La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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04 januari 1917
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s.n. 1917, 04 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416v831/
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Jeudi 4 Janvier 1917 JOURNAL. QUOTIDIEN — JLe Wuznèro : ÎO Centimes .flo « j: _ 1 «la "7/5lS^ LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (janvier"), fr. 2.55 | 2 mois (janvier-février), fr. 5.10 3 mois (janvier-lévrier-mars), fr. 7.65 Les demandes d'abonnement, sont reçues exclusivement par tes bureaux et les faeteurs des postes ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si» Montagiie-&uiz~IIerbes-I=totag-ères, 13Fi BUREAUX : DE S à 17 HEURES Jos. MORESSÈE, Directeur Petites annonces .la ligne, fr. 0.50 f Rfclaine avant les annonces . . — 1.25 I Corps du journal —4 5.00 PRIX B-JS ANNONCES { Faits divers —' 3.75 j Nécrologie ..••••••• — 2,50 Aujourd'hui : SIX pages LA GUERRE G85' jour de gusrr: En dépit d-'uno résistance qui s'affii très opiniâtre, les. Russes ont <jté forcés se replier encore sur le couns inférieur la ïiereth. Déjà la IXe araKO austro-a mande est signalée devant le» lignes de fense de Focsani, et l'armée du Dani serre Bra'ila de très près. Un face lirai La, le^ Russes ont été comprimée 1 yantage dans leur pos tion de Macin. Enfin, l'offensive entreprise depuis qt ques jours par l'aile méridionale des axai do l'archiduc Joseph dans les montagi qui bordent vers l'est, la frontière do Tri sylvanie, progresse le long des vallées1 < dtwcenti&nt vers la Sereth, en d"pit des c< dlitidûfc olimaiériq'ues défavorables ot ma<l« la résistance acharnée dos troupes ruis roumaines. guerrêTou paix Madrid, 2 janvier î Le gouverne ment a adi-ei?atô h l'ambaes: des Etats-Unis la réponse suivante à note de .M. W ils on : — Le gouvernement de Sa Majesté a re par votre entremise, la. note adressée j. 1e président de» Etats-Unis aux beliigéroi et dans laquelle il exprime le voju do y« prociiaini2m.:ait toutes le» nations betLlij railles consentir à l'aire connaître leur po de vue concernant les conditions auxquel il serait possible de mett.re fin à ih.guer Cette note était accompagnée d'une au de Votre Excellence, datée du 22 décernât efc dans laquelle vous déclarez au nom Président, suivant les instructions que vc avez remues ultérieurement, que le mom< lui swnble propice pour demande: »u gc veniement de Sa Majesté de vouloir toi* s'il e&'eimo que cela son passible, d'appuy * proposi.ioii des Etats-Unis". Maigri a'ésiir compréhensible de votre gouvernera* de s'assurer dGï appuis, le gouverrieux de Sa Majesté est d'avis, le président PAmériqae du Nord! ayant pris liaitiafii efc l'effet produit- par cette initiative éfa dès raa'mleaant connu, que la démarche s< limitée par les Etat*Unis n'aurait aucu es^no vJ prlicacibé, étant donné surtout «y les PuiJsisdaices ^Centrales ont inanifesteim»e la vokJii-té de voir discuter les cond'.ti v TÎr-p^iv par les belligérants. Le goiuv err meut do Sa Majesté, avt» tout le respect i au nobb mobile qui a fait agir le pr-dent Wilson et qui est dligne de la rouo naissance du monde entier, déclare qu'il n pas 1 intention dte se refuser complètome à prendre part à d'éventuelles disoussio sur un accord' capable de soulager ^ 1 maux de 1 humanité et de mettre fin à guerre, mais de s'en abstenir momentan ment et de réserver son intervention po le moment où, les efforts de tous les pa tisons de la paix pouvant être plus util et plus efficaces qu'aujourd'hui, celte inte ven/ion aura cks chances d'aboutir à t résultat. En attendait, le gouvernement < Sa Majesté estime qu'il est de son dèvo de diklarer, au sujet d'un accord éventu entre les' pays neutres pour la proteotic do leurs intérêts matériels et autres attein par la guerre, qu/'il est disposé, tout comr au début de la guerre, à engager des pou parlers en vue de la conclusion d'un a cord de tous les pays non-beiiigéraats q se croiraient lésés et jugeraient néœssai de réclamer une réparation ou une atténu tion des dommages subis par eux. » * * Genève, 3 janvier : Le ,,Journal de Genève" confirme que réponse de l'Entente à la note de M. Wi son contiendra de nouvelles déclarations r latives à l'iii.enàon des Alliés de continu a guerre. * a (Berne, 2 janvier : Le ,,Berner Tageblatt" estime que l'E: tente veut que la guerre continue, par qu'elle l'a entreprise pour dominer et co quérir, parce qu'un compromis et une p?: iurab'e comme le proposent les Puissanc 3entraies ne lui conviennent pas, par qu'elle veut encore une- fois teater la chau 2ommo le joueur qui a déjà perdu. !es tro Quarts de sa fortune et qui, dans son d-îspoir et son aveuglement, risque son, de nier quart pour se refaire. L'Entente i peut pas la paix, parce qu'eille ne peut l'o ienir sans s'ébouler; l'alun ce de ses mer aies n'est pas faite en vue d'une paiK di :able, car seule la guerre de conquête pe la tenir debout-. Le journal d'clare ensuite que les pa leutres se rendent compte du caractère c 'ensit' de la guerre entreprise par les A lié's par les buts qu'ils poursuivent-, et- le rïponre, dit-il, ne convaincra personne c montrai ro. Lq „Berner TageWatt" s'olève einsv.i iiveo énergie contré le fait que l'o>ni vei émouvoir et tromper les neuîres à prop< lu sort de la Belgique. Tout le mont j-iit, dit-il, que l'Afcmagîtie veut rétablir Belgique; raa's l'Entre rerusa d'entann ivcs l'ATemagne dies pourparlers qui pou 'aient (tre précieux préc'siment dans ] ii érêt m'ina de la Belgique. En décrivai os souffrances qui résultent piwvr ce p'i-le l'occupation, l'Entente cherche à se.ia ifier de prolonger cette occupation, et. pr sujte, ces couffrajices. Nous ne conrinissor ias de sophisme qui ait autant do d^ii.vb me que c ;,lui-là. plus grande pantie d peuples, à l'exception de cer.M d* l'Entend sont cV'j"> convaincus que les Alli's soi responsables de ia guerre; mais aujourd'hu 0 rno-n.'Te entier n'i^iora pas qu'en tout ca 'Enle"te por e la terrible responsabilité cl la continuation. * •* * Isi TTafye, 2 janvier : Parlant ée la déclaration de M. Hadosp fof, le Bureau de corre?pondiance^ anrurvnc ue le» Pa^s-iBas n'ont pas l'intention d'à; >uyer la démarche du président Wilson. * " * Rotterdam, 2 janvier : Du .,Nieuwo I^^ei-dainsche Co«ra!nt,, : — La note de réponse de l'Entente est ^ une amère déception pour les amis de la paix. Non pas qu'on 82 fût attendu à une acceptation 1 umédiate de l'ofire des Puis-sauces centrales. Mais on avait escompté une réponse plus conciliante, les d'clanv-tions laites au Parlement en Ang'eterre et en Erance ayant jusqu'ici perm s d e^.érer j qu'une issue resterait ménagée pour 1 ei>-vol de Li colombe de la paix. Apr s avoir lui cette réponse et son refuss on ne con-me çoifc pas que l'élaboration en ait deenandè de tant de teinps, la teneur n'en étant, guere de autre e'aoso (]}ûe 13 premier éditorial veau l e- du. ,;Times" et sâgni iant simplement que uéir l'on entend continuer à se batre. ibô Du passage dans lequel, à. la fia de sa de note, 1 Entente refuse de prendre en c:n si-la- dérationi l'offre allemanoe qu'elle déclare depo-nrvue de sincérité et de précisisw, on el~ aurait pu inf.'rer qu'une propicsLi ;ui plus circonstanciée que cslle d'il y a trois &:•-ies tnaines e"t trouvé meilleur accueil; mais ni- quanoi on examine de près le passage ce la pii i!o:e qui précède cette déclaration, on est >n- obligé de renoncer à tout espoir. L'Entente ;ré considère qu'une paix conclue sur la bns*-îo- de la carte de guerre " actuelle de f Europe ne. serait avantageuse que pour les seules Puissances centrales. Or, il ne faut, pas s'at-tendre à 00 que l'on fasse du o.>tô al.emand' • des propositions basées sur une carie de guerre conçue selon les désirs de 'l'Entente. Par leur relus, les Puissances de l'En4ente <$3 ont assumé une responsabilité qui n'est prs la, moins lourd'3 que celle qui pèse sur cju.\ qui sont responsables d'avoir d-'cliaîjn/é li ;u, guerre. a-r Les autenrs de la note ont saisi l'occa- s ion d;exposer une fois de plus la oonc )ir tion de l'Entente. Cette pa.r.ie dï lmr do cument aimait gagné à être p'u-s bir^ve. Pcar Lut l'infant, iglle n'est pa* le moins du monde i6. protante : seule l'histoire dira sur qui don e. retomber la faate d'avoir fait éclater la re guerre; les indications que l'on possède en ,xe moment à cet égard sont trop préc ire-' ir.v et, au surplus, les causes de la guerre relis montent plus loin qu'aux- éi.énements di e dlaus?. >.it :ours qui en ont précédé immédiatement la ■u- déclaration. Les témoignages de ceux c>ii ,n, ont participé en juillet 1914 à la p.i 'v ara or 'ion des terribles événements ne constituent le pas les éléments d'un tribunal d'arbitrage 1 nt assez impartial pour se prononcer sur leur nt culpabilité oit leur nonrçulpab-iltité en 1914. de Ce que la note en. dit n'e-t autre chose ve qu'un plaidoiyer ,,pro d>mo". Il no s'aait nt ^'ailleurs jms ici dl'établir les rcs;>'irsa,h.li-»lr pour 1914, mais b^en la responsa'.tlité d'? ue la prolongatinn» de la guerre, qu'on d'sormnis poursuivre d^s deux côtés avec nt acharnement. ;is La note re lassant r^s ouverte à l'ës- 0- péranoa la moindre fissure, il n'est plus lù possible de la considérer autrement que ;i- comme une réponse jetée à la face de l'en-n- nemi et ime occasion manquée. Peut-être, 'a l'occasion pourra-t-elle se rcpr's^ter de ut nouveau lors de la réponse de l'Entente à îs la note de M. Wilson. T1 y a une chance, es mais une chance médiiocre." l a m " 6- Paris, S janvier : îr Le ,,Matin" annonce qtr'on pense gén'ra r- lement à Washington qu'après la réponse de es l'Entente à l'offre de paix dies Puissances r- cerntraces1, le président Wilson ne ferai plus tn de nouvelles démarches. |'e * * * ir Paris, 2 ;anvier : el D'après les journaux parisiens! de diman1-»n che soir, ta ,,United Press" aurait appris ts que le gouvernement de Washington aurait îe officiellement informé -'es le'-litérants que r- la conception qu'il s'est- formé de son do-&7 voir de médiateur, en vue du rétablissement tû de la paix, implique aussi la transmis^i m de propos riions secrètes eventno'Ies. M. Wil-son séjourne à la Maison Blanche où il a journellement des conférences avec. M. .T/an-sing. M. Wilson a déclaré que toute son attention, est 011 ce moment absorbée par la la question de la paix. 1- &- NeW'-Yorlc, 2 janvier : Des mauiiestations monstres pour la paix seront organisées à New-ïrok Chicago, Denver efc San Francisco; on en organise aussi dans d'autres ville?. Je Berlin, 2 janvier : La réponse aux notes transmises à Ber-Lv lin., le 29 décembre dernier, par les minis-àS tj-es du Danemark, de la Suède et de ia Je Norvège,, a été remise le 1er jaaivier aujx 'e ministres de 00s pa-ys. lj(i gouvenienient irais p'rial déclare qu'il comjirend parlaitement s- les moûfs qui ont guiidé les trois gouvèr-r- nemo >ts dans leur manifestation etran^'llr-ie ensuite la note allemande du 12 décembre et > la réponse db l'Allema^gne à la d.'imroihe. du i- pr'sid/at de-; Efeits-Unis. Le gouvernement i- allemand termine en faisant remarmw <• i)- 'la ques'ioin ce savoir si le» bénédictions de la paix, seront rendues au monde dépendra de la réponse de ses ennemis. * * 1- Berpn, 2 janvier : ir Le- ministre de Suisse a transmis hier u soir à. Ber i.i la réponse dies gouiveraements d3 l'Entende- Le texte oontient des erreurs o do transmission qui demandent h être rec it tif ées avant que la noie puisse être pu. ^ l'i'e. Dans son ensemble, le texto est tuile i.-fois conforme à celui publié par l'Age.!C2 la Ilavas. ; p * _ .. * ♦ c- Berhn, 8 janvier : î- Le ,,Lokal Anzeiger" écrit : it Il n'y a'cer'es pas un Al'e.mandl qui s n'ar.t récemment esormioté le refus fie» *noJr? > orfre de paix; aussi 03 ref'-s n'étonnera-t.il r personne. Mais ce qui doit nrovonuer un s ét>nmement gién-éral, co sont Ls m- ti!s d'u L- refus dm nos ennemis; l^.rr ma noue de fond, ■s leur légl'reb^, leurs af'irLmations •menson-i, «r^res et leur puérilité forment un t 1 con- traste avec les terribles événements ou'ils , vont déchaîner, qu'oui s'explique diffi» iîe-^ ment en'ume ci/aine d'hommes s'rieux ont o mis sans ron<riP leur nom au bas de pareil document. Notre réponse no pecii 'tre dion-née que sur le champ de Latai'le et. désormais, tout Allemand" nn'e au travail - doit aider nos vaillants soldats et marins e à battre l'ennemi et à remporter la victoire." La ,',Ta!îliclie IRundscha.écrit . — Notre réponse ne pont être que la suivante : .,£errer plus fortement les rangs 't metfre tout en couvre pour otytenir la victoire, combattre plus résolument que jamais pour notre existence et notre honneur el engager vigoureusement' le dernier combat, Les discussions à propos de paix doi\e.n cesser. Dans le discours qu'il a prononce ; Bielefeld, notre apôtre de la paix le plus en.iraina.nt et le plus puissant, M. hcn.ide mann, a dit : ,,Si les Anglais refusent dé-d à '-ue:.sèment l'être allemande, il ne nouv rêve qn \ cotnba t tre jusqu'au dernier homme. < leci doit natureloment etre nettement proclamé à 1:étranger, car il n'y a rien d: plus ri'licùile cjne de pleurnicher pour la p i -, c'est-à-dire de la" demander au rnoyen di'acles sans énergie et en suppliant simplement; pareille''atti tude ne pourrait que douer T impression que l'Allemagne est à bon,: :!e forces et ne peut résister plus longtcuars.' Noiis esp irons que toutes les ciasses- du peuple et le gouvernement se conformeront aux paroles de M. Scheidemann." La ,, Gazette de Calogne" écrit- : — Il est donc entendu que l'on doit continuer à Combattre. Nos* héro'quess so'dat? Teront leur devoir; quoique les coinlku sv livrent bien loin en pavs ennemis etl que nos adversaires en souffrent pl#8 que néus-mébnes, nous qui restons dans nos i eoiiiS serons pl-is que jamais les auxiliaires de nos d-Censeur s et notre peirple tout entier formera un bloc de grani; contre lequel viendront se briser tous les efforts de nos ennemis. Quant à la paix, il n'en. se.r^ sans doute plus question qu'au moment où les Alliés n'auront plus d'autre choix...' s» _ * # Borne, 2 jinvier : La ,.Tribu,na'' écrit : — La note des Alliés est brève, claire et précise: on ] c t espérer qu'elle mettra, f u ; l'écliange de no-es. On ne saurait terminer la grande guerre qui afflige l'Europe pour dies moîil's d'ordre sentimental. « àt » Londres, 2 janvier : L'officieuse ,,Westaup.sîor Gazette'' - approuve le refus des Alli s de n .goeiir avec !es Puissar. ' centrales, mais el e est.me, d'autre part, qu'une voie reste ouverte pjux ["pourparlers, qui peuvent être -engagés par i'inijsrHaéâiiaire des Etas-Unis et dos uuties puissances neutres. Le refus dos Alli s signifie que ceux-ci poursuivent certains bus >Âi guerre niinim:;, dimit il est inutile de parler tant qu'ils ne peuvent! être imposes par la force des armes ou qu'ils ne sont pas acceptés par l'enj-eini. Tant que î. ; -si-tuation milifcûre rie se modifie pas ei> ?ju-veur de l'Ent-.mte, il faut agir et non d s-cu(er. Toutefois, cecte remarque ne r applique pas aulx; principes généraux eue veulent e-ui>-rô'les Alliés pour la rewjs:;uc-tiosi de l'Europe après la guerre, et il n'e- if. nos le moindre mo^Gf qui défend à i En., tenta de développer ses i .ces. à ce suv!et et de les discuter avec uies neutres amis. Faisons donc savoir au pixîsident Wilson qjue les questions territoriales qui intéressent les Puissances centrales autant urfe nous-mmias dépendent de la décision,-<Te la guerre et dbivent nécessairement efi d- j|ien-dre, parce que l'ennemi pr'lerac qu'il a vaincu, mais qne nous a}itio/s "un très grand intérêt a discuter fcjyrlm son ]n*c'et de préserver plus tard les peuples de ia guerre par la création d'une Eédéra-tion in-tei-. i iom'iJe. Lieu n'empécho Ade il- go, ier sur ce terrain alors que les canons t nnent toujours. En agissant ainsi, nous invste-rions sur notre buit de guerre principal, qai e;tl pr»aisément d'assurer une paix définitive. ^i noi're note aux Puissances cen-'riles est négative, notre note auix l'a.us- Unis peut être positive dans ce sans.,, * * Ixndlres 1er janvier : Le ,,Tim.es '* écrit- : — I^a réponse dit tout ce qui! dlevait être dit et le dit avec énergie et avec force. L'Allemagne n'a pas même donaié un aperçu de ses cond!itions de paix, comme M. Wilson l'a demandé. Nous ne doutons pas </ie les Alliés, en r?pomfant aux È1ats-Unis, fixeront au moins dans les grandes lignes les seules conolitions acceptables. Lorsque les neutres reconnaîtront que l'Ai lemagne ne cherche que notre anéantissement, ils comprendront mieux qu'à pjvst que nous somm :s d'eidés à faire triompher tes oonditions que nous voulons imposer à l ennemi dans l'intérêt de notre X^ropre sécurité eti de celle aie l'humanité." tr * * Paris, 2 janvier : Qu-dlques dirais1 communiqués à la fin <?e la semaine cBernière par des membres" dlo la Commission de3 affaires étrangères de la Chambre à la presse au sujet de la tcnvmir de la note de 1' ' .Intente ne se trouvent pas d'ans le texte oilficiel. Il est donc certain, que le document, après a»voir été élaboré par Mil. Briand, Jules- Camtoii et Des ys-Cocliin et approuvé par M. Poincaré. a subi certaines modifications en . dernièae heure. Les paragraphes concernant la Belgique ont été ajoutés ,,in extremis". Par c.n ri, la lloumande n'a pas réussi à obtenir U}aie maiition spéciale. Les conditions da paix da i'Enlente I-ves trois exigences do la note de l'Entente — rest; liera lion, indemnité, garantie — sont pré::'s'es i>a-r «tuèlqucs commisntaires •.le la presse. Le „ïliaancial News'- du 22 décembre c'iorche la signification du programme de M. L'.oyd George et l'exprima conwuo suit : Restauration (dans le texte anglais: Institution). — L'Allemagne doit céder tous les territoires qu'c'le occupe. L-Angleterre '^arde tmtes les colonies afllemandesv l> France re;oit l'A1 sa ce-Lorrain o, la Belgique reçoit le Lin xembourg et la liussie re.olt Cou - tantinople. Indemnité (Réparation). — Dix milliard •. :lie livres sterling en espaces ou en valeurs correspondantes. Pour les navires, tenu .-v.. pour tonnage. Garantie (agairsfc repeti'ion). _ Onip o [îoneera ta déchéance de la dynastie dos flohonzollern ; le roi Constant n de Gr'ce -t le roi Ferdinand de Bulgarie sei"OrtJ d;-:xisés.Toute restriction de ce programme on j îtit'i^rait pour l'Entente une dél'ai'e a^ssU ïompiî':te que si ce programme n'était paJl itldu't du toflit-" jtU Le pur t <-inpla an^an'issi-meut d ) re allemand est revendiqué avec chise toute pareille dans le ,,Figaro", jpar i. Hanooaux, T ancien ministre d^ affaires -trangres. — L'anéantissement du militarisme aile-manci, f Crit-il, ne pe t avoir qu'.un sens : L'anéantissement de l'impérialisme allemand, c'estj-à-diro l'extermination de l'Empiie alle- ' liiarud. Il faut corriger l'œuvre de Bismarck créer une Europe capable d'e vivre : la '.nerro a cette raison d'être ou elle n'en a pas. Ce dionfc il s agit maintenant, c'est de rétablir l'ordre en Allemagne, c'est-à-diro ;u'il faut lui couper le membre mailade et sir l'ancien tronc gre'f-er une nouivella branche." M. Jean Ilerbet'e écrit dans l,,Echo de. Paris" du 2G décembre : —; Pour qu'il soit possible de conclure une véritable paix, il est indispensable, tout 'e monde le reconnaîtra, de remplir les d-eujx condi ions suivantes : 1° Supprimer dans la plus large mesure possible les motifs de guerre ; 2° Etablir un équilibre grâce à une répartition uniforme des instruments dû .ueire. C'est le développement • colossal de industrie allemande qui a fait na'it.re on Allemagne la politi pie d'expansion coloniale ai maritime vers les pays de l'Orient. Cette politique devait lui fournir les ma-:ééros premièi*es dont elle avait besoin et lui créer dis débouchés pour ses marchandises. C'est elle qui a incité 1'Allenia.gne à construire le chemin de fer de iBagdaJ et uno flotte puissante, elle qui a provoltué 'e conflit avec l'Angletcr^ avec la Russie, avec la France et avec le monde eo-!ier. Or, l-'extraoïxlUlnaire développement de F Allemagne n'a été rendu possible quia pcir l'existence de ses réserves de cliarL-on. Si olle n'avait pu e-'traire de son sol di'im-moïses quantités de charbon, aurai tetîl^ pu sj j-1. ? r à corps perdu dans la politique mondia.le '! Le charbon a fait na-.'tre la ton-nation do risquer la guerre et a fourni les moyens de la faire. On demande en Suède quellés sont nos conditions de paix. I-a première est quie l'Allemagne et l'Autriche ces-jGi.it de pn^sMer la royauté du charbon." Le ,,Be'gische Kurier" fait suivre cersi élirait? de journaux de l'observation suivante: — Cet e dl claration est. insères-anto : elle avoue loyalement- que c'est notre développe-inanfc industriel qui a été l'ori;iie <ït\ conflit, et que le but que l'on poursuit n'esi pas seulement de détruire le militarisme jinissien, ma's de détruire en outre efc dr-nous enle ver .boutes nos possibilités do vivre." DÉPÊCHES DIVERSES 1 Pariis, SI décembre : M. Georges Pradie ôcrit dans le ^Journal" : —i Même à la Chambra, il nous a été déclaré à différentes reprises que la crise du charbon était due à l'accroissement formidable de la consommation et Ton. se consolait de la pénurie du combustible en se disant • qu'aui m'oins l'indjas rie disposait de stocks suf isants et que nos fabriques de munitions en tiraient avantage. J'ai le courage de dire qu'il n'en est pas ainsi et je me permets de canstater, sous ma responsabilisé et en me bosn.nt s:r^les nidications officielle®, que la France qui, en 1913, a consommé 64 millions 355,000 tonnes de charboni, consommo^i au ma^imujm em L'16 40' millions de tonnes pour co sini|l motif qu'elle n'en a pas re:a davantage. Notre capacité de production industrielle est lono descendue à peu près dans la proportion de 64 à 40, c'èstrà-dire qu'elle a diminué de 3? p. o. Te'le est simplement 'a réalité. En 913, la France a importé 21-,733,.000 tonnes», dont plus de la moitié d'Angleterre, et la production de la France s'est élevée à 40,02L,,> 00 tonnes. Aujourd'hui, nous n'avons pour ainsi dire pas de stocks, sauf au chemin de fer. Pondant les onze derniers mois, nions avons importé 16,480,698 tonnes; nrême si nous importons encore en décembre 2,600,000 tonnes, ce qjui est matériellement impossible, nous n'aurions reçu que 19 millions de tonnes. On nous dit que l'importation a doublé; cela n'est pas exact et en réalité, elle a diminué et est en recul total de 6 radiions de t mues. Nous nous trouvons à la veille die graves événements, car l'importation anglaise est sur le point de cesser complètement et, si nous ne prenons pas rapidement loi mesures .qui s'imposent, nous arri 7erons à l'arrêt complet de notre industrie. La pro-'liK-tion. nationale pom1 1916 est éval-née à 11(1 j-îCOjOOO tonnes, cont're 40,992.000- ;tonr.es en I9i3. Par suite de l invasion allemande, la production a diminué de près de 50 p. c-, hier, que les charbonnages que nous possédons encore aient légèrement ajugmenté leur production. En 1916, la France n'a vu disposer que de 62 ]/2 p. c. dos quantités oc charbon qu'elle a ctjnsommées en 1911-'. Quant à l'Allemagne, plie réserve ion seulement sa production gigantesque. :r<ais file arrive à "a doubler." ♦ H * Paris, 3 janvier : On mande de Home au .,Pe it Parisien/"1 ■;ue l'ambassadeur d'Italie à Paris o-t ar-r.-tivé à Boine et s'est longuement entie:eau avec MM. Boselli et Sonnino. * * * "Vienne!, 2 janvier : IBureau de erraspondance anstro-hon-"TOis a.niuonce e.uo les paurrarlers re'a'ifs -u com[>rctmis anistro-lion^rois ne sont j>as terminas. Il existe encore quelques 'îiver-•emcDS oio vues que l'on espère toutefois arriver à concilier. ♦ * * Vienne, 2 janvier : D'apj*ys la .,IteichsT>ost", le nrésîdent à& H, Chambre dies âjéputés se rendra le 18 jan. •ier à Berli-i et assis'era^ le 19, h la réu-eifra des préisi:dents des Parlements des Puissances cen-tra'es. * m Pétrograd, 2 janvier : Dans les mil'eix jx>litiques, on répand 'o bruit que la nomination de M. SasonofP !Hi poste d'ambassadeur de Russie à Lon-Jf.s est imminente. * * ^^eriin, 3 jinvin- : de la, Croix" a.pj>r:'OfTl^^L Bb i-ju.0 le grand quaHioi- ce piésjflj COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puisspjices Centrales. ■Berlin*, 3 janvier. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à 1 Ouest. Aû*mées du priuce-heritier allemand : Le temps s'étant éclairci, l artil erie a dé-ployé dans l'après-midi une grande activité uui.s la région de ia iue^se. Près di.i Le Prêtre, des patrouilles du r-giment- d infanterie de la landwefor n° 53 ont pénétré jusjue dans la troisième tranchée française : après y avoir dvtriut des installation^ de défense, elles en ont ramené 12 prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaréchal prince Léopold de Bavière : Au sadi du lac de Drleswjaty, des détache mû::ts été reconnaissance russes ont ét-j mien fuite. A 1 est de Zi oezov;, près de. Ma najow, des troupes de la brigade des bus sanis d'3 la gaivie et de l'infanterie aust.ro-hongroises ont ramené des lignes ruessd 3 ol'iieiers et 27 hommes'. Front dm gi'niéral-colonel arclii'luc Joseph: De fur ta assauts lancé*s par l'ennemi cou-Ire» le moi fc Faitucanu ont échoué et lui ont causé des pertes importantes. Entre ie, vailées de Susita et de Putna, nous avoj^ ;ris d'assaut plusieurs h;vuteui-s, repouss* des confire-attaques r russe s et roumaines et occupé, après un combat, jJorsesci et é pcsci. Front du feldmaréchal von Mackensen : Nos mouvements continuent à s'ef ectue-i' avec méthode. Dans les montagnes qui se dressent entre la vallée de Za-bala o';, 11 pladàe, des troupes aliemandlcs et austro-hongroises ont refoule l'ennemi vers le nordf-est.. A 1 ouest et au sud da Focsani, des troupes de la IXe arm el ?e trouvent : devant .un:e position fortiîi'e des Busses Pinteeesti et Mera sur le Mileoyul ont) Cto 'ri es d'assaut. Nous avons fait 400 prisonniers.Dans la Dobroudscha, malgré leur opiniâtre résistance, les Rus es ont été refon-léâ sur Vaeareni, sur Jujilu et jusque dans Macin. Front macédonien Situation mehangée. * a * (Berlin, 3 janvier. — Officiel d'hier soir : Jlieoi de particulier ni à l'ouest ni à l'est. * .-Se * Vieinine, 3 janvier. — Officiel di'hier midi : Front de 1 Est. Dans la Dobroudscha, l'ennemi a été rejeta ausâi sur Macin. Dans la Moldavie, les forces alli'es sont arrivées devant les retranchements de Bra la et de Focsani. Hier, l'aile sud de l'armée du- colpne1-génoraj archiduc Joseph a avancé sa li^ne de front, notamment dans le secteur de Pau-lesci et Soveja. Dans ce'te région, et au sud) est de ITaria, nos troupes oui pris d'assaut plusieurs positions ennemies. Près de Stanislau, nous avons repoussé des patrouilles russes. Fronts italien et du Sucli-Eftt. liien de uIku gé. « • # Sofia, 2 janvier. — Officiel du! grand! état-major : Front macédonien. Faible canonnade dans certains section r* du Iront. Sur"* la Strouma, engagements ep..tre pa-t!rf>nilles.I->an» la région de Sérès et de Drama-, des avions ennemis ont développé une vaine activité. Front roumain. Après un combat extrêmement acharné, nous avons rejoté l'ennemi, qui a ré.sisiô opiniâtrement, hors de la position- puissamment- fortifiée qu'il occupait sur la côte 304 efc sur la côte 197, pr .s die Lucovic-za. Nous avons occupé toutes les positions ennemies, ainsi que Lucovicza. L'ennemi s'est retiré sur une position bien fortifiée située à l'arrière et) q,ui s'étend sur la ligne située à 300 pas à l'est de Macin et au nord jusqu'à la- côte 105 sur le Danube. Nous avons encoie fàit prisonniers 217 Russes. Communiqués des armées alliées i'&iis, 2 janvier. — 0;fc«K de r> heures Nuit calme; quelques escarmouches entre petits postés au bois Le Prêtre et dans le Ijois du Jury (nord-ouest de Heury) aprts une vive action d'artillerie. * ♦ * Paris, 2 janvier. — Officiel de 11 heures: Lutte, d'artillerio assez active «ur le front llardjaumont-Bezonvaux, intermittente sur le reste lin front. « s * Londres, 1er janvier. — Officiel c'a soir : N'os patrouilles ont pNnétré, la nuit dernière, à plusieurs endroits dans les tranchées ennemies, établies à l'est d'Armentières.Ce malin, une patrouille ennemie e-st entrée dans nos lignes au sud de Pilkem au nord dl' Y'pres; elle en a été rapidement re-jet'-c. * • . ; Au cours do la nuit, l'artillerie ennemie h montré un peu plus d'activité que dhabi-tuile au nord1 de l'Ancre. Aujourd'hui, activité r Iciproque et incessante r?o l'artillerie sur divers points du front, nota.m.mo'vf dans le sai'la-nt de Loos et dans |r< terraÎTf' oui s'étend devan»b Fauquissari* et [levant Ypres. * * * Rome, 2 janvier. — Officiel du girand ipiarticr général : Sur tout le front, r^poni^iacrt à l'action1 de l'artillerie ennemie, nias batueiies ont tenu sous un violent feu con^ntrique 1rs liâmes les voies de communications autrichiennes; elles ont d!e nouveau fait sauter des }épôts do munituons établis dans les envi-rons ^lo Castagnavizza (haut plateau du. mjjj \ nuit, du 1er -^^do U journée d'hier, les bat teries ennemies ont souvent lancé des projeta.os sur Gorz; les explosions n on-: causé que dies dégâts matorieis. L'es avions ennemis ont tenté d attaqueic le haut plateau de fcJetœ Communia la vaîlé<3 do ôugana (rnière de la Bronta) et le Karst. U'n d«is aviateurs -auitrielliiens a été t'orcé d'à.tenir dans ses propres lignes sous ie feu de nos canons do défense. ♦ *■ * Pétrograd, 1er janvier. — Ofiieiel du grand état-major général : Le 31 u'écembre, vers 3 heures cJe l'après-midi, sur le front occidental, les Ait-inauds ont concoiii ré un violent feu d artillerie 'Contre nos tranchées établies dans li. région de Plos/c.t/.y et, de Knubcnvo, au sad de Pmsk-V'ers 6 heares du 6oir, 1 infauteat^ ennemie, forte d'au moins deux compagnies, s e**fc lancée à l'assaut de nos posiions. L'atta-jue a été repoussée à deux reprises, par je teu, de notio iufiaiit-crie et de notre artillerie. Toutefois, la troisième attajuc a permis o.'l'ennemi de s'emparer de, nos tranchceg. Par d'énergiques contre-attaques, nous avons rétabli la situation. Des tentatives faites par les Allemands pour passer à l'oiten»-sive un peu plus au sud ont aussi été reu poussées par notre feu. Au sud-ouest de Brody, l'ennemi a bomi-bardé nos positions établies dans la régjon de Ponikowice et de Liube; il a 'anr-c 15 projectiles dégageant des gaz asphyxiants sur la première de ces localités. Sur la frontière de la Moldavie, l'ennemi a attaqué à différentes reprises 1 is hauteurs qui s'élèvent aui nord-ouest du> vidage <le BoJcasz, près du confluent de la Bokasz et de la Bistritza; il a été. chaque fois repoussé par notre feu. Dans la région traversée par la. Domuk, l'ennemi a prj> l'offensive au nord du ruisseau qui se jette dans la Domuk près . du village de Domukpat. L'enueiiii: a réussi a refouler nos postes d'e campa.gne d une hauteur où ils s'étaieut établis. Des renforts ayant été amenés rapidement, la situation primitive a pu être rétablie. Dans la vallée de Tatrosch, l'ennemi a attaqué le village de Kotu-mba; il a é»e repoussé efc a essuyé de fortes perles. Sim i-Uuiémont, 1 ennemi a bombardié les environs du village d'Agasul, an siud'-esb d-ei JCo-tumba, Ti l'aide de projectiles dégageant dies :^iz asphyxiants. L'ennemi a prononce l'au-tres attaqueB dans ce secteur, depuis la vallée do Siltscha jusqu'à la rivière die Tsehai-bo'nioob, ainsi que dans la vallée -Ife Do^:. tiany et do Citos. Ces attaqpes sont d..-.venue s extraordinairemenfc acharnées e, dans ces vallées, l'ennemi a de nouveau réussi à refouler légèrement nos détachements vers l'est. Sur le front roumain, l'ennemi a prononcé de violentes attaques sur le front, qui »' V tend api nord et au sud de la rivière de Ixasisine, à huit verstes à l'est de la frm-tière de la Moldavie; nos troupes ont conservé leurs positions. Grâce a une attatjue nocturne, l'ennemi a refoulé les Roumains près de la source œ la Riimna ; ils se sont retirés dans la région de Patroanu, à vingt verstes à l'ouess de Focsani. Dans la région do Focsani et plus an sud-est jusqu'au Danube, nos détachements ont occupé pendant la nuit, sans quo l'ennemi ait- exercé une prossion, de nouvelles positions. Au lever du jour, l'ennemi a pris l'offensive sur la rive gauche du ■Buzcra, a.in-4 H ue. le long de la voie ferrée Buzeu-I>railovr. Cette offensive a été enrayée pnr le feu <ici notre infanterie et. de notio arti 1 "rie. Dans le courant de la journée, l'ennemi a tenté une offensive dans la région- é'o P-o-monoul, à io verstes de 'Bra:iow; repoussé par notre fusillodfô, il s'est rerlivS ex désordre et s'est retranché à une distance deSoo à 1,000 pas de notre position. Dans la Dobroudscha:, au lever dut jour, l'ennemi a pris l'offensive et a lancé Jils-rine 25 bataillons contre nos positions; il a refoule nos troupes, qui se sont retirées sur les premières des positions établies à l'arrière. Dépêches Diverses Milan, 2 janvier : Le „Corriere délia Sera'' annonce que l'assassin d|u moine llaspoutine est. le grand-. duc Féli* Jussopoff, qufi a épousé la grande^ ptuc.iesse Irène, fille du grand-duc Michao-lowiLsch.Stavanger, 1er janvier : Une firme d'importation de charbon a été informée par. son repr sentant en Angleterre que depuis hier le gouvernement anglais a annulé tontes les licences aceoroées pour livraison de charbon aux commerçants nor-végiens.. * * * Londres, 2 janvier : La ,,Moming Post" annonce qu3 le bruit court duns les cercles lunioni tes que ce goût vernement présentera un projet de loi obligeant les patrons à faire une retenue de 5 p. c. "sur le salaire des jeunes ouvriers, de 8 à 10 p. c. sur celui des ouvriers accomplis, de 10 à 12.50 p. c. sur ce'ui des employ 's de commerce et fonctionnaires. Ces tenu es, qui seraienut proj^ortionnellca aui rovenu des intéressés, seraient placées dans, l'emprunt de guerre. ♦ * * Paris, 2 janvier : D'après l'Agença Havas, les journaTifiB ; parisiens ont appris de Londres que dana^ l:i. nuit de samedi à d:manche, six cents a membres dfa Sinn-Fein ont attaqué un déta--chôment de soldats à' Cork. La police est} intervenue et a dispersé les assaillants. ♦ ♦ * Londres, 2 janvier : Le „Daily News" annonce que, depuis lo 1er janvier, plus de quatre cents trains journaliers ont' été supprimés en Angleterre et- que le nombre des grands express a étâ considérablement réduit. Le nombre des vragons-lits et restaurants est diminué. T^ea i bagages de chaque vovageur ne ]iourront) | pas dépasser les cent livres. Il n'y ai plus qu'uni service, de malle-posle entre l'Angleterre et l'Irlande. * V

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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