La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 oktober 1915
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s.n. 1915, 01 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d50ft8fz62/
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Vendredi Y* Octobre 1919 A N- 32Q Vanfinari; 1*>* A^nhKa <IÛ1£? LA BELGIQUE ADMINISTRATION fci KtUAV-nui^ 11 Montagrzie-aui-c-Herhes-Pot&gères, BIFiXXK"F!IjZjJ3S ' ~ BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO § IO CENTIMES ANNONCES Petites annonces. ..... la ligne, îr. Ô.4.0 Réclame avant les annonces . — l.oo Corps du journal — 4.00 Faits divers ....... — 8.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 424e jour de guerre L*ea Alliés poursuivent avec acharnement leur violenté offensive. / Sjé rapport au 28* du maréchal X^ren -' annonce mie nouvelle progression des trou.-Les anglaises dans la région de Loos. Ai nord do la ville, la contre-offensive «àle mande signalée par la dépêche do Berlin j remis, les choses en état. Jin Artois, les Français ont prononce cl. .nombreuses attaques; les unes ont eto ro poussées, d'autres leur onti permis d< s'avancer à l'est de Souchez vers la rout( de Lens à Arras. . . En Champagne, le communique de Pari; du 28 signale également do nouveaux pro grès, réalisés particulièrement au nord de Massiges. Sur ce dernier point il est en contradiction avec les dépêches des Allemands, qui affirment que le3 hauteurs de Massiges sont restées intégralement en leur pouvoir. . . , lin résumé, la bataille n'a rien pcrtiu de son intensité, mais elle traverse la phase transitoire que l'on avait prévue, et depuis vendredi la zone des combats n'a plus débordé qu'à peine le cadre nouveau subitement créé par l'attaque générale entreprise par les Alliés ce jour-là. En Hussie, l'ensemble de la situation jk ,s'est que très légèrement modifié. Dans le secteur de Dunabourg, les Aile, mauds ont atteint la région diu lac de Swenij ton, où ils se trouvent à une dizaine dl kilomètres à l'est de la place, qui con-i tiuue à être opiniâtrement défendue. Dopui^ Dunabourg jusqu'au chemin de fer Wiina-Smorgon-Minsk, on no signale que des ac^ îdons de cavalerie de signification restreinte^ Entre la môme voie ferrée, prise aux envi-, rons co Smorgon, efc le secteur do Pinsk, c'est le statu quo. En Wolhyuiet, les Russes ont été rejetés derrière la Piïltilowka. En Galicie on ne signale pas de changement. iiaitre italiens et Ausiro-nongTois, les hostilités suivent leur cours habituel ec relativement peu intéressant. Sur le front austro-serbe, les opérations restent dénuées d'importance. Data la prêçqii'îfo do Gallipoli, la période préparatoire à de nouveaux combats se prolonge. Enfin, dans le Caucase, en Perse et au noix] du golfe Persique, la guerre d7escar- .v, icr. DANS LES BALKANS Londres, 28 septembro ( Le correspondant du ,,Times" à Sofia [pense qu'on «.urait) tort de se méfier do la ^déclaration Hë~ M. Kadoslawoî lorsqu'il affirme qoe~ ÎSf Bulgarie veut continuer à ■rester neutre. Le gouvernement bulgare ne 'se servira' de la tmcnace que constitue la mobilisation que pour peser sur les négociations diplomatiques. [Bucarest, 29 septembre : La „Dimicala" annonce que les ambassadeurs de la Quadruple-lintento auraient prié verbalement La Roumanie d'abandonner sa neutralité. M. Bratianu aurait répondu que des motifs d'ordre militaire ne permettaient pas à la Roumanie d'entrer en campagne en ce moment. Milan, 29 septembre : Le „Corriere délia Sera" publie nue nouvelle de Bucarest disant que la mobilisation se poursuit activement en Bulgarie. Elle s'étend à vingt-huit classes. Les troupes partent aux frontières grecques et serbes et à Warna. Athènes 20 septembre : La flotte ne sera pas mobilisée, mais le .gouvernement réquisitionnera des navires pour lo transport dos troupes. ivman, zy septembre : On mande de Nisch au „Corriere délia Sera" quo les hommes politiques Serbes considèrent ...la.. niabâlifcatiûn_ lHi3^arû coiume une mesure j grave dirigée contre la Serbie." M. Paschitsch a fait ressortir aux ambassadeurs de l'Entente combien il avait eu raison en prédisant que la Bulgarie n'abandonnerait jamais les puissances centrales et ne négocierait pas un accord avec la» Serbie. Du-iumque, zy eepwsuore : La voie ferrée qui conduit en Serbie a été militarisée. La circulation pour voyageurs sefâ" probablement rétablie dans une quinzaine. Les communications télégraphiques privées avec la Serbie ont été suspendes. Les bateaux à vapeur 6ont mis à la disposition des autorités militaires. Ofri no délivre plus de passeports jusqu'à nouvel ordre. L'école do gendarmerie est fermée ; les élèves sont chargés de la surveillance des gares et des voies. Les élèves des écoles sont licenciés, et les bâtiments servent à loger les soldats. ^Les autorités du port de Saloniquo ont sévèrement défendu- la navigation nocturne dans le golfe. Milan, 29 septembre : »,$era" annonce qu'au début d'octobre aura heu, au front, un conseil de la Couronne, qui prendra des décisions au sujet campagne d'hiver. Il examinera éga-i. situation créée aux Balkans par 1 attitude de la Bulgarie. V""™?'' l» Membre : i-ret T0yil iireserivant de procédait ÎÎS™, . S"* ôans ,es Mes d'Imbra?, de Te-J® Castelloriza a euseitô une vive rnnctitlln p11 d'avis que ce'Jte roœuro .1 „ . 0 Premier pas dans la voie do „ f , îles. On continuerait en ^ îll J6, n°ra 40 l'Epire. On sait que j., ' nord do l'Epiro n'avaient pas à h Srta>"r 10 d0 j (Bucarest, 20 •optemhro : L'J* ÇJ^jdent du parti conservateur rou-JtâTÊklônïan, a déclaré, à l'inau» F n «««veau club du parti, ,<que la seule politique possible pour la Boumani est la „neu<iralit-6 attentive" telle qu'elle , été décidée par le conseil de la Couronne M. - Marghiloman a cru pouvoir assurer qu la Romn^fîie n'est liée par aucune ofcliga tion. [Budapest, 29 septembre : Chi aifirmo qu'une armée serbe de 60,00: , hommes s'est dirigée lo 23 septembre ver la frontière bulgare. La plus grande partie de ia populatio! ■ de Belgrade a quitté la ville et s'est rendu l à Nisch et dans d'autres localités situées ; ■ l'intérieur du pays. 1 Athènes, 29 septembre : I Le prince Nicolas, frère du roi de Grèce 3 Prendra le commandement en chef de /tVrces grecques. Le général Dousmanis fier, 1 'nommé chef dS l'état-major général. Paris, 29 septembre : ; L'Agence des Balkans mande de Buca rest : Les Autrichiens poursuivent! vigoureuse mjent leurs opérations militaires le long di la frontière roiunaine. Ils creusent de: tranchées sur tout -*^Togné, 28 septembre : On télégraphie de Sofia a la „ Gazette d< Cologne" : Les représentants diplomatiques des purs _ sances de la <^Muxph^n'tente ont de mandé au gouvernement buigaro une ré l ponse à leur dernière note, qui renouvelai | en substance leurs propositions antérieure; - et qui laissait eutendre que celies-ci se ; raient retirées si une réponse n'était pa: t remise à bref délai. La décision que l< f Conseil des (ministres a prise aujourtV'hu a été tenue secrète. On pense toutefois* qu* te gouvernement reflétera dans sa répons< l'opinion quasi unanime du peuple, c'est à-dire que les offres faites ^ jusqu'à pnésen f ae sont pas encore conformes aux d&sin {.nationaux justifiés de la Bulgarie et à h | situation ethnographique qui existe incon : testablemenk Le gouvernement doit dîoni rester dans l'expectative en attendant qtu \ les puissances de la Quadrupia-Entantei e ) la Serbie reconnaissent dans toute leur am pleur la légitimité des exigences bulgares. SUR MER Milan, 29 septembre : Pooïdant quo lo vapeur „Piemoiitô", qu fait lo service entre Tripoli et Syracuse se trouvai- dans ce dernier nort, un iu condîo, provoque, croit-on, par un couiiv-cii cuit, a éclaté à bord. Les flammes ont at teint le dépôt des poudres et une etxplosioi s'est produite. Copenhague, 29 septembre : Le schoonsr trois-mâts „V"eset" a toucha une mine, hier après-midi, ver3 4 heures^ i l'est-sud-est du bateau-phare do Drogde, i l'entrée sud du Sund. Il a coulé. Les troi: hommes de l'équipage ont été sauvés pa] un contre-torpilleur allemand. Milan, 29 septembre : Dans le port de Brindisi, on travailh fiévreusement à retirer dos flots les gToj canons et les plaques do blindage du „3e nedetto Brin". DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 29 septembre : Jjo général Grenier, qui assistait hier l des exercices à feu au champ de Sartory, a été blossé par l'explosion d'une mine : ii est Atteint d'une fracture de l,a cuisse droite. Un capitaine et deux sapeurs oni Pétrograd, 29 septembre : Le général Kuropatkine a été noînm< commandant d'un corps d'armée. « * » Pétrograd, 29 septembre : Tous les ministres sont partis pour I< £rand ouai-tâar général. .Ijondres, 29 septembre : /Les représentants des comités ouvriers' s* feont réunis aujourd'hui. MM. ICitehener e Asqmfc}*- assistaieiitr'à" la réunion et! ont) pro noncé des discours sur la situation mili i taire. "Londres, 29 septembre : Les journaux annoncent quo les négocia, tions d<o M. iBark, ministre des finance? russe, avec le chancelier du Trésor anglai: ne sont pas encore terminées. Le départ dt M. Bark a été retardé. 29 septembre : officiellement do Nercv-York qu< l^^fprunt anglo-français de 500 millions d( <S>llaiS 5 p. c., remboursable en cinq ans OfTevr au public américain à 98 p. c. iifbr'? que Ië sjnîâicat le prend ferme i p. c. Après cinq ans, les porteurs au ront la faculté d'échanger leurs titres* con tre dos obligations d'un emprunt anglo français 4 1/2 p. c., d'une durée do dix î vingt ans. Ces obligations pourront, à leir tour, être échangées, suivant /les conve nances dos gouvernements intéressés, dh ou quinze ans après leur création. I/ondres, 29 septembre : On mande do Tokio au ^imes" que 1< gouvernement japonais va émetti-o un em prunt de 30 millions de .yen. fees princi pales _ banques participei'ont à cette opéra tion financière. Pétrograd, 29 septembre : L'Université de Varsovie, qui a été trans féréo à Ivostofi, restera définitivement) dan: cette dernière ville après la guerre. pans, w Kcpcemoro : M. Aimond a donné lecture, hier, au Sé nat, do son rapport sur les douzièmes pro visoires. En réponse" & une demande, M. JMbot h, d/ claré qu'en ce moment on frappait mensuel lemeîU i)our 12 millions de monnaie d'ai: gent. Cette quantité montto procliainenirn à millions. M. Debie^are a d^Staré qu l'immense e^misno de &) milliards /qui : été dépensée jusqu-'ici ponaf "Ta" gueire j re-idu n<V_-e«K3iro le contrôle le pjus sé^re t y imvwv '.*-rvc^n^-aroT-Y.^n-.-q 0i Paris, 29 septembre : \ Après avoir voté les douzièmes provi-:. soires, lo Sénat s'est ajourné au 14 octobre 0 * * » Londres, 29 septembre : M. Asquith a déclaré à la Chambre dea communes qu'il no lui était pas possible de , répondre à la question de savoir s'il nç ferait pas. prochainement une déclarauor D Relative au recrutement "et au service mili 1 tûii'e obligatoire. "La question est en co me-^ cient sérieusen<ent à l'étude et le g-ouverne ^ lient fera " a son sujet une déclaration au 1 fDornent opportun. M. Asquith a demandé aux partis qu'aucune discussion ne soit soulevée à l'heure 5 actuelle. „Nous sommes, a-t-il dit, à un 3 tournant dangereux do la guerre. Nous sui-L vous avec intérêt, avec sympathie et avec espoir les efforts héroïques des armées alliées, et l'on ne pourrait pas rendra un plus mauvais service à l'Angleterre et à ses - alliés qu'en laissant s'accréditer lo bruil que le désaccord règne entre nous." Entre deux Tranchées i TJii combattant fait la description suivante d'un combat dans les tranchées : Lorsque, vers 4 heures du matin, nous • voulûmes gagner nos tranchées, nous: fûmes - étonnés d'apprendre que le front se compo- 6 sait , de plusieurs parties de tranchées sans i comm-linication entre elles. Los tranchées ■ intermédiaires avaient été conquises pesn- > dant la nuit par l'ennemi qui, d'après ce ) qu'on croyait, les avait ensuite volontaire-t ment évacuées. Mon détachement reçut l'or-' dre d^ éclaircir à tout prix la situation et » d'occuper immédiatement les positions au cas où elles auraient été évacuées. Nous i avions à traverser 60 mètres de terrain non ^ protégé, et le groupe dont jo faisais partie i devait prendre la direction. Attention ! Le • premier qui passera la tête hors die la i tranchée risquera d'attraper un eotffc de fu-' sil : lo sergent vient d'annoncer au lieute-5 nant que l'ennemi tire sur nous d^une di&- • tance de 80 m-très et que nous n'avons que peu d'espoir d;échapper à son feu. „Tant) pis I Kien à faire ; en avant 1" C'-est mon tour ; sac au dos, avec musette à paon, gourde ot £usiL je nie gliseo hors du retranchemtenc et- jo ccmmenoo a ramper, ce qui n'est pas une petite affaiie, i chargé comme jo le suis. A côté de moi, > deux camarades tombent morts j un autre, ■ yzr <>*» «•> io^ \#ir l*\ L f '"iwc blessure reçue a la wto, «>e toru ii;,iii\6 • d*uu mouvement conrtUsif, et dans son L agonie, g'émit doucement... Un peu plus loin, un homme supplie : .,Un amlinrian-cier ; oh ! sois assez bon pour m'envoyer . un ambulancier !" Mais, hélas ! je dois avancer ; derrière 'J moi, les camarades rampent l'un derrière l'autre. Les balles sifflent tout autour de ' noue; mais nous avons l'ordre d'avancer, n'importe ce qui arrive. Justement, les lanières de ma gourde s'accrochent dans des broussailles : je reste oouché sur place, le i nez contre lo sol. Deux camarades me dé-; passent, et j'entends les suppositions qui"ils font sur le point de savoir si oui ou non jo suis encore on vie. D'un violent effort jo me délivre des épines et, tel un serpent, jo continue à ramper à travers les herbes. Ce commandement so transmet d'hommo à homme : „Né pas appuyer à gaucho 1" Devant nous, nous voyous so drosser des palissades en osier. Nous nous ^en approchons, bien qu'elles no nous offrent point d'abri ; mais du moins l'ennemi ne nous aperçoit pas, et l'on peut respirer un moment. Le soleil darde, et nou* ruisselons do sueur ; tout le monde onfonce le nez on terre et reste sans bouger. Mais l'ennemi nous guet/te encore à travers les palissades. Deux d'e mes voisins sont blessés, 1 l'un à la nuque, l'autre à la hanche. Je me retourne : des morts et des blessés gisent à oourte distance, dispersés sur les champs; notro sergent est occupé à {mettre ! un bandage à un sous-officier blessé à la cuisse : à côté, un camarade, dont la joue est effroyablement déchiquetée, so débat dans un dernier spasme, et plus loin, on ' arrière, encore d'autres, beaucoup d'autres, 3 portent le signe de la mort au front. Quant à nous, nous sommes à six, cou-' chés derrière ces retranchements à travers lesquels sifflent les balles. Le sergent n'est plus là : lui aussi a été fauché... Nous nous décidons à boiro un coup, ce qui ■ n'est lias facile, car nous craignons do sou-J lever la tête un peu trop haut ; ensuite, > nous tenons une courue délibération. La si-5 tualion est olairo ; nous avons l'ordre d'occuper La trancihée devant nous; nous devons donc nous y rendre; mais non s ne pouvons pas prendre la direction vers la gauche, i] b faut avoir soin d'appuyer à droite. y Nous nous accordons encore quelques , -minutes, puis on route! Un jeune ca-,} marade rampo à ma droite ; le temps k sans douto lui semble long -; il lève la tete - pour épier le chemin et retombe, avec un • sorapfir, une ballo au front, raido mort ! Un • jet de sang qui jaillit do sa bouche m'arrive i, tout chaud sur la main,. Lo camarade qu: : me précède se retourne ; il a, lui aussi, le - visage inondé de sang et me dit: „Enlève-: moi mon sac, je t'en prie !" Il se croit blessé, mai6 se réjouit ensuite: ce n'e^t qtu le sang de celui qui vient d'être tué qui l'a si richement aspergé. Je dois cependanl î lui enlever son sac, oar la frayeur l'a telle- - ment impressionné qu'il défaille presque, - Doux autres devant nous sont courues sui - le ventre et si parfaitement immobiles qu< jo dois les fcâter pour m?assurer s'ils ne sont pas déjà partis pour l'autre monde, J'entends qu'ils ronflent; ce qui n'est ^a* . étonnant : il y a deux purs, nous avons j fait. 30 kilomètres, entassés à 4"), dans un chariot à bestiaux ; nous avons ensuite pa -é une nuit blanche, nuis fourni une marche de 20 kilomètres, et la dernière nuit - nous l'avons passée à courir par des che- - mins creux et des tranchées sous une gt/'U de shrapnells. Un sergent-major * ■r - it devant nous. 1! - a atteint, par un dCiour à travers d'épaisse? 7 broussailles, la tranchée suspecte : elle est i ocqupec; il veut nous montrer le chemin, i II me croit mori; tous me demandent si je i'-. no suis pas blessé. J'entends dire à quel-t- qu'un derrrière moi : „Ï1 a son eompte !" .. mais je ne peux répondre; car j'ai la boc- che pleine de terye; qu'un projectile oui a éclaté à côté de moi m'a envoyé et quo j ■ n'.Ji finis pas de cracher. Jo suis cependan co.vi^ its de me retrouver parmi les vivants L/un après l'autre, nous sortons do dtôr riêre les palissades : nous me sommes plu qnr cinq, et le sergent-major qui vient d'aï j river. Eu ma qualité d'aîné, je me réserv< i'honneur do rester le dernier. Les feuille* tourbllonnent autour de nous, arrachées pa: . h' ■ Iwilles. Notre reptation do chenilles nou: o^T,é do trou de grenudo.à trojr de grenade; U] . den-Môr saut, et nous voilà enfin dans la tran citée abandonnée. Stupéfaction générale! Onz hommes d'une autre compagnie, qui s'étiien approchés du côté opposé, l'occupent déjà i Etx aussi me croyaient mort et le salu c£. d'autant plus cordial. Mais sur la lign< de feu tout est. vite réglé; on ne dit qiu pou do mots. Noua devons maintenir un-tranchéo de 240 mètres et nous ne sommei qpo dix-sept en tout. On se répartit tan que mal et on convient, en cas d'as ta vue, do tirer Le plus possible pour tram per l'ennemi sur l'effectif de notre groupe Tiois heures d'anxiété s'écoulent; après quo to^.te^ la compagnie entro enfin dans L: tranchée ftt, sans mot dire, nous nou« ser ro is la main. Un moment, il semble qu< notre petit sous-lieutenant veut noue 6autp: au cou, maiî vite il so ressaisit. Nous n'a vens pu mettre nos blessés à l'abri qu'il la nuit et, après qu'une tranchée spéciaux eu été creusée à leur intention. Les Faits du Jour Deipuis plusieui-3 années, des btumux d placeutenû jiublics ont été organisés en Al lema^ne. Co? hireaux procurent du trav • aux chômoura sans quo ceux-ci aient à dé penser un sou de co chef. Ils mettent employeurs directement en rapport avec les 66 us travail et leur fournissent tous les ren se:gnrïuemts utilesi pour trouver une cc«:u i. tion rémunérée. Les chiffres df3s ouvriers p'< cés diins ces* conditions sont en a^igmen tatiou ré^ulièr-e. Tandis qu'en 1910, on at tt î^nait lo premier Tilïion, on a dépassé ies 1,,600/3QD en 1913. 17 couvre vient d< pi r son utilité d'une façon encore pltu i'n ppaniie pendant la guerrje. D'après 1g;-st^'ioiiques qui viennent d'être publiées, U nc.uiUïQ dias ,,canvlitLats" placés est, eu eff. monté à 2,1^,000 en 1914. u* guerre a des conséquences bien inut I • s et fertiles r burprises. v / a, auvv nx^utes oàic^-es - -.li-s de diminuer la nuit la visibilit< de?; a^glomératio^o uu camp retranché d< Fa ris pou vant servir de point do repèr< aux avions ennemis, autant que dans ur 6a>je esprit d'économie propre à ména/gei les ressources ot... lo charbon, nombre d< municipalités de la banlieue ont puremen et si-nploment diminué l'éclairage public. Les hôtes momentanés et les habitants d< ces localités vouées au noir ont gaiemen pris leur parti de cet éta-t de choses c résolu à leur manière lo problème do h circulation dans les ténèbres. Es se son tout bonnement munis de lanternes de totu le., styles ot. de toutes les époques, qu'ils éclairent pour rejoindre leur demeure à b sortie de la gtaro ou pour faire leurs cour ses dès que la nuit est venue». Et c'est un spectacle qui ne manque n de- pittoresque ni d'originalité que celui d< ces multiples lanternes qui, le long- de* avenues bordées de villas, promènent 1< tremblotement de leurs points lumineux Encore un aspect qu'on n'oubliera pas. Des trains automobiles circulent sans cesso dans les lignes allemandes en Rus «h pour laver le linge des troupiers. Ur train de ce gesnre est composé généralemon do deux voitures Daimier qui traînent cinc tonnes do charg;e et d'une baladeuse pou vaut également charger cinq tonnes. L/a pro mi ère voiture de cl îargo est pourvue d'un< in stallation électrique qui dessert toutes le* machines et d'une petite chaudière qui four nit la vapeur à la maohino de blanchissage et au repassoir. A côté du ohaudroi se trouve une installation pour le sécliag< rn pido à 100 degrés do chaleur et une au tre, l'indispensable appareil contre la ver mine, chauffée à ]8q degrés. La baladous( emmène 100 quintaux de charbon, de savon de soude, do sel et tous les ustensiles né corsaires au blanchissage, puis une énorm< ,,machine" do blanchissage avec quatre compartiments. Le lingo sale, d'abord „not ti 6" do la vermine, reste uno heure dam la machine pour, être séché ensuite par un< ia \cL«i,no contrifuge, et. dans, le séchoir don il a été question, 2,7V 0 pièe'cs de lingoson de cette façon nettoyées par jour, puis re passées avec soin. Lee cours do formation militaire qui « dament au camp do Platt^bourgii, aui Etats-Unis, font l'objet d'articles et d'inter views innombrables dansi les journaux aimé ricains. Tous les jours paraissent des notes su-- les personnes qui vont preoidre paît : ' uivO période d'instruction de quatre semaines, Il parait que le départ des ÔOO ,,vo-» k»\tairas" de New-York, — parmi l,êsquek nunbna de politiciens, do financiers, d'im di-àtriels et) de sportifs do grande réputa > tu a — a res^^mblé plutôt à • celui d'iui voyage ©o millionnaires qu'au départ d( ■ gcJ; allant se préparer à combattre pou. leur patiio. Doux trams composés do ,,Pull m.'u's Cars" de luxe partirent le soir du 1 9 août1. Un véritable cortège de domesti- > quos portaient- à ces ,,bleus" des malles i ér .-uït' des objets fà voyage, ies couver. tu;e,s, des manteaux, etc. ; /i t.yx tacle ne manquait, pas do drcflettU et il a excité l'hilarité du public, qui assis tait à ce départ sensationnel. Ces „recrucs" qui font le servies qu siin-i pies soldats, ont à supporter tous k\i frais i de leur instruction et «ont pécuniairemeiy responsables de tous les dégels qu'ilsWn/i ; raient causer pendant leur période ivfa} st action. Ceci est stipulé expressément dfin^ leurs engagements. On trouve parmi/c<| soldalts-gentlemen, comme les nom nh il presse new-yorkaise, les noms les pl/s soi nores de New-York, «eux de Carnegie, dj Roasovelê, de Fish par exemple, puis Ici hauts fonctionnaires de l'Etat et de li ville, èel quo M. O'Shangucssj, Vanekd ehar^'é d'a!fair«fc êm iStats-UniA au M ex il qnt. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 30 septembre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Hier, l'ennemi n'a continué qu'en Champagne ses eiïorts pour rompre notre front. Au sud de la route de Aicnin à Ypres, nous avons fait sauter unts ixosition occu-pée par deux compagnies anglaises. Au nord de Loos, notre contre-attaque a progressé lentement. Au sud-est de Souciiez, le.s_ Irran$ai6_ ont réussi à pénétrer dans nos lignes à deaix ~èn9Fôils sur une peîîts éteai-iuô do" front. 1^5" combats y durent; encore. Au sud d'^Vrras, nous avons reijoussé ai- i sèment une attaque partielle des Français. JLntro Iletrns et l'Argonne, on s'est battu avec acharnement. Au sud de Saiute-Marie-à-Py, uno_ brigade ennoniiCv e'1 étant frayé un chemin a ti'ayers notre positron avancée, ~ar été arrêtée par nos réserves qun, en contre-attaquant, ont capturé 8oû soldats ennemis et extormmé le restant. Entre la route do Souimo-Py à Souain et la voie ferrée do Challorango à Sainto-Méneiiould, toutes^ les attaques des Français ont été repoussées, parfois après des corps à corps acharnés ; les pertes ennemies aont très forôes. Co matin, une puissante attaque de 1 ennemi s'est écroulée devant notre frorft au nord-ouest de Massiges. Au nord do Mas-1 siges, nous avons perdu ia hauteur 191» qui, parlé'flanc, était très t^posee au feu f do l'ennemi. Sur le restant du front., de part et d'autre, avec plus ou moins d'intensité, canonnade et bombardement à l'aide de lance-mines. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindcnburg : Au sud de Dunabourg, l'ennomi est rejeté dans les pîissagos situés entre les lacs a l'est do Wesselowo. Entro le lac de Drysj wjaty et la région de Postawy, les com^ bats do cavalerie ont tourné à l'avantage de nos divisions. , A l'est de Smorgon, nous avoixs assailli et traversé la position ennemie: 1,000 pri-sioinniea^s, dont 7 officiers, 6 canons et • 4 mitrailleuses sont tombés on notre (pouvoir. Au sud do Smorgon, les combats continuent. Armées du maréchal prince L6opold de Bavière : A be&U' Oirp dVnj.bv-its^ t.juf av '^s repoussé des attaques partielle de l'ennemi, qui a subi des pertes sanglantes. Armées d'u> maréchal von Mackensen : La situation n'a pas changé. Armées du général von Linsingen : Sur le Korziu supérieur, les Euasos ont été rojetés vers l'est. Nouj3 avons fait environ 800 prisonniers. Deux avions russes ont été abattus. Vienne, 30 septembre. — Officiel d'hier : liront russe. En Galicie orientale et sur l'Ikwa, la situation n'a pas changé. Des détachemeuts ennemis qui ont essayé de se rapprocher de nos obstacles à l'ouest do Tarnopol, ont été chassés par notre feu. Dans la région fortifiée de Volhynio, nos troupes ont rejeté l'ennemi do toutes ses positions d'arrière-garde à l'ouest do la Pa-tilowka supérieure. Plus au nord, elles ont pris d'assaut, lo village de {Boguslawka dé-fendu avec ténacité. En Lithuanie, la journée a été calme dans le secteur occupé par les forces austro-hongroises.Front italien. Dans la région du Suilfser Joch, notre canonnade a détruit plusieurs candis ennemis.Sur le plateau de Vielgereuth, au nord du Monte Coston, une attaque des Italiens s'est écroulée après une courte canonnade efc fusillade.Hier après-midi, l'ennemi a ouvert une canonnade très violente contre le Mrzli Yrli et la tête de pont de Tolmein. Le soir, il a entrepris deux attaques, lVmo contre cette montagne, l'autre contre notre position près de Dolje. Toutes doux ont été repoussées devant nos obstacles. Près do Doljo, l'ennemi qui, traversant nos obstacles, avait pé-! métré dans notre position, en a été aussitôt ~ejeté. Comme toujours, toutes nos positions sont restées' bien en notro pouvoir. Ailleurs, y compris dans lo territoire du littoral, l'activité de l'ennemi s'est bornée à la canonnade habituelle ot à des eecar-i mouches. Front du Sud-E.-ît. "RWi dn •na.rtinnlier. Constantinople, 29 septembre.— Offioiel du grand quartier général : Sur le front dos Dardanelles, prfs dJAna-forta, pendant la nuit du 27, septembre, nos colonnes de reconnaissance ont entrepris à l'improviste une attaque à l'aide de bombes contro les tranchées ennemies ot ont pris plus de 50 fusils, des baïonnettes et des longues-vues. Près d'Ari-Burnu, nos batterie* postées sur l'ailé droite ont réduit au silence une batterie onnemio do 3 canons et ont détruit ] canon. Le 27 septembre, près de Sedd-ul-Bahr, il y a eu, sur tout lo front, des fusillades de part et d'autre. Sur l'aile gaucho, duel d'artillerie ; au centre, combat à l'aide de bombes. Uno cinquantaine d'ennemi^ ont tonte d'attaquer, niais ils étaient à peine à quelques pas de nos abris, qu'ils ont été, en grande }*artie, anéantis par notre feu. Le reste s'est enfui dans ses tranchées. Lo 27 septembre, un de nos avions a lancé .nue bombe et a touché le hall d'avia- /i.n: T Comnmmqués des armées alliées Paris, 29 septembre , —Officiel de 15 heures : En Artois, la progression signalée hier j à l'est de .Souciiez a continué en fin de j journée et au cours de la nuit. NçuK^Tonsj atteint, après un comUat opiniâtre, ta cÔToi UX point culminant des crftos do Yïlj, tes vergers au eud. L& mjœbrô niers valides - au cours de ces actions ( est do phifo de 300, appartenant en inajo-rité aux cfcux*"divisions de" la. gardel" is ITn -Champagne, la lutto se poursuit sans-^ré|nt sur tout le front. Dans la région au1 pord do Miissiges, de nouveaux groupes' ^'Allemands se sont rendus : leur toca.1 a! Jailiëfiil un miTlicr au cours de la soirée] Mans ce seul secteur.. L'ennemi a violem-^ mont canonné los tranchées au nord e-c au] sud de l'Aisne dans les régions du bois] £eiint-Mard, de Troyon et de Vailly; nous | Paris, 29 septembre.—'* Officiel da 23 heures : \ l Les combats ont ciontiné toute la journée J sur les hauteurs entre Souchoz et Yimyjp Nous avons maintenu toutes les nouvelle^ positions conquises. ^n Champagne, lutte. toujours violent^ dovant les positions de repli de l'cnnomÈ £.insi que pour la réduction d'un saillant ttu nord d<x Hesnil, où dos fractions cnne-| mios se maintenaient encore. Nous avons,, progressé sur les, jKUî'tos de Ta* butle de? Tîthttre-et aux approches du village, ainsr qu'au nord do Massiges. Bombardement assez violent et réciproqu# au bois Le Prêtre et en forêt d'Apremont;; LondrégJ 28 septembre. — Itapport du »na-féchaL sir John Frencli : Les violents combats autour do Loos et au nord de L/oos continuent. Nbus avons do n<Jfiveau conquis tout lo terraîif ^tïïe^au uuxd du la ' ' ïïâufôùir' 70'i Ce.rrâin qui3 l'ennemi avait rej)ris samedi. Nous avons fait des progrès au sud do Loos et nous nous sommés emparés d'un canon, ce qui porto à vingt et un lo nombre de canons qui sont restés entTe nos mains ; un plus grand nombre de canons encore se trouvent abandonnés antre nos positions et celles do l'ennemi. Le nombre des prisonniers dépasse maintenant 3,000 ; nous avons pris 4u mitrailleuses, et notre bombardement en a dé-4wit---cktJv a nta ge. Nos aviateurs ont bombardé aujourd'hui la ligne de chemin tdo fer près de Bar-pauuie, ont détruit un train et ont endommagé la. car a ri' A p.ln^li^rîT'onrl Rome, 28 septembre. — Officiel du! grand quartier général : Dans la région de Cevedale, l'ennemi a aicore tenté quelques attaquer dans la di-■ e^tior. de Li cabale de (Jodeh; jais la» vigilance constante et la forme résistance des lôtres -ont fait échouer compétent en t ces xaitatives. Sur le Karst la marche on avant de l'en-icani contro Selz a été également enrayée ivec succès. l.'artillorie ennemie a lancé quelques gre-îades incendiaires sur Moiifalcone, ûiandr jira et Adria ; l'intervention rapide et effi- An. nnc*. ^ i„_. .1. « Pétro.grad, 2S septembre. — Officiel du " grand' état-major général : Dans la région do Kiga et d'e Dwinsïi, pas de modification essentielle. Dans cotte dernière région. Lo feu d'artillerie n'a pas diminué. Los combats ont continué avec une violence extrême. Dans la vallée do la Narotseli et dans la région do Wileika, nous avons repoussé l'offensive de l'ennomi. Dans la région du chemin de fer, au sud-est d'O'schm jan[v, les Allemands ont réussi à s'emparer du village de Losta-janze; mais ils en ont été ensuite repoussés. Sur co point, l'ennemi a de nouveau entrepris de violentas attaques contro nos positions ; sur divers points, il continue à développer un violent feu d'artillerie. Dans le 6ectour occupé par un seul dos régiments qui opèrent dans celte région, environ 10,C<0 projectiles de gros calibre ont été lancés. Dans les enviions de 1/jachowitschi, au sudmst do la gare de Bai-anowitschi, il y a eu violent combat. Au sud du Pripet et sur le front galicien. l'ennemi a entrepris, à différents1 endroits, dos attaques au moyen d'importantes forces. Sur les passages du Styr, dans la région de Kolki, plusieurs combats so sont livrés. Après un violent combat à la baïonnette, nous avons occupé le village do Worobi- iowlrft. mi nrml-rm-PK!; fin TnrnruxYI * * * Pétrograd. 28 septembre. — "Officiel de l'état-major do l'armée du iCaucaso : Dans la direction d'Olty, fusillades à proximité dos hauteurs de Barakat. Dans 'la direction de Melashgert, fusillades entre patrouilles près do Merghekbed. Aucun changement sur le reste du front. Dépêches Diverses Lugano, 29 septembre : Le contre-amiral Silvio Belleni, <ie Ca-Eane, actuieHement directeur général au ministère de la marine, sera probablement uommé ministre. * * Home, 29 septembre : Lo Papo vient d'ordonner qu'une prière :>our la paix soie dite à la fin de toutes es cérémonies religieuses. » w Milan, 29 septembre : Dans l'industrie çotonnière de î^iîan, 30,000 ouvriers font grève. "Rome, 29 septembre : Pm juillet et août, la dette flottante de ['Italie a augmenté do 1,600 millions delires L'émission de Bons du Trésor 4 1/2 p. c. x augmenté la dette de G64 millions de * * Ottawa, 29 soptembro : On vient de constituer, au capital de [KO,000 jC, uno société dénommée „C'ar.a. ; . i Qt.naTr» finlii»-* P/tm non tt*) * * New-York, 20 septembre : On a rotiré des décombres des maisons . étruites, à Ardmorc, par une explosion de azoline, qïîarante-cinq cadavres. Los démâte aiatéritfe sont importants.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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