La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1885 0
31 december 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 31 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p843r0rd6b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Jeudi 31 Décembre 1914 N° 56 Jeudi 31 Décembre 1914 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION B, IF&iie Montagne-de-§Son, S, BRUXEXLE8 Bureaux : de 10 à 13 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES ! La petite ligne fr. 0.40 Réclame avant les annonces 1 .GO Corps du journal . 2.00 ^ Nécrologie 2.00 LA GUERRE 150m* jour da guerre Nous avons noté hier l'allure plus active des ré-totes opérations dans la Haute-Alsace. Les com-lunkiués officiels et les correspondants militaires es grands journaux y signalent des combats vio-snts, où l'artillerie et l'arme blanche sont tour à >us intervenues avec acharnement. Les Français rmoncent of Eciellement y avoir fait de sériepe pro-rès : Les indications géographiques fournies par :urs dépêches ne les font guère apparaître ; on peut éanmoirts tenir pour vraisemblable que si aux er-Jrts que les Français ont déployés n'a pas correa-oodu ime avance plus considérable, c'est que l'ob-sptif de leur état-major ne comporte point une in-ursion plus loin poussée sur le terribc^re alsacien. On sait qu'en août dernier, venus de l'est de Bel-ort dt appuyés sur cette place extrêmement puisante, ils avaient avancé jusqu'au delà de Mulhouse ■menacé Colmar. A ce moment toutefois ils se Butèrent à des forces supérieures et décidèrent de içpendie momentanément leur mouvement en avant: vec raison du reste puisque d'ultérieures constatais démontrèrent que la persistance en eût été daji-Seiise. Ils rebroussèrent donc chemin et s'en furent 'installer solidement à l'ouest de la ligne Dannema-ie-Altkirch-Burnhaupt-Thann : cette dernière ville, iisieurs fois prise et abandonnée, est restée financent entre leurs mains et constitue la base de mrs opérations dans la Haute-Alsace. Or, maintenant que la neige couvre de son man-®u les cimes des Vosges, la route de Thann à Bel-ort par le col de Bussang et le bal; d'Alsace;est Sfficilement praticable : les lacets qui zigzaguait A-dessus de Malvaux entre autres sont très darige-•uï: l'hiver. C'est pourquoi la nécessité s'est imposée Spérieusement aux Français de se rendre maîtres fune autre voie de communication. Ainsi s'cxpli-bait la persistance et l'opiniâtreté de l'effort qu'ils nt fait en vue de s'emparer d'Aspach-le-Haut, d'As-ïch-le-Bas et plus au suid encore de Bumhaupt, les lois localités qui commandent la route de Thann à Emnemarie. Le fait que les Français débordent btte route à l'est de ces deux villes, dans la direc-ien de Ceraay (f) et d'Altkirch, démontre qu'ils la fer.erit solidement et qu'ils ont assuré ainsi à sou-ait la sécurité des derrières de leur corps d'occupa-ion.En réalité donc, la récente offensive des Fran-jj? en Alsace n'a pas eu pour but d'y prendre bc avance sérieuse. Outre qu'il ne semble pas que te effectifs en présence y soient assez nombreux bur entreprendre des opérations de grande en ver-Lie, il faut bien se représenter que toute la con-fee au nord-ouest et au sud de Mulhouse est minée, [es Allemands ont installé sut toute leur ligne de ifens^ des fils de fer barbelés, des trappes, d-es fous de loup, qui font que l'armée assaillante doit tre extraordinairement prudente, d'autant plus que (es bois très touffus couvrent certaines contrées de 'Alsace et que ces bais se prêtent merveilleusement bx embuscades. [Dans œs conditions, il est vraisemblable que ce fest pas de ce côté qu'on doit attendre une prochai-I"modification de la situation militaire sur le front »*» [Sur les autres points du front de l'Ouest, rien ne lest produit de saillant. Les communiqués de Ber-E publiés ici hier et ceux de Paris reproduits ci-tmtre, permettent de constater que sur le territoire elge les Alliés occupent toujours le littoral entre lieuport et Lombartzyde. A 5 kilomètres au sud [Ypres, près de Hollébeke, les Allemands leur ont lis plusieurs tranchées, mais de leur côté ils en nt enlevé quelque 8oo mètres dans la région de iens. Bref, c'est le jeu de bascule qui continue, avec t conséquence, fréquente sinon régulière, de per-icttre aux adversaires qui sont aux prises de retirer le lendemain les brèches de la veille. Le fait iei'.t encore de se vérifier en Champagne à l'ouest e Pertbes, où la persistance de l'action semblait ourtant autoriser la prévision d'un assez ample dé-eloppement. Bref, on a beau scruter attentivement £ communiqués of f iciels, on en arrive à la sempi-Stnelk et toujours pareille conclusion : le statu quo ans l'Ouest. Dans les Carpathes, depuis plusieurs jours déjà, ne vigoureuse contre-offensive des Russes a forcé ef.neini à se rqplier. Un communiqué autrichien dus fixe aujourd'hui sur l'étendue de ce rocul, au-acJ il déclare que la prudence et la stratégie cam-lacdaient, vu l'importance des renforts concentrés ar les Russes, de ne pas marchander une certaine mpleur. C'est dans la région circonvoisine de Gor-iœ (i que s'opère la reconoentration des forces utrichiennes, dont l'apparition sur im front ni s'était finataccnt étendu sur la ligne Tucho-w-ailo-Rrosno-Samok avait constitué toc inquiétante lenace pour l'aile gauche des Russes. Inquiétante t même grave. Leur objectif était en effet de re-ousser les Russes vers le oord jusque sur la Visite : s'il avait pu être atteint tandis que simultané-lent les Austro-Allemands qui opéraient au sud de Wovie réussisaient à repousser les Russes à 70 ki-Miètres à l'est de cette place, c'était l'évacuation s-évitable de la Galicie occidentale jusqu'à la Sain, t par voie de conséquence la levée du siège de 'rzsmysl. Le résultat obtenu par l'armée russe est lonc loin d'être négligeable : reste à savoir si la °nitœ-offensive entreprise pax ses effectifs renforte pourra être assez énergiqueœent menée pour en ■ccentuer l'avantage. Suivant le communiqué de Vienne, les modifica-10ns ainsi survenues dans les Carpathes n'influen-fnt en rien la situation dans le Nord. Celui de Ber-ro du et celui de Pétrograd ci-contre confirment implicitement cette opinion. Ils permettrent de dire !Ee Je théâtre des hostilités est inchangé : la hatailie ;n Galicie continue à se livrer sur la Dunajec infé-^•ue, et en Pologne sur la Nida, la Pilica, la Raw-Q- et la Brura. Cette immobilité des deux fronts prouve que les Russes y opposent une résistance te- W Ceraay : en allemand Sennheim. ™ Localité située sur la ligne Novo-Sandeo-Jado. nace, qui justifie une fois de plus la réputation qu'on leur a faite depuis toujours d'être plus redoutables dans la défensive que dans l'offensive.^ C'est d'ailleurs leur opiniâtreté dans la défense qui nous fait considérer, comme un « canard » auquel la gent officielle ne tardera pas à couper les ailes, les informations de Genève et de Bucarest publiées ci-après d'après lesquelles l'armée russe se préparerait à évacuer Varsovie. considération militaires qu'on prétend faire valoir à l'appui de cette opinion sont inopérantes : nous n'arrivons pas à discerner ce qui pourrait suggé-<rer à l'état-major russe la pensée d'une telle décision. L'opportunité de celle-ci ne s'en pourrait justifier logiquement — et encore ! — que si les forces allemandes opérant dans les bassins de la Bzura et de la Rawka supérieure venaient à déborder irrésistiblement vers l'Est, dans le secteur délimité d une part par ces rivières et de l'autre par le cours de la Vistule aux environs de Varsovie. Or, ce n'est pas le cas, et dès lors nous ne voyons pas, tout au moins d'après les données officielles dont nous disposons, œ qui pourrait faim accorder créanoe à l'annonce d'une prochaine évacuation de la capitale de la Pologne. ' Nouveaux détails sm le GomBat ies îles FafflaM Nous trouvons ces détails <Laas de» longues depeches do Montevideo, datées du 26, que tpixfe&e ^ Daily Tel<eg\ra>p'h » et qui montrent quo lia. victoire a. été aes'a-rée aux Anglais psw deux oroisouTis que, en.dépit ; <fe la vigilance des navires allemands, 1 aniiïal oturdee j parvint à eaivoyer reaitfoircer l'escadre die- l'amiral Crad-doek. _ Cee caHïToeurs, avec le cuirasse Oanio-p'us, les croiseutns bQirudés et 1«« csroie&u"ns légers, arrivèrent à Port-Stanley 2e 7 déoeciibre. Les deux grands crok-oure pénétrèrent daai'S une baie entourée par des terres où ils étaient coiojpîètefinent cachés. _ . , L'e»3aidre attemande arriva dans la miatmee du 8, dlaims rinteution, évidemment, de eufTprcsadire Port-St-an-ley et de s'en eanjpai'er- Elle attaqua l'escadre anglaise qui iriposta. Xi'ebct-ion était déjà furieuse, et Hes chances -étaient «à peu près éigaleG, quand 3ets «deux grands croi-aenre eorttrent à toute vitesse de ia -baie. _ L'amiral ailennand se rendant oon^pte qu'il' était tom-daiijS une cmîbueoade donna par 'signaux son ee<si-dre i 'ordre ds se disperser, mais il était trop taTldj puisque déjà le Scharnihorst et le Gnejo&riau sa trouvaient à portée et devinrent imm éfiiatement une cibio pour les caxjiseuis de la classe des dreadnoughts. LeB cToiseniB légers étaient engagés contre les autres -vaisseaux ennemis. Le Scharnhofst et le Gneisenan luttaient conraseuEe-ment, mais leuns obus retentiissaient sans causer^ de dégâ-tis' contrel es épaisse» armures. Le v>chaimliorst justifiait 6a réputation de merîieur tireur de la marine ail-xemaiidc, çucicjues ses obus arrivereni. sicr 5es ponte invincibles', l'un brisait même 3e carré d'es officiers sanfc bl-escer ce-pendant personne. Pendant ce temps, des salveo des canons do douze pouces battaient méthodiquernent iee épaveo des vaisseaux alLecnands, les balayant de la poupe à la proue, dédh-irant leurs cuiraebos légères, faisant dans leurs flancs ctas trous béante. Des flammes s'élevaient à la partie supérieure du Scharaliorst et du Gneisenau, dont graduellement les canons se turent sans, Idu reste, que l'amirai tSçxee e-ût signalé qu'il ce reudait. Finalement, quand le Scliarn-hona et le Gneiseuau coudèrent, leurs derniers canons tiraient encore, comme par défi. . A-u même moment, le Glascow rattrapa lo Leapzig.^ Auprès deux heures do combat, le Leipzig incendié et qui commençait à couler amena 6on pavillon et aAora le drapeau blanc. Le Glasgow 6'approcha et déjà il avait mis ses embarcations à la mer, quand, eu moment où oettles-cd d'iait le quitter, \e canon, du, Leipzig recommença à tirer et un obus vint éedater but le pont du Gdacow, qui réponidit aiore par une salve et coula son adversaire Les officiers anglais regrettent cet incident, d!û à l'excitation d'e la bataille, car, croient-iSs, le tir du Leipzig fut un accident. C'est cependant à bord du Glas-cov/ que sont signalées ia plupart des pertes anglaises. Les autres oroiseurs anglais rattrapèrent plue tard le Nuremberg qui, ayant refusé de se rendre, fut rapidement coude. . Sa destruction eauva le Dresden et le Pnnz-Eitei-Friedrich, car ies Angiais s'arrêtèrent dams ieur pour-«juiite -pour sauver les survivants du Nureanlberg. t D'après -un autre récit du comisât, île Gneiseniau n'avait plus do munitions quand il coula. Des officiers se tenaient sur le pont arriéré et chantaient la Wacht am R-heia pendant que d'autres se préparaient à s'échapper, car le capitaine avait oommaindë le ©auve»-quâ-peut. Plusieurs homtmes de l'equipaj^e du Gneisenau fureni aauvés, y compris plusieurfi oîneiers. Tous les sauvés furent envoyés en AngLeterre. i. X - ■ T T Les Italleas à Yaïîona Voici donc les Italiens installés à Vallona, dans ce port de Vallona qui commande, sur la côte albanaise, le débouché du canal d'Otrante, vraie clef de l'Adriatique. On ne peut dire que l'événement vienne par surprise. Nous ne parlons- pas -des longues convoitises qui ont préparé les réalisations d'aujourd'hui. Dès que la guerre a posé la question d'un rennamememt balkanique, les Italiens ont commencé à lorgner du côté de Vallona. Dans les derniers jours d'octobre, ils y ont envoyé quelque* vieux bateaux monter la garde sous le couvert d'une mission humanitaro-^poliicière. Ils ont merae débarqué quelques soldats dans la petite île d'e &aseno, qui domine la baie et dont la Grèce a dû faire le sacrifice, l'an dernier, sur l'autel de la concorde européenne. C'est encore -sous un prétexte d'opération policière que les Italiens viennent dfaccomplir une nouvelle étape en occupant, militairement cette fois, la ville même de Vallona. On ne peut dire que la raison d'agir soit imaginé© poui les '-seuls -besoins de la cause. Les troubles albanais ne sont malheureuGoment pas un mythe. Ceux qui espé-raient que 1© départ du prince de "VVied et le retour d'Es &ad pacha ramèneraient sinon un statut normal, dè moins une douce anarchie, eu sont pour leurs illusions Essad pacha n'a pas plus tôt repris du poil de la bête qu'il a vu se dresser contre lui tous les gens du part: de Kemàl, dont le quartier général est précisément t Vallona, et le© tribus catholiques de» Scutari. Voici main tenant que les pin® fidèles sujets d'-Essad lèvent l'éten dard de la révolte, qu'on brûle son palais à Tirana, 1< centre même de sa puissance. L'ancien défenseur do Scutari avait réalisé ce tour d< force d-'ôtre à k. foie l'homme du parti muesilrnan, df l'Italie et du parti serbe. Aux mucul^r.-r il i cvr.lt pa . son origine m<hne. De l'Italie ii evait f ?•'; le jeu à 1; cour éphémère de Durazzo, et c'est à'Naples qu'i avait cherché jefuge lors de sa brouille avec le princi de Wied. Quant à ses acco:ntances avec les Serbo-Mon ténégrins, elles remonten ' ' la capitulation de Scûtari e elles se ©ont aifirmé^s ouv -ment quand Es.sad est alli prer.xlre langue à Nisch avant de regagner l'Albanie. Le geste de l'Italie ouvre toute la '• gestion du littora oriental de l'A'driarfâqiïe, où les intérêts italiens et ela ves s'etochevêtrect d'une manière fort complexe. MaintfâDsan t que diront les Autrichiens t COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communfqaés ansiria^ds région entravent le commerce et l'industrie, et mena- j cent la vie et les propriétés des habitants. Le gouver- tj„i- ryv o / j • j-\ nement itafiien, qui veille sur lé «sert de l'Albanie, eou- ■im, 30 décembre (Officiel de t : midi) : haite que lo ca^rne se récai&issc et, conformément à Théâtre cLe la guerre à TOuest : vos vœux, d'as marins italiens ont été défbarqu-és pour Autour de la ferme Saint-George». sud. de 'rowire TOUS Rendre. » Nieuport, que nous avons dû évacuer devant une * * attaque de -surprise, on se bat encore. La temoête et ' 23 2°™, T , „ „ des pluies torentielles ont endommaw des positions , 1^vapeur neerianda.» ,< Leereura n, îfe Eottodam a j j a. / T-i j , 0 , , . touché samedi soir un-e mine entre Searfoorough et Fi- ■a^s deux cotes en Flandre et dans le nord de la iey €t a coufi.é : 2 hommes de 5'éqrri-pa.ge manquent à France. l'appel, 17 ont -été débarqués à -Searborough. La journée a été calme en général sur le reste du « * * front. Genève, 28 décembre : riiéâtre de la guerre à l'Est : On mande de Paris qu'un article du « Temps » du Dans la Prusse orientale la cavalerie de l'armée 24 décembre fait prévoir l'évacuation imminente de la russe a été repoussée vers Pillkallen. En Pologne, à ville de Varsovie: Ce juui2i.il se fairecrirVde Féirograd droite de la Vistule, la situation est :>nchang&. Sur «U8 fie retoerait pour des motifs, strate-lo f T7-W4- i m cc '>> *.■ > giques sur une ligne défensive vers 1 inteneur et que » i» 4. j ^ , , î^tule 1 offensive a ete continuée ^ela impliquerait l'abandon de Varsovie. Le coïïabora-a 1 es> au secteur de la Bzura. Pair ailleurs les com- teur militaire du journal parisien estime que cette rebats continuent à l'est du secteur de Rawka, ainsi traite^entraînerait l'abandon du siège de Frzemysl^l'ar-que près et au sud-ouest d'Inowlodz mée assiégeOTte^airiSi qtRrccHe>eo«ceHtivée aux environs Les informations étrangères semblent indiquer Cracovie devant forcément battre en retraite pour que Lowicz et Skierniewice ne sont pas en notre pos- ne P°^nt êbre séparées de. l^armée pnneipale. session : or ces localités ont été prises par nous il 7) tu** y a plus de six jours. Skierniewice se trouve peu i publie une information de son éloigne en arrière de notre front. correspondant de Pétrograd, d'après laquelle l'état-ma- * * * jor russe aurait décidé à abandonner V arsovie sans com-Vienne, 30 décembre (Officiel d'/ùer midi) : bat. Le correspondant^ affirme que l'opinion prévaut T „ . -, • .. , dans les cercles militaires de la capitale que 1 évacua- . La huitième armee russe qui avait, il y a une se- tion de Varsovie améliorera la situation de l'armée . marne, pris 1 offensive contre nos forces qui s'a van- russe, en ce qu'elle permettrait l'envoi sur le front des çaient vers les Carpathes, a été renforcée au moyen troupes très importantes qui occupent la forteresse. Il de .troupes auxiliaires et de divisions fraîches, dans ajout-e que les autorités ont> dcoà quitté la ville, pour &o des proportions telles qu'il nous a semblé prudknt de retlrer les uoes a V4aa' au^ a ieteoefad- nous retirer dans les défilés et <lans ; a région avoi- , , * * sinant Gorlice. Notre situation dan: ie nord n'est Genève, âo décembre ■ . . , . En presence -de 1 extension toujours plus grande ue en rien modifiée par cette mesure. jeurs rejat;ons commerciales, l'Egypte et la Roumanie Suir le théâtre de la guerre dans les Balkans, les ont entamé des négociations en vue ds la conclusion Monténégrins ont développé une activité plus gran- <i>un nouveau trailé de commerce. Le gouvernement de, mais sans succès. égyptien en a déjà arrêté en principe_ les stipulations Près de Trébinic, une faible attajue contre nos essentielles, et a accordé à la koumanie le bénéfice e avant-postes a été repoussée sans peine et l'artille- 'a nation la pius favonsee.^ rie ennemie réduite au silence sans avoir produit a^i- _ » * cun effet utile Londres, 2S décembre • cun cnu unie. ^ M Mac Habi®. lo haut commissaire britannique en * * Egypte, aurait déclaré au correspondant ct« Tournai Constantinople, 30 décembre (Officiel) : arabe « Al-Mokattan » que l'établissement du protec-Nos troupes ont livré à l'ennemi un: bataille dans torat amènera, pe.ut-êbre quelque légèi-es modifioati^s la vallée du fleuve M«1 et l'ont complètement dé- te* iaot.Elles lui ont pris â.canons, 1 mitrailleuse, 2 voi- uao r^£orm« permettant à Padministration de travailler tures de munitions, 36 mules, njj rhevaux et ont rapidement et séricusenient. Le régime des Capitula- fait prisonniers 7 officiers subalternes et 96 hom- tions serait appelé à. disparaître automatiquement il mes. Le communique officiel xus.se ,du 2^ déccra- ^.I'titr t?§o^ct d Vu avoir ealeué les ooaçé- bre déclare que les Russes -ont pris l'offensive près fonces. Lo point capit-il sera d'étudier d'abord par quel de Sarykamisch : cette localité étant située dans le on pourra le mieux remplacer les Capitulations : Caucase, c'est l'aveu que l'armée t'.'rque se trouve agir autrement serait méconnaître las intérêts m^ciaar sur territoire russe. tionaux. # Constantinople, 30 décambre {Officiel du quartier f°U^l£adon dTla^éts de Noël eut le front a 4 général de l'armée du Caucase) : gjre a,jœirnée. Il y avait Guraboadtuice de cadeaux, mais?' Lanoées à la poursuite de l'ennemi, nos troupes les troupes n'ont pu être oiL'uraiteo ■des c^.jfoats. . - , r -, 1 , - ■ 1 1 j ■ • T« r^o-nibre et l'état dec blesoes transpCites.'asim, ies lui ont fait un nombre appréciable de prisonniers ,-H^^^if^acba-ncment dco engarremente éb et pris du matériel de guerre. ^ ^ ^anrie'ra jours. Des officiers ont décforô que les Un torpilleur français a lancé quelques obus sur derniers combats ont été aussi acharnés_ que lors des le giard-côte 38 près de Kikilsi en face de Tcnedos,,' plus violents engagements près dTprës il y a six semais sans l'atteindre. Les Anglais ont essayé, près maines. Lee hommes ■ Anven t qrayterJeurs xano - -e œ. Haltaba, de s'apprcchet ée la ^ ils ont fait demi-tour sous le leu du poste de gendarme-, ,^es •miti»aâd«uces? des fuedis et des cru ors. rie, abandonnant 4 morts. Quand U'acsaut est terminé, lo tera-ain est jonché de ^ morts et de Ue?*és. Des hpmuies cont -bkssés tiwx ou trois fois en .une decm-niinute. Les pertes sont très Communiqués des armées alllé-ss et sont très souvent victirr.es de leur dévouement. Paris, 28 décembre i[Communiqué officiel de 15 »** heures) : Pretoria, 28 décembre : En Belgique, nous avons continué notre avance à L'agence Reuter énunicre, d'après des snûicafapns^oi- l'ouest de Lombaertzyde. Nous sommes maintenant ff ^tre'lœmort?? 38 en fait au pied des dunes sur lesquelles l'ennemi a : 202 prisonniers; 2° dan,s la répression de la établi sa ligne de résistance. 1 lion Viôij morts et ijs blessée. En outre, 23 hom- Vers le sud d'Ypres, 0011s avons perdu, une par- mes sont morts do maladie et 29 ont été tuée dans un tie des tranchées près d'Hollebeke. accident de cbenna de fed-. j 1 -pv * / • j r , 1 y Onfl.n.f. aux pert-es des rebeuies, n e6o aiiiicuib Oe les Dans la région de Lens, .près de Carency, 1 enme- quo beaucoup d'entre eux ont été mi a cédé devant nos attaques huit cents mètres de (aitcrréo en pleine caœçagns : on sait cependant tranchées de première ligne. qu'ailes dépassent da loin la -liste juoqn'ici publiée, Dans la vallée de l'Aisne et en Champagne, une oon^prenant 170 portés pour meris, ZOO î^^eignescom- canonnade intermittente a été particiili&ement in- ln,e ».lefis«s, S,CvO faits pneon-u-ea^e re a». (> sur •. rlanfi la A, J A»r~ A» Pat- d'boniteUT SJSÏS SOUm^lOU. thes, où I""ennemi a spécialement attaqué les po- pln". 2s décembre ■ * * sitiems que nous capturâmes à l'ouest de cette loca- qu'il a des raisons de croire que Lté. ^ ^ l^ minisière de la guerre, le seul qui soit encore fixé à Sur les Hauts de Meuse, de légers progrès ont été Bordeaux, rentrera à Paris lo 17 jas.vier. effectués par nos troupes sur tout le front. * * * Dans les Vosges, l'ennemi a bombairdé la station îtome, 28 décembre : de chemin de fer de Saict-Dié. Le service du r2il- La police romaine a arrêté deux docteurs nommés wav n'a ceoendan+ nas été irterromDU Fiora ^ €>astignani, quon dit etre le® agents dune y a cepenaan. pa= ete îr.Lcrr^n.pu. puissance beihgoranto et qm sont accuses d'avoir essaye Dans la Haute-Alsace, au nord-est ^ de Stem- corrompre Ses employés italiens pour assurer l'cx- bach, une contre-attaque allemande a été repoussée, portation de céréales* * ^ * # • , r Pétrograd, 28 décembre (Commiiniqiu du quar- Athènes, 28 décembre : lier général) ■ Le ministre d'Italie à Atbenes a déclaré officiellement 5 . que l'occupation de Yalona n'était que temporaire et Il n y a pas eu d engagements importante hier J était faite avec l'approbation de la Triple-Entente, entre la Vistule inférieure et La Pilica. Les attaques Essad Pacha n'a pas quitté Durazzo. Il espère mater la 7—1-4— A^r. a~l Ai A révolution. Entre La Pilica et la Vistule supérieure, l'ennemi PariSj 28 Sécranbro : se tient sur la défensive. Nos troupes ont pris das- jl paraît, que les membres cle l'Académie française sairt le village de Szitniki, qui était obstinément dé- offriront au général Joffre le siège devenu vacant pas fendu par les Autrichiens. L'ennemi a définitivement suite ds la mort-dn -eomte de M un. évacué la rive gauche de la Nida. _ * * Au sud de la Vistule supérieure, sur le front Ope.- yja ^tte de la mer Noire a bombardé la côte où les towice-Biecz, les combats continuent a se derouler Turcs se concentraient. En ver Pacha est airivé en Armé- en notre faveur. nie et a déclaré à l'état-majoa* que les Turcs étaient cer- Les ennemis ont essayé d'amener des renforts des taras du succès, qu'ils prendraient bientôt Kutaïs et environs de Czestccliowa vers les Carpathes, mais Pu^ iiflis. ^ le coup a été paré par une manœuvre analogue de Eom6i ^ décembre . notre part et s est emnné hier par un echec de I ope- D.apr;K le g Pop0io d'Italia », on parle, dans tes cer- , ration de l'ennemi. oies politiques romains, de quelques changeraent-s dans _ le ministère qui .pourraient se vérifier à courte échéance. ^ Le ministre Cavasola se retirerait ; il serait remplacé Dépêchas diverses par M. Daneo. M. Oarcano lo remplacerait et M. Son- nino passerait aux finan-ces. M. Tittoni serait appelé aux , , . affaires étrangères avec M. di Scalea éommë secrétaire xvouiC, 27 "uéeenv^re r ^ d'Etat Les joœnaax disant que le débaïqacoœat de marins tt * • rtafcMis à Vfflton.-!. a ete n«x?6S»lO par jc« nouveaux «« d&«mbre • troubèffs nui venaient déciaterr et a ete roqms par le lonares, js.aecemo e . fc ootieuI itailiea. L'ItEÎie en a doraié ooaiœi.iœance aux ^ Petlt« ville de Bridkngton non loin, »ux la côte s anglaise, ikis localités bombardées par Los navires alle- '' Le {< Giomaâe d'Xtaiia » décàare que le d^yarqueiment mands — a tenu à être ville ouverte et à enlever à 1 en- 1 est simplement un acte de poEtkrae internationale et nemi toute excuse pocrr t-nvoyftr sur elle des obus : trois " pas du tout une entrepris® roéldtaiïo . canons, qa servaient à annoncer les réjoœesajices Las Itoiiwta ont lancé à Vaiona S& prodaaoatkm, sui- publiques, viennent, par ordre du conseil muaicrpai, : « Les trouMee eéiieax à est éefeilé dans îa l d'Ôtre jetés à la mer. LES FAITS_DU JOUR Où mande de Pétrograd que 4 aéroplanes allemands ont jeté des bombas sur Sochatcheff, metta,nt le feu à die nombreuses maisons de bois et détruisant un marché. Une bombe a éclaté au milieu de la foule, tuant huit personnes et en blessant 26. Le nombre total des vi^ù^e* est de 100. On annonce d'e Parie qu'un démenti officiel est donné à la nouvelle selon laquelle la France envisagerait l'annexion immédiate de Tunis. La France^ est-il dit, est très satisfait© de son protectorat et n'a pas l'intention de le modifier. La reine de Suède a visité à Berlin plusieurs hôpitaux militaires et un train d'ambulance dans le quartier die Moabit. La reine de Suède est, comme on sait, une princesse de Badie et apparentée à la famille impériale' allemande.Concernant le haut commandement autrichien, on annonce que le maréchal von Hœffer vient d'être nommé feld-maréchal lieutenant et recevra la succession du cheî d; état-major général Conrad von Hoezendoriï et que Je feld-maréchal lieutenant Sarkotik est nommé commandant en chef de la Bosnie et de l'Herzégovine. Le général 'Conrad von Hoe.tzendorf dont il vient d'être fait mention a accordé au journal hongrois « Az Est » une interview. Il y affirme que le théâtre principal de la guierre se trouve en Galicie et en Potegrre^ et que les opérations contre la Serbie ne constituent qu'une action dfimpojtanoe«secondaire, dont la solution viendra en son. temps. Le .générai von Hoetzendorf a donné eosuite l'assurance qu'il n'a pas fait une politique milita-ire hoetile à l'Italie. Il avait, en sa qualité de chef d'état-major, lo devoir de fortifier toutes les frontières d'e l'empire. Une correspondance du Caire* reproduit 1e texte d'une proclamation adressée par le nouveau Sultan d'Egypte, Hussein Kernel Pacha, aux Bédouins : — Bédouins, chefs des tribus de Fayoum, je désire vous parler tout spécialement. Vous avez vécu ea Egypte depuis plus d'un siècle, depuis l'époque du vé<nér£ Mohammed Ali. Je désire vous faire comprendre que vous n'êtes plus désormais au Sahara. Vous êtes civilisés, et commencez à être une des forces de l'Egypte. Vous possédez des propriétés qui vous assurent des revenus ; aus-•si vous -devez accepter les obligations résidtant- de cet état de choses en-échange des privilèges dont vous bénéficiez. Le tcdiyps est passé où les hommes disaient Bédouin ou fellah, établissant ainsi une distinction. Voue ne devez plus dire désormais : «Nous sommes Bédouins». J.e désire que vous vous considériez comme de véritables Egyptiens, puisque vous jouissez des droits et privilèges de l'Egypte. Quiconque parmi vous refuse de se considérer comme Egyptien et d'obéir aux lois du pays n'a qu'à partir. C'est ce que mon gouvernement désire et oe que j'ai à vous dire en bon et clair arabe. Oomprenez- TT.A.1 ■ « 9 V, Extrait d'une lettre de Pétrograd: — Il est assez difficile de faire connaître au peuple russe les nouvelles de la guerre, car la majeure partie de la population des campagnes est illettrée. Afin d'obvier à cet inconvénient un certain nombre de zemstvos de province ont pris des mesures pour que le peuple soit tenu au courant de la marche des événements. Do puis le 25 août, les zomstvos envoient dans ks campagnes U2i bulletin gratuit ; les fouilles &ont adressées aux maîtres d'école avec des cartes de géographie ; les maîtres ont été chargés d'organiser des séances publiques de lecture. A la demande de l'envoyé américain à Constantinople, le gouvernement turc a autorise le croiseur Tennesee à transporter 500 réfugiés de différentes nationalités de Jaffa à Alexandrie. D'après lo « Lokal Anzciger », le® relations diplomatiques gréeo-turques se seraient améliorées ces derniers jours. Les soldats anglais sont très populaires parmi la jeunesse française qui, chaque, fois qu'un détachement passe, l'encadre, serre la main aux hommes et demande à porter les fusils. La reine de» Hollande aurait conféré la -croix de commandeur d'"Orange-Nassau au préfet de la Gironde^en reconnaissance de l'aide qu'il a donnée aux sujets îicl-landaio qui se trouvaient en territoire français lors ds la déclaration de guerre- Lé train organisé officiellement à Amsterdam pour ramener les réfugies belges dans notre pays est définitivement supprimé. La veille de Noël, il y a eu exactement cent ans que Ies diplomates anglais et américains ont -signé, k Gafcd, la paix entre leurs pays respectifs. Paix durable î Peu de . centenaires étaient aussi dignes d'être célébrés par les - populations qui parlent anglais et par celles qui espèrent et travaillent pour que la paix et l'arbitrage- succèdent à la guerre et -à -ses violences. Quelque temps avant le mois d'août, d£S commissions s'étaient formées des deux côtés d© l'Atlantique pour célébrer ce centenaire, mais la guerre fut déclarée en Europe et, par la plus cruelle des ironies, ce n'est pas seulement une- des puissances signataires d'e la paix qui &e trouve parmi les belligérants, mais Candi, la vilLe où 3-e traité de paix fut signé, se trouve aujourd'hui occupée par les Allemands. Le quartier général anglais est, depuis quelques jours, en possession d'un magnifique éléphant. Il a été envoyé par un Ecossais persuadé que ce serait pour les troupes une véritable- mascotte. Les soldate veulent absolument mener leur porte-bonheur jusque sur le front. Il faudra organiser les tranchées si ia coutume vient à s'éteaadre. M. Waltenr Oerbel, le correspondant de guerre- de la « Gazette de Francfort » porte sur l'armée française le jugement que voici : — Les Français sont d'une bravoure tout à fait remarquable. Leur instruction militaire est excellente, et si leur tir n'est pas réglé avec autant de soin que celui de l'infanterie allemand^ il y a cependant dans chaque compagnie une série de- bons tireurs qui atteignent chaque but qu'ils découvrent dans les tranchées ennemies. Cela nous oblige à une très grande prudence, là surtout où nous nous sommes trouvés en face de chasseurs alpins, des homnses ont fréquemment été touchés à travers nos meurtrières. Les Sénégalais sont également d^excellents tireurs et se battent, en général, très bien. Quant à l'artillerie française, elle est remarquable et elle dispose en abondance de munitions... qu'elle gaspille même, en balayant de son feu de longues lignes d& terrain quand elle les croit occupées par l'ennemi. Le service «des reconnaissances par aéroplanes est bon. Nos troupes se trouvent dans le nord-ouest en face dJadversaires qu'il faut prendre très au sérieux et tous nos succès de oe côté doivent être considérés comme doublement glorieux. » La « Tribuna » reçoit d'Athènes une dépêche annonçant quie les Turcs ont dégarni la ville d'Aisdrinople dee pièces d'artillerie lourde qui l'armaient pour ks diriger sur San-Stéfano e£ Ksdi-KeïFf.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes