La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 27 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85w6m/
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Mardi 27 AvriVI915_____ N° 170 Mardi 27 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 8, Rue Houtagne-(!o-@ion, îî, BRUXEULEB Bureaux : d-e 10 à i7 heures ——— JOS. MORESSÉE, directeur. - — JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO t IO CENTIMES La petite ligne fr. 0.40 Réclame avant les annonces . : . . . 1.00 ANNONCES Corps du journal 4.00 Faits divers . . . . 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 2S7m* jeup de gusrre Les Alliés ont fait samedi, comme il fallait s y attendre, un sérieux effort pour enrayer l'avance de; leur adversaire dans le secteur nord-est d\pre3;j cet effort était ■d'autant plus nécessaire que les Al-lemaiîds ont déployé une grande énergie pour acj oentu-er leur progrès. La confrontation attentive c*esj| communiqués permet de resumer fort exactement! suivant nous, la situation qui se présentait le 24 a*| soir, en disant que Y aile gauche des Alliés a déve| ioppé à l'ouest du canal une contre-offensive sérieui ce et que la position de leur centre n'a guère changéj tandis que leur aile droite a dû céder encore du terrain. _ j A l'ouest du canal, où nous disions hier que 1 a*r «née belge s'apprêtait sans aucun doute à contrecarrer vigoureusement rencei'clement commencé Ses Allema/nds. Paris annonce qu'elle a réussi à reprendre Lizerne (i). _ , Paris ne fournit pas d'indication géographique «Se nature à faire admettre que les contre-attaque^ des Français aient abouti, au nord d'Yprès, à uft çfevultat sérieux : par suite reste debout, en somme, l^assertion du communiqué de Berlin suivant la-^ Çfuelle les Allemands ont réussi à conserver le terrain gagné au sud de ta ligne Bixschoote-Lange-marck. Nous les y laissons donc installés au sud de Pilkem. Au nord-est d'Y près, où Paris nous montre l*ailç droite des Alliés — Jes Anglais, en l'espèce — en* gagés dans des combats violents dont le résultai c'est pas encore connu, les Allemands disent que le rayon de Saint-Julien est occupé par eux. Ils débor-* tient au sud-ouest de ce hameau sur la ferme So--laert, et à l'est dans la direction du hameau de Gravenstafeî, au nord de Zormebeke. Enûn, unV pranhat s'est livré à l'ouest de Wiel, vraisemblable-^ aoent aux environs de la hauteur 25, qui s'élève entrer Pilkem et un hameau dénommé Wieîtje sur la carte détaillée des environs d'Y près que nous nous occupa s de dresser à l'intention de nos lerteurs,et qu'ils trouveront dans notre numéro de demain. • S A part les hostilités très sérieuses qui se poursui-iwnt ainsi en Flandre, i] n'y aurait à retenir des dépêches officielles que l'activité des sapeurs allemands en Champagne près de Bea usé jour et la vio-fer.œ d'eng-ageinents continus mais non décisifs dans le bois cf Ailly au sud-est de Saint-Mihiel, si le communiqué allemand n'attirait l'attention sur le secteur de Conibres, a.u sud-est de Verdun. Berlin annonce, en effet, que sur 1rs hauteurs oui s'élèvent au sud-ouest de cette localité, une vigoureuse offensive a permis aux Allemands de réaliser de sénerax progrès. Dans la dépêche de Paris, il est question de nombreuses attaques dirigées par l'adversaire près de Calonne, de Combres et des Epargna, mais les Français les considèrent toutes comme ayant été repoussées. Il convient donc d'attendre que la situation se précise davantage pour apprécier modifications survenues dans la région sud-est de Verdun où, de m£me que sur l'Yser, se produit la sarpnse d'une offensive allemande au moment même où l'on tenait une attaque décisive des Alliés pour imminente. SUR MER * ' Londlrrs, 25 avril : Oii tn-an-de d'Athènes aa « Daily N«*we » qu'an© por-fct-e alliée a bombardé j^u-di des forts ck-sï .pardainftlUV et que le dragage do» nwr>es ©ontiDiue. Unei de l'escadre a bombardé la côte do GalH4 poli. t Cope-nhagu», 23 «viril : Bien q-u'im çrand nombre de mine© fîoitsjntes aient ét-é reiwhiî« moffen«Kives&, 10 nu m* oot encore échavé à ka WVî-e ou net du Jutkaiwi. péehetïra de la région ne s'aventurent pas au delà des récifs. , LotKir^B. 25 avril : hf cfoalutjfx^ à vap«ur Ftisrihc-âa est arrivé îrmr à avant, à b\*rd !;<4<|mpagie du vapeur Envoy, qpii & été'torpillé' m-eroredi eoir par un eouanma^ïn aile-ooacd. — Ymuidetn, 24 avril : Le vapeur hollandais Eerndracht, faisant route de Londres à Veisen, est à l'ancre prè* de Sbe^rne#». Lf*s , M»torités anglaises lui ont interdit de continuer son \ *oyage. • - - n Toukm, 24 avril : ' Le commandant do torpilleur Da-firue, qui a coulé de- 1 wit Antivari, aura à répondre, devant un Conseil de v guerre, de la perte de son navire. Loîndres, 25 avril ; ( Le chalutier à vapeur Queestown s. débarqué à Grims- , by le capitaine et 6 hommes de l'^qaHîS^L du ebalu- t ti«r à vapeur St-I>awreince, qui a été ooulé\eudi par t /«n «ous-mari-n allemand près du Dog^erbaniL ^ Le soutv-mark) a fait feu sur le bateau à 11 heures 30 du matin. De»ux pêcheurs se août novés Les Allemands oot fait sauter le navire au moyen cS'une mine*. Cop^ b.'LgTrtî, 25 avri] : < Le miJiifnëre à*y affairos éti'an^ffeo a reçu avis aue le ^ ▼«.pear danois Nidaos, qui avait Hé ameaué à l'île de 1 Syrfc, a été redâcbé >&l a repria la m«r. : ++—.... ,. .— 8 LA JOURNÉE DE TRANCHÉES ï Extrait d'une lettre d'officier français publiée pari 1 ie « Figaro » : I f La journée de tranchées est longu«e, km^ue comme la"' v nrcatqu] Ka procédée et celle qui suivra Dans la petite^ oav« <Je torra où le fiaot£#3E!m se ce^che ni <y«^it { — d/u matin au K<nr — xme d<aoia-ob«icu'raité. Un petatî | ^ur' orfs et morue, passe sur le erésieau ménagé devant t Pennemi. Si on est en tranchée de deuxième ligne ou' c à une certaine distance de l'ennemi, on peut, pen-{ A*nt -le jouir, se remuecr un peu, «J3«r dan© le bois qtu est ! I (1) Nous no*js apercevons qu© ceo^tama lecteurs ne ©ont \ h I p»28 bieaa fixéb à propos de ce oanak Les uj*s le cotnfon- ! r § e&nc av^j l'Vser piruprejueiit dit, et autre© avec l'Y- \ | peaiée. Eu -rétalaixé, il s'agit dm canal qui, a 7 kilomètre® 1 | fc-u <*id-<jrue«t de Dûrauuda, se -^étache à itnooke — ne pus oonfosadr© avw Knoeke-suir-Mtsr — de l'Yser oana- \ Leé, e£ "a veirs Le sud aboutir à Y p<nsi» en passa/mt, par Ij | îirie Giractotetn et SLeen^traete. Quant à La rivière J'Y- |L \ parlée, e>l'le se confond pour ainsi dure suir La carte avec ce oanal, dont eile ne s'e*iarte guère que depuis ie nord lo d» iv-eoiistra»'**» jufx^u'à Nordseboot^, où elle le rejoint | «i£suite vers l'est jusqu'à son i^enuonfus. r derrièro; msoiîs ai l'on eet en te^traip «téicouvieirt ou en première ligne rapprochée rien à faire : il faut ee t«r rer tout le jour. Le moindre képi aperçu e«t salué pa une grêle de hidles. Pour aller à ces tranchées avancées, il j a ce qu'oi appelle des boyaux do communication : ce ©ont de petit* sentiers creusés dans la terre, à une profondeur d'ui mètre cinauanteL larges de soixante centdmètrea envi ron, dans lesquels on peut cheminer sans être aperçu Pour circuler Jà dodlans», il »e faut pas être bi«n çroï et l'on y gagne pas mal de bouc; mais ça vaut miieu^ que s'avancer à découvert, à plat ventre, car le boyai part d'un endroit où l'on n est pas en vue et, pen dant deux ou trois cents mètres, il vous abrite jusqu'au bout. Certaines, tranchées, creusées depuis peu, no possè dent pas ces communications; alors, on e^t tout le joui ;*ans remuer ni reoevoir de visites, et les cuisiniers vou; apportent à mangea* seulement une fois-, à la nuit. Qu* faire pour tuer le temps ? On guette devant soi, on som rneille, on tiraille, on tâche de tuer. Parfois, le ronflement bien connu ee fait entendre c'est un aéroplane français ou allemand qui fait si rondo. S'il est ennemi, il faut bo garer, car ©'il voouf aperçoit, on ne tarde pas à êttre arrosé d'obus. La journée avance lentement. Vers onze heuires du matin, l'ao-rociage allemand commence, généraLement. Ils lancent sur les tranchées qu'i ont répétées, ou bien ïà ou ils les supposent, des obus percutan:t0 et dies shrapntelle. Les percaitant® sont des obus qui éclatent en touchant terre. Les ehrapnells ont fait du progrès depuis leur inven te-ur, le colonel anglais Henry ShrapneJl, mort en 1842, avec une rente viagère de 30,000 francs qu'il touchait, depuis trente ans, comme récor^nonse de son in génioei'té meurtrière. Henri Shrapnell ai eut le premier l'idée, à la fin du dix-huôjtième siècle, d'incorporer des balles ephériques dans les obus avec juste asae; de poudre pour provoquer leur éparpillement. Les ehrapnells, qui, aujourd'hui, contiennent un fei d'aftlfiCK■ tUTTPoîs cents balles dans chaque engin noyées dans la poudre additionnée d'une substance qui empêche la rupture du corps die- l'obus au moment du tir — les shiTapnelils* sont d,.-» obus qui éclatent en l'air. Quand cette danse aérienne commence, chacun s« masse dans sa tranchée, se fait tout petit, met son sa< sur sa tête et prie le bon Dieu que ces fleurs brutalef ne tombent pas sur lui. Mais il y a tant de place au-toaur de «oi quje le danger dîevien>b manâme, et même avec une balle die shraprbeBl pair, trop mail placée vous avez encore bien des chances de n'écoper qu'une blessure légère. Un percutant, c'e^st plus grave, à condition, bien eritèidîT. "quiî tombe juste sur vous; à troia pas, on a mille chances de ne pas être touché, sauf paT des mottes de terre et d'autres poussières aans importance.Les Allemands envoient quelquefois des marmites : ça, c'est moins drôle, beaucoup plus lourd et-plus gros. Les petits obus ont 77 millimètres de diamètre : nn demi-litre d'eau de Viebv en donne assez bien l'aspect. Les marmites pr^flinent dimensions respectable», jusqu'à 220 millimètres, et ça devient alors un tonaie-ïet de fer et de pondre, pas drôle à recevoir. Une marmite bien tombée fait, dans le sol, un t.rou tel qu'on pourrait facilement cacher un cheval, le fiacre, le <w cber et m£me le client, en sachant 1^ ta^isçr et Vs aiu/ttèr. Une marmite, c'est une automobile qui vous descend sur la tete, av£c }« moteur tournant en fou, capable de démolir 1113© maiq^n d'un coup J f»n al vu choir dans des rangs de'soldats pressés et en tuer quarante ou cinquante, n£m compter cinq ou six qu'on ne rcàrotrwo pao, débris de chair dfeGrémdsnée... Les bombes asphyxiantes On parle beaucoup en ce moment des bombes «asphyxiantes ou puantes lancées sur le® tranchées pour étourdir, voire pour empoisonner l'adversaire. U paraît toutefois que le® ga2 délétères s'évaporent trop vite pour pouvoir faire beaucoup de mal. L'usage do liquides malodorants dans les combats remonte aux temps îee plus reculés. Les Chinois pa<rti-oulièrrement s'y entendaient à merveille. Les < pots puants s (Hi-Thu-Tschang) formaient l'arme la^pto^Ve; doutabfë «es pirates mongols. Ils en jetaient autant que possible sur le bateau qu'ils voulaient prendre et attendaient tranquillement, jusqu'à ce que tout l'équipage ïMrt perdu connais^-ance. C'étaient de petites cruches à parois très minces, avec un petit orifice scellé. Le projectile lancé, une ma«se huileusse g<* répamdanit oiir le siol, dégageant une fumée fétide et asphyxiante. La com-[x>sition de ces « pots puants » était un secret des pirates-; mais on sait qu'il y avait dans cette huile de f'aeea fœtidla., du ooiifre, drss momies ponurries et die la Wlé de Jtw^uin. Lc^oïïveo- ne m ent cRinois a sévi de tout tinTtpS WTfRXë" Cette « technique de guerre » employée également sut terre par les bngiandfe et il édietait la oreine de mort contre les pensonn^e qui les fabriquaiesith. Ce»t le contrôle des côtes, institué par les Européens, qui a enfin réussi h «upprimer le commejv>e des « pots puants w dans le Céleste Empire. Il refleurit au-ourd'hui en Occident. ■ t~v* r DÉPÊCHÉS DIVERSES LondreSj 23 avril : Le u Daily Mail » annonce que, jusqu'au Ie* avril der-ûer,, 145,000 hommes n'étaient fait inscrire en Angrle-«rre, en Ecosse et dans le Pays de G-alles, pour le ser-10e de la garde civile, qui est destinée à coopérer à la léfenee du pays dans le cas d'un débarquement de .roupes ennemies en Angleterre. * • * Tokio, 24 avril : Le gouvernement japonais proposera an Parlera«nt, lui se réunira en ecseaun extraordinaire le 20 mai, de mi forcer l'armée de dieux dîiviaions» soit 37,000 hoin-□e«. Le Parlement s'occupera égalesnent de la création le Bous-eecrétariats d'Etat et de la quetçtion des sub- «nrtions à accorder à la flotte commerciale. • • • Pétrograd, 24 avrîî : L'A.gence télégraphique de Pétrograd a publié mar-rndi comme officiel le télégramme suivant de Tokio : )n consi.aAe une detente dana l<es relations sino-japo- sairCfi. Le mrônistre de 1a guerre a renvoyé en congé les ré- «rves des années 1690 et 1889. * * ■» Bftles 24 avril : Un télégramme privé reçu de B «If art affirme que les bombes qu'un aviateur allemand a samedi df>r- ier wir la ville ont talé 2 se«>tLn^ll<^s, blw»é grièvement 0 personnes et légèrement sept autres. Les deux dé-mjr de poaidre awaiejit sauté et l'arsenal serait forte-icnt endommagé. * * • Athètrves, 24 avril : On annonce que les représmtants de la Triple En-psitç ont prié la Grèce de racheter les lianes des obe- ; «3*3 de fer orientaux qui traversent le territoire grec. » • Dresde, 24 avril : A catise de la pu erre, le gouvernement saxon a J'in-wtion de soumettre an Landtcw? «m projet de loi pro- ugeant de deux ans Les mandats des députés. • • • Londres, 24 avril : Le Comité exécutif de la Fédération d*® mineurs e la Grande-Bretatme a eu hi^r un entretien avec [. Asquith et le président de l'Office du Commerce, e Comité a demandé au ministre de convoquer une >nférence à laquelle assisteraient les propriétaires des lines et les délégués d^s mineurs anelaia M. Asquith déclaré qu'il répondrait lundi. La Conférence des ouvriers mineurs s'est par suite journée à lundi. LES FAITS DU JOUR r ' j ; Les journaux grecs ont publié la ré>ipon©e que la. Eou-. j manie a donnée, en &on temps, aux oifre© que lui avait 11 transmises M. Venizclos. La K/0umanie a, tout d'abord, i déclaré qu'elle désirait obsei'ver une etnete neutralité, | dictée par ies relstd>c<ns amicales qu'elle entretient aussi ; bien avec les grandes paiissaiîjoejs qu'avec les Etats bal-' | kamiqrueo. J j La Roumanie est, il «est vrai, un Etat vodrin de 1a &er-| bie, mais elle est complètement désintéressée des consé-' quences de la guerre quje sondant ce pays. Entretenant 1 .des relations également cordkil-es avec la Bulgarie et ■avec la Grèce, olile ne peut pas anticiper sur l'attitude ; ^qu-'elle prendrait dans l'évautnaJaté d'une intervention| larraée de la Bulgarie. ' La Roumanie a repoussé avec fermeté les propositions de M. Vendzelos et a insisté, dams la finale de sa réponse, sur Je fait qu'elle ne veut pas tirer 1p6 marron© du feu ren fa veur des prétentions russes sur le Bosphore, où elîle a elle-mêime des intérêts con ridérablies à sauvegarder. Partout on s'applique à rendre la vie plus facile aux soldats qui sont renvoyés blessés du front et qui souffrent dans les lits d'hôpitaux. Ce ne sont pas seulement I - les souffrances physiques qu'il s'agit de soulager, mais il , faut aussi relever le moral, charmer le-s loisirs forcés de : ce® vaiiliants défenseurs de leurs pays. On s'est contenté de les distraire d'abord par la lecture, puis par des représentations musicales et dramatiques, par de© confé-> remees, voire de véritables cours, où on leur enseigne ■ des choses utiles et agréables. On est finalement an*ivé à cette conclusion, ouïe la vde nous etnsedgnie tous les jours : « Il n'y a que le travail qui récrée réellement les énergies endormies par une longue inactivité comme celle qui est imposée par les blessures. » En Allemagne., on s'est avisé de donner des occupait tions faciles aux convalescents des' hôpitaux militaires. £ Pour joindre futile à l'agréable, on fait confectionner de : petits objets nécessaires au service dies hôpitaux eux-mêmes par les blessés en convalescence. Avec de la ; paille et d^autres matières encore, ils font des petits ta-| pis, des paniers pour les médieaments et les pansement», ; etc. Quelques-uns s'appliquent à des jouets, qui les . amusent particulièrement, car ils pensent à la grande ; joie des c-rhfan.ts ou des petite neveux, auxquels ils sont : destinés. Par des concours et des prix et par l'établisse-l ment do véritables petits bazars pour la vente de ces ob-jet» fabriqués par les soldats convalescents, on stimule | l^ur zèle et l'on arrive à des résultats très satisfaisants : à tous les pointe de vue. _—;— Un journal se paie en ces termes la tête des lecteurs avides de nouvelles de guerre extra rapides et ultra directes ; — La <r Nowoje Wremja », de Pétrograd, publie une lettre de rson correspondant de Berne, disant que la nou-l velle es-t arrivée à Stockholm, que le « Corriere délia Serra t> a-nirait reçu un télégramme de Val parais*}, sui-vajit lequel le < New-York Herald » nuirait été avisé de Gina^ieraala via Buetoos-Ayres, que dans le dernier numéro du « Times > aurai t. paru une dépêche de Tokio via Ceylan, du correspondant particulier du journal ànr-glais, df'ïpêehe qui annonce l'accord avec le « Nieuwe Rotterdamsche Courant 2 que 1er combats ont lieu de ( aouveau autour d'Arras. Uné polémique violente' a été menées particulièrement par les jopmaux fjocialdstes, {X>ur amener le gouverné-ment français à mettre le château de Chambord sous : séquectre». On naît que ce beau château ^historique de la Ivoire, entouré de bois magnifiques, est resté un domaine des Bourbons. C'est à ce titre que le prince Elie de ■Bourbon, duc de Pa-rme, sujet antrichien, est actuelle» ment ^' propriétaire de Chambord. Le gouvernement français a longtemps hésité à se saisir du château, parce que plusieurs membres français de la famille de Bouf-:lx>n sont regardés comme propriétaires du domaine. Mais il vient de céder devant les instances de la presse. Chambord est mis sous séquestre. Dans les communiqués officiel a il est très souvent question de projecteurs humineux. Tout le monde ne sait pas, écrit le « Telegraaf > d'Amsterdam, que ces appareils attiraient déjà l'attention dans la plus haute antiquité. Dans ces temps reculés on dcvacttoutefois se oontcmter de matières très inflammables telles que la paille et le goudron, pour constituer les sources Lumineuses. On se servait également de projectiles lumineux, lancés par dos mortiers, et qui donnaient une f'.amme blanche tirés éphémère. On disposait aussi de raquettes qui étaient connues en Orient depuis des siècles et qui, de Byzance, firent leur chemin jusqu'en Occident. L'établissement de l'altibude, l'envoi de signaux optiques, se font au moyen de lentilles, de miroirs et de longues-vues, et d'une vive source de lumière naturelle ou artificielle. En 182] Gausz construisit l'héliographe. Pendant la guerre américaine de l$61-1865 ces instruments ont permis de maintenir les communications des navires avec le continent. Depuis que l'on dispose pour la signalisation de la lumière d'acétylène, de la lumière calcaire de Drmmond et de celle des lampes à arc électriques, la science des signaux a pris une importance prépondérante^ Les navires d'aujourd'hui sont pourvus de batteries complètes de projecteurs lumineux qui leur permettent deeuvefflar .tks^ote«. Les partisans de M. Véndzelos ont décidé, aux prochaines élections, dpopposer sa candidature à celle do "M. Gunaris, actuellement présndle-nt dai Cotneciil d-t^s mi-' nistres, ©t ce dans le district que représente ce dernier. _ Allemands vonT renforcer la puir^ance de leur station <xe T. S. F. à Rayville (Long lsliand) de mansière à tripler l'étendue de «on rayon d'action. De cette façons qu^ill^s qu«e soient lies circonstances. climatériqu>es défavorables. ils pourront toujours communâquer avec leur svtation de T. S. F. de N au en. lys appareil» nécessaires à ce renforcement sont construits en Allemagne, et, à Sayville, trois tourelles de ôOO piedls de hauteur ont été construites. Dans le Nor'thu,mber3and, vemdredi après-midi vers 3 heures, l1^ autorités de Newcaatle ont avisé oelle6 je .Blytb qu-e deux zeppelins étaient signalés à environ /5 milles de la côte du Northumiberland, se dirigeant dans La direction dô Blyth. A ppdue les avaiit-on vus que l»-s dirigeable®, qui volaient à une très grande hauteur, ont disparu. Un groupe de jouirnalistes est allé visnt^jr, avec T'-au-tori>sation du m.in.u^e de lia guerre, les camps de prisonniers allemands établis en Bretagne près de Renn- s. Ils ont constaté que l'état de santé et le moral des prisonniers étaient excellents. Ceux-ci ont. unanimement déclaré qu'ils ébarenit fort bien traités eitqu'iilm n'avta/iwnt aucun au jet de se plaindre. Ceux qui tira, vaillent re-çoi-v***t une solde de fr. 0.20 par jour; ils ©e reposent le dii-nvanche et W jours fériés. Journellement, Wi jDriisonnfrem reçoivent 700 grammes <ie pa.in, 10 gr. die eafe, 10 gr. de «u^re; 250 gr. de viande «ont distribués à ©eux qui travaillent et"!25 gr. aux au-tir^e. fis reçoivent, en outre. 1 kilo de légumes : pommes de terre, choux, carotte®. pri«onniers pavent acheter du pain, des ootneej-ves, du fromage, du beurre, etc. <><l on leur distribue au fur et à mesure le taibac et les friandises qui leur sont envoyés par leurs familles. "Touti*® l«fe »f£majinea, ils peu vernit envoyer une carte pnertale et, dieux foms par mois, ils peuvent écirtiire une lettrfe de quatre pages. Ils couchent dans des baraquement© sur dx-s «acs ae pa.jjilie, c^ud eont surélevée au-dies-sus du soi. Il y a des installations d'e bains. L'ordTe et. la diiscipMjîe sont maintenus pcvr diee «ous^officiens allemande, pl>ieés emx-mêmess sous Wth ordres de sons-offi-ovue français. Oes médecins français assurent le service ftamitaàre, aidés ^)a«L des inikmieirs et par des étudiants en médecine» COMMUNIQUÉS OFFICIELS / Communiqués allemands ^ferlin, 26 avril (Communiqué officiel dr. midi) . / Théâtre occidental de la guerre. J Les combats ont continué près diYpres. Sur la j/rive ouest du canal, r.irernr. que les Français pré tendent avoir repris, est encore en notre pouvoir. Nous avons aussi maintenu nos gains à l'est du canal. Le nombre des canons capturés est, à présent, de 45, parmi lesquels çe trouvent les 4 gros canons anglais. Au nord-ouest de Zonnebeke, nou; avons continué nos att?.qnes et avons fait plus de 1,000 Canadiens prisonniers. Le total des prisonniers sréîeve mâintônailt à 5,000. Un singulier mé-lange ethnographique se trouvait réuni à cet endroit sut un espace assez restreint : nègres sénégalais, Anglais, Turcos, Indiens, Français, Canadiens, Zouaves, Algériens. En Xhampagne, nous avons repoussé deux attaques de nuitaes Français au nord de Beanséjour. Sur les Hauts de Meuse notre attaque a sensiblement progressé'." Nêïïïfïreons pris d'assaut plusieurs crêtes de montagne se succédant jusqu'à la hauteur à l'ouest des Eparges. et avons capturé plusieurs centâiriës de prisonniers et quelques mitrailleuses. Dans le bois r : ' j|l v des attaques ennemies ont échoué. Dans les Vosges, notre offensive nous a remis en possession du Hartmanns-weilerkonf ■ H officiers, TÎSTTCtîfatr'lTançiTs, 0 lânce-bombes et 4 mitrailleuses sont tombés entre nos mains. Théâtre oriental de la guerre. Nous avons repoussé quelques faibles attaques de nuit dans la régiom située au nord-ouest de Cie- char.ow. La situation n'a pas changé. * * * Vienne, 26 avril (Communiqué officiel d'hier) : Sur le front des Çarpathes, nous avons remporté un nouveau succès dans la vallée de l'Orawa, près de Koziowa. Hier, après avoir entrepris une longue et opiniâtre attaque au moven de sapes, nous avons pris d'assaut la hauteur d'Ostry, au sud de Koziowa. Les troupes allemandes voisines des nôtres ont réussi en même temps à progresser sur la route et à l'ouest de celle-oi. En tout, nous avons fait 652 prisonniers. PaT suite de la prise de la hauteur d'Os-| try et de la conquête des hauteurs du Zwinin, oui eut lieu au début d'avril, l'ennemi est à présent re-;eté de tontes ses positions sur les deux penchants , de la vallée de l'Orawa, bien qu'il les ait défendues avec acharnement depuis plusieurs mois. Dans les autres secteur-- des Çarpathes, combats d'artilîérie locaux. En Galicie et en Pologne, le calme a pré-.-valu. tp \-lh ÏIO fà>. llrâc'&MSpài Constanfnople, 25 avril (Communiqué du grand quartier général) ; Dans un but de démonstration, la flotte russe a 'ouvert, dans la maintée, un feu d'une demi-heure, en dehors de^la ligne de tir de nos forts du Bosphore; elle s'est retirée ensuite dans la direction nord. Nos forts n'ont pas jugé nécessaire de répondre à son feu. Il n'y a pas encore d'informations importantes des autres théâtres de la guerre. Voir la suite en 3» page sous la rubrique c Affiches, arrêtés et avis allcm&câs » ■r T ConiEtiumqués des armées alliéas Paris, 24 avril (Communiqué officiel de 15 heures) : Des rapports complémentaires établissent dàr&i quelles conditions les Allemands ont j-éussi, le 22 f* S°lr' à forc?_n<gJjgggf"à reculer au nord d'Y-fH-Uf ^ l'Yser'êtJaroutc de Pce le a- \ Une épaisse fumée jaune, envoyée des tranchées allemandes et poussée par le vent du nord, a littéralement asphyxié nos troupes et s'est fait sentir jusque dans nos positions en deuxième ligne. Une attaque, entreprise hier, nous a permis déjà de regagner une partie du ..terrain perdu au nord entre gteenstraete et la route d'Ypres à'HFoelcapeïle. Notre position est complètement consolidée et l'activité militaire se poursuit dans de bonnes conditions, avec l'appui des forces anglaises et belges. Surjes Hauts, de-Meuse, les Allemands ont en-frepnsoëiux attaques contre nos positions près, de Calonne et dénombrés; ces deux attaques ont été ïèpouâseês. Près dê£J^aatgsa. deux attaques ennemies ont été également repoussées. A la Tète de Vache, A])i*:::iuMit, nous avons re poussé une attaque. _I.es attaques allemandes dans la forêt de Parroy., ainsi qu'au Reiçhaçkerko-pf. ont été enravée par notre feu. L'cSnemi a suoTae sérieuses pertes. Paris, 24 avril (Communiqué officiel de 23 heures) : Au nord. d'Ypres, les Allemands ont fait de vio-lenîs ètforts, pendant la nuit de vendredi à samedi, pour mettre à profit le désarroi amené dans nos troupes avant-hier paT les gaz asphyxiants. Leurs efforts n'ont pas eu de succès. Au lever du jour, ils ont réussi à prendre Lizerne, sur la rive gauche de l'Yser, mais une puissante attaque nous a permis de reprendre ce__hameau. Sur not^aiTe gaucTte^jious avons avancé de concert avec- l'armée belge. Sur notre aile droite, nous avons airtuncé plus lentement.Les troupes anglaises ont été l'objet d'une attaque violenté.' ETlès ont répond u par une contre-attaque vigoureuse, dont on ne connaît pas encore le résultat.En Champagne, à l'éperon du travail de défense dé campagne situé près de Beauséjour, les Allemands ont fait sauter cinq fortes-mines à proximité de nos tranchées. Malgré la violence de l'explosion, les excavations de 25 mètres de diamètre ont été bientôt occupées par nos troupes, avant que l'ennemi ait pu s'en emparer. De violents combats se sont déroulés dans le bot?, d'Ailly, où les Allemands ont redoublé d'efforts pour "fé|>rendre les 700 mètres de tranchées que nous leur avions prise. Après avoir dû, le 22 avril au matin, évacuer une partie de ces tranchées, nous avons repris la partie abandonnée dans le courant de la journée et nous nous y sommes maintenus. DansJ&^ffljêt.d'AjîrenMnt, à LauIêîejie_iVache, l'ennemi nous a violemment bombardés, mâTs"il ne nous a plus attaqués. , # w * Paris, 25 avril (Communiqué officiel de 15 heit res) : En Belgique, nos contre-attaques ont continué \ P. succès conjointement avec nos alliés. Nous ] ans fait des propres sensibles vers le nord sijj_ïa J e clrqil£_.du canal„de. l'.Yser. Malgré les fortes ître-attaques sur notre droite, annoncées hier soir, troupes anglaises ont maintenu toutes leurs positions.Dans les Argonnes nous avons pris une tranchée ennemie; deux mitrailleuses et des prisonniers tombèrent en nos mains. Cette action, du reste complètement locale, a été extrêmement vigoureuse. Sur les Hauts de Meuse, à la tranchée de Calon-ne, Ies_ Aliemàri'cfs ont attaqué avec une division entière sur un front de moins d'un kilomètre. Ils ont ébranlé notre première hgne, mais ont été rejetés en arrière par une contre-attaque. * w * Paris, 25 avril (Communiqué officiel de 23 heures) : Au nord d'Ypres le combat d'artillerie perdure dans-des "fconditions favorables pour lejC'trSHpes alliées. Sur plusieurs points du front anglais les Allemande UM iittanflié 'VtuttS^TSTÛiS^ëWa nord-sud, et nord-est-sud-ouest. De notre côté nous avons fait des progrès sur 'a rive droite du canal, au moyen d'une ccnlrc-atta que vigoureuse. Sur le reste du front, rien à annoncer. # * * Londres, 23 avril (OHciel) : Hier soir, les Allemands ont attaqué les troupe* françaises qui joignaient notre a.iC gaouic e région de Bixschoote-Langemarck, au nord de la position d'Ypres. Ils ont commencé par une violente canonnade et ont lancé un grand nombre de bombes asphyxiantes.Les Français ont été obligés pendant la nuit de se retirer jusque dans la région de Boesinghe, vers le canal.. Notre front n'a pas été entamé, sauf sur notre extrême gauche, où nous avons reculé pour rester en contact avec les nouvelles lignes françaises.A l'esi d'Ypres, nous avons repoussé deux attaques de nuit dirigées contre nos tranchées. 1 Dans la région d'Ypres, le combat dure encore. * * * Londres, 24 avril (Off.ciel) .-On continue à se disputer le terrain conquis par les Allemands entre Steenstraete et Langemarck. La perte de ce terrain mit le flanc gauche de la division canadienne en péril et celle-ci fut obligée de se retirer pour ne pas perdre le contact avec les troupes voisines. Elle abandonna 4 canons canadiens de 4.7 pouces entre les mains de l'ennemi. Les Canadiens ont subi de fortes pertes. * * * Pétrograd, 24 avril (Communiqué officiel du grand état-major général) ; Dans les Çarpathes, dans le courant de la jour-née^ du 22 et dans la nuit du 23, les Autrichiens, après avoir bombardé fortement nos positions au moyen de leur artillerie lourde, ont fait une série d'attaques contre les hauteurs que nous occupons à proximité du village de Polen. Ces attaques ont échoué. ^ Le 23, les attaques autrichiennes contre notre position dans la région de Wolosate ont été également igpou-ssées. f Le même jour, nous avons avancé dans la région de Télépocz^ ainsi que plus à l'est de Si-anka. Nos troupes, après des combats à la baïonnette, ont conquis une série de hauteurs importantes. Sur les autres secteurs de notre front, il n'y a eu que des fusillades et des duels d'artillerie. * * * Pétrograd, 24 avril (Communiqué officiel dt V'ètat-ma]or de Vannée du Caucase) ; Le 20 et le 21 il y a eu des fusillades entre un d$ nos détachements qui opère à la côte et l'ennemi. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. ++ Dépêches diverses Paris, 24 avril : L'aviateur Grazioli est tombé, au cours d'un vol d'e® Rai, efc s'est tué. * * # Nancy, 25 avril : Plusieurs aviat-euns allemands onrfc survolé meo-'oredS Lunéville et ont jeté des bombes sur la ville. Deux ou trois de ces bombes ont occasionné des dégâts assez importante.* w • Parie j 24 avril : Le ministre de la marine a décidé qu'aucun homm© ^5: ^d^sse. de 1917 ne serait eairôlé dans la marine. Nis-ch, 24 avril : I<es Autrichiens et les» Serbes font preuve d'une gmandle activité sur lés rivejsdu Banurbe. Depuis quel qui-15 jours, ie« positions Gerbes sont constamment bombardées. p<ar l'artillerie ennemie postée au delà du fleu.ve. Le village dfp Sip est presque entièrement détruit. Belgrade a été bombardé deux fois dans lté courant de la ©amakie, mais le bombardement n'a pas été intense. Le 21 avril, un aviateur autrichien a survolé les positions serbe** près de JBelgrade et a jcvfcé uoe dlem.i~dou> 7<aine do bombes, qui n'orut a-ecasiontmé qiuie dies dégâts matériels. On croit qu'p le© Autrichiens ont l'intention de passer prochainement l>e Danutbe. * * » Paris, 24 avril : L'&mbaeaade ru<so© à Pars informe les Russes séjournant -mi Frappe tfu'un ukase im-péria/1 fixe la eon^ vocation <Je^ repues d'e la cla/«e de 1916 au 15-28 nuai "au lieu du 15-28 juin., date fixée arbtérieiar.emeœ.t. L ^Londres, 25 avril : j Des avis do Tokio attribuent 1 'intrairuipt/ion de» né-r*o<viaifcioiis sino-japonaises au fait que le Japon veut modifier p'6 propositions en cjo qui concerne les ooncee^ «ior,s de ebewnne-de fw en Gbine. Le gouvr-rnement japonais s'est aperçu gu© qui''lo#ie&-un'is des lignes de chemins de f^r qu'il exigeait étaient déjà aocord'ées à l'Aiir rrleterre. Pour évitrr up heurt, -d'intérêts, }■# Japon abandonnera ses prétentions sur ces lignes. Poair îe «urplua, il modlfi- tra exigences <ic manière à respecter ^es contrats existants. V

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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