La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 30 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d79571938d/
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M« «tONHÏIIMT» W-- I '•;? yr"~~v'*-"J g?' T'-'^T T'"*T T ,^. Petim annonces, 1* Usa». tr. «.«3. — Un* S oum (»»rii - tl *0; ^ ^ , ■ ,- ; . j ^ J y j jT ,-J \ ■ | | J V ^ "V^ ««ni toBiMMa^Uhp», La •■3cta*n'i'.toiu ecnin ttanl U* a'ijnné'**** ^**ir9nt ' ''- 1 ^ ^ ^ P; ^ j \ ' » 1 /' î ^ " Survâuji i» 6 a tf nortu» | 1 /:; /f^fi I V ; r\A t *U'\ \K ■ l ! \ \-^ . •} \ vy / "' «reetiai ai te»:M%»gSl«,1'.«r" *taiiiTRiTiei a ««ni* t.,X IL,...- i . • : .: M...•• 1 V...^ .«^rf.^uV ■»<»■« >*■»»! M. t. HW*—.  H«a^a«4fl» rf* !■ ffit* d« PAqua» la . d'innombrables effectifs, qui se batte;:! a\ec ! taie, etil est impossible d exagérer ! impor- JitctÇfl2&2?ltQ HclVcllô | ^ ^ n A (A ^1 I fl ëk t fl I 1 P" /"% ET* C" 2 /*"* I £T" 8 A o o* .*• .a tta * i, même cou.r-.^ que lessoldats des Alliés, au tance du rapide appui américain nécessaire - CO à^'l SVI U 1 Q U Ë.& ' Ol* §" IOiSLLÔ Journc. n0 paraîtra asa dwswan .tina^. -nmntt» les belligérants aux troupes an&aises et françaises. » KS%*S 8*1 I v S W S 4 3 V»* W te*» ■*** • ^*»r » o—i «• W LU GUERRE 1f33S# jour dô gueni L'offensive allemande à l'Ouest, depu Ion*,venins aiuiuucéti sans que le* Allies voulussent voir autre ciiose qu'uu simi-, biun. s est dècnainee le 21 mais avec une vu lence Inouïe et a pris iinme.diaten.eut u giautl oevaioppenietit. CcLte oneuàive consi tue a coup sur l'opération militaire la p.i cons^etaDie entreprise depuis ie début de gue.iv luoiidia.e. fciie a pris toui da >uii mm tki»ure a niqueile on peut accu.der uu c; raetere ucc.sil et *iie a créa en tout ca^=. aprl dix jolu® de bataille, la aituation la plus in gique qui se s.oi; piéseuic.e depuis W14. Nous pourrions couiiaoi«r Uca co.uiiiieb couu^euteà- i«i ovmcepUuu i^iiiarquao.e. ia pri paration ujluutieuse et i'exéouiiuii éuergiqi de cette aita^ue formidable : ce serait letou ner luutiiemiiiix le fer daas la plais, et noi préferous uous buxiier a résumer les fai acquis, ils pai'.ent. iiiadieureusemcmt du :ebi par eux-mêmes un langage d une éloqnen* décevante. Ptutis le 21 uiai-b, entre la Scarpe et l ois de ï i;»ne uord-ouest de Cambrai-ûaint-Uue tin-La x-ti.e, les AiifeiuanU», ap.ès quelque heures ae bombardement et quaran*»-ui, de co*nbat, ont eu ra»son <le toui^s les tiens lortiiiéee des Anglais sur bu k.i^-n.ou de trou t. bu dépit de l'mtcrveution d nic< satiu, .onioitê anglais, I.a.:çais ei an.e. cains, iiu ont continué à laiie recu.er Iju éâversai. es sur l'Aucre, dan* e bassin de Somiue, eutie la Somme et fAvre ainsi ts sur i'0.:>e, de telle manière qu'apife.. uix Jou de duib et sanslanis combats nous les tre von* entre Arraa et i'Uise, sur- u- n^n» lit quoy QUt si d'Albert-V. a. iuaee-AJjancourt I £d kiîomèires à l'est à'Aiiii^w-Pleasier-^oi l • 'ditiitr-U^î.-iieûy -ouu tic S'oyon. Le ur avan ? s'étend sur une profondeur de 5u ù GO k,l mètres et leur couqnéxe de terrain peut êt évaluée à au delà de 4,<*K) kilomèifes cairc li s'est pioduit amsi un tel bouièvciseme fiur cette importante partie du front oui qu'il i&udrait être naïf pour s'iinag.ner qu ii'tura ptks u'uuuv que d«Uiêvci a« Alliés un vaste territoire, de leur iaire nuinb.eux prisonniers «t de mettre ieurs « vcrsuire> eû possession d'un immense ma rie; de guerre. Déjà ies écrivains spécianst s'aflorcent de tirer ies Cv>nse<jUO'ic«s sti'a gitiues d:- cos opérations. Nous ne le* suivro pa.^ >ur ce terrain, mais nous nous ariêtero touteiois à ia situation ciéé<- aux aimées ■ liées i^ar l'avance coîuiiué abie brut>quei)ie réalisée par ies Allemands daas ie secte Pie.Top Hiv-Mofttdidier, et auisi, aux dornié; ûouv^.es, plus au nord, entre la Somme I'Avre, au delà de Plefisier et de Warfut>< Abancourv. il n'y a plus guè^e de doute q cette avance rapide, «flccxuée orecis°m> dans la région ou «e trouvait le point île >c dure entre les armées anglaise et iraucaiso fini, comme nous l'appr^iiendioub i briser leur contact. A moins ce qui, da les circonstances aetuei;»;•>, tlendriit >u i racle — qu'e.lea ne pai viennent a retaoiir contact, elles vont se trouver dans une aiu tioii utîs Plus critique. Entre la Somma l'Oise :a guerre de manœuvres s'est en ef ei dans toute son ampleur substituée à ■ guerre de tranchées, et les Allemand* vont i sûrement eu pioriier pour entreprendre iu(j-o.>; a 'Amiens et au noitl-ouest de Co piègiif* opération* dont ie dan^oi pu Faile dioite de l'armee anglaise et l'aile gs Cbd de l'armée française apparaîtra aux ye de ceux de nos lecteurs qui prendront la pei de consulter attentivement leur carte. * • * Au contraire, ceux qui, dans cette wrri occurrence, continueront à se contenter de lecture dos notes lénifiantes lancées par Incorrigibles dirigeants de l'Entente, ne rendront probablement pas compte du danj de la situation. — Sans doute, disent en résumé ces notes est re>i! sttabie que nous ayons dû abandon] taut d? terrain aux Allemands, que n< ayons perdu tant d'homme? et Ls.nt de ma riel. Mais l'ennemi s'épuise en vains e?lu et n'arrivera plus à rien Au fond, wut c n'a donc guère d'importance. Nous reeuh pour mieux sauter. Bientôt nous allons mobiliser le combat *ur une nouvelle lig dJou uous repartirons pour obtenir la victc finale, plus certaine que jamais. » Il faut vraiment être d'une crédulité i banale pour se contenter d'aussi enfantii affirmations. II n'est pas étonnant qu'ai mente de jour en jour le nombre de ceux i en tondent* ne plus se laisser" prendre au -rage de cette victoire finale, depuis des liées "promise d'un cœur léger par les d géants de l'Entente pour décider leurs p pie.- à continuer une guerre »..ns issue. On demande même comment là présomption ces nommes d'Etat oéfastes résiste aux te bles démentis que leur infligent sans cesse faits qui mettent si cruellement en lumi leur légèreté et leur évidente insuffisance. Après avoir vu se dérouler pendant un an faits qui ont amené la faillite complète leur politique dans l'est de l'Europe, où n'ont rien su prévoir, rien su empêcher, r su réparer, voici que nous voyons les évé uaents prendre, dans l'Europe occidentale, i tournure tout aussi peu rassurante. Et cependant, que de bourdes ne nous a-t p&s servies? Quelques jours avant l'offens allemande, M. Bonar Law éprouvait encore Besoin d'affirmer qu'en dépit de la débê russe, les Alliés conservaient la supérioi numériouo. cependaut que. depuis des in Ifcs Allemands, muets comme toujours, c centraient de» masses de troupes et sas raient à eux-mêmes, de manière incontcstal oette supériorité. Quels dithyrambes n'avons-nous pas ent dus aussi sur la supériorité du matériel guerre que Findustrie du monde entier a> forgé pour les Alliés? Ils avaient, il est v, accumulé (THllS 'leurs positions des canons Quantité innombrable. Mais pendant qu'ils oonlentaient ainsi de la quantité, les A mands, quoique livrés à lêuîs propres sources, travaillaient sans relâche au per tionnement de leur artillerie : le jour de bataille venu. Ils canonnent leurs ad versa: h 30, 40 et 50 kilomètres derrière leurs p lions. Ils bombardent même Paris à 120 k mètres de distance I Du jour au lenderm leur artillerie s'affirme tellement supérie Que les correspondants militaires anglais parviennent pas A dissimuler l'inquiétc qu'ils en ressentent Et.les avions? Où sont les milliers d'aé américains dont on nous a tant parlé et devaient Jeter l'épouvante dans Jes rangs a naands ? Maintenant qu'il ne s'agit plus • crâner », mais d'agir, ce sont les aviate allemands qui s'affirment maîtres inconte! d* l'air et infligent a leurs adversaires pertes anormales... Cest du reste toujours et en tout le mê « exaspérant système d'exasération et vantardise. Parle-t on des. troupes allemand Ce&t pour les déprécier Huit jours avant 1 feusive, M Gibbs a cru nécessaire d'afflrr dans la National Beview que les soldnts l'Empereur n'en pouvaient plus, qu'ils avaient par-dessus la tête de la guerre, qu éialent prêts â se rend)e et que !es troupes ; glaises attendaient avec Impatience que la taille s'engageât pour les exterminer du ji au lendemain ! Mais, ce jour venu, les A ' mands, qui se gardent, eux, de jamais d?p dec leurs adversaires, jettent dans la aaé point qu'en fin de compte les belligérants au n'hésitant pas à se rendre un hommage mutuei de vaillanoe. Si, d'autre part, nous nous arrêtons h l'examen de ia tactique suivie par Us chefs mili- d taires qui mènent au combat ces troupes ad- qi mirables do part et d'autre, nous voyons que ut les Anglais et les Français sont restés, fidèi .o à à leur conception primitive de 1' « obj_cotiî df tim:!ê », qui ne les a jamais conduits à rien to ' iTTTïïe tout homme de bon sens a depuis long-temps condamnée. Jusqu'à la fin du dernier : trimestre de 1017, les Anglais n'ont-i;s pas en pure inerte sacrifié en Flandre un million 1 d'hommes pour avancer peniblement leurs jx lignes d'une deml-dwizaine de kilomètres sur a, dix kilomètres de front? Les chefs allemands, ^ î eux, n'hésitent pas é entreprendre 'une alla m que générale sur 80..kUométres. Mais au lieu de dépenser leur énergie en vains discours, au lieu de s'attarder à d'inutiles bravades. Ils ont i travaillé en silence et sans relâche pour pré- /t5 parer cette attaque. Ils ont étudié les raisons rw _ ponr lesquelles toutes les offensives entre- c> » prises depuis trois ans sur le front Ouest u ' avaient été enrayées ap'ès deux ou trois jours *t ont ainsi cherché la nouvelle voie à suivre. ! Ils ont pendant des mois pris la peine d'exercer leurs divisions à 100 kilomètres derrière W front pour assurer la cohésion entre les difié renv-s arm-.'é et réaliser surtout la rapidité ,l du transport do l'artillerie lourde, dont la mo- * [ bilité inattendue est pour bcauocup dans leur ^ Toudroyant succès. al • (x t * * Nous pourrions continuer longtemps sur ce t ton. Mais en voilà assez pour comprendre que l. '' tant de légèreté, tant de présomption, tant d i< [\ fanfaronnade et si peu d'actes provoquent « chez nous une irritation de plus en ilus ^ grande, non pas contre les peuples cpii wnt fuis alliés toujours dignes. de toutes les sym- à pathies, niais contre leurs dirigeants, contre p i£s mauvais T5e'vKérs" qui mènent ces peuples à r( la ruine et A la désolation, et ris^enj aussi . \ dans 'a bagarre le son des autros, et fe sort . L >iTS Uc-ges en preriiier ITéu. Comme on rem- 0 c prend ceux"ffm "î)**Hr(rsfteîlt ' pas â reonnftltie 01 j. » . que si les Allemands n'avaient pas traversej-g J lia Belgique et n'avalent pas décharné suris J pions les maux de la guerre. '1 v a longtemps! W [f (pir nos syiBpattfÎP^ se ^erâ'ent iournées ver.- 3: eux, forcées par i'ônergie fnr..riche et vtsnrit ^ de sacrifice admlr?n;e de ce peuple surpre- nant qui a trouvé la force do tenir tête au a e monde entier ! . c I Mais rien ne sert de récrim-ner. Nous som- j. mes du mauvais côté de la barricade. Ne us tJ \ avons fnit allier ce. comme nous )c disait déj • <i à fin 1914 un dé no3 hommes d'aff".':r:s ies 'i 5 plus perspicaces, ■ avec des associés qtii nous r s ont trompés sur leurs res^uirces réelles et sur r: j. ieurs bute véritables •. Il e^ trop tard pour t lt reculer et nous devons nous résigner à boire ; ir le calice jusqu'à la lie !... !» » L'cîîessSïa à l'Oeesi « i II Paris, 30 mars : "La Cliainbre a voté le projet de Ici relatif < a h l'appel sous las drapeaux de la classe de 1919. 1 ' ■' ' f Londres. 30 mars : ; ' ' Tout â fait d'accord avec le maréchal HaJg, | ^ l -s gouvernements anglais et français ont dé (ûdé de nommer le général Foch en qualité de f généritiissime pour la d'urée des opérations ac- * ia |tùellement en cours. i Su Berlin, 30 mars": | , On mande de Lausanne au BerHner Tags- ( lp OLatt : 1 j. — II résulte de certains indices que la posi- ' [X tion de M. Clemenceau peut être considérée ' ie dès à présent comme étant ébranlée. D'autre ! part, le bru;t court avec persistance que le ' gouvernement est sur le point de partir pour ' Bordeaux. le la Paris, 28 mars : j es a la Chambre, M. Clemenceau a déclaré que» , « la -classe de 1919 serait incorporée dans le , er courant d'avril. j **• h Genève, 20 m»rs : ('r On ann->-toe de la frontivre française <yne 15 les cl;c'"?« militaires des puias nce» de l'Én- ' ,c" K'iitie so^it en routa pour VersaiLee,- où u^i Conseil da gmjrru extraordinaire sera tssQm ^ -vprès PAqr.cs. X ris « " Genève, 20 mari? : rg Des y>.• rnjuix ^e la Baissa fi-ançai^e ap-jwaaiia-it que 'es archives seorètes de l'EtAt 3u viraient déjà été transférées mardi à Bor- eté !"aux. % a** ui Berlin, 30 mars : On mande de Genève au Berliner Lokal An- 51- ZCiQCr : 1 ri- — La direction de l'armée franco-britan- i u- nique a été transformée : la France y a main- se tenant trois représentants, dit une note senii- de officieuse du Jou/nal, à savoir : les généraux ; ri Foch, Pétain et M. Louclieur, ministre des es munitions, alors qu l'Angleterre n'a qu'une re voix : le général Haig. «r** es Berne, 29 mars : de A en croire les journaux, Paris s'est trouvé < ils pendant trois jours sous le coup d'une alarme i en perpétuelle. Dans la journée du 25 mare, ie- l'alarme a été donnée quatre fois. On ne dit ue rien quant aux causes qui ies ont provoquées, i D'après Y Intransigeant, le nombre des vietî-an mes du bombardement a été considérable, ve A la Chambre, le député De Guise a de-le mandé au gouvernement quelles mesures ont i ;le été prises pour évacuer les habitants des ter-ité ritoires oeçupés par l'ennemi lors de sa mar-iSi che en avant, ou si ces habitants ont été lais-n! sés à la discrétion des Allemands. u. Le ministre Paras a répondu que cette ques-le; tion avait été résolue en tenant compte des . circonstances particulières. Le gouvernement i ,n. a fait son devoir dans ces moments d'an-de goisse. L'interpellation De Guise annocée sur cet n objet a été remise à une date ultérieure. eu «*• 5e Londres, z8 murs : le Cn giuixl nombre d'hommes qui ont dé- es- passé l'Age du service militaire se souL«en ec- ri'^Iés yqlofi|.airenvent : ils .seront employés la en Angleterre.' L'enrôlement d-e sujets rus- res tes, qui avait cesaé en février, a élé repris si- D'apès le «. Daily Telegruph », Le goiiverne- lo- ment a décidé de proposer au Parlement de in. porter la limite d'âge du service militaire ire lô ans. éventuellement tnême à 55 ans, et de ne suspendre certaines exeiupUons 'èn vigueur 1e jusqu'à présent. os Berlin, 3^ mars : lui I^a „Gazette de Voss" a|>pren<J do Oesoève ,e" 'lue la' Chambre française a d'ailé di W-rompre sës s'a c©^ durant les amvx. jours d. 1,s I Piwpica oi, de si '^sr en peruiarionce h pert r rr»»r<»i- M. RttwtadeT a ©tare dans l „IIu. inanité'' qw la <Siam!»re a po-ir devo r < e ne |rrr,lonceT' ^ ^ vacances, vu la gravit de i l'heure. Elle peut se trouver da:s la néc^e-,s, jkité de prendre à tout moment des d'^isions - e la plus haute importance. er * * de New-York, 29 mars : on Lord Reading, amba^deur d'Angleterre, ils a don • lecture, à un banquet, d'un message n- de M. LJoyd Geerge, dans lequel celui-ci >a- parle de l'offensive allemande et exprime la ur conviction que la grande république de le- l'ouest n'épargnera aucune peine pour en é- voyer ses troupes et ses navires en Surope. « C'est là aujourd'hui, dit-iL la question vi> aux troupes anglaises et françaises. » »** L An>sterdam, 5^9 mars : L Le «Times» reproduit par les journaux ^eu d'Amsterdam, dit que les nuits sont prêt ] que plus désagréables encore que les jour ^ nées. Les Allemande t des ville« vin à l'arrière du IronL^Amiens-est sous lo leu dw aviateurs donHflWNkmîoLy tombeiit sur Jrlv toutes les parties de la vtLISl Les habitants .quittent celle-ci en masse. q,.c- *** Lier Berlin, 28 mars*: Des canons allemands à langue portée _ bombardent Doullens et Saint- Pol. Nos aviateurs slgnaléh<ijtBé le b<5flïMrdeii»ent a donné ies résultats que le haut commande-ment de l'année en amendait. ^ * a * * IV. Berlin, mars : 4. / A Albeit, la population a commis des atten\ n •- ftats cor tre les troupes allema. d-s. Cette' <->co conduite^ contraire aux droits des gens, est i-': ' cMtiêe aujourd'hui par la violante canon- ma pade que dirigent sur ia ville les canons an- cai glais de gros calibrer • ** Ma Co^eo^agua, s : li •' Le 1fBeAin^sge litode" a^rer-Q «'o Pa- Kcr rij que les r-'Jwigi^s et its évacu-*s de la zone iia conbai affinent c>utinue!lénifié à Paris. J C es; si-rtoui la gare du Nonl qui o3r© au -a*t>ect ciarieMst; eiia y5t rfe/iplie doge>-;s qaî oat d^t partir pr^oi; tiname^t et out otnp<'rbé t.*ut ce qui leur était tombé s'iis la m'un. ^ ! à» mois d'août ci ùe se;>tenîoit» 1914 se répétait. Un u^yens de comaxnu^- d .^tion sont insuffisants pour oeita aalufio®e. <ni *** ma Budtr/*st, 20 marfi : D'après i» tïl+granme de Madr« à 1 „Az Rrf', les lies du M: i de la Frane^ **'i Q renmlies de refitgi.s âe Paris. A louloutsç, 'ear nombre est si grand qu il Ct imp^/^i oie de la^ logsr* Des milliers da personne* { couchent dîv.e la rue. i «** ib< S Berlin, 28 mars : p ri î C'est en vain <iue nos adversaires se creu- tlu, *sent la tête pour trouver la solution de l'énigme l>0) que pose noire canon monstre eu moyen du- tt quel nous bombardons Paris. Us estiment zai avoir trouvé la solution du problème dans le .,^0 canon autrichien ù. longue volée. Quoi qu'il , l:, en soit, il y a lieu de faire remarquer que . uous avoua atteint la plus grande portée, ainsi L0l ■ pie la plus grande prôcison de tir connues et t>u que la coustiuction de ce canon constitue le" f 2i progi-ès le plus important réaiisé par les ar- vî mes à feu depuis l'invention de In poudre. Q. C'est un progrès dont nous sommes redevables ira à la science, à la technique et à l'industrie aile- , U! mandes. opinions de -la presse « Le Temps s'exprime comme suit au sujet de la situation militaire: — \ partir de ce jour, toute différence a disparu entre les forces armées anglaises et r&] les nôtres. 11 est de toute nécessité que la di- S;. , rection supérieure de la guerre repose entre ;)p »les mains d'un commandement unique et que .. les dénominations front britannique et front , ; français disparaissent. Le commandement su-feérieur doit être confié à un seul homme qui fcoit à même d'assumer cotte tâche et qui de-'vienne Indépendant de toute autre autorité. A f*u c#tte condition seulement, les renforts envoyés oi précipitamment au front de bataille pourront ne être utilisés efficacement. La situation est r,v grave, incontestablemcni Nos réserves viennent d'entrer en action, mais quelle «jue soi! la tournure que prennent les événements, nous pouvons avoir pleine confiance dans la valeur ba de nos troupes et dans le génie militaire du [e: commandement unique. R Cu Jovrnal des Débats : — Aucune décision n'est encore intervenue | après six jours de combats, et les Allemands doivent être convaincus à cette heure qu'ils-se trouvent en présence d'adversaires qui n'ont pas dit leur dernier mot. Quoique pénible que puisse être pour nous l'abandon d'une nou- ,• velle position du territoire, nous devons bU-n nc nous persuader de oette vérité que notre re- ^ traite ne signale nullement une défaite do nos armées. La presse française se plaint amèrement que les contingents allemands soient renforcés cons- pr taminent par l'arrivée de nouveaux eflectys. Il qui permet à l'ennemi de jeter de nouvell'-a le; divisions fraîches dans la lutte, quand les qi nôtres sont épuisées par le combat, u unique vt sa marche en avant ait été retardée, le fait que te l'ennemi avance régulièrement provoque une grande inquiétude. * • Le Corricre delta Sera estime crue le plan du commandement allemand apparaît aujourd'hui clairement. Il vise i cjuk>;- les armées française et anglaise, à les refouler dans la ils vallée do l'Oise et à s'attaquer ensuite au flanc tr gauche français. Les troupes françaises reje- 1>1 tées en arrière, la route de Paris deviendrait libre. * ♦ On mande de Lugano au Tûgliche Huv<i-schau que la presse militariste ita'ionne cherche à tranquilliser les esprits. Les nouvelles présentant l'offensive comme arrêtée, les pertes élevées de l'ennemi, les contre-attarnies victorieuses et autres moyens de propagande, u< mettent les imaginations en action. Le peuple a italien est convaincu qu'on l'abandonnera ô U] son sort et qu'il n'existe plus pour lui <^e f0 moyen de salut. Le retrait des troupes tram çaises et anglaises envoyées au Secours de l'Italie a contribué pour une large part à impressionner— défavorablement l'oj inion. lie-puis le désastre de l'automne dernier, la con- ; fiance de l'Italie en son ai-mée a été fortement ' ébranlée et le retrait des troupes auxiliaires iL de l'Entente n'est pas de nature h fortifier sa «-t confiance. Les soldats eux-mêmes attendent l'offensive avec une angoisse mortelle. Du correspondant du Daily Neivs : — Les combats d'une âpreîé et d'une vio- ] lence particulière que les troupes françaises ^ ont livrés aux Allemands entre la Somme et g-l'Oise, à l'ouest de Royes, se sont terminés à l'avantage de l'ennemi grâce à la mobilité de son artillerie lourde et à sa supériorité numérique. L'aile droite du Kronprinz s'avança d| alors avec une irrésistible impétuosité et iéus- ^ sit, malgré une résistance opiniâtre de l'artillerie, à culbuter les lignes f.o çn ses sur différents points. L'ennemi est déjà aux environs de Montdidier, engagé dans de nou-veaux combats avec des troupes de réserve françaises. Le front allemand s'étend en ce [ ' moment depuis Albert jusqu'à Montdidier. dans la direction de Noyon, et la guerre de manœuvres permet à l'adversaire de marcher allègrement de l'avant. Par suite de l'avance des Allemands et de q la prise Me possession de Montdidier, le front a français se trouve élargi de 55 à 5'. kilomôt es, j( - ce qui rend la situation plus critique encore ^ 3 et constitue un danger de plus de voir couper ï la soudure entre les années fraçai~e et an - glaise. Mais la nouve'îe position occupée par » eux n'est plus sans danger n«»n plus i* ur les ^ Allemands. Nous sommes à la veille de voir j se produire de grands événements. » • ** Du « Ntorgenbladei""®: — Les batailles livrées ces derniers jours ont permis aux Allemands rie percer le fronl P britannique. La situation est très grave pour « les^n^lais ; leurs armées sont défaitee it '■ battent en retraite. On peut dire que les Al P lemands ont réuei àà mener à bien 1a pre- 'i mière phase do leur offensive. Loncrea, zx mars : L'Amirauté britannique annon-ce que, la îmaine écoulée, 10 navires jaugeant plu» j Î 1,000 tonnes et 1^ navires jaugeant niOina î l,tHX) tannes ont été coulés. L'un des na ires torpilles, jaugeant p.>:s de 1,600 ton->s, a Mé coulé avant le iô mars. Parmi les aviree jaugeant monts de 1.000 toi «ies »oni <Lnpris quatre petits voiliers, détruits en coinbre el en janvier. En outre, un Ckalu-er a été coulé. Méguciatioiis de paix Bucarest, mans : M. von Kuliinian et le comte Czcrnin ont aplie ce nuui avee itss ncgocial<?ur-s "ou-îains l'accord i^eiatii au pétro.e, aaiSi qu'un j £ eoord sur l'envoi de céréales et d'autres ^ l' uujts agricoles. A 1 h. 1/iJ, M. von kuib ian et le comte Czemin sont partis de iiu-atest. Etaieût présente? à la g-a;yj, ies imiu-reo nationaux deo i'uiesances ccntriilô-ï, M. larglulwiian, président du Ccwiseil, ainsi uv> M. Arion, ministre des ailaires àti-au-i-res.♦ « * Kief, 28 mars : Le;, u0',o '.«.lions avec TOukraine au safctl e la régienwntatiou dea éclianges <ie yro- il .«ils sont très avanciez. Des coiiHiussions |. pAciales ont été constituées pour régler de-mitivemMit lee; Que.-' OTlà tuivanl-ea: i ■ L-'ex-njrlaiiun «ikjaaiic-DftO ; 2° L'exportation l'autres produits «grteo!«s, <le la bière et d« a graitoe ; 3° L'exportation oukroiiueiuie <1* naiières premières 4» L'imporLation dan« eva jjays <it^s i'uisciaii^orf ceiiL-<—, >r iue^tioiis iuijiiitièrta ; 0" Ijx circulation dans i pays, plus particulièrement les facjiJtéï h iccorder aux négociants. . lîerlin, 28 maiu i i,cs négociations avec la Roumanie ont .bouti à un accord de principe sur ies points irincipaux. Cependant, la diversité et léten-lue dus objets que rise'cet accord exigent des >ourparler3 avec les représentants roumain», t ,1s ne pourront se terminer avant une quln-aiae de Jouis En attcmlani que ies coinnus ■iens stiéciales instituées pour !'étii(t« de cm L-jets aient terminé leur» travaux, les chef» )0litique» d s délégations réciproques sont re-ournés au siège de leur ^ou^rnement. raiaat •aclia est déji parti ta voyage; le comte "zeriun, le secrétaire d'Etat- von Kflhtmann ai ,!. iiadoslavot suivront demain. Quand le» ominissions spéciales auront terminé leur» ravaux. les cliefs politiques retourneront t lucareét pcùr la signature des traités. Los éveneK?•'»"§ de frûîssie Berlin, 29 vaar.i : La pre«aô àe l'Un tenta publie ces dermer*. cr.ps, pour dea rais^uë qma Ion eoaijread >;i s pei'A télégrammes de l'éiro i>v) iPiioib iict q*ae Nicola et (X.'e>sa aur u**n' •»t-i ocenp' s piles troupes du âo^iot a<prée .lest commis mciirbiera auxquels des d taclto-u.ents dfe fâ. npH-ine rit»? auraient pr riwipe. \ ce *ajot, l'Agence Wolff apprend'& sour<V5 autorisée que i^aiinations sont ine- a< te^ i>t «gue, duis le-* deux viiia? en quesiA^n. not a sommas ab^oluinoîM» maitras do la i^-r nation Londres, 2S mars : On mande de Tokio au « limes » (jue 1 ambassadeur à Pétrograd du Ja]x>n est.uie q:j+ les maximaliates resteront au pouvoir en Russie. L'EHTEKTE ET LA HOLLANDE La Hâve, 28 mars : On annonce que les navires néerlandais . •Venus », <• L)aue », «. Rieuw », « Agamem-non », « Heîlas®» et « Thaiia » ont été saisis à Gibraltar. * » * Rotterdam, 28 mors : Un vapeur néerlandais de 12,000 tonne3 est prêl à partir d'un port amîricain av« wti Ira.naport de troupes pour l'Europe. Dan- • U>9 milieux mai'itimes U'^rtandais c?n croit qu'il s'ogit du vapeur tRyndam». Cette nou veli-e nnjr,trera au monde l'u.sege que l'Entente lait des navires saisis. EN AMERIQUE Londres, 28 mais : Le Japon a consenti à mettre 100,000 tonnes de jauge a la disposition des Etats-Unis contre livraison par ceux-ci de 300,000 tonnes d* plaques d'acier. DEP'£CH£S DIVERSES Paris, 29 mars : Lo m^iiitre ikts financer a demandé à \ euuiuus^ioû butâ-, t:.re dG voter Uy* cr diu» ftécets#aii'Oi à couvr?r ïi* avaocos à ia.r Al.ij^. purui ces ci^ii s figure ki soimne m»ii^t'e ^ai>tb au paiamoai* ùcs coupou» de foiii-ss russes. # **• Paris, 29 mars : lin présoUJo de la situaion gén'rale, un nombre assez important de d-put s astiiaeiii , n il a' es% p;i.s oppu'Uin d ajourner ie l'^r-leu;e j.J» ju ;rcès les t'êtes dj Pà, ne* e ut-iaiodait <pse la se^ou i-« soù snspefidti^, que peîtdvwit t-s jour» de fèie-* * Aiast^r*»m, 29 m..;5 : Le ,,i>elgisclj Daghlad' ai'prend que M. J'r.iiS Van Lauwe.aert, député catlioli<po U Anvers ev r -daete^ir en ençt' ne r j Le g-3 s'ait e'nbarq-ué samedi pour le Iiavre. P.-ris, 29 mars : M. ila;;!;aj>»rt, coll)ab'->rateur du „Jouroal du l'expie , a été arr v . Il est aceuaô d a- voir tenu «iefi propos d->faii st s. * * • La Have, S?U mars : Les pourparlers entre l'Allemagne et la Hollande concernant le renouvelleniei.t d* i'uccord économique qui vient à 4difianoe ie 31 mars, ont commencé. * » » La Haye, 29 ruar? : Afin ciè i-iii^e durer ies stooks 'le blé j;*. qr. La r?er«lte pr Ki.i'iin5,- la ration depflm a IV' riuawV à 23<) gpairanei ]iar 1et (>ar jo r. lii r>t on de viande vimt (Threfisée à 200 gt-aimes par t'te e» par j.,ux. * * lierlia, 29 mars : . A 12 h. .15 de l'après midi, des aviH^ur> emi b«>în':»a:x^J la ^ i e de Lu* cm • ' w dim;i rt'.uîs da Ses habitalioi-s, 4-*n sianîile Joa'ju»' «ci <»i>c œorWS {jarmi kSQue1. ^ un soldat allemand. Ce- deraiei» lanp», la vi'l de pr:se s>0.3 un feu (î® pros calibre; la vi\lo est gravement ©iwlomma^r-e. Aujourd îmi îles grenades de îT"os cali'.>ne ont. éclata a prosinirté do la e t-Vtira'e. rjui subira sans douçe e sort dsi 1 ^ oaiijédralo de &tiiiifr^iai tin roebito en ruines par les Anglais. Ks\J àyl i¥I KJ I^ aw 8£. - CeaL-ssniqaé» dïJ Puiswtaceï Ceatraie». Jou' Berlin, i» pira. — Oificiel de ce midi: >!■;' Xlniâtre do ia guerre a l'Ouest. rf.< Au cours de oouibala locaux livrés sur. t«-' .les deiLx n\es. de _la bcaij[>e,noui» avons pêne- |^r( Iré dans lee poaili-ond anglaises le-i plus Mr( avance as et la.^ plusieurs imiliers de prison- {u, mers. va. Près et au nord d'Albert, les Anglais ont piac oouimofr- ietirs cof a q u*rs aut>cw vaines suc. que meurtrières. Lntre ia domine et i Avre. bile- nous avund de nouvea i attlui'ué; .Nous avona l rejeio re»uicrm \er<i i:ou-jot cl ie iiord-oucat au ueià ae \v aJiuoce-iVnaiï6ouivt et ae Pies- h"1, ,'*sier tftfl'» tf'ancieo.a*is pooitioiis et de villages ' ,lf >?rîthimmenl ueiendus. *?s| Entre Montdidier et Noyon, les Français ont dirigé pmisaeurs violentes contre atta-quea conu-fl certaine secteurs de notre nouveau front; elles out eciicué et l'ennemi a subi ne fortes pertes. { Notre .Jwiiu,. inventorié jusqu'ici depuis le déùuî de 'ia baiaiile n'éleva à 70,000 prison- \ j niex-s et 1,100 canons. A eUe eeule, i'armée \ du général von tiutier a lait 40,000 prison- î \ mers et s'est emparée de 000 canons. a | b. r le ii urit eu Lorraine# ia canonnade a > ^ \ continué plus violente. r_ \jîi ca|5itatne-conimandantbai*on von Hicht- boleii a remporté sa 74° victoire aérienne. . Kien de nouveau à signaler des autres ^ tliéàtree de guerre. fJÛ Nt Berlin. 30 mars. — Oiflciel de ce midi : de Tnffitroue la guerre k l'Ouest 0- Sur le ctiainp de bataille au nord ce la dr Somme, la tstluation ne s'est'pae modillée !'«' Ayette a été purgé de l'emieiiu. lintiv la te't ■ -b<ïftifftti''SttAVre* novLs 'âvoiis rejeté ei /vu giais, ainsi que les Français accourus a i leur secours, 'hors de parties de leurs ikj6) tions avancées et nous nous sommes "mpa- m iMis de Beaucourt eV de .Méziért.'s. Les atta ^ , ques Irançâisês "dn'igées contre Montd.die* " ont éclfjué. 1-^s Français ont aussi coin ^ mencé ia destruction de Laon. Par un trom- ^ ' bardement incessant, la Cathédrale a ét< pr • ioi tement endommagée. cj. Le lieutenant lion^aitz a descendu &ôs j-- ■ et bii* adversaii>a«i le lieutenant Udets>o*i ^2* n( ; Rien de nouveau à signaler sur les outrer- i théâues de guerre. k «•« 1. Berlin, 28 mars. — Officiel : f \n 1 banc ia zone barrée tracée autour de l'An- ik g le Ure, nos soua* marins < ni encore létruit tr *u,oo0 tonnes brut du tonnage mai-clwind de nos ennemis. Ces résulta ts ont été obtenue efi pai'tie dans i-a Manclie, malgré ia trè<-violente contre-action de rennenii. .% 1s s Berlin, 30 mars. —O fil ciel : a Bail» la zone barrée tracée dans la Môdi- t( 1 terranée, nos sous-marin» ont coulé sept va- v peurs jaugeant environ <13,000 tonnes. tr s ' P- Vienne, 29 mars. — Officiel de ce midi : iJ A i'Kst et en Italie, pas d'événement parti- é: ■o culiêr à signaler. * Oi * **-* l. Vieilli^, 30 mars. — officiel de ce midi : ri i. Sur l'Ile de Papadopoli, une des Iles de Ta n Piave, n(5S troupes de couveituie ont repoussé } une aua .ufl italienne. Par u ileu.s, Ls opé \ rations ont aussi été plus actives au sud-ouest, u • A „ Sofia, 28 mars. — Officiet*: a j Sur ie Iront en Macédoine, dans ia légion n de la Moglena, les deux artilleries ont élj v irèb actives. Sur ie re^ste du front, -opéra c. tions peu importantes pur suite des chutes It l de n -.j;e et du temps orageux. L Sur le front de la Dobroudcha, arimslloe. H g, A Bsribi, 28 mura. — Offiojeu\ : ' ' La ville dû Noyon, qui n avait pû» encore eu * a «oniMr de la guerre, n'échappera pas au son eo;:u:i>;n. lleiHija deux jouis, i\<•.? otms de • gros ca lbre tlr^» j.ar l ai'tiUene ennemie, e,a5>R Cent sur ^ le la :'>ourg d'Aniicns et le laubourg de l'ar:a, il [_ . ■* t-(>: l.e des rootoa qui mènent à lioye et à Mont- r. U «iidier. ' ^ i l^o bombarde'ueut d« Noyon oe saurait occa^ j- a . siuniipr de» por es aux Alleuianda. Le 'ail que le '' « grand po\u de ter a 6ie détruit par lea Angiai» la d'*te du 26 mars, ne pont en rien retar«ter 0 ,'otre. marmite eu a^ant. Quelques obua sont U>a> î! oéa \ 1 intôriour de lu villa ei la tonr de la v ieille va a '"-lé touciiûe <* plus o ara reprises. L artil t •erie redouble d'itou vite à pl-.sieura kilomètres de d dtstnnee de Noyon, ot les Allomi ils font une foi» ti de plus preuve U une grande supériorité. * * * Berlin, 2S mars. — Officieux : s Tandis que vient de .s'allumer le combat au <j delà de la limiio- aepteutr'iouale du enamp do ba-'** '.aille actuel, sur la Scarpe l &naquo allemande ^ gagn® du terrain entre la somme ei I'Avre, vert ^ loue- Au dire des oîl.cier» anglais fats pri v sonniers, la défaite britannique a complètement d>*»"rL'.a.-;.se leurs années. Los ordres et leu con ' tr»-ordres des oommandeineu s augiais out, à cer Uiins e irons, semé la paniqua • parmi les trouve® e» retrait«. -La s nexeiiaiiou provoquée clioa le» [ i'"ran n,s par la défeolion totale des Anglais e*l 1 immense. Lcm appels au secours dos Anglais au L*S près Us la direction de l*anué« Iran,a.se sont d»» s lA plus en plus urgents. Le butin allemand s'accroît ( ie onrrrfilfenient. Il a été paruculierement important j £- pré» de bapaume eti ce qui regarde les munt ^ tiouB, le ma riel et le ravita liement. Il n'est pa* ^ encore possible de le dénombrer. On a pu con- ^ r»kaier nt«e lo's do plus 1 eî..c&ciié du bombarde v n .neoi dirigé par les Allemands contra Saint-Pol. ' ^ Barlin, 2i) mars. — Offideu^ : \ Le 28 mars, uue a tà<iue partielle a été pronoa- v A née au nord de la Searpe. À près une forte et *** eiiieaoe prépara i»»ra d'artillerie À laquelle om ! [■ris part des canons de tous calibres, nos troupes •> .-e «ont lancées à l'assaut 'lur tout lo Iron. i ilaitaqae, d" lui porta-''tes localités, pointa d appui ». |. et pociiiotui dominant le lerralu, ont été prise*. i Nous avons complètement arteint nos objectifs. L^s ( 0 per ta de l'ennemi sont irfts élevées Nous ud . *' avoru lait encore 2.0U» pri3onniera à cet «udro't. ( Il y a li-'-u de signaler particulièrement la pr.s© d'assaut de la forte position de Roeux, qui domine ( la vallée, au nord de la y carpe. fcl Au sud de la Suarpo, nos divisions on' brifM» ' a- les positions onnem es sur une grande pro'Ondeur 1 ei ont forcé les Anglais à la retraite A cet en- < droit, la prise d'a-^aUt do l'important ouvra^ " Pramvscains, a;i sud de Moncbv, de 1 ouvrage , tu«d aiutsi iraporiant des l>a< in», h lest de Mer- ( je f_û ei, est à -signa'.er l'ar s-ii e de 1 onlouceinent (île noiis avons réalisé et qui menace i cet en-e droit le front a^gl^is, Wa nouvelles positions ac-:laises ee trouvent sous le lou ftanquant'de no» batioriea. » • * :*► Berlin, 28 mars. — Officieux : in La conqnHe do Montdidier et le bombardement A'. simultané des localité» dis-a-tes do plu« de t.) lu- * ' lomèires de Saini-Pol et de Uoullena. ont forU-J • un coup extraordinairemènt grave à 1 F. tente." Tandis que la conqu te de Montdidier peut Ire cous'd'Ve comme une menace luimé.iiaîe pour lJuris le bombardement de Saint-Pol et de Do<\-trs lena lient soua un rou de d version constant deu^ & noirXs importanta des communion ons antïlaisea k OU l'arrière, qui cou.atuent en outre deux dépôts d« , prem t rang. L arrivée régulière de renforts anglais est en travée de ce efl-é et le désarroi augmente à 1 ar ' riivre d =* ar nées britanniques engagée» dans de lourds combats. ^ Borl:n, 29 mars. — Officieux : ns" T a chaleur qui a régné ces Jours derniers a i.1- fait place à un froid rigoureux. Le veut souffle avec violence, los bords des entonnoirs remplis r iWiLLQ boue sont gelés. Malgré le mauvais tetupen*# lupes allemandes ont obtenu de nouveaux euu-s Elles ont arraché à 1 ennemi une *cr o de iiagee e< de positions oni ni Agrément défendis ai t repouaeé en mime temj« les coau*e-a-i v ■ itérAoa fai-.ea par le» maefcea anglaises et ir*?-iaos, auxqueilo? d'os out infligé do très i-.:s rt-js. Leu m mo» divisions qui a.taqieut [yj >\4 début de l'oaensive se trouvent aujourd'hui va r.o en grande partie, et prtaoiuaiocient a a s d i cliM.:p de bataaiie, da«is îes tignea K« p;ta ancres, l^lea reiusent toujours do eédef ace à d'autrea, comiue on le leur a-a.t o.fert. tas* col-* qui s accroissent coustaouneu; leur iOut oa.-ier touveo les peines et lo.is lee ellorts. Lo« da issaut _ dirigé contre V.'s nus 6e - Abaaoïur . uj» uabreux charroi a été capturé, et les coton."* meuîies surprises, ont été fa.tos pris<>nid^ros. Le* nglais ont continué à dévaster le pays. I:s '-"t rcereU et détruit los habitanons ainsi que d.* plnièree. L^ee contre-mes^ires alieinandus iiuu»é a;cinent prises ont enrayé leur action, qui ue en soraine préjudice qu'aux habitante du pa. Cosunuoiqués dos ai-raées alliées Parie, ^ ^i&rs. — Officiel de '6 heure--» : l,a r>a£âftîfe s'est poursuivie avec une vLo-îDct ^oat-enue daius la soirée d'hier "{ 'an* a nuit. L'eainenu, bloqué par nos vaiiianti* roapee et cruellement éprouvé de.va.it le ront 1 ^t^signv-N o v on-ri v e gauche de i'jiae, porté toùs &es VITorfè sur notre gauciie eU ancé des forces importantes dans la r-iiio/ï le Montdidier. Les comiMits ont pris sur «.* cint un 'caractère d achamement rnraï. ios régiments luttattt pied ù pied et îoll ^eai t le lourdes perteo aux aaaailants, n' »nt ua->li k aucun moment et ae sont repliés j:i on> ire sur leâ hauteurs immédiatement a 'oueet de Montdidier. Canonnade tntermii- éillg'TM* to l'esté tttl front. «"* Paris, 28 mars. — Officiel de 11 heures : L'e^in^fWf tOlïUr.uetnl avec de poissant* noyens sa poussé» dans la région d? iidier, a tenté dans la matinée d'élarg-r'">ob jaiù à l'ouast et au sud de cette vtl|e. sKt.s, lans un magnifique 'élan, nbè 'Iroup»^ o'st xmtre-attaquO l'emierni à la baionneKr + 'ont ieté hors dw vîîlag s -;e Coi . ;he, N!c»nil-Saint-Gi.vjrg-^s et A^SinyjUer^» îofilae soirt emparée et 'qu'ici0-, '-fa-ne nt soi idemen t. -~L'a v a nce ainsi réah^ >if un front d'une dizaine de kilomètres deux kilomètres en profondeur. Sur :e îroui Lasàignv-Novon-rive gauche de ' Oistî. Ik Iwic qiiv s'est poursii-îvie avec ôprêté kauié aucun avantage à I ennemi qu* no* troupes oootre-attaqiient ^nergiq^ment. Rieii À signaler ^ur ]e reste du front. **« Paris. 29mars. — Oflicvel de tn ur. s : Ut b.'itsfTSçT'èst poursiuvie violente 'an» la soirée d'hier et pendant une partie Je i% Qiiit. En dépit de ses contre-aliaq-.e?, ivpA tées, l'ennemi n'a pu rejeter nos trompa* villages'"(J"u"<îles "avaîent enlevés hier. Noa troupes, complétant leur succès, se sont -111-parées "ie haute* lutte de Monchei l.-evani Pk-v-f v-de-Rove, des comUSÎ's aèTtârn^s ont été livrée Toutes les attaques lancées ct-iilMi ce village se sont brisées devant la rr.-i*. tance indomptable de nos troupes. Il von-rirme par les dires dea pri.c-*oomers f t r.ar nombre des mort? trouvfe sur cette ^rt^« du champ de bataille et dans la régnui de Montdidier, que ic3 pertes subies r^ans résiliât par l'ennemi sont extiérriement 'nmrîe*. Au nord de Montdidier, le:-» tro^ipes fn .co an^'la;rtea contiennent victorieusement 1 ennemi sur la lisme de I'Avre devant 'a Se «.m ville - Sire - Bernard - Mèziéres Mar^ei-câve-Hamel. Des colonnes d'infantene ennemies et des convois signalés sur la route <%* Laon h 1^ Fère ont été prises sous le feu H nos pièces à longue portée et dispersées. Activité marquée de l'artillerie sur e r^st* du front. Paris, 29 mars. — Officiel de 11 heures: Sur le from de l'Oise, ta lmtail!e «'est >en, sihieinent ralentie au cours de la journée. L'activité offensive de l'ennemi ne s'esw Manifestée que par des attaques locale ta quelques points de notre front qui se ^n^v lide chaque jour davantage par l'arrivée incessante de renforts. lotte* ces attaques ont été re poussées i>ar nos troupes, non sans pertes p >ur l'ennemi. I>ea coups (le mains sur nos .»■ citions dans la région de Kadonvilter, en • »éî de Parroy et au sud de Sep[K>is out complètement échoué. Rien & signaler sur le reste du front. 4> * * Paris, 27 mars. — Officiel de r armée d'Orient : Activité d'artillerie de part et d'autre au nord-ouest de Doiran, dans '.a région Ve-trenik el dans la boucle de la Oerna. "a-viation britannique a exécuté avec s jocèa plusieurs bombardements dans la i-égiotj <i» Doiran et sur la voie ferrée Sérès-D*ama. « • Londres, 29 mars. — O'ficiel du War Ot-lice0:La situation, le 28 mars au soir, ètujt la suivante : pendant la nuit précédente, l'e:* uemi .^mt réu.-^si à. franchir la Som;«>e. <lu nord vers le sud près de Cln^^i v,în.'tiv H aria gauche qui se trouvait ^û' Suu ae la Souiin# a élé obligé de se retirer vers Hamei 1>« celte localité, la ligne passe par Lamutt est» Sa n te rre-da ix- Vre iy - W arv ill eïs. Au sud <>« cet endroit, tes Fiançais ont été refi-ul^e pendant la même nuit le long du chemin an ter Roye-Brethuil. L'ennemi a j>é!ietre ^ Montdidier. L)o Wai'vîtters; la ngnv pas s# par Arviilers:Damlmscourt-Grat.I>uc;Mcaml- 1 oaint-Georges et se dù'ige vers liamv 1 en», • Entre celte dernière localité et Pont-i Evô que, au sud de Noyoïu les Français »nt prononcé, le matin, une formidable contre attaque el ont repousse 1 ennemi avec ui*« grande résolution sur un front de lu vlumè-1res jusqu'à 3 kilomètres de profondeur - a pression exercée sur l'ennemi par l«s eroai-çais dans cette région continue. Au >ord d« l'a Somme, notre ligne est généralement .a même qu'hier soir. La nuit, diverses itta-| ques ont été prononcées dans les envjou# de Ueaumont-ltantel i>rès uu bois de itosat-giiiol et au nord-ouct»t de l'uisieux. louU1# ces attaques ont été repoussôee. Le matin, l'ennemi a déclanché un vx/leui bombardement au nord et au oud & L* Scarttô. Ce bombaraèment & élé suivi, eu lace d Arras, d'ui^e attaque à laquelle ont pris part sept divisions au moins Snr ce iront, i'ennemi a pénétré dans notre /ot»# la plus avancée. L/n violent combat a commencé daijs notre position de combat- \otr* ligue pu.ssre main tenant par Arieux-Pam-poux>\euville-Vitesse-lioisleux, ou elle m soude à l'ancienne ligne. Les combats uni té très durs à cet endroit. On annonce qu* l'ennemi a subi de très fortes pertes. • * Rome, 21 mars. — Oiaciel : Nutr« artil le rifl a bombardé hier '«» troupes ennemies en marche !e )oni( <V U route à l'est de Boilenecclie . en outre, ni» \ (in.vcxjué des explosions daiia des iW munitions A l'est de Vidor, des déW- h*-ments ennemis ont été forcés de se r-fw* après une rencontre uvec nos patrouilla 'lies aviateurs brtlanniques '«,1 des-^noa deux avions ennemis, qui cîont tombA* à l'est èa Saji-Dona sur la Piave. _i OTJOTTDIEIT — I ■71^! :>.r- CBBHHHMMBi BBÉBi .i-"ï23B

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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