La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 20 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zw26/
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Samedi 20 Mars 1915 1SF® 13A Samedi 20 Mars iyio ADMINISTRATION ET RÉDACTION 55, Rue MoDtagsie°dea®ioo, «>9 KilUXELLES Bureaux : de 10 à 17 heures Jos. MORESSÉE, DIRECTEUR. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMERO : ÎO CENTIMES ANNONCES f La petite ligne. jfr. * 0.4-0 1 Réclame avant les annonces 1.00 | Corps du journal A.00 ] Faits divers 3.00 [ Nécrologie . . 2.00 LA GUERRE 229"" Jsur de gueFr® C'est de^nouveau un ralentissement manifeste de Factivité récemment déployée par les belligérants tsar le front dans l'Ouest qui ressort de la lecture des derniers communiqués. Si l'on met à part l'action en Champagne, qui continue à être d'une rare opiniâtreté, aucune des rares attaques et contre-attaques enregistrées par les dépêches officielles n'a l'allure dVine entreprise digne de retenir l'attention. Dans l'Est également, les dépêches présentent la situation comme généralement inchangée. On peut les résumer en disant que Pétrograd conclut au progrès de l'offensive russe dans la vallée de l'Orzyc, alors que Berlin nous disait hier que cette offensive continuait à être repoussée. Dans les Carpathes et dans l'est de la Galicic, des •combats persistants restent sans résultat décisif, tandis que sur les autres points du front rien n'est survenu qui vaille un commentaire. Au reçu de la dépêche de Berlin du 18, nous avons eu tout d'abord l'impression qu'une nouvelle région était à la veille de s'ouvrir aux hostilités dans l'extrême nord de la Prusse orientale. Dès la veille en effet on signalait «les attaques russes dirigées de Tanrog^en en Russie sur la localité frontière allemande- de Langzar-gen. D'autre part, le communiqué de Berlin d'hier s'est occupé assez longuement d'une incursion de troupes russes de l'opolstchenié (milice) dans la partie nord-est du territoire prussien qui s'étend au nord de la Memel, le fleuve que les Russes dénomment le Niémen. Pétrograd restant muet jusqu'ici à fce propos, il est vraisemblable qu'il s'agit en l'espèce d'engagements locaux ayant peu de chances die se «évelopper. SUR MER Londres, 17 mars : D'après le « Daily Telegraph », un transport de troupes anglaise» peu important esfe parti pour la France. Lo vapeur s'est rendu d'abord en Irlande et a traversé la mer d'Irlande toutes lumières voilées. On garde le plus grand secret sur 3e nom du port français •ù ae fera le débarquement. Rotterdam, 17 mars : Le capitaine du vapeur anglais Leeuwarden, coulé le 17 mains, a fait to récit suivant ; — Vers 3 1/2 heures de l'après-midi, à 5 miles du bateau-phare Maaa, un soua-marin nous a intimé l'ordre de nous arrêter; c'était le U-28 allemand. Nous avons fait immédiatement « full speed » pour lui échapper mais, comme il ouvrait le feu sur nous, j'ai donné ordre do stopper, ne voyant pas le moyen de nous échapper. Après avoir confisqué nos papiers du bord, l'officier allemand nous a donné cinq minutes pour quitter le navire qui a été ensuite immédiatement coulé. Nos canots ont été pris à la remorque par les Allemands, jusque près du bateau-phare Maas, où Bouâ avons été recueillis par le bateau-pilote 9, qui nous a ramené à Hoek vaai HolLamd. » Ymuiden, 17 mars : Le vapeur Waalstroom a été arrêté, au sud-est du bateau-phare Maas, par un eoua-marin allemand, qui venait de couler un navire marchand, probablement de nationalité anglaise. Ptotterdam, 17 mars : Le vapeur Batavier IV, venant de Londres, est entré au port. A quelques milles du bateau-phare Maas, Je navire a été arrêté par le sous-marin allemand U-28. Le premier officier du Batavier s'est 'rendu "à bord du tous-marin muni des connaissements, qui avaient été exigés. Après l'examen die ces d'ociucoieaits, le vapeur a été autorisé à continuer sa route. TtoftcTréà; T7 Màfs : Le capitaine du vapeur anglais Blonde, qui Vtëfiî d'entrer dans la Tyne, déclare qu'il a été attaqué par un aéroplane allemand. Un homme a été tué à bord. Port-Maurice, 17 mars : Le croiseur français Gaulois a arrêté, à hauteur de Nizza, le vapeur Maffara et a appréhendé à son bord 14 passagers allemands qui se rendaient à Marseille. A hauteur de Viîlagranca, 17 autres sujets allemands ont été arrêtés à bord d'un autre vapeur italien. Londres, 15 mars : On est sans nouvelles du vapeur britannique Thérèse Heymianin qui a quitté le 25 <iéoembre l'embouchure die la Tyne et qui avait à bord un équipage de 21 hommes. Toutes les recherches faites au sujet de ce navire, qui se rendait à Savone, sont restées infructueuses. Copenhague, 17 mars : On mande de Gôteborz que le nouveau cuirassé suédois construit à l'aide de ressources provenant de souscriptions volontaires sera lancé prochainement. Il a été baptise Sverige; il déplace 8,000 tonnes et a coûté 14 millions de couronnes. Londres, 18 mars : L Agence Ileuter mande de l'île de Tenedos que des chalutiers à vapeur ont recommencé hier à pêcher sous la protection de navires de guerre. Un chalutier a fauté par suite d'une explosion. Paris, 17 mars : Le vapeur français Auguste-Conseiii, de la Société des affréteurs réunis a été oouié jeudi à 16 heures 30, à mdllep au end d» Stairt-Poinit, par le souis-marin allô-mand U-29. foui 1 équipage a été sauvé etb recuetLlid par le vapeur ISSiT ' C^,anJ*8«>- Il a été débarqué à Le vapew■ Auguste-Consea était xm bâtiment de 4,300 wonnes, cLomt ia <x>nst?ruicoion i^m<xatie à 1912 Le cap Steurt-Poiut; «arfc situé à do fe Manche, mu. sud du comté de Devoanshine, en-fcr* les norta Plv- mourth et <1© Dastfanouth. Négociations austro-italiennes La « Deutsche Tagea Zeitung », parlant des compensations que 1 Autriche consentirait à l'Italie ag-»ure qu'il s'agit de la cession du Trentin. « Dana cette guerre, dit le journal allemand, il s'4-gît de choses si extraordinaires que même les sentiments justifies doivenf céder le pas à l'enchaînement -des faits et à leur nécessité. Dans l'hypothèse, cepen-cl&nb, de la cession du Trentin aux mains italienne! la valeur militaire de œ territoire serait bien diminuée, puisque l'antagonisme des deux pays disparaîtrait. » Selon la « Stampa », les négociations auraient lisu Suivant le principe « do ut des ». L Italie ferait" donc elle-même des concessions, mais aucune offre précise n'aurait été faite jusqu'à présent i ce sujet; elle ne pourrait guère être cherchée ailleurs que dans les Balkans. Si les négociations amenaient un résultat positif, il s'ensuivrait entre les deux puissances une solidarité qui auraient dû exister dès le début de la guerre. I PRÉPARATIFS BULGARES On télégraphie de Sofia : La Bulgarie, tout en étant décidée à garder actuellement une stricte neutralité, se prépare sérieusement au double point de vue économique et militaire pour se trouver prête au moment qu'elle croira propice pour agir. La nature même des projets de lois successivement soumis à l'approbation de La Chambre des députés indique clairement que le gouvernement bulgare se préoccupe de l'éventualité où il devrait agir subitement, suivant la tournure que prendraient les opérations des alliés contre les Dardanelles . En dehors des deux projets de lois relatifs l'un a la censure militaire, et l'autre au recrutement des exemptés, que le ministre de la guerre a déposés au bureau du Sobranié, deux autres projets ont été soumis à l'approbation de la Chambre des députés : l'un par le général Fitchef, et l'autre p'ar le ministre des finances. * Le premier prévoit l'assistance que le gouvernement oompte assurer aux familles des soldats pauvres en cas de mobilisation ou de guerre. Le second a trait au remboursement d'une partie de la contre-valeur des réquisitions opérées par le gouvernement bulgare qui aura lieu dans 1a deuxième quinzaine du mois de mars courant. Le montant nécessaire sera prélevé sur les avances de l'emprunt conclu en Allemagne. (La Roumanie vient d'autoriser le passage libre de la première tranche de cet emprunt.) Pour le reste de la contre-valeuf des réquisitions, il sera délivré des bons du Trésor. Cette mesure vient à temps apaiser les doleances de la population qui menaçaient ces derniers jours de prendre une tournure grave. • — — ' • 1 Dans un sous-marin allemand « Le U. 47 doit être prépara pour un voyage aussi long que possible! » Tel est, d'après une relation d'un confrère hollandais, le commandement que le capitaine de ce sous-marin reçut, à 7 heures du matin, lorsqu'il arriva au chantier. Du pont de l'ancienne corvette, qui sert de caserne à l'équipage des sous-marins après leurs équipées fatigantes, il voit ainriver ses hommes. Le groupe s'arrête au bord <le l'eau où se baàanpe le U. 47. Le capitaine transmet l'ordre qu'il vient de recevoir aux 30 hommes qui, jusqu'à présent, n'ont exécuté que des voyages d'essai. Mais il ne s'agit pas de perdre une mipute; les heures avant le départ sont précieuses : il faut embarquer autant do provisions pour les machines et pour les hommes que le navire en peut contenir. ILe commandiaint se rend à bord a^ec ©es -d'eux ofn-ciers, et un matelot leur passe l'uniforme de travail qui permet d'affronter le contact des murs, des poinfces et des escaliers ruisselants d'huile. Les portes, ce ne sont que des troue ronds, fort étroits; c"est par un trou pareil, ouvert à Farrière du bateau, que le capitaine descend, au moyen d'une échelle droite, dians la cale, qtri éolairÂe à l'élecfcricité. L'air qu'on respire là est alourdi par l'huile; il est suffoquant, bien que l"éooutilîe ne soit point fermée; mais il faut bien qu'en s'en contente. Dans cette atmosphère d^étuve, une partie de l'équipage fait le service, les nerfs continuellement tendus, car chacun sait qu'une erreur ou un mûr ment de somnolence coûterait La vie à 30 hommes. A côté, dans les hamacs, sans s'inquiéter d!u vacarme dies machines, dorment un nombre égial de matelots. Cha- âue équipe travaille quatre heures. L'espace dans lequel s se meuvent a une longueur d1'environ 3 mètres et est étroit à ce point qu'un homme de stature moyenne tou^ che les parois latérales en étendant seulement à demi les bras. Un réseau de fils conducteurs, un fouillis de levier®, de manettes et d'instruments -sont semés à droite et à giauehe dans cette espèce de long cigare qui s'appelle un sous-marin. Lo capitaine passe tout en revue, puis passe dans le compartiment de devant et dans la tourelle. Là 6e tient l'ingénieur qui dirige le bateau. Celui-ci, pendant le voyage, a une tâche des plus absorbante : avec peu de personnel il doit veiller a/u fonctionnement de machines extraordrnairement compliquées et s'occuper souvent de réparations, dont die pend l'existence du navire et de l'équipage. Dans la tourelle, le capitaine touche, en connaisseur, et les leviers et l'es manettes. La manœuvre du périscope est vérifiée. Enfin, par Féoo^itille do 1a tourelle, dont au moment de la plongée Je couvercle se fermera en dernier lieu, le capitaine arrive sur le petit pont — : space triangulaire qui peut, en même temps que lud, "contenir l'officier de quart et l'homme du gouvernail. Le moment du départ arrive. Les cordes qui reliaient •le navire- au rivage sont détachées et lejs matelote disparaissent dans la cale. Les trois hommes qui occupaient Le petit pont entrent pour un instant dans la toureiUei, qui est d'éjà mouillée par l'eau. Le- capitaine, à titre d'essai, fait plonger son navire pour la dernière fois; il sent qu'il lJa complètement eai mains et alors remonte sur le pont. Le U.47 passe à côté du bâteau-phare>. C'est le moment pour les officiers de fa-ire attention. Même €d le vojnage dure dieux ou trois jours, ils doivent rester à leur poste sans dormir et sans changer de vêtements et sont forcées d'il en est besoin, de se faire- attacher sur le pont quand la mer dievient houleuse. Pour le commandant il n'exisito pas de- relève. Les officiers mangent sur le pont ; ils n'ont jamais à se plaindre d^un potage trop peu salé, car l'eau de Isa mer s'y mélange très souvent. Justement, le-capitaine- est en train de faire l'impossible pour tenir son assiette en équilibre, quand un matelot vient annoncer qu'on aperçoit au loin la fumée dJun navire. L'assiette est mise die côté et les sonneries commencent à retentir à l'intérieur du navire, appelant les hommes immédiatement à l'œuvre. L'eau pénètre dans les tanks. Les trois occupants <iu pont se retirent dans la tourelle qui s'enf once sous les vagues et seul à îa surface, le périscope reste visible. Le capitaine), à Raidie de ^cet appareil examine l'horizon et guette le navire en kvue, en prenant soin de ne pas trahir sa propre présente, car il peut avoir affaire à un bateau ennemi ou à un^ bateau neutre qui l'un et l'autre Le signaleraient, à l'aide de la télégraphie sans fil, et feraient se sauver tous les vaisseaux ennemis se trouvant dans le voisinage. En attendant, le capitaine ouvre le couvercle eu aeder d'un hublot de la tourelle. La lumière à laquelle il livre -passage est verte comme si elle avait traversé une émeraude. Par lie hublot, le capitaine aperçoit un aquarium. Des poissons petits et grand, lourds et élancés, glissent devant la vitre épaisse, s'enfoncent apeurés dans les profondeurs ou regardent stupidiemeut le bajfaeau, la bouche ouverte, les yeux écarquaHos de surprise.Majs voici que le matelot de garde annonce que le navire qui s'aproche porte lo pavillon hollandais. Le capitaine l'examine à l'aide du périscope. Le navire n'a pas d'appareil die télégraphie sans fil et se dirige vers la terre ferme. Le' U.47 peut donc se montrer. Sur l'eau, la sphère d'opérations d'un sous-marin est plus étendue, par suite de sa plus grande vitesse; eu plongée, la vitesse est moindre et le sous-marin utilise plus de force électrique. Cette force dbit être réservée pour la lutte; aussi en- dépense-ton le moins possible. G est ainsi que l'équipage souffre souvent du froid plutôt que d'employer le poêle électrique; il a les membre^ raidis et les dents qui claquent, mais du moins le petit poêle ne consomme pas d'électricité. La voyagé dure deux nuits et un demi-jour. Quand une mine flottante^ est découverte, on la rend inoffensive grâce à une sâlve de mitrailleuse. Mais le soir t:>m-be, les matelots sont fatigués de leur dur labeur. Les tanks sont remplis d'eau et le bateau se pose sur un fond de sable pour pouvoir se livrer au repos. La onoi-tié^ de l'équipage se couche pour dormir : un homme qui dort consomme moins d'oxygène que quand il est éveillé. Le besoin de diversion se fait sentir à certains moment; alors 1e graînophone entre en jeu, parfois môme « un orchestre se fait entendre. De temps à autre aussi, on donne l'occasion à l'équipage de regarder dans le périscope, et particulièrement quaml on a torpillé un navire. Le commandant d'un sous-marin ayant demandé à un matelot qui passait à la réserve, s'il désirait encore quelque chose avant ;on départ, le matelot avait exprimé le désir de pouvoir regarder par le périscope la surface des eaux avant que de quitter le navire. Ce cas ayant été rendu public, maint capitaine permet depuis à ses subordonnés de faire de même, afin qu'ils aient conscience de ne plus naviguer comme des aveugles en dessous de la surface des eaux. Jl. LES FAITS DU JOUR iy(me Sarah Bernhardt e#t cette fois en pleine ^t bûio1 iima quitté hier la maison de santé des Augustins, à Bordeaux, où elle avait été opérée et a regagné Andernoe, près d'Arcachon, où elle achèvera rapidement de se rétaMir; Un fait que devra noter l'Hstoire des Civils pendant la guerre, c'est la vogue dont jouissent les inventeurs.On n'évitera pas, naturellement, écrit le journal français 1' « Opinion », la visite de quelques rêveurs, ; dont le cerveau avait été troublé par la mobilisation, j La caractéristique de leurG projets était la douceur ; \ en 1870, les déséquilibrés inventaient surtout de terri-1 bles engins de destruction ; en 1914, ils s'occupent au i contraire de protéger la vie humaine. La cuirasse et la cotte de mailles perfectionnées sorit venues les pre- 1 mières; puis, dès qu'un ïaube parut sur Paris, un inventeur apporta les plans d'un filet métallique qti'on pouvait tendre du Sacré-Cœur à la Tour Eiffel. Chaque campagne de presse provoqua invariablement une découverte. M. Clemeanccau avait à peine signalé les défauts du service sanitaire, qu'un Méridional proposait le transport des blessés par trains de ballons remorqués en aéroplane. Reçu poliment par le secrétaire de 1a commission, il revint trois jours plus tard, lui apporter les devis de la dépense, et le souffrit au pays « sans demander un sou de récompense ». Les transports de troupes ont beaucoup préoccupé les inventeurs fantaisistes, qui prouvent ainsi leur compréhension de la guerre moderne. Un mémoire de seize pages a été déposé pour proposer la création de « chemins de fer passe-partoufc ». L'idée neuve, dit l'auteur, consiste « à rendre le rail mobile comme le wagon. Mon dispositif permet de replacer devant le train le rail qui était derrière dès que le convoi l'a franchi, et ainsi de suite indéfiniment. » Il vient de se fonder à Londres un groupement drgf matique^ et lyrique destiné à. procurer une occupation aux artistes des pays alliés, actuellement réfugiés en Angletefre^L'Actors' Association a mis ses locaux de Regent Street à la disposition du nouvel organisme, qui provisoirement y a fixé son siège social. L'association des artistes s'occupera, de trouver des engagements pour ses membres et organisera 'également à son compte personnel on pour Jo compte de clubs et sociétés des représentation-s et dramatiques. Tous les artistes participants -seront rémunérés par parts. Il y aura aussi des tournées dans toute F Angleterre. Un comité a été formé comprenant les noms de MM. P. Boine, Du Plessy, Judiels, Feltesse, Mmcs Bianca Conta, Hélène Feltesse, et parmi les membres citons les noms de Mmes Jane Delmar, Dieudonné, MM. Du-quesne, Libeau, Collignon, etc. On §ldAaiben inquiété en Hollande de l'interdiction décrétée pair le. gouvernement allemand visant l'exportation du charbon. Or, un télégramme de Berlin annonce'"que l'arrêté détendant l'exportation vise seulement la réglementation des fournitures de charbon. Le « Telegraaf » écrit à ce sujet : ■— H n'y a pas Heu de s'inquiéter au. sujet de cette défense d'exportation. On l'avait d'ailleurs déjà prévue. Le gouvernement était av courant depuis plusieurs jouis. La décision vise un double but. D'abord elle tend à prévenir la fourniture aux ennemis de charbons spéciaux, ensuite elle a pour objet de provoquer des échanges d'articles, tels que Fétain, le caoutchouc, les pommes de terre et^ autres produits «Falimentation, dont l'exportation a été défendue par notre gouvernement. Le gouvernement allemand n'a pas décrété cet arrêté dans un esprit d'animosité, et il nous a garanti des quantités normales de charbon:. Dans ces derniers temps, le gouvernement allemand a pris systématiquement des arrêtés défendant l'exportation de toutes sortes d'articles dont ce pays dispose cependant en suffisance, et ce simplement afin d'obtenir en échange les matières doait l'Allemagne a besoin. » Le gouvernement bulgare vient d'adresser une note aux légations d'Autriche-Hongrie et de Serbie pour protester contre les dommages provoqués par les mines mouillées dans les eaux du Danube, qui viennent échouer sur les rivages bulgares. Après avoir énuméré les victimes faites par ces mines, la note termine en disant : « Dans ces conditions, non seulement la navigation devient excessivement dangereuse dans les eaux bulgares du Danube, mais les populations riveraines, ainsi que% les biens qu'elles possèdent sur la rive bulgare sent e*xposés à un constant péril. Tout en protestant au nom du gouvernement royal contre cet état de choses, j'ai l'honneur de prier Votre Excellence de vouloir bien intervenir près de son gouvernement, afin que des mesures soient «prises en vue aussi bien de la navigation libre que de la sécurité des riverains. » Le Conseil fédéral suisse a pris un arrêté suivant lequel il est interdit, sans autorisation spéciale du département des finances, d'acquérir à un prix supérieur à leur valeur normale les monnaies d'or et les monnaies d'argent (pièces de 5 francs) de l'union monétaire latine ainsi que les monnaies divisionnaires d'argent (pièces de 2 fr., 1 fr. et 50 centimes) émises par la Suisse, la Belgique et la France et en circulation conformément aux conventions monétaires inter< nationales, de les vendre, do s'entremettre pour ce genre de commerce ou de s'offrir à le faire. La violation de cette interdiction et la complicité seront punies conformément à l'ordonnance du 8 août sur les • dispositions pénales pour l'état de guerre. Î^Le ministère hollandais de l'agriculture refuse de djriner une suite favorable aux demandes qli lui sont lites pour qu'il autorise excejgffiflppel^ment des ex-or tations ^de pommçs ac .terré. La question sera examinée plus tard, "vers avril ou iai prochain, lorsqu'on pourra se rendre compte çactement ci les réserves dépassent les besoins du ays- Le gouvernement français ee propose d'acheter en C^ornbie britannique 500 millions de pieds cubes de-bois. Ce bois servira à construire en France 100,000 petites maisons où trouveront un abri ceux dont les habitations ont été détruites. t<Depuis la mi-septembre, La succursale de la Banque Néerlandaise à Maestricht a ^ait,vte" change de 1 mil-^flion 300,0G0 francs à des réfugiés belges. On sait qu'en Angleterre des_ récompenses cnt été promises aux navires qui détruiront des sous-marins allemands. A leur tour, des particuliers réunissent des fonds en Allemagne pour récompenser l'équipage des sous-marins qui 6e sont distingués. Ils ont jusqu ici recueilli une somme de 6,000 mark. Des journaux japonais annoncent que les autorités postales allemandeS>de Kiao-Tchéou ont détruit, avant la chute de la place, tou6 les timbres invendus. Aussi les philathélistes font-ils une chasse active ^ix anciens timbres, dont la valeur marchande ne oesso de . progresser. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CoiTÎÏTÏ'jaiqïjés austaands liauteur 106, ainsi que du terrain au sud de. cette 3 , hauteur sur une profondeur de 400 mètres. Ce pro- Ëerlin, 18 mars (Officiel)- * n'augmente pas seulement l'étendue des ter- r>„ u •<. -j , ^ j ■ f 1 rams conquis, mais nous donne également une vue , Des bruits ridicules ont de nouveau circ&fes en ce£ sur ]e ^ n0Td de ]a ha ; de Pert, i derniers jours, suivant lesquels les Russes aur<uen# Ju >à Maison de Cham a de nouveau occupe une partie de la Prusse oriental,, leurs bien CQm is rim fance de notre avance, car i et même les régions au-dela. fila tenté au matin de reconquérir le terrain p^du Il resjilte communiqués .^officiels qW parei'i par mle COntre-attaque extrêmement violente .brwtene co^espondent pas a k réalité des choses] En Ar ^ d^s ,a ion y ^ {1 ^Notre hgne a lest s étend de ia Pilica le long ^ a eu violente €Jmonnal; féerie n'a pas la Rawfe et .de îa Bzura jusqu a la \istule Ai| participé au combat_ Les précédcmment r'éa. nord de la Vistule notre ligne militaire se continu^ Hsés ^ été consoHdés ^ ^ Le prêtr Ide k région a est de Plock par Zurommek-Stupsll q.ueiques tv0 allemandeSj ui œ madntenaient (villes situées toutes deux au sud de Mlavva). D| â pro^mité dc nos tranchées d^s les excavations la, elle prend k direction est par k contrée au norâ creusées par i'explosion du 15 mars, en ont été f de rrzasnysz, au sud de Myslinetz, au sud de Koi- chassés. îno, au nord de Lomsha, et rencontre le Bobr pr|s * 'de Nocartsche. Plus loin, elle suit la ligne du Bolfr T , _ Jn ^jusqu'au nord-ouest d'Ossowiecz, qui est bombarclé 1 mar^ ^ F fi ciel) : ; par nous, et passe par la région à l'est d'Augnsttr ^ ^re vaPeirl Glenartney, de Bangkok, chargé de riz vvo-Krasnopol-Mariampol-Pilmisski-Szaki, le lorfe destination de Londres a été torpillé ce matin • de la frontière par Tauroggen vers le nord-ouest. j"aT>s la Manche-. Le navire a sombré en une demi- | D'un bout à l'autre, elle se trouve exclusivement sfir Te* homme s'est noyé. ^territoire ennemi. | *** i Dans la pointe extrême de la Prusse orienta^, Pétrograd, 17 mars (Communiqué officiel *rdù idans la région au nord de Memel, de faibles déÇa- grand état-major général) : ichements russes ont fait irruption le 17 c'est-à-d/rc Notre offensive se poursuit sur les deux rives de Wes k publication des bruits mentionnés ci-dessfcs. l'Orzyc, malgré k résistance acharnée de l'ennemi. Des mesuies sont prises pour chasser ces bandes, eue nombre de prisonniers que nous avons fait s'est 1 on ne peut designer autrement -que sous le non/ de encore accru. s » • ' .Dans les Carpathes, notre offensive nous a per- * * mis d'avancer dans les environs de Rabba. Nous Berlin, 19 mars (Officiel de ce midi) : avons à nouveau repoussé des attaques austro-alle- Théâtre de k guerre à l'Ouest. mandes dans la direction de Stryi et de Munkacz. En Champagne, deux attaques partielles fran- tarjU\ fi0n^s> il n y a aucun fait impor- çaises ont de nouveau échoué au nord de Le Mesnil . 1 ' &1 ' ' » et au nord de Beauséiour. Deux officiers et 70 hom- * * . , mes ont été faits prisonniers. Après de fortes per- ,,, e ro*= ! „mars; (Communique officiel de tes, l'ennemi repoussé s'est retiré sous notre feu efû- e ™al0' ae "r'"êe du Caucase) : cace dans ses position^ mats, celles^de nos troupes qui opèrent dans Au sud-est de Verdun, les Français ont entrepris direction de la cote, se sont emparées du vilkge plusieurs attaques. Dans la plaine de la Woëvre, ils j , khave et ont occupe k région où 1a rivière Ar- ont été repousses. A la lisière orientale des Hauts khave prend sa source. de Meuse on combat encore. „ IJans les directions d'Ardaaiutch et d'Olty, les Turcs ont été repoussés. Théâtre de 1a guerre à 1 Est. La situation près de Mémel n'es!t pas encore " ~ 5 éckircie. Apparemment de faibles détachements rus- ses sont enttés dans la ville de Mémel. Des mesures Dapêchas diverses ont été prises contre eux. Paris, 18 mara : Toutes les attaques russes entre Pissek et l'Orzyc, Cci.trauemerit à l'information du « Matin », lia ba* ainsi qu'au nord-est et à l'ouest de Przasnysz ont ronne de Vaughan ne s'est pas suicidée. Elle'a Biin- été repoussées, en partie avec de très fortes pertes 1, ment ^t& victime d'un accident de revolver qui pour l'ennemi. ^ aura aucune BUlte Sravo-„ La situation n'a pas changé au sud de 1a Vistul'e. Londres, 18 mars : * * *"» ,0n fait des préparatifs à Malte pour la réceptiotf Vienne, 18 mars (Officiel) , de bleM°S du théttre do f^rre dans i>Est- Dans les Carpathes, sur les hauteurs à l'ouest de Londres, 17 mars : Laborcz, l'attaque d'importantes forces russes a été, Les services clfî_colis postaux (Parcels Express) étant après un combat sanglant, repoussée avec de fortes ! n rii°ur I" ^our dava'1.tfSe aux , ,, : tu • ! • ^.tats-Ums, par 1 expédition de vivres en Allem.ajnin pertes pour 1 ennemi. Plusieurs de ses compagnies je gouvernement anglais a jugé qu'if v avÛt lTéîf dô ont été anéanties. ^ mettre uu frein à cet abus et a protesté dans ce sens Les tentatives répétées faites par les Russes pour a Washington. prendre, par une attaque soudaine exécutée par des T * * * forces supérieures, "quelques points d'appui dans nos y mars : . positions, ont également échoué au sud-est de la Ga- de l'industrie charbonnière a ^opt? ilc^- . * termes d'un nouvel accord. Les patrons n'ont pas en- En repoussant ces attaques, qui se sont partout coro pris de décision à son sujet. écroulées grâce au feu de nos troupes à une distance p . * * * très rapprochée de nos lignes, nous avons fait 2S0 •Pari3/) ]8 j * , , prisonniers. gênerai de Grandmaison, le plus jeune des p&A' c.lv. r . j, . .. ! , , raux français aurait été tué'au cours d'une cxnéditàj®. on tous les autres i-ronts, rien d essentiel ne s est de reconnaissance. produit. # * w Londres, 18 mars : M. Jowett, membre du parti ouvrier, a demandé à Constantinople, 18 mars (Officiel du gtand quar- la. Chambre des communes si les gouvernements alliés tier général) : s'étaient mis d'accord au sujet des conditions de paix IT„. A . £1,^ V t. J' 1- qu'éventuellement il3 imposeraient à l'Allemagne, à Une pai îc i. notre flotte a bombarde ce matin i'Autriche-Hongrio et à la Turquie. Sir Grey a ré- le chantier naval et la zone d exercice pour torpil- pondu négativement. leurs à l'ouest de Theodosia, en Crfmée. Le chan- M. Outhwaite, libéral, a demandé à sir Grey s'il tier naval a été incendié avant conclu un accord avec le gouvernement japonais Ce matin, la flotte ennemie a ouvert un violent e? ce ,qui Avenir do Tsing-Tao. Sir Grey a feu contre les forts des Dardanelles, qui ont ré- X'eP°ndu aéSatlTCment- ^ pondu avec succès. A 2 hejit^s de l'après-midi, le Amsterdam, 17 mars : vaisseau de ligne français Bouvet a ét£^çç>ule. Les journaux annoncent qu'à partir do ce jour Pcx* Le Bouvet, lancé en 1898, d^ac^rtfÔOD ton- portation de la viande do jiorc est interdite. nés et fa'isaft'lï.2 miles marins à l'heure. Il était Parite, 17 mai®: * * armé ^de deux canons de 305, de deux canons de Le conseil des ministres a décidé àe> pourvoir <î'uji ~l 4, (le 8 canons de liO, de 8 canons^ dc 100 et de titulaire le sous-secrétariat t l'Etat, d© la marine mar- 1« canons de kl mm.; 1 équipage était composé de chando. QD8 hommes. M. Georges Bureau, député de lia Seine-Inférieure, • * * » a été désigné pour ces fonctions. Constantinople, 18 mais (Officiel du quartier gé- 6ofiai) 17 mam; *** nêral) : g1.0.Jp<,s parlementaires builgajres d'opposdtkmi, A 11 h. 1/2 du matin, 44 cuirassés ennemis ont on- radicaux et démocrates, ont décidé de former un. bloo vert le feu contre les batteries des Dardanelles. A aTC0'/,e programme suivant : S heures de l'après-midi, une partie des cuirassés "îu» la Bulgarie ne s'engage d'ans una j.[t u___ a r 0 voie désasitrause et obtenu- pour elle le maximum d&- s est retiree hors d atteinte dc notre feu. 8 cuirassés yantege:S otoè le minimum désacrifices ; ont continue le bombardement a de longs intervalles a° Empêcher towte tentative anticonstâtutiomneilXe: jusqu a 5 heures. 3° Obtenir la suppression de l'état de siège et dis» Outre le cuirassé français Bouvet, un torpilleur mesures d'exception ; ennemi a été coulé. Un cuirassé anglais du type Irré- î° développer la législation sociale eit remédier à la sistible a été mis Tiots de combat et un autre, du cr'se d» la vie. ^ type Comwallis a été endommagé et forcé de quit- Jaën (Espagne), 17 mars*:' * ter ta ligne ce bataille. La chea-té du pain a causé une toumultueuse manife». • -^-"4*- ' . tation féminjjne. Lei& bOiuLangeiries ont ét»é edivaMey par des femmes qui ont violé des pairie. Communiqués des armées-alliées _La Prov^nc^ djyUmôiûa est la plu» atteâ&te: faut© d& * blé, les pauvre© des villages no mangent qu& die -la bouillie de maïs. Paris, 17 majs (Communiqué officiel de 23 heu- **« Tes) : Washington, 30 mare : Au nord d'Arras, en dépit d'une troisième contre- -Pe T8®'1 ^e3 7nHtre3 s'est 0(?upé' '(?ans ^ ,, , i) . j . , mère séance, des récentes mesures îraneo-britanniaueai attaque entreprise par i ennemi dans La nuit du 1G concernant la guerre maritime. On croit que M. Wil- au 17 mars, nous nous sommes maintenus dans les sou, après en avoir délibéré avec le secrétaire d'Etat, tranchées de La hauteur de Notre-Dame de L.orette ; enverra une note à la Grande-Bretagne. que nous avions conquises. - * L'ambassadeur néerlandais s'est renseigné officieu- En Champagne, nos avances ont été largement r!ernenlsll,r laW?(f,iib-U-ît< fune ,^r^e «omœnne à • , ( rr . i, -s , î faire par tes Etats-Ums et par les Pays-Bas nour ob- maintenues, is.algac tous ses eiiorts, 1 ennemi n a pu^ tenir , une amélioration des prescriptione resbriotives reconquérir en aucun endroit une partie du terrain1 de la note britannique. qu'il a perdu. Dans la région de Perthes, nous avons * * « avancé dans les bois qui s'étendent entre Perthes et S.ome, 16 mars : . , Souain. Au nord de Perches, nous nous sommes 6ncc!s ?rQCQ6^® da i / . • , ,, , t nant 1 échange des prisonniers de guerre devenus in-maintenus, maigre trois contre-attaques, dans les a.ptes au service, lo Saint Père s'est adressé à tous lia tranchée^ conquises le long" de la route allant de chefs d'Etat des puissances belligérantes pour leur de-Perthes à Tabule. Au nord de-Le Mesnil, la posi- mander l'échange des prisonniers civile qui ne pétition conquise hier a une importance plus grande en- venfc ï^us ,®tre astreints au service militaire. De nara-1 n i • ,■ -j. j • • hreuses réponses affirmatives sont aéia parvenues, core que celle que lui assaig-nait le dernier commimi- D'autres n'ont pu encore être données par suite dNma, que. Ln réalité, nous nous sommes empares dc la divergence de vues sur l'âge des prisonniers.civils 4 crête, qui a line grande valeur militaire à l'est de la échanger entre l'Angleterre et lf Allemagne. /

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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