La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1889 0
13 december 1915
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s.n. 1915, 13 December. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw49661/
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Lundi 13 Décembre 1915 XûA / ♦ / JOURNAL QUOTIDIEN. — ÎLe JSTumérô'f ÏO Centimes. 2^ Annéê: ~ U* 3Ôg LA BELGIQUE 9 PRIX DES ABONNEMENTS : Un mois . ... fr. 2.30 Les demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets des bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Ql} Mont&gne-auK-Herbes-F'otaffères, 23RUX32LÛLJS3 BUREAUXiDE 9 à 17 HEURES •Jos. MORESSÉE, Directeur • Petites annonces . . » » *; v, la ligno, fr. 0.40! Réclame avant les annonces . — 1 00 PRIX DES ANNONCES Corps du journal . . . , , — 4.00 Faits divers .' -» 8.00 Nécrologie —» 2.00 LA GUERRE 497e jour de guerre j Sur les deux ri vos du VarcLar, une luti< j intense se poursuit entre le corps etxjrédi-{ fcionnairo des Alliés et les Bulgares. Ceux-j cî attaquent avec acharnement les positions ' encore (Défendues par les Français. Les d!ar \ nièros dépêches ne permettent pas do cïôtea: Winer avec certitude l'emplacement de ces positions, mais il semble bien qu/ellci â échelonnent le long d'une bande de» terrait qui s'étend sur la rive droite du Yardai depuis le sud-ouest do Megotin jusqu'î ^ouest de Gewgeli. Quant aux Anglais, ils occupent, d'après les nouvelles d" avant-hier, ta section du territoire macédonien comprise éntro le Vardar et la route lludova-Valan-doVo-Doiran -, ils y sont également l'obje d'une offensive bulgare extrêmement vigou mise. Devant "la puissance dos attaques répétée-d'ijn adversaire supérieur en nombre, donl la' bravoure est notoire et l'organisation parfaite, les troupes anglo-françaises ont dû Lattre en ~"¥5Eraite. D'après une dépêoht iReuter parvenue le 11 de Salonique à Rot «tordam, il n'est plus guère douteux que cette retraite doive s'étendre jusqu'en territoire grec. C'est là du reste une éventualité Avec laquelle on comptait depuis quelqu< tan-p** déjà. Aussitôt que s'est révélée l'impossibilité pour la Quadruiile-Entente dr'opé rej* la jonction de ses troupes avec l'armé< serbe, la situation du corps expéditionnaire avancé dans le sud de la Macédoine es' clairement apparue connue très dangereuse y lorsqu'ils auront surmionté les difficulté? auxquelles leur mouvement de recul doi' fatalement se heurter, les Alliés devront st cbutenter de reformer leurs forces sur la base d'opérations dont ils se sont rendue maîtres en Grèce, en attendant que l'arrivét de renforts sérieux leur permette éventuelle ment de prendre l'offensive contre l'arnœt bulgare. 'Dans l'entre-temps, le sou-ci dé la sécurité $e ses troupes impose à la Quadruple-Entente l'obligation d'établir sans retard' ua: ' ,,raodus vivendi" définitif avec le gouvernement hellénique. La tâche est délicate ci " capable d'entraîner encore bien des complications. , DANS LES BALKANS Athènes, 11 décembre : Les représentants de la Quadiuple-.Kn-fente ont &té reçus hier par M. Skuludis. 'Après leur départ, un conseil des ministres a été tenu. On croit généralement que les Allîés ont fait de nouvelles propositions à la Grèce. Athènes, 11 décembre : Par suite de divergences de vues existant dans l'ôtat-major du corps expéditionnaire, le générai Sarrail aurait demandé à être rappelé, dit un journal athénien. Lond!ros, 11 décembre : Un télégramme privé envoyé de Salonique à l'agence Reuter annonce que l'état-major français a fait la déclaration, suivante : — Les troupes françaises et britanniques se retirent pour un motif très sim/ple : l'armée serbe étant provisoirement défaite, la présence des Alliés sur le front serbe n'est plus nécessaire. Les< succès bulgare» se bornent donc à l'ocouipation d'un territoire que nous no leur disjputons plus." Bucarest-, 11 décembre : _Le gouvernement roumain avait saisi récemment le navire „Margareta", acheté par la Russie, et le vaisseau, ayant à bord! un équipago russe, avait été amené dans le port de Galatz. llier après-midi, le capitaine, aidé par cinq remorqueurs qui avaient hissé le pavillon grec, a tenté de quitter le port pour se rendre à JRem. Les autorités maritimes de Galatz ont eji vent de sa tentative et ont arrêté le navire. L'équipage , russe a été immédiatement remplacé par des marins roumains. Bucarest, \y décembre : Yoici Ja' teneur de la réponse du Sénat au discours du: Trône, réponse qui sera dis-i cu£éc jeudi : — Les paroles du discours du Trône disant que tous les oœurs et toutes les pensées doivent s'unir pour la. défense des questions vitales qui intéressent la Roumanie ont trouvé partout le plus vif écho, lvri présence de l'extension quo prend la guorrq mondiale, nous nous rendons compte qui nous ne pouvons protéger l'existence» <£ l'avenir de la Patrie, dans ces temps d'ifJ-ciles, qu'en nous serrant unanimieinent autour de notre souverain. La politique sa&o et prévoyante du gouvernement justifie la confiance et l'appui que le Sénat est dl''c®é à lui continuer. Nous sommes pexsuatï's que, grâce à notre armée, nous arriveroiis au développement que la Roumanie qst £n dtoit d'envisager." Londres, 11 déceuibre : Le ,,'Daily Mail" apprend que les divergences de vues qui existaient entre fa franco et' la Grande-'TJrotagne au sujet Êo 'Ja~'(jnmpagife "des Balkans sont aplanies. La {première conséquence du voyage de |ir E<ïward Grey et de lord Kitchener à Palis sera une attitude plus énergique des AllEs vis-à-vis de la Grèce, car on aurait dîécmé de conserver Salonique comme point d'afc-pui. Les Alliés seraient décidés à mettre nui aux hésitations du roi Constantin. Vraisemblablement, l'Entente transmettra à Athènes une note collective demandant une réponse précise et immédiate aux propositions .'déjà faites. Salonique, 11 décembre : Le calme rèjgpe à Monastir. Le commarir damant militaire a été confié à un officiel-supérieur allemand. S Athènes, 11 décembre : Le nombre des Serbes réfugiés en Grè<& dépasse quarante mille. Athènes, 10 décembre : situation en Macédoine e*>t l'objet dès discussions du. Conseil des ministres, q est réuni depuis 4 heures de l'après-midi. Pour autant qu'on sache à l'heure a tuelle, le gouvernement n'a reçu encore a cune communication des puissances central au sujet de La poursuite des Alliés sujr territoire grec. Bucarest, 11 décembre) : Après une interruption de huit jours, Chambre et le Sénat ont repris leurs tr vaux. A la Chambre, M. Take Jonescu a inte pellé le président du Conseil des ministr au sujet de la politique extérieure, de Roumanie. Il désire savoir pourquoi Roumanie n'est pas intervenue lorsque Bulgarie a {déclaré la guerre à la Scrbj M. Bratianu lui a répondu ce qui suit : — Bn interpellant, M. Jonescu veut pi vioquer une manifestation politique. Il évidemment le droit de poser des question mais il y a des questions auxquelles n'amènera pas le président du Conseil à i pondlre. M. Take Jonescu a déclaré que le pré; dent du Conseil aurait tout au moins < itltodro le développement de son interpeLI tion avant de refuser d'y répondre. —; Vous n'avez pas, dit-il, pour le Par ment, le respect qui lui est dû, et vous (3 vriez respecter les institutions parléme taires, ne fût-ce que pour la forma. M. Bratianu a riposté que la forme ia portait peu dans les circonstances actueillc 11 croit s'être montré respectueux envers Parlement et envers l'interpellateur en 1 fixant immédiatement. Le président du .Ço sedl a encore ajouté : — Votre demande était suffisamment clai d5 ail leurs pour que le pays et le Parleme comprennent pourquoi je ne répons pas. puis d'ire qu'au cours de ia session écoul personne ne s'est permis de jioser sepnbl bles questions. M^JSratiamL.a été, approuvé par la Ohai bre à diverses reprises. Au Sénat-, M. Gredtschteanu a adirés une demande au ministre de la guerre J sujet do l'espionnage qui se fait en Ro manie. M. Thomas Jonescu a posé tu question ayant) trait aux tentatives do cc ruption étrangère dans l'armée. M. CD brescu a demandé des indications au eu. de l'achat de médicaments. .Le vDr Sion ancien directeur général du service sai taire, a9 renouvelé ses demandes au su des achats faits par le ministère dq guerre. M. Missir, président, ofc M. Cotinoscu, n: nistrei de l'agriculture, ont répondu que 1 intérêts de l'Etat interdisent la divulgatk do pièces se rapportant à la défense nati haie. f. Paris, 11 décembre : Le Correspondant spécial à Athènes c „Petit Journal" apprend de lionne souri qu'une nouvelle intervention des Alliée a près du gouvernement grec est décidlée. C demandera à celui-ci de renoncer définitiv ment à des subterfuges et de tenir ses gagements. La nouvelle démarche sera constituée par la remise d'une note et pt la prise de mesures de coercition. , Milan, 12 décembre : M. Magrini télégraphie de Doiran en dsa du 9 décembre : —» Depuis quatre jours, on combat dlax les environs. Sans discontinuer, la cavaleri V'infanterie et l'artillerie anglaises passeï par Doiran. Les bles^iîs anglais sont év: cuiés sans cesse par .le lac de Doirai Toute la région sur la frontière gréco-bu gare a été évacuée par la population ps trdre des Anglais, qui craignent l'espioi nage. La ville de Doiran seule n'a pas él évacuée, mais elle se trouve sous le con mandement militaire anglais." Athènes, 11 décembre : M. Giiillemin, ministre français à A'thi nés, a été revu par le Roi. Londres, 11 décen^brof : D'après les journaux anglais, le derni€ Conseil do guerre des Alliés n'a#pas pri de cDécision quant à l'expédition aux Dardiî nelles. Le sort de celle-ci dépendra des év< nements qui vont se passer en Oient. E attendant, de nouveaux transports do troi pes sont arrivés à Mudros pour relayer k Australiens qui se trouy^t^ aux. nelles. ; UN CASSE-TÊTE Nationalités, confession*' et langues en^lacédoint La Macédoine, qui sous Aletxandre 1 Grand» fut maîtresse du monde et où s joue en ce moment le sort de l'Europe, e^ le coin du globe qui a donné le plus d tablature aux statisticiens. Cela est si vr£ quo malgré les tentatives réitérées, on n'esj jamais parvenu à faire le dénombreront ti sa population. Tous ceux qui se sont attï lés1 à ce travail d'Hercule sont arrivés ? des résultats parfois diamétralement opposé 11 est vrai que les nationalités autant q^ les confessions y forment une vraie „ma(| dodne", et que le résultat du recenseme| est en raison directe, si l'on peut dire, $ la nationalité du recenseur. Ainsi, sous la domination turque, aloi qu'il n'existait pas de nationalités propre ment dites, mais que Je& peuples étaient r| censés d'après leur confession religieusj Hussein-]lilmii pacha accusa dans les troj vilayets de Kosovo, Saloftique et [BitolS (Moaastir), dout se composait la Madédoint 1,401,000 Mahométans (Slaves, Albanais Turcs), 820,000 patriarchistes (Grecs, Sla ves, Vainques) et 608,000 exarchistes (Bu] gares). Au point do vue des nationalités, non avons quatre statistiques : Le Serbe Gopchevitch accuse 222youi Grecs, 600,000 Serbes, 50,000 Bulgare^ 22S,000 Turcs et 80,000 Albanais. Le Gre Nticplaïdes trouve 50,000 Vâl'aquesJ 650^00 Grecs, 250,000 Serbes, 200,000 Bulgares c 620,000 Turcs. ÏjO gouvernement bulgare, d'autre pan énumère 429,000 Grecs et Valaques, 1 mil lion 324,<>00 Turcs et Albanais, l,038,f0 Bulgares et 80,000 juifs. Tandis que le gou vernement italien certifie avoir recens 375,000 Valaques* 250,000 Grecs, 50,000 Ser lilbes, 450,000 Bulgares, 300,000 Turcs, 300,000 | Albanais et 100,000 juifs. c? Ainsi donc, d'après les chiffres bulgares, nr on 110 trouverait en Macédoine aucun S^a'be, 29 tandis que le Serbe Gopchevitch nous assure le j que tous les Slaves macédoniens, à 50,000 j près, sont do nationalité serbe. En vérité, ils ne sont ni l'un ni l'autre, mais les Sla-l£ ves de Macédoine constituent, en réalité, k* une population très mêlée où sont roprésen-a'- tés tous les j>euples des Balkans, ùi lan-d guo parlée tient autant du serbe que du rf bulg-are, quoique dans la partie orientale et ^ méridionale le parler bulgare prédomine. ^ Si les Macédoniens en sont là au point la do vue national, que dire alors des conles-sions religieuses qui les séparent et qui forment en Orient un point de démarcation j plus prononcé encore . que la nationalité ! ici le christianisme et l'islarm, le catholi-a cisme romain et l'orthodoxie grecque ne suf-9; lisaient apparemment pas aux besoins cul-il tuels des [>opulations, que les orthodoxes ont compris le besoin de be scinder à leur tour, de sorte que le patriarchat grec île 'i- ; Constantinople lance plus volontiers l'ana-Iû â thème aux adhérents de l'exarchat bulgare a- qu'aux disciples dn Prophète. Emile de Lavoleye a pu dire aveo rai-o* son : „I1 n'est point pour un peuple de o- pire destinée que de trouver dans les chefs nu de sa reliigion les ennemis de «sa nationalité." Toute la haine accumulée dans les Balkans trouve son origine dans les exac-s. ti».-ns et les abus de pouvoir du patriarchat. le ils furent les causes des troublas do 1903 as et eurent pour conséquence la guerre des n- tarifs entre la Grèce et la Roumanie. Après le ooup d'Etat des Jeunes Turc-* re en 1903, le nouveau gouvernement, faisant nt table rase de toutes les prétentions nationale listes, imposa la langue turque comme kin-6e gue véhicuiaire dans toutes les écoles. Ce a- tut une faute politique très grave. ,Voyant j l'ours écoles nationales menacées, patriar-n- ^ chistes et exarchistes conclurent un armis-- tice et se levèrent contre l'ennemi commun» sé' La suite on la connaît : la révolte génél lu raie de 1912, suivie du partage de cette a- portion de l'empire tuTC. ie Dans les trois vilayets de Kosovo, Sale-r- nique et 'Monastir et dans le sandja'l de Ser- 0- via, on comptiiit, en 1910, 758 écoles gre» et' ques avec 46,133 élèves, 870 écoles bulgares s,v avec 21,217 élèves, 101 écoles serbes ave? 1- 7 ^^1 élèves et 65 écoles valaques aveo et 3,270 élèves. Il y avait-, en outre, à Salo-la nique, un lycéo français et un gymnase allemand. Des détails précis sur la situation i; actuelle maiiquctnt, mais il est à présumer -I qu'il ne reste guère grandi chose dos écoles n bulgares. 3- Quelle solution prévaudra, une fois la paix conclue? Déjà, dans la vieille GrècÊV lés Albaiiais et les Valaques étaient com-• plètement grécisés, et en Serbie l/i langue lU serbe prédominait) incontestablemeint. Les Turcs avaient évacué le pays sans esprit I_ do retour. Quelle que soit l'issue de* la 11 guerre, il faurlra tenir compte des coi^tin-'■ linguistiques, sinon il est à craindre 1- que ^tjimbroglio balkanique succède, /dans lTi 1 'histeii■o*n**44jlyinatique du XXe sièOie, à, 'r l'éternelle question^a^Drôct^*^" LA SITUATION DU SAINT-SIEGE S' 3 Dans l'allocution qu'il a prononcée lors J du dernier Consistoire, le pape, ainsi quei ^ nou6 l'avons dit, à fait •ressortir nettoaiesit , 1a situation anormale où se trouve le Sain» r Si/3ge. ,r Ce n'est pas la première fois qu'une tdle t. déclaration est faite a Itome, et a aucuns y ^ ont cru voir les prolégomènes d un mouve-ment qui tend au rétablissement du pouvoir temporel des papes, à la reconstitution ue>$ Etats de l'Eglise. 11 est certain que des efforts seront tentés pour que cette ques* on. v. soit soumise aux délibérations de la conférence de la paix qui suivra .la fin des hostilités.Jetons donc un regard en arrière sur le« r rétroactes do cette question diplomatique. s On connaît les démêlés do Bonaparte aveç ^ le pape Pio VIL En 1808, lo pape l'ut ^ privé do ses Etats èt resta lo prisonnier de a, l'empereur à Savone d'abord, à Fontaine* bleau ensuite. Pio VII s'était même engagé "s à aller résider à Avignon, mais il désa>--, voua ce traite et les Alliés vainqueurs, en 1814, lui rendirent les Etats pontificaux.. La restauration définitive du pouvoir temporel j des papes en 1815 marqua le début d'une longue période "de gouvernement assez peu heureux. Cette f>ame de l'Italie était en proie à une misère atroce et l'opposition I . croissante en rendait l'administration très difficile. Les aspirations des Italiens vers L l'unité menaçaient d'autre part lo principe) \ môme du ix>uvoir. Des réformes urgentes è s'imposèrent. Pie IX, qui occupait le trôn& | de Pierre en l&4i7, se montra assez disposéî | à accorder ces réformes, mais une émeute b populaire proclama la République eti l'obli-, li gea à se réfugier à Gaëté en novembre t l848._ Cet événement changea com^ètemeiit; d Soïa^attitude. I-^i République française dé-k. c-lara la guerre à la République romaine, 'x i Rome ft.it reprisent Pie IX rétabli' dans -son pouvoir en avril 1850. I^a réaction 3 .politique qui suivit ne fut "[tas très heureusiP i- iet l'Europe ne vit pas d'un bon œil le t ^gouvernement exercé par le ministre du 0 .pape, le cardinal Ajitpuelii. Napoléon III cependant soutint le pape de toutes ses s forces, même après 1a publication du ,,Syl-•- labus". Il 110 put enupêoher toutefois que r les Etats pontificaux on lSpO furent fort i, diminués au' profit du nouveau royaume s d'Italie. La garnison française qui occupait 1 Riome depuis 1850 fut retirée en 1864 sur les instances du gouvernement italien, mais , Garibaldi ayant attaqué les Etats de l'Eglise L en 1867, une division française débarqua en h Italie", remporta la victoire do Mentana et ^ccupa Rome jusqu'en 1870. s L'Eglise était assez divisée, en ce moment, au sujet du dogme de l'infaillibilité papale qui fut proclamée le 18 juillet lS7o, ? la veille do déclaration de gtfcrre de la 8 France à la Prusse. Une pression profonde i fut exercée, sur Napoléon III pour qu'il É abandonnât Rome à l'Italie et supprimât * Etats du pape, en échange de la coo-t pération militaire de Victor - Emmunuel. % L'empeieur français refusa, mais les néces-) sités de la guerre lui imposèrent l'obli#^ * tion do rappeler de Rome les troupes fran-£ çaises. Les Italiens en profitèrent pour as-- siéger la capitale du pape et, après un bombardement de quelques heures, entrèron dans Rome par la brèche do la Porta Piz lo 20 décembre. Le pouvoir temporel des papes avait vécu une fois de plus. La lo des garanties offrit à Pie IX, en guise d< compensation, une dotation annuelle et lu laissa la quasi souveraineté du Vatican c du Latran. Pie IX et ses successeur Léon XIII, Pie X et Benoît XV ont toujours refusé do reconnaître la légalité de la 1«: des garanties, ont protesté contre l'usurpation italienne et ne daignèrent pas touchei à la dotation, dont le montant — une somm« énorme à l'heure actuelle— est toujours è la disposition de la papauté. C'est à cette situation, en somme aase2 anormale, que le pape adtuei espère voii mettre un terme après la guerre, sans s'exprimer toutefois au sujet de la modalité dr nouveau régime. SUR "MER Londres, 10 décembre : Lo vapeur anglais ,,Busini" a coulé, L'éûuinairo a été déharoué à Alexandrie. DÉPÊCHES " DIVERSES Le Havre, 12 décembre : Une violente explosion s'est produite toi dans les ateliers pyrotechniques du gouvér nement belge. On manque de détails. Los dégâts seraient importants et le nombre, de-victimes assez élevé. Les ateliers se trouvent à 3 kilomètres de 1a ville, sur* le territoire do la commune de Graville-Sainte Honorine. ♦ • • Lo Havre, 12 décembre : On donne les détails suivants sur l'explosion qui s'est produite dans les ateuien pyrotechniques du gouvernement bolge : L'explosion a eu lieu, à 9 h. 45, dan* un dépôt do poudre destiné à charger de-.'grenades. Les. ouvriers étaient au travail Les projectiles déjà chargés ont égalemem jtfaiti explosion avec une telle violence qu< Içs portes et' les fenêtres des maisons voi siaes ont été détruites. Vers midi, il n'ébai pas encore possible d'approcher du lieu di sinistre. Il est impossible en ce inomen d'évaluer les dégâts. • * La Havre,.. 12 décembre : Lee ja&rnaux annoncent que, à la suifc do la catastrophe qui s'est jroduiio dam les ateliers pyrotechniques du gouvemeindh iKîlgo, un millier de personnes sont sigjïa lécs comme ayant disparu. Le nombre fle. morts serait relativement peu important. Le« maisons a voisinantes ont beaucoup souffert do nombreuses maisons .ouvrières sont dé truiftte. Des murs do 24 centimètres d é paissetw ont sauté. Le© troupes do la garnison ont commencé la déblaiement!. * » « Paris, 11 décembre : " Les fortes pluies ont provoqué un ébou vlemeuit au Mans. A proximité do la gare une masse de terra large de 70 môtres e épaisse do 7 mètres a entraîné dans h SarSho onze wagons chargés do céréale* et de farine. «f * * Pétrograd, Il décembre : On se plaint, dans la capitale, du mrm que de beurre et de pétrole. * • • Paris, 11 décembre i On annonce qu'à partir du 1er avri 1916, la Société du Canal de Suetz augmentera les prix do passage djes naviies d( fr. 6.5*3 à fr. 6.75 par tonne et, pour Ici vaisseaux qui naviguent sur lest, de fr-3.7( à fr. 4.25. ♦ * * Pétrograd, 10 décembre : D'après le „Retjch", la Douma do l'Em pire 6era convoquée pour le 2fô janvier. M. Krz^yanowski, secrétaire d'Etat, a dé claré cjue des circonstances sjiéciales n'a valant pas permis de réunir la Douma fa: novembre. ♦ # * Coblence, 11 décembre : La crue du Rhin et de la Moselle oon tinue. Dans la ville basse, on idoit déji vider les caves. Paris manque d'autos Des reporters parisiens s'étant fait l'écho, dernièrement, du mécontentement du public, qui se» plaignait do ne plus pouvoir disposer d'autos, lo soir, à la sortie des théâtres et do devoir parcourir à pied les rue® de la capitale, un soldat français vient d'envoyer du frout à la rédaction du ,,Journal'' lo billet suivant : — Jjq ccour des poilus s'est étrednt d'une angoisse inexprimable quand, il y a quelques jours, lo „Journal" leur a annoncé à brûlo-pourpoint, sans ménagement aucun, que les Parisiens, à la sortie des théâtres, avaient été forcés de retourner chea eux à j:ied... alors qu'il pleuvait... Il n'y avar.t pas d'autos à leur disposition ! Comment la censure laisse-t-elle imprimer de pareilles nouvelles ? Ne Voit-elle donc pas la peine qu'elle nous cause en décrivant ainsi les épreuves par lesquelles la ^capitale est forcée de. passer ? Ce® choses sont intolérables. Mais à quoi s'occupe donc le gouvernement 1 On croyait cependant que Briand avait do l'énergie, que Galliéni ne se lais^ serait pas faire ! Qetto situation, Monsieur, est intolérable ! Nous, Içs poilus, nous voulons vqus venir on aido ! Quelques-uns d'entre nous parlent de vous envoyer un train avec de la benzine; d'autres se disposent à abandonner leurs cinq sous. Tous nous sommes d'accord pour qu'on mette fin lo plus tôt possible à votre malheureuse situation... Pas d'autos à minuit ! ! Comment peut:,on espérer que, si éprouvés par la guerre, vous puissiez résister jusqu'au bout ! ! ! " Lo chroniqueur du ,,Journal" ajoute : — O Parisiens, souvenons-nous que dans les tranchées il se trouve des gens qui ont encore le courage do rire, fût-ce mâme ^ nos déjiens. Admirons-les et vengeons-nons de Lenr ironie en leur envoyant sion de notre admiration. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ailenmnci» J3orlin, 12 décembre. — Officiel de midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest. A l'est de Neuve-Chapelle, un petit détachement anglais a tenté d entrer dans nos positions à l'improviste; cette tentative a . échoué devant nos obstacles. .bans les V/osges, il y a eu des engage-monts isolés et sana importance entre patrouilles.Théâtre de la guerre à l'Est. De faibles forces russes, qui cherchaient à avancer contre nos positions dans la région du lac do War6ung, au' sud de Ja-eobstadt et au sud de Pinsk, ont été repoussées.Théâtre de la guerre dans les (Balkans Les colonnes austro-hôiigrôiscs qui pertt* suivent l'ennemi dans les montagnes-frontières de l'Albanie, ont fait, pendant les deux derniers jours, plus de 6,500 prisonniers, parinâ lesquels se trouvant detë aoflduts égarés. Entre Rozaj, qui a été occupé hier, et Ypek, l'ennemi a été obligé d'abandonner 40 oanons. Après les défaites décisives que l'armée du général Todoroff a infligées ces derniers jours, au cours d'une série d'attaques har-ï dies et vigoureuses, aux Français et aux _1 Anglais, ceux-ci sont en retraite vers la frontière grecque et au delà de celle-ci et se trouvent dans un état lamentable. Les pertes des ennemis en hommes-, en armes et y(en matériel de tous genres sont extraordi-Wirement fortes, dit le communiqué ofliciel do nos Alliés. Vienne, 12 décembre. — Officiel d'hier, : * Fronti russe. Près do Czarfcorysk, nous avons repoussé | des détachements russes envoyés en reconnaissance.A part cela, le calme règne sur tout le front. Fron'b italien. En Judicarie, les duels d'artillerie gagnent maintenant aussi la région à l'ouest do la vallée du Chiesi. Dans le secteur compris entro cette ville et celle du Conced, nos postes avancés sur ! lo Monte Vies ont été retirés devant des forces ennemies numériquement supérieures. " De faibles attaques des Italiens, dirigées, dans les Doftom/itirjvs, contre le col do SdeD, et dans la région de Gorz, contre lo versant nord dn Monte San Michèle, ont été repous-sces.Front du Sud-Est. Les combats d'arrière-garde livrés, peu-' dant oes derniers jours, sur le territoire monténégrin, • ont fait tomber entre nos mains 400 prisonniers. , i Sur mer. \ 5 Dans l'après-midi du 10 décembre, une 1 escadrille de nos hydro-avions est allée àx » Ancone et y a lancé avec succès des tombes sur la gare, l'usine électrique, les usinas à gaz et différents objectifs militaires. Quoique l'entreprise n'ait guère été favorisée par le temps et que nos aviateurs aient été menacés par les shrapnclls de plusieurs canons, tous les appareils sont rentrés indemnes. * * * &afïa, décembre. — Off2oicft sur 1^3 topé-rations du 9 : , Notre poursuite des deux côtés du Vardar eyt) au sud de Kostorino continue. Les Anglais et les Français opposent une résistance désespéréo; ils sont appuyés par une forto artillerie et par de nombreuses mitrailleuses, Ne pouvant cependant pas résister à la forte pression de nos troupes, ils abandonnent rapidement leurs positions et se rôtirent.Nos colonnes, qui les poursuivent sur les deux rives du Vardar, ©nt déjà déboitché de l'issue méridionale du défilé, près do Demir-Kapu, et sont arrivées au sud de la gare de Mirowca. Sut* la rive droite du Vardar, nous avons fait des prisonniers appartenant aux régiments français n. 421, 148, 48 et 84. Nos troupes avançant au sud de Kosto-rino ont) atteint la rivière de Kosludore ci ont occupé les villages de Calkali, die Ta-tarai, de Rabrovo, de Valandovo et do ITki-dovo, où se trouvait le quartier général du général Sarrail. Los Français ont mis lo feu aux gares de Iludovo et de Mirovca. Nous avons pris aux Français, près de la gare de Iludovo, 500 caisses de cartouches, !>oaucoup d'approvisionnements et do matériel sanitaire., ainsi qu'un important autro matériel ; près de la gare d<^ Mirovca, 30,000 kilos de froment, des barils de beurro do coco, du vin et divers autres objets. Nous avons enlevé, aux Anglais, 5 mitrailleuses et un grand nombie de fusils. 'Danp .<es positions, l'ennemi a abandonné cb nombreux fusils, du matériel de télégraphie et d?a.utre matériel de guerre. Dans des positions anglaises, nous avons trouvé une quantité do couvertures. Nos pertes sont peu i.mportantes ; celles de l'adversaire sont ex-traordinaircment élevées. Le champ do bataille est jonché de cadavres d'Anglais et de Français et de blessés abandonnés, dont beaucoup n'ont pas été pansés depuis trois à quatre jours. Tls racontent que, dès le commencement des combats, leurs médecins se sont sauvés. Dans leur retraite', les Anglais et les Français ont emmené toute la population. Sur le front serbe, après la prise d'Oeh-rida, nos troupes s'avancent sur la rivo nord du lac d'Ochrida dans la direction do sur la. rive gauche. Struga. La partie est de la ville, sur la riye droite du Drin, cet déjà en notre pouvoir. I/ennemi a détruit le pont et résiste Communiqués des armées alliées T^vis, 10 décembre. — Officiel du front Apres avoir constaté que la liaison avec l'armée, serbe était impossible à réaliser sur notre tîàhe TTroit, nous ayons décidé de retirer nos postas avancée sur l'Arna ot de reculer lentement vers Krivolak. Ce mouvement a été exécuté sans grandes difficultés, bien que les Bulgares aient encore entrepris des attaques après les combats acharnés qu£ se sont livrés mercredi et vendredi, combat# où les Bulgares ont été repoussés et ont subi de fortes pertes. Nous occupons un nouveau front sur la rivière Bojimia, ©n liaison avec les troupes; anglaises. * «r Rome, 10 décembre. — Officiel du gran<| quartier général : Il y a eu des rencontres *ntro petits d!é-tachemontis au nord de L«ppio, dans la vallée de Corneras, dans La région de l'Adige, dans le val di Calamento (entre Maso ot Brenta), dan» le haut Chiarao et dans la vallée de Seebach. Nçus avons fait quelques prisonniors. L'artillerie ennemie a continué son action. Nus batteries ont dispersé, dans le val San Peligrino (Auiso)* des groupes de soldats-ouvriers et un détachement qui s'occupait du ravitaillement. Dans la nuit du 9 décembre, l'ennemi a tenté plusieurs fois d'enfoncer nos positions!, d'Oslavija, établies sur les hauteurs situées au nord-ouest de Gorz. Ces tentatives ont échoué. i/n avion ennemi a jeté quelques bombes dans la vallée do Dogana (Fella) sans occasionner de dégâts, * • Pétrograd, 10 décembre. — ,Officiel du grand état-major général : Sur lo front ouest, la «ituation est . in- , changée. Près do Scumsk, à 20 kilomètres à l'est de Krzomienioc, un avion autrichien est tombé dans nos lignes. Dépêches Diverses Londres, 11 décembre : Le „Times" prétend et insista sur ce point qu'à la Chambre des communes la confiance dans le gouvernement diminue. Cette confiauco est encore moins grande à 1a Chambre des lords. * * • Budapest-, 12 décembre : La Chambre des députés à adopté lô projet du budget. ♦ * * New-York, 11 décembre : A Hopewell, 25,0j0 personnes sont sans abri à la suite de Tiuuueuso incendie qui a détruit la ville. ♦ N. 1 • * Pétrograd, 12 décembre : Le^couimandant de 1a forteresse de Kovno \ vient do passer "devanr~îîT~Sonsert de g mater " de Dwinsk sous l'inculpation de ne pas . avoir maintenu l'ordre dans la forteresse et d'avoir quitté celle-ci prématurément. 11 a été_ condamné, avec admission de. çircon-Stances atténuantes, à J.5 anntes de travaux j forcés et à la perte do ses droits civils et J .militaires. Son titré de noblesse lui a été / Paris, 12 décembre : Hier, dans la matinée, un nouvel et long entretien a eu lieu au ministère des affaires étrangères entre siç Edward Grey et lord Kitchener, d'une part, M. Briand et le général Galliéni, d'autre part. Les ques- ' tions ayant un caractère urgent et qui avaient nécessité le voyage des ministres anglais à Paris, ont été réglées. « * * Paris, 12 décembre : M. Marcel Sembat est assez sérieusement mal-ule et doit, par ordre des médecins, abandonner pour quelques jours la direction du ministère. • * • Pétrograd, 12 décembre : Le gouvernement a l'intention de déposer rw la Douma un projet do loi monopolisant feula l'industrie russo et plaçant les ouvriers sous la loi de guerre. Le droit de gr^ve serait suspendu. • ♦ * Varsovie, 11 décembre : Le gouverneur général do Varsovie a décrété la mise on vigueur du calendrier gré» çorien et de l'heure de l'Europe centrale. * « ♦ Washing'tons 11 dé^ombrO : M. Hokesmith a demandé au Sénat qu'une einqu&o soit ouverte sur la façon dont lai [jornanerco des neutres est* entravé par leçs puissances belligérantes. 0 * 0 Afocône, 11 décembre : Hier après-midi, quatre avions ennemis rnt survolé Ancône et ont jeté des bombes. Deux habitants ont été tués et quelques-uns blessés. Il n'y a pas eu de dégâts matériels.• ♦ ♦ Pétrograd, 11 décembre : D'après le „ Retjch", toutes les personnes qui ont pris part aux derniers troubles ouvriers à Moscou — troubles au X)uilî desquels do nombreuses personnes ont été tuées ou blessées — seront citées lovant un Conseil do guerre. m ' * * Tolao, 11 décambre : La ministre japonais des affaires étrangères a fait savoir à la presse que la situation aux Indes devenait inquiétante. Le gouvernement possède la preuve que la population indienne est excitée à la révolte par des Hindous qui ®nt été expulsés duj lapon. • ♦ * Shanghaï, 11 décembre : De nouveaux combats 6e sont livrés, le 10 décentre au matin, aux environs de ['arsenal. On dit que les robelljos se sont raiparés d'un navire de guorre et ont ouvert le feu contre l'arsenal. Des grenade» sont tombées sur les légations étrangères. • * * Londres, 10 décembre : L'ancien postmaster général, M. Samuel, a dû 6e soumettre à réélection par suite da sa nomination aux fonctr-.ms de ohaoefliar in duché de Lancoster. H a obtenu TfyOOÔ voix contre 14,000 voix (Uuuwes à son Compétiteur indépendant.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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