La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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24 oktober 1917
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s.n. 1917, 24 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0z775/
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O/L IQ1T JOURNAL QUOTIDIEN — _L,a jsiura.ôx'o : 15 Centimes 4' Année. — N° 1058 PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois {noveinï-ro, décombre), «r. 7.60; 1 mois (novembre;, lr. 3.80. Le* demande» d'abonnement sont reçue» cactus i tonem par lia bureaux et les /'acteurs des postes. —■ tas réefamattons ooncernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste, AOamiSTRATION ET RÉDACTION: 81, Wonlagnc-aux-Berbes-PotagôPos, Bruxelles. LA BELGI QUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, (r. 0.75. — Rédames avam les annonces, la ligne, lr. 1.75.—■ Corps du journal, la ligne, lr. 7.59.— Faits divert, la li^ne, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, Jr. 3.50. —•Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.5Q. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : i? w'Vlî JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX pages. IA GUERRE 4 •* ~T fll# i A J m «... A MIKA ijl ( u JUUI uy ywcn v Do fortes atoques prononcées pendant la matinée du 22 ]>ir les Français et les An glais entre Draaibank et Peelcapôl'e n-'oi-«u guère de r'suitatj, pas plus qu'une atta. que prononcée par les Anglais des deuj côtés de la route d'Yproa à Menin. Au nord est do Soissons, la duel d'artilleris «onttnue, sans qu'auouno intervention (! rinîanterie se soit produite jusqu'ici. La guerre sous-marine raris, vwuio ; On tél^igTaphie da New-York: au ,,Matin" : La nouvelle du torpillage du vapeur d< transport américain ,, Antilles3 a fait sensation aux Etats-Unis. L/,, Antilles" est 1( premier vapeur de transport américain qui ait étô coulé depuis que les Etats-Unis son •-entrés en guerre. I> autre part, depuis 1< torpillage du „Lusitania", lo nombre d< ses victimes est le plus élevé qui ait ét< atteint. L'„Antilles'' a coulé aussi rapide ment que lo ,,Lusitiania". 3 officiers et lf hommes de l'équipage manquent à l'appel. * Genève, 23 octobre : On mande au „ Progrès de Lryoni" : — Outre le vapeur de transport ^-Antilles", le nouveau vapeur de transpor américain nMinnehaha',) transportant <ïi matériel de guerre, a été coulé par un sous marin allemand. * ♦ • Turin, zô ocioore De ja „Stampa" s — Pendant la première quinzaine «Poe tobre, le nombre des navires oharbonniere destinés à l'Italie et coulés constitue un re cord. Sur les quatorze navires qui dovaienl amener du charbon à Gênes dki 1er au li octobre, trois seulement sont arrivés. * Zurich, 23 :.V^Unbre : On mande de Stockholm à la ,,Neue Zur-cher Zeitung" : — Le ministre die Suède à Rome a informé télégraphiquement le ministre suédois des affaires étrangères que les aufcori. tés italiennes saisiront désormais les navires suédois; elles ont déjà commencé par saisir le navire suédois „NeuschwedAn,\ * Vienne, 21 octobre : , Le H octobre, les journaux anglais publiaient la nouvelle suivante : — I? résulte d'une information italienne officieuse que des constatations certaines permettent d'affirmer que 11 sous-marins en> nemis ont! étô coules jusqu'à présent dans l'Adriatique, sans compter un certain nombre d'autres submersibles dont la perte n'est toutefois pas établie d'une manière indiscu-table."Contrairement à cette information, nous a*fiimous que la marine austro-hongroise n'a pas même perdu la moitié dés sous-ma< rius indiqués depuis le début de 'a guerre. Quant à la marine allemande, elle n'a perdu qu un seul sous-marin dans les eaux de l'Adriatique. Amsterdam, 22 octobre : A la suite du torpillage du vapeur ,,Park-haven", cinq vapeurs néerlandais, qui devaient partir en oonvoi pour Y Angleterre et en ramener du charbon, n'ont pas pria la mer. * * Rotterdam, 22 octobre : Le vapeur suédois „Obrebo II" (234 ton-brut) et le vapeur norvégien „Sterli'; ont conlé ♦ * * Copenhague, 20 octobre : Ou monde de Bergen à l'„Aftenpost'; que deux des vapeurs anglais coulés sont le .,Bengleuch" et le „City of Gerk'' et que le vapeur belge coulé porte le aom de ,,LaucLoniQr"' Tout Péquipage du vapeur ,,Krisiine" a péri, à l'exception du capitaine. De l'équipage du vapeur suédois „Wisiur", 20 hommes ont été sauvés, tandis que du „Miknndor" seul le capitaine et lo second-maiti 9 timonier sont sains et saufs: on craint que 70 personnes, parmi lesquelles 2 femmes, qui se trouvaient à bord du navire, aient été tuéea. Il est établi que 16 Norvégiens, 17 Suédois et 86 Anglais ont péri, mais on pense que le chiffre total des morts sera beaucoup plus élevé. * * * Amsterdam, 21 octobre : D'après une nouvelle de Liverpool, le manque de marins exercés à la navigation au long cours Se fait de plus en plus sen--tir. Les multiples accidents maritimes qui se sont produits ces derniers temps sont attribués au manque d'expérienoe des équipages, ainsi qu'à l'engagement de capitaines trop âgés. EJST jlmjejfugitje; Amsterdam, 22 octobre : Du -„Nieuwe Botterdamsohe Courait" : Lo correspondant à Washington da „Ti-nies'" annonce quo lœ délégués des petites nalionahtés opprimées ge réuniront prochainement pendïwiS trois ■ jours en congrès à Kow-York. L'Albanie, la Grâce, les Indes, l'Irlande, la Corée, l'Italie, la Pologne, l'Alsace-Lorraine, la Roumanie, l'Ecosse, la Serbie, la Mnland» et l'Oukraine y seront représentée. Bijn quo le correspondant du „ïïmes" soit sans doute un des promoteurs de ce mouvement de nationalité, tl qualifie lo Congrès d'„in,trdgue allemande". Les événements de Russie Pétrograd, 22 ootobra : Le ministre de la guerre a ordonné qa'ou-tro les olasso3 de 1S95 et de 1896, celle de 18S7 sera aussi renvoyée dans ses foyers. * Milan, 22 octobre : On inonde de Londres au „Secolo" : On s'attend à tout moment h recevoir la nouvelle de la capitulation ou da la destruction de Iji partie de la flotte russe qui est bloquée. A Félrograd, unje panique formidable s'est produite; la population sq sauve emportant toutes sfô ressources, propageant ainsi le désarroi. Koval, 21 octobre : Les tooles ont été tc-rnii'es. La plupart des administrations el dsa habitants russes sont partis pour l'intérieur du pays Uis trains pour Pétrogiad sont encoiubrés «4 partent très irrégulièrement. Les gaies scatt bondées de réfugiés et les routse on sont eouveitea, ' . Un OLtlme relatif règne parmi la population do l'Esthonie. Les ouvriers s'opposent " souvent aux tentatives d'évacuation eï de destruction des usines. ,♦ * Paris, 22 octobre : On mande de Pétrograd à l'Agence Ha-vas : M. Chablozki, procureur d'Etat, annonce q*io le généi*al Kornilof passera devant un tri&unal civil et non devant une Cour mi-i litaire. .S - Londres, 21 octobre : Le ,,Daily Mail" apprend de Pétrograd que le Conseil des ouvriers et soldats a décidé de ne pas quitter la capitale pour Je i moment. Il a protesté contre la transfert du 3 gouvernement à Mosciou. Les classes aisées quittent lai viile3 moins pas crainte des événements militaires que d'une Commune des i ouvriers et des soldats. ' • Pétrograd1, 23 octobre : 1 . MM. Terétchenko et Skobelef sont partis récemment pour assister à la Conférence des ' Alliés, qui commencera ses travaujx le 29 octobre et discutera la révision des buts db 1 guerre de l'Entente. ' Pétrograd, 22 octobre : 1 A la dieonande de sa femme, le général 1 Soukomlinof a été autorisé à subir sa peine ! à la forteresse des SS. Pierre et Paul. Le condamné ayant été privé de ses droits ci-' vils et politiques, les autorités judiciaires ont le droit do déshériter sa femme et de désigner son frère, ancien gouverneur général du Turkestan, en qualité d'héritier légal et de légataire universel. Dans ces conditions, Mme Soukomlinof ne recevrait que le ' quart des valeurs mobilières et la septième L partie des immeubles. La fortune d!u général est évaluée à 400,C00 roubles. * Pétrograd, 21 octobre : Le gouvernement a autorisé la Banque de l'Empire à augmenter de 2 milliards d'e roubles le montant des billots do banque en * i * ♦ Londres, 22 octobre : • Le „Times" annonce que le cours du rouble à Londres a encore baissé. ♦ - Londres, 22 octobre : On mande de Pétrograd au ,,Times'' : — Toutes les grandes fabriques de munitions de la capitale ont transféré leur exploitation à l'intérieur du pays. A Pétrograd, on craint des attaques de dirigeables allemands. » Pétrograd, 21 octobre : Une émeute a éclaté dans ie bassin _ du Donetz. Dans plusieurs mines le travail a dû ôtre arrêté. * Londres, 20 octobre : On mande d'Odessa au ,,Times" : Tandis qu' Odessa reste calme,, les troubles continuent dans la Russie méridionale, où la situation est inquiétante. De Kiîef, de Rosto? et d'Astrakan, ainsi que de la Bessarabie et de la Crimée, les informations signalant l'apparition de bandes armées com-poséses de soldats eb de civils. Près de Yla-dicaucase, un train do vayagems a été arrêté la nuit par quelques centaines de bandits,, qui ont arraché les rails et détruit plusieurs wagons. Un grand nombre de voyageurs ont étô tués ou blessas. Dans les environs d'Odessa, les crimes augmentent et l'inquiétude s'accroît dans la ville. Le Soviet local a publié un manifesta prêchant le oalme. mais Panarchie ne peut être réprimée par des phrases. * A Stockholm, 21 octobre i Les journaux finlandais annoncent! que le» Finnois établis dans l'Amérique d!u Nord ont adressé à M. Wilson, ainsi qu'aux différents partis politiques, une requête monstre dans laquelle ils demandfent la reconnaissance do l'autonomie <îa la Finlande. DÊPÊOIFS mVERÇFQ L(yon, 22 octobre : Dui „Progrès de Ltfon" i —1 Le commandement supérieur de P armée estime que des onze (ârigeables allemands, deux seulèmen,t venaient d'Angleterre eb que les autres avaient choisi la route L^on-Creusot. Trois ont survolé Jjyxm et deutx Marseille : noua en inférons qu'il faut s'attendre eni Franco à de prochaines et formidables attaques aériennes dontra l6 «antre ixujustriél dui Crerusot." Paris, 23 octobre : ( Tous les journaux soulignent l'habileté techniques dtot ont fait preuve leia officiers et les équipages des dir^eables allemandtsi descendus. Le fait que l'un d'eus a pu s'échapper avec quatre hommes après en avoir débarqué seize &veQ ^ne isapijSbé éitru prenante e»t considéré comme un véritable tour de force. . * Paris, 22 octobre : Les journaux annoncent que les marliik do la classe de 1912 ont été appelée «ous lofi ArmSa. Paris, 23 octobre : De l'Agence Havae : Après la réunion du Conseil des minis-tt0s» J1, Painlev-é s'est rendu lundi soir auprès de M. Poincarét et lui a remis la démission du Cabinet. Le président de la République a fait remarquer à M. Painlevé que rien de nouveau no s'était présenté depuis vendredi, jouir où la Chambre a exprimé sa confiance au gouvernement ; ep conséquence, il estime ne pouvoir _ accepter la démission du minutère et a prié M. Painlevé de la retirer- Le* ministres ont laissé le président du Conseil *■ " ,v* m*vuji«II Paxis, 23 octobre * * Le ,,Journal" écrit que l'on est dasis, dans les milieux politiques, que la ministère se retirera. La position do M. Kibot sembûfo iébxmdéo. M. PfUia; gvo aoiiiitl. Xa personnalité la plus importante du nouveau Cabinet, toit il ne doit pas Être nécessairement le présidant. Paris, 22 ootobre*: * qu ut» oui umui aujoiLixi' iiiu, il est vraisemblable Que les ministres ont délibéré air la situation ministérielle. On envisage plusieurs éventualités : retraite! du cabinet tout entier, remaniement partiel et nouvelle répartition dfes piortefeuilles; il est certain, en tout cas, que des pourparlers ont eu lieu sous main. Dans oertains milieux politiques Vopinaon prévaut qu'il faut s attendre à la constitution d'un nouveau minnstàre et que le chef du nouveau cabinet sera soit un ancien' président du Con- j seul, qui a déjà été à la téte du gjouver- « nememt pendant les premiers mois de la j guerre, sait un ministre d'Etat qui afiteià i ^é^é prr>aJdûnl da .Conseil* COMMUNIQUÉS OFFICIELS Comiauiiiciaé3 des Puissances ConAes. Berlin, 23 octobre. ■— Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince-héritier Rupprecnt de Bavière : En Flandre, les combats qui se sont développés hier matin, entre Draaibank et Poelcapelle ont duré jusqu'au soir. Il résulte des ordres du jour tombés entre nos mains que les objectifs des attaques auglo-l'rançaises étaient situées à 2 et 2 % kilomètres derrière! notre ligne la plus avancée. L'ennemi, qui, au début de son offensive, n'avait pénétré plus profondément dans notre _ zone de défense que sur le versant méridional du bois d'ILouthulst, a été repousse par nos contre-attaques. L'entrée en ligne de ses renforts n'a pas eu pour résultat d'étendre son minime gain territorial de 300 mètres de profondeur et de 1,200 mètres de largeur au maximum. Près de _ PoelcapelLe, au cours de combats à alternatives variables, nous avons tenu ou repris nos lignes d'entonnoirs les plus avancées malgré les fortes attaques axecu-tees. par les Anglais dans la matinée et renouvelées le sojr. Sur les autres fronts d'attaque, l'assaut ennemi a complètement échoue. Echelonnées en colonnes profondes, les troupes ennemies ont aussi dirigé des attaques contre le secteur du front situô des deux côtés de Gheluvelt. A cet endroit, la feu do notre artillerie a brise la violence de l'offensive des Anglais, qui n'ont atteint nos obstacles sur aucun point. Sous le feu concentrique que nous avons dirigé sur la zone de combat, les Français et les Anglais ont subi de fortes pertes sanglantes; ils ont laissé des prisonniers entre nos mains. Hier, en Flandre,- la journée de bataille a étô couronnée pour nous d'un plein succès. Aruu'es du prince héritier allemand : Au iïord-est de Soissons, la bataille d'artillerie a repris pleine vigueur à midi; dans la matinée, au mil: eu de la brume et de canonnades moins mtenses, les Français avaient exécuté des attaques dja reconnaissance. Le soar, ia dépense^ de munitions de tout calibre est devenue formidable dans le secteur de combat compris entre la vallée d|a l'Ailetite et Braye. A la tombée du jour, la canonnade ennemie a diminué d'intensité pour se transformer, à partir de minuit, en un feu roulant ininterrompu. A l'aube, de fortes attaque» françaises ont marque le commencement de la bataille cïinfairtierie. Sur la rive orientale de la Meuse, une compagnie de la Frise orientale et des détachements dl'un bataillon d'attaqué ont pris d'assaut, aprlja une énergique préparation d'artillerie, la hauteur 320, située au Sud-ouest de Beauinont; nous avons fait plus d'une centaine de prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Le butin total de nos opérations contre lès lies du golfe de Riga comprendl : 20,130 prisonniers, plus d'une centaine de canons, | dont 47 canons de navires de gros calibre, ; quelques canons-revolvers, 150 mitrailleuses et lance-mines, plus de 1,200 chariots, environ 2,000 chevaux, 30 automobiles, 10 avions, 3 caisses de l'Etat contenant 365,000 roubles, d'importants approvisionnements et beaucoup de matériel de guerre. Entre la Baltique et la mer Noire, aucune opération importante à signaler sur aucun point. Front macédonien. Par suite de la pluie, les opérations ont été généralement moins actives dans la matin^. Le soir, eliea sont redevenues plus violentes près de Monastir, dans la boucle de la Cz€Erna et depuis la rive occidentale diu .Vardar jusqu'au lac de Doiran * * Berlij*, 23 octobre. — Officiel df'hieir soir : En Flaruîre, les attaques de ce matin ont échoué partout, sauf du oôté de Yfâidhoek (au nç>rd de Langemarck), où Fermerai a obtenu un minime gain de terrain. Près de de la route de Menin à Ypres également, une vigoureuse attaque anglaise s'efet écroulée complètement. Après avoir momentanémetit diminué d'intensité, la bataille d'artiliene engagée au nord-est de Soissons a de nouveau atteint une extrême violence. Le total du butin oapturé dans les iles d'Oesel, Moon et Dago se monte à plus de 20,000 prisonniers1 et plus die 100 canons; il comprend, en outre, un nombreux matériel de guerre. # • "Rerltm- 32 fH'iohrfl. • — Offip.iaï • Sur le théâtre septentrional de la guerre, nos sous-marins ont encore ooulé 15,000 tonnes de jauge. Parmi les navires détruits, il y avait : un va.pcur armé, semblant chargé de minerai; puis, le# schooners anglais „Aloyon", chargé de charbon, et „Josima'% en rouie pour Dieppe avec une cargaison de kaolin. Dans la Manche, un de nos sous-manns ar soutenu un combat confire un piège à sofue-marins, se présentant sous forme d'un trois-mâts à armement déguisé. Au cours du combat, le voilier fut atteint par deux die nos projectiles, dont L'un -déchira la voilure, tandis que le second! alla se loger dans le corps du navire. Berlin, 22 octobre. >— Officiel : Au cours du mois de septembre, le tonnage commercial dont disposaient nos ennemis a encore perdu un total de 672,000 tonnes, coulées par Muite dl'actions militaires des Puissances centrales. De ce tait, les succès: remportes jusqu'à présent par la guerre sous-marine à outrance s'élèvent au total de 6,975,000 tonnes de iause. * * Berlin, 22 octobre. — Officiel : Le torpillage par un sous-marin anglais d'un vaisseau de ligne allemand de la classe ,,Markgraf;' et d'un navire de transport, annoncé par lo communiqué de l'Amirauté russe du 19 octobre, est controuvé. L'attaque dont il s'agit a été attentivement suivie du bord des vaisseaux de ligne allemands, le long desquels ont passif toutes les torpilles lancees par les assaillants. * ♦ » .L^riut, 22 ocroure. — umciei : Il résulte d'informations ultérieures de ios forces navales qui ont pris part à l'attaque contre Dunfcetque que le monitor anglais torpillé pendant la nuit du 18 au 19 octobre, en rode de Dunkerque, a été joulé après l'attaque de nos torpilleurs. .V) Ù nrr.- i «_/ wiwuiu. — ; S. M. l'Empereur a adressé l'ordie du our Suivant : Au cher de l'état-ma^or de l'Amirauté, Le feld-maréchal von liiindonburg me signale qu'au cours de la jyiise des îlea r Oesel, de Moon et de Dago, la oallabto--ation de l'armec et de la marine a été ius3i parfaite qu'on pouvait le souhaiter. •GiSog aut£_ rapport» étajnti _aui uni^it l'état-major de l'armée et celui de l'Amirauté, les opéra S^ons sur mer ont préparé le terrain à l'action de l'année, et avec une abnégation qui leur a coûté beaucoup d'efforts, les officiers et les troupes de la flotte ont préparé, assuré et couvert le débarquement du corps atpéoiitionnaire. Nos escadres ont repoussé la floîte ennemie en lui Livrant plusieurs combats, lui ont infligé de ftrtes pertes et sont souvent intervenues ave» succès dans les combats sur terre. Je me réjouis de cette preuve dPaptitude au combat de ma marine et j'exprimo à l'état-major de l'Amirauté, au cher, aux commandants et aux équipages dee forces navales qui la composent, ma reconnaissance ec la gratitude de la patrie. En avant avec l'aide de Dieu ! Grand quartier, 21 octobre 1917. (s.) GUILLAUME I. Pw. * A * Berlin, 22 octobre. —: Officiel ; L'Empereur vient d'adresser au fel&maré-chal prince I>éopold de Bavière l'ordre du suivant ; „Altesse Royale, ,,En travaillant et en comljattant en commun avec ma marine, tes troupes out préparé les brillants succès que représente pour elles la prise des îles d'Oesel, do Moon et de Dag5. Grâce à la rapidité dés coups qu'elle a frappes avec la collaboration remarquable do l'artillerie et des lance-mines, ta brave infanterie et tes cyclistes ont partout brisé la résistance de l'ennemi. C'est à l'impétuosité de leur dan qu'est due la rapide éxecution des opérations. A tous les chefs, à l'état-major et aux troupes qui ont ajouté cet exploit nouveau à la gloire des armes allemandes, j'exprime ma pleine reconnaissance et la gratitude de la patrie." » * Vienne, 23 octobre. — Officiel d'hier : Front de l'Est. Pas d'événement. Front italien. Des deuix côtés de Ja route du défilé de Rolle, dans la vallée de Peliegrijio et dans la région do la Mannolata, l'activité s'est ranimée. Aux abords du monte Si if, nous avons réussi à faire sauter un point d'appui ennemi. A la même heure, des groupes de choc, attaquant dans la vallée de Cordsvoie, ont pénétré jusque dans la deuxième ligne italienns, où iLs ont infligé de lourdes pertes à l'adversaire. Ils 6ont rentrés dans leur position de départ, ramenant quelques prisonnier». Front du Sud-Est. Sur la rive occidentale du Skumbi, une attaque exécutée par des troupes austro-hongroises et allemandes nous a permis d'occuper quelques positions française'?. Sur mer. Le 18 octobre, une partie de nos forces navales légères, conduites par le croiseur ,,Helgoland", a fait une pointe dans la région méridionale de l'Adriatique, en vue ("entraver lo service de transport de l'adversaire. Au cours de ce raid1, les navires ennemis sont restés invisibles, bien que notre flottille se soit arrêtée assaz longtemps à proximité de la cota italienne. Les attaques tentées, le 19 octobre, contre nos 1 unités par des aviateurs et un sous-marin ennemis sont restées sans résultat. Un avion italien, atteint par un de nos projectiles, s'est écrasé en tombant, après avoir pris f-u. Nos escadrilles d'aviateurs ont efficacement bombardé les forces navales italiennes, numériquement bien supérieures, qui so montraient hors de vuo à l'extrême sudr ouest. A cette occasion, à ce qu'il semble, un contL-eutorpilleur italien a été endommagé par une bombe éclatant tout à côté de lui. Nos forces navales et nos aviateurs sont rentrés au grand complet et indemnes. Sofia, 22 octobre. — Officiel : Front macédonien : Sur le cour3 supérieur du Skumbi, nos détachements, unis à des troupes allemandes, ont enlevé quatre mitrailleuses à l'ennemi en le chassant d'une position où, la veille encore, il s était maintenu. Deu!x retours offensifs tentés par l'ennemi en vue de reprendre cette position n'ont abouti qu'à un échec sanglant. Sur le rivage occidental du lac d'Ochrida, l'ao-livité de l'artillerie a repris. Près de Brau tindel et de Irnovo, nous avons repousse par notre feu un bataillon ennemi attaquant à la suite d'une canonnade ouverte dans la matinée et assez prolongée. Cette attaque, renouvelée au cours de l'après-midi, a encore .une fois échoué. Au nord de Bitolia et dans la rég'on de la Moglena., de forts •détacûements d éclaireurs ennemis, qui tentaient d'aborder nos positions, ont été chassés par notre feu. A l'ouest- du Vardar, violent fau (J'alerte. Entre le Vardar et lo lac de Doiran, l'artillerie ennemie a continué à bombarder nos positions à grandi renfort de projectiles. La canonnade s'est souvent transformée en feu de destruction, sans cependant être suivie d'aucune attaque d'infanterie.Front de la Dobroudcha : Activité peu :ntense de l'artillerie. Constantinople, 22 octobre. — Officiel : Pas d'événement particulier à signaler sur les différents fronts. Bôriîix, fà oclobr®. — Officieux : Sar In côte, le 21 octobre, la caacnncdc redo/en'Jo plus violente à partir ('«y iri.li. La. vvUe (' Ost» û Je p. été do nouveau bomberd'e du côVô d« 5a mer et de la terre ferme- Tandis que 1°3 explosiorâ n'endommagea ion t que da? maisons à Otteado, de® litoU«a:ujt3 bieiltgcs tombaient victime" du feu eiîntim, près de St-enç. En Flandre s.w ie front principal, 1e durf d'artiiWie es4 devenu extrêmement viodent depiiie lo bol* d'ITtoulLulet jusqu'au Caca] Yprcfl-Mcnm et s'eât ^plusieurs fois Lraiv-îorm' un feu roulant. L'artiîl "ri© a siurtout vi»ô la r'gioin situS au sud du "bois d^ïlooithnîst et la voie fcrr!'e P.oe-^inf;he-Stoden. Sur plusieurs pointe», le malin, ci lo soir, de* troupe» emmeanï^ pr^tics à l'attaque des tranchées enneauies îeni])!»©» de masses ckJm pdLCto.* de soldats, ont été prise» efficacement «oua rotre feu desiruJcteur. Pédant quo ixja Ixit-tortes contret-battaiiSnt l'artillerio («inCTOi.0, nous avona observ- dfe nombreuses explosions. La violente cajaoMiûde, devtfwie beaucoup plus intense lo soir, a auasi continué la nuit, avec do courte.? interruptiotns. Entre Draaibank ei Poelcapolle^ dQ3 attaqué de reconnaissance ennctmi®^, pron<onci''e3 la nuit, ont ttC» repousaées. 22 octobre, à (ï h. ^ du matini, un feu rouJa*it a été d'olanchô dapuiB Merckem jusqu'à Zani.voor(To ; il a {tf- suivi d'attaqi^çs franco-an-Slaispa ©ntre I^raailxinlc et Plosilcape'iLe. Nbs eseadri'Ilca de lanoeur9 do bombes ont efficacement attaqué de3 installations cnnwnicfl. Pr<\s d'Y^vree et à l'est de l'étang Zilleibeke, un dépôt do munitions ennemi a sauté, Sur lo front de l'Àis|ne, la canoctuade extrêmement violente pendant la journ 'e, 8'<^1 transformée, à partir de 5 heures de l 'apris midi en feu roulant, depuis le coin de DafEaux jusqu'à la ferme cfo Rovère, ara milieu (î'uivo df'p'ms.) e--trnofrdiînaire de mtfnitions ; elle s'est poursuivie jusqu'au crépuscule et n'a guère dfcmiaiiuiô di'in-?it'> la nuit. ' L'activité n/rienne est aussi devenue des plus importante de part cl d'autre. VfctrS le soir, dans la région do Qernty, en Champagne et sur la Meuse, 1<» opération^ sont devetiutta pîus actives. Près de Bezonv^upr-, une 1 opésationi de nos patrouilles doub o valu X otlt- ! et 8 aoldftta coanm^ p^sonnio^ j,! Grècb à l'occupation compJ&e ée l'île de Dago qui nous a valu plus de 1,200 pnsoD^iiors et quelques canons, ainsi quo d'importants appre-vi-siounemotS, les pointa qui ouvrent la Baltique i oiientale sont coimjjlètement entre nos ma2ns. Ces ! opérations fructueuses exécutées malgré» lea com- ; bats di se-p^'a que les Angjaia ntous li\Tent en ! Flandre, et malgré la forte tension çpi existe 1 sur Je front français à 1 Ouest, fournissant une preuve nouvelle et éclatante de la complète liberti d'acti'on que les chefs allemands oirt toujours gaard.Ce, ainsi que du moral e> de l'élan d©s Jrouipos allemandes de terre et de mer. En Maolldoine, des troupe allemainCea et coa-1 is<*5es ont attaqué les positions eniKanics établies dans îa vallée de la Skumbi ; elles So sont ew-pojtvea do 4 mitwilleujses et ont tenm les posL tioinS. i<éccmment concluiseï3 contre deux contre-at-taquos qui ont échoué et coûté de fortes pertcS à l'ennemi. Sur la rcf.t) MonaEtix-Resna des attaques î^éit.Ves de l'emneml ont aussi échouû d'une manièire saingîante. La canonnade violente fout le long du jour, sur les deux rivo3 du Vardar, a continué aussi la nuit sur de nom. breucc secteurs de nos positions. Communiqués des armées alliées Paris, 22 octobre. — Officiel de 3 h. : En Belgique, nous avons attaqué ce matin, à la gaucho de l'armée britannique, sur un front d'un kilomètre. Nos troupes, enlevant tous leurs objectifs, ont sensible-ment progressé au nord de Veldhoek. Un certain nombre de prisonniers sont restés entra nos mains. Nos reconnaissances ont pénétré dans les lignes ennemies en divers points du front au sud-est de Saant~%ientin, vers la ferme Mennejoan, au Panthéon et dans la région de Tahure. Nous avons fa't une dizaine de prisonniers. La lutte d'artillerie s'fet maintenue très vive sur tout le front de l'Aisne. Des coups da main ennemis entre Eeims et Ceirny et dans le secteur de la Main de Marges n'ont donné auoun résultat. Ilien à signaler sur lo reste du front. « Paris, 22 octobre, t— Officiel de 11 h. : En Belgique, l'ennemi, au cours de la journée, a faiblement réagi par son artillerie. Nos troupes se sont organisées sur le terrain conquis au nord de Veildboek.Dans le matériel capturé par elles pendant Pat-laque de ce matin se trouvent deux canons de campagne. Sur le front de l'Aisne, la lutte d'artillerie a été violente dians le secteur de l'Epine de Chevrigny, Panthéon et dans la région de Cerny. Une de nos reconnaissances a fait dix prisonniers, dont» un officier. Sur le front de Verdun, acions di artille-ria assez vives au bois d'Avocourt et au nord du bois de Chaume. Pendant ja journée du 21 octobre, un avion ennemi a et- abattu en combat aérien et six autres contraints d'atterrir désemparés dans les lignes ennemies. Dans la période du 11 au 20 octobre, dix-neuf avions et trois ballons captifs ennemis ont étô abattus par nos pilotes ou pa.r le tir de nos canons spéciaux. En outre, vingt-huit appareils ennemis ont été sérieusement endommagés.* Paris, 21 octobre. ■— Officiel de l'armée d'Orient : Notre artillerie a continué ses tirs de destruction sur les positions bul^aro-alle-mandes dans la région Doiran-Vardar et au nord de Monastir. En certains points, no^ pa.trouilles ont pénétré dans les tranchées bulgares et ramené du matériel. Au cours d'opérations menées au nord-ouest do Pogradec pour dégager les abords de nos nouvelles positions, nos troupes ont capturé 50 prisonniers autrichiens. , « „ . ♦ # jrarw, wj octoDre. — uinciei : Deux zeppelins désemparés ont été attaqués par nos avions et no3 détachements de défense près de Sisteron, dans la région de la Saône. Les équipages ont tenté de s'enfuir après avoir mis le feu aux dirigeables: ils ont été faits prisonniers. » i nn „i~i Aujourd'hui, à l'aube, nous avons prononcé des attaques locales des deux côtés, de la voie ferrée Ypres-Staden, en liaison aveo les troupes françaises1 sur notre aila gauche. ..D'après les rapports reçus jusqu'à présent, nous avons fait des progrès satisfaisants au cours do ces opérations. , ♦ Rome, 21 octobre. • -- Officiel : Sur le front des Alpes Juliennes, l'artillerie ennemie a développé une certaine activité; nos batteries lui ont efficacement ré. pondu. 1 Hier, malgré le temps défavorable, da violents duels d'artillerie se sont livrés sur le front du Trentin. Au nord-est de Laghi, des détachements ennemis ont éfcê rapouskés 1 et poursuivis par nos patrouilles. Dans la région do Bocchi (vallée de San Pelagona), des détaohements ennemis sont entrés en ' contact avec nos postes avancés. Après de violents combats, ils ont été forcés de se J retirer dans leurs positions. * ^ ] (Pétrograd, 21 octobre. — Officiel : Sur tout le front, fusillades et opérations do reconnaissance. j Des tentatives faites par Pennemi pour j fraterniser avec nos troupes ont été signa. 1 lées, sur le front à l'ouest, dans la régiori 1 du lao de Nai'ocz et, sur lo front en Itou- i manie, dans la région de Fembouchure du < Buzcu. Sur tous les points, l'ennemi a été < repoussé par notre feu. i Dans la Baltique, les Allemands n'ont i exécuté aucune opération; nos postes d'ob- i servation n'ont pas découvert l'ennemi. i Sur la côlo, la situation n'a pas changé, c * * Pétrograd, 19 octobre. '— Officiel de t l'Amirauté : r D;ins son ensemble, la situation dans c l'archipel des îles de la Baltique est la ç suivante : ' t L'île d'Oesel et celle de Moon sont déiL t nitivornent tombées au pouvoir da l'ennemi. r Dans l'île de Dago, aucune opération Spéciale n'a été exécutée, étant donné que las mouvements militaires y sont généralement entraves par le» conditions topographiques é locaîes, notamment par lea marécages et les s routes impraticables. D'autre part, les fai. 1, bles troupes qui occupaient l'île avaient t |X)ur seule mission de soutenir les batteries s le la oôte II convient toutefois de signa- d 1er que notre batterie de marine postée c lans la région de Tachony, dans la pointe septentrionale de l'iis, a tourné sois canons "outre l'ennemi et a ainsi entravé sa mar- .ho on avant. e La situation qui existe à présent dans le i iïoonsund uous a engagé® à transférer en e :ieu sûr, vers l'entrée de l.i )>aie de Fin- g ande, la _ point d'appui do nos force»' na- d ^ales qui d-fendaient cette région; nous l'avons laissé sur notre ancienne base que d lueîques uniiés à l'ef.'et de maintenir les s Kwnmuntcations et les observations1. Malgré C es circonstances difficiles et les mesures h >riscs par l'ennemi pour nous barrer la sortie du Moonsund, nos navires ont réussi p i s'éloigner dans un ordre .parfait et sans g !ui«r do pertes; tel a étfy le caa non seu- v ïpienl pour no« forces principales, maô.3 j^b ! aussi pour loutas nos installations manfci»» mes techniques du Moonsund, ainsi que pour nos remorqueurs, nos navires de transport, etc. Au cours de notre retraita navale, un de nos torpilleurs a aperçu un sous-mann qui, sans accepter le combat, a rapidement disparu. Tous les points d'appui que noua avons abandonnés, ainsi que leurs environs, ont été bouleversés au point qu'il est impossible aux Allemands de les faire servir à des buts militaires. Nos forces navales protègent maintenant l'entrée septentrionale du Moonsund et celle du golfe cëq Finlande, contre uno nouvelle attaque ennemie.Au cours des opérations exéoutées par toi Allemands dans la baie de lîiga, un dto* souft'-marius anglais attachés à notre flotî« de la Baltique a rencontré une escadre en>-nemie comprenant quatre grands navires djq combat de la classe „Markgraf", des croiseur» et de nombreux torpilleurs. Le sou#-marin anglais a immédiatement lancé dieux torpilles contre le grand navire de combat qui conduisait l'escadre ennemie. Le submersible a été violemment bombardé par les canons, ennemis et arrosé de bombes par des hydroavions ; jl a éfcé forcé de plonger sans avoir pu constater le résultat du lancement des deux torpilles Toutefois, il » entendu nettement le bruit fat par 1 explo., sion d une des torpilles. Après avoir navigué un certain temps en plongée, le sous-marin est remonté à la surface des flous; il a vu des nuages de fumée. De grand:* navires do transport ennemis, accompagnés de torpilleurs, naviguaient dans sa direction. Le submersible n'a pa» h!sité à atta#-quer de nouveau l'ennemi et, par une torpille bien lancée, a coulé un des navires de transport allemands. Dépêches Diverses Paris, 22 octobre : U,,Homme Enchaîné" annonce qu'une interpellation 6ur La politique étrangère sera, déposée au début de la semaine sur le bureau de ia Chambre; ce qui forcera M. Bibot à faire de nouvelles déclarations au su^et des questions qui restent en suspens. » da.r\\\rn 91 rvV.».^ . Los dépêches de Paris publiées par lea journaux. de Lyon assurant que M. liibot se refuse énergiquement à abandonner son portefeuille, la démission do tout lq eabi-net Painlevé devient de plus en plus probable. F • Paris, 22 octobre : A Toulouse, à la séance d'ouverture da Congrès des cheminois, M. Albert Thomas a prononcé un discours fortement applaudi. Le Congrès a voté un ordre du ;our recommandant la rentrée de M. Albert Thomas au ministère. 9 Paris, 23 octobro : * Lo ,,Matin»' annonce que l'anarcliisto La-aom a pénétré dans la salle de rùdaofioa do ,,La Victoire" dans l'intention d-'aSeaâ-sincr M. ÏÏOrvôj ij a été arrCtû.On a trouvé en sa possession nu revolver chargé. I.e. coin a refusé de faire ia moindre déclaration au juge d'instruction. Zurich, 22 octobre : Le bulletin publié a.ujoui'di'liui c6t «pjs l'état do santé chi roi de Grèce est trè» aa. tisfaisant : les médecins traitants assoient qu'il ost en voie dé guérison. * *. P/Ipll'n 09 . S. M. l'Empereur, rentrant de Constant*, noi/le, est arrivé hier soir à Berlin. Atthénp-S. 9.9. or,f/>KTA . Le général Sarrail a été nommé comma». dant en clief des armées grecques et «sî arrivé à Athènes. L'état de siège sera, dé- crété prochainement à Athènes et à, la sùte, * * < AQnWs. nc,tr>liTA - Répondant à la Chambre à un député q^j venait do parler d'une paix prochaine, la ministre âe& affaires étrangères a fait déclaration officielle suivante : — Lo bruit d'une prochaine conclusion. c|> paix est répandu dans le monde entier par .es agents des groupes ou des gouvernements qui ont intérêt à tromper l'opinioa publique mais la vérité est que la pats n'est pas imminente et que la guerre dk>-rara encore longtemps. Il faut tous vous os convaincre aussi bien en songeant aux eha^-?es que nous imposera la continuation ij a guerre qu'aux: bienfaits qui en résults-ont pour nous. La résolution est formule ïhez tous les Alliés et les Etats-Unis don» erinmer la guerre que lorsque lo milita-.arissme qui a dléchafiné sur le monrlo ormid'ablo tempête aura été désar.^onné.'" L'Agence Wolff commente ainsi' cette iiL ormaition : — Celte déclaration officielle est la preuve ormelle que des traités lient les Alliés Qaiï> furés pour faire la gueiro et qu'Us so>h " 'ésolus à la continuer sans défaillanoo malgré les échecs quo nous leur avons infligés jartout jusqu'ici et malgré les énormes sa. JrificeS de_ vies humaines qir'a coûtée utte formidable qui est entrée dans sa qua-rième année. Elle apporte une nouvel!» onfirmation à l'opinion que le seul Jmnyôa l'atiteindlro la paix ost de vaincre notre &*-iemi. Lors<]ue nous Faurons vainou — et loua sommes en excellente, voie de le aire — nous nous souviendrons de l'opi^ liâtrofeô scélérate die nos ennemis et prenL rons des mesures pour empSeller lo mili. irismo qui a déchaîné cette foami<fcU#& 3mpête, o'fât-à-diirei le militarisme sur terra usso-^rançoia et le militarisme sur mer nglais, de redevenir une secondé fois dan-creux pour nous. Le peuple allemand pcaii lesurcr par les déclarations faites à la )hambre grecque la valeur chimérique des Oves de M. ErzA)erger." * * * Londres, 22 octobre : li semble que trois bombes seulement ndeat té lanc.'es sur le district de Londres: dl-:a ont tombées sur des points très distants ^ uns des autres. L» première bombe a ié 4 personnes; la deuxièmo, B «t la troi-iôme, 10. En outre, l'explosion da» desz ornières a blessé plusieurs habitants, àtî- im incendie ne s'est déclaré. • Milan, 22 octobre* : * .bien que les déclarations de MM. Uanep*-t Nitti, ancien ministre^ aient laissé npression ras&urante, les journaux dt àtiment qu'étant donné lo désarroi dos roupoinants à la Chambi-e, un remanistaai* u Cabinet est inévitable. I/,,Idea Nationale" fait prévoir que low u vote définitif la droite passera à l'oppo-ition et que cela entraînera la retraite c^i 'abinet Boselli, qui n'inspire plus une con. ance suffisante aux partis belliqueux. Le „Messageny' C53iinie probable qu'eau pésence du vote hostile émis par les <év«?a roupes qui critiquent; la politique du go«-ernemfint, M. Boselli aunonoera à la Chant* ra la re^iiei de son ministère

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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