La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 januari 1915
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s.n. 1915, 10 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k2697170c/
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65* ' 10 Janvier TQ1S , 1 vk LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION g, Hue MonSagnc-dc-fton, S, ïî5«2J^EK^LE^I Bureaux : de 10 à 13 et de 13 à il heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : «O CENTIMES La petite ligne. ï î-.7 ï ï 5 ? '.fr. 0.40 ANNONCES Réclame ayant les annonces . ; . . , 1.00 Corps du journal ...... ; . « 2.Q0 Nécrologie t S.00 ■ LA GUERRE s 16ôra* joui* ÛQ guerra îï se c( Les événements militaires continuant à n'offrir ci taoraeiitanémcnt qu'un intérêt relatif, ce sont les bi ' combinaisons politiques des gouvernements des pays d neutres et l'éventualité de leur intervention dans le d ' conflit mondial qui recommencent à faire^es frais des conversations. L'entrée en scène de 1 talie est attendue pour le printemps prochain: à tort ou a taison personne ne -doute plus qu'elle -doive, d une façon quelconque, dans un sens ou dans 1 autre, se produire à ce moment. Ot:ànt a la Roumanie, on mit que ce soit tout de suite qu'elle prenne la deci- g' sion d'intervenir, et l'on suppute déjà dans quelle s< œesijgfc son intervention amplifiera la gravité du conflit. p En réalité aucune déclaration officielle, aucun a, ■ reste gouvernemental n'est venu jusqu'ici justifier 0 Ji même rendre plausible ces prévisions. Les hom- q mes d'Etat qui mènent les destinées des peuples des s: Balkans et de l'Italie continuent, au contraire, à af- ; fermer très haut leur volonté de ne se départir en rien des devoirs d'une stricte neutralité... aussi long- ^ temps que les intérêts vitaux de leur pays ne seront a pas mis en cause. |t Dès lors sur quoi se basent-ils, ceux qui escomp- p tent l'entrée en lice de l'une ou l'autre des puissan- y ces neutres? Sur de profondes divergences d'intérêt, { sur des ambitions nationales qui paraissent assez lé- ' gîtimes et qui, surtout dans les Balkans, se mani-? ^ fcstent avec -une intensité de jour en jour plus vive. ;. ^ En ce qui concerne la Roumanie, on fait généra-; t lement bon marché des ressentiments qu'y a provo-, « qnés Le traité de paix de San Stéfano, qui après, i la guerre russo-turque de 1878 l'a odieusement frus-: < trée en donnant la Bessarabie aux Russes. On ne. * tient pas compte davantage des solennelles décla-rations pacifiques d'u parti conservateur qui est au ( pouvoir. Cela tient sans doute à l'impression pro- < âtÊte par les manifestations bruyantes du parti , Filipescu-Take Jonescu, lequel affiche avec éclat < son désir de donner une tournure pratique aux re- i Teadica±ions populaires relatives à la Transylvanie, < dent les 4 millions d'habitants sont des Roumains ' de raoe, de cœur et d'âme. Toute la question est de savoir si ce parti réussira j i entraîner le Roi et le gouvernement dans ses vues. La décision qu'on leur demande de prendre est d'im- j portance essentielle, mon seulement au point de vue ] particulier de l'avenir national, mais encore au point 1 de vue général. Il est vraisemblable qu'elle déchaî- < lierait immédiatement une nouvelle guerre balkani- ' que : on peut même dire que c'est certain et qu'il . faut s'étonner qu'elle n'ait pas éclaté déjà, au mo- , nient où la Turquie s'est décidée à participer à la guerre. Le gouvernement bulgare, malgré ses officielles i affirmations de neutralité, ne réussit qu'à grand'-peine à contenir le peuple, que travaille une furieuse envie réparer les fautes commises en 1913, les fautes qui ont abouti au traité de Bucarest. Ce n'est pas seulement la possession ethnographique et politique de la Macédoine qui reste à la base des aspirations bulgares, c'est aussi l'accès naturel de la mer E^ée par la vallée de la Struma et par Kavalla : or, cette revendication met la Bulgarie en conflit d'in- . iérêt avec la Grèce, devenue depuis 1893 la maîtresse intransigeante des territoires limitrophes de la mer E(*ée. Enfin, elle se dresse contre la Roumanie en, revendiquant une rectification de frontière de las Dobroudscha sur la mer Noire. Jusqu'à présent les puissances de la Triple Entente ont réussi, moyennant leurs alliciantes promet ses, à empêcher la Bulgarie d'occuper militairement la Macédoine. Mais que la Roumanie s'avise d'intervenir par la force des armes pour faire ?.bouîir ses revendications : tout aussitôt — il n'en faut ffas douter — les Bulgares se décideront à appuyer âes leurs du même argument, ne laisseront pas échapper l'occasion de modifier une situation qui feur pèse horriblement depuis 1913. De tels raisonnements donnent à penser que l'intervention d'une des puissances balkaniques dans le conflit serait le signal d'un embrasement général de la péninsule. S3îis doute cette opinion se base, à proprement parler, moins sur des arguments que sur des imjnres.| s ions : notre seul but en la mettant en lirmièré est de coordonner quelque peu les idées qui ont cours ff-tuellement. Il faudrait être en effet plus que présomptueux pour oser prédire quels événements surviendront. La sagesse, à notre avis, commande peut-être de s'en tenir à cette phrase typique d'un article reproduit avant-hier dans nos colonnes .(i) : « Ce n'est plus que par la victoire de ses armée^, que l'étranger peut encore influencer la façon dont l'une ou l'autre puissance interviendra éventuellement dans le conflit européen. » * * « Nous avons sous les yeux, aujourd'hui seulement, les deux communiqués de Paris datés du 6 et dû 7. Les divers engagements et lesduels d'artillerie qijils relatent ne modifient en rien l'impression laisse, quant à la situation sur le front franco-belge, par ics dépêches de Berlin précédemment publiées. Tout au plus peut-on dire que de l'ensemble des indications détaillées qu'ils fournissent résulte l'opptor-tisrité de mettre, en regard des intentions offensifs pour iitni d'ire officiellement annoncées par les Alliés, une recrudescence d'activité de l'artillerie-1 et de l'infanterie allemandes. Dans l'Est, en dehors de l'attaque soudaine et téussie du village de Rodaowa (2) par les Russes, et de l'avance allemande signalée hier à l'est de la Rawka, aucun fait n'est à relever spécialement en Pologne ni en Galicie. En Bukovine, l'accentuation de la poussée russe, «Joe la dépêche de Vienne d'hier faisait prévoir, est confirmée aujourd'hui par Pétrograd, qui signale Parti vée dea Russes sur la route directe de la Transylvanie.^CO « TJn yîsage da «phyiuc » d» la c Gazette de Franc- Près de HUva* Un communiqué de Constantinople aanonce que s troupes turques sent entrées à Kotur, sur le ter-:oire persan, où les Russes se retirent dans l'inté-iur vers Ckod. Il ne dit rien de ce qui s'est passé | s derniers jours à Ardakhan et à Sarykamysch. I est dès lors difficile d'apprécier s'il convient de j ranger à l'opinion des journaux italiens, tels la r Tri'ouna » et le « Secolo », qui estiment que le suc-s russe annoncé avant-hier a été surévalué, ou en s'il faut croire les dépêches officieuses de Lon- j res et de Pétrograd, qui tiennent pour décisive la j kfaite subie dans ces régions par lés.Ottomans. t —$-4 ( L'affaire de Durazzo j L'Albanie, cet anachronisme, nous donne pendant notre i^ire'^rfiïïrcinent modems de» spectacle© dignes d'u { &zième siècle. Un personnage albanais a ra<eon:fcé au A xrrespcncïant dfe 1' « Idea Nazionale » comment, le j janvier au soir, à l'endroit où deux routes se croisent rès do Durazzo, il vit passer un groupe de cavaliers qui scouraient au grand' galop se réfugier dans la ville : ( était Essad Pacha, souverain provisoire de l'Albanie, } ni fuyait devant une révolte- avec ses derniers parti- , Lns. | Les insurgés le» suivaient de prèsi, et dès le lendemain < s assiégeaient Essad! dans cette capitale même où quel- i ues mois plus tôt, sous le prétexte de venger Essad xilé, ils avaient assiégé le prince de Wied. Or, Durazzo tous les inconvénients d'une île sans en avoir les aven-âges. On y est séparé du continent ; on y voit fondre eu à peu, sans pouvoir les renouveler, les troupes qu'on a amenées, mais on n'y est pas à l'abri d'un assaut. )éjà le grand Pompée, bloqué là par César, n'en sortit ue pour aller se faire battre à Pharsale. Essad Pacha n'avait même plus la ressource de surir, et lo 3 janvier 'il reçut un ultimatum des insurgés, /eftte fois cependant il ne réclamaient plus, comme au empe du prince de Wied, un changement de so-uverain (t de Const-itujDi'On. Ils exigeaient qu'on leur livrât le ainistre d'e France et le ministre de Serbie, qu'ils repliaient responsables du jugement prononcé contre un eune-Turc de leurs amis. Le 4 janvier, Esisad se reconnaissait incapable de de-endre la ville. Ses soldats possédaient bien des fusils ît des cartouches venues par mer, mais, par un îe ces phénomènes qui arrivent chez les Albanais, elles l'entraient pas dans leurs fusils. Le corps diplomatique, Lans ces conditions, lui paraissait une lourde charge et 1 ne s'en cachait point. Il a demandé le secours de 1 es-iadiro italienne qui était en rade. Le ministre d'Italie b réuni ses collègues et ses nationaux b. l'abri de son >avilk>n. Puis tout le monde s'est embarqué à bord' du îavire italien Mifmrata, le même qui emporta l'été der-iie<r le prince de Wied. En quelques coups de canon, lee marins italiens ont ait taire les insurgés, qui avaient commencé une fusil-ado. Oe -traitement par le canon semble excellent, et , 'on ne voit pas pourquoi il ne se renouvellerait pas en sas de besoin. L'Italie- a fait savoir qu'elle ne désirait ïullement débarquer à Durazzo, ce qui se comprend. [)'<au&re part, il peut être utile de maintenir en Alba-ïie, jusqu'au jour des solutions définitives, un symjWe les conventions négociées h Londres en 1913. Essad Pailla dans Durazzo suffit à la rigueur pour figurer ce symbole, et les canons italiens qui le protègent sauvegardent en même-temps Iê" droît interiiàtioaal. — M' — \ V Les réfugiés belges m Suîssji — ,^Un citoyen suisse nous écrit' — Bien que la guerre actuelle ait eu en Suisse un Contre-coup économique considérable, ce pays tout en respectant strictement sa position d'*Etat neutre et en gardant ses frontières, n'est pas resté indifférent aux nombreuses misères résultant des circonstances présentes.Il nous est agréable de faire connatre ici comment se manifeste la sympathie do la Suisse vis-à-vis des victimes de la guerre et en narticulier vis-à-vis de nombreux Belges obligés de chercher ailleurs asile et subsistance. Dès les premiers jours d'octobre il s'est constitué à Lausanne un comité central de secours pour les réfugiés belges composé de notabilités lausannoises, prêtres, docteurs, pasteur3, et présidé avec beaucoup do distinction par Mme Dr Widmer, de Val-Mont Temtet. D'autres comités ont été formés à Genève, à Zurich et dans diverses autres villes de moindre importance, avec charge, pour les uns et les autres, de recueillir les fonds nécessaires, d'organiser les transports de Paris à Genève ou Lausanne, de préparer des locaux de réception et de trouver les familles désireuses d'offrir un foyer à ceux qui n'en ont plus. Fin novembre, à Lausanne seulement, la souscription publique atteignait 30,000 francs. Après entente avec le Comité français de secours, c'est en général de Paris, où deux membres du Comité central vont les chercher, qu''arrivent de huit en huit jours des convois de 80 à 100 réfugiés, auxquels la Suisse s'empresso de donner une hosoitalité simple mais cordiale.A l'arrivée du premier convoi en garo de Lausanne une foule immense était accourue, et nombreuses furent les acclamations qui saluèrent les amis 'belges, vers lesquels se tendaient toutes les mains. Chaque convoi est d'abord dirigé au Collège catholique de Champ-Pittet, transformé en un grand lazaret. "Reçus par les membres du comité et par les infirmières de la Croix-Rouge, les réfugiés y sont l'objet de soins attentifs, car sur toutes les physionomies se lisent à la fois la fatigue extrême, les angoisses, les privations. On établit leur état civil, ils passent uno visite médicale et quelques jours après oe premier contact avec le eol Bidsse, ils sont diriges dans d'autres localités où, si possible, ils pourront rester groupés ou être individuellement reçus dans des familles qui se sont annoncées à cet effet. Nous avons visité à Morges (lac Léman) uno de ces maisons-groupes. Tout y est très bien organisé. La direction en est confiée à une infirmière de la Croix-Rcuge. Il y a uno trentaine de lits et place pour cinq à suc familles. Tous les dortoirs sont occupés. Une grande salle décorée aux couleurs de la Belgique sert de cham-bre^ da famille et de réfectoire. Le jardin est à la disposition des enfants ; les femmes aident au ménage,, tandis que les hommes valides ont trouvé quelque emploi rémunérateur dans les fabriques ou les différentf ateliers de la ville; nous avons vu 1A des personnel, venant, -de M alinéa, Anvers, Thourout et Courtrai. En pays où l'on ne parle que français, la langue flamand 3 est une difficulté : elle a été résolue en ce sens que ceux qui le désirent peuvent recevoir, de la part d'une dame charitable habitant Bruxelles mais retenue en Suisse, des leçons de français. Ainsi petit à petit renaissent le calme et la confiance, et aux jours sombres pourront succéder dea jours meilleurs.Nous ne disposons pas malheureusement de la liste des Belges arrivés en Suisse. Beaucoup de personnes et beaucoup de familles seraient ici soûl âgées de savoir que plusieurs des leurs vivent là-bas sinon heureux du moins tranquilles, entourés de la bienveillante »ollici-tude du peuple suisse qui, dans la mesure de ses forces et de s es moyens, tient à faire honneur à la Croix Blanche de son drapeau et & ae pas faillir à ses tradition* d'hospitalité dévouée. LES FAITS DU JOUR -—-On prétend que le gouvernement espagnol forait des réparatifs en vue do .l'occupation mm^itu'e d'une fac-orerie située à proximité du cap Juby, dans la colo-ie oUe-St-africaine Rio del Oro, ta {aoo des îles Cana-i?3-L' « OsseTvatore Romano » publie la réponse du roi l'Angleterre, du président de la République française ^ t du Tsar à la proposition formulée par le Pape au su- g-£ et do l'échange^ des prisonniers qui, par suite de leurs gg (lessures^ sont incapables de reprendre les armes. Les trois chefs d'Etat acceptent la proposition. Le roi ieorge dit qu'il avait déjà proposé au gouvernement 30 allemand d'échanger des prisonniers invalides et que le ustement ces jours derniers, l'Allemagne avait accepté ;a proposition. çj,, Tout en rendant hommage aux intentions généreuses ?" jui ont dicté l'initiative de Benoît XV pour l'échange les prisonniers devenus inaptes au service militaire, des E >ersonnes compétentes font remarquer que sa réalisa^ ce ion pratique présente de graves difficultés. Et d'abord \j> >ù commence l'incapacité pour le service t " , Qui" " 'ôTT" tf&âtïeTTr^'-^ivra-'t-on la même procédure s ïans tous Los pays? Il y a aussi la question de l'espion-lage. Les gouvernements bélligérants, si jaloux de gar- d' 1er leurs secrets, consontiront-ils à se défaire des pri- p îonniers qu'un long séjour dans le pays ennemi a mis j, m possession do certains renseignements qui touchent i la défense* miiitairc et à la situation intérieure de ce oaysT îïalgré ces difficultés indéniables, on doit sou- F iiaiter néanmoins que l'accord se fasse entre les beili-gérants, et que l'initiative du Pape puisse aboutir au noins partiellement. ^ Un^JiûUïelIe torpille vient d'être brevetée aux Etats-Unis. Elle est muo électriquement et .gouvernée au \» enoyen d'un fil isolé. Pour bien'marquer lo chemfn^suivi |- §ar la torpille, l'opérateur peut à volonté faire faillir u projectile — et à une hauteur assez considérable f au-dessus de l'eau — soit un jet d'eau, soit un rayon ^ lumineux. Ces "signaux sont indestructibles. Un régula- • tour de plongée maintient automatiquement la torpille/ à la profondeur voulue, quel que soit le poids de la torpille. d Dans une ambulance de Karisruhe, un soldat allemand ^ avait à la cuisse une blessure qui tardait à guérir. Un nouvel examen médical y a fait l'autre jour découvrir, F au fond de la plaie, une pièce d'un mark et deux pièces a de dix pfennig. Le soldat avait, a-t-il dit, cette monnaie dans uno poche quand il fut blessé : la balle qui l'avait _ frappé avait rencontré les pièces métalliques et les c avait entraînées avec elle dans les chairs. Elles ont du ' reste amorti le coup, et c'est grâce à elles, disent les médecins, que l'os a été préservé. D'après des nouvelles arrivées de M^exico, les Etats-Unis ont envoyé un ultimatum au général Villa, l'avi- . sant qu'au premier coup de fuai tiré à la frontière mexicai»te, les hostilités seront- o-Avortes. On mande de Paris que la Russie serait parfaitement £ "a même de tenir le port d'Arkangel ouvert pendant tout. ^ l'hiver. On ne dit rien d c s~mï*fpeTT:!r dont il disposera^ à' eot effet. _ 1 ^"^Toïïrnaldes Débats » de Paris critique la cam- ] pagne menée par la, presse française en faveur d'une, < intervention du Japon sqr le continent européen. « Ce\ serait un grave toit, dît-il, de payer cette interventionI ; par la cesasipn de lune quelconque', fût-ce la plus pe-j • tite, des possessions coloniales françaises. » Le « Telegraaf » d'Amsterdam publie un extrait de la lettre qo'un de ses collaborateurs lui envoie d'Isrna- < lia, sur le Canal de Suez, en date du 20 décembre. Il y est dit : — Vous pouvez démentir tous les bruits concernant des combats qui auraient été livrés dans cette contrée, i comme du reste partout ailleurs en Egypte. Une petite , escarmouche seulement a eu lieu à la frontière, et il n'a pas été question depuis d'autres hostilités d'aucune sorte. Il n a jamais régné ici un plus grand calmo qu'actuellement : on ne remarque pas la moindre trace d'un mouvement anglophobe parmi les musulmans. » Cette information est contredite par celles publiées à la même date par les journaux turos : voir à ce sujet nos « Dépêches diverses ». Ce n'est pas pour la première fois que l'on cite dans l'histoire des peuples la localité» do Skierniewice, dont il a été question ~ce3 jours derniers dans les. communiqués officiels. C'est en effet à Skierniewice qu'eut lieu, du 15 au 17 décembre 1354, la rencontre des trois empereurs Guillaume Ier, François-Joseph et Alexandre III, qu'accompagnaient leurs* ministres Bismarck, Kaluoky et do Giers. Cette conférenco avait abouti à l'établissement d'un modus vivendi plus amical entre la monarchie austro-hongroise et l'empire russe, entre lesquels la question dos Balkans donnait déjà lieu à des tiraillements. Suivant l'aocord qui intervint entre les trois souverains, il fut entendu que toute question^ nouvelle qui viendrait à surgir en Orient ferait immédiatement l'objet d'un examen en commun entre là Russie- et l'Autri-che-Hong-rie.L'enterreanent de Bruno Garibaldi a eu lieu à Rome 10 5 janvier au milieu d'une énorme affluence. Les journaux néerlandais signalent l'arrivée à Rosen-dael d'un réfugié belge âgé de 104 ans. Lo c Peking Daily News » raconte que le lieutenant japonais Nogata s'est suicidé pour ne pas combattre ses anciens compagnons u'arme allemands à Teing-Tao. 11 avait été attaché à un régiment de cavalerie allemand.Frans Lehar, l'auteur de la, « Veuve Joyeuse », serait prisonnier des Russes. Il était officier dans l'armée autrichienne.A Pétrograd, dans tous les hôtels, les bureaux et les magasins, un avis prie le public de ne plus parler l'allemand.Le général russe Litwinow a été désigné pour remplacer le général Rennenkampf, qui naguère a été, comme on sait, relevé de son commandement. Le général Litwi-now commandait une des armées russes de la Vistule. Le < Times » annonce que trois zeppelins ont été signalés le 6 janvier dans la matinée au-dessus d© la côte française, entre Calais et Gravdines. Simultanément des aviateurs allemands survolaient Dunkerque : l'un d'eux a jeté deux bombes qui sont tombées dans les faubourgs sans occasionner de dommages. On manfdô dp Alexandre lté au iouraal « Taswir-i-Ef-ksir » que des Anglais ont été débarquée par le croiseur Dotîs, mais qu'ils n'ont réussi à endommager que légèrement le chemin de fer d" Aiexa.ndrette à Oem-anié. -Le Doris et un croiseur russe ont tenté «ensuite do pénétrer dans la baie d'Yumurtalika, mais ilo en ont été eannêchés par les batteries de la côte et il!a ont v&û ko retirer. L'agenee Stéfany cia.-cde de Durazzo en date d'hier qu'une p«trte attaque effectuée vere 9 heures du matin des hauteurs de Rasbul et dirigée p«ar E««ad Paeha a été couronnée de succès. Deux maiconc ont été incenr diée®. Le couchât s'est tsrariné à 10 h, S0. L'aprè©-midi cax>isour protégé grec « Helli » est caiteé au port. ^ Ï&Z euite tîae.pluie* continue-He»», la Moffeile <jat moi-tie «de son lit et a causé des inondation*» COMMUNIQUÉS OFFICIELS Csmmuniqués aîîamands Berlin, 9 janvier (Officiel de ce midi) : Théâtre de La gtiterre à l'Ouest. — Le mauvais Eps et une pluie diluvienne accompagnée d'ora-s ont continué hier. A divers endroits, la Lys est rtie de son lit. Plusieurs attaques ennemies au nord-est de Sois-ns ont été repoussées avec de fortes pertes pour ; Français. Une attaque française près de Perthes, au nord i camp de Châîons, a été nepoussée avec de fortes rtes pour l'ennemi. A la partie est do lArgonne >s troupes ont entrepris un assaut avec succès. Iles ont fait 1,200 prisonniers et pris quelques lan--mines et un mortier de bronze. Les chasseurs si-siens, un bataillon lorrain et la landwehr hessoise Y sont spécialement distingués. LTne tranchée avancée non occupée par nous près : Flirey a sauté au moment où les Francis en ont ris possession. Toutes les troupes françaises qui occupaient ont été anéanties. A l'ouest et au sud de Cernay rien n'a changé. Les rançais ont été repoussés hors d'Ober-Burnhaupt des tranchées établies en avant de cette localité rejetés dans leurs positions. Ils ont laissé plus de X) prisonniers entre nos main. Théâtre de la guerre à l'Est. — La situation dans Est est inchangée. Le temps est mauvais par con-nuation. Notre butin dm 7 ianvier s'est monté a ,000 prisonniers et à 7 mitrailleuses. # * Vienne, 9 janvier (Officiel d'hier) : La situation générale est inchangée; il n'y a point e combats continus. Dans les Beskides orientales e fortes troupes russes qui s'avançaient par les hau-;urs à l'est de Czerimcha ont été repoussées très loin, ar une contre-attaque au cours de laquelle nous vons fait 400 prisonniers et pris 3 mitrailleuses. Sur le théâtre de la guerre au Sud, une attaque !e nuit contre la ligne de nos avant-postes près oc ivtovec a complètement échoué. **. Vienne, 8 janvier : Les correspondants de guerre des journaux aisent :u'un calme relatif règne à Przemysl. Les attaques de 'ennemi restent sans résultat. Les troupes de la garm-■on font régulièrement des sorties qui se terminent par a capture de prisonniers et de matériel de guerre. Le jervics postal est assuré par aéroplanes lorsque le ;emps le permet. , . , Devant Przeraysl on voit se répéter des faits de cm-inerie de soldats russes qui refusent de marcher à i as-;aut. Plusieurs bataillons ont dû déjà être renvoyés et jlusieuTs soldats ont été tués ces derniers jours par des >f Aciers. .v , , Dans les Carpathes, les rivières sont sorties de leui it; le terrain est tellement détrempé que les opéra-ioii3 deviennent presque impossibles. s * * Constantinople, 8 janvier. (Officiel du granc Uat-major générât) : La flotte russe a bombardé aujourd'hui, contrai ■ememt aux règles du droit international, la vill< ouverte de Sinope et y a légèrement endommag-ieux maisons. Il n'y a pas de perte de vie humaim i déplorer. Quatre barques ont coulé. Par contre, les navires turcs ont bombardé^ ave' ;ucès des troupes russes qui se trouvaient à Makria! ît au nord de la côte russe. _ f IJt 5 janvier, un croiseur anglais a essayé de de barquer à l'est de Mersina.Nos garde-côtes ont fore l'ennemi à reculer, après avoir eu quatre soldat tués. * * » Constantinople, 9 janvier (Officiel) : Nos troupes opérant dans la région d'Azerbeic jan ont occupé Kotur; l'ennemi a quitté cette régio: et s'est retiré dans la direction de Salmas et Cho' Parmi les Russes qui sont tombés pendant le com bat de Miandouab se trouve le grand-duc Alexandr Michaïlowitch, adjudant-général du Tsar, et l consul russe Saudsclibulak. — ■ -i14* - —— CominonSqués des armées alliéaa Paris, 6 janvier. (Communiqué officiel de i heures) : En Belgique l'ennemi a prononcé deux attaquf infructueuses dans la région des dunes et au suc est de Saint-Georges. Sur le restant du front au nord de la Lys à l'Ois il n'y a eu qu des combats d'artillerie. Dans la vallée de l'Aisne et dans le secteur c Reims, nos batteries ont pris l'avantage sur cell< de l'ennemi en réduisant celles-ci au silence. Nos troupes ont aussi progressé d'une centaii de mètres au nord-ouest de Reims. En Argonne s'est développée une action très v gomeuse, qui nous a permis de reprendre 300 m très de tranchées dans le bois de la Grurie au poil où précédemment un léger fléchissement avait é signalé. De Bagatelle et de Fontaine-Madame, les Ail mands ont effectué deux attaques violentes do: chacune comportait au moins un régiment. Tout deux furent repoussées. Près du ravin de Courte-Chaussée, nous avons m né et fait sauter 8oo mètres de tranchées allemand dont nous avons occupé la moitié. De l'Argorme aux Vosges, le mauvais temps, brouillard et la boue continuent, mais il y a eu que ques vifs engagements d'artillerie en différen points. Dans le bois du Prêtre, près die Pomt-à-Mousso: nous avons continué à gagner du terrain. Dans le district de Thanm, malgré une cana nade nous avons conservé dos gains de la. veille Steinbach et dans les tranchées au sud-ouest et i nord-ouest da village. L'ennemi a réussi à occuper tene de ses a-nciemn tranchées sur le flanc est de la hauteur 425, dont sommet reste en nos mains* • * • Paris, 6 janvier. (Communiqué officiel :de heures) : Dans le Nord, on violent combat d'artillcriç a liea dans la région de Zillebeke. Nos positions en Argonne ont été maintenues. Nous avons fait quelques progrès dans le bois de Hirtzbach près d'Altkirch. * * * Paris, 7 janvier. (Communiqué officiel de 15 heures) : L'ennemi a violemment bombardé la tête de pont construite par les Belges au sud de Dixmude. Dans la région de Lille, nous avons repoussé une furieuse attaque allemande et avons détruit quelques travaux défensifs ennemis. Au moyen de mines, nous avons arrêté la construction de retranchements à l'est de Reims. Nous avons occupé une partie du pont jeté pair les Allemands au nord-ouest de Flirey. Nous avons avancé dans la région d'Altkirch, où nous occupons un bois situé à 4 kilomètres nord-ouest de cette ville. Notre artillerie a réduit au silence l'artillerie allemande qui avait bombardé l'hôpital de Thann du» rant toute la journée d'hier. * * # Pétrograd, 6 janvier (Communiqué officiel da grand quartier général) : Dans la région de M Lava, nos troupes ont, le 5 janvier, attaqué soudainement le village de RozfiS: \va à l'ouest de ! a route de Mlawa à Przasnysz, piës de Grudusk. Nous avons fait quelques prfsonp^fers.; Sur la rive gauche de la Vistule la caiî«Rnâ$o?t⣠bituelle et le feu de mousqueterie continuent: DëS actions de détail continuent dans la région <fe' Bof-zimow et près de la ferme de Moghely. Aucun changement important ne s'est produit en Galicie. Notre offensive continue en Bukovine, où noru^ avons occupé Szipot-Kamerale au sud de Seletin et Illischeschty. Sur la route de Gura Humora à Pl^V-katchik le 4, après un combat, nous avons occup^ Gura Hramora et Bucsgio. Ces deux endroits sont situés sur la route la meilleure et la plus directe de la Transylvanie par la Bwkovine. — — M — Dépêchas diverses Rome, 1 janvier : Tous les journaux itaiieniS constatent qua le eîuocè^-vs l'emprunt national d'un. imHiajjiï a dépassé ks.igtfcrç-pions len-p-ftM* optimistes ci montre T-eiai! pa.tmoti<ui« de la population. La. « Vit» » dit que lo naUia-nd a <■£)» été eoufccrib et même au delà. Rccne, 7 janvier : L'aniilir.'OTjde de France dâelare que, oontranneinenî aux bru i te qui ont caisra, le onraBé Courbet navigué a.svec l'-eî-c-s'cure £ruuç<n&0, et Qu'il €et diajus <i -exccxlcjn^ te>s coiuclîtions. • # * » Louvre©, 7 janvier : ' Le«s pluiete persi<?t.antfe â^g.T3Jvesnit l'inou^a-tion lia. cam-pni-^Tjs aux aient-ours die Landes. Da.r.» la» rcigroïii de la ïamoia© Goipériewre, l'es ea.ux monteiit jusqu^au se- - coud' étage .dois- .rn.a.k<xne.> D-ee barque cdrculeufc dane T5a > •rup'S dr© vil-la^eB river-airns pour porter des vivres aajoc ^ habitants. Cette inondation est plus forte que celle da ; 1Q04. « * Lond'rets, 7 janvier : : Le oorreepondamt du « Daily TelegrapJi » à Washinls-. i ton télégraphie : , T « J'icppren-diS de source sûre que la reponeo de la Grranldie-Brs'ta^e à la note du président Wrlr.on &ora ^ jugée satîëSfî^aaitte psr c-e dernier. Cette réponse \>to- - mettra certaines concessions et déniera le droit aux 5 Etats-Unis d'en d'e.m.aibdcr d'autre©. O'est rae dit-- on, oe qui a été télégraphié au président par l-'am'bas-sad'eur des Etats-Unis à Londres. . » Je puis dire aueei, eji «l'appuyant sur 1 autontédla plus batifte, que le président Wik-on? n'a isimai-s m I m- - tention de mettre dànfl sa, ntote le moindre ton >cle menace. On s'attend ici à une solution amicale. La ques- 1 tion sera également réglée dans le même esprit aveo * la France. ,) Quant aux efforts de certains politicien» en vue e d'interdire la vente et Fexpédition) d'arme» et do munitions aux alliée, ils sont voués -à tm éclhec. Un vota de la oommdEsioa de la Chambre des représentante en Bonne l'assurance- Lo président-, dlu reete, est opposé à toute législation à cet effet, et je puis dire- avec assurance que la commission changé» dlu* rapport ce pro- ibOTLcera contre cette mesure, w * * # Londres, 7 janvier : 5 Le « Reynolds News Paper » assure qu'un mouve-meniL révolutionnaire se manifeste anux îles Philippines : ,s iq ©émit dirigé contre tous ^ ceux qui pa.rlenit anglais. I Lpa rebellée auraient coupé plusieurs des câbl'es qui relient le9 îles au continent. On croit que lee^ Etats-Unis vont envoyer une escadre de croiseurs, mais cette ï, nouvelle demande comîirmation. t New-York, 7 janvier : s Le maire de New-York fait -savoir que le nombre dea dh&raeure dans cette ville est supérieur de 200,000 auf cfliiflre relevé à la date correspondante de l'an diernier. ie Téhéran, 6 janvier : 1_ U ambassadeur d!e la Grande-Bretagne vient do re-mettre au gouvernement perEan une note com mu ru© dç it ^Angleterre et de la Russie demandant 3e rappel des [jé tribus persanes qui comibattent avec les Turcs. * * * Beriin, 9 janvier : Une information émanant de Saint-Pétersbourg d a- II près laquelle, à la suite de la collision de deux trainfl îS Djilitaires près 'de Kalisch, 1,000 soldats allemands auraient été tuée, n'est pas exacte. Dans cet accident de j_ chemin de fer trois ou quatre soldiats seulement ont péri et deux ont été foïeaséts» -S * * « . B-erlin, ô janvier : Ie M. Georges WeilL, député de Strasbourg au. Reioh-:î- sta-g, a fait savais lettre qu-'ii s'était enrôlé ts dans l'armée française. Conformément à la loi aîlet--majide- une- décision du statihaiteof 1 tFÀlfiaoe-Lorraine l'a déclaré déchu de la nationalités .^^ruariKle. H cesse dono kl'être Allemand' et perd Fél> au Reiohetag. a- . .. * *.* ^ Londres, 9 jfljivier : U Amirauté a^slai'Se publie une liste dfos rnarica qui LT2 ont péri ale vaisseau de lisao Formidable. Oetî» contient au delà de 600 ncxus. ts • ^ le Paaia, 7 janvier : La commission d'hygiène de îa Chambre des dépfniSa Avait deanatuidé au géDcrad Jofre de pouvoir faire «dô enquête sur l'état de santé dos troupes au front. L« 13 généralissime a ré'pon'âu qu'il consïeïàtiiirart à facilitât cette enquête au président et à quelque» memfbros, mais qu'ai iui était absolument impossible d"autor»»cf ^ le voyage sur le front die tous les membres d'e la oosab mission.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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