La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 11 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7p25j/
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^ ^ "'^S'^ LA GUERRE 1,347° jour de guerre L'attaque allemande a fait de nouveaux pro gràs au sud do l'Oiso. A l'est du secteur dt jjaiailie, les Fiançais ont été rejctés, depai! l'Oise Juîxju'à Folembray, sur le canal dt l'Oise à l'Aisne. Au sud, ils ont été foroûi d'abandonner à leurs adversaires l'importAnu place de Coucy-le-Château. Marchant d< l'uvant sans répit.les Allemands ont oris îU«. cessivement le village de Quincy, puis clîlui de Landrlcourt, situé à 4 I;llomôtres au sud es de Coucy-le-Château et à 13 kilomètres \u i arc de Soissons. Le communiqué de ce aatin ief signale plus au sud encore, où ils «nt r?pouisi les Français, sur un front de 7 kilomètres environ, au delà du canal de l'Oise à l'Aisne. En trois jours, les Allemands ont cou-iuts de la sorte plus de 250 kilomètres carrés de ter rain. Il semble bien d'ailieuis que les Français n'aient pas sérieusement tenté de r^anir, cai leurs eonuiiunhjuês, d'ai Heurs très sobres d* détails, se borne- ' à dire que des éléments avancés de leurs troupes ont ralenti la marcht de l'ennemi, très supêric . en nombre. Poursuivant leurs opérations la;is le ^ecteuj méridional du Iront de bataille, les Allemu-itU ont brusquement pénétré dans les position: anglaises établies au nord du canal de Le Bassée, c'est-è-dire dans un secteur où aucune action d'infanterie n'avait encore eu lieu de puis le déclanchement de l'offensive. Aucirn Indication ne nous permet Jusqu'ici de situe] cette attaque ni d'en mesurer l'importance mais elle confirme que le feld-maréchal voi Hindenburg reste le maître de l'heura. Le VadcrLan i fait observer à ce propos : — Tout le monde pressentait, après la pei cée du système de défense entre Arras et L; Fère, que les deux partis en présence ne pou valent manquer de mettre tout en œuvre pou concentrer leurs foi-ces et se préparer à sol tenir le choc des nouvelles batailles imm: nentes. La seule question qu'on se posât étai ceUe-ci : « Qui va prendre l'Initiative ? » Le fait que le nouveau généralissime de armées Interalliées ne l'a pas prise donne ; réfléchir et confirme notre opinion, è savoi que les réserves de l'Fnîente, dont on a fai si grand état, ont déjà été employées «m bier que, t-op atfaiblies pour permettre une contre offensive de grand style, elles suffisent tout ai plus à combler la b»èche qu'une nouvelle per cée allemande viendrait à ouvrir dans le fron franco-anglais S'il n'en était pas ainsi, nou: serions en droit de demander où sont et ce que font ces réserves. Quoi qu'il en soit, le général Foch a laisse échapper le moment opportun. Pour la se conde fois. 11 a abandonné l'initiative aux Al lemands. c'est ;") dire l'avantage de choisir 1< lieu et l'heure de la bataille. » L'argument est sans réplique. Le bombardement de Parii Voici encore quelques extraits â'artK'es eu Temps ; Paris cette nuit. 26 mars. Pendant l'après-midi et la soirée d'hier, Pa ris a eu sa physionomie habituelle des beau; dimanches. Mais sa nuit a été troublée par uni double alerte : l'alerte n° 2, avec sirènes, e 1 alerte n° 3, avec sifflets et tambours, qui étai donnée pour la première fois. C'est à 1 h. 1/ que cette double alerte est venue interrompr le sommeil de la population parisienne qui d'ailleurs, est pour la plus grande partie ref tée chez elle. Il faut bien constater que malgr le silence à peu près absolu qui régnait alor: l'alerte n° 3 n'a produit qu'un médiocre effel les coups de sifflet s'entendaient mal, et le roulements de tambour, exécutés au petit boi heur par des agents qui no connaissaient Pc le maniement des baguettes, ne frappait l'a: tention que par leur bizarrerie imprévue. (Depuis le 30 mars, l'aTèrfce n° 3 est remplace! par le canon.) Les alarmes. Le gouvernement a décidé qu'en cas de bon bardement par les pièces allemandes à longu portée les services publics continueront à fonc tionner normalement pendant le tir, et le moyens de locomotion seront laissés en explol tation Sera seulement interdit tout rassemble ment sur la voie publique. Tous les abris — j l'exception du Métro, qui devra fonctionner -seront ouverts comme en cas de raids d'avions La fin des alarmes est annoncée par les pom piers sonnant la berloque et les cloches dei églises. Aux H ai les. Le bombardement n'a provoqué hier, comm la veille, aucune émotion aux Halles. Di moins, seule l'administration témoigna-t-ell< de quelque nervosité : lorsque, en effet, on au nonça que le tir recommençait, le personne administratif crut devoir fermer les grilles de; pavillons ouverts. Cette mesure parut d'autan plus malencontreuse que de nombreuses voi tures attendaient dans le périmètre du mar ché pour pouvoir y pénétrer pour enlever le: marchandises vendues. Des démarches aussi tôt entreprises aboutirent heureusement un< demi-heure après à la réouverure des grilles. A M Sorbonoe. Des affiches apposées sur les murs de la Soi bonne rappellent à la population ejue, pendan les bombardements du Jour, les abris-cave son rigoureusement réservés aux enfants de écoles voisines et aux étudiante suivant le cours. A la Santé. L'administration pénitentiaire a décidé d< supprimer les prome^ides des prisonnier pendant lea bornbardenffnts. Les détenus n'on donc pas quitté leurs cellules hier et avant hier, à 1 exception des hôtes de marque du ser vice de la haute surveillance. Ceux-ci furen avisés du danger et invités à ne pas quitte] leur chambre. On leur déclara que s'ils vou laient accomplir leur promenade quotidienne ils en étalent libres, mais à leurs risques e périls. Néanmoins, MM. Caillaux et Charles Kumbert tinrent à prendre de l'exercice et, ac compagnés d'un gardien, ils allèrent faire leu: promenade habituelle. Les autres détenu: n'ont pas quitté leur cellule. Des sacs de terre sont dressés devant le: murs des locaux de détention pour assurer 1; protection des détenus. Bombardements diurnes. 28 mars. Le Conseil municipal a imité le préfet de police à prendre les mesures suivantes pouj le cas où des bombardements se produiraien: pendant le jour : 1° Faire apposer à l'angle des voies les plus fréquentées de» pancartes indiquant nettemen les abris situés à proximité; 2° Veiller à ee que, au moment de l'alerte les portes d?s immeubles ne soient pas fer mées, afin que le public puisse trouver sous les portes cochêres un refuge immédiat; 3° Exiger des établissements ouverts au public, et notamment des grands magasins, que leurs portes de secours soient toujours ouvertes et que des écritoaux nombreux et apparents indiquent les sorties et. fassent connaître les abris les plus proches. I ranchées-abris. L'administration préfectoral# a décidé rte faire creuser des tranchées-abris sur différent* joints de Paris Le premier li*u «hofct «* ta place du Carrousel, où des soldats sont actuel-lement occupés à creuser le sol. Cette première tranchée-abri se trouvera entre le pavillon de Marsan et l'arc de triomphe qui fait face a la statue de Gambetta. D'autres j seront pratiquées dans le jardin et en divers ; autres endroits. Ces tranchées seront recouvertes d'un toit de bois protégé par des sacs de terre. Des pare-, éclats compléteront aux accès l'efficacité pro-! tectrice de ces refuges destinés aux passants ! surpris par des bombardements aériens. La protection des entants. Ainsi que le Conseil municipal, réuni en ! commission du budget, l'avait décidé, sa quatrième commission a étudié la possibilité d'envoyer en province des enfants dont la protection ne pourrait être suffisamment assurée à Paris. Elle a été d'avis qu'il y avait lieu d'inviter l'administration à s'entendre avec l'Etat pour que toutes facilités soient données soit aux parents qui voudront accompagner leurs enfants à la campagne, soit aux enfants que leurs parents, refenus par leur travail, ne pourairent conduire hors de Paris. Les refuges. Le Comité parisien des volontaires pour la garde des abris s'est réuni sous la présidence de M. Petitjean, député. En raison de l'augmentation considérable du nombre des abris, il a été décidé de faire appel aux bonnes volontés pour le recrutement de nouveaux auxiliaires.Les monuments publics. La première commission du Conseil municipal a voté un crédit global de 350.000 francs, tant pour les réparations éventuelles à faire aux monuments publics que pour les mesures à prendre en vue de protéger ces mômes mo-1 numents. ; L'aîîenslva ailsmande à l'Ouest r Londres, 9 avril ; Le général Gough, qui çommandait la V* armée britannique, dans le secteur de Saint-t Quentin, au début de l'offensive allemande, est rentré en Angleterre. Londres, 9 avril : L On mande de Capetown à l'Agence Reuter : , — Le général Botha a déclaré le 3 avril que M. Lloyd George réclamant l'aide de l'Afrique i du Sud, celle-ci a le devoir de répondre à son appel et qu'elle y répondra. » OPINIONS DE LA PRESSE L'Echo de Paris demande à connaître l'étendue des pouvoirs du général Foch en sa qua iité de généralissime des armées alliées et pose , la question de savoir si la réglementation et la répartition des réserves dépend toujours du Conseil de guerre de Versailles. Il manifeste des inquiétudes à ce sujet, estimant que l'Entente sera d'autant plus vite victorieuse que le commandement sera plus uniforme. » Dans l'Heure. M. Sembat trouve .au cori traire que les pouvoirs du général Foch K»nt suffisants. Il a été consterné toutefois d'enten-1 dre des Anglais dire à plusieurs reprises : « Nous n'avons rien à craindre, puisque no je pouvons battre en retraite sur Calais. d'->j nous pouvons défier l'ennemi avec derrière nous la mer en cas d'pxtréme nécessité. » — Des gens qui parlent ainsi, élit M. Sembat, des gens qui considèrent la mer comme leur dernière ligne de défense, en oubliant 'a France et Paris, ceux-là n'ont pas encore \ compris la guerre. » l *** De M. Barzini, l'envoyé spécial du '.arriéré dclla Sera à Paris : " — De ce que les Allemands ont envoyé un grand nombre de divisons au feu, il n-3 faut '• pas inféror qu'elles 6ont déjà épuisées ou vi«in-; eues : beaucoup d'entre elles en effet, ayant s été constamment relayées, n'ont subi que des pertes très minimes. Une des caractéristique? s de cette bataille est que les divisions demandes ne tiennent le front que peu d'heures et que, quand il s'agit d'un marche en avant, 6 ce sont de nouvelles dfvisions qui sont mises en ligne. Celles qui sont fatiguées sont envoyées sur une section plus calme du front et remplacées par des divisions fraîches, de telle sorte qu'on peut dire qu'une grande partie de B l'armée allemande de manœuvre est encore complètement intacte. Les forces allemandes s disponibles pour une nouvelle attaque ne loi-vent pas être évaluées à un chiffre sensîble-" ment inférieur aux effectifs du début de l'of-1 fensive. » : Négociations de paix Vienne, 9 avril : , On ne songe pas au ministère des af faires étrangères, môme après tes Jéclara ; tions de Paris, à nier que des tentatives ont été faites en vue d'amener .h coi\ I clusion d'une paix générale. On affirme . aujourd'hui de source autorisée que des personnages de premier plan ont fa<t sonder le terrain en vue de négociations et que l'empereur. Charles lui-même a discuté avec . des personnalités émlnentes les conditions ' qui pourraient servir de base à la conclusion d'une paix universelle. Il est, en effet, de notoriété publique qu'une haute personnalité américaine, le professeur. Andersen, qui jouit d'une grande considération dans les milieux politiques de Washington, a rendu visite au comte Czernin à Vienne, au comte Andrassy et à M. Tlsza à Budapest, et qu'il a discuté ^ avec eux la possibilité d'une intervention de s l'Autriche-Hongrie susceptible de mettre fin aux hostilités. Il importe de faire remarquer expressément qu'il ne s'agit pas on l'occurrence d'une paix séparée avec l'Autriche-Hon-» grie, mais d'une paix englobant tous les belli-s gérants. t •*« Londres, 9 avril : Le Mornlng Post apprend de Pétrograd qu'on t attendait pour le 6 avril l'arrivée dans cette ■ ville d'une délégation allemande qui poursuivra la constitution des organismes qui sont en voie d'organisation en Russie. [ JLa guerre navale ' La Haye, 8 avril : . Le Bureau de correspondance annonce que le { vapeur Ministre de Smet de S'aeyer, voyageant pour compte du service auxiliaire belge, » touché une mine samedi après-midi et a cuulê. Dix-sept matelots ont été sauvés ; douze ont péri. **• Berlin, 10 avril : On mande de La Haye au Lokal Anteiger de Berlin que le naufrage du steamer Ministre de Sinet de Naeyer, ayant à bord une cargaison destinée à la Commission for Relief in Bel-gium, a produit une profonde impression dans les milieux maritimes. C'est le troisième inci-' dent malheureux du même genre qui se produit endéans la semainp. Les marins rapportent une fols de plus que des mines sous-ma-rines anglaises ont été semées dans la passe libre et tout fait prévoir qu'elles ont été placées Intentionnellement pour exercer une nouvelle pression sur la Hollande. On attend pour demain ou après-demain que le Meuwe Amsterdam, venant de New-York, fasse son apparition dans les eaux hollandaises. (Rotterdam, 9 avril : Hier après midi, après un inferralle d'un me*, Ml arrivé iei «a Beurcai tenYfj #a- f vires anglais ayant à bord plusieurs capitaines et équipages de navires hollandais saisis par les Anglais qui tous se montraient indignés de la manière dont les Anglais ont procédé pour effectuer leur saisie. Le convoi a amené en outre 63 sujets allemands et 18 sujets autri- j chiens expulsés d'Angleterre. Amsterdam, 9 avril : A Hoek van Holland, quarante voitures chargées de courriers postaux pour l'Angleterre attendent depuis trois semaines l'occasion de partir. Rotterdam. 9 avril : Le Maasbode annonce que le vapeur Brorara (6,570 tonnes brut) et le vapeur Mondi (1,827 tonnes brut) ont coulé. Londres, 9 avril : Le Morning Post annonce que le paquebot Slicwe Dloo'w, appartenant à la London Western Company, est entré en collision avec un autre vapeur dans la mer d'Irlande el n s.ombré. *-** Essen, 9 avril : Le « Relnisch Weetf&lische Zeitun^ » prend de Rotterdam que dans les cercles maritimes hollandais on a aprris que M. Bo-nar Law aurait déclaré à !a Conférence maritime de Londres que depuis le début des hostilités jusqu'au 31 mars 1918, le gouver nemeat Ançlais aurait déjà payé plus de six milliard# dé mark, à titre d'indemnités, -wir les navires torpillés. Les comimmica tions postales entre la s Hollande et l'Angleterre ont été rendues si É difficiles, dans ces derniers temps, que le nNieuwe Courant» annonce que, au Hoek. [ van HoLland, quarante wagons de sacs postaux, pesant 110,000 kilos, attendent une oc- e casion favorable pour être envoyés en An- t ll le terre. EN AMÉRIQUE ,. « « . * i Le Nieuwc Rotlerdamsche Courant emprunt'.1 au Uuily Telejraph un télégramme de Montréal du 7 avril au sujet des troubles qui se sont produits à Québec, disant que ces manifestations ne présentaient qu'un caractère local bien déterminé. Les fauteurs de désordres n'ont pas été soutenus par leurs coreligionnaires de Montréal, ainsi qu'ils l'avaient espéré. Des personnalités marquantes de Québec sont impliquées dans cette afiaire par le faii d'avoir fourni des chèques aux meneurs. Elles seront poursuivies avec la dernière rigueur. Les événement* de Rqsssë Vienne, 9 avril : < Le feld-maréchal von Bôhm-Ermolli a plis * lo commandement supérieur des troupes austro-hongroises en Oukralne. *** Stockholm, 9 avril : < On mande de Pétrograd que les troupes aile- ( mandes et oukrainiennes se trouvent à 30 ! verstes de Kharkof, qui a été évacué par le Soviet local. L'évacuation de Kharkof met 1 virtuellement fin au gouvernement bolchevlste 1 en Oukraine. 1 jreiiugrau, tnui . On annonce que la Rada de l'Oukraine {•«-mis à l'Allemagne et a l'Autriche-Hongrie tous 1 les navires marchands saisis au début de la , guerre à Odessa et à Nicoiaief. Ces navires serviront au transport du froment et des au- 1 très produits alimentaires que l'Oukraine cède ; aux Puissances centrales. *** Stockholm, 9 avril : D'après une nouvelle d'Helsingfors, les équi- t pages des navires anglais mouillés dans ce a port ont refusé de hisser le pavillon marchand i et ont fait sauter leurs navires avec leurs car- r gaisons. i- i Londres, 9 avril : fl Le Momino Post affirme tenir de bonne 11 source que le6 Allemands ont l'intention d'iso- c 1er Helsingfors, ce qui livrerait la Garde J Rouge opéran' en Finlande occidentale à la „ merci de la Garde Blanche. d *** Berlin, 10 avril : l On iande de La Haye au Berltner Lokal i Anzeigcr qu'un télégramme de ICtrograd an- 1 nonce qu'un détachement allemand s'est di ll i igé par les îles Aland vers Abô, l'ancienne en- n pltale de la Finlande,-où se trouve concentrée r une force assez considérable de la Garde 1 lïouge. Le gouvernement bolcheviste en Finlande a quitté Helsingfors et se propose d'établir le siège du pouvoir à Viborg. Les fabri- , ques d'Helsingfors ont été fermées, afin que 7 les ouvriers puissent s'enrôler dans la Garde ^ Rouge pour défendre la ville. u Cologne, 10 avril : Le Hamburger Fremdenblatt apprend de r Stockholm que la prise de Tammersfors a non ! seulement sérieusement ébranlé le »i.val «i* ! l'adversaire, mais que 10,000 prisonniers, 30 J canons, 180 mitrailleuses et une quantité con sidérable de vivres et de matériel .de chemin R de fer sont tombés entre les mains des aarié- ^ géants. De-plus, par le fait delà chute de Tain- r rnersfors, environ 15,000 hommes des fKupb* i gouvernementales deviennent libres et pour \ ront être utilisées pour d'autres opérations, a tandis qu'une base tactique de grande impor- l tance est tombée entre leurs mains pour les & opérations ultérieures contre la Finlande mé- a ridionale. La nouvelle ligne de front atteint 1( les environs de Lemaelae, à 25 kilomètres ai (1 sud de Tammersfors. d La prise de Bjôrneborg n'est plus qu'une ' question d'heures ; dans cette ville se trouvent 11 encerclés 2,000 gardes rouges et S00 Russes. On n croit que des torpilleurs russes sont ancrés ™ dans la port. Les troupes gouvernements es dirigeront leur prochaine offensive contre Ta- . vostehus. **# u La Haye, 10 avril : c Le Times apprend de Christiania qu; une information du journal Tidens Tegn, les habitants russes de Petchenga et du dist.ict de Boris-Gljeb (dans le gouvernement d'Ark- ^ hangel) ont décidé, au cours d'une réunion ^ tenue les jours de Pâques, de proposer au gcu- v vernsment russe de céder ces district* à la N.>r l< vège s'il apparaît qu'ils ne puissent plus long- J5; temps rester attachés à la mère-patrie. Ils ip dt'. irent en aucune manière être rêvais à la ^ Finlande. EN ITALIE ï Milan, 9 avril : l> Le correspondant à Rome du Secolo dit qu'en prévision de la prochaine rentrée de la r Cha;:.hre il s'organi6e un sérieux mouvement !< en faveur de la paix. Le groupe parlementaire r qui s'est mis à 'a tête de ce mouvement vou y; dralt amener la discussion sur la politiqje e| étrangère à faire triompher l'idée de paix. ? groupe de la défense nationale est résolu à combattre cette tentative par tous les moyens. *** Rome, 9 avril* : L'idea Nationale annonce qu'on a procédé mardi, en présence de M™0 Cavallini, de l'avo- j, cat Pavori, de deux officiers et d'un des diri- ^ géants de la Banca di Roma, à l'ouverture-du coffre-fort que le député Cavallini avait loué 4 dans cette banque peu avant son arrestation, ai Le coffre-fort ne contenait pas d'argent, msie a de nombreux doc«menle et quelques traite». Ijsj COMMUNIQUES OFFICIELS 3oiamoniqaés des Puissances Centrales. Berlin, 10 avril. — Officiel de ce midi 1 Théâtre de la guerre à l'Ouest. Entre Armentières .et le canal de La Bassée, iprès une violente préparation i artillerie et le lance-mines, nous avons attaqué les posi ions anglaises et portugaises et nous avon* onquis les premières lignes ennemies. Nous ivons fait environ 6,0tM) prisonniers n capturé me centaine de canons. Sur fe front de bataille sur les deux rives de a Somme, de violents duels d'artillerie et des ombats d'infanterie fructueux pour no6 irmes se sont développés.. Sur la rive méridionale de l'Oise, nous avono ejeté l'ennemi au delà du canal de l'Oise à 'Aisne entre Folembray et Brancourt, Est. En Finlande, celles de nos troupes ,ui ont lébarquê à HangO ont occupé la çare de Karis iprès de courts combats avec des bandes ?»r-uées,En Oukraine, après un combat, nous nous ommes emparés le 8 avril de la ville de Charkof. *** Berlin, 9 avril. — Oiiiciel du soir : Au nord du canal de La Ba&aée, nous vons pénétré dans les positions anglaises t portugaises. Sur le front de bataille des deux côtés de a Somme, violents combats d'artillam. Sur la rive méridionale de l'Oise, nous vona refoulé l'ennemi entre Coucy-le-Chô- eau et Brancourt au delà de l'Oise à l'Aisne. * * * Berlin, 10 avril. — Officiel : Un de nos sous-manne commandé par le apitaine-Lieutenant .lass, a détruit dans la ner d'Irlande, 20,000 tonnes brut de ton-îage marchand ennemi, l'armi les navires uuiés se trouvaient deux vupeurs particu-iôrernent précieux, de 9,000 et de 6,000 ton-les brut, dont le premier, un grand vapeur mgiais armé et chargé, a été torpillé dans m convoi piussamment protégé au moment •u il entrait dans le port amenant probablement des marchandises expédiées d'Améri-[ue. Parmi les vapeurs coulés ont été rel-e-'ùâ les noms du vapeur anglais armé ; Dettro »>, 852 tonnes brut, qui transportait lu bois en Angleterre, et du vapeur anglais inné et chargé <« lnkasi », 3,358 tonnes brut, sotre sous-marin a, en outre, coulé deux chalutiers anglais. Vienne, 10 avril. — Officiel : Dans la région des bouches de la Piave, les opérations exécutées par des troupes d'attaque taliennes ont échoué. • * Constantinople, 9 avril. — Officiel : Sur le front en Palestine, à certains en-LroitS, engagements entre patrouilles et 'an :eurs de grenades à main ; las deux .irtilleries ;ont intervenues dans ces actions. Sur le front du Caucase, nous r ons conti îué à poursuivre vers l'ouest les 1 s que îous avons défaites hier piès de Weit. A Van. ious nous sommes empaiés de mitrailleuses i'un grand nombre de véhicules, de muni iouve^ux^et fructueux"combats ont iKirnib à 10s troupes de se frayer un chemin Vers i\arv Ln face de Batoum, nous avons i'nrichi ie iras du Charok. Les bandes ont expu.sée^ les positions établies devant la forteresse. Sur les autres fronts, rien de noi.vcau à ûgnaler. ■ ■■ Berlin. 9 avril. — Oîiiei«ux : Noa attaques partielles au sud do l'Oise diriges ooutrs Ici positions de défense nature'.îca et rtificielies exir.'.moment fortc3 aitiiôos au-dcf.à de x rivière «t des marais de la vallée, a eu pour allât de conquérir en trois jo'.'rs sur les Francis un rasto terrain d'environ 20 kilomètres de irge sur une profondeur de 12 kilomètres, tandis ne ces attaques ne nous coûtaient que des p«ttes dnirnee, elles en infligeaient aux Fran.-eia, sans ompter pins He 2,000 d'entrs eux fait prlson-iers, de sanglantes et extrêmement élevées. Pour icr} apprécier 1e résultat de cette opération, qui 'était qu bocessoire, il laut le mettre en regard u gain territorial réaiisé par les Anglais dans 1 bataille de quatre mois, où ils avaient mis en gne do formidables quantités do matériel Malgré :ur énorme supériorité numérique, ils n'ont réa-sé alors qu'un gain territorial de 20 Kilomètres e largeur sur 7 de profoi.{deur, c'est-à-dire qu ils 'ont conquis qu'une centaine do kilomètres ear-5s ayant vraiment du prix an point de vuo stia-igique.*** Berlin, 9 avril. — Officieux : A propos des combats livrés au sud do l'Oise, 'S Français disent dans leur communiqué du avril qu'après des comba s fructueux leurs ligne» 'avant-poslcs se sont retirées par ordre dans des ositions préparées à l'avance, et dans leur eom-tuniquô du 7 avril après-midi, que dans la ré-ion do Chauny-Barisis le3 Allemands n'ont pas ononveîé leur tentative d'attaque. Or, le 7 avril. •3 Allemands avaient déjà a'teint, très tôt dans i matinée, la ligne Pierremande-1'Abbaye Ferme-l Cretosy. Le communiqué ofîiciel fraivsois du avril à minuit ne dit pas un mot do la '/ons e eombat au sud de l'Oise, et eelui du B avril près-midi signaie simplement qu'il y a eu panant la nuit de très violentes opérations d artills-le. Or, tout au ma'.iu de ce Jour-là, la ligue orme Dubois du Roi Obamps-îe Marals-Coucy la 'il'.c était tombéo en notre pouvoir. On conçoit iséinent qu'après la délaite qu'ils avaient subie >rs idos derniers grands eîombats, les Français 'ent trouvé pénible d'avouer que là aussi ils vaient 6ubi un échec ; toutefois, les lecteurs de •nrs communiquée, qui ont acquis depuis le début 0 la guerre quelques connaissances militaires, oivent ttro singulièrement impressionnés de 1<* oir annoncer, après l'occupai on par nous dos gnos ci-dessus indiquées, qua les attaques al!e-lajides sont arrfitées et se borner dans leurs Com-mniqués du 7 ot du 8 avril, à signaler de \io->ntej opérations d'artillerie. Cette manière de jnseiguer le public est une nouvelle preuve de inexactitude et du manque de véracité des communiqués olîiçiels fraudais. Il faut attribuer la tâme non-valeur aux informations françaises olfi-ieuses et privées. *** Berlin, 9 avril. — Officieux : Les Anglais préfendaient le 7 avril que les llemands avaient, dans lo grand angle Anas-ouididier-Roye, plus de besogne qu'ils n'en p^u-aienl faire et qu'il leur serait impossible de mter une autre opération, fût-ce mêanc une offen vo de diversion, sur un autre point du front à Ouest. Le nrtme jour, le communiqué allemand nnon-;ait que non seulement los Français ava;cnt é rejetéa au-delà du canal de l'Oise, entre oucy-Le-Châ;eau et Brancourt, mais encore que l>s troupes avaient envahi dans le m:me temps s po.si<ions anglo-portugaises au nord du canal > La Bassi'-c et qu'à la m^ine heure de violents imbats d artillerie sévissaient sur le front de l'.aille principal, itien que noire opération par elle au sud de l'Oise nous a valu un gain :or-torlol double do celui réalisé par les Anglais rs de la bataille où ils disposaient d'un i»até «1 de beaucoup supérieur, ayant mis en ligne 1 divisions, c'tit-à-dire 1 % milliou da soldats, qui lus u obligés à sacrifier yt million do morts de bleseés. * * * Berlin, 9 avril. — Officieux : Les combats livrés les premiers jours d'avril U fourni de nombreuses occasions à nos esca-illea d'aviateurs de se distinguer, bien que le mps généralement défavorable ait exigé d eux a efforts inouïs. Pour assurer les communioa-iu8 entre nos chefs et leurs troupes au cours ■s fructueuses attaques qu'elles ont exécutées le avril, entre la Somme et le roisswui de Luce, itfri qus sur la rive occidentale de l'Avro, nos riatears de l'infanterie et de reconnaissanee se »at éiev4s and torts pluie pre^u# ininter: rompue, volant souvent à dix mètres de hauteur seulement. Notre défense contre los attaques françaises prononcées le 6 avril, entre Moreuil et Montdidier, a été efficacement appuyée par des attaques énergiques que nos aviateurs de bataille ont dirigées contre les troupes d assaut et les réserves ennomios. Le 6 avril, nos av.a.eurs ont accompagné nos attaques au 6ud de l'Oise, malgré la grêle de grenades et de bombes aeriennes lancées contre eux par l'ennemi. Nos ballons ont suivi l'in!anierie qui les devauaait. Une osoadrille ennemie de 8 aviateurs a été dispersée entre Noyon et Roye, après avoir perdu 4 apparo.is. Hier, nous avons descendu 22 avions ennemis, taudis qiue nous n'en perdions que 9. Le captai ne commandant baron von Ricbtbofon a contribué à ces succès en remportant sa 78e victoire aérienne, et son escadrille de chasse, en abattant S appareils ennemis ; elle rappelle ainsi les glorieux exploita qu'elle a aocomplis en avril 1917. Au total, l'ennemi a perdu, depuis le début de la bataille de percée, 251 avions ot 12 ballons captifs. • • « Berlin, 9 avril. — Officieux : Le 7 avril, nous avons descendu sur le front à-l'Ouest un aviateur américam — le premier — et nous gavons fait prisonnier. C'est un ingénieur qui a pris du sorvico dans l'armée fran-.ai^e depuis septembre 1917 : membre de la Youug Lcu Christian Association, il so félicite de u'avoir jamais tué d'Allemands. Il a été surpris d'apprendre que dès avant leur déclaration de guerre les Etats-Unis avaient livré d'énormes quantités de munitions et de matériel naval aux Alliés ei que M. Gérard, leur ambassadeur à Berlin, avait fait de l'espionnage pour le compte de l'Lin tonte. * Le peuple américain, dit-il, a été trompé complètement sur la véritable situation par la propagande do l'Entente, les mensonges dee journaux et les cinémas Parlant du bombardement de Paris, auquel il a assisté le premier jour, il estimo que 6a continuation en aura pour effet d aflecter de plus en plus lo moral de la population parisiennes. Berlin, 9 avril. — Officieux : Passé les premier» jours do no'ro grande offensive à l'Ouest, c'est en vain que le commandement anglais fit appel à des volontaires pour ie servico des tanks. Cola n a rien d étonnant quand on songe aux pertes démesurées subies par le» tours roulantes. Des iconducteurs do tanks (ait prisonniers disent que leurs autos blindées constituent à proprement .parler des ratières de la mort • mal construites, elles se déplacent difficilement et ne sont en aucuns fa;ou oomparables à nos nouveaux tanks. Pour obtenir des hommes de bonne volonté, la direction ids l'armée est obligée de leur promettre J'octroi, après une seule sortie, d un congé de quatre semaines. Le refus des soldats de s'embarquer dans ceé engins de mort s'explique aisément, quand on songe que dans les premiers jours de l'offensive, plus de 100 tanks ront tombés entre nos mains et qu'au cours des combats ultérieurs un grand nombre encore de ces tours roulan^ee lurent culbutées -par notre artillerie ou obligées de faire promptement volte-face pour échapper à la destruction. Berlin, 9 avril. — Officieux : Nos soldats victorieux ont mis la main sur i'ordre du jour suivant du général Péiain, daté du 28 mars : — Ordre général a" 104. — L'ennomi s'est rue sur nous avec toutes ses forces et cherche à nous séparer des Anglais pour se frayer coûte que oo;1t» un chemin rers Paris. Il iaut l'amier. ifi'!râ3ea*quT"sônt en route accourant i' faidel^vous vous lancerez sur 1 ennemi. L'heure va «onuer de la grande bataille. A moi, soidata de la Marne, de i'Yscr et do Verdun 1 le sort de la France ect en jeu l „ s * Berlin, 10 avril. — Officieux : L'ordre du jour anglais suivant, tombé entre nos m^lns, démontre l'inquiétude qui régnait en Angleterre à l'approche de l'offensive allemande et comment on s'est évertué de tonte manière à y parer : — Les Allemands ont pu retirer us grand nombre de divisions du front russe et tout fait pr& voir qu'elles eeront utilisées pour préparer us grand coup contre les Alliés au front de 1 Ouest. Au cas ou oette offensive se déclaneberait soitre cous, il noua faut être prêts, avec le secours de notre voisin, à y parer de main ferme. Les défaites qu'elles ont essuyées et les pertes qu elles ont subies ont démoralisé les troupes allemandes. Vous allons une fois de plus taire des trouées sanglantes dans les rangs boches et leur appliquer lo coup de grâce. Nous réussirons dans ce dessein en fortifiant nos positions de telle manière quo Passant lo plus impétueux de l'adversaire vionno s'écroulor devant nos lignes, grâoe à l ad wirable héro°sme de nos soldats. L'heure suprftne de la grande lutte approche. Ce sera une dos grandes décisions que l'Histoire aura à enregistrer. Elle sera suivie do la seule paix que les Alliés puissent accepter, notamment lu paix conquise par les aifhtïs. (Signé) E. Parvin, Int. Brigade G. 57-51, 16e division d'infanterie, 24 lévrier 1918. , Un mois plus tard, les fortes positions an^laieos furent prises d'assaut par les Allemands, et quelques jours après eut lieu la percée du front britannique.Berlin, 9 avril. — Officieux : Un ordre du jour adressé par un colonel anglais à son régiment est tombé entre nos mains-Il condent co passage : " L'offensive allemande fournit au régiment l'ooeasion d'exterminer le plus de " Hnns w possible „. Cet ordre du jour est tombé entre nos mains en m^rne temps que la plue grande partie du régimont auquel il était adressé. » • * Berlin, 9 avril. — Officieux : Le sans-fil anglais du 7 avril proteste, parce quo nous avons dit quo pour épargner leurs propres bataillons lus Anglais avaient de préférence Jeté leurs troupes .coloniales dans la lour-naise. Or, les Jaiis prouvent qu'il eu fut bien ainsi. Daus les grandes batailles do la Somme, près d'Arras et en Flandre, lc3 troupes coloniales ont toujours et partout occupé les points 'ee plus menacés. Il en est allé de la aorte à Pozières, à Courcelelte. Ije Sare, Vazentlu, Fiers. Gueode-court, aux hauteurs de Vimy, près de Quéant ot do Bullecourt, ainsi qu'à Wytschacts, à l'ioeg-steert. à Bccolaere et à Ghelnvelt. Ce n'ost que dans la dernière bataille qu'aucun détachement eo lonial, sauf la brigade sud-afrioaine, n'a été aperçu au front : celte brigade, du _reste, fut ittéralo-ment anéantie et son chef, aide de camp du roi d'Angleterre, fait prisonnier. I.#** coloniaux qui n'avaient point participé à la retraite anglaise furent, après la défaîte, amenés sur le lieu du combat à des marches forcées, en chemin de fer et en automobiles, et incontinent envoyés au feu pour sauver les Anglais de la dôbftclc, rontraints de se sacriîier pour los Anglais, do braver les rafales des mitrailleuses pour permettre aux trou pes d'Albion de se reformer à l'arrière. Leurs pertes furent en conséquence D'aprte les docu menta officiels, le Canada, qui a envoyé 200.000 hommes aux divers fronts, en anralt perdu 1?V) t>00, dont 25.000 morts ; l'Australie, dont le contingent 'tait de 270,000 hommes, en aurait perdn \60/f00, dont 40,000 morts; la Nouvelle Zélande, qui a^it envoyé 80.000 hommes, en aurait 40,000 hors de combat, dont 10.000 morts Cette manière d'airir do la nière-patrle, qui tient à faire réparer par les coloniaux les bévues de ses propre* troupes, a refroidi singulièrement l'enthousiasme des soldats des dominions. Ils commencent à comprendre qu'ils ne sont là qus pour tirer les marrons du leu au profit do 1 Angleterre, qui épargne son propre monde. Les congés qu'ils ont si bien isé-rltéb ne leur sont plus mïne accordés, los Anglais ne pouvant plus se tirer d'affaire ;.ana leur aide. Et ces braves gens commencent à se dc-mandor pourquoi eu définitive ils sont venus se battre en -Europe. 4» Communiqués des armées aillées Parie, 9 avril. — Officié de T- heures : Grand® activité des deux artilleries tur de nombreux points du front au nord de Moût-diçlier et entr« MonfeUdisr ot Kojo«. k d'action d'infanterie; sur la rive gauche cte-l'Oise, bombardements intermittent».' ùos éléments avances, ouulorméumttt aux ordres ^cmrefcsrrmt effectué leur repli vers ' des positions organisées au suJ-oue-t de la basse forêt de Cuucy et au sud de Lou<> -le-Château. Des troupes ennemie*», m-un te nue# constamment sous le feu de notre artillerie, ont subi au cours de cette opération des per» tes élevées. Au sud-ouest do Reims, deux coups de main ennemis ont échoué. D'auU\:6 tentatives ennemies sur nos petits postes près ues Eiioiges, dans le secteur de IteiUun, au nord du Bonhomme, n'ont pas eu plus Ja suoeés. Nuit calme sur le reste du Iront. • • Paris, e avril. — Officiel de ll heures : Au fltyd de Montdidier, l'artillerie ennemie, violemment contre-battue par la nôtre, a bombardé plusieurs points de nos {partions. Dans la région de lianganl-en baa-terre, nos feux ont empêché une attaque en-rre"rhie de déboucher de ses lignes. Nous'* avons repoussé une tentative de l'euuerai: & l'ouest de Noyon, dans le secteur de Bier» mont. Sur la rive gauche de l'Oise, lutte d'artillerie intermittente. Nos batteries ont w'S sous leurs feux et dispersé des rassemni^ orienta ennemis dans la région de Co î^-v le* CIiAteau. Aucun événement important k signaler sur le reste du front. Londres, 9 avril. — Officiel : Aujourd'hui, à l'aube, l'artillerie ennemie a été très active 6ur le secteur du fro -t qui s'étend du canal de La Bassée au sud d'Ajv rnentière8. Sur le reste du front britannique riea d'important à signaler, sauf le violent bombardement ennemi ti proximité de Villers-Bretonneux et de Méricourt-L'Abbé. a** Rome, 9 avril. — Officiel : Dans le bassin d'Asiago, le feu de notre artillerie a provoqué des incendies dans les positions ennemies. Vis-à-vis de Fageer, notre artillerie & coulé* des embarcations ennemies. Entre Falgerada et Zenson, nous avons ré« pondu par un feu roulant au violent feu de l'ennemi. Près de Santa-Lucia, sur la Piave. un de nos aviateurs a descendu un appareil ennemi. DEPECHES DIVERSES La Haye, 9 avril : Le Bureau de correspondance annonce qu'on peut s'attendre au dépôt d'un projet de lot Instituant le service auxiliaire obligatoire pour iob civils. Londres, 10 avril : La Chamb-e des Communes a voté en pre^ mière lecture, par 299 voix contre 80. !a loi approuvant l'augmentation de* effectifs ; oa croit que la loi passera avec certaines modifications.Londres, 9 avril : Les journaux consacrent nombre d'arîi-îlfôuàe1 ér 'fiffà1 'C^ÏÏffliKiàîs 'probables 'âe*! <££ t toi du Home Rule. On attend pour aujourd'hui un ûLscours de M. Lloyd George sur oette question. Amsterdam, 0 avril : L'u Aigerneen Handelsblad » apprend de Londres que te Conseil municipal de Dublin a déclaré qu'une résistance opiniAtre seras opposée à toute tentative d'introduire L service militaire en Irlande, aussi bien dmu* les villages que dans les villes. Lopin on publique demande la réunion d'un conv- •! chargé d'organiser la résistance. Berne, 9 avril : Depuis dimanche, la carte de viande est rendue obligatoire dans toute la Grarde-Brtvjrnc a*s Christiania, 8 avril : Le gouvernement norvégien a proposé au Conseil d'Ltat d'émettre un empmnt intérim? de 1S0 millions de couronnes. *** Berlin, 9 avril : Le chancelier de l'Empire pari en soir poule gr?.".cî quartier général. M. von Kuhlmanr.v repartira t: ôs prochainement pour BucaresV mais le jour de son départ n'est pas enc fixé. Berlin, 9 avril : U se confirme que l'attaque aérienne prononcée par des aviateurs anglais et fran^i*"-contre la ville neutre de Luxembourg, le 4 avril, n'a fait d'autres victimes que des nationaux du Grand-Duché. a*. Berlin, 10 avril : Depuis des mois, l'industrie métallurgique . anglaise se plaint amèrement du manque de minerais qui réduit à rien la capneité do production des ateliers. Ces plaintes n'ont pas empêché M. Geddes de proclamer, dans son discours du 3 mars dernier, l'abondance dos matières premières pour les constructions na» vales. Toutefois, le Freemaiis Journal du-i mars oppose aux déclarations de M. Geddes celles de M. Churchill, qui esttme que le licenciement de 40.000 ouvriers des fabriques 'e munitions s'impose, le tonnage réquisitionné pour assurer le ravitaillement ayant restreint l'importation des minerais nécessaires A la fabrication. D'autres informations d'aflleur3 démontrent à suffisance, que le manque de minerais commence A se faire sentir en Angleterre. Déjà le A janvier, une publication apé* claie exprimait la crainte de voir la pénurîs de minerais compliquer singulièrement la situation et disait que ce n'est que grftce à une distribution judicieuse des mine-ni* que lo chômage des hauts fourneaux a pu être évité. Les trois ou quatre millions de tonnes dont iVM. Lloyd George et Addison escomptaient l'arrivée ne sont pas venues. Le gouvernement anglais n'ose pas publier les statistiques de la production de l'industrie métallurgique f-n 1917, tant elle a été Inférieure ft ce?le de 1918. Le fait que, dans les circonstances actuelles, M. Geddes n'a pas reculé devant le3 affirmations les plus optimistes montre combien la position da Cabinet do Saint-James est devenue précaire. M. Hurt écrit que la nation anglaise commence à perdre son song-frold : « L'heure dq la reddition des comptes approche, dit-il, car un grave mécompte s'avère imminent » «•* Constantinople. (> avril : Depuis quelques jours, une température véritablement hivernale règne Constantinople. Danc le vilayet d'Andrlnople, la neigo est tombée en abondance ; dix-huit personnes sont mortes de froid et beaucoup de . étail a péri. Bucarest, 9 avril : M. Arion, ministre roumain dos affaires étrangères, a supprimé les missions partie** lières installées h Paris, à Washington et à Lisbonne par le cabinet Bratianu. Le traité postal entre l'Autriche-Hongrie et lo Roumanie a été paraphé. M. Nicolaï Çomanesti a été nommé ministré du travail; if est un dés plus riches proprié' taires fonciers du pays et un des rares parmir ceux-ci qui ait fait ses études en Allemagne. Bern», 9 avril : Le budget fédéral pour 191? ub déficit d'eark-aa M joÉ&oas de franeft. JeJI M Avril 1»U • 1221%

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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