La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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30 september 1918
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s.n. 1918, 30 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw29q9x/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois (octobre-novembre-décembre), fr. 16.09s { mois (octobre-nov.), 10.00; 1 mois (octobre), 6.00. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusif ornent par les bureaux et les facteurs des postes. — yes réclamations concernant les abonnements doivent tre adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Bontagno-ôux-HTbas-Potagôres, 31, BruxeHoa, PRIX DES ANNONCES : n Pet. annonces, la ligne, tr. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig., lr. 2.S0. — Corps du journal, la lig., fr. 7.6©. — faits divers, la ligne lr. 6.00» — Nécrologie, la lig., fr. 8.5Q. — Coin des Eleveur* annonces netariales, avis de ssdétés (assemblé*^ paiement As coupane, tirage^), la ligne fr. 2.G& BUREAUX ôTs à il heures. Direction et Adm!n?stratloa : M Util î? y Jos. MORESSÉEy directeur. /lujourd'hui : 'D&UX pages LA OUEBUË 1,519° jous4 eJe guerrs La formidable offensive des Alliés s'éten fle secteur en secleur eur le front Ouest. Entre l'Argonne et la Meuse, les Amér taius, attaquant sans répit, ont av<yicé leu Iront, qui ee trouvait hier devant la lign àpremont-Cerges. Ils se sont établis de vant la ligne Exerinont-Brieulles-s/Aleust De leur côté, les Français ont, en Chan , pagne, réalisé quelques progrès à l'est d Somme-Py, au nord de Gratreuil. Ils or eontinué à se battre avec acharnement er tre Gratreuil et Bouconville. Entre l'Ailelte et l'Aisne, il n'y a pas e de nouveaux combats, mais les Allemand se sont repliés sur l'Ailette, à l'est du se< teur Allemant-.Jouy, laissant Pinon, Clu vignon et le fort de la Malmaison au Français. Après avoir avancé au nord de Cambra les Anglais viennent maintenant de s'e rapprocher du cûté ouest : ils ont occup Sailly, Cantaing, Noyelie et Marcoing, d 6orte que la ville ne se trouve plus qu' deux ou trois kilomètres de la ligne d bataille. Enfin, le communiqué de Berlin lancé 1 29, £ 8 heures du soir, le seul que nou oyons sous les yeux et qui soit relatif cette action, annonce que les Belges et le Anglais ont pris l'offensive entre Dixmud et la Lys, c'est-à-dire sur ua front d'un vingtaine de kilomètres. Négociations de pais Cologne, 28 septe mbre : ' " - On mande des Pays-Bas à la Gazette de G logne que le gouvernement néerlandais a pi blié la note officielle suivante : — Le chargé cl/affaires provisoire de i^Autr che-Hongrie a, par ordre.de son gouve^ii ment, fait savoir, le 25 de ce mois, au a mil tre des affaires étrangères qu'il serait crai dement souhaitable que la résidence ds S. Iv la Reine fût mise à la disposition des dii.ii mates chargés de mener des négociations d genre de celles dont- il est question dans 1 note adressée le 14 septembre par le gouverm ment impérial et royal austro-hongrois a toi; las belligérants.» A cette démarche,. le ministre a fait parv nir la réponse suivante au comte Calice : — Le gouvernement néerlandais, en sauv gardant la îieutralité de la Hollande, s'e: laissé guider non seulement par des consid rations visant les intérêts de son propre pay mais il a eu aussi a cœur, depuis le début c la guerre, de faire «n sorte que sa position c neutre pût un jour être utile aux belligérant Conformément à la ligne de conduite qu'il invariablement suivie jusqu'ici, il est agréab au gouvernement néerlandais de déclarer qi S M. la Reine s'estimera en tout temps liei yeuse de mettre sa résidence à la dispositio pour des réunions que les deux groupes bell gérants pourraient avoir le désir d'y tenir. E limant qu'il ne doit pas laisser iew gouverna ments des autres pays belligérants dans l'igni lance de la démarche faite et de la répons qui a été donnée, le gouvernement a donr télégrapliiquement aux représentants dipli matiques des Pays-Bas dans ces pays connai sance de la proposition qu'il a reçue et de 1 réponse qu'il y a faite. *-**. Zurich, 29 septembre : On mande de La Haye, de source privée, la Zuricher Morgcnzeilung, que la réponse C l'Angleterre à la note de paix de l'Autrich Hongrie a été envoyée hier soir. EN BULGARIE tondres, 28 septembre : De l'Agence Reuter : — MM. Balfour et Bonar Law ont quitî Londres pour aller discuter les affaire d -Bulgarie avec M. Lloyd George, qui aciièv sa convalescence à la campagne.; *** Berlin, «28 septembre : Le consul des Etats-Unis à Sofia ôei d'intermédiaire entre le haut commande ment des troupes de l'Entente sur le froi des Balkans et le gouvernement bulgare. est parti hier pour Salonique en automobi! militaire., #** Cologne, 28 septembre : On mande de Berlin à la Gazette vopulaû de Cologne : — Il résulte des informations reçues aujou d'hui (lue la question d'armistice et de paix subi quelques modifications en Bulgarie. C prétend que les puissances de l'Entente a raient refusé de conclure un- armistice, ma seraient disposées, par contre, à négocier ! paix. L'attitude du roi Ferdinand est sans r proche; le souverain défend toujours l'alliant avec l'Allemagne. Les nouvelles sont contradictoires à prope du départ de la délégation de Sofia. D'apri une version, ce départ n'aurait pas encore e lieu, tandis que, suivant d'autres inv:orm< tions, la délégation serait arrivée sur le froi avec le consul des Etats-Unis. L'Entente s irait disposée à laisser passer la délégation un endroit donné du front anglais, à conditjc qu'elle soit accompagnée, d'un officier pari mentaire. Peut-être s'avôrera-t-il plus tai que l'information de l'Agence Reuter sign lant aujourd'hui l'arrivée de la délégatio bulgare de paix doit être interprétée en < sens que, dans un secteur précis du front, d' offïciers bulgares ont demandé un armistic car il est certain que le général P'ranchet d'Ë perey a reçu une personnalité à laquelle il toutefois répondu qu'il n'avait pas d'instru tions pour conclure un armistice ou engag des négociations de paix. En outre, on pe' considérer comme une certitude que le consi des Etats-Unis à Sofia a traversé les lignes e: nemies et n'en est pas revenu. i > • * * * Budapest, 29 septembre : On mande de Sofia aux journaux j — M. Radoslavof, ancien président du Co: feeil des ministres, est arrivé à Sofia pour pr sider une session des partis de l'oppositic parlementaire. *** Berlin, 28 septembre : D'après des nouvelles arrivées ici, l'offj bulgare, en ce qui regarde la conclusion d'i: armistice ou d'un© suspension d'armes, a é repous&e par l'Entente. Par contre, on a sure que l'Entente est disposée à entamer ài pourparlers. ***, Paris, 28 septembre : Le général Franchet d'Esperey,, comma: 'dant en chef des troupes alliées en Mac doine, a fait savoir au gouvernement qu'i parlementaire a demandé un armistice ( quarante-huit heures pour que deux représe tants du gouvernement bulgare puissent \ nir flxêr les modalités d'un armistice et n gocier éventuellement la paix. Le général répondu qu'il ne pouvait accorder un arm lice ni suspendre les opérations militaire mais que, suivant le désir du gouverneme bulgare, il consentait à recevoir des délégu qui, accompagnés d'un officier parlementai auraient à. se présenter sur le front anglais, *** Paris, 29 septembre : ' L'Agence Havas annonce officiellement " que la réponse du commandant en chef des armées de l'Entente en Macédoine à la proposition de paix de* Bulgares, est conçue comma suit : — Le commandant en chef de l'armée alliée d'Orient à S. E. le général en chef de I l'armée, bulgare. J'ai l'honneur d'accuser réception de $ votre lettre du 25 septembre que V. E. m'a fait parvenir par 1 intermédiare du eom-mandant en cnef de l'armée britannique r d'Orient. Considérant la situation militaire, Q ma réponse doit rester colle que j'ai donnée à l'officier bulgare porteur de votre lettre, c'est-à-dire que je ne puis consentir ni '1 à un armistice ni à une trêve d'armes qui q entraînerait, une suspension des opérations t en cours. Par contre, je recevrai Comme il convient les délégués munis de pouvoirs suffisants du gouvernement royal bulgare , dont l'arrivée m'est annoncée par la lettre ' de V* E. et qui devront se présenter devant les lignes britanniques accompagnés d'un officier parlementaire, n s Franefort-sur-le-Mein, 29 septembre i On mande de Barne à. la Gazette de Franc-^ fort ; t — Le Bund écrit que M. Geschof, ancien p président du Conseil des ministres bulgare, qui en 1915, d© même que M. Malinof, voulait engager la Bulgarie du cOté de l'Entente et qui a surtout des tendances anglophiles, se 5 trouve depuis assez longtemps déjà à Genève, u prétendument chargé d'une mission du res-? sort de la Croix-Rouge, alors qu'il cherche * sans doute simplement à se mettre en rapport 3 avec l'Entente. D'autre part, la Feuille, de Ge* e nève, annonce que deux personnalités fran-s çaises ot deux personnalités bulgares négocient à Montreux. Parmi les Bulgares se trouve aussi l'ancien président du Conseil. Quant à la Neue Zurcher Zeitung, elle con- l firme que des personnalités bulgares sont en Suisse et cherchent à se mettre en rapport avec l'Entente; elles attachent une grande importance à la conclusion d'un armistice immédiat. Les diplomates bulgares ne semblent l~ pas avoir opéré avec beaucoup d'habileté et . paraissent s'être découverts trop rapidement, ce qui a peut-être eu pour conséquence de précipiter l'offensive des Alliés en Macédoine, j,®* Vienne, 28 septembre : ^ Les membres nationaux-allemands de la ' Commission des affaires étrangères ee sont , rendus auprès du comte Burian, qui leur a ^ déclaré que la situation en Bulgarie ne doit ' pas être considérés comme aussi critique qu'on se plaît à le dire, malgré la défaite in-». déniable subie par l'armée bulgare. Répondant â une interpellation, le comte 3_ Burian a ajouté que l'Autriche-Hongrie reste en parfaite unité de vues avec l'Allemagne et que l'alliance entre la monarchie danubienne f et l'Empire allemand demeurera forte et iné-g branlable, quel qu'il arrive. « Toutes les me-e sures sont prises, a ajouté le comte Burian, i pour assurer notre sécurité dans les Balkans." a En ce qui concerne la question polonaise, le ie comte Burian a donné l'assurance que les dé-libérations qui se poursuivent à Berlin ten-j. dent à résoudre la question dans la sens de n la solution austro-polonaise. j. Le ministre des affaires étrangères a dé-claré. d'autre part, que les bruits qui eon-rent au sujet de l'incorporation de la Bosnie 'l et de l'Herzégovine dans le royaume de Hori-ç grie sont inexacts. Le projet, qui est à l'étude, é ne vise pas l'incorporation de ces provinces, j. mais bien leur annexion comme corps auto-.. nomes à la Hongrie. L Le comte Burian a déclaré enfin que les événements extérieurs auraient pour conséquence des réformes intérieures de grande portée dans le sens d® la constitution d'un x Etat fédéral. Ces réformes seraient consenties pour faciliter les pourparlers de paix, et c'est , dan3 cette intention également que l'AUema-gne travaille à instaurer un gouvernement parlementaire. Ces questions ont été débattues ces jours derniers par le premier ministre von Hussarek, dans ses entrevues avec les chefs des différents pariis et des différentes nationalités. En corrélation avec ces faits, la constitution d'un ministère de coalition peut . être considérée comme appartenant aux pos-e sibilités de demain. Cependant, vu l'attitude e intransigeante des Tchèques et des Slaves du 0 Sud, les nationaux-allemands estiment que ces réformes aboutiront à on échec. Vienne, 28 septembre : t Les journaux estiment unanimement <fue, quelle que soit la décision de _ la Bulgarie 'J1 après la réunion de la Sobranié (Chambre ^ bulgare), il faut attendre pour pouvoir dis- 6 euter en connaissance de cause les influen- qui s'y font jour, les communications vers l'Orient n'étant pas coupées. Le « Fremdenblatt » déclare qu'il faut at-'e tendre les événements avec calme c-t sang-froid. Si même une grande partie de l'ar-r" mée bulgare disparaît comme facteur dans a cette guerre, des mesures sont prises pour n tenir tête à l'armée de Salonique. Certes, h la défaite de l'armée bulgare, qui a fait si 3 vaillamment ses preuves, est très dés-a agréable, mais cela ne peut pas amener la 3' décision dans la guerre mondiale. La route :e de Constantinople reste ouverte, grùce aux mesures prisea par l'Allemagne et par ,s nous-mêmes. Noue compatissons sincère-IS ment aux douleurs du peuple bulgare qui, u une seconde fois, après les résultats, obte-nus, subit une réaction, mais cette fois elle , n'est pas seule et elle peut compter sur I" l'aide efficace des Puissances Centrales. Nous avons fait la guerre de défense en-semble, en parfaite confraternité d'armes. J. La Turquie, de son côté, est animée des , mêmes sentiments. Les Puissances Cen-a" traies démontreront une fois de plus qu'elles ;Q sont assez forts pour faire s'évanouir les « rêves de leurs adversaires. r> e s: Berne, 27 septembre : a L'« Jntelligenzblatt » croit savoir que les c. propositions du président du Conseil bulgare, ;r M. Malinof, comportent la cession de tous les territoires nationaux reconquis par les j Bulgares au cours de la guerre. D'après 3. certains milieux, la démarche de M. Malinof, dit le journal, n'a d'autre but que d'exercer une pression sur les Puissances Centrales po»r les contraindre à envoyer des secours immédiate et de se plier aux j. exigences bulgares dans les questions en-5. core litigieuses. Il ne faut pas, cependant, □ y attacher trop de créance, ajoute le journal suisse, mais, quoi qu'il en soit, pareille politique n'est pas celle d'un politicien sérieux. n OPINIONS DE LA PRESSE :é ~ s- La Haye, 28 septembre i îs L'opinion publique et la presse se gardenl bien de prendre au tragique les événements de' Bulgarie. Le Nieuwe Courant déclare que la démarche i- bulgare n'a pas été pour surprendre les Alle-é- mands. Dans les circonstances actuelles, il in faut admirer le calme avec lequel la Com-le mission principale du Reichstag continue à n- délibérer sur la crise intérieure, e- VAlotmcen Handelsblad estime que les in-é- formations recueillies jusqu'à présent sont a très confuses et qu'il convient d'attendre des s- renseignements complémentaires pour juger s, sainement la situation, it „•» ïs Amsterdam, 28 septembre : e. On télégraphie de Paris à VAlgemeen Handelsblad : — L'Entente croit que la demande de la Bulgarie n'est qu'une manœuvre faite dans 1 but d'arrêter la marche en avant des troupe alliées, mais cette marche en avant ne s'ai rêtera pas. On écoutera cependant ce que le délégués bulgares ont à dire. Les puissance de l'Entente devront d'abord se mettre d'a< eord sur la question de savoir s'il y a lie d'accorder un armistice à la Bulgarie, puis d conclure avec elle une paix séparée. On n peut prévoir c» qui sortira de leurs délibère ti«ns. Vienne, 23 septembre : | Le Neue Wiener Zeîtung se réjouit des d< elarations du comte Burian au sujet de l'ini branlable alliance .^tre l'Allemagne et l'Ai triche-Hongrie, qui resteront unies quoi qu' arrive et continueront l'œuvre qu'elles ont er treprise ensemble. Il n'y a donc pas lieu d s'attendre de ce côté à des surprises. Le Reichspost estime que les événements d Bulgarie n'ont pas l'importance d'une catf strophe qui Influencerait l'issue ae la guerr mondiale. C'est un douloureux incident, « "nés mesures militaires sont déjà prises pou obvier à 3es suites. L'Entente sera bicrUô convaincue que ses efforts pour supprimer 1 Bulgarie comme facteur militaire dons 1 guerre n'ont pas abouti aux résultats qu.'sll en a attendus. Espérons qu'au cours du pn chain hiver les éléments raisonnables et d bon sens dans les pays de l'Entente se soi viendront de l'offre du comte Burian et ag ront en conséquence. ***» Berne, 28 septembre : M. Stegeman déclare : — Sur le front en Macédoine, les renfort allemands sont suffisants. S'ils peuver opérer sur les flancs, le rétablissemen stratégique des Bulgares est tout auss possible en - Macédoine qu'il l'a été «jhc les italiens, en Vénéti®. Les événements de Russie Helsingfors, 28 septembre : A la Diète finlandaise, le professeur Inj mann (Vieux-Finnois) a été élu président < M. Ahmavaars (Jeun^innois) vice-présiden Dans l'après-midi, le Sénat a convoqué le délégués des partis de la Diète à une confi rence, a laquelle on attache une grande in portance. Les monarchistes ét les républicains de 1 Chambre se sont mis d'accord sur le princi* qu'un nouveau projet de constitution libérai doit être déposé avant de passer à l'électio du Roi. Les républicains ont subordonné lei attitude au caractère du projet à déposer. *** Londres» 27 septembre : On mande de Pékin au Times en date d 19 que les troupes bolchevistes ont tenté un irruption en Chine, pWbs de Peisannia-Yaloi Palota, où les garnisons ont été renforcées. *** • Copenhague, 27 septembre : On mande de Stockholm à la National T dende qu'à la suite de la suppression de tôt les journaux non bolchevistes, la plus grand misère règne chez les journalistes russes. Pétrograd et à Moscou, dé nombreux jourm listes se trouvent sans emploi et, dans cet! dernière ville, quinze journalistes se sont su cidés de désespoir. D'autre part, la terreur continue à régne En province, les -.habitante soni Aavic à leurs demeures et encaqués comme des hî rengS dans des salles peu spacieuses des fai bourgs. Un journaliste américain, qui a réussi s'enfuir de Russie, raconte dans les joumau suédois que la Commission pour la répressio de la contre-révolution occupe ©n^ce momer virtuellement le pouvoir en Russie. Cette con mission semble être assoiffée de sang. 50 président a contresigné en un seul jour l'arr( de mort de 73 officiers dont, il n'avait pa même lu les noms. Les prisons*sont remplie de personnes arrêtées sans le moindre jnoti La Pravda a publié les noms de 3,000 pei sonnes qui ont été arrêtées comme otages e seront passées par les armes au premiervitter tat contre les membres du gouvernement bo choviste. Le journaliste estime qu'à Ce-jou 10,000 personnes ont été exécutées. Déj 95 p. c. de la population forment l'oppositio contre le gouvernement, mais comme ces c: toyens ne sont pas armés et ne disposentd'ar cime organisation, ils doivent assister itypuis sants à la terreur rouge de la clique gouverne mentale. ! JLa guerre navale Amsterdam, 28 septembre : Le vapeur néerlandais Dirkslttnd, qui i toi: ehé une mise, n'a pas péri. Il a pu être nuvé Copenhague, 23 septembre : Le ministère danois des affaires itran gères annonce que le 15 septembr. m 6Chooner danois a été coulé à proximtédi cap Broche. L'équipage a été débariué i Cadix. »*» Amsterdam, 2S septembre : Le vapeur néerlandais « Dirksland ■ qu a touché un® mine, n'a pas péri. lia. pi ôtre sauvé. DEPECHES DIVERSES Berne, 25 septembre : Le' Conseil municipal de Dublin une séance extraordinaire pour prendr po-siion vis-à-vis de la résolution suivnte, dont il a été saisi : « Nous attirons rétention "-ds tous les peuples libres, qui aiiienl la liberté et la justice et haïssent Impression et l'esclavage, sur te fait suivant Environ cent chefs de nos opinions publfues ifeitionales ont été éloignés de l'Irlane et mis en prison, sans qu'aucune plaint ait 4té formulée contre eux ou sans qu'ilieuî ait été fourni une occasion d'exposerleur point de vue devant l'Irlande et le mnde entier. Aux jeux des Irlandais, ces lin-géants ont été jetés en prison parce 4'ils exigent la liberté pour leur pays et pree qu'ils revendiquent pour l'Irlande le nime droit de disposer d'elle-même qu'on réome valoir pour la Belgique et la Serbie. j> *** Bucarest, 23 septembre î La Chambre roumaine a dlceuté la queion du mariage morganatique ;du Prince hétiei Cafol. Le député Patrascami a déclaré tue cette histoire romanesque avait profondésnt ému le pays tout entier. Il faut qu'une sion intervienne à bref délai.La dissolutio du mariage serait inutile, inhumaine et littorale. Les droite au trône du prince hérer, malgré son escapade,ont été défendus paran-cien président du Conseil Bratianu et r? le professeur Jorga. Patrascanu a protesté "a tre les délibérations du Roi avec Bratnu et exigé l'arrestation immédiate .le î onîen président du Conseil. Il estime que par leait de sa mésalliance,le prince héritier a lui-mne renoncé à ses droits au trône. M. Marglo-man, président du Conseil, intervenant <ns le débat, a dit,qu'il ne s'agissait, pas en espèce de discussions juridiques, mais queles questions de la plus haute impertanca pjti-que dominent la situation. Le gouvernent s'est placé au point de vue qui .sauvegrde les intérêts supérieurs du pays, celui diroi Carol Ier, qui, lui, avait en vue les intérôtde la dynastie. En ce qui concerne la guerr la couronne ne doit par être découverte. Leloi n'est pas en cause, ce sont les politiciensjm ont la responsabilité de la situation : ilsei-vent en subir les conséquences, tout corne ils en auraient revendiqué l'honneur, sjla fortune des armes leur eût été favorable. , 'I COMMUNIQUÉS OFFICIELS 3 "1 1 ' . ' ' Communiqués d83 Puissances Centrales «erps acharnés. Entre la v«*ie et ia suippœ ■„ des attaques partielles françaises sont restée I Berlin, 29 septembre. ~ Officiel de es san? «-ésultat. Les attaques française? qui « "midi • son e°n^nu^s toute la journée en Champagn * Théâtre de la auene 4 l'Ouestc' TsJu à l'ennemi qu'un minime gain iar _ . . , . „ ^ torial. Teus les prisonniers confirment que k ïn collaboration avec des troupes belges, ' ymneml M notimm^ ^ es Anglais ont étendu leurs at aques au £ f d#s ^ H i- front de t landre et continué celles qu ite trtaein4nt nagkmtn y a ,u des perte exécutent contre Cambrai, français et Aîné- eMf5:blK d, i- ricams se sont oe nouveau lancés à las- L.sttaqM J saut en Champagne, airni qu entre 1 Ai- à n heurft3 du et /on £><a gonne et la Meuse. . , battu avee tcharnement. jusque dans la nuv e Armées du feld-maréchal frao héritier Mlisré leuM atta(îlIÇS r,MT,léBi k Rupprecht d« Bavière : Américain* n'ont pas obtenu de »uccèa dicisii e De la cite au eud de la Lys, un violent * " duel d'ariilleri-e «'est livré la nuit; il s'est e transformé a l'aube, entre Dixmude et Communiqués dss armées alliéos ' WuJ.verghem, en un feu roulant d'une ex- r tréme intensité. Anglais et Belges ont atta- Paria, 23 septembre. — Officiel do a h. : ' que sur le froni compris «ître le sud de Ce malin, l'altaqne a repris à 5 h. 30. No II Uixmude et Wulverghem. L'ennemi a troupec; en sont emparées de Somme-Py u a roussi à s'emparer de nos positions d'en- 0nt «nlevé les hauteur» au nord de For e tonnoirs et à pénétrer partiellement dans taine-en-Dormoia. Elle* ont fait dtj uot nos lignes d'artillerie .L'attaque ennemie veaus prisonniers et capturé des canons s'est arrêtée- l'après-midi sur la ligne : rem- La bataille continue entre l'Ailette * !' blai du chemlri d» fer sud de Dixmud'e-Cler- l'Aisne. Nos troupe» ont continué l«ur pr« cken- Houthulst- Westroœebeke-Passchen- «ion dan, [a nuit et ce matin. Au nord-es daele-Becelaere-Zandvoorde-HolIebeke. Avec de Sancy, une opération locale, vivemer l'aide des réserves'arrivant sur le champ menée, nous a donné du terrain et 350 pr de bataille, nous ivons repoussé les atta- sonmers, dont i officier*. Une contre-attî ques dirigées, le soir contre celle ligne.Nous que ennemie au nord d'All'emant a corr ? avons tenu les hauteurs de Wytschaete plètement échoué. Plus au sud, noue aron i contre les attaques successives de l'ennemi, pénétré dans les ravins de Jouy à Aijy < Après avoir perdu, au coure de® coin- occupé ces deux village». _ bats livrés le Î7 septembre, la position du canal de part el d'autre de i.larquion, nous Paris, S8 septembre. — Oificîel 8e 11 h. avions replié hier matin, à l'ouest de ram- Les attaques réitérées de nos troupes su brai, notre front de rûse campagne dans les .plateaux au nord de l'Aisne ont final* > uns-position située plus en arrière dans la- ment contraint l'ennemi & se replier ver ligne Arleux-Aubigny-ouest de Cambrai et l'Ailette, à l'est de la ligne-Allemant Jouj derrière le canal au sud-ouest de Cambrai- Nos troupe.», poursuivant les arrièr»-gardë ;- Marcoing, avec liaison au del4 .de Gonne- ennemies, ont occupé le village et les 1 î» lieu avec notre ancienne. ligne près de Vil- sières sud de la forêt de- Pinon ; Vaudessor t. lers-Galslain. Ces.mouvements ont été oxé- Chavignon et le fort de la Molmaison «or s cutés la nuit' sans être entravés par l'en- également «nir» nos mains. Plus au eue nemi, qui a encore tenu pendant longtemps nous avons largement progressé sur le plt i- dans la matinée sous son leu le terrain éva- teau au nord d» Vailly. eue. Vers midi, notre adversaire a eom- En Champagne, la journée a été marqué a mencé à avancer vivement et d'impur- par de violentes contre-attaques dirigée e tantes forces ont attaqué au nord-ouest et h par l'ennemi k la droite de notre front d a l'ouest de Cambrai ; elles ont été repouë- bataille Des «ombats acharné» sont ' « 0 sées- Les attaques dirigées le soir par l'en- cours liaas la pég-ion de Bouconville, su r nemi contre la ligne âa sud de Marcoing les hauteurs au nord de - Fentaine-en-Doi ont aussi échoué. mois et nu sud de Gratreuil. Au centre et Armées du prince héritier allemand: gauche, nos troupes ont continué à pre Sans aucuns intervention de l'ennemi, gresscr, àotammen't au 'nord de la voie fei u nous avons replié, entre l'Ailette et l'Aisne, rée de Challerânge. Nous nous sommes en e notre ligne derrière le canal de l'Oise à parés de Manre et avons atteint les lisière 1 l'Aisne entre Anizy-le-Château sur l'Ailette de Sainte-Marie-à-Pf, Nos perte» sont le et Bôurg-sur-1'Aisne. Ce mouvement, pré- «ères. paré depuis des jours, s'est effectué métho- d-iqueinent et sans être entravé par l'en,- Paria, 2T septembre. — Officiel d» l'm l~ nemi . . \ mée d'Orien-t-j s Combats entre avaht-postes fructueux Les armées alliées continuent sans arr( ? pour nous à l'ouest de la -Sui^pes. iintra à avancer vers le.nord ; elles ont cornplèt< i la Suippes et l'Aisne, ainsi qu entre l'Ar- ment libéré le chemin de fer du Varder ' „ '-gOnne êt la Meuse, l'ennemi a poursuivi la ligne Monastir-Prilep-Grosko. Vers l'es ■ ses violentes attaques; elles ont été parti- un.hardi coup do main a permis aux troi culièrement vioftntes hier et extrêmement pas anglaises de s'emparer de la ville bu. . .sanglantes pour l'ennemi. Celles de nos .gare Stroumitza. La cavalerie serbe, débot , troupes postées â cet endroit et qui corn- chant d'Istip, e3t- entrée à Cocana. Les ta prennent des hommes de toutes les races mées serbes sont arrivées à K-abinci a [. al'emandes, se sont, une fois de nlus, brii- nord d'Istip ; elles ont attaqué la ville d lamment battues hior, malgré les efforts Veles, défendue par un bataillon de chaj à qui leur ont été imposés ces derniers saurs allemands «t. des troupes bulgares e s jours ; elles ont obtenu un succès complet dissolution. A Prilep, les Alliés ont rejet a dans leur bataille de défense. sur la région montagneuse à l'ouest d Pur tout le front compris entre la SuippeS Kruschevo l'aile gauche de la il* armé et l'Aisne, les Français ont pris l'oflen- germano-bulgare. Les' troupes italiennes a sive, attaquant par six fois à certains en trouvent déjà à proximité ce cette ville, t droits, avec l'appui de forles escadrilles de s chars d'assaut; ils ont été repoussés au Londres, ST septembre. — Officiel : s milieu de combats acharnés. L'unique ré- Des parties de nos 1™ et Z* armée», eore sultat local qu'ils ont obtpnu consiste dans mandées par les (jânéraux Home <}t Kynf ia prise de Eomme-Py et dans^quelques ont pri» l'offensiv».aujourd'hui avant l'aub t renfoncements insignifiants An notre front sur un large front en direction jénérale d ■- de défense. Cambrai. Malgré le puissance des pos En Argonne, à la suite de l'avance enne- tions ennemies — forte» surtout dans 1 £ mie dans la vallée* de l'Aipe, nous avons re- secteur d'-altaque septentrional où le can* ^ plié la nuit dernière notre ligne jusque dans du Nord et la vallée ouverte qui d»sceii 1 la région au sud-est de Binarville-sud-^.u5s,. vers l'ennemi rendaient extrêmement diff d'Apremont. Mettant partiellement en ligne cile notre inarche en avant — nous avon de nouvelles divisions, les Américains ont atteint tous ïios_ objectifs. Sur notre «3 dirigé des attaques successives contre la trême aile droit», des détachement» amér lisière orientale de l'Argonne et contre la cabas se sont 'emparés" d'une série de trar ligne Apremont-Cierges-Brieulles ; ils ont chées et d» hauteur» fortifiées, qui con«t réussi A remporter des succès locaux près tuent les contrefort» de la parti» princ d'Apremont et au nord-est de Cierge?, où pale de la ligne Hindenburg au sud-oues ils ont refoulé notre lign» h l'aubv jus- ds Le Châtelet. Plus au nord, notre 6« d qu'au bois de Cunel et Fays. Toutefois, vision s'est emparée de Beaucamp et, e ■ aussi à cet endroit, les attaques de l'en- collaboration avec de» troupe» du Lançai ■ nemi ont échoué avec de très fortes pertes hire de la 4»" division, elle a nettoyé 1 pour lui, soit sous notre feu de défense, crête de Beaucamp, qui «'étend au nord-e! soit au cours de corps à corps acharnés, vers Marcoing. A la droite de notre Centr ■ soit encore sous nos fructueuses contre-at- d'attaque, des troupes de la Garde et de 1 i taques. Nos escadrilles de combat ont très s» division du 6' corps, commandé par 1 i efficacement attaqué l'ennemi qui se lança.it général Haldan», ont traversé tes instai -■ à l'assaut à l'est de l'Aire. lations défensives ennemies au *ud d'Hi Au cours des combats livrés hier, :-Cus vrineouri, se «ont emparée» du village 4 avons détruit plus de 150 chars d'assaut. ont occupé, le «aillant situé au eud de la It Nous avons descendu hier, trente-deux calité en âirection de Marcoing. Sur i>otr i «avions et trois ballons captifs' ennemis. ail» gauche, des Ecossai» et des troupes d «•a la marine du 17' eorps, aprèj avoir pri Berlin, 23 septembre. — Officiel du soir : d'assaut la ligne du canal du Nord au su • A l'ouest de Cambrai, en Champagne et et au eud-est de Moeuvres, ont été ensuit à l'ouest de la Meuse, de fortes attaques arrêtées par les installations de défense d ennemies ont échoué. » Graincourt. En attaquant ce village de flan En Flandre, des attaques anglo-belges par le nord, elles ï» «ont emparée» d'An sont engagées entre Dixmude et la Lys. neux et, k>r«qu« la 5Î* division du Lanças s*» hire eut rejoint 1» 1" «orpa, notre front - Constantinople, 23 septembre. — Officiel : été, avancé. Nou» avens oecupé le villa# Sur le front en Palestine, de nouveaux de Graincourt et notre marche «n avant . combats se sont développés sur notre aile eontinué jusqu'à Cantaing et Fontaine droite. - Notre-Dame. Au «entre-gauche, des corp En Mésopotamie, sur le Tigre, nous canadien*, commandé» par 1» général Cur 'avons repoussé par notre feu la cavalerie rie, ont attaqué le» hauteurs boisées de li ennemie qui s'avançait en tâtonnant. colline de Bourlo* et avancé au doléi d Rien de nouveau i signaler, des iutres eette ligne, grâce à l'appui de la 11" dlvi ' fronts. • sion ; ils ont fait des progrés sensibles dart la direction de Raillencourt et de Hayne Berlin, 2S seplembre. — Officieux : court. No.tr» marche en avani de part e La grande tentative de percée anglaise, tfp- d'autre de la route d'Arrae à Cambrai a ét, puyée par des troupes fraîches américaines, sur énergiquement' appuyée au m Kl et au nor< l'aile droite, a commencé le 27 septembre à de la Sensée ©t de la Scarpe par le 22 5 heures du mattn, par une ferès violente canon- corps d'armé», commandé par la généra nade déelanchée depuis Sauchy-Cauchy jusqu'à Godley, dont la S6° division de Lendres : Gouzeauceurt. A 8 heures,, l'infanterie anglaise, franchi le canal du Nord, attaqué vers b échelonné# on colonnes profondes, a attaqué sur nord et conquis Sauchy-Cauchy M Sauchy ur front de trente kilomètres. Au sud de la Lestrée. Au nord de la Scarpe, sur notre ex route de Cambrai à Bapaume, un certain nom- trême aile gauche, des troupes écossais» bre de chars d'assaut a appuyé l'assaut. Ce ont achevé la conquête d'Arleux-en-Go n'est qu'après des attaques réitérées que les An- belle et d'un système allemand de tran plais ont gagné du terrain dans la direction de chée* établi près du, village. L'barmom* Bourlen at de Fiesquières. Dans l'après-midi, ils qui a présidé à toutes nos opérations, habi i ont renouvelé leur assaut. Au nerd d» la route lement appuyées par le» chef» des troupe) ! d» Bapaume k Camlrai, six groupes épais de postées près du secteur d'attaque, ail» cfcars d'assaut ont avancé. Sur l'aile droits de que l'imité d'action entre infanterie, arlil bataille, les Allemands c©t. après d'opiniâtres lerie, tanks et escadrilles aériennes, et lf eombats, reculé dans la ligne indiquée par le bravoure de nos soldats de tous grades eommuniqué officiel. Au centre, des attaques nous ont permis de remporter un plein suc anglaises ont de nouveau croulé dans le sang cès avec des pertes relativement minimes devant le village de Graincourt. Ce' n'est que Nos troupes ont fait aujourd'hui plusieurs lorsque les Anglais eurent occupé Anneux et milliers de prisonniers »t pris un grand attaqué en contournant par le nord, que les nombre de canons. donné leurs positions. Plus' au sud, des atta- , _. ques débouchant de Flesqutè^es ont échoué.Nous • L?lV0ï*ses avons perdu et repris Ribecourt. Des deux côtés Londres, 27 septembre ! de Gouzeauoourt, les Anglais qui avaient at- On mande de Tokîo au itTimcgiî, 8 1? taqué à 9 heures du matin, ont été repoussés date du 21 septembre, que des information; d'un» manière sanglante, et de même toutes de Pékin donnent quelques renseignements les attaques des Américains ont échoué entre au sujet des relations entre la Chine, d'une Epehy et Bellicourt. Nous avons repris par une part, les Etats-Unis et le Japon, d'auto rapide conlre-atlaque les fermes de Tomboîs et part. Le ministre chinois 4 Washington an de Quennemonf, que nou» avions perdues mo- Rente que les Etats-Unis' cherchent à ob mentanément. tenir le contrôle, sur le chemin de fer orien- Entre l'Ailette et l'Aisne, les attaques frar>- tal. Le gouvernement chinois fait savoii çaises ont été dédan'chées après un feu d'artil- qu'il a l'intention de refuser ce contrôle^ lerie de courte durée, mais d'une extrême vio- l'Amérique, comme il l'a déjà refusé aï .lence. Elles ont été repoussées par des corps é Japon. { PETITE GAZETTE j Épidémie ( Il n'y a sans doote pas à s'effrayer grande-' ment de cette épidémie de dysenterie — et non de choléra — dont il est question dans cette affiche que viennent de faire placarder no» 9 bourgmestres. Ils nous donnent d'excellent» ■" conseils, nos dignes mandataires, et pour s mon compte je suis absolument et fermement s résolu à suivre à la lettre toutes les indica-~ tions qu« Y«ut bien m® fournir le paternel 6 M. Cocq, bourgmestre ff. de la communet d/lxelles. qui m® compte parmi ses, habitants. a Maig .où donc, entre parenthèses, ceux da * née échevins qui remplissent les fonctions de bourgmestre ent-ilg' été dénicher cette expres- 8 »ion ci»nt tous s« servent: «Le bourgmestre. '• ff. » T Ne saute-t-il pas aux yeux qu'elle incorrecte? Il n'y a pas d® bourgmestre en' titre à Ixelles. Il y existe un échevin ff. de bourgmestre, comme' à Bruxelles d'ailleurs, où c'est M. Steens qui remplace le bourgmestre absent, et dès Ion il est clair que la ® seuls expression qui puisse s'admettre au bas 1 des documents administratifs qui portent la ■" signature ce ces magistrats est celle-ci i " « L'échevin lï. de bourgmestre, n L'expression « le bourgmestre ff. • n'est vraiment pas dé-t fendable en l'espèce. Mais passons... Et donc Je renonce — comme par 1© truche-t ment d» ceux qui me tinrent sur les fonts t baptismaux j'eus l'honneur, il y a un demi-^ siècle flanqué de quelques mois de nourrice», x- de renoncer à Satan, à ses pompes et à se» - œuvras — aux fruits et aux légumes crus.? s C'était cependant rudement bon de croquer, t de loin en loin, une pomme et même, à l'occasion-, une carotte... De môme, je m'abstiendrai de boire de l'eau qui n'aurait pas préalable* : ment été bouillie ; je n'irai m'asseoir au chevet r d'un malade ami que s'il urg© que Je m'y .-j» trouve, et me laverai les mains toutes et s quantes fois que l'occasion écherra de devoir. me mettre à. table. s Avec votre permission, 3© ne compte pas . m'en tenir là. Il mg souvient qu'après l'épidémie de choléra qui, en 1866, fit tant de vic-t times dans notre pays, j'ai souvent ouï dire qu© le meilleur remède préventif contre tous * les maux ayant un caractère épidémique con-sistalt dans l'absorption de quelque liqueur à bas® d'alcool congrûment coupée d'eau. Mon ; père me l'a dit, ma mère me l'a répété, et i» ^ tiens cette indication pour d'autant plus sûre , qu'aucun des quinz© ouvriers qui, à l'époque où ce choléra éclata, travaillaient chez nous r ne fut atteint du mal, alors que leurs voisins.' !" tombaient comme des mouches. * Rassures-vous : je ne vais pas faire d'appeji î' en vu» de vous décider à m'envoyer de la fine Champagne à l'usage des malheureux qui ne " peuvent pas se payer une petite goutte, maist s si vous avez le moyen de vous payer ça sur le " zinc de loin en loin, n'hésitez pas. La petite goutte a <i»i bon, à condition de ne succède* pas & beaucoup d'autres petites gouttes dans un laps de temps trop court: il faut en prendre modérément, «1 raison par exemple, sui^ t vant la formule généralement usitée, de deu? » ou trois cuillerées par jour. t Moyennant quoi, et qu'aussi vous n© man-■, giez pas de fruits ni de légumes crus, que vous ne buviez pas de l'eau non bouillie au - préalable, que vous n'alliez pas passer des- - heures .entières au chevet des' malades et que vous vous laviez les mains aussi souvent qu& j votre tour, vous vous porterez comme un i charme et verrez sûrement la fin de la guerre, A votre santé !... Tchinn-tchinn !... ® Veaàûz à gros prix 3 vêtements, tentures, fourrures. 13, rue Phi' J lippe-de-Champagne, à Bruxelles. 52753 Les portefeuilles Muet comme une borne, dit une locution - française. Cette... vertu que les bornes/parta/ gent avec la colonne du Congrès, dom notre q concitoyen Edmond Picard a fait le symbole e do l'entêtement quand il cherche un terme da - comparaison pour quelqu'un avec' qui il es* î vain de discuter; les bornes, dont le silence .1 est d'or; ces petite monuments de la discré* i tion ; ces édicules à deux bouches toujours - béantes et plus silencieux que Guillaume la s Taciturne, d'illustre mémoire ;vles bornes pos-. taies sont par toute Ta Belgique, et sans dout* - ailleurs, mais particulièrement à Bruxelles . les confidentes unanimement élues des tristes - et Intéressées prouesses de MM. les voleurs de . portefeuilles. 1 L'administr&ioTï des poste! centrales de Bruxelles se trouve ainsi, à Tle certains mo 2 ments, gardienne de plusieurs centaines dé „ portefeuilles glissés dans les boîtes aux lettres „ et qui lui sont remis par les facteurs chargé* l des lsvées. Actuellement, il en reste encore â au Centre, un certain nombre dans lesquels x aucun papier n'a, été trouvé, qui permît d'er 9 découvrir le propriétaire. On se demande à quel sentiment îl faut af^ ~ tribuer l'adoption générale de ce mode de I débarras <par MM. las pickpockets. Serait-c? un vestige de remords? Apres avoir délesté ' la pochette, se feraient-ils scrupule de fair« „ perdre au légitime propriétaire un objet ton " au moins inutile et môme compromettant? ? peur eux ? Sans « scrupule », si l'on peut dire J il y aurait la rue, le feu, l'égout... Ces deu» \ derniers surtout, car ceux-ci éviteraient jus ^ qu'à la possibilité de toute identification éveiV z tuelle par le système de ce cher M. Bertillon-le relevé dos empreintes digitales, n est vrai' ^ ment curieux que tous ces voleurs songent à 1 la discrète born«-post«. Désireux de se débar J ras6er au plus tôt d'une pièce à conviction-1 compromettante, ite prennent pour complicé la borne complaisante, confondant leur gest* J coupable avec celui des dix mille personnes " qui mettent des lettres à la poste tous les 1 Jours. Ni vu, ni connu! Tandis que la rue a i de tous côtés des yeux, elle est indiscrète ■ comme sa sccur la muraille, qui a dés oreillesi i La hâte indique combien l'objet volé brûla ■ les doigts du voleur. Il ne saurait attendre la t nuit, tout au moins les ombres du soir, pour î se débarrasser d® l'enveloppe de sa trouvaille/ l C'est alors qu'ayant remué ciel et terre, 5 3 songe à la borne-poste, qui enfouira immédia/ l tement dans ses profondeurs l'objet trop peir i sonne! dont le contact le fait trembler. t On nous assure que ces voleurs de porte' - feuille sont pour la plupart de très « honnête? - gens », e'est-à-dire des victimes de l'occasion. ! Us ont trouvé le portefeuille dans le tram, ■ dans un magasin, à terres pour rien au monde, ils n'auraient été 1® chercher dans une ; poche, dans un tiroir. Mais la tentation de vant le paquet, la liasse fortunée... Une fois î dépouillée de ses valeurs, que faire de cette enveloppe brûlante, délatrice? Un voleur de * profession aurait de la patience et ne perd k pas la >ête; mais celui qui n'a pas l'habitude croit que l'objet du délit devient visible à tra> vers tout : il a la fièvre du soupçon I C'est ainsi que l'on arrive à cette constatation. d'une haute portée morale, que les voleurs de portefeuilles qui abusent de la discrétion des bornes sont, pour la plupart, des ! « honnêtes gens ». INSTÎTUT DUPUSCK, 187-197-, rae Berkendael. Reprise des cours, jeudi 3 octobre. 4535T Papier de bruyère Au moment où la question 'de la pénurie du papier est à l'ordre du jour, passionne tous les esprits et intéresse tout le monde, il n'est peut-être pas inutile, il est même nécessaire d'appeler l'attention sur les moindres moyens capables de nous procurer cet élément indispensable de la vie civilisée. Or, on nous assure que cette plante si répandue chez nous, la bruyère, serait à, même de faire d'aussi bon papier que l'alfa, l'ajonc. LbsîjîIï S© Septembre 1©18 / JOURNAL QUOTIDIEN ^ Z,e Numéro : 1S Centimes Sn née. -W ISS® 5*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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