La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1539 0
05 februari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 05 Februari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3b5w66bf7b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA BELGIQUE PRIX DES ABOriIitKitri i o t mois (févr., mars), Ir.T^O ^moisfférr.) fr. 3.80. La demandes d'abonnement sont reçues ixcluti- exclusivement aux bureaux d* poste. J ABISNISTnATION ET REDACTION: B0nta3n«-«ux-H.rh0>-Pol3gèrae, 31, Bruxr.lloo. . , f. JrWtflmfl PR»I OES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 1.00. — AMnm< avant le* annonces, la liirne, rr. 2.60. — tory* d* journal, la ligne, r. 7.50. — laits divers, la ligne, fr. 5.CO. — ftécroioyie, la ligne, it. 3.60. — Cet* des Eleveurs, la ligue, Ir. 2.UO. Bureau» att ô • »? nourn, Direction et Maiiustrôlo:) : £ j,1 \ï î,'\if1"ï" 103 MOflSSOÉE. OlRECteuH LA GUERRE 1,281° jour de guerre , Rien à signaler. i Négociations de paix Brest-Litovsk, 3 février : SI. von lvuhlmajia et lo comte Ozer.iiû ioiia i<irus cel ajjnés-màdi pour Deita, où ils frronv un court séjour. * • Eorliu. S fùvricr : . 11. ïon Kutiluiann, lo coaifo Czornin, le eéu.iral Liuioniloifi et" 1° comte WcUcl, ^ni-bassâiteur dJ Alloua#"® •' Vienne, arriveront demain à Berlin, ou ils (Khb-.-reront sur certaines questions polm'iuca et économique» uresentawi un in^rêt commua pour l'Allemagne <t rAutriche-Hongris. • + Berlin, 4 février : A l'ordre du jour des délibérations de la Conférence qui va réunir ici demain de hantes personnalités politiques et militaires figure, outre la question du ravitaillement, celle de la situation à l'Est et notamment celle de la conclusion d ores tri déjà escomptée d© 4a paix avec l'Oukraine. • * » , Berlin, 3 février : 1 Le* plénipotentiaires du gouvernement fin-landiis ù Berlin fout puUier l«r l'Agtnco Wolff la. noie suivante : — M. Trotzki a dit à la dernière séance do la .Conférence do la paix que lo gouvernement finlandais avait été renversé et rom-placé par un gouvernement d'ouvriers et de paysans diont il ne voyait, pas pourquoi les délégjuéa no seraient pas admis à preut.ro part aux négociations de Brest-Litovsk. A 1 encontre, nous affirmons que io gouvernement finlandais n'a nullement été ronver-v, qu'un gouvernement socialiste appuyé par ! Ces trcpipcS bolchevi&tea rnssea s'est m cm en- ; t animent emparé du pouvoir dans une petite partie du sud de la F'-nlando, mais qu il est dépourvu dia tou:to autorité ligialo, qu'il ne s'appuie que sur La force brutale ot qn il no compta parmi ses membres aucun roprô-«entant des paysans, qui sont manifestement hostiles ans menées bolchevistes. Le gouvernement légitimé institué légalement par la Diète a été, il est vrai, forcé die quitter la capitale, mais ses fonctionnaires sont agréés dans la plus grand© part e du pays, qui 6Jest ralliée à la cause de l'ordrO. Nous tenon» <Ju gouvernement légitime dos pouvoirs écrits qui nous autorisent à prendre part aux délibérations de Brest - Litovek en qualité do représentants do la Finlande.Au-cimtj d'ilégation finlandaise nra dono, en dehors de la nôtro, le <ïroifc de prendre part aux négociations de paix» Ha çfuerre navale Francfort sur-lo-Meini, 3 février : On transmet de La IIa> o à la „G&zetto rte Francfort" une' nouvelle do source neutre suivant laquello un grand navire de guerre anglais, escorté de plusieurs oontre-torpilleurs, aurait touché une mioe le décembre à proximité du port de guerre de Firth of Forth. • * Berlin-, 4 février : On mande de Bâle k îa ,,Gazette de Voss" ï . — Une formidable crise a éclate dans les chantiers navals américains. D'après une lettre de Washington, les Américains essayent sans cesse ^e nouveaux tyjies de navires et ces tâtonnements sont cause que les Etats-Unis ne construiront cette année que 1 million 100,000 à 1,200,000 tonnes au maximum, alors qu'Us avaient promis d en con. Etruirô 6 millions. Les journaux américain» eux-mêmes disent que si les ohantiers arrivaient à livrer 2 millions de tonnes en 1018, ce serait 1A un résultat extraordinaire.EN AMÉRIQUE Berlin, 4 février : Du correspondant, de la ,,Gazette de Voss" à Londros : — Voici l'impression rapportée par le colonel House, l'homme de confiance de M. Wilson, de son voyage eu Europe : „La situation eu Europe ot dangereuse pour l'Amérique qui n'est pas à même d'ap- Eorter A l'Entente l'aide qu'elle réclame. ,Cs Alli's manquent absolument d'organisation centrale, et l'on peut en inférer avec cerâtude qu'ils perdront la guerre." En apprenant cela, la* majorité de la Commission du Sénat s'est prononcée &.n faveur de l'institution d'un contrôle des agisstN-rnents des Allies. * * « New-York, 3 février : L« projet ' tibli par M. Hoover, contrôleur dès vivre», eu vue d'économiser les produits alimentaires, vient d'être approuvé et «igné par Je président Wilstfn. A l'avenir, les dispositions suivantes seront de rigueur : towtes les fabriques et tous les Magasins resteront fermés le lundi. Lo commerce ïiq recevra pa g de charbon. L'empli de pain et , de blé à des usages industriels est d fendu. Le mardi, la consommation de la viande e^t interdote et ce jour-là aussi tous 1^ théâtres et cinémaa doivent faire roLiche. Le mercredi, la population ne pourra Consommer ni pain ni farine blanche. La consommation do la viande de porc sera interdite le sameàti. Les autres jours de la semai e, la poinilation peut manger co qu'elle veut sous la réserve qu'A un repa^ au moins il ne pourra être servi de viande et à un antre ni pain ni farine. « * Pans, 1 f ivrter : On manûe de New-York au ,,Journal" : — Le contrôleur britannique de l'alimentation a télégraphié à son coUègno d'Am-> riquo : — Aussi longtemps que vous ne serez nos en mesure de nous livrer encore 75 millions de buflftôls de froment, je ne pues vou* garantir que nous remporterons la victoire." Les événements de Russie LES IDÉES DE TROTZKI Depuis le début des négociations de Bres!-Ll-tovsk, le nom de Trotzki a complètement éclipsé cemi do Unine et l'on a l'Impression que c'est . .m ™'. 'a nia'in » idacieuse gouverne à travers SovJeT ^0L:'e sorte la Marque fi*agiîe du Avant d'assumer le raie de dictaleur et de tribun, le C0i"nmis;alre du peuple fréquenta en iuisae ies m.i;eux internationailsles. Il collabora iJ.„y De™>", qu'édite 4 Genève Henri Guil-fc? nri»^eU | ! l'ccosion d'exposer ses idées sur te? h 6 cause3 du a:nsi We sur »* solutions qu'il précona#. L'un de ses articles a pour litre : «La guerre et p l'Internationale. » L'autre, plus récent — il remonte à l'époque du gouvernement de Kerenski — traite du « Pacifisme* au service de l'Impérialisme». Celui-ci est particulièrement intéressant en ce qu'il nous permet de suivre la dernière évolution de la pensée de Trotzki avant qu'il lui fût donné de passer aux actes. 11 y montre que le pacifisme, au nom duquel «tes nations flères do leur progrès se coupent at>-jourd'hui la gorge, sert la cause de l'impérialisme £ capitaliste. C'est pour fonder la paix perpétuelle et créer la Société des nations que Wiison entraîne l'Amérique dans la lutte, pour obtenir une • ;>aix rapide que Kerenski décide l'offensive. Lors-1 que la bourgeoisie essaya de taire table rase des préjugés du passé et de créer une organisation rationnelle des sociétés humaines, elle s'est heurtée à la dure réalité de la guerre, à l'usage invé-î téré de trancher les principaux problèmes pol.ti-ques par le moyen le plus absurde. Depuis, la al" démocratie bourgeoise fait appel à ses philoso-ut phes, ù ses moralistes, ù se3 écrivains et à se3 :r" financiers pour prouver au monde que la raison e® et l'intérêt réclament l'établissement d'une paix perpétuelle. La bourgeoisie ne vit, comme toujours, que la surface des choses et n'eut pas le courage d'examiner les données économiques du problème. Le capitalisme traita lldeé d'une paix ,n" perpétuelle avec plus de sans-gène encore qu'il -r" n'avait traité le principe de la liberté, de l'égalité ! :re et de la -fraternité, et lui qui avait su tirer parti on des progrès techniques avec une si haute intelli-res gence ne sut pas organiser rationnellement les relations économiques entre les pays ; il fournit 1 à l'instinct de destruction des armes dont le * moyen âge «barbare» n'avait pas imaginé la ln" cruauté. Les rapports entre naions se tendirent, IC0 !e militarisme se développa. On fit croire a la petite bourgeoisie que l'armée était la meilleure pro-ï°e tectrice de La paix et qu'il failait la renforcer Jus-er- qu'à ce qu'on eût trouvé dans le droit internatio-m- nal la garantie de la paix. Cette interprétation de pacifiste du militarisme convenait aux gouverne-les ments capitalistes et aux détenteurs des indus-Ire tries métallurgiques. Entretemps, les conflits de-A venaient plus aigus et la catastrophe mondiale ne- se produisit. Lo pacifisme procède de la même sé erreur que la théorie de la solidarité des intérêts ,ar entre les différentes classes; la lutte entre les L,:1_ Etats capitalistes a les mômes causes économi-ques que la lutte des classes. Quiconque croit j-jj pouvoir réconcilier celles-ci peut aussi admettre qu'un droit international mettra fin à la lutte , m entre les Etats. Trotzki suit cette évolution des idées en France, ' . en Russie, en Angleterre où Asquith et Lloyd George, en Amérique où XVilson et Bryan sont J**" des pacifistes, et termine sen étude en posant la p*11 question : * Combien de sang russe doit encore f r couler sur le front intérieur et extérieur pour as-011 surer l'emprunt promis à notre fidélité ? » y3' Pour le prolétariat, il ne peut s'agir, selon lui, 0113 de défendre une patrie « nationale » qui a^par-^u' tient au passé et qui est devenue le principal obs-l<*ro tacle au développement économique, mais de en créer une patrie beaucoup plus puissante : les Au- Républiques Unies de l'Europe, fondement des en Etats-Unis du monde. A la guerre comme moyen ">art de résoudre les contradictions insolubles du capitalisme, le prolétariat doit opposer sa méthode : celle de la révolution sociale. Le mot d'ordre qui f permettra à la démocratie sociale de reformer/ ses rangs doit être : cessation immédiate des hos-l tilités. Les conditions auxquelles la paix (celle des! peuples et non celle des diplomates réconciliés! efct'i sera conclue, seront les mômes pour toute l'In-J Leu_ ternationaio : pas de contribution, droit des peu-i d0 pies de disposer d'eux-mêmes, les Etats-Unis! tre_ d'Europe sans monarchies, sans armées perouvi j,; nentes, sans castes féodales, sans diplomatie se-f de crèle- Tel était, hier encore, le programme du négociateur de Brest-JLitovsk. Mais 6a politique pratique n'est pas exempte de contradictions. Aux pr.ses avec la réalité, il aurait, d'après un télégramme du collaborateur du Times à Pélrçgrad, I déclaré au dernier Congrès du Soviet : « Je ne tais J* pas de miracle et ne saurais vous promettre une . paix démocratique. » Nous verrons bien d'ici peu ce qu'il en retourne. et its- " Pétrograd, 3 février : lXi- Conseil des commissaires du peuplo a 3n. décidé la création d'un oonsetf spécial atta-Qft ché au commissariat de la guerre qui tera i-i- chargé do l'organisation et de la coustitu-^ tion de l'armée rouge des ouvriers et des di- paysans de la Képubliqne. ^ «> rar«s, 3 février : 12Agence Havas apprend de Pétrograd que d'os troupes polomusea fortes de 2ô,000 hommes ont occuipé Bogatcho et dissous le Conseil des ouvriers de la ville. Elles nuir-dienl sur lo gouvernement de Smolensk. Le Se gouvernement boloheviste de Pétrograd ueô '■te représailles et a déjà arrêta plusieurs o- persoimatittès poionnises en vno, ont^re au- 1. très le prince Swiatopolsk-Mirski. ^ ^ se Pétrograd, 3 janvier : p. La „NovaJa Chisn-'' écri4 que la dtisetlo e. s accentue die jour en jour à Pétrograd. La Eir— populace s'introduit systématiquement da ,t eo dans toutes les maison» particulières de certains quartiers de la ville et maltraite môme a- !ea fbunnes et les enfants. La panique règne ir parmi la population. Lo Soviet a fait) savoir o- cu'il a nomm^ 5,000 ouvriers et soldais contrôleur» oe& vivn». • Poti-ograd, 3 janvier : ■5- M. Maxime Gorki, soigné dans un hôpi-o- tal à la suite d'une grave blessure reçue au et cours dlee combats de rue* de Pétrograd, est ir, actuellement hors de danger. * • • ns Londres, 3 février : ne On mande de Pétrograd au „Times,, i et — Les villes de Grosniy, un des centres u. pé^Jrolifères, et do Vladicauease ss trouve-d!o raient au pouvoir des tribus cir^assienniea, &- qui pillent et incendient les maisons et d6-Le livrent les détenus, m- * * „ n- St >ckholm, 3 févrie^ : ite OVi anandè cJ'Ilellsingfors au ,,Dagen» e, Nyheter", quo lo nombre do citoyens assas-:ut nés par la Garde Eonge va< croissant : il trente cadavres Sont en ce moment exposés m- la morgue. On cite p.armi les victimes de la Garde Rouge un ancien commissaire de police et un journaliste. Les Su&iois qui habitent Helsin^fors cherchent A quitter la : \illo au plus U>ti. La Gflrdo Bouge a fait an- main bosse sur tous les dépôts en banque, lé- , • , Stockholm, 3 février : ■cz Une délégation do quarante journalistes 3- reçus luer par le ministre <Ies affaires us 'trangi'res lui a proposé de mi?ner campa-." ^ne en faveur d*une participation volontaire de la Suède à La bataille que se livrent en Finlande lo parti de l'ordre et l'anarchie, g Le ministre leur a déclaré que le gouvernement estimait impossible en co moment une intervention officielle. ^ COMMENTAIRES DE LA PRESSE i St *a Mtinchencr Algemein Ztitung ; rs ~0n comprend maintenant pourquoi M.Trotzki !u , e.^or^ pour faire traîner en longueur J les négociations do Brest-Litovak ; on comprend ■J. P°urquoi il voulait quo les troupes évacuassent ics territoires occupés avant que le3 ^peuples eus-sent ex-ercé leur droit, de décider d'eux-mêm'Sj a on comprend pourquoi il n'hésite pas à renier d'un I Jour à l'autre ses propres principes et pourquoi il l ■poursuit une politique de violence |et d'intolérance i à cété de laquelle l'ordre aévùro qui r^gno dans lea I torxitoirei d'ooeugatipn et d'étape fleut ga*er i et pour un idéal de liberté. En réalité, il no veut au-e- tro chose que le règne de la révolution, et tout le ki ijesto nJest que prétexte. Il voudrait que la révo-a- lution, dont l'Oukraine et la Finlandje sont en ce al moment victimes, s'étende à la Lithuanie et à la o- Pologne et ensuite et surtout aux Puissances Cen-ût traies. Ce rêve ne manque pas d'envergure, mais la réalisation en serait à tel point horrifiante qu'il •eJ n'y a fort heureusement pas à craindre que l'idée ^ en devienne contagieuse. lies rares bolchevistca [16 qu'il peut y avoir en Allemagne n'y joueront ja-ijg mais tin rôle sérieux, et la seule chose que l'on n_ puisse trouver triste est de voir des gens sérieux ie leur faire des avande», » « •S- s 0 s 63 De \tiGasette de VAllemagne da Nord : )n — On a vu comment les maximalistes S'y sont r" pris en allongeant indéfiniment leurs discour3 sur 't* lp droit des peuples de décider d'eux-mêmes, pour tenter de faire de l'obstruction à Brest-Litovsk. I^e peuple allemand doit compter avec la possibi-lité d'une continuation de cette tactique et se de-C3 mander si l'Allemagne doit encore abtacher une 5n valeur et laquelle à la conclusion de la paix avec le ix nord de la Russie. Toutes les informations concor-U- dent pour montrer quo le régime bolchevisto a le livré ce malheureux pays à la ruine complète, lu aussi bien au point de vue politique qu'au goint ,ix de vue économique. Dans toutes les villes et jusque 'Il dans les moindres villages, lea bolchevistes importé sent leur tyrannie arbitraire et s'efforcent de dé rti truire tout oe qui existe. La famine sévit partout, li-. la terreur du régime maximaliste tue touto initia-es live individuelle, £t l'on court à un krach général lit qui réduira en poussière tout ce qui existe, la Quant à l'Oukraine, qui n'est pas encore aussi la profondément atteinte par le bouleversement, c'est aux Puissances Centrales qu'il appartient de sa )eI tLsfaire dans nno certaine mesure ou de ne pa# .q. satisfaire le désir quelle a de voiT réaliser le is- programme territorial auquel elles ont paru déjà faire un accueil favosable. Par lo long discours on que vient de prononcer le généralissime russe Kry-lenko, l'Oukraine devrait comprendro que l'Entente joue double jeu avec elle aussi et qu'elle ne j®" cherche en somme qu'à faire des Oukrainiens de ?" la chair à canon à lancer contre les Puissance Centrales. Si l'Oukraine parvient à le oompren, J)e dre, elle ne tardera guère à se mettre d'accott! avec les Puissances Centrales : en tcut cas, I'heufe les des tergiversations est passée, ni- « oit • * tre Du Nieuwe Rotlcrdamsche Courant / tle — M. Trotzki ressemble à Janus. Il a deux bouche», dont l'une, qui parle vers l'Ouest, dit ce, contraire de celle qui parle vers l'Est et dont ch» yd cune affirme que l'autre n'existe pas. A Brest.Liait tovsk, M. Trotzki dit que l'Agence Télégraphique la de Pétrograd a menti et affirme exactement le jre contraire à Pétrograd. Eh ! bien, de trois chorea as- l'une : ou bien les procès-verbaux dee conférences die paix ont été falsifiés, ce que personne n'a encore ixi prétendu; ou bien les dépêches de Russie, même celles des correspondants anglais, sont fausses ,• ou hc_ bien M. Trotzki trompe tout le mondie. » DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 3 février : La' Conférence des Alliés a terminé sci ravaux samodi après-midi. Le parfait a en sord epiti-e les puissances do l'Entente, qui ésulte du compte rendu des discussions et les résolutioais prises, ne peut manquer l'exercer son inflacnoe sur la dea-nièxe phas< lo la guerre. Il est probable qu'une infor-nation offioiellô sera publiée dimanche sou t Rome, à Paris et à Ixjndres. MM. Lloyc ieorge, Oïlando et Soiviuno ont pris co|ig<! te M. C3emeuceau à Versailles et sont re- Kirtis pour Ixmdies et Eome. # * • Paris, 4 f5Vrt,r : De l7„Eoho de Pans,, : — Lo Comité supérieur de guerre de ,'Vlliés, réuni à Versailles, a discuté surbou a métho<to de défense à employer si le Vllemoéids pr.înnent l'offensive à l'Ouest. Paris, ^TWRP'î J Dq P Agence Havas : — Voici lo bilan de Paltaque aérienne det ;0 et SI janvier : A Paris; 33 mon* d<>n 1 femmes ot '2 enfants; dans la banlkwc 6 morte, dont 3 femmes et 3 enfants; 1& ilessés, dont 50 femmes et 10 enfants. Lum a banlieue; 72 blessé;?, dont 38 femmes ei ' enfants. Paris, 3 février : Dejmis samedi matin1, une compagnie d ûoimiers entasse des sacs c«e sal>le corair e Palais du Louvre pour îo protéger cou re les attaques aérienne». .% Paris, 4 février : Le général américain Wood, son ohe t'état major ainsi que deux officiers fran ais ont été grièvement blessés i>ar un Kimbe qui a éclaté dans son quartier généra tabli dans l'Ouest de la France. * • 0 Paris, 3 févrto : Une explosion s'e*t p*°^uite à Moulin* ans une usine où les ouvriers chargeaiem es grenades. Il y a eu dix tués et trente ►lessés, Un incendie a éclaté; il a £&5ruil $ Imire^u de poste avoismant. Los pompier >nt réussi à préserver un dépôt de poudn tabli à proxmité du lieu du sinistre. * * • Genève, 4 février : On mande de Paris : — La démission de M. Godart, sous secré aire d'Etat de l'hygiène, a été ];rovoqué< ►ar une demande d-'intjxpellation dé»po^< 'Cndredd à la Chambre par un groupe d< léputés socialistes au sujet du cas d'ur oldat d'une formation sanitaire qui s'éjaii iromu médecin d'état-major do 6on pco^in hef et dirigeait un hôpital, dans une ville rançaise- Ces députas estiment qu'il ne slagv ras d'un cas isolé et que de pareils agissements mettent l'crm 'e en danger. M. Godaii l réixmdu qu'il ne d'siraii pas discuter eett< d terpellation, le Conseil de guerre do Mar-eillo ayant à juger cette affaire la se-aaine prochaine. Les socialistes protestent iruyammcnt, M. Godart a quitiré la saile 1 a d'elarô que mémo si cet incident n< '(.'tût pas produit^ il aurait démissionné, J. Clemenceau rendant son travail impos-ible. En nommaut M. Augagneur au po^tt le sous-sccrétairo d'Etat de l'hygièr.e, 1( •r'sident du Conseil espère gagner tin cer- lin nombre de socialistes il sa politique. * * * Pans, 3 février : M. Augagneur succédera à M. Justin Go ard, _ sous-secrétaire d Etbt de l'hygiène, ui vient de donner sa d'émission. * * * Paris, 3 février : L\,Humanité" dit qu© l'amiral Bienaimê aifïira la Commission de la marin© de ensembla des incriminations" qu'il a soule-ées, à plusieurs repricos, contre la gesti n a M. Augagiicur au ministère de La mariue. |n lui prête l'intention de demander à la Ihambro la mise en accusation de M. Au-agneur et son renvoi devant la Haute !our pour y être jugé. ^ ♦ Paris, 3 février : * MM. Renaudel 0t Morwiet, dimitéa soeîa stes, cait d>épf)ôé sut le bureau de la Charn-'e une demande d'interpelLatien à M- Cle enclin. Us exigeront des -nformations sm i méihodo suivie par la ;usfico mUitvire ma lea affaire» eu cours. Pari®, 3 février ï utile La sous-otrnmMssion de la Haute Cour a |)ui ' tcnmné l'examen des documents recueillis ' par lo capitaine Bouchardon. On pense que 1 .M. Daudet et M. Painlevé, ancien président du Conseil, seront entendus la semaine pro chaîne. 30 u S • s qu , Paris, 3 février : f A 11 Lundi commenceront, devant l,a troisième une Cour miliCaire, les débats de l'affaire Bolo "ein Pacha. J"13 * Bdg • * _ Brerne, 3 février : ,, De la „Wcs€^zeiftlngî, î ^ — Le» grévistes Pe sont réunis cet après-midi et ont décidé de reprendre le travail y0Ul , caus ,r A , * • des Berlin, 9 févnler : mal De la ,,Berliner Zaltun^ am Mitftag^ i umb — I^a grève est) définitivement terminéo dans les exploitationg de petite et de moyenne importance du Granià-Berlin, où les ouvriers les , oui repris le travail dimaneîio ap^oHi-D'après l'ensemble de la situation dans la côprîale et dans le reste de l'Empire, _ on Cha peut considérer que la grève s?ra terminée prcj partout demain ,undi. do j « * s si e Berlin, 4 février : aurj Du „Boriiner Tageb^att,, : # ru^s — Les deux groupes socialistes du € Reischtag ayant demandé au presiden-J do ses J l'Assemblée de le convoquer immédiatement, Et M. Kampff leur a répondu que les prési- agei douta de tous les autres partis consitlté» men s'étont prononcés j>our la négative, il ne dont pourra etro donné suite à leur demande. rieu ♦ * « Vienne, 3 février : du t Tj Empereur a nommé feld-maréchanx le de p général-colonel von Bolim-Ermolli et lte g>'m6- on i Stockholm, 3 février s Brai On mande de Jassy : N (>>ay£ — Le roi cle Roumanie a présidé un Véel Conseil de la Couronne, auquel ont assisté le priDee héritier, M. Bratianu, le général ^"Y1" Bertie, le généralissime Tschersliatssohef et le général Averescu. Le Conseil a décidé de P7 combattre à outrance les maximalistes et de P#1-licencier tous les régiments russes qui se érQuyp^t^]- ,ia,^rrifiigrn rniimnini ■ |-r Londres, 4 février : _ v,doil D'après les journaux anglais, 53 per- PitLS sonnes ont été tu^s et 173 blessées lors de l'attaque aérienne dirigée sur I^ondres la D nuit du 28 au 29 janvier. Il est probable ~ que des cadavres gisent encore sous les dé- Jfy combree, car on signale la disparition do *olj quatre personnes. D'autrro part», l'attaque mur aérienne exécutée la nuit du 29 au 30 jân- ta»i< vier iwx les aviatoulrs allemands sur la caq>itialo a fait 12 victimes; .deux d'cjître ^ elles ont été tuées. . r6u: ' Ir#** aPei Londres, 3 février : " " M ger Du „Manchester Guardian" m ral[ — Les ouvriers syndiqués se sont mis parfont tPaecord pour ne continuer la fuerre que s'il leur est prouvé qu'il s'agit chil 'une guerre défensive indispensable II est u«v probable que le Congiès socialiste interallié KUÈ convoqué pour le 20 février réclame le droit , de réunir des conférences socialistes iuter- rtq, nationales, dont le résulta* sera efficace à mis condition que tous les partis se rallient aux nou principes adaptés par la plupart ces socia- fi°" listes. Toutefois, ce but n© peut ^tre atteint que si tous les belligérants consentent de légers sacrifices. Il faut, par exemple, jes quo PAnglcterie et l'Allemagne aboîK^wv- en nent une certaiinej partie des territoires lT& qu'elles ocoupent et que la France admette que la question d'Al3ace-l.oiraine soit rèso- °CJ lue par voie ce référendum comme lo proposent les socialistes de la minorité. T. * * * Londres, 1 février : M. Asquith, qui avait d^jà perdu son fils pro ^aîné s\ la guerre, vient d'apprendre que son jfHï.ixième fils a été grièvement blessé et Aic qu'on a dû lui faire 1 amputation du pied. _ _ • * • pou IiOUdrias, 3 février : Lu On mande de Pékin au MT^mes" r ton' La pe^fe s'est propagv'-e vers le nord juë- qn'à Tchili. Dans une petite ville située à ^ 50 milles au sud-ouest do Pao-Ting-Fou, s traite cas de peste se sont manifestés. On le t craint que l'épidémie ne s'étende aux villes 801 populeuses de la province. avCl OPINIONS ET COMMENTAIRES r ■- rem Nos Internés en Hollande. *îe Le Socialiste Beige du 26 janvier Insiste sur la ^len pénible situation qui est faite aux internés beiges en Hollande; il s'occupe spécialement de ceux ^ 3, qui y résident avec femme et enfants et se trou- vent sans travail par suite de la crise. rivé — Ces internés, écrit notre confrère, sont Otblft» gés de rester dans la localité où ils travaillaient. A L'autorité compétente refuse de les renvoyer î*a t dans les localités avoisinant le camp, où 11 est de- venu impossible de trouver des habitations. .qUe Ces militaires n'ont que la solde et l'indemnité jrîst de la loi sua- la rémunération en matière de ml- près lice pour subvenir a leurs besoins (logement, feu, tant lumière, etc.). iemi Si le sort des internés en général veut qu'on Jif»* s'en occupe au plus tôt, la situation de3 internés -tour appartenant à la catégorie dont 11 s'agit est in- «ust supportable et inadmissible. Nan De ditlérents côtés, on nous demande d'inler- <oul venir, de prendre des mesures, d'apporter du se- :sur cours. Cela ne peut continuer... c^( Nous ne pouvenô, hélas 1 faire grand'chose : pcrc nous n'avons pas (juantô pour prendre des me- amé sures et les fonds nous font défaut. éver Tout ce que nous pouvons faire est d'e.Xiposer P0U] ces faits et de demander aux autorités belges de lrQr' faii'e une enquête avec l'espoir de voir emétiorer |illo la situation. Nous nous adressons derechef A notre gouvernement et le supplions de faire faire <'.q sur-le-champ l'enquête qui s'impose. née. Il faut une intervention rapide, forte, efOcace. no.m Quoique Je Socialiste Belge soit lu dans les dif- 'aiI1 férents départements ministériels, l'on ne semble pas entendre nos appels. Nous le regrettons. Ufl e peu de bonne volonté et de bienveillance, s'il iroh vous plaît»! Le gouvernement ne peut ignorer ou rem; feindre d'Ignorer des situations qui crient ven- J°. r geance au Ciel I Nos internés sont aussi des .?,re Belges I» w Le Socialiste Belge montre alors par des chif- u; fres qu'un ménage sans enfant doit vivre avec eerti 47 cents par jour 1 Pour chaque enfant, l'ailloca- déré Uon supplémentaire est de 50 centimes par jour, c'est-à-dire que la misère de ces familles d'inter- nés est en raison directe avec le nombre d'en- jeg'' fants. plus Et l'organe socialiste de conclure en deman- bâti; dont au gouvernement belge de prendre des me- ll°« sures efficaces et immédiates. av?: jadîc Un pavé sur la rouie de la paix, vain La «Gazette do l'Allemagne du Nord'> écrit, oom' sous ce titre : — En apprenant qu'il y a eu effectivement des .Yr®, grèves partielles en Allemagne, ccox do nos enne- " mla qui envisagent la possibilité d'une révolution au c«între de l'Europe, n'auront pas manqué de croire que leurs espoirs étaient sur le point de ad H0 j réaliser. Or, c'est une illuaidn qu'ils 3e font, ot co nég< serait folie à eux de croire sérieusement que le ropo gros des socialistes s'est séparé ds la masso du guer peuple. En réahtô, 11 ne s'agit que de masses xcv trair lativement minimes d'ouvrier*. I] n'en est jja&moiDil- noui qui 6o sont mis en grève ne sont pas de* tunm.oa c J fï ET et des femmes capables de réfléchir, ma^s surtout tJîSII dos ouvriers très jennes dos deux f.exes. > —— Les buts ce guerre de l'Entente. p Le Patrie Belge s'occupe, dans son numéro du 30 décembre, du Congrès des socialistes français qui s'est tenu récemment à Ciermont-Ferrand. Beiiii A l'issue de ce Congrès a été votée a l'unanimité ï une motion demandant entre autres au gouver- L'art nement français d'exposer avec précision ses points buts de guerre : cette motion inspire a la Patrie est de1 Beige les réilexions très sensées qu'on va lire : Flandre — On voit qu'il est fait aUusion dans la mo- Lys, ai 1 lion a l'ignorance où furent laissés les Busses Scarpe. des véritabnjs buts de guerre des Alliés. Dans un attaqué précédent articie. J'ai dit que cette ignorance, ^u.r 1 ^ voulue par le Tsar, avait été l'une des principales J?J® on | causes de la révolution russe. C'est aussi l'une Zonvau' ' des nombreuses erreurs commises par la di>plo- ^ 1 matie des Alliés. La veille do la révolution, les on 0Ilt umbassades,croyaient encore a la fidélité du sol- Ces dat rus?e pour son Empereur : l'AHcmugne seule combats était éclairée. 11 y avait de nombreux nioJs que de défe les militants qui devaient mettre le feu aux pou- ot 2 b: I dres communiquaient par la voie allemande am, 103 gioupes mhihstes de Londres et de Zurich. Entre Chacun, dans son intérêt, employait les moyens rJe gur propres a le faue réussir. Les nations Uberaies pjcn do l'Occident, oomme la France et l'Ang^lerre, jçuerre. si elles avaient été mieux informées des choses, auraient pu canaliser à leur profit la révolution Berli: russe et trouver un peuple armé contre l'autocra- Rien tie allemande, au lieu d'un peuple tombé dans théâtres ses bras faute d'autre concours. Et les fautes n'en continuent pas moins. Les Berli agences, même celles à la solde des gouverne- Sur ments, poursuivent l'envoi des fausses nouvelie» navale, dont la presse, aveuglée par la politique tmé- 18,000 rieure, s'empare avec Joie, quitte ù les démentir étaient le lendemain ou même tk ne point les démentir du tout. C'est ainsi que, dans le but manifeste ^anehc de pallier au mauvais elfet de l'armistice russe, yje:n c on annonçait a grand fracas le débarquement vapCur! des Japonais a Viadivostocls. « Enfin I s'écriait la neur j bonne presse, les Japonais vont donc les maierl» brut). Braves gens qui veulent de la Lberté pour leur .pays, mais pas pour celui des autres 1 lis durent yi€ni \échanter le lendemain, car jamais le Japon gup Y*avait songé à envahir la Sibérie au mois de dé- panSDe cambre et par le moyen d'un port bloqué par les gfice&w. Sofia [Faut-Il le redire encore une fois? Ce n est que gur pir la vérité, clamee à haute voix et connue rte |ac ,j>( '/ua, que nous vaintrons. Lo temps des petites pénétré iîombmaisunâ diplomatiques et des mensonges ont ra oflieieux a été tué par le télégraphe. La politique du lae vdoit être vivante, clairo et lojale. Le canon n'est eheraen plus la dernière raison des rois.» ran. I La guerre des sous-marlos. |Bntô ; Da " Palltlkcn . : s'étend — L ne bcmhlo pas Qu'on pai6Pe trouver un |ao mbyen pour combattre elficaccinent les 6ous-maTu.s Armer les navires marchanda et .rar fournir doa faifg -, ealdats de marine no paraît plus suffisant, les sous- g^. marins étant aujourd'hui pUs grands t-t plu-i Ui tJnent armés quo précéd wirnent. 11 est incomcs tftblo quo lc3 vapeurs marelmnds armés tont cou les maintenant les uns après les autres, alors Sofia qu'au début de la guerre la plupart d'entre eui Sur réussissaient à se soustratro aux attaques dès qu ils Ochr apercevaient, à temps les submersibles. Faire voya- boucle ger lea navires en convoi puissamment protégé pa- canonn rait étro le meilleur moyen d'î défense, quoiqu il tcrinttt* boit loin encore de donner une sécurité parfaite. tillerie D'autre part, les journaux anglais signalent qu'en chemer 1917, le nouveau tonnage construit n'attent les fj0 noc chiffres de 1913 que pour les mois d octobre e. nf)£,;t:0~ novembre seulement. En réalité, F Angleterre n a flrtnipr guère pu construire en lOlT plus d'un million ei . demi de tonnes de nouveaux navires. La France a ^ian n'a rien construit du tout. Les chiffres pour l'Amé- our rique ne sont pas connus. En somme, il est per mis de dire quo le3 Alliés, pur la construction de Bcrj. nouveaux navires, par la réquisition ci la loca „ tion do vapeurs, n'ont réussi h compenser que lo tiers, au maximum la moitié, de leurs pertes na- * valcs marchandes. En outre, il ne faut pas oublier noncee que la navigation est beaucoup plus lento lorsque compag les navires voyagent de conserve et quo 1 entrée elles o en guerre des Etats-Unis nécessite un nouvel et trançaii très important tonnage. Il n'est pas invraisem- cool, a btable que quelque* cous-lieutenants exerceront une par no influence beaucoup plus grande sur la fin de la sieurs guerre que les puissants amiraux et généraux. . Qran A méditer. Installa Un critique militaire des plus écoulé, M. Norre- paume, gaard, du " Morgenbladet , de Christiania, écrit au rncnt a sujei des événements attendus dans un avenir rap- Petit, i proché : '"L qni — L'efficacité do l'aido araéricîdne promise aux Alliés dépendra de deux facteurs : l'importance du contingent armé que les Américains pourront met- C#OH tre sur pied, et la date à laquelle co continrent pourra prendre une part active à l'action générale. L'importance du contingent 6era proportionné au Pari tonnage dont on disposera pour le transport des Aoti troupes, des armes, des munitions, des chevaux, |g des vivres, du fourrage, des Impedimenta de toute ^ ^ sorte qu'une armée tratno après elle. „ a Suit une démonstration qui tend à prouver qne P3 le tonnage nécessaire au transport d'un million de sud d€ soldats no pourra devenir disponible que dans un d^ la avenir très éloigné. Lorrai — Admettons, continue M. Norregaard, quo i l'armée d'un million de combattants puisse ftre , transportée en lSurope. Ce serait là le maximum OQt écrie ce que l'Entente puisse espérer, on l9lb. pour remporter la victoire. Une toile année, composée Pari ^de jeunes et vigoureux soldats, pèsera incontesta- Da^i Moment dans la balance. Mais que signifie ce mil- , flon d'hommes, si on lui compare les portes su- ext-o 4bies par les Allié» au rours de l'année qui finit Courte *t qui représentent, au bas mot, & millions de main { ^tusses. 600.000 Roumains et 400,01)0 Italiens f L'ar rame.'i^ rivée d'un million d'hommes, venant renforcer un ainsi front, ne pourra pas lw» compenser. m-tt/ri# Au surplus, ce million de combattants n'arriva- ra-t-il pas trop tard ? Il n'est pas probable qne Do les Puissances centrales attendront pour ag;r Far- suite C rivée do ce contingent. Il est, au contraire, plus j?ar D< que vraisemblable que bientôt nous aurons à cure a gistrer des offensives comme 11 s'en est produit „ nft, i près do Cambrai, menées avec une vigueur d au -enta j tant plus foadroyanto quo les chefs de l'armée «1- ncmi < demande s'attendent K co qu'en résulte la décision finale. Cette poussée en avant peut se produire sur Lont différents points du front, aussi bien dans le sec- L0 y •tour de Cambrai, que plus au sud. en Champagne, glaises -aussi bien que dans les secteurs do Toul et de coulé ] »N'anoy. L'Allemagne et l'Autriche y engageront orienta toutes les forces dout olles disposent, aussi bien sur terre que dans l'air ; aucun sacrifice ne les _ fera reculer pour atteindre le but visé. Dans ce3 a™R conditions, 11 faut envisager la possibilité d'une r pcrcéo du front ennemi, avant quo l'intervention fc américaine soit prête h so faire seutir. Et si cette éventualité s'accomplit, l'intervention américaine ro pourra plus 'ard, si importante soit elle, que faire traîner les choses en longueur. L'Entente s'appuie dono sur nno baso peu so- Tout lido pour entrevoir la possibilité, vbire la proba . ' bilité, do réduire les Centraux a merci au cours journal de celte année. Cela ne leur réussira, ni cette an tabac q née, ni les années suivantes : U s'en passera de de Jan nombreuses ot il faudra livrer eucoro bien des ba- ' — tailles sanglantes ot meurtrières, comportant des poutres sacrifices inouïs, avant que les Alliés atteignent K • leur bnt. en no.s Encore, s'ils étaieu» certains d'arriver après Çonne. trois, quatre an3 d'efforts, au résultat entrevu de loir dé< remporter la victoire qu'ils r6vent.cn pouriait a ot de p la rigueur admettre quo les peuples acceptent de sine, d faire lof sacrifices nécessaires, mais cette certitude flamboi ils ne l'ont pas, môme en prolongeant jusqu'au , Ijout l'ascension de leur Golgotba. ^ Ils n'ont, a ce sujet, à mon avis, pas plus de les 8ra certitude quo leurs adversaires et. tout bion consi- fait le déré, la possibilité d'uno victoire finale des armes vous ei allemandes no doit pas être absolument exclu. La oreilles forteresse de l'Entente présente déjà quelques hrô- d'Anvei olies, et les sous-marins sont occupés à en affoulllcr kpIj7(X, les fondations. Si leur action devait durer encoro P plusieurs années, il est fort h craindre quo tout le habitud bâtiment ne s'effondre quelque jour. D'ailleurs, les ùlterr»{ liommes d'Etat de l'Entente semblent depuis peu — Oc avdir perdu beaucoup do leur bolle assurance de n'es-t-çe jadis, et ne se dissimulent plus les difficultés è Gilles » valnare. Us n'affirment plus ; ils «o contentent, .. comme M. Lloyd George, d'exprimer leur ferme '. ^ û capoir en une victoire finals. C'«st la première a ^ q1 fois que le mot " espoir „ a été substitué h " certitude ,. Ce sera donc pour la " orochaine fois quand l'intervention italienne, roumaine et améri-eaino allégera leurs efforts. A B*°n humble avis, des années se passeront avant qu» cctte éventualité L'étal so pro^ulso. SI l'Entente se refuse à entamer les resté ji négociations h Brest-Litovsk, ou ailleurs, si éllo se acquis repose eur la force dee armes p^ur terminer la rooveni guerre, la paix sera reculée,; dan» ls cas con- . . traire, ^e crois quo la rapidité ive« laquelle la pal* prix r nous surprendra, nous étonnera no»s mêmes. » 811 Cemmuniqués Officiels Communiqués des Puissances Centrales* Berlin, 4 février. — Officiel de ce midi t Théâtre de la guerre à F Ouest. L'artillerie a été active sur de nombreux points du front ; vors lo soir, son action est devenue plus violente, notamment en Flandre, entre le bois d'Houtliulst et la Lys, ainsi tjue sur los deux rives de la Scarpe. A 1 ouest de Bellicourt, une forta attaque de reconnaissance anglaise a échoué. •Sur l'Ailette, au nord de Broyé, les Français ont pénétré momentanément dans noc liâmes d'avant-postes. Au nord-ouest de Be-zonvaux, notre infanterie et nos pionniers ont pénétré dans les tranchées françaises et on ont ramené 19 prisonniers. Ces deux derniers jours, au cours da combats aériens et par le feu do nos eanoxni de défense, nous avons descendu 18 avions et 2 ballon9 captifs ennemis. Front italien. Entre l'Adige et le Piave, duols d'artillerie sur de nombreux points. Rien à signaler des autres théûtroa du guerre. • * • Berlin, 3 février» — Officiel d'hier **lr t Rien de nouveau à signaler des différents théâtres de guerre. • 9 • Berlin, 4 février. —- Officiel : Sur le théâtre septentrional de la guowe navale, nos sous-marlne ont encore coulé 18,000 tonnes brut. Les navires détruits étaient presque tous fortement chargé® ; la plupart d'entre eux ont été coulés dans U Manche. Grâce à une attaouo habile, oui grand vapeur marchand a été torpillé en plein convoi. Il a été possible, parmi le» vapeurs coulés, de relever le nom du va-neur anglais 14 Hunsgrove „ (3,063 tonnes brut). • * • Vienne, 4 février. — Officiel d'hlor soir i Sur le haut plateau des Sette Commun!» l'artillerie est restée active. • * » Sofia, 31 janvier. — Officiel : Sur lo front en Maédoine, à l'ouest dt» tac d'Ochrida, nos détachements d'assaut ont ; pénétré dans les tranchées ennemies et eu ont ramené du matériel de guerre. A l'est du lac, notre artillerie a dispersé un détachement français d'infanterie. Dans la boucle de la Czcrna et au sud-ouest de Doi-ran, la canonnade est devenue plus violente à plusieurs reprises sur le terrain (jut s'étend devant uos positions. A l'ouest du lao de Butkovo et au sud de Sercs, de fortes patrouilles anglaises ont été mises eu fuite par notre feu. Sur lo front do la Dobroudscha, armistice.0 • • Sofia, 2 février. — Officiel î Sur le front en Macédoine, entro le lao d'Ochrida et lo lac de Prespa, dans la boucle do la Czerna et au sud d Huma, la canonnade est devenue plus violente par h*-termitteace. A l'ouest du Vardar, notre artillerie a pris sous son feu plusieurs détachements ennemis qui tentaient d'approcher do nos postes. Dans la plaine, devant nos positions établies h l'ouest de Sérès, notre artillerie a dispersé plusieurs détachemcnta d'infanterie anglaise. Sur le front de la Dobroudscha, armistice. Berlin, 3 février. — Officieux : Sur le front h l'Ou est, lc3 opérations ont été plus actives le 2 février. L'attaque angtaise prononcée h 1 est de Monchv a été exécutée par deux compagnies ; au cours de leur vaine opération, elles ont subi de fortes pertes. Une compagnie française, stimulée par une large distribution d alcool, a attaqué Brancourt ; elle a été rejounaé* par nos troupes de couverture et a laissé phi-sieurs prisonniers entre nos mains. Grande activité aérienne de part et d'autre- U« installations du chemin do fer d'Albert, de B*-paume, de Noyon et do Cbaony ont été' eopleuta. ment arrosée* de bombes. Près de Mourmeloî le-Petit, nous avons descendu un ballon captif ec;;®» mi, qui est tombé en flammes. Communiques ci es armées alliée» Paria, 3 février. Officiel de 3 heuree»! Activité marquée des deux artilleries %ux lo front au nord de l'Aisne et dans la r>^ion du Four-<to.Paris. Dos coups do main t<és par l'ennemi sur nos petits postai a» sud de LoroburtZjyde et sur la rive droit* de la Meuse au nord de la oùte 34*1, eo Lorraine, au nord de Bures, et eu Aïs***, dans la r '^ion du canal du Rhône au likin ont éehoraé. e • * Paris, 3 février. — Officiel do 11 heure** Dans la matinée, un de nos d<tacbem&mi a exécuté, dans le secteur au nord-ouest Courteoon (région de l'Ailette), un ooup de main sur un ]>etit ]W>ste ennemi qu'il a rame.ié tout entier dans nos lignes, faisant ainsi treize prisonniers et capturant da matériel. Do renseignements complémentaires il résulte que lo coup de main eJineaii reponasé par nous la nuit dernière au nord de Bnrgj a été effectué par un dètach< ment de door cents hommes environ. Les pertes de l'ea- nemi ont été particulièrement lourdes ^ ^ Londres, *2 février. — Officiel : Lo vapeur de transport de troupes an» glaises armé tt Louvain „ a été torpillé & a coulé le 21 janvier, dans la Méditerranée orientale : 7 officiers et 217 homme» ont Déri. PETITES NOUVELLES LA FLANDRE A PARIS Tout en haut de la butle Montmartre, <bi i* journal La Patrie Belge, U y a un bureau de tabac qua ressemble a un intérieur de Tentera ou de Jan Steen. — Le plafond est bas, appuyé sur de «ro**» poutres de chône. Les tables et les chaises sou* en bois blanc, comme dans une brasserie br&baiif çonne. Un chat familier se promène sur le canif*, loir décoré de paysages et encombré de mesura* ot de piats d'étam. Dans le fond, on voit cuisine, dans un clair-obscur à la Rembrandt, où I flamboient des euevres étincelants. Vraiment, fi n'y manque que le râtelier de pipes de Gouda e» les grands pots à bière pour compléter tout à fait le décor. Entrez lù-dedans un dimanche e4 vous entenduez, sans ôtonnement, sonner à vos oreilles le patois rude et chantant de Maline® «t d'Anvers. Toute une petite colonie d'ouvrier» beiges s'est Installée là et y a repris les bonnes habitudes dominir aies de chez nous. Si voue le® interregez, ces philosophes vous répondront : — Och 1 oui, Monsieur, Ici il fait trunjuHle, n'est-ce pas? On se dirait aux environs de Saint-Gilles. » Il y a longtemps qu'un humoriste de chez nous a dit que Paris était un petit Bruxelles. UN BEAU PRIX L'étalon belge Indigène de Lessijics, qui était resté Jusqu'ici â l'Ecluse (Zélande), vient d'être acquis par un groupe d'éleveurs do Giupen, | moyennant une somme de 52,500 ilorins. C'est le j prix le plus haut qui ait été payé jusqu'à présent i en Hollande pour un étalon.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes