La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 01 Mei. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9vc7h/
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Samedi 1" Mai 1915 N° 174 ■ Samedi Ie' M'a; 1915 ^ LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 3t Ru© Montagme-de-Sion, 2>, BS1UXJELLEM Bureaux s de 10 à f7 heures JOS. MORE5SÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO t lO CENTIMES i La petite ligna» . 0.4Cî 1 Réclame avant les annonces ..... 1 -0O MQSeES ' Corps du journal 4.00 Faits divers - - • - 3.00 Nécrorogïa -k. 2.00 LA GUERRE 271m" Jour de gusrr® L'action engagée depuis huit jours au nord cT près s'est transformée le 28 en une violente conti offensive des Alliés. Paris anonce que leurs attaqu ont été fructueuses, Berlin affirme qu'elles so restées vaines, et Londres enfin considère q l'attaque allemande est enrayée. Ceci ne ve pas dire que le calme ait des chances sérieuses < se rétablir dans le secteur nord d'Ypres : l'un d adversaires en présence va certainement s'efforc d'accentuer les progrès qu'il a réalisés, et les a très doivent être non moins fermement résolus à i conquérir celles de leurs positions qu'ils ont c évacuer. Il y a toutefois lieu de prévoir qu'une trè relative, tacitement consentie de part et d'autre, ' se produire, la nécessité s'imposant aux belligeran de mettre en état de défense Leurs nouvelles lign respectives. L'emplacement exact de ces lignes est assez di| V rile à déterminer. On péuTnogiquement'semblé-tS \ faire partir le front nouveau de La tête de pont tq 4 jours défendue par les Allemands sur la rive oue | du canal en face de Steenstracte. Du sud de Stee / ïtxaete, entre Het Sas et la ferme D'Hondt, il » dirige vers l'est jusqu'aux environs de Zonnebek i en suivant la ligne sud de Pilkem-Saint-Julien-Gr venstafel délimitée par un récent communiqué al! \ m and et qu'aucune indication précise des Alli ^o'est encore venue contredire. *. Sur d'autres points du front aussi — notamme: en Champagne et sur les Hauts de Meuse — < jfifs engagements ont marqué la journée du 28, ma jfen général la lutte ne paraît pas s'être maintenue ; ItlegTe d'intensité accusé pendant les précédent l journées. Rien d'étonnant du reste à ce que les tro *pes manifestent, après d'aussi épuisants efforts, ■^besoin de reprendre haleine avant de reprendre fente de plus belle. Les hostilités ont pris en eff îroe allure trop active pour que puissent encore répéter les longues périodes d'accalmie que noi avons connues durant la mauvaise saison. *** En ce qui concerne la guerre dans l'Est, le oor t. pniqué de Pétrograd du 28 apporte des indices q Confirment notre opinion d'hier sur l'imminen< d'une reprise de l'action. Ce document attire en eff l'attention sur l'activité de détachements alleman< -— constatée sans nul doute par des aviateurs russ — «lans les régions de Tilsitt, de Schaulen, de Ju burg et sur le Niémen. On peut logiquement en d' duire que des renforts allemands se dirigent de Ti sitt vers le secteur de Jurburg — première locali russe importante située à 10 kilomètres de la fro. ÈÈre sur le Niémen — secteur déjà mis en évideni 3 y a près de trois mois et qui paraît ainsi destii à redevenir le théâtre de comtes sérieux. Il e plus surprenant de voir annoncer La présence c troupes allemandes à Schaulen. Schaulen en effet — en polonais Schawli — situ< inr la ligne ferrée Libau-Wilna, se trouve à près c ICO kilomètres de Tauroggen ; la présence des All< inands à pareille distance au nord-est de cette loc; lité, qu'ils n'ont jamais signalé avoir sensiblemei dépassée est tout à fait inattendue. En. tous cas, faut retenir, comme faisant prévoir de prochain< et sérieuses opérations, L'initiative des détachement jllemands dont parle la dépêche de Pétrograd. Plus au sud, on constate qu'une certaine activil l'affirme depuis deux jours dans le secteur de Ka ïaria-Suwalki, comme aussi en Pologne au nord-e; et au nord-ouest de la ville désormais fameuse d Przasnysz. Même sur la Bzura, presque oubliée aprè ivoir pendant si longtemps concentré l'attention, o e. recommencé à se battre aux environs de Socka ,chew. De là, les hostilités peuvent aisément s'éter dre à l'est de la Vistule jusqu'à la frontière autr: chienne et gagner la Galicie... Enfin, bien qu'aucun changement notable ne soi annoncé dans les Carpathes, les combats continuen cependant dans les secteurs d'Uszok et de Koziowa avec une opiniâtreté et un acharnement capables d faire admettre qu'on y est à la veille d'événement de la plus haute importance. * * * Dans les Dardanelles, le développement des opé rations entreprises par le corps expéditionnaire de Alliés n'apparaît pas encore clairement. Constantinople nous a dit hier que les Turcs con tinuaient, à la date du 28, à maîtriser les forces dé barquées au sud de la presqu'île de Gallipoli, au: environs de Sedil-Bahr, et plus au nord à Kaba Tepe. De même, ils auraient repoussé de nouvelle tentatives de débarquement à Koum-Kaleh, sur '■ rive asiatique. Tout en mettant en lumière les gran des difficultés que rencontre le corps expédition caire des Alliés, Londres considère au contraire, ; la date du 29, que son initiative a été couronnée di succès et qu'une partie en est solidement établie su la pointe avancée de la presqu'île, +4 —_ SUR_MER l/l Rome, 20 avril : / \/ / L'exp losi 011 djêJ&J5orpille i ^détruit Sa Léon.Gajn l ibetta a été si fort© qu'elle a été entendue sur toute h M eote.~Le Léon Garabetta a sombré sans nouvelle atta a qwe. j* Les Français sauvés ont été amenés à Syracuse, oi T Isa marins sonFlog^S'âans une caserne et les officiers ai ■ Grand-Hôtel. Rotterdam, 28 avril : Le vapeur anglais Copenhague est arrivé aujourd'hu & Hock van Holila.nd transportant la peste anglaise L'Amirauté avait interdit de prendre à, bord les jour Baux anglais. Stockholm. 28 avril : . La nouvelle que le vapeur finlandais. Fraak n'a pa; maia qu'il a tiré d'un sous foarin allemand, ess confîrm^^^?rço>?rd'hui officiei'e ijbent par l'ambassade allemande à Stockholm. Comme âî était impossible de remorquer le vapeur dans un rport, il a dû être eoulé lorsque l'équipage çut pris &îace dans les canots de sauvetage. Le Fraak avait à ;rd de la fonte hématite, de l'acier pour la fabrication de projectiles, du fil de fer et d'autres produits destinés à l'armée russe. Stockholm, 28 avril : La cargaison du vapeur suédois Pacific, retenu depuis 16 jours à Leith, a été libérée, sauf 193 tonnes de café et deux tonneaux de baume. Christiania, 27 avril : Depuis ce jour, tous les bateaux d'excursion ont su< pendu leur service. Ymuiden, 28 avril : Au cours d'une réunion! qu'ont tenue hier les repr< sentants des pêcheries et des armements d'Ymuyden, j a été décidé de remettre en service les chalutiers à vî *■ " peur. Les assurances contre les risques de guerre si e- ront également reprises.Les armements auront droit a es prix de-faveur de florins 13.75 par tonne de charboi qj. accordé par le grand Comité auxi'iaire national et pa d'autres fournisseurs. Je ut Madrid, 28 avril : le Au Ferrol, on établit à bord du croiseur espagm £3 Rio de la Plata un appareil destiné à poser des mint sous-marines. Il existe à bord du croiseur . 38 mines ai er glaises du type Elia. Dans tous les arsenaux, on tn vaille fiévreusement pour permettre à tous les navir* e- de guerre espagnols de placer des mines. Au Ferro [£ on fabrique actuellement 1,000 mines. ve ■ ++ J yBTÉPÊCH ES DIVERSES r f La H a v£f*3lfav r i 1 : ",- Des déléguées be.lgçs, autorisées spécialement par ] K. gouverneur général en Belgique à se rendre en Hollai p-/ de, sont arrivées à La Haye pour assister au Congrt m féministe de la Paix- ATfrns'avoir "discute un projet déclarant nécessaire 1 j'surveillance démocratique de la politique étrangère, . Congrès a adopté, à l'unanimité, les résolutions suivai e,v ti|s, proposées par Mme Anita Augusburg a-* ?1° Tout/es les conventions eecrètes doivent être décl; e. tfées nulles; / {2° Toute cession de territoire ne peut se faire sar " lfà^sentiment de la population qui y demeure. ^ -4- r # * ^ Paris, 29 avril : V2' Le moratorium pour les assurances-vie et pour 1« iâ/ rentes viagères a été prorogé de 60 jours, ûfi * * * sâ Rio de Janeiro, 29 avril : il--. Le Dr Lauro Sevenino Mueller, ministre des affaire le ^ brésilien, vient d'entreprendre un voyage en Argentin jet au Chili. Ce voyage a pour but d'arriver à une ei fiente intime entre les trois républiques. La nécessil ^ ^d'un pareil aceord s'est fait sentir à l'occasion du coi âe,flit mexico-aincricain. ié . . * * * Paris, 29 avril : D'après une information envoyée de^ Nancy a « Temps », un aviateur allemand a survolé à une grai 1- de hauteur le centre de Nancy et a jeté des bombeî Trois d'entre elles sont tombées à proximité du Palai de justice et en blessant six personnes grièvement D'autres personnes, dont le nombre et l'identité n'or -t pas encore été établis, ont été légèrement blessées. ls L'aviateur allemand a été violemment bombardé, mai a rapidement disparu. r_ D'après une autre information du « Temps », de bombes ont été jetées sur Nancy mardi. Elles ont tu ~~ cinq personnes. » * * té Londres, 29 avril : 1- On mande, de Pékin au « Times » : :e Hier,"T7âmt>assa3rétîïr7apônais a remis au ministre chi £ nois des affaires étrangères une liste complète des nou !.. velles exigences japonaises : elle comprend 24 points A quelques oxceptions près, ces demandes ne s'écarten •e i guère de oeJles formulées précédemment. Après les d^ clarations plus conciliantes que le comte Okuma, pre e mier ministre, avait faites à la. presse japonaise, le e Chinois s'attendaient à des modifications importante et ont été par suite désillusionnés. Les exigences en ce gui concerne la Manchourie son conformes aux bases jetées pendant les négociations it il en est de même de celles qui ont trait à la Mongolie il Le Japon a abandonné son exigence de posséder exclu >2 »sivement les droits miniers à Hanjeping. Il ne deman ' !de plus que des policiers japonais soient employés ai s sud de la Mandchourie, ainsi qu'à l'est et au centre di la Mongolie, Ce qui était particulièrement dur pou; :é la Chine. [- j Les demandes au sujet de la nomination de conseiller .j. | japonais pour les affaires militaires, politiques et fi nancières sont rédigées d'autre manière. Une autre for e|mule est également employée pour l'exigence initial* s du Japon gui voulait défendre à la Chine d'accordé] □ des concessions de chemins de fer et minières à, d'autre: A puissances sans son consentement. J Dans les nouvelles demandes, certaines ont trait l J des lignes de chemins de fer déjà concédées à des An j glais. Le Japon propose à la Chine de les accepter, er { prévision d'un aecord qui interviendrait entre hii el î les puissances intéressées. La Chine, à ce sujet, devraii A également prendre l'engagement d'empêcher que, pen garnit le cours die s négociations emtre lp Angleterre et le l J^on, aucune de ces lignes ne puisse être cédée à une e tierce puissance. S . *** Paris, 29 avril : La Chambre a repris ses séances aujourd'hui. Parmi les~projets"cfeToi qui lui seront soumis pendant la pré- - sente session, ee trouve celui qui vise le vote de sis 5 douzièmes provisoires pour le deuxième semestre de 1915. La Chambre tiendra comme d'habitude une ou deux séances par semaine. Il y a eu des pourparlers entre le gouvernement et " les membres du Parlement sur la question de la clôture c de la session; il en résulte que le gouvernement ne fera _ vraTsemblabïement pas usage de Gon droit de déclarer 5 la session close et celle-ci restera ouverte, bien qu'il ne soit pas nécessaire que la Chambre siège après avoir épuisé son ordre du jour. En laissant les choses en " l'état, la Chambre pourra être convoquée par son pré- - Bident aussitôt que les événements l'exigeront. L La séance d'ouverture a été inaugurée par un discours » de Mî DëscHànel qui a consacré'un souvenir" ému au [ député Chaigne, tombé au champ d'honneur et qui a 1 5£>lué le député Pâsqual;'revenu d'Allemagne où il était prisonnier. M. Deschanel a terminé son allocution en |onouvelant l'assurance q^ue toute la France est animée fle la volonté indomptable de vaincre. Il a été accîamjS avec ent&ousTasnie. ' - Paris, 29 avril : D'après Y « Information », la classe de 1917 sera enrôlée immédiatement après les opérations-du Conseil de ■ revision, soit au mois de juillet. Zurich, 29 avril* : l La tentative de convocation du Bureau socialiste in t fcernational ayant échoué, le Conseil général du parti socialiste suisse convoque, le 30 mai, à Zurich, une conférence des partis socialistes de tous les pays neutres. ,A l'ordre dujour figurera : « Action des socialistes i des Etats neutres en faveur de la paix. » *** Maestrrcfrt," 29* avril : Lailrontière belge peut de nouveau être franchie. Le service des trains de Maastricht vers Liège, Bruxelles, i Namur et Char le roi fonctionne normalement. . Christiania, 29 avril : • Il est question d'établir prochainement urne ligne de navigation régulière directe entre Narwik et un port de l'ouest de la France. Il y aurait un voyage dans 1 chaque sens deux ou trois fois par mois. *** Looidree, 29 avril : I En séance d'hier, à la Chambre des communes, M. Hobhouse a exprimç, lors de la discussion d'un projet do pestai, la reconnaissance de l'Angleterre, envers ,;ta Hollande, qui expédie toutes les correspondances des soldats anglais prisonniers de guerre en Ailiemagne. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allsmands Ir- Berlin, £9 avril (Officiel du grand quartier g ? tiéral) : ,r Nos adversaires n'ont jamais tenu rigoureuseme compte de la vérité dans leurs communiqués of ciels, mais à présent leurs men.-ongés augmentent < il jour en jour. Une dépêche d< l'Agence Havas (: s avril à 3 heures de l'après-midi) contient le pa sage suivant : « Le Hartmar.nsweilerkopf, qui no » a été enlevé hier matin, a écé repris dans la s< I u Tée; nous avons fait des prisonniers. » Une aut dépêche du même jour à 11 heures du soir ajoute « Au Hartmannsweilerkopf, nous avons pris l'o » fensive. Après avoir occupé le sommet.nous avo: f» progressé de 200 mètres sur le penchant est. En réalité, nous avons pris le Hartmannswcilerko] le 25 avril au soir et, depuis, nous nous y somm maintenus. Les attaques françaises du 23 avril ; ' soir ont été nettement repoussées. Pas une n'est z ,s rivée, même partiellement, josqu'à nos position Les Français n'ont donc pas pu faire des priso a n'.ers. Le 27 avril, l'ennemi n'a pas du tout attaqu e Dans la même dépêche de l'Agence Iîavas trouve aussi le passage suivant : « Il n'y a rien y. s» ajouter au communiqué d'hier, sauf la consolid » tion et la continuation de nos progrès au no: s » d'Ypres et sur les Hauts de Meuse. » Au coi muniqué du 27 avril, à 11 heures du soir, on ajout cc Au nord d'Ypres, nos progrès et ceux des troup britanniques continuent. Nous avons fait de noi 3 » breux prisonniers et pris du matériel de g.uer » (lance-bombes, mitrailleuse-)). » Le eemmunio allemand du 27 avril désigne clairement la lig ig qtie nous avons atteinte et fortifiée. Toutes les co e tre-attaques françai=es et britanniques se sont écro i lées devant cette ligne. Pourquoi les communiqu ^ de nos adversaires ne précisent-ils pas les progr l_ qu'ils mentionnent? Abstraction faite de Lizern que nous avons évacuée après que toutes ses m; sons eurent été démolies par la canonnade, pas i u soldat allemand n'a reculé d'an pouce. Lors de n i- tre abandon volontaire de ce village, il est possib que 3 mitrailleuses, détruites par l'artillerie, et. qu< 3 ques blessés non transportables soient tombés ent les mains de l'ennemi. Nous n'avons pas perdu < lance-bombes. s Quant à nos succès sur les Hauts de Meuse, 1 nouvelles françaises parlent d'une tranchée près ' | Calonne. L-a route qu'on appelle « la grande tra chée de la Calonne » est un long chemin des bc qui, partant des lignes allemandes, coupe perpei diculairement les tranchées françaises. Nous avoi conquis toutes les tranchées ennemies s succédai jusqu'à une profondeur de 1;250 mètres, ainsi qi " les positions des batteries gui s'y trouvaient, • j. nous avons maintenu nos gams en dépit de tout _ les attaques. Ces explications suffisent pour préc - ser les faits. 3 **< 3 Berliin, 30 avril (Communiqué officiel de. midi ; Théâtre occidental de la guerre. Sur le littoral, les aviateurs ennemis ont déploj " une grande activité: à Ostende, leurs bombes n'or , eu d'autre effet que d'endommager sérieusement d< > maisons La forteresse de Dunkerque a été çanoi - née hier par notre artillerie. En Flandre, la journt s'est passée sans événements particuliers. Pcndar ] la nuit, l'ennemi a attaqué entre Stçenstraate et H< . Sas; le combat dure encore. Près de Steenstraate c i de Het Sas, sur la rive ouest du canal, nous avon ' organisé solidement les têtes de pent où nous nou ' maintenons. A l'est du canal, au nord ç^Yprcs. de zouaves et des turcos ont essayé d'attaquer liotr aile droite ; leur offensive a été enrayée par notr i feu. En Champagne, au nord du Mesnil, les Fran ; çais n'ont pu rien regagner de la position que nou ' leur avons enlevée avant-hier; ce groupe de fort: fications, d'une largeur de 1,000 mètres et d'un . profondeur de 300 mètres, a été organisé par nou et est resté entièrement en notre pouvoir. Dans l'Ai gonne, au nord du Four-de-Paris, nous arverts* pri d'assaut une tranchée française, capturé i officie et 30 soldats et conservé le terrain conquis malgi; plusieurs contre-attaques ennemies. Près de. Cor nay, à la lisicre est de l'Argonne, un avion ennein s'est abat tu ; le pilote et son compagnon sont morts Entre la Meuse et la Moselle, les Français ont atta que hier en vain les positions que nous avons- con quises sur les Hauts de Meuse. Au nord de FKrey une autre attaque de l'ennemi a aussi échoué; se pertes sont grandes Au cours des. CQmbats sur le Hauts de Meuse, du 21 au 28 avril, si l'on ne tien compte que des prisonniers, les Français ont perd: 43 officiers, dont 3 chefs de régiment, et envboi 4,000 soldats. Nous avons, cette nuit, lancé de bombes sur les fortifications de Harwich, situées su la côte orientale de l'Angleterre. Théâtre oriental de. la guerre. ; Les avant-gardes de nos troupes opérant dans 1-nord-ouest de la Russie ont atteint hier, sur uni grande étendue de front, la voie ferrée de Dutia burg à Libau. Les effectifs russes de cette région comprenant entre autres lès restes des pillards ayan "participé à l'incursion de Memel, n'ont jusqu'à pré sent opposé aucune résistance sérieuse. En ce mo ment, on se bat à Szawle. Près de Calvaria, de attaques russes assez fortes ont échoué; les pertei ennemies sont grandes* : 5 officiers et 500 soldat: non blessés ont été faits prisonniers. Plus au sud entre Calvaria et Augustowo, les attaques des Rus ses n'ont également pu aboutir. * * # Vienne, 30 avril (Communiqué officiel d'hier) : La situation générale ne s'est pas modifiée. Er Pologne russe et dans les Carpathes, il y a eu d< violents combats d'artillerie dans plusieurs secteurs. Notre artillerie a canonné avec grand suc ces les a;bris russes servant de dépôts de munitions Dans la vallée d'Opor, l'ennemi, après une canon nade inefficace de plusieurs heures, a entrepris un< attaque nocturne contre les positions de notre in fanterie sur les hauteurs, mais il a été repoussé sui toute la ligne après un combat de comte durée. Voir la snite en 3' page tous la rubrique « Aiiiclies, arrêtés et avis allemands ) Communîqusjs des armc'ss sOsdss g-, Paris, 28 avril. (Communiqué officiel de 23 heures) : Rectification. — Dans ce communiqué, par suite rx- d'une erreur de transmission, il "a été dit qu'en ]e Champagne les Allemands ont pris aux Français >7 trois mètres des tranchées avancées. Il faut lire : trois s_ cents mètres, dont, du reste, les Français, ensuite, J5 ont repris la moitié. ii- * * * re Paris, 28 avril. (Communiqué officiel de 23 : heures) (suite) : Dans le courant du 27 avril, nos avions ont lancé ls 32 bombes sur la gare de Boilweiler et 60 sur celle r de Chambley, où ils ont mis le feu à un dépôt de ' munitions. "s La gare d'Arnaville et le chemin de fer de jonc-UI tion Chambley-Thiaucourt ont été bombardés de nuit. Le 28 avril, un de nos avions a lancé 6 bombes / sur les hangars à dirigeables de Friedrichshafcsi. L'aviateur a vu un nuage de fumée s'élever du toit 5.c d'un hangar. 21 bombes ont été lancées sur là gare, a les ponts et l'usine de Leopoldshohe. Pendant ce 'j bombardement, un de nos avions est tombé dans les n lignes allemandes. e. * * * es Londres, 28 avril (Rapport du maréchal Sir John n- Frenck) : ■e Le combat a continué, hier, pendant toute la journée, au nord et au nord-est d'Ypres. Les trou-le pes anglaises et françaises ont arrêté l'attaque aile-i1- mande, qui r.e s'est pas renouvelée. u- Depuis hier matin, il n'y a plus d'Allemands à l'ouest du canal de l'Yser, sauf à Stecnstra^e, où "3 l'ennemi a établi une tete de pont. A la suite d'une contre-attaque des Anglais et des ■i" Français sur le front avancé au nord d'Ypres, les ui Allemands ont de nouveau fait usage d'une fumée ainsi que de bombes asphyxiantes. le j * * ro Londres, 29 avril (Communiqué du Ministère de ;e la Guerre) : Malgré une résistance opiniâtre de l'ennemi, nos troupes se sont établies maintenant sur la pointe le avancée de la presqu'île de Gallipoli, elles occupent 1- la partie située au nord ï jEskî-Hissarlik, jusqu'à is l'embouchure de la petite rivière qui se trouve de 1- l'autre côié. Elles ont repoussé également toutes les is attaques près de Sari Beir. it Les Turcs avaient fait des préparatifs importants 1e poui empêcher le débarquement, ils ont posé des câbles dans la mer et ils ont établi des pic-çer. à •s loups sur terre. Nos troupes doivent vaincre ces tlif- i- | ficultés et d'autres encoye. * * * Pétrograd, 2S avril (C ommuniqué officiel du ).• 'grand état-major général) : Des détachements de troupes ennemies se sont , montrés très actifs dans les régionsde Tilsitt,Schau-e len, Jurburg et sur le. Niémen. A l'ouest du Nié-1 men, sur la Szeszupa, il y a eu des combats qui se 5 sont terminés à notre avantage. Des duels d'artil-1 lerie ont eu lieu, près de Kalwaria et d'Ossowiec. Au nord du Narew, les Allemands ont entrepris, le 27 avril au matin, quelques attaques sur les deux ■ rives de l'Orzyc. Nous avons repoussé une attaque !t' dans le village de Jednorozec. s A l'ouest du chemin de fer de Mlawa nous avons ' 3 enrayé également la marche, de l'avant-garde en-ne- ' s mie. ® Dans les Carpathes, le 20 et dans la nuit du 27, , nous avons repoussé une attaque ennemie dans le secteur du col d'Uzsck, attaque dirigée spécialement ' s sur les hauteurs au nord-est des villages de Lubnja : et de Butla. L'ennemi'a subi des pertes devant notre j " réseau de fils de fer barbelés. s Dans la direction du Strij, les combats opiniâtres < continuent. ' Daiîs le secteur au sud de Koziowa, l'ennemi a \ entrepris le 26 une attaque sur notre front Koziowa- 1 " Golowtzky, mais nous l'avons repoussé. f * , ' * ' . * 1 Pétrograd, 28 avril (Communiqué officiel de l'é- - tat-major de l'armée du Caucase) : 1 Le 26 avril, dans la direction d'QJty, nos troupes ' . se sont emparées de plusieurs points importants si-' tués sur le territoire turc. Il y a eu, en outre, un ] ' petit combat au col d'IIanchiadock, dans l'Azer- , t" beidjan. ! 1 Sur les autres, parties du front, il n'y a pas eu de 1 > rencontres. ■' ; Dépêchcis dsî/ersas Rome, 29 avril : < î: M .Barrère, ambassadeur français, a été reçu à la \ > Oo-HSivlta. M. Bari'ëre a exprimé à M. Sonnino les re- i . merciements du gouvernemeait français pour les se- ' cours Ji^noi tés par la marine italienne-aux naufrages 1 ' du Léon Uambetta. r - * * » ( B.omev 29 avril : ] L'attaché militaire de l'ambassade allemande s'est < ; çêndu hier' au ministère des affaires étrangères. Le . ^même soir, l'ambassadeur autrichien, M. Macchio,. a eu •• i . sun entretien cTune 'feetrre avec M. Sonnino. . < * * * 1 ' ! Rome, 29 avril : < M. Tittoni, ambassadeur italien à Paris, rejoindra son poste samedi. 1 *** Copenhague, 28 avril : X»e ministre de l'intérieur a décidé qu;e les approvi- ( i sjbnnements de froment rassemblés par'l'Etat seront, . des à présent, mis. çn, vente. **'# Christiania, 29 avril' : j L'assurance norvégienne contre les risques de guerre ! vient de publier un résumé de son activité pendant lés < huit derniers mois. Il a été) encaissé 5,500,000 couronnes i - de primes et 3,000,000 de couronne» ont été décaissées 1 ■ pour sinistres. ] • ' Les mimée ont. occasionné pour 2,000,000 couronnes ^ ide pertes^ *** Bucarest-, 20 avril : { Le gouvernement vient d'interdire l'exportation du f bétail et des porcs. PUTOIS — Connaissez-vous PutoisTmV. demaude à brûle pout^ point mon ami le reporter. —r Putois, dis-je, interlorqué, serait-ce un de nos voisins ? — Il l'est en quelque façon, me répondit L'interviewer; il l'est... sans i'ôt-re, si j'ose ainsi m'exprimer. C'est le vôtre, c'est le mien, c'est celui de tout le monde. — Ami, fis-je, vos discoursv sont ;obscurs côrnmc une note diplom atigue.v Expiiquez-yQtis.; . -—Je m'explique, dit le journaliste. Puioîi est un personn ' /e mythique. Anatoles-'-n t ;•••■< • •-n parrain,-nous apprend qu'il naquit^ dans la maturité de l'âge parmi des gens,qui savaient lire et écii,". Jit il fait observer à ce propos que fc'e sont non_ point des êtres réels, mais des êtres imaginaires' qui exercent sur les âmes l'action la plus profonde et la plus durable. « Partout et toujours, dit-il-, d?s-êtres çuî n'ont paa plus de réalité que Putois ont- inspiré' ayx peuples la haine et l'amour, la terreur et l'espér-nnce. >% — Je conçois Xa nature de Putois-, mais, demandai-je, •quel rapport-y-a-t-il entre lui. et notre vo'^nagcî'* — Vous b verrez, tout à l'heure, rcvpoifdlt' le journaliste. N'avez-vous pas remarqué^ cher ami, que depuis tantôt huit mois notre quartier est complet'm ent bouleversé • — Do fait, répIiquai-jo; je ne retrouve..plus l'aspect paisible de notre bonne, vieille rue. Ces jardinets enclos d'une grille nous isolaient jadir. un reste du moûde; on •choisissait ses relations, on évitait-#les voisins encombrants. Quand par hasard on les croisait sur -le trottoir, on échangeait un rapide coup de. chapeau, et - chacun se hâtait vers sa cllacunière. Aujourd'hui tout est changé : .les gens s'attardent sur le pas des portes, s'abordent dans la rue. forment des conciliabules, vont les,uns chez ies autres; on pof-ino, on discute^ on s'échauffe. C'en est fait de la tranquillité d'autrefoi" — C'est l'œuvre de Putois, dit mon ami. C'est lui qui met. h-s tôt"s sens dessus dessous! Depuis le début Qés ! hostilités, il se démène, il se prodigue, il^ fait desN-siétai nns. Tous les racontars, tous les << on dit », il les recueille, il les grossit, il les colporte. XI court la ville, .les faubourgs, la campagne, répari'laut; par.' lè.s fausse#-* nouvelles. U pénètre ius^ue dans l'ins.inr--.'- r- :v">-'do-> aiesti'quc, y £eme l'erreur et le measen^e < • 1. ■ ::Mè let esprits. — - J'entrevois votre personnage, dis-jo, et je l'ai rencontré plus (;*-«• ne fois. Mais ne croyez pas q -e la guerre lui ait. donné le jour, ni qu'il soit né en terre flamande ou wallonne. Il est de tous les temps et de tous les pays. C'est un des suppôts de la renommée, de la Reî-nomméo avec tin grand R, toile qu'on la voit au frontispice .des histoires universelles, les aile3 éployées, embouchant la trempette épique. — Vous appelé.?: ce personnage Renommée, moi je le nomme Putois, dit le journaliste, et je ne connais pire malfaiteur. — Que ne lui fait-on la chasse ! dis-je. — Bien malin qui l'appréhendera, répliqua mon ami. Putois est insaisissable, il est Protée, il est légion. Voulez-vous le voir à l'œuvre? T evez-vous dès le netit matin ; vous le rencontrerez sur les routes de banlieue, courant au devant de la laitière, du maraîcher, leur soufflant à l'oreille quoiqu'une de ses stupides histoires. Vous le retrouverez en ville faisant :e toux du marché, entrant chez l'épicier, chez le boucher, chez la \erdu-rière. Tc^t ce monde le reçoit à bras ouverts, "écoute bouche bée, heureux d'apprendre du nouveau pour allécher la elieuitèle. A-lor.s commence Le concert des commérages. Putois, chef d'orchestr", dirige de sa ma-'ique baguette le chœur docile des exécutantes : voix légères, langues déliées vont répétant la ritournelle et les soli et les tutti trouvent à chaque porte un écho. Dans la journée, Putois se multiplie: il est partout à la fois. Partout ou des hommes se rencontrent pour trafiquer^ pour causer, pour flâner, po.ur tuer le tempo, on est sur de le retrouver. 11 parcourt les rues mouvementées. erre sur les boulevard , rôde aux alentours de la Bourse, s'arrête devant les affiches officielles, aux devantures des libraires, des marchands de journaux, [ait de longues stations chez le coiffeur, au restaurant, \ l'estaminet: il assiste aux concerts, visite les exoosi-:ions. s'attarde à la sortie de la messe. Bref, le Putois de Samt-Omeij il est doué du don d'ubiquité ? Ne croyez pas qu'il s',attaque seulement aux petite?? Sens; Putois fréquente La bonne société ; il sait, quand il le faut, sacrifier à la mode, porter des. habits de coupe irréprochable, les dernières créations en fait de. giJets st de cravates; il a des manières, du savoir, sait cr'usçr, lisser ter.; il est capable d'inventer avec précision, ds îoeumenter sa fantaisie. Putois est à la hauteur de :ous les rôles : homme- du monde, employé, négociant... —Reporter... — Pour vous servir, dit,en riant mon ami. J'oubliais, -n effet, un des asoccts 1rs plus connus, les pi-s pitto-'esques de mon héros, Putois imprimeur eib impriin^ ui qu'aux stations de ta-amway des voix, enrouées of-rent au public : « Putois sortant,de presse!-» |.— J'ai même entendu ùn jour un de. ces.; vendeurs, [is-je, annoncer ave cimpudence «. Putois qui vioi.t d<3 laraître avec les nouvelles pour demain. » — Ils en sont bien capables, répliqua, le reporter. Si e. vous concède que Puto:o> a fait parmi 1-eis jourruaLiistoj iuielqu.es adeptee^ vou»s i-oconnaatrez en revanche qu'il i trouvé parmi, eux seo plus mortel© cr.irvemis. Quelques ïollègueo bruxe^o-is. ont esquô^é sa. Gclbou-eitite d'une nain preste et l'ont poumuivi de kurs Garean-nes. D'autres, pour le confondre^ lui opposaient la véiri-lé toute me ; la pudeur de Putois s'en est effarouchée, il ne lo eur a jamais pardonné. — Lrs geni; de bons sens, dis-je (on les croirait plus lombrcux s'ilo criairnit comme uni. Putois) n'ont paa nanqué die lui faire, le sort qu'il méritait et de lui. rire iu nez quand l'occasion s'en pré£3entait. Comment se ait-i] que malgré tout il reparaisse chaque jour, et qu'il i.ff.ronte sans vergogne -see viotiînea d'hier pour en. fiaiine solles. d'aujourd'hui ] — Il met à profit 1rs circonstances, répliqu»a lie j ourlai is te. Putois eet un oisif, il en veuit surtout aux geins pii n'ont rien à faire, et vous savez s'ils «sont nombreux >a.r le tenîps qui court. Les mains étant inoccupées, 1-eo angues n'en travailk-mt que. mieux. Il est encore se->ondé par rincompétcn-ce. d,y sr« victâm-ps en mat i ère die géographie et de choo-ç^s miJiiiJair;~s. Combien se.font uao d'ée exacte d'un corps d^armée, d'une escadre! Combien sont capables de se représenter approximativemiemb e terrain des opérations ? Ûn humoniste étran-ger déii-lissait notre voi.ïin et allié du -sud-ouest : « Ûin mosn^ ôeur décoré qui ne sait pas la géographie »; le bon La fontaine aui'ait p eut être, ajouté : « Je connais même sur :e point nombre de Belges qui... » — La faute en est, dis-je, à cette satanée guen*e, qui met notre patience et nos notions géographiques à une li rude épreuve. Tout reporter que vous êtes-, v-oub- afli1-■e-z, j'en suis sûr, dû en mainte occasion recourir au lictionnaire. — Qui souvent n'en savait pas plus que moi, com-)léta le journaliste. — Je no vous- reprocherais certes pa/3 d;ignorer la han--eur do Combres ou la cote 1S2.; mais- avouez qu'avant .914 vous auriez été a-ss?z embarrassé pour situer sur La :arbe les cols d'Uszok et de Lupkow ! — J'en cou viens, acq-uirsça mon ami, et nombre dfâ nés semblables vous feraient le même aveu. Putois en général n'en sait pas davantage et so 'borme, lorsqu'on 'interroge, à dessdnçr vers l'orient ou 1"occident ua «este demi-circulaire. Il n'en a que plus die facilité pooaa ïoncl'u.ire les opérations; il déplace îee aa;m6:s avec 'Gpidiité qui ne connaît pas- d'obstaclco; fie-uv.s, mon-' ?agQCQ, épaisses forêts, rien ne l'arrête. Personne n'-ooe e contredire; il semble même, que pkis oi« bo-urdeo sont mormee, plus.il trouve d'auditeurs bénévoles. — Son exagération, dis-je-, finira par ruiner son crédit. — J'en doute, rénliqua mon ami : un canard vole d'au-ant plus loin qu'il a de pluis fartee ailes. — Il n'y a qu'à les lui ocuper. — Peine perdoi-e, elles repoussent à meaurev. Ptatoâi î B18L. 'JiviV.Î

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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