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1811 0
26 december 1914
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s.n. 1914, 26 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767s25/
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^Dimanciic *37 Décembre^ 1914 N° 52 dimanche 27 Décembre 1914 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION îî, line Slonlagiic-tie-Sion, 8, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES La petite ligne . ...... . . fr. 0.40 m vrvrnTT/rn-CT Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES ■ „ . . , Corps du journal 2.00 Nécrologio 2.00 LA GUERRE 146"' jour de guerre - On pourrait aujourd'hui résumer la situation su: ■ le théâtre de la guerre dans l'Est de l'Europe ex I répétant la phrase consacrée que nous écrivion: I jeudi matin : la bataille continue sur to-ute la ligne, I C'est ce qui ressort en effet de la lecture du com-I muniqué de Pébrograd du 22 que nous publions ci' V contre. Ce document au surplus, bien qu'il se rap; I porte en réailité à des événements antérieurs à ceus I auxquels faisaient allusion les dépêches officielles | de Berlin et de Vienne publiées ici avant-hier, m I. manque pas d'intérêt. II confinne la résistance opi- ■ niâtre opp .V sur tous les points du front par le? ■ Russes d qu'ils ont interrompu leur vaste ■ Biouvemf' retraite. Cette résistance fait claire-I ment res; tir que la puissance combative de leurs I nombreuses armées n'a pai été à beaucoup prèsj ■ durant les combats qui ont précédé leur retraite, I aussi gravement atteinte qu'on aurait pu le crain- ■ rire. Si la défensive russe ne parait pas avoir été vie- ■ torieuse sur la Bzura, où les Allemands ont réussi ■ à prendre pied sur la rive droite au nord de So- ■ ïhaczew, ni sur la Pilica, où les R'.eïî reoannais-I sent avoir dû se retirer à oertaire endroits vejï I l'est, elle s'est en revanche manifestée dans le sud I de la Pologne, sur la Nida, et dans les Carpathes, I où des combats meurtriers se sont livrés, combats I que Pétrograd affame avoir été défavorables aux I Autrichiens. 'Au sunplus, le caractère des hostilités en Polo-I gne et en GaAicie écarte ne' "-"«icint la supposition I que la situation militaire pu., ... s'y éterniser com-I nie sur le front franco-bclge : tout au contraire, il I est vraisemblable que la violente bataille qui s'y I poursuit depuis plusieurs jours sur toute 1a ligne y aboutira assez rapidement à uine décision. L'issue I — il est à peine besoin de le dire — en exercera sur [ le sort de la guerre européenne une influence prépon-[ dérante. » * « Carsoepnant la guerre <si France et en Flandre, nous avons publié jeudi soir en dernière heure un communiqué de Berlin dans lequel il n'était fait mention d'aucun fait notable pour la journée du 23. Celui de Paris daté de ce jour, quoique beaucoup p plua dilt-aiïld, nv. ajgiicvîo non ptuâ ausun. «««iwmpat d'importance essentielle. t Sans doute les esprits positifs, ceux qui entendent ne justifier jamais leur impression que par des faits marquants, n'y trouvent pas tout à fait leur compte, mais pour peu qu'ils y réfléchissent ils reconnaîtront qu'il ne peut guère en être autrement. Voici plus de trois mois que les belligérants sont en présence,sur la ligne que l'on appelait au début le front de l'Aisne et qui s'est prolongée depuis la mi-octobre jusqu'au littoral belge. Durant cette période déjà longue, au cours de .laquelle aucune des armées n'a réussi à prendre sur l'autre un avantage i iécisif, toutes deux ont mis le temps à profit pour rppliquer à l'amélioration de leurs positions respectives tous les moyens de défense provisoire que la technique militaire met à leur disposition. Ce ren-: forcement continu, qui a fait de leurs positions de I campagne, de véritables forteresses, n'empêchera | sans doute ni l'un ni l'autre des états-majors d'esti-| mer un prochain jour l'heure venue d'un grand choc I capable de réduire définitivement à merci l'adversaire. Logiquement toutefois on peut craindre qu'il fasse longtemps encore perdurer les opérations préparatoires à ce choc, ces opérations que les journaux hollandais appellent une « guerre de limaçons » et qui doit se dénommer plutôt, à raison des travaux de sape et de mine qui en constituent le principal élément, une « guerre de taupes ». Or, si modeste qu'elle apparaisse dans ses. conséquences immédiates, cette guerre n'est certainement pas d'une organisation facile. Pour le bien comprendre, il faut se représenter que derrière les tranchées de première et de seconde ligne il s'en trouve d'autres,dites de soutien, lesquelles précèdent les fameux points d'appui que constituent d'innombrables fortifications, ouvrages de terre créés de toutes pièces, châteaux, maisons, ou parties de villages habilement transformés en fortins et redoutablement armés. Ces fortifications, que protègent et qu'entrecoupent des zones couvertes de fils de fer barbelés, semées de pieux, parsemées de mitrailleuses et d'artillerie de campagne, sont finalement dominées par les positions de .l'artillerie lourde, positions soigneusement choisies et disposées de façon à commander <t à rendre littéralement impraticable le terrain que l'assaillant médite de conquérir. » * • Dans -ces conditions, faut-il s'étonner qu'après huit jours do combats meurtriers l'avance d'une armée ne se calcule au bout du compte que par quelque centaine de mètres et qu'en puisse à première vue la croire négligeable? Négligeable elle ne l'est pas, assurément. Ce n'est pas à la légère que les chesfs sacrifient constamment des centaines d'hommes en vue de tels résultats. Ils savent de reste que c'est en apparence seulement qu'ils sont médiocres. Ils comprennent fort bien que seul pourra espérer la victoire celui des belligérants qui, sans se décourager jamais, portera au maximum l'effort continu de ses sapeurs pour faciliter la tâche de son infanterie, et qui saura faire intervenir rationnellement son artillerie pour consolider et rendre définitifs les progrès patiemment réalisés. Grâce à sa ténacité, grâce à son obstination à assurer la liaison des armes —• les conséquences ne peuvent en paraître décevantes qu'à ceux qui se placent au point de vue exclusivement immédiat — il pourra se flatter de l'espoir d'user suffisamment la force de résistance de l'adversaire pour l'amener en fr" de compte à composition au prix d'un effort suprême.. C'est dire en d'autres termes que, malgré l'impression qnc donne La lecture des communiqués français, l'actuelle « guerre de taupes » menace de perdurer un certain temps encore sur le front franeg-talçc. Toutefois n'anticipons point : un abîme soo-en pareille matière, séjwue la théorie de la pratwoe. La guerre et l'industrie anglaise La guerre européenne, qui trouble si profondément les moyens de production de tous les payis du continent européen, affecte relativement peu l'industrie anglaise. Le chômage qui s'est produit dans certaines branches de l'industrie a été compensé par l'activité de la fabri-, cation des armes, munitions et équipements militaires de toutes sortes. Aussi la proportion d'ouvriers sans travail est-elle réduite : à la fin d'octobre, elle n'était ' que de 2.5 p. c., chiffre qui serait peu élevé même en temps de paix. L' « Engineer », qui examine la situation actuelle de l'industrie dans son numéro du 4 décembre, conclut qu'elle est excellente. En effet, l'Angleterre profitera non seulement de la stagnation de l'industrie allemande, mais encore de l'interruption du travail dans la Belgique et les centres industriels du nord de la France. En particulier, l'industrie sidérurgique anglaise partagera sans doute avec les Etats-Unis la fourniture des grandes quantités de fer et d'acier que l'Allemagne, la Belgique et en partie la France seront empêchées de produire pendant un certain temps. L'exportation mondiale annuelle des produits sidérurgiques atteignait, pendant les dernières années, le chiffre de 16 millions de tonneSjdont 7 million© provenaient d'Allemagne et 5 millions d'Angleterre sur ce dernier chiffre, l'Angleterre : fournissait 615,000 tonnes aux pays belligérants, France, Belgique, Russie, Allemagne et Autriche ; les fournitures à ces alliés seront évidemment très augmentées} prochainement. Les industries anglaises qui semblent les plus éprouvées par la guerre sont celles du coton et du charbon : encore l'état de la première s'améliore-t-il déjà. Quant h l'industrie du charbon ,elle a été effectée par des grèves et par des retarde apportés à l'arrivage des bois de mines provenant de Suède, et dont elle fait une grande consommation. Ces bois ont été, en effet, déclarés contrebande- de guerre paar l'Allemagne, ce qui a eu pour conséquence- dé réduire les expéditions. ++ : Les statistiques de l'invasion Il n'est pas sans intérêt d'établir, dès maintenant, la valeur immobilière du territoire français que les armées allemandes ont envahi. Un membre de la Société statistique de Paris, M. E. Michel, inspecteur principal du Crédit foncier, s'est livré à cette estimation. En voici les résultats : L'étendue du territoire envahi était, au début des hostilités, de 4,400,000 à 4,500,000 hectares, soit 8.4 p. c. du territoire français. Au 15 novembre dernier, elle était réduite de 2 millions à 2,100,000 hectares, soit 3.7 p. c. du territoire français. Sur le territoire encore envahi, il existait (d'après le recensement de 1911) une population de 3,255,000 habitants, soit une densité de 162 au kilomètre carré et une proportion de 8.2 pour cent de l'ensemble du territoire français. TadpnRitf' moyenne pour la France est de 73.8 et s'élevait a 95.6 pour l'ensemble des département « i"i oe-subi 1 invasion. La valeur vénale des territoires envahis est de 9,500 millions sur 133 milliards pour la France entière — soit 7.2 p. c. La valeur intrinsèque de ces territoires est de 14,000 à 14,500 millions. La dette hypothécaire de ces mêmes territoires est de 1 milliard environ sur 15 milliards représentant la dette hypothécaire en France. Sur cette somme de 1 milliard, le Crédit foncier a encore, comme créance en cours, environ 50 à 55 millions sur 2,310 millions, montant global du capital restant dû sur oes prêts en cours. Au chiffre global des risques calculé sur le territoire encore envahi, il y a lieu d'ajouter les dégâts déjà constatés dans les régions reprises à l'ennemi, les risques en Alsace-Lorraine et les indemnités qui résulteront du chômage des immeubles et usines, des pertes de récoltes, des pertes de loy.exs^et- fermages, et celles subies par les eolleefcivîfés administratives (établissements publics, retf6es, travaux d'art,.etc.). . La prière fisvaat la tein&e Extrait d'une lettre d'un officier supérieur français qui vient de présider à l'inhumation d'un sous-officier tué dans sa tranchée : — Naturellement, il faut attendre la tombée du jour pour procéder à la cérémonie. Préalablement, quelques soldats sont venus me demander à quel endroit je désirais que le sous-officier fût enterré. Je désigne l'emplacement : ce sera ici, contre le talus de la, route,, au pied de ce grand sapin qui servira de point de repère sij plus tard, les parents veulent retrouver le corps, de leur fils. Alors, dans le jour qui tombe, les piocheurs se mettent à l'ouvrage; l'excavation est faite; on y jette de' la paille pour que le lit soit plus doux. On apporte lei - qu'on a retiré de la tranchée; des soldats, préeé-v dés de leurs officiers, l'accompagnent. Salut militaire des officiers et des soldats à leur chef de bataillon. On dépose le corps à terre. Le capitaine se découvre, les soldats aussi. Le capitaine demande à un soldat de dire une prière. Tous se signent alors. Je me mets à genoux devant le corps et, pendant que le petit soldat dit le « Notre Père qui êtes aux cieux », la prière de son enfance, la seule qu'il ait retenue mais qu'il récite avec une émotion qui vous remue, je demande au Bon Dieu, pour ce brave mort au champ d'honneur, la paix éternelle. La prière est finie. Je me penche sur le cadavre et le baise au front. J'entends, autour de moi, des hommes qui sanglotent. Puis le capitaine commande h voix basse, car il ne faut pas éveiller l'attention de l'ennemi : « Présentez armes ! » Les assistants font alors le cercle ; on couche l'homme dans la tombe ; chacun, à son tour, prend un peu de terre et la jette sur le corps en se signant. On plante la croix. Je me- retourne -avec me-» hommes, je leur serre la main et chacun parr ■ de son côté. C'est chaque fois ainsi, quand l'ennemi : nous laisse le tem-ps de procéder à cette touchante cérémonie.Ah ! mon cher frère, combien cette guerre m'a appris de choses, et comme elle m'a fait comprendre le peu que nous sommes ! » LES FAITS DU JOUR M. \ s Destrée, député de Charleroi, qui fait en ce me;-• -.n voyage de propagande en Suisse, parle avec er-i ne de la généreuse hospitalité offerte dans ce pay^' •;< -ÏOS compatriotes : — lïialgrér leurs scrupules et leur neutralité, dit-il, les Suisses ont été admirables de dévouement vis-à-vis des Beif qui se sont réfugiés chez eux. Les œuvres d'humain te et d assistance sont là-bas organisées avec une methode et une générosité remarquables, et j'y ai retrouvé des gens de mon pays, u.n peu effarés devant ces montagnes et ces lacs, qui m'ont raconté avec attendrissement mille traits charmants d'une hospitalité attentive et fraternelle. » La crise politique portugaise «e prolonge. Un des chefs de l'opposition, m. Almeda, a demandé au président du conseil comment il pouvait rester au pouvoir, ayant été l'objet d'un acte de défiance caractérisée du Scnat. M. Continho a répondu que le gouvernement resterait au pouvoir aussi longtemps qu'il aurait la confiance de ■ M. Arriaga et Fappui du parti démocratique. La situation politique reste très tendue, le conflit entre le» deux partis radicaux et modérés prenant un caractère de plus en plue aigu. La Chambre» éee représentant# a adopté une motion •rnVrifrTf IH H I dlfcl II jy m.li— présentée par Affonso Costa, suivant laquelle elle réitéré sa confiance au gouvernement, déclare vouloir protéger la république, affirme 6a volonté de défendre énergiquement les colonies et de poursuivre activement les préparatifs pour que le Portugal puisse rapidement commencer à prendre part à la guerre aux côtés de l'Angleterre. On annonce la formation en Italie de nouveaux régiments d'infanterie et d'artillerie. Le nombre dey régiments alpins-var être également augmenté. On assure que la composition des douze corps d'armée sera graduellement portée à trois divisions chacun. Selon les dernières nouvelles de Constantinople, le gouvernement turc^pour remédier aux difficultés de la « situation financière, songe à émettre, sans couverture métallique, par l'entremise de la Banque ottomane, pour cinq millions de livres turques de billets. Cependant, avant de prendre cette décision, le gouvernement attend le retour de M. Steeg, directeur ad- 1 joint de la Banque ottomane, qui s'est rendu à Paris et a Londres pour soumettre ces propositions aux deux conseils d'administration. Le gouvernement français va présenter au Parlement un projet de loi ayant pour but de modifier la loi de 1889 sur la naturalisation. Il s'agirait de permettre au gouvernement de retirer par décret et par mesure individuelle la naturalisation à toute personne qui aurait conservé l'esprit de sa nationalité d'origine ou qui, par sa conduite à l'égard des puissances ennemies, serait jugée indigne de conserver la nationalité française. On mande de Genève que M. Ador, qui vient de se rendre à Berlin, a organisé avec M. Polo de Barnabe, ambassadeur d'Espagne à Berlin, un comité de secours pour les prisonniers. Ce comité est placé sous la présidence du duc de Tra-chemberg prince de Hatzfdd. Il est composé d'un délégué de l'ambassade d'Espagne, d'un délégué des Etats-Unis, d'un délégué de la Croix-Rouge de Genève et de membres de la Croix-Rouge allemande. Dès sa constitution définitive, le comité visitera les camps de prisonniers. Un collaborateur du « Petit Parisien » a été reçu en audience par le cardinal Gaspari secrétaire d'Etat du ] Saint Siège. Le cardinal Gaspari a déclaré que le Saint-Siège et la presse qui suit nos directions, observent et garderont ' la plus absolue neutralité. Ceci pour des raisons supérieures qu'il est très facile de comprendre... 1 c Le « Times » donne les détails suivants sur le raid j accompli par un aviateur allemand le 20 décembre au- ç dessus de Calais : — L'aviateur jeta deux bombes. L'une tomba près du fort Risban, l'un des plus anciens de France, l'autre -• dans le port, à 25 mètres de l'Hôtel Maritime auquel * elle était probablement destinée. L'explosion fit soûle- i ver une énorme colonne d'eau qui arr£~= la façade de s l'hôtel. Le fort, lui, ne fut pas tcacx,.?, mais il o'en fallut <ïe très ppu. Shrapnells et mitrailleuses firent rage sur l'aéroplane, .c mais celui-ci ne fut pas atteint et disparut rapidement. - Toute la scène dura trois minutes à peine. c En Allemagne, on a émis une carte-pos}ale de 5 pf., vendue 15 pf. au profit de la Croix Rouge. Cette carte , porte au verso le portrait du Kaiser avec ces mots : c « Je ne connais plus de partis, je ne confiais plus que r des Allemands ». Il a été créé, en Russie, une- série de timbres-postes 5 de I, 3, 7 et 10 copecks qui seront vendus 1 copeck de , plus que leur valeur nominale, l'excédent devant être T versé à la Croix Rouge. - Le journalisme en temps de guerre : Un chirurgien militaire faisant partie de la garnison enfermée dans la forteresse de Przemysî a fait porter r par un aéroplane, à une revue berlinoise à laquelle il j, le destinait, le manuscrit d'un article écrit par lui sur £ un sujet médical. La revue en question vient de lui accuser réception par la voie de la presse, en exprimant le regret de n'être point assez riche pour faire parvenir par la voie aérienne à son rédacteur une épreuve de sa chronique. Deux faits prouvent que toutes les populations de l'Empire britannique sont énergiquement résolues à continuer la-çrrrrrer Le premier est la création d'une « Ligue patriotique des possessions d'outre-mer » ayant pour but de réunir l'argèfffc nécessaire pour offrir un navire à l'Amirauté anglaise. La souscription sera réservée exclusivement aux 3 millions de sujets anglais qui habitent l'étranger. L'Amirauté en a approuvé l'idée et le Roi a accepté la présidence d'honneur de la Ligue. s Le second est l'ouverture d'une nouvelle liste, de souscription patriotique en espèces parmi les tribus Peaux-Rouges du Canada. Les sommes recueillies. ne seront pas énormes, mais elles démontreront l'affection de ces naturels pour leurs chefs de race blanche. La « New-York Herald » annonce la mort, des suites [ h de ses blessures, du lieutant Hardinge, fils aîné de lord Hardinge, vice-roi des Indes, qui est le successeur désigné de M. Francis Bertie à 1°ambassade d'Angle- e terre à Paris. r La nouvelle de la condamnation à mort d'un officier r gre*?, attaché à la légation de Grèce à Constantino-Çle, par les tribunaux turcs, a produit une très grande-émotion à Athènes. La police turque accuse cet officier de s'être rendu, r coupable d'espionnage en allant surveiller sur le port , certains départs de bateaux à vapeur. • Le ministère grec a protesté contre cette condamnation. M. Yénizelos demande que l'officier soit conduit à la légation de Grèce. i M. Panas, ministre de Grèce à Constantinople,. a pro- t testé également avec énergie contre les persécutions récentes infligées par les Turcs aux Grecs d'Aivali, en / Asie Mineure. i- En Russie, une sentinelle ne peut être relevée de sa ] garde que par l'officier sous les ordres duquel elle est immédiatement placée. C'était aux avant-postes, en Pologne. Une serrtmeille aJcn.it être reile-vée par un officier quand ce derr: - fut tué. Fidèle à la consigne, le soldat c demleu'iia stoï. nent à son pois te. Des heure-s s'écou- c lèrent. Déjà ' sentinelle était à demi-morte de froid, r qiiand le Ts; vint à' passer,' suivi de quelques officiers. Il interrogea' ce brave et, ému de tant d'héroïsme, il le releva lui-môiné ga fae&Lom, r Des renseignements officiels complets sur le service de -• santé anx armées françaises qui, après les à-coups iné- 1 vitables du début des 'itérations, fonctionne actuelle- c pient d'une façon très s ' " -isanfce, or»1- évé fournis à la t Commission de l'Armée. Du 15 septembre au 30 novembre, Jes formations sa- r nitaires de l'intérieur ont reçu et traité 489,733 blessés. Sur ce chiffre, 54.5 p. c. sont rentrés dans le rang après traitement; 24.5 p.c. reprendront leur place an ré- c giment après convalescence: 17 p. c. restent en traite- I ment; 1.48 p. c. ont été réformés; 2.4-8 p. c, sont décédés. Le chiffre des décès est le plus bas de ceux constatés dans les grandes guerres modernes. \ Les services de santé disposent actuellement de 3,968 c hôpitaux et de 366,000" lits, chiffres supérieurs aux besoins constatés. j La reine Wilhelmine de* Pays-Bas. a souscrit persoc ndleroeiît; par aafcicipafcroa 3 1 /a millions d«. florins à f ' l'emprunt nl«rî«Htdius qui » éfcr» procluùn<sn«»t émis. ; t COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 25 décembr (Officiel de midi) : En Flandre, tout a été calme hier. A l'est de Saint-Hubert, une nouvelle partie des retranchements occupés par les Anglais et attenants i la position conquise le 20 décembre, leur a été ailevée. Près de Chivy, au nord-est de Vailly, nos troupes ont délogé une compagnie ennemie qui s'était :errée en avant de nos positions : 172 Français ont -té faits prisonniers. En essayant de nous reprendre cetite position, l'ennemi a subi de fortes pertes. Les attaques françaises près de Souain et de Pertbes, ainsi que de petites sorties au nord-ouest ie Verdun et à l'ouest d'Apremont ont été re-soussées.Dams l'Est, la situation n'a pas changé. * * * Berlin, 28 i-^vembre (Officiel de midi) ; Les attaques des Français et des Anglais près de .sieuport, dans la nuit du 2i au 25, ont été repous-iées.Le résultat des récents combats livrés à Festubert lux troupes anglaises et hindoues a pu être établi injourd'hui : 1U ofâciers et 819 soldats anglais et ie couleur ont été faits prisonniers; nous avons en )utre pris 14 mitrailleuses, 12 lance-mines, des pha-es et d'autre matériel de guerre. L'ennemi a laissé *,0G0 morts sur le champ de bataille. Un armistice lemandé par les Anglais pour enterrer leurs morts l été consenti. Nos pertes sont comparativement mi-limes.Au cours de combats de moindre importance dans 1 a région de Lihons, au sud-ouest d'Amiens, et à rracy-le-Val au nor4-ouest de Compiègne, nous Lvons fait 200 prisonniers. Dans les Vosges, au sud de Diedolshausen et dans a Haute-Alsace à l'ouest de Sennheim, de même [u'au sud-ouest d'Altkirch, il y a eu hier quelques >etits combats. La situation n'a pas subi ici de hangement. Dans l'après-midi du 20 décembre, un avion fran-ais a jeté sur le village d'Inor 9 bombes, quoique lans cet endroit il n'y ait que des ambulances très aciles à reconnaître par les aviateurs. Les dégâts ont peu importants. En réponse à ce fait, et à celui récent du bomba r-lement de Frihourg en Brisgau, située loin en dehors du champ des opérations, quelques bombes de alibre moyen ont été jetées par nous ce matin dans es villages des environs de Nancy. Dans l'Est, les attaques russes contre Loetzen ont té repoussées : 1,000" prisonniers sont restés entre los mains. En Pologne septentrionale au nord de la Vistule, ;os attaques progressent dans le seçteur de la Bzura. >ur la rive droite de la Pilica et au sud-est de To-Taszow, notre offensive a été couronnée de succès. Mus au sud, la situation reste stationnaire. * * * Londres, 24 décembre : Un télégramme officiel de l'Afrique du Sud dit qu'un lonoplan (Taube), venant de Ans (Afrique sud-occiden-ale allemande), a fait une reconnaissance jusque Roth- :uppe. Il se tenait à une très grande hauteur. * "* * Bruxelles, 24 décembre : Le_« Times » a prétendu ^ue le gouverneur général en Belgique, le^ baron von Bissing, avait prié les grands: Durnaux beiges de reparaître, mais que ceux-ci au-aient refusé en faisant connaître leur intention de ne as reparaître aussi longtemps que le Roi ne serait pas ans le pays et que la censure ne serait pas abolie. Cette nouvelle est absolument, inexacte. Le gouver-eur général ne s'est adressé à aucun journal : les ncu-eaux journaux paraissant jusqu'ici et publiés par des ommes de métier suffisent complètement aux exigen-es du publie. De nombreuses demandes d'autorisation e>fonder de nouveaux journaux ont été refusées, le be-oin ne s'en faisant pas. sentir. -M. Communiqués des armées aiiiéas Paris, 23 décembre {Communiqué officiel de 'Ci euîes) : En Belgique, hier, de légers progrès ont été faits ntre la mer et la route Ce Nieuport où nous captu-âmes un bois, quelques maisons et une redoute. A l'est de Béthune, nous avons recapturé, en coo-ération avec l'armée anglaise, le village de Given-ny-iez-La Bassée, qui avait été perdu. Dans la région d'Ans», un épais brouillard ar-:ta l'activité de l'ennemi et la nôtre. A l'est d'Amiens, sur l'Aisne et en Champagne, . y a eu des engagements d'artillerie. Dans la région, de Perthes-les- Hurfus, après une .ne vive canonnade et deux assauts, nous avons cap-uré la dernière section de la ligne que nous avions :artiel!ement capturée le 21, soit un gain moyen de uit cents mètres. Nous avons aussi fait des progrès au nord-est de ieauséjour, où l'ennemi effectua une fois de plus ne contre-attaque vaine. Il y a eu une avance appréciable par nos troupes [ans le bois de La Grurie, sur un front de tran-hées de 400 mètres et une profondeur allant jus-u'à 250 mètres. Nous avons miné et fait sauter deux lignes allemandes et occupé les excavations ainsi formées. Les combat:: .---ntinuent autour de Boureil!es,mais ;s résultats obtenus hier matin et qui avaient quel-ue importance, ne paraissent pas avoir été main-anus.Des hauts de Meuse à la haute Alsace, il n'y a >as d'incident à signaler. Russie. — En Prusse orientale, les Allemands ot été refoulés sur la ligne Neidenburg-Soldau--autenburg.En Pologne, les Allemands ont pu s'assurer un oint d'appui sur la Bzura inférieure vers le nord le Sochoczew. Plus au sud, ils ont atteint la rivière Rawka à iolimow, et ont passé Skierniewicz vers f'esf. Des forces aurfro-a î Wi n « des descendent en Po-ogne sur un front s'étendaitf du sud-ouest de Pio-rkow à l'ouest de la Nida. En Galicie, elles ont atteint la Dunajetz, et o< cupent la ligne Grybow-Smigood-Savok. La tentative de la garnison de Przemysî de faii une sortie a échoué. * * » Paris, 23 décembre (Communiqué officiel de S heures) : Les progrès que nous avons faits entre la Meui et l'Argonne ont été maintenus presque entièrement Suivant les derniers renseignements, notre fror, dans cette région a atteint le réseau de fils de f« barbelé de l'ennemi au sud-ouest du bois de Fci ges (est de Cuisy) ainsi que la route vers le bois d Boureuilles. Rien à signaler sur le reste du front. * Pétrograd, 22 décembre (Communiqué de l'élui major de l'armée du Caucase) : Dans la région de Ropa, un de nos torpilleur a bombardé les villages de la côte occupés par d" troupes turques, et ont coulé quatre ailèges chai gées. Dans la région de Van, nos troupes continuent presser vivement de grandes forces ennemies. * * * Pétrograd, 22 décembre (Dé-pèche du grand quai lier général) : Sur la rive gauche de la Vistule, entre son cour inférieur et la rivière Pilitza, il y a eu hier uiie séri de combats obstinés, plus spécialement sur la riv gauche de la Pilitza. Nos troupes n'ont évacué que quelques district signifiants, se retirant vers l'est dans L- but d' cuper des positions plus avantageuses. Notre contre-attaque a refoulé Sur la rivière de unités allemandes qui avaient traversé la Bzr.r, près de Zahreff. L'ennemi a perdu de nombi'eu morts. La situation entre la Pilica et la Vistule supé rieure n'a pas notablement changé, excepté dans 1. région de Skovnonno, où les Autrichiens, apré avoir traversé la rivière Nida, ont été acculés sur d cours d'eau. En Galicie, nos opérations ont continué à se dé velopper hier avec succès. Près de Ryglice, une division autrichienne, at*a quée soudainement par nos troupes, se retira. Des parties de la garnison de Przemysî qui avaient essayé de nouvelles sorties dans différentes direc tions, furent repoussées vers leurs fortifications. • 4-+ Dépêches diverses Rome, 22 décembre : Le gouvernement italien a strictement interdit au3 journaux de publier des nouvelles quelconques de na» ture militaire ou de donner des informations sur de/ mouvements de troupes. . Berlin, 22 décembre : La semaine dernière ont été expédiés de Berlin pli de 800 wagons de cadeaux de Noël pour les troupes alïe mandes et autrichiennes. **• Durazzo, 2-4 décembre : Le « Korrespondenz Bureau t> annonce que le palai. d'Essad Pacha à Tirana a été incendié le 20 décembro Essad Pacha a envoyé de Didra 50 hommes pour proté ger ses domaines situés à proximité. & * * Londres, 23 décembre : La police de .Dublin a enlevé avec le concours dfci troupes- 'du Liberty' Eall un grand drapeau qui portai l'inscription suivante : « Nous ne servons ni le Roi, n l'Empereur, mais l'Irlande ! * * * Vienne, 22 décembre : Le « Korreepondenz-Bureau. » dément les nouvreJlet • répandues à l'étranger relativement à des désertions- d( soldats autrichiens de race slave et à de soi-disant; troubles qui auraient éelaté à Vienne, Budapest- ei -Prague. * " * Constantinople, 2-2 décembre : Un navire de guerre français a bombardé hier la co.ti au nord d'Alexandrctte sans résultat. * * * Le Caire, 22 décembre: Le nouveau cabinet égyptien cet formé. Il ne coropt* pas de nouveaux membres. Hussein Rujdi Pacha resfc premier ministre et conserve la direction des affaires in téjrieures. * * * Johannesburg^ 22 décembre: Prenant la parole dans une-réunion de la garde bour goise, le ministre- de la guerre a exprimé sa joie d'avoi: vu la rébellion aussi rapidement étouffée. Le gouverne ment,, art-il ajouté, ne pense, pae accorder une àm.ni?.t'\ générale. Il y a plus de 4,000. rebelles qui sont emprise;i nés. 1,200 autres; ont fait leur soumission et ont été lais 3es est liberté sur parole. * » ■» Moscou, 21 décembre: Après un court arrêt à Eiazan, le Tzar, la Tzarine o ses fi i le s eonfc arrivés à Moscou ce soir à 6-ix heure-s. L» familier impériale a été reçu^ à 1a- gare par les autorité* civiles et militaires et par Icj représentants du Co-nsei communal de la ville'. M. Tsielnohof, le nouveau bourgmestre de I'ancienn capitale russe, a pr'-* vr Tzar le pain et le sel e a prnoncé une ai vie bienvenue. Il a assuré L Tzar de l'absolue fidélité de la population moscovite , qui est de cœur avec l'armée. Le Tzar a vivement re raercié. * * • La Haye. 20 décembre : Le ministre de la Guerre aarin^nr h"- - > Srconcl Chambre des Etats-Généraux ^ ^ • >«.:/ tôt que possible nn projet de loi, e,i vue d'introduire ei Hollande le service militaire obligatoire en remplace ment du système actuel, qui comporte le tirage au eoi combiné avec le volontariat. «- * • Londres, 21 décembre : Le correspondant à Boulogne-sur-Me? d© l'Agent Router annonce que depuis quelque® jours les hôpitau de cette ville sont remplis de olessés. **• Voronège, 20 décembre : L© Tsar est arrivé hier à Voronège venant de Nowt fcachenste : il a été rejoint par la Tsarine et les princesse Olgï'. et- Tatrana, qui venaient de Kharkow. T> eoupl impérial w visité les ambulances, où le Tsar a distribu ; des récompenses aux blessés. Le départ a eo lise [ « heures du soir.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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