LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION , Tu"!™"; ^ ^ *' î'ïï Un mois (décembre! . -. . ... .,»»•»,»» fr. 2.3& s*' ^ontagrne-auz-Uer'bes-F'otajères, Uïî USIELT-IJO t c du joutai — s.ea tu mois (décembre) .... . ■•••»'» • » eureaux , de 9 à 17 heures rRIX DES ANNONCES J Fait, oi,ers - 3.75 Los demandes d abonnement sont reçues ;— J exclusivement MORESSEE, DIRECTEUR [ *écrol°Sla " • * ~ ' par les bureaux et les facteurs des postes t Coin des Eleveurs — l.UO LA GUERRE 8Q5' jour cîe guerre Les armées du maréchal von Mackensen voi*4 toujours do l'a vaut. Malgré les effoits que font les Roumains pour Ick irrtWr dans lo swlcur do Miizii, elksj se «ont ouvert le chemin sur Bu^ai : le» avant-gardes de la IXe armée sont cLjà eng*+*ca$ aux abords de Cette localité, tfusns à l'année du Danube, elle a Uriso in résistance organisée par ses adversaires ifcuis la vallée du la Jablouiitza et continu* à refouler les* trouas russo-roum*inea voit» le nord-est» ±vu*ses ne 60 décident pas à intervenir eu Koumani© a\ec des eùejhla importants ou ne sont pas encore en mesure ele lo faire : or, il n est guère possioie aux Jftoumains d'enrager à eux seuls la marche &» l'envahis*eur, leur armee ayant subi de-puis i© début de la guerre de* ]«ries trop seusiblua. On critique militaire répute, M. Charles Mnvak., constatait te 12 décembre que sur les 7oO,UOO homme» que le» Roumains avaient pu au maximum mettre sous les armes, 150,(XX) hommes se trouvaient déjà co«nme prisonniers aurx maïus ekxs Puissances centrales ; on «ait que ce chiffre s encore augiueut/s depuis loi». Los perte* subies aui cours dts combat» aaharués étant pour le moins aussi élevé®*, aala représente pour l'armée roumaine une l>erte totale d'environ 300,000 h oui m es. 11 faut tenir compte aussi que ces pertes cou>-ssruant ses meilleures troupes do campagne et que l'armée roumaine, affaiblie en nou>-bre, a donc également be»o'n de réorganiser t*os cadres ei ses effectifs. Au début de la giwrre, la Roumanie disposait do 400,000 fus»ls, dont plus de la moitié ont «-j pris par les Centraux, et de sa» !7jq mi/railleusee, 364 lui ont été prise*. L'artillerie roumaine est entrée en carn-pa^pie avec SOG canons, dont elle en a perdfci jiMrju'A présent 878. L'artillerie lourdfo <ic? l'armée de campagne se composait au début de la guerre do lo obusiers dui Creuaot dva 15 cent. ot avaii été augmentée amanite jusqu'à 60 : de ce nombre, Î0 ont été pardu*. D*autre po-t, le maté--îiol d'artillerie resté aux mains ete l'année roumaine a beaucoup souffert depuis le dé-but de la campagne. Or, il n'est pas po* sible d'en effectuer la réparation dan& le pays nu'uie. Les elçux arsenaux roumains eU; Biieareat et cîe Targ?b*ista sont exv*.p*s par les trsupes dte Puissances centrales, à Galatz, il n'y a ni ateliers d'artillerie ni fabriques de munitions, mais simplement do* dépôts do munitions pour l'artillerie d« fortarasse et pour l'infanterie. i&Uulisnaknt que l'armée roumaine va être ver**e dai»s les légions russes, les puissances de l'Entente so trouveront devant la néetiwité (ki rééquiper pour ainsi dire com-péitement les effectifs qui ont échappé au désiurtre. Ce sera là une tâche difficile, Fin-dfusarie de guerre de l Entente n'étant pas eu état de sulfite à ses besoins sawis le ooncours do l'Amérique et du Japon. La question du transport de renforts en hommes et en niab4riei vers la Roumanie ne sera pas non plus résolue «an* peins. Lck voies ferrées sont encombrées, et le matérif* a é*é lieaucou^p réduit depuis la guerre : la Roumanie a, en effeé, p^rdn KÎ0 iocfwno'i ves et 4,500 wagons sur les 700 lo<;omo4ives et les 18,000 wagons qui assuraient le service de ses chemins de fer. L'offre de paix .Tfoève, 13 décembre : Le ,,0ournnl de Oenève" écrit : — Au nomentoù la France, l'AngleteiTe^ la Russie e; l'Italie confirment qn elles sont décidée« à lutter jjsqu'au bout, alors que trois d'entre ces pays réorganisent leurs gouvernements dans ce but, la proposiiion d«s Puissances centrale* — faite après lo-ir écrasante victoire sur la Roumanie fora une impression énorme. Nombreux sowt ceux qus l'offre de paix remplit' de ;pie et d'espoir; mais il en est d'autres qui craignent qu'elle n'amène des scissions parmi les Alliés. Quant à nous, nous nous abstiendrons do commentaires et nous attendrons — car c'est là lo nceud.de la question — que les conditions de paix soieait connues avant de nous prononcer. Dans l'entretemps,\ souhaitons qu'au moins un armistice intervienne* qui arrête l'effroyable tuerie et permet*e de célébrer les fêtes de Noul sans que le sang continue à être versé." * * * 'Berne, 13 décembre : Le ,,Berner Ta^eblait" fait ressortir que la Quadru.pl i ce offre la paix h l'Entente au moment où l'Allemagne s'apprit< à mettre en ligne des forces et de* moyens d ni pt-r-sowie n« soupçonnait l'existence. La Quadruple-Entente devra se dire que cette offre de paix encouragera jiertout les pacifistes et que son poids moral portera une atteinte au prestige (tes lixxivernements alli's. D'an-Cre part-, elle devra reconnaître que les chances die victoire sont devenues minces pour etle en présence des immenses prépa--rat ifs tjue fait l'emicmi et de ses derniers succ^.^, en présence surtout do la rti|tiire du bloous par les sous-marins marchands allemands et par 1 arrivée des immenses aip-provisionnemenls que les coalisa ont pris en Roumanie. "En offrant ]n y.aix à c-tv; henro, los Puissances centrales jirouveot net-tomsnt qu'elles veulent principalement assurer l(Hir existence et obtenir des garanties à ce sujet. 0 * <1 Coponha^re, dV'-cemVre : On manile de Paris aux journaux danois que M. Llovd Georee a adressé à M. Rriand un t>'ij«rratnmp d«ns il exprime son inûlvrsnlaJ\le p£*nl"tion de coci<viuer la ^leii-o juwyu'à la victo r1 fin le. M. Tîrimd a donné, pnr un télégramme, la môme assurance à M. Lloyd George. • * • Genève, j3 décembre : 1><"S jonrnau-x, commentant l'échange des Wrremrnea entre TtfAf- Llovd OeYere et Briand, osfiiment nue î>Tpt> en sora «Vinter-tli'0 à Li presse de l'En fente la libre discussion de l'offire de paix allemande. Le refus brutal de toutes notes relatives à la I>aix étant un© condition d'exjsteuce pour les gouvernements de l'Entente, il s'impose pour eux de rester soiurds à tous les appels en faveur de la paix. * * Copenhague, 13 décembre : On télégraphie de Londres à la „Nar tional Tidende" : — Ivcs Puissances de l'Entente repousseront l'offre de paix des Puissances centrales. Pour les Alliés, paix doit signiPier victoire; elle no peut être conclue, en conséquence, sur la base ce la situation militaire actuelle. A un moment donné, ells sera dictée par l'Angleterre et par ses alliés." * • * Copenhague, 13 décembre : Le journal „Poli iken" écrit : — On, a l'impression que l'Entante ne veut pas encore entendre parler de paix. Dans ces conditions, il ne Serait pas surprenant que l'offre des Puissances centrales lût repoussée. Toutefois, eila mettra uni peu. de lumière dans les ténèbres cfui envelop-[><nt l'Europe.* Voilà donc la question de la [>aix mise à l'ordre cki jour oes gouverne ments des Etats belligérajits; dès à présents, elie ne cessera paa de gagner du terrain." • * * Stockholm, 13 décembre : Lo „Svenska- Dogtbiad" éciit : — En ce ç,ui concerne les Puissances centrales, la situatiem e-t clairo : elics accueilleront toute intervention en faveur de la paix. Allons-nous voir maintenant lew Alliés s'efforcer d'empêcher les Eiat> neutres d'intervenir- S'il en était ainai, il serait prouvé indîiscutoWefcnent que l'Enlentb ne veut négocier qu'avec une Allemagne terrassée et livrée à merci. En. offrsuit d'ouvrir des négociations de paix, les Puiseum-•es cetitr.dos ont montré qu'elle» s*Mit prêt-tes à nég*>cier «u: des bases autres que ^ellear établies pjirement sur La aupérioi t des armes; il faut reconnaître que ce fait i une grande importance. * * * La Ilave, 13 décembre : A la seconde CbamUs. au coûts de la fiscussion du projet ete loi perinesaant au ^ouvernemeait do gai-der les soiei»<s sous les trajxeatix, le députe Troelstra, ci.ei' c»u parti sexûuliste, a pris la parexle. Il a suliiiô en luelffces mots l'éclaircia que fait dsce l'ofes uirité l'offre de paix dos Puissances cen-roleis et a exprimé l'espoir que 1 latente ne îcstr-m p» s sourde à cet apjel. 11 a rs uré que dos uéffocût.ti<mm <Le poix servie»:! approuvées par tous le* eocialisfccs c% a ex-rimé l'espoir que le gouveriMisent néerlandais ciminuera la preSMeri militaire qu» pèse sur le psuple, auseitot que les circonstances le permettront. « * ♦ » Amsterdam, 13 décembre : Le correspondant du ,,Tijd" à Londres 1 ni tél^iaphie qu'à l'scca^ion de l'offre ele paix fuite par l'Allemagne un échai>^e de vues télégraphique a eu lieu entre los mem-•res de l'ancien et du nquveau cabinet anglais.• * • Londres, 13 décembre : Le ,,Times" éent : — Quoique les propositions de paix d? l'Allemagne ne soient jxis enoore précisées ni exjntecnies élans les notes destinées à la Qujadfrurplie-Enitnte et au Pa| e, pus plu» jue daiis le discours du chancelier, il résulte clairement des termes employée, ainsi pue du moment et ces circoastances eikoisi [»ar nos ennemis pour faire cette manifestation pacifique, que leurs prétendues offres ie paix ne sont pas sincères. EL"es n'ont [>otir but egne ele mettre en lumière l'Bivin-cilâlité ik l'AJJlemagt e et les derndûre exploits de l'incomparable génie du toldmaré chai von HindenUirg." Lo ,,Ste*r" écrit : — Si les Puissances centrales, qui viennent brusquement ce voir s'éveiller esn elles e samiiuent des rss|xmaab»lités, ikî ««ont pa^ encore arrivée» à comprendre «F» GotiÀtan. iinoj\Li et lœ Dardanelles doivent cti-e à La Russie et 1' Al^ace-I>irrajne à la FVan«e. qu'en oujîre eàies doivent évacuer les torri toires e>ccupés et verser une indrmmité l«r gement suffisante aux puissKuiocs do P'En-tenfrv les propositions de M. von ?>ollimana Holhvetf n'arercersot aucune inRnence elé- cisive siu.' la marche des événements." * * • Londres, 13 dcxvtnbre : Le „Morning Post" estime que l'offre d«f Puissnnces e^entraies constitue une proposi tion d'armistice et non pîis de paix, étant donné que l'Allemagne n'a pas réussi à détruite les armées et les flottes des Allies, et il a joule : — Si nous acceptions en ce moment un arm-aiiee, nous renoncerons ainsi à l'es-|ioir ele devenir assez puissants iiouir ter-nsser l'Allema^me au moment elonné.'' Le ,, Daily 'reslôçrajrfi" écrit : — Iàx déclaratiewa e^.i chancelier montre que l'Allemagne a atteint l'apogse de sa [niiasance; il ne faut pas toutefois eu conclure forcémen,t que sa chute va suivre im-m-dignement. L'ennetni a tendu ses forces i\ l'extrême et ce qu'il pourrait encore tenter nst ins'gniftant. Ce ne sont pas des vainqueurs ceux qui crient : „Que tout s rit ten mi.ié et re»levouons amis ! '. I e „Daily l^elegraph" insista, en ouitue, sur ce point, que ce n'est pas l'Angleterre «wu»le, nwis toutes les puissances de l'Entente qiui doivent re'pondre à la proposition <!e l'ennemi ea il prétend que 'a véritable but do l'oFre ele paix n'est pas tant àe eon vaincre les puissances de l'Entente, mai.- bien d'imprassiemner les neutres. • * • Londres, 13 décembre : Le „Daily Chronicle'* écrit : — Nous avons toujours dit, et nous main, 'enonc! aotre awnière ce voir, que le rnili 'ariame prussien doit '"tre anéanti et la Hotte de l'Allemagne détruite, eîe mêase que tonte son artillerie. Aussi bien doutons-nous fort qu'il so:t possible, en dehors de ce morven extrême mais radical, de mettre fin v la concurrence des armements." • Londres, 13 décembre : Le ,. Manchester C.unrdian1''' perse que I offre de paix des Puissances ce ntrales ne constitue pas seulement-un ;eu diptamatiqii!'. la situation étant trop sérieuse. Il s'agit plu*5f, dit-il, d'une offre de paix honnête et, pour ce motif, le gouvernement et la partie réfléchie de l'opinion publique ne doivent pas eionsidérer la caeme comme une simple offre faite jwur conclure un armistice ou comme une prope>sition viSûJit la médiation d' une tierce |*irtie. On devrait eni-tamer de suit» un échange d itkes; uni refus sans phrases d'entrer danç ev-ta v>cie placerait le» Allié* à tout jamais ekui6 leur tort et leur nuirait dans l'opinion des neutres. * * * Londres, 13 décembre : Au cours d'une allocution qu'il a prononcée hier à Londres, le premier ministre de 1a Nouvelle Zélande a cit : — J-'apprends qu'une importants déclaration a été faite cet après-aiidi au Raicluug allemand, où le chanceler a proposé l'ouverture immédiate do jjourparlers de psix. C'est, peat-étre le pe>int de vue dos All> luandE, mais je ne croils pas que ce sera ie nôtre. Nous parlerons de la i>aix — je parle eiu point ele vus ele l'Empire britannique — lorspie nous eatnnerons lem.omtfit ooui de le faire. C'est touB ca que j eu [)eux dire." * * « Tx>ndres, 13 décembre : L'Agence Hou ter apprend Se source or-ficie i50 : — Le gouvernement no fera sans diouto le déclaration au sujet) des" proiiosiion ele paix de l'Allemagne qu'après en avoir délibéré avec les Alliés. En attendant, il est !>errais ce dlire que l'unanimité de la pros*o l*iitanni({)ue sur ceitte question reflète fiUè>-lemeni la commiuiauté d'idée* qui règne entre les gouvernements et les peuprfçs de l'Entente. Les notes parvenues juaqu u présent, ne font pas encore mention eks con-litions do paix posées j>ar 1 Allemagne, toutefois comme les Puisjsanoëe oentrailce so |X)sent en vainqueurs, il n'est pas dtifficilc de s'imaginer «le quelle nature seront ce* propositions. N attire' lem en t, c<î bluff auquel on devait s'attendre est apprécié à sa juste valeur et, si les propositions de paix sont •>n réalte ce ejuc l'on pense, ollel® doivent .téceGS*irem-nt aboutir à un échec. 11 faut envisager !o proc'xlé des Allemands sous angles. D'une part, il constitue unç enitative pour cxs&vjer de semer la dise* Tek> fjarrni les Puis^aneîee de l'Entente, étrwit tonné qi'uiie paî t e des i>ropo&iliona pourrait psi-aître avantageuse à un Et t et in-iocesj, tabie à iai autre. D'antre part, la dé narche eîe l'Allemagne ooitfirme ce ejui es ;tabli depuis longtemps chez les Alliis, 5-à-dire que 1 Allemagne reconnn«.t q e lés Puissances centrales ne saura;an*i jamais •emporêer la victoire et qu'elles sont déju ui maximum de lpurs efforts. Des heurs* «j»a»ere)o4 encore où, sur leurs fromte, Las \lii« dêmanscront ce greis efforts à leurs trowp^a; nono*tant, l'unique rOT^n^e à la-lucLo il faille s'attendre de la part de a pmrt de l'Entente, c'est qu'elle renouvelle i dlkilaratie» souvent fa te déjà : guerre ne peut finir que lorsque nous a>a-•oiwt îKte nt lert buts pour lesquels non* lombattons." Toute antre réponse est impossible."* s Londres, 13 décembre : Le „Daily News" écrit : — I.es Allt;s ne peuvent consenti* àné-'icr la paix sur la l«sse i*opo®ée par M. ta Latliin5Uin-HoUw€*f; naiis ils deiivait, le Uaar e>ôté, soumettre à l'eanemi et a*i :uonelo lsars conditions de maniàje à laisser i la QiiadrBplice la responsabilité d'uu refus ou d'une ao^pkation." * * * Paris, 14 décembre : Voici', en réponse aux offre» ,pfûx ele l'Allemagne, les déclarations de 4L >Briand à la Chambre : — Après avoir proclamé qu'elle est vic-orie^ise, l'Allemagne fat des effort» <ys<js-;>ér'-6 pour faite ersire qu'elle l'est r^olls-.nent et adresso au monde lu*s j/roposi.wu elont il faut que ja dise ici quelques mors. re veuoe parler du discours du chancelioi' : -t'en possédant y>»s le texte exact, il ne n'est pas possible dte me pronemer do ma-iâ{*e officio'le sur son (Mxitenu. Il Cst d ailleurs doatewtt qtU3 ceux qu/'on a ^triés et« tous le transmettre consent©*it à se charger l'une mission ca|>able de porter atasinte à eur pre*M*ge. Plus tardi, je vous f«rai con-îartre encact^ment l'opinion <fcs Alliés, mai* lès maintenant j'ai lo devoir de cewi*<*llcr \ mon pays de se garder ele commettre une erreur possible. Au moment où l'Allemagne s'arme jusqu'aux dents et mobilise sa population ci-vilo au r squo de ru'ner son commerce et 3e jeter le bon le versement dans toute son owiomie politique, au moment oh, au mépris du droit international, elle transfère •hez elle les civils des pa._fs qu'elle occupe •t les y contraint au travail, j'assumerai* une double responsabilité si je no oiiais à non pays ,,Attention ! soyez sur vos gar-l.Q ! ' On nous transmet la proposition d'ouvrir des négociations de paix à l'heur* nwtne où la Belgique, la Serbie et dix départements fr.aaçsis sont en proie à la o ii-uction. On cherche, au moyen d osepres-s ons vagues et do phrases soletnnelle*, à faire impressaoaner les âmes inquiètes de ceux qui vivent sur ce sol qui recèle tant le morts. L'heure e^t grave, et je ne pourrais ng. sev, y attire»:- votre attention. Que ressort-il du discours du chancelier ? 11 en res»>rt en premier Iku le désir de tromper les neutres et le peuple allemand lui-même. Il est dit dans ce eLiscours : „Co n'est pas news qui avon<$ voulu cette terrible guerre; ious y ave>ns été conti-ainis." A quoi je réponete pour la centième fors : ,,N'on ! o'eïfc vous qui nous avez attaquée, et quoi que vous diriez, les faits sont là pour lu Kimemfcrer. Que le sang versé rooombe but vos t'^os et non sur los nô^ens !" En réalité, c'est mon droit do s^nialer cette ma-n/ouvre, de montrer lo pi^e grejssier qui nous r^rt tendu. M. Bethmann dit : ,,Nous voulons donner à iw s i^i'ïHe» tout ce qui e->, r>éoe»iaire à 'eur prospér té et donner satisfaction à leurs a^piiiif^rs." Et aux autres penç^e^ oue lonne-tél °î II leur doore, comme pt>p cdia-rité, l'assurance qu'ils ne seront lias anéaîitis. C cet maintenant, apr^s la Marne, après Vei'îun q" il f"t de^ office à notre Fra ce ^i 'i re. De telles ofFrr»s doivent être examinées dk3 prjs et il faut rechercher dans quelle in'ention ou nous les fait. Je répète que jô n/ai encore que dus imjxrasskms, -e t^te officiai du dooûurtoat ne m «tant pas oacors parvenu. Je no vous aui-a-a jxmu fait peit ete ces impressions si mon dsvoir ne ma coramaneteit ele mettre le pays en garera cnitro coto mamoeuvis. Du ha. t ele cette tribune, j ai le droit de dire : Noua nous trouvons ici en pr ^seaoe d uaie nu-nxinuvre, d une teunative faite en vue de 0'susjir les Alirs et de ekanors-lise-r le. us peuples. Eh ! bien, l'attitude ele la République ftfanjaisc a anra j»a«, dans cette cir-ccwetsno©, moins de aatiloaee ijue ceJ^ de la représentai ion. nationale elle-même. * * * Paris, '12 décembre Le ,,Matin" écrit- : — L'anuiro-irefiis^e quii a fait faire à la Qiiadrupni"e son exffre de j^ix e*t vraiment trop traiispareuie. Bucarest; *«t tombée, il vr.d; mais on se rend bien compte à Berlin efue Ri» nouveauix caii .et« à Londres et a Paris, ainsi que l'état de l'opinion jvu-blique à Pétirograd et à ltoms font craindre qu» l'Entente no reyreiine énergiquemeut tes opérations militaires. Dans le „PeftH Journal", M. Piofconéorib: — Les Allemanti» je.tent le mot de en ^Ature à l'ojwniou put)<ique pour faire croire qu'ils sejmti dis^œés à renoncer à leurs e i yencesi, o'est-à-eli re à la. dr.8 ructi^n, i la ruine et à l'a^iervissemenjt de.> peuples. Nous espérons que notre gouvernement se montrera énergique vis-à-vis des tentateurs.L ,,Œuvre" voit dars la pr poaiâm al-lema«tde la même m xoirm.vre que oï la qui a à l'Cta li-wement du servi- o obli gatoire civil et à la eléclaration d'iniléien-dance de la, Pologne. Toutes niim ï«>iu ces mcs^esit combina V Allemagne a le soin etî la paix." l>anis l'„Echo de Paris", M. Hcroete écrit : — Ce coup doit avoir été préparé dopuia longtemj s." M. Ilerbeftte rapfjelle en«iite que l'Al'o-ma^pis pr^pstrs too.i>urs une aitiup e a rs <ii i et s parle on vertement de négociations. En cexiséqu«i*as, il met le non veau minâs^-t ra en- g*rde c- «e de brusques offensives 1 aivssi bien sur le front fruty^ais que sur celui ele Salonique. * • * Paris, 14 ctëcsrabro : Lo ,,Petit Journal" parla do la prochaine iléclaraûon de M. Briand au sujet des pro-j»o«itiaos ele i*tix ek> l'Allemagne et dit que l'offre do la Quadruplice ne va pas révo-tuùonnier le mouds entier. Les Puûaiances cotrs.'es ont du reste eiéjà posé a»t»s iu mitne genre; o-îrtes, la e¥oLaratjio<i qu'elles viennent de faire a plus de poit'e aujourd'hui, mais elle n'en reste pas moins une mancanvi-e a^/nnt pour but d'im;uiôt*r l'opinion pubiique àuvs !cs jmys ^diés et. de jeter la discor«èe errtre en*. Ual^ré trius les ohaats d« vioHire, il reste à l'Alleana^ne < itf samraert de souets. et c'cM ce qui explique la nouvelle mancouvre de ses chefs. e * • Rome, 13 décembre : La ,,Tribuna" annonce que le ministre de ii»3 s'est renéi\ hier afrèe-a>*<îl à .1& Consulta. Il a été reçu par M. Sonumo. auquel il a sans doute transmis la note •ïontefianti l'offre de paix des Puissances ccbtraits. * * a Roms, 13 décembre : La „Persr.*C'enxa" écrit — Il est vraisemblable que la proposition 'le l'Allemagne ne peut être exaiakii e p«r !-*s gouvernements d^ l'Entente que si elle est ncoosipagnée de eosduieais précise» q®* leur permettent do l'accepter." * * Milan, 13 décemlire : Le ,,Secolo" écrit : — l>a pro^xwtion allemaruîef a peur bnt d'iudkûro les n eue* os en erre«ir; anssi kxng 'emps <j*te eks ewktitioes précises font eV» faut, on ne pcvt parler de pair. Les Al liée n'ont nullement l'iniaotion die tomber kins le pièçre constituent les pre>pe*i-tirxj* nliinandes et de conclure une fiair f-ivorabls à leurs ennemie. L'Entente coa-'inue à fabri^WT dea mnaitHons et dNS armes, «tant convaincra qu'elle obtiendra la paix par la force des aimeas." SUR MER Lonr?Te«, 13 décembre : On mande de Brest à l',,Echo ele Paris": — Le cuehivïO du es>pt«n o du vaj/eur ,,Messina'' a échoué près 0e 1 le do IBatz. >n croit que le „Messi.ia" a été oonlô. Pans, 13 décembre : On mande do Brest au ,,Tcmps'» que le vapeur anglais ,,Messioa", jauvroant 4,371 dowwïs, a été coulé par un sous-marin ennemi au largo de lioskoff. Londres, 13 décembre : Lloyeis annonce qu'un vapeur bcVfe, signalé oomms étant penlu, a U(- ameiéà Pal-'noutli faisant eau. 11 avait été euidommagc par un sous-marin. Paris, 13 décembre : On raan«'e du Havre an T,Petit Parvirti" que la goélet e française ,,Primevère" a été coulée. L'équipage a été sauvé. Paris, 13 décembre : Ou mande ele Rennes au ,,Matin" que le vapeur anglais ,,Havestia" a été coulé. L'équipago a été sauvé. Copenhague, 13 décembre : Le vapeur danois ,,Rol!o", qui transportait du charbon d'Angleterre à Oran, a ét coulé sameli di^ns 11 Manche par im sous-marin allemand. Les vingt-cinq hommes ■l'équipage S' sont embarquas diins los canots de sauvetage et ont gagné la côte française. Londres, 13 décembre : Le -vapeur danems , Jnger", jaugeant 7& tonnas, a été coulé. L'équipago a été sauvé. Londres, 13 décembre : Le schoemer suédois „Harry" a été atr ta':né par un sous-marin; on croit qu'il a été incendié. L'équipage a été sauvé. Rotterdam, 14 déeîembre : T.es voiliers français „Gapte" et ,.MV!e-lo'ne", «ainsi que trois chalutiers anglais do Brixkam, ont été coulés par des sous-marins. COMMUNIQUES OFFICIELS Ccaniuaicjués des Puissances Centrales* Berlin, 14 décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feldmaréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Dans certains secteurs du fi-ont de la Somme, violent duel di'artillerie interm > t-tent.Armées du prince héritier allemand1 : Très du Four de Pans, en Argnnne, des i*sti*ouilles françaises, qui ont i»ssé a l'attaque après une violente ppôjpairation d'artillerie, ont ét» repoussees. dur la rive droite ele la Meuse, 1 activité de l'artilleiio a augmente d'intensité dans l'après-midi. Théâtre de la guerre à l'Est. Front du feldmaréchal prince Léopold de Bavière : Rien d'essentiel à signaler. Front du général-colonel archiduc Joseph: Dans les forets des Carpau.es, cauon-naciso sur do nombreux points. Dans les montagnes e.e Oyergio et dans la vallée die Trotosul, las Russes oax oon-tinué ien attaques qui ne leur ont donne aueun résultait et qui, eu revanche, leur coûtwnt de fortes penos. Armées du feldinarecnal von Mackensea: l'r >£Tès aiti^faidan'tâ sur tout le frout, maigri le très mauvais cwt des routes. La G-ra.niû-Valachie a été nctto^^e de l'ennemi au sud du cheaniu ele fer Bucarest 1C flûrnav exîa. Eronit macédoniien-. Les attaques prononcées par des Serlics à l'est de la Lzerua se sant écroulées devant les positions bulgares avec do fortes pertes pour 1 ennemi. Berli», H décembre. * — Ofîicio] du 13 dé-ccmbre : Le long do la Somme et Sur la rive est do la lie-.se, recrudescence paasa,gère de la canonnade. La IXe ann'o s'approche de Bouzéu. A l'est) do la Oaeriis, do nouvelles attaques serbes sont engagées. Vienne, 14 d^îcombre. — Ofiiciol d hier midi : Front de l'Est. Front des années du felcjnaréchal général von Mackenseni : La résistance ele l'ennemi est br^e le lon^f. els la Jalomi.n. Nous prwir^.ivons 1 e*«'Omi en retraite- Des troupes aust.ro-hem-tcoi/stfi et, alletuandes a ap^iocu €n*eki Buzeu. l^es Roumains ont encore laissé 4,000 prisonniers entre no» mains. Front de* armées du colonol-g^ntral ar-chadiac J oSeph : Ijos attaques ruf-see continuent à l'on est et au nor«è-ouest d'Oeua. Hier enoore, eles so»t restées al)6olument in/n ctuo .ser. Sur lo front de l'armée d'u olonél-génô-ral von Kotcks, un c&lnte re at f a s i»kiédo aux asiauts déoLanchés par los Russes pendant les premières hewres du .K*tr et qui * etotiant écroulàeiS avec do gposeee pertes pour l'ennemi. Front des années dm f^Minaréchal général prince Léopold de Bavière : ï*)3 patrouilles ont fait quciqv.es fruo-tueuses battues le lo»g de la rBi*ttitfcA-So-Lotvisafca; à part ceia, aucune ax tum. l<Vonts italien et du Sud-Est. Rien de changé. Serfia, 13 decem'bre. —- Officiel d!a l'ébat-major : Fix* t maoédbnicw : Suir toiite la 1 gno d-u fron<j, de paru et cFan-vre, osoonnaâes paît i. tenaes seulement et, |o.r ent?roita, eaoarmiouwics entre pit-tranilles.Front roumain : D**s la Dobroiarlscha-, canonnades peu in-tenak-?s de paît e^ d'autre. Dans la Y'alacfcie oii^ntale, les armées alliés ont, on certains endroits, traversé la Jalomita. Communiqués des armées alliées Paris, 13 décembre. — Officiel do 3 h. : Nuit relativement calme sur tout le front. * 9 m Paris, 13 d oembre. — Officiel de 11 h.: Au sud ele la Somme, l'artillerie ennemie, énergiquemeut contres battue par la notre, a violemment bombardé nos tranchées du sec-te«r de IBiaches, de la Maisonnette et e.e liarleux. Edi Argorane, un coup do main elirigé sur un saidant ennemi, au nord du Four de Paris, nous a, permis de détruire des travaux do miriez ele l ad\ersajre et de ramener des prisonniers. Partout ailleurs, journée relatuvémenl calme. Un ballon captif ennemi a été détruit par le tir do notre artillerie près d3 Bouvau-court.* * * Paris, 15 décembre. — Officiel de l'armée d'Orient : Dans la région au nord do Monastir, violente lutte d'artillerie et combats assoz vils pendant la journée du 12. Une cexntre-aétanue bulgare contre les Ita-'iens a été arrêtée par les tirs d'artillerie et les feux des mitrailleuses do tuis alliés. Un avion cmiemi. forcé d'atterrir, a été pris par un elutoebemerrt italien, las deux o ficiers qui montaient l'appareil ont été faits prisonniers. Rrvme, 13 décembre. — Offictiel tBai grand quartier gén^rtil : Dans la vallée de l'Astico, duel d'artillerie.Nos bat4^iies ont dtisj>e.rsi5 des etl'tacbe-men+s enremis sur les versan<ts nord du Monte Sellngïo et au nord du . Monte Ci-mone-T^e long élu front des Alp^s Juliennes, dnels d'artillerie locam et activité do nos détachements do reconnaissance. Sur le Karst, un de nos avions a atta qué un ballon d'observation ennemi, qiiest toiulx) ui fiammes pres de Ternovizza, au uoixl de NabresmaiiiccC. * t t Pétrograd, 13 décem. ro. —• Officiel dli grand eu*t-major général : Daua la région eKi bois do Gukalcftso, ^aitillei/xe et les lance-bombes ennemis ont contniuê à bombarder nos positions. Des teinj tives d atuuiues ennemies prononecea uan£ la, région ue l'risol'tse, au nord^ost de Pomei'jany, ont été enrayées par notre fou. Dos tentatives de l'ennemi p-our franchir; !a Bistniva dans la rvigiiun de Jejzupol ont <-té an 'ttis uar notre feu. Du», s .es lorcts des Carpajiea, v.\ s troupes ont repoussé unie énergique attaque en-lionne a 1 es» de Chihet.i. l'es éciuirenr^ enxemis, (jui o-1 ten. é de s'apj r'.chcr -».ns donner 1 éveil de r<o i tran-ch*es j>rès ele Capul, ont été disj^rsés par notie feu. D.v;s la région du sud et au slud-ouest de la hau'etir de Vâleputna, les c^muats continuant, 1 oiinemi op|K>sant nue r s sutiice aotiarn- c à nx»tre ensivo. Au s*.d do la vallée de Trotis, nos trni-pes so sont emparées de lignes de t-ai Chéo3 'jui.cntics sur la lianteur epii s élève a huit verstes au sud d'Agasul. Nous avot.s ro-|w)tissô ele> c .ntro-attaques qui ont, infli vjà l'ennemi elle fortes pore». Nous avons f >tt 'fc'S ijrisoniriers. Dos troupes roumaines it-laquéeS par l'ennemi près do Cislan et a-t» sue) 'lo <'e*te loeiiité se retirât vers 1 e^tj. Au sud de; la route MizeUBuaeu, les Rouj-mains avaie t f«assé à l'offensive et avaient occupé une série de villages, ma.s par la si»:j» une contre-attaque les a forcés à se roi i rer. L'armée roumaine se retire sur le front : riyiAre Buzou-Sannga-Urziceni (suir la Jalo-mita).DANS LES BALKANS EN GRECE Paris, 13 décembre : L Agence 1 lavas annonce que l'amiral françnis Dartige du l ournet, qui coùimam dait les escadres de l'Ente*.te devant ie Pi-rée, a é»e rappelé. Le contre-amiral Gaucher, qui ie remplace, a été nommé commandant en chef de la première armée de marine. Pétrograd, 13 décembre : Lo correspondant généralement bien informé da la ,,Russkone Wjedomosti" dit avoir appris de source autorisée ejue la V-.ixtce est à La veille de déclarer la guerre, l'aus les milieux gouvernementaux français, e>n considère la situation comme désespérée quant à la toutrnoiire que prendront ultérieurement les événements eu Orèce. A llome, on pleure d'un œil et on rit do l'autre. A Londres, des vois se feront entendre cer-cainanenfc pour rappeler los avertis ments '.iu"elles ont donnés avant l'entreprise do Salouiepte. Du couj), la position dû M. Briand) deviendrait intenable. Londres, 12 décembre : Le ,,Manchester Guardian" regrette que les Allies recommencent à négocier avec le roi Constantin. Si des pourparlers scint ne-ce^saires, il faut en laisser l'initiative au Hoi et exiger qu'il nous f;isse des excuses. L'année grecpie constitue en réiilip'- 1 ox-trême aile droite de l'armée allemande"''élu "g les Balkans et l'attitude qu'elle prendra dépendra c© l i crainte qu'elle aura des Alliés d'une part et des diS|K»siiions qu'elle aura d'autre part à ajouter foi aux pro-nie*w allemands*. C'est aux Alliés à itv spirer au roi Constantin uno crainte ^ui S(rit pln« ft>rte qi*» son amour et son adini-ratiewi pour los Allemands. DÉPÊCHESJ)1VERSES Le Havre, 12 décembre : A J'occasion de 1 anniversaire de l'explosion de la fabrique do poudre bcîge de G ravi Ile, un service religieux a cté cl >bré suivi d un jièlerinago au cimetière où onl •te internées les victimes de l'accident. Un :irréité royal a conféré la croix do l'ordr* .les Lex>|K)ld II aux 118 militaireis qui yt ont trouvé la mort. • * * Paris, 1-t décembre : La Chambre a voté par 31+ voix contre 165 1:ordre du jour de confiance. . * a I Pans, 13 décembre : L'Agence 'llavas annonce que M. Briand t soutins mai-di 211 président Poincaré la liste <les membres du nouv eau cabinet; il a ensuite présenté au chef d'Eua ses no>uveaux collaijorateurs. Il a été formé une commission de guerre, dont feront partie lo président du conseil, les ministres des finances^ ie la guerre, de la marine et des munitions. Le général ssime Jolfre pourra ast>is-'er aux séances de cette commission comme conseiller technique militaire- l es décris concernant le» ntoniination® seront publi s mercredi matin, mais, comme le S'tint ne »?e réunira pas avant jeudi, le gouvernement ne ae présentera que jeudi aux eleux as^m*»lées. Les journaux piirisiens antnoncenb encore jue M. Uriind a l iiiention de présenter aa Parlement le cabinet remanié sans disc-mrs-irogrwnme et do subordonner son altitude prochaine à e*l'e ele l'opposition. Les cent soixante députés qui ont voté la semaine lernière contre le gouvernement ont d> cidé le [persister dans leur att tinle. Ce groupe • l'opp*ition s'est misd'acoord avec le groupe nationaliste de s'hiatemrs qui coaripte envirotf juarante me»nbre«, de sorte que lors de la présentation de son cabinet remanié au SA-riat. M. Briand risqne d'y être en butte ^fix mémos attaques qtie celles qui se sont produites à la Chambre elàs députés. • • • Paris, 14 décembre : Le président ele la République a signé deux décrets pr^ntés et rapportés par lo ministre de la guerre. Voici le texte dm premier : Le jrénéraL Joffre, commandant supérieur 4e l'année Vend! edi 15 ûècemure 1916 ■— WHIIlHIIIB I !!■ — lllfl».——t——MMfc—■——i JOURNAL "QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes 3° Année. - N" 75f

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