La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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02 oktober 1918
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s.n. 1918, 02 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k26971631/
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PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre-oovembre-dccembre), fr. 15.00; S ! mois (octobre-nor.), 10.90; 1 mois (octobre), 6.( . Le* demandes d'abonnement sont reçues exclx V& rient pat Us bureaux et les facteurs des postes. Le* réclamations concernant les abonnements doiv tti â adressées exclusivement aux bureaux de postA administration et redaction «■^•«or^.^Mv.fl-fhn^-Potanèroa. 31, BraxeU ■ -y*1 --t!*" 11 • 1 — ■ • - .. .TT LA BELGIQUE V lu mÇJ7XUyMm PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames ava les ann.f la lig., Ir. 2.5(1. — Corps du journal, lig.,7.53. — Faits divers, la ligne ir. 5.0 — Ifycrologtc, la lig., fr. 3.50. — Ccin des Eleveu annonces notariales, avis de sociétés (assemblét paiement de coupons, %-ages)t la ligne fr. 2.00* BUREAUX de~3 à 17 heuros. Direction et Administration : gfj]! j^'l |? heir6 i./,nr-rK.r1r , LA GUERRE 11,521° jour de guern Lfî front à l'Ouest est toujours en pleii fcbullition. En Flandre, les Allemands se sont retir pur des positions qu'ils avaient établies à l'a rière lors de ia bataille livrée dans la régie r-, en 1917. Leurs nouvelles lignes, qui partent c nord de Dixmude et suivent le secteur ( Handzame, descendent à l'ouest de Roulei passent ensuite à Ledeghem et Gheluwff poi aller par Wervicq rejoindre l'ancienne ligi près d'Armontières. Sur les points de repè que nous avons donnés hier, ces indicatioi Xont ressortir un nouveau recul de deux quatre Kilomètres. Cependant, d'après le nouvelles que nous possédons en ce moraer '11 semble que le troisième jour la bataille e Flandre ait été moins acharnée: près de côte, les Allemands sont entrés dan3 les lign belges, et entre Roulers et . Wervicq, les Alli «ont attaqué sans succès. •** Les Anglais ont engagé des attaques pa tielles entre Armentières et La Bassée. Maint nant que l'on se bat au nord de Lille, ain qu'au nord de Cambrai, toute la partie c Iront quj passe par La Bassée et Lens déci vers l'ouest un saillant très prononcé, et entre dans l'ordre normal des choses qu© 1 Anglais s emploient à le réduire. «c** La bataille pour la possession de Cambr s'est poursuivie avec un acharnement redo bJë. A un moment donné, les Canadiens o: dépassé la ville au nord en poussant jusqu RamilUes, mais une division wurtembergeoi: les, a rejetés sur Tilloy. Les Allemands o. réussi de même à maintenir leurs positions a fiu^l de Cambrai malgré des attaques répétée Ils ont tenu tête aussi à de nouveaux assau (entre le Catelet et Saint-Quentin, bien qu certains endroits, notamment dans le sectei de Joncourt-Lehaucourt, leur front y soit dé avantageusement bosselé et demande à êt; rectifié. ■ *% Les hostilités ont recommencé aussi enti l'Aisne et la Vesle, où l'on sait que les Ail mands tiennent encore, au sud du Chemi des Dames, des positions assez important* conquises en mai dernier. Au nord et à I'e de Fismes, ies Italiens et les Français leur e ont repris quelques-unes. En Champagne, les Français se sont born< à de vives attaques partielles dans les se ieurs de Sainte-Marie-à-Py et de Somme-P ainsi qu'au nord des villages d'Aure et de Ma vaux, que tes Allemands ont évacués cet nuit. Entre l'Argonne et la Meuse, les AU mands ont défendu Apremont et le bois ( Mpntrebeau contre les furieux assauts d Américains. !Un ioaraant ^ de l'Histoire Depuijs l'offensive générale des Alliés sur le tront Ouest, en Macédoine et en Palestine, une nouvelle phase de la guerre s'est ouverte qui a mis les Centraux à une rude épreuve. Ce n'est pas la première fois, depuis le début des hostilités, qu'un danger sérieux les menace. Il suffit de rappeler l'entrée en guerre de l'Italie, de la Roumanie, l'offensive de Broussiïof. La Quadruplice a su tenir tête à ces assauts grâce à la cohésion qui existait entre les différents Etats qui la constituaient et à l'unité d'action qu'avaient su réaliser ses dirigeants. Cette cohésion paraît aujourd'hui compromise par suite de la défection 'de la Bulgarie. H serait néanmoins prématuré de vouloir préjuger dès maintenant des conséquences possibles des négociations entamées par le gouvernement Malmof avec l'Entente. La tournure des événements dépendra et des condi-' tions de l'Entente et de la situation intérieure len Bulgarie, de laquelle nous sommes jusqu'ici insuffisamment informés, et aussi de la rapidité avec laquelle Allemands et Autrichiens pourront intervenir efficacement sur le jlrorçt méridional. ; Mettant les choses au pis pour les Centraux 49t supposé que la défection de la Bulgarie soit un fait accompli, il est plus que douteux que cette solution puisse décider l'Allemagne à se livrer pieds et poings liés à ses adversaires 'd'aujourd'hui. Les événements survenus ces derniers jours 'dans la politique intérieure de l'Empire allemand l'indiquent d'ailleurs assez clairement. Il est à noter que dans la presse allemande les événements de Bulgarie ne tiennent pas la première place, mais que l'opinion se préoccupe surtout des transformations qu'on pressent Imminentes dans la direction des affaires de l'Empire. Ces transformations intéressent non seulement l'Allemagne' elle-même, mais tous les belligérants, par la répercussion qu'elles peuvent avoir sur la politique extérieure et sur les conditions de paix auxquelles pourrait accéder un nouveau gouvernement. Lorsqu'on essaie de résumer l'impression produite en Allemagne par les derniers événements, on se rend compte que le sentiment dominant est celui de la nécessité d'une union plus étroite des différents partis en présence du danger, d'une collaboration effective des représentants du peuple avec le gouvernement. C'est à cela que tendent les manifestes lancés par les socialistes et le parti nationaliste.Entre les partis extrêmes • peu nombreux, une très forte majorité composée du Centre, des nationalistes, des progressistes et des socia: listes (moins les indépendants), cherche un iterrain d'entente, une formule plus libérale et plus démocratique. Le rescrit impérial qui accepte la démission du chancelier von Hertlirig et le charge en même temps d'amorcer des pourparlers en vue d'une collaboration plue étroite des représentants de la nation avec le gouvernement, semble indiquer qu'on est décidé en haut lieu, non seulement à des substitutions de personnalités, mais à un renouvel-Jement du système gouvernemental. « Je Mésire, dit expressément le rescrit, que le peuple allemand prenne une part plus ef-ïective à la conduite de ses destinées qu'il He l'a fait jusqu'ici. » L'officieuse «(Gazette de Cologne» déclare <jue l'accord ne peut se faire que par voie de concessions et que celles-ci doivent être largement mesurées aux partis de la gauche. Les principaux organes de l'opinion sont tmanimemenf d'avis que l'Allemagne est arrivée à un des tournants de son histoire tet que les mesures qui sont prises en ce moment peuvent avoir sur ses destinées une influence décisive. Ce qui est probable, c'est qu'on s'y acheminera désormais d'une allure plus décidée dans la voie du parlementarisme. La longévité du nouveau régime dépendra de la portée des mesures prises et de l'appui qu'il trouvera dans la représentation nationale.Plus la guerre se prolonge, plus il 'avère, en tout cas, qoi'en matière de politique intérieure les gouvernements sont •portés par un irrésistible courant vers îa «Démocratisation et le libéralisme. LES OPÉMTiaSS A l'OUEST Cologne, 30 septembre : I On mande de Hollande aux journaux allemands : iy.— ka nuit de samedi, entre 2 h. 1/2 et 4 heu- ceUos. issa-uafe » res du matin, Zeebrugge et Ostende ont été i bombardés par des navires de l'Entente. Il n'a pas été possible d'établir exactement le nombre des bâtiments qui ont participé à l'attaque. Les explosions étaient si violentes que rre le sol en a tremblé en Hollande. On a constaté des incendies, mais on ne sait si les dégâts pleine sont importants. Les Allemands ont énergi-quement répondu au feu des navires ennemis, retirés Vers 5 heures, dix obus ont encore été tirés, à l'ar- D'autre part, on mande de Flessingue que région *a canonnade a été si violente à certains mo-mt du ments Que non^re de personnes se sont ré-ur de veillées. ►ulers, _ . . * * p pour Pans, 1er octobre : j' Du Temps : repère ~~ Nos années se battent en ce moment pouï ations Pcrc^r ies lippes ennemies, ce qui doit ame-*ux à ner la dernière phase de la guerre. Le haui j jes commandement militaire a assuré à la Corn 'ment mission de l'armée qu'il attendait une délie en cision Par les armes pour la mi-octobre et que de la celIe"ci dépend uniquement des réserves dt lignes l'ennemi et de sa force de résistance. Alliés Une note Havas signale que l'ennemi enraye la marche en avant des troupes de l'Entente en mettant en œuvre des masses d'artillerie ei , _ tous ses moyens de défense. Le généralissime ainte^ Focil désirant- ménager ses réserves, il con ainsi vient dô ne pas s'attendre à voir se décidei i d rapidement les opérations qui vlennént de décrit commencer. ae'les EN BULGARIE Paris, 30 septembre; mbrai De l'Agence Havas : redou- — Les parlementaires bulgares, M. Liapp is ont schef. ministre des finances, le général Luc- îsqu'à kof, commandant dû la II" armée, et M. Ilaef geoise ancien ministre, sont arrivés hier soir à Saio Is ont nique pour négocier l'armistice. Le généra] >ns au Franchet d'Espérey les a reçus dimanche. > létées. **4 ssauts Berlin, 30 septembre : qu'à La légation bulgare ûe Berlin a dit à la Bcr acteur liner leitung am Mittag que les dernières t dés- nouvelles qu'elle a reçues de Sofla sont très i être favorables et qu'on se montre rassuré dsn: les milieux soflotes fidèles à l'alliance ave< les Puissances Centrales. entre Aile- Vienne, 30 septembre : îemin On mande de Sofia aux journaux : tantes — Des troupes austro-hongroises sont arri- ï l'est vées à Sofia. » ur en Berlin, 30 septembre : lornés L'Agence Wolff apprend de source autori 3 sec- sée, mais non officielle, que le roi Ferdinand le-Py, de Bulgarie a télégraphié à l'empereur Guil- i Mar- laume, de même qu'à l'empereur Charles cette pour les assurer qu'il reste le fidèle allié des Aile- Puissances centrales. Dis de s des Cologne, SO septembre : On mande de Berlin à la « Gazette de Co- — logne » : " — toujours dans l'impossibilité d< 3ïtB se faire une idée «xâcte et nette de ce qu: se passe en Bulgarie. D'après les nouvelles sur le de ce soir, il semble que l'armée continue à :stine, battre en retraite. Des combats ont él- li- nverte vrés au eud de Sofia,' mais on ne sait en- uve. core qui y a pris part et, dans ces condi- début tïons, il n'y a pas moyen en ce moment s me- d'avoir une opinion. » ruerre -, e de Vienne, 1" octobre : léte à On mande de Sofia à la «Nouvelle Presse dstait Libre » : laient _ Lo calmé est beaucoup plus grand en sr ses Bulgarie. L'entrée à Sofia des troupes allemandes et austro-hongroises exerce en gé- mpro- néral une bonne impression. On annonce garie. ]a constitution imminente d'un cabinet r pré- bulgare comprenant plusieurs généraux ; il 1 p03" serait présidé par M. Peschkof, ancien mi- sou- nistre de l'instruction publique du cabinet t0"r- Radoslavof, qui exerce une grande in- :ondi- fluence sur là Sobranié. L'armée serait •îeure réorganisée par le général Michel Sawof et 1 le généralissime Tôdorof. Dans les cercles °e militaires, on estime que la situation rnili- •îir la taire de 1 Eatenle sira Plus diificile en Bul-garia que sur le front serbe dès que la traux réorganisation de l'armée bulgare sera un e soit fait accomPli et des troupes auxiliaires i que coa''s<5es. seront entrées en ligne. >> Maires Berlin, 1" octobre:* D'après des informations reçues de source jours sérieuse à Vienne par le Journal de huit aile- t'-curùs du soir, la situation des armées bul-ment Baies ne se serait pas sensiblement améliorée, îande En ,out caS| 0Q peut considérer que les événe-las la men,s militaires ne se sont pas provisoire-iréoc- mant consolldés. Sur certains points cepen-pres- l'arrière-garde bulgare s'est battue avec fairès un c0ura8° admirable et a opposé une vigou-issent reuse résistance à la marche en avant des mais trouPes l'Entente. Des combats do cette =sion natllre se son' déroulés sur les deux rives du "esté- Vartlar. Près de Vélès, soit donc une voie jolies d'accès à uce distance d'environ 150 kilomè-ent très des anciennes frontières serbes. Le sac ssion créé par la PercéÊ tront est resté le même fiyA. et ne s'est donc pas encore élargi. Les déta-ment cliements bulgares qui ont encore été refoulés i forment déjà liaison avec nos troupes en Alba-, nie. De notre côté, les mesures sont prises ; pour que nos troupes occupent les positions ' " indiquées et nous nous efforcerons de soutenir tpStf" par tous les moyens l'armée bulgare. Cette , manœuvre inciterait éventuellement le gou-vernement bulgare à modifier sa ligne de conduite.intre' Un simP'e C0UP a'œil sur >a carte fait entre-' i ' voir les difficultés auxquelles les troupes ' lJr" alliées vont se trouver exposées à la suite des , , mauvaises communications. Les arrêts nécessités par rétablissement du service des étapes . . auront pour conséquence de ralentir la marche '™" en avant des troupes de l'Entente, ce oui Hort <lonne 'e temps suffisant pour l'arrivée de rën-^1= forts qui se dirigent déjà vers des points dé-1 pes terminés. On peut admettre en toute franchise Pvfï que Ia cons,itution d'un nouveau front sera -cide très possible là où les ressources de la mo-ititu- narchie et de ses alliés pourront être utili-avel- sées efficacement. L'objectif qui tend à main-« Je tenir les libres relations avec l'Orient et l'Est le le et d'aller au devant des exigences turques pré-3 ef- vaudra en tout état de cause. qu'il Amsterdam, 1er octobre : i ;lare On télégraphie de Londres à YAlgemeen voie Handelsblad que, dans sa réponse â la Bulga-Otre rie, l'Entente exigera que la Bulgarie rompe la avec ses alliés, qu'elle désarme, qu'elle cède ses chemins de fer, qu'elle évacue les terri-sont toires qu'elle occupe depuis la guerre et qu'elle mette l'Entente en possession des voies j0{re de communication qui conduisent en Au-i cg triche-Hongrie, en Turquie et en Roumanie. oées . . Londres, 30 septembre : L'Agence Reuter apprend que la réponse dé-}£Cj_ flnitive de l'Entente ne sera donnée à la Bul-garie qu'après délibération entre Alliés. Dans L ^ l'entretemps, le gouvernement bulgare a eu p j connaissance des grandes lignes de la poli-na- tique de 1,Entente. Les Alliés continuent leurs opérations militaires. il ~ *** no. Breslau, 30 septembre : sont D'aPrès une dépêche de Cônstântinople, un s la cons.^1 d.e cabinet s'y est réuni pour examiner la situation politique et militaire et a décidé de maintenir malgré tout l'alliance avec les T Puissances Centrales. Enver Pacha a déclaré qu il n'attachait aucune importance à l'effondrement de la Bulgarie en tant que facteur à intervenir dans la décision finale de la guerre. aile- Constantinople, 30 septembre: Le peuple ottoman a supporté vaillam-heu- ment 1 épreuve que lui ont imposée les évé- t été nements bulgares. Passée la première si £. 11 prise, il a reconquis son sang-froid dès l'a at^ le nonce de l'expédition à Sofia des renfoj t rat- allemands et austro-hongrois. Les journa. > que sont d'accord à dire quo la démarche jstaté M. Malinof avait été prévue dès le jour égâts son arrivée au pouvoir ; déjà, sous le gc îergi- vernement de Radoslavof, il avait mis te émis, en oeuvre pour saper la discipline dans l'j tirés. mée. i que u Janine » estime qu'une paix sépar > mo- sera désastreuse pour la Bulgarie. Lesjoi Lt ré- naux sont convaincus que les troupes al ; mandes et austro-hongroises parviendron reconstituer le front et à assurer les coi munications entre la Turquie et ses allit P°UI ConstantinopIe, 30 septembre : ame- L'Agence Milli annonce que les journa haut (jiSent) dans leurs commentaires sur la siti tion Créée par les événements en Bulgar 5 ûtJ" qu'il n'y a pas lieu de se laisser aller au < t que couragement, qu'on s'est trouvé devant des îs ^ tuations autrement critiques que celle-ci que si les Puissances Centrales marphent Va5!e niain dans la main, le danger ne tardera i Lt.ôn^ . à être écarté. ri€ 4,*^ àsime Paris, 30 septembre : ?®n' Du (■•Matins : t — Pendant que les Bulgares se retira 11 ae et que les troupes interalliées progresse: les Autrichiens et les Allemands préparc une contre-action * et concentrent d'impi tantes forces. On dit que le général Mj kensen va reparaître sur ce théâtre de guerre. Dans une guerre de mouvement vrée par des forces armées relativerne ,iapp- faibles dans une zone de combat étendue, Luc- faut compter avec toutes les possibilité Raef, Rien ne serait plus dangereux que de croi iSalo- que nous n'avons qu'à faire une promena aérai militaire vers le Danube. » e-s *** Paris, 30 septembre : M. Marcel Sembat dit dans' YHumanilô c l Bcr- ie résultat dea négociations avec la Bulga: lières reste douteux à raison de l'Impossibilité ' tr^s l'Entente se trouve de satisfaire, au déirimt dans dr's Bulgares, toutes fes aspirations nationa avec des Serbes et des Grecs. Dans le même journal, M. Renaudel insi sur la nécessité de l'unité d'action dipicm tique de l'Entente. L'Œuvre estime que la paix ne doit ê arri- conclue avec la Bulgarie qu'après l'entrée Sof.a des .troupes de l'Entente. L'Echo dé Paris dit que le sort de la B garie ne pourra être réglé que par la paix ; utori- n<5rn !a 'i- nerale. a s, JL,a guerre navale Amsterdam, SO septembre : Les navires-hôpitaux «Sinderon et « Ze< land « ont été assaillis hier et aujourd'tu > par une violente tempête. Le « Zeéland « pu se réfugier ce matin dans le poi ie d'Ymuiden; Je « Sindero « est encore en me; é de ' d'Ymuiden; (le « Sindero » est encore en me qui » Ieu^ Les éyéneroènis de Ross* A'j* Copenhague, 30 septembre : g'Des voyageurs venant de Russie qua fient la situation à Pétrograd de tout à k désespérée. Surtout les étrangers soulïne: de cette situation, tous fes hûtéls ét re taurantç étant fermés. lis ne peuvent s procurer à manger que dans les réfectoiri en publios, où règne une malpropreté repon santé et où la nourriture est presque to jours immangeable. Il n'y a plus moyen ( se procurer des vêtements et la crise di Ine, habitations va croissante. Les négocian '. jj suédois à Pétrograd ont l'intention de d mander à leur gouvernement d'organisi jjlef un service de ravitaillement à leur intei jn_ tion. Dans le cas où l'on né leur viendra •ajj pas en aide prochainement, ils se verroi f „i forcés de fermer boutique et de rentrer e ;!es Suède. liLi- ^ 3u, Moscou, 29 septembre : D'après une information de l'u Isvestija un ia commission extraordinaire a découve. ire6 de nombreux documents ayant trait à conspiration franco-anglaise ourdie conti le gouvernement bolcheviste. Un gran nombre d'espions, travaillant pour compl ,rce du consul américain Pool, ont été arrêté luit Le chef de l'espionnage est le sujet améi 6U1_ cain Iiolootjanôf, qui a travaillé, avec 1< r(Se agents Railly et Verthuson, après le dépa; jne- des membres de l'ambassade anglais-e, ire- ^aire sauter les ponts, à détruire les vivre ,en- et à provoquer des émeutes. .vec . :ou- Copenhague, 1" octobrê : des On mande d'Helsingfors à la «Berlinsli atte Tidende» : du — Les Vieux-Finlandais ont l'intentio: ■oie d'ajourner l'élection du roi pour arriver mè- s'entendre a\ec tous les partis au sujet d • s entendre a\ec tous les partis au sujet de : la forme du gouvernement, à DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, SO septembre : La Commission principale du Reïchstag a tenu une nouvelle séance aujourd'hui. MM. von Payer, vice-chancelier, et lo secrétaire d'Etat von Roedern, ainsi que nombre de sous-secrétaires d'Etat,représentaient le gouvernement. De très nombreux membres du Conseil fédéral et du Reichstag assistent à la séance. Au début de la séance, lê président M. Fehrenbacli, relève une information du << Berliner Tageblatt », qui lui impute d'avoir tenu nu Chancelier avant sa retraite un langage désagréable au nom des partis de la majorité. . — Cette information, dit-il, m'atteint en ma qualité de président. Je ne représente pas ici les partis de la majorité, mais tout ie Reichstag. Je n'ai pas assisté aux délibérations des partis de Ici majorité, et c'est sur le désir du Chancelier que je lui rendis visite avant son départ » Le vice-chancelier von Payer prend ensuite la parole : — Je vous invite à prendre connaissance d'un rescrit adressé par l'Empereur au Chancelier. Dans ce rescrit, pour lequel il a droit à notre profonde gratitude, l'Empereur fait connaître la ferme résolution qu'il a prise d'examiner les vœux do son peuple, qui depuis des années supporte si vaillamment les épreuves et les privations, et qui demande à prendre une plus large part à la direction des affaires de l'Empire. Sur la proposition du Chancelier, nous délibérerons encore aujourd'hui avec les chefs des fractions politiques du P,eichstag pour rechercher avec eux la meilleure voie à suivre dans ce but et à résoudre dans le plus bref délai ce problème dont ,ry,Bortance erf capitale pour l'avenir de n 1 ! pays, pour l'union el la force de notre j*jupw. La lecture du rescrit impérial est Saluée par des applaudissements unanimes. Le président de la Commission^ M. Ebert teociaiiste), propose d'ajourner la discussion, mais cette proposition est combattue par les socialistes indépendants Ledebourg et Cohn. Le président da Reichstag, M. Fehren-bnch, estime désirable que la Chambre ne se réunisse pas avant la fin de la crise gouvernementale et propose que la Commission principale s'ajourne sine die. Cette proposition est vQtée à l'unanimité, moins les voix de6 v.;»<%fss ip,J'mandants. r^ruMiiwiï iminii iir«5 r^Erri^in «2 «lîarts trnaux :he de Communiqués des Puissances Centrales 3ur de a goa- Berlin, 1" octobre. — Officiel de ce midi: [S tout ;S i>ar_ Théâtre de la guerre d l Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier éparée Rupprecht de Bavière : s jour- Nous avons attaqué avec succès près de s aile- ja côte et fait prisonniers une centaine de iront à soldats belges. i com- Notre nouveau front est constitué par des alliés, positions que noue avons établies l'an dernier à l'arrière de l'ancien, tandis que sévissait ia bataille en Flandre ; il part du irnaux secteur de Handzame, passe à l'ouest d; . situa- Roulers, touebo Lcdegem-Gheluwe, va à ilgarie, Wervicq, d'où il rejoint, dans la vallée d< au dé- [a jjyci nos anciennes positions voisines des si; d'Arrnenfières. L'ennemi a attaqué hier e-ci et après-midi entre Roulers et \Verviqq; il e lent la ^ repoussé devant nos lignes.' A cet en :ra pat. ^-oit, nous avons aussi fait, outre des Bel ges et des Anglais, des prisonniers français.Les attaques prononcées par ltennemi , entre Fiêurbaix et Iîuiluch, ainsi que ls; eurent attaques partie-Iles qu'il a dirigées conta îssent, |jg gazeurs de Fromelles et d'Aubers. on! parent éch[mé. «H" De part et d'autre de Cambrai, les An 1 i f" glais ont continué leurs violentes attaques j ,. dans la journée. Une division canadienne lent u- fraîche a réussi.l'après-midi à avancer pas ■ement sagèrement au delà de Cambrai vers Ra h r%< niillies.. Sous ie commandement du géné bintes. rai-lieutenant von Fritscii, la 26* divisior croire rfeerré du Wurtemberg, qui a fait ;eî ienade preuves surtout dans les combats livréf entre Arras et Cambrai, a rejeté de . .u veau i'ennemi sur Tilloy. Nous avons aussi nettement tenu nos positions au sac de Cambrai contré les assauts réitérés de htfoù l'ennemi. Armées du générai-colonel von Boehn : lonaieà l'art et Caielei, l'ennemi i repris' l'après-midi ses attaques ent« insiste Vendhuillê'et Joncourt. Au sud de Joncour ploma- cl au sud de la Somme, de violents cr>m bats se sont aussi développés le soir. Le: » ftrfl a;.'acues ennemies ont été repoussces sui îtrée à tome la ligne. Armées du prince héritier allemand : la But- Lés Français ont dirigé de violentes atta aix gé- qûes Côntre* nos lignes entre l'Aisne et !c Vesle et, au delà de la Vesle, entre Breui et Jonchery. Quoique l'ennemi ait renou Z velé plusieurs fois ses assauts, son opéra iG tion a échoué, sauf qu'il a obtenu un suc cès partiel en attèignant les hauteurs ai nord de BreuiL « Zee- En Champagne, l'ennemi s'est bo«né ! u-d'hui exécuter des attaques partielles à i'est di nd» a somme - Py et contre les nouvelles i port [ignés que nous avons occupées le nuit, av a mer. nar(j d'Aure et de Marvaux ; elles ont eti repoussées. Près de Sainte-Marie-à-PJ* . nous avons fait prisonnières deux compa 'SSÎÊ gniès françaises. D'importantes forces américaines ont at taqué il l'est, de l'Argonne. Les points c:. le uuali- bataille a été le plus chaude ont été denoti a fa^t veau Apremont et ie bois de Montrebeau, jffnent Nous avons repoussé sur toute la ligne ;t ,.es 1 l'ennemi, qui a subi hier de nouvelles el 'ht se particulièrement lourdes pertes. '■foires Armées du général von Galhvits : enou'ï- r"re occidentale de la Meuse, les e tou- opérations se sont bornées â des 'eux de r«n de diversicin., se de= L'infanterie, les pionniers, et l'artillerie iciants ont Pr's nne Par' égale à la destructior ie de- d'un grand nombre de tanks ennemis. Se miser sont paj'ticulièreinent distingués h cet égard intén- ^ans lés derniers combats : les lieutenants ndriit Suhling et Burmeister, du régiment^ d'in-erront fanterie de résen'e n. 00; les sous-officiers ■er en Jolkmann, du bataillon de réserve des tirailleurs de la Garde, et Ranguth, du régiment d'infanterie de réserve n. S7; les lieutenants Reibel, du régiment d'artillerie de itiia» campagne n. 40; Schrepler, du régiment Ouvert d'artillerie de campagne n. 74; Ribbelt, du j, i„ régiment d'artillerie de campagne n. 108 ; contre iIa3'er Brâuer, du régiment de réserve «rard ^ l'artillerie de campagne n. 241; Bernin-omnte ghaus, 'du régiment 'de réserve de l'artil--nêtés ler^e l'e campagne n. 63, et le sous-officier Thele, du régiment d'artillerie de camée les n. 40. iénarfc * * î&e â Berlin, 30 septembre. — Officiel du soir : _ La journée a été généralement calme en vj-vres Flandr6> Les Anglais ont de nouveau exécuté des attaques en masses contre Cambrai et de part et d'autre do la ville; elles ont échoué et ont nnsh.'e coût£ ae tr£s fortes pertes à l'ennemi. A l'ouest .. du Catelet, des combats se sont développés le ai tion SOjr_ '.v®r a Nous avons repoussé des attaques partielles jet de françaises en Champagne et de fortes attaques exécutées par les Américains à l'est de l'Argonne.« *** J Berlin, 30 septembre. — Officiel : Dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 21,000 ton- ihstag nes brut- i'hui. * * te se- Berlin, l®r octobre. — Officiel : nom- Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, taient nos sous-marins ont coulé 15,000 tonnes, brut. mem- *** as- Vienne, 30 septembre. — Officiel : • Sur le théâtre de la guerre en Italie, opéra- tions fructueuses de nos patrouilles. n Tenant compte de la situation sur le front , j, bulgare, nous avons évacué une bande de terrain immédiatement à l'ouest du lac SLe . ' Vienne, 1®^ octobre. — Officiel de ce midi : " Yj Sur divei'5''points du front en Albanie, com-iJJ, ? bats locaux. Pour le reste, pas d'événement spécial à signaler. c Sofia, 30 septembre. — Officiel : enais gur front en Macédoine, de l'Albanie à la Belasitza. combats d'arrière-gardes. Sur le 1 en- front d. ela Belasitza, engagements ^ntre patrouilles qui se sont terminés à notre avan- sance tage. Dans la vallée de la Strouma, plusieurs au compagnies britanniques, appuyées par des ^ canons et des mitrailleuses, ont tenté d'ap- mpe- procher de nos positions ; elles ont été disper- qu'il sées et ont abandonné leurs canons et plu- uple, sieurs mitrailleuses; en outre, des prisonniers llam- sont restés entre nos mains. t qui art à ConstantinopIe, 29 septembre. — Officiel : Sur Sur le front en Palestine, les Anglais ont bére- poursuivi leur marche en avant de part et ; des d'autre et au nord-ouest du chemin de fer r re- Deran-Damas. sui- Le calme a régné sur le reste du front. • plue 0 * nnur Berlin, 30 septembre. — Officieux : P N7os troupes se sont méthodiquement re- . ^ pliées dans le seoteur de Handzame pendant uuee ja nuit 28 au 09. Hier à midi, des forces , belges importantes ont recommencé à nous jnert attaquer, mais sans succès, au nord-est jusque i 3CJ13- (jajjg ja région de Houthulst, et de nouvelles et i attue violentes attaques prononcées l'après-midi et our» le soir entre Zarren et Morslede, au sud-ouest de Staden, n'ont en non plus qu'un succès mé- ! îren- diocre. L'ennemi, qui avait, en se faisant ap- ; e ne puyer par un fort contingent d-avions, pénétré 1 gqu- dans nos lignes à 9 heures du matin dans la | trilis- direction de Comines, en a été repoussé pro- l'après-midi à ïjouthem- ^ T/SO C 1„ o ULO urriuLLo raies dans la nuit du 28"au 23 septembre. Le matin, à 4 heures, un fort duel d'artillerie a été dé-nridi; clanché sur tout le front depuis le secteur des lacs près d'Arleux jusqu'au nord de Saint-Quentin. A 6 heures, la canonnade ennemiè ïritier est devenue extrêmement violente. Nous avons repoussé l'ennemi qui avait pénétré dans nos ès de Iténes près d'Arleux, où il avait prononcé une 10 de attaque partielle. Vers 7 heures, les vagues d'assaut ont commencé à déferler depuis Epi-ir des ÛOy Jus(ïu'au ruisseau de l'Omlgnon, soute-( ^er_ nues par de fortes escadrilles de tanks et 2 d'avions. Rien que près d'Epinoy, l'ennemi a rt dû atta,?llé à huit reprises : ses assauts réitérés st tout *° long -our* clont: Plusifiurs après une à vlo-ente préparation d'artillerie, ont pro-Yf" voqué ime bataille.acharnée qui a duré jus-j qu'à la tombée du jour. Des deux côtés de . Gouzeaucourt, l'ennemi s'est, au cours d'opi-A?fer niâtres combats de tranchées, servi de lanèe-[ 11 a flammes, comme aussi à l'ouest de Bellicourt, rf1]" où ses troupes d'assaut ont été amenées daVis i Bel- (jpg camions automobiles blindés jusqu'à la Iran- partie la plus avancée du terrain de combat. Entre Gouzeaucourt et le ruisseau de l'Omi-neiru gnon, nous avons compté une cinquantaine de [G lis tanks démolis. L>j régiment d'artillerie de :ontiv campagne n* 108 et la 7e batterie du régiment 5, ont d'artillerie de campagne n° 2-il se sont particulièrement distingués dans la défense contre > An- les tanks. Les pertes de l'ennemi en morts et aques blessés sont extrêmement élevées. Une bri-ienne gade de )a 3e division canadienne a signalé * pas- par sans-fil qu'elle avait perdu à elle seule 3 P«a- 5i ' officiers ?t plus de 1.000 soldats morts et géné- blessés. fision Au sud (lu ruisseau de l'Omignon, les attà-it s-es ques ennemies ont commencé à 8 h. 50 du livrés matin. Nos troupes ont opposé à cet endroit , /U- une défense opiniâtre et ont repoussé toutes avons les attaques que l'ennemi y a plusieurs fois 1 sud renouvelées jusqu'au soir. A l'ouest de Saint-és de Quentin, notre l'eu de défense a empêché des attaques ennemies de se développer. Des deux ehn ; côtés a'OrvillerS, l'ennemi a prononcé des at-3nii a taques partielles après une courte mais vlo-entre lente canonnade; nous les avons nettement tcourt repoussées et avons fait un grand nombre de com- Prisonniers. Nous en avons fait un assez Lgg grand nombre aussi à l'ouest de la Suippes, ' pendant des combats locaux livrés près du 3 ~ Hexenberg. La canonnade s'est étendu© en . , outre à la région des plateaux de l'ouest de la atta- Sui^cs- 'x 1 En Champagne, des attaques profondément aL I échelonnées ont été déclanchées le matin, vers 8 heures, après une très violente préparation ■enou- ^'artillerie, la pression principale s'en exer-)pura- çnnt entre Somme-Py et Ardeuil. Vers le soir, i de fortes escadrilles aériennes ennemies sont ;s au intervenues dans le combat et l'ennemi a , , donné l'assaut à plusieurs reprises avec des tanks à la hauteur qui se dresse au sud-ouest st ce ^'Apremont, mais il a été repoussé. A l'est yelles d'Apremont, après avoir dans la mâtiné# pro- ♦ ' 84a noncé Plusieurs attaques de tanks que nous avions repoussées, les Américains ont pénétré -à-Py, dans nos lignes dans 1a direction d'Exermont, >mpa- mais nous les avons contre-attaqués et rejetés au delà de leur position de départ, notre artil-nt at- jerie faisant pleuvoir sur eux, tandis qu'ils re-c.\ la fiuaient, un l'eu concentrique exterminateur. Miôu- Dans le même temps, nous reprenions Apre-beau. mont, qui avait déjà plusieurs fois changé de iigne mains. Entre Cierges et Brieu^les, des forces es et importantes se sont, depuis T heures du matin, lancées à plusieurs reprises contre nos lignes. Un quatrième assaut, que l'ennemi a s, les entrepris l'après-midi contre la lisière méri-ix de dionalo du bois de Cnnel, s'est écroulé et lui a coûté de fortes pertes infligées par le feu con-illerie centrique- de notre artillerie et de nos mitrail-iction leuses. Il en a été de même d'autres attaques s. Se prononcées près de Cierges et de Brieuilles. Le £f>ard 3° bataillon du régiment d'infanterie n° 130, nants qui avait déjà le 28 septembre repoussé dix d'in- attaques consécutives, a encore repoussé hier ïcier-s deux attaques d$ tanks dont il en a mis dix-ss ti- neuf en pièces. régi- ^ ■ lieu- Communiqués des armées alliées •ie de ment Paris, 30 septembre. — Officiel de 3 heures : t, du Au cours de la nuit, l'ennemi a prononcé de 108 ; violentes contre-attaques dans la région d'Uo-serve viUers (au sud de Saint-Quentin). Toutes ses îrni-n- tentatives pour s'emparer de Ri côte 83 ont été 'artil- brisées par nos feux. Lutte d'artillerie assez !ficier vive entre l'Ailette et l'Aisne. iam- En Champagne, aucune action d'infanterie cette nuit. La bataille a recommencé au point du jour. f : *** te en Paris, 30 septembre. — Officiel de 11 heures: Entre l'Ailette et. l'Aisne, nous avons effec-es at- tué une avance à l'est d'Ostel. Les unités ita-art et liennes opérant au nord de l'Aisne se sont em-t ont parées de Soupir. ouest Entre l'Aisne et la Vesle, nos troupes se )és le sont portées ce matin à l'attaque et ont réalisé de sérieux progrès sur un front de 12 kilo-ielles mètres environ. Malgré la résistance de l'en-iques nerni, elles ont enlevé P.eviDon, Romain et l'Ar- Montigny-sur-Vosle. Poussant plus au nord, elles ont atteint les abords sud de Meurival et de Vantelay. Seize cents prisonniers sont actuellement dénombrés. La bataille a con-i»An. tinué aujourd'hui sur totit le front de Cham-» ton" pagne. Sur la gauche, nous , avons entièrement rejeté l'ennemi de Sainte-Marie-ù-Py et dépassé ce village. Au nord de Somme-Py, nous avons atteint le coude de la route nationale. Plus à l'est, au cours de violents com-terre, batSj nous avons conquis Aure, ainsi que les brut, pi-teaux et les bois au nord de ce village. Au centre, nous avons pris Marvaux de haute lutte et avons porté nos lignes devant Mont-péra- hois, tandis qu'à droite nous élargissions nos gains au nord de Séchault et dans la région front de Bouconville. e de ^ao Londres, 30 septembre. — Officiel : Au cours de nos opérations au nord de Saint-Quentin, la 46a division du Nord et du : Midland a fait hier à elle seule 4,000 prison-com- njer3 et pris environ 40 canons. Dans ce sec-ment teur, l'ennemi a résisté hier avec acharnement entre Bellicourt et Gonnelieu. Les troupes américaines, anglaises et australiennes ont dû se battre durement, et ce n'est que tard dans à Ia la soirée qu'elles ont gagné du terrain et fait r le un grand nombro de prisonniers. ! Pa" En contre-attaquant, vers la soirée, l'ennemi •van* a réussi, à Bony et à Villers-Guislain, à refou-ieurs légèrement nos troupes vers les abords à des l'ouest de ces villages. Nous avons tenu par-^'aP- tout ailleurs notre gain de terrain et progressé sper- encore dans la soirée au nord de Gonnelieu. Plu* Un noient combat s'est livré hieraprès-midi liers suf l'aile gauche du champ de bataille. Nos troupes avancées, qui avaient occupé Auben-chel-au-Bac et étaient entrées à Arleux, ont 1: été forcées d'en sortir. on^ A l'ouest et au nord-ouest de Cambrai, l'en-& nemt n'a pas été à même d'entraver la marche tei' en avant de nos troupes, dont les détachements avancés ont atteint le carrefour des routes d'Arras à Cambrai et de Bapaume 5 Cambrai et sont entrés dans les faubourgs nord de Cambrai. Nous avons repoussé une rc_ contre-attaque prononcée dans cette région dant PM l'ennemi, qui a subi de fortes pertes. irces 11 a Plu à torrents la nuit et le vent a soufflé nous tempête. e-Tet Roms, 30 septembre* — Officiel » U et En Judicarie, après une violente prépa-iuest ration d'artillerie qui s'est propagée sur m(s. un large front,un grand nombre de détaehe-; ap. monts ennemis, franchissant la Chiese, ceit iétro atiaqné à coups de fusil et Je mitcaille-jses, is la la nuit du 28 au 29 septembre, nos postes uasé avancés près de Manon dar.i la vallée de Daone. Cette attaque a échoué grAce à l'op-im-é nortune intervention de nos batteries *t Jos. MORESSBE, directeur. de la rivière. Sur le reste du front, duel d'artillerie et activité réciproque des dét<i. _ chements de reconnaissance. Sur la Cima Kady (Tonale), nous avons itin, lait prisonniers tous les hommes d'une (jade- trouille. des Deux avions ennemis ont été descendus Jint- au cours de combats ajriens. iv-" ucuA aviuiio oui» cic ucwcuuua au cours de combats aériens. life : ns bii"—». Dépêches Diverse» L®? Cologne, 30 septembre: îe. On mande de Berlin â la Gazette de Co- et logjie que la nouvelle de la retraite de M. le a secrétaire d'Etat von Hintze est erronée. -és *** ne Cologne, 30 septembre : ro. Aucune décision n'a encore été prise con- us. cernant la succession du comte Hertling. de -L-® bruit de la retraite du secrétaire d'Etat pi. von Hiiitze a couru ; les propagateurs de ce 5e- bruit se basent sur le l'ait que M.von Hmtze rt, aurait, on même temps que M. Hertling, of- Tis fert sa démission à l'empereur. On ne sait la rien de bien précis à cet égard. Dans les milieux parlementaires, on discute beau- ni- coup le rescrit de l'Empereur. Oiî- estime de généralement qu'en cas de remaniement du de ministère sur des bases parlementaires, ait les ministres de la guerre, de la marine, des 'ti- finances et des postes ne changeront pas tre de titulaire. Les noms du vice-chancelier et von Payer et d© M. Felirenbach, président ri- du Reichstag, sont mis en avant pour ia succession du comte Hertling, *** et Berlin, 1er octobre : De la Gazette de VAllemagne du Nord : ta- — La lettre par laquelle la retraite du comte du von Hertling est acceptée a pris la forme so-oit lennelle d'un rescrit impérial contresigné par tes l'homme d'Etat démissionnaire. Elle contient ois un programme de gouvernement d'une enver-nt- gure et d'une signification telles que l'his-Ie3 toir® de l'Empire ne nous offre rien de pareil. ux Ce qui caractérise la retraite du comte von a*- Hertling comme chancelier de l'Empire, c'est i°- i® complément et l'achèvement naturel au înt portrait que l'avenir sè fera du chancelier qui d® s'en va. Un homme au regard clair et juste, 5ez qui, â l'automne de sa vie, a été sollicité à es» diverses reprises d'occuper la plus haute du charge dans l'Empire, a, par sa retraite, ou-cn vert la route qui conduit à un développement îa que l'Empereur a déclaré être conforme à ses vœux et à sa volonté. L'unique souci qui per-çait dans le langage et les actes du chancelier 3rs démissionnaire, dans ces derniers temps, con-011 cernait l'union du peuple, ses'efforts -pour dé-er- monter tout ce qui doit nous unir et rejeter ,ir' tout ce qui peut nous séparer. L'avenir lui en )n* sera reconnaissant, non seulement parce qu'il a a réussi, par sa politique de conciliation, à îes étouffer dans l'œuf les si nombreuses et éven-est tuelles effervescences qui auraient pu se pro-esî duir"e de toutes parts, mais parce qu'à une r°- époque qui ne semblait pas mûre pour l'unité ,us du peuple il a posé les prémices pour les temps tré futurs. Quelle que soit la forme constitution-nt' nelle du gouvernement qui sortira des événe-ments actuels, il ne faut pas oublier que. comme peuple et comme nation, nous n'avons re" devant nous un avenir que si nous faisons lir- preuve d'une volonté unique, dans ces se-1.e* maines surtout au cours desquelles le monde s'efforce de nous anéantir, que si l'union de-'es vient une chose sacrée et qu'enfin nous tra-ia" vail lions à établir la paix à l'intérieur, qui est l0S la condition primordiale pour une paix exté-rleure telle que des hommes allemands puis- :ri" sent la conclure. » 1 a >î!" Berlin, 1er octobre : Lli" Du Berliner Tageblatt 1 * tes _ L'admission de parlementaires aux postes _le gouvernementaux rendra les réformes étar ?.. tistes possibles, mais ne les imposera pas. Les chefs des partis du Reichstag se sont, !e.r dans leurs délibérations avec M. von Payer 1X' Sabord, puis au cours des réunions qu'ils ont tenues entre eux, mis d'accord au sujet de la constitution du nouveau gouvernement. ^Recevant les groupes particuliers, aussi bien les Polonais quo les socialistes indépendants, !9 : M. von Payer leur a demandé de lui exposer de comment, L leur point de vue, ils entendaient J»- constituer un gouvernement parlementaire. ;es Les députés de droite, les Polonais et les socia-îté listes indépendants ont déclaré qu'il leur était ez impossible d'entrer dans un cabinet de coalition.rte m. von Payer a dit alors expressément que nt ia « parlementarisation » ne s'étendrait pas seulement aux ministères de l'Empire, mais également aux ministères prussiens. L'arti-"s: cle 9, paragraphe 22, de la Constitution de ïc- l'Empire, ne peut être supprimé sur-le-champ ta- sans un vote du corps législatif. Il faudra ce-ai- pendant prendre incontinent les mesures nécessaires pour procéder à la*révision de la Sft Constitution. s6 On ne cite pas encore les noms des person* l0* nalitês qui ont des titres à faire valoir pour 'n- faire partie du nouveau cabinet. et Berlin, 30 septembre : al Au cours des délibérations qui ont eu lieu nt hier entre les représentants des différentes n* fractions du Reichstag, on a été unanimement 2?" d'avis que la crise gouvernementale actuelle 's" ne pouvait se terminer par un changement de et personnel gouvernemental, mais que le sys-y' tème de gouvernement devait être changé de °* fond en comble. Les partis majoritaires sont entièrement d'accord à ce sujet. Les modifica-es tions à introduire ont surtout trait ô, l'arti-^t11 cle 9 do la Constitution, qui s'oppose â l'en-'.ç trée dans ïe gouvernement da personnalités parlementaires et empêche que le gouverne-os ment de l'Empire soit assis sur des bases par->n lementaires. Le ministère d'Etat prussien s'est déclaré adversaire de la suppression de l'article 9. - mais ce vote, loin de réunir l'unanimité des , suffrages, s'est heurté à une minorité impo-!" santé. n* * C. * * Berlin, 30 septembre : , Sept cas de choléra asiatiqxre ont été consta-^ tés ces derniers jours à Berlin; six ont en-traîné la mort. Les malades avaient été isolés ^ dans les hôpitaux. Les mesures sanitaires sont ,lt prises. Il n'y a pas de motif à inquiétude. ***. Q1 Cologne, 1er octobre : û" On mande de Vienne : f — On affirmait avec insistance samfedi, dans f' les milieux politiques en relations étroites îé avec le gouvernement, que si une seule des puissances de l'Entente ne rejetait pas la note ** de paix austro-hongroise, le comte Eurian )S adresserait une nouvelle invitation'à tous les belligérants pour prendre part à des négocia-^ tions de paix* Jusqu'ici, il n'y a eu de réponse négative que de la France, des Etats-Unis et de l'Italie. t ^ i PETITES NOUVELLES a _________ ;s ie MrSE EN VENTE PUBLIQUE D'UNE VILLE n Une vente publique peu ordinaire, qui n'est guère possible d'ailleurs qu'en Angleterre, où té il y a des personnes qui possèdent des villes fresque entières, a eu lieu récemment à Shaf-terbury. La plus grande partie de la ville a été adjugée à M. James White, sous la réserve t- que 1© bourgmestre et le Conseil local reste-r raient locataires des bâtiments publics s'il î- leur était impossible de les reprendre au prix tt atteint à la vente. Tous les occupants d'une 5, maison avaient option d'achat sur celle-ci ; les ' s ventes de l'espèce ont rapporté déjà, la somme s de 65 millions de francs. y Shafterbury e^t une ancienne ville fondée UAn.AHu<««ln tjl TATTIO "MAT /MtAnnmTmT T « « i" ~ MA 4

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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