La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1891 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 25 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z14636/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Dimanche 25 Avril 191J: N° 163 DTmanche 25 Avril 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION lïu<i Moiitagirae-«£e-Siojî, i>, ïïËï.5jXKÎJLE® Bureaux : de 10 à il heures Jos. MORESSÉE, DIRECTEUR. JOURNAL QUOTIDIENS LE NUMÉRO t f© SENTIMES La petite ligne. .fr.' 0.40 Réclame avant les annonces . ï . . . 1 -OO ANNONCES Corps du journal . ; 4QCJ Faits divers .......... ï S.OO Nécrologie .......... , 2.00 LA GUERRE 265"" jour de gusrra Les hostilités dans l'Ouest ont repris le 22 u'n" Stliure généralement plus vive. Parmi les opérations assez nombreuses signalées par les communiqués que aous avons publiés hier, il en est une qui s'impose particulièrement à l'attention : nous voulons parler de l'offensive soudaine développée par les Aller ma.'ids au nord d'Ypres. Déjà vers le 15 mars, nous les avions vus, à 4 kilomètres aiu sud de la vieille cité flamande, attaquer vivement les positions anglaises de Saint-Eloil tirais sans parvenir à les entamer sérieusement. Troi^ semaines plus tard, nous avons souligné les efforts! réitérés qu'ils déployaient pour s'assurer, entre Dix-'; mude et Yprès, une tête de pont à Drie Grachten. X.e succès de cette nouvelle tentative n'exerça guère de répercussion siut l'ampleur des opérations engagées à l'est du secteur Dixmude-Bixschoote. Tenaces, ils sont revenus une troisième fois à lay charge. Ils viennent en effet, le 22 a>u soir, d'entra* prendre l'attaque du secteur nord-est d'Yprés. / Cette attaque a les apparences d'une affaire sérieuse. Cela du moins ressort nettement du communiqué de Berlin du 23, le seul à consulter jusqu'ici, celui de Paris du 22 au soir étant, par suite sans doute d'une erreur de transmission, peu compréhensible à cet égard. En effet, sa première phrase place près de t.angemarck, au nord d'Yprès, deux attaques allemandes contre le point 60 près de Zvvarteleen, : ■ alors que ce point se trouve incontestablement au : sud-est d'Ypres. Il y a là une erreur matérielle qui sera sans doute bientôt réparée. En attendant, retenons de la version de Berlin, que, parties du front compris entre Steegstraete et Pest. de Laingemarck, les troupes allemandes sont| parvenues d'abord à franchir le canal de l'Yser prèsI de Steenstraote et de Met Sas, c'est-à-dire vraisem-j bla-blement près de l'écluse située un peu au nord| de la ligne ferrée Ypres-Thourout. Outre l'avancg qu'elles ont prise ainsi vers l'ouest, elles ont éga-S fcment progressé vers le sud, dans La direction d'Y-j, près, jusque sur les mamelons — hauts d'une tren-f taine de mètres — qui s'élèvent au sud de Pilkem.t Pour apprécier le changement survenu, il convient! de rappeler que jusqu'ici le front allemand s'écar-I tait du canal au sud de Dixmude avant d'arriver à| Sreenstraete, touchait Bixschoote vers l'est et pas-J tait ensuite entre I.^gemarck et Poelcapelle pour| former autour d'Yî. -S un demi-cercle délimité de' l'est au sud par une ligne passant devant Zonne-beke, GheLuveJt, Hollebeke et enfin Saint-!7loi. L'offensive du 22 aurait donc eu pour conséquence de rétrécir sensiblement par le nord ce demi-cercle, en rabattant la ligne de Bixschoote au nord de LangamaTrk jusqu'au sud de Pilkem. Les Allemands seraient donc parvenus, tandis que les An- ; g-lais essayaient de dégager Ypres au sud dans la i, direction Hollebeke-Zandvoorde, à inquiéter plus ; sérieusement la place par le nord. Cost dans le secteur nord d'Ypres que s'effectue, ; précisément, la liaison entre les troupes anglaises qui tiennent le front Ypres-La Bassée et les divi-sions françaises et belges qui s'échelonnent au nord ! ! d'Ypres jusqu'au littoral. Des forces alliées très i < :onsid érables doivent donc incontestablement y être ; :x>n centrées. ï, Dès lors, on pourrait s'étonner qu'une attaque, ; même soudaine, ait pu y déterminer une modifies- * tion appréciable des positions, si l'affairé de Neuve- !' Chapelle n'était venue récemment démontrer qu'il ïj sst toujours possible à unie offensive minutieusement préparée d'entamer les positions de l'adversaire. |1 Joute la question est maintenant de savoir si l'of- g Pensive des Allemands aura pu être localisée. Quoi- F pi'il en soit, et sous réserve des appréciations" que nous suggérera la version française non encore en |< xvtre possession à l'heure actuelle, il convient 3e |c jenir pour établi que l'armée allemande n'est nulle- |t nent disposée, à tout le moins sur l'Yser, h rester tur la défensive comme on était as=ez généralement ! ikfMwé à l'admettre en tablant sur l'importance des lr <-n forts successivement mis en ligne par les Alliés. 5our que l'état-major allemand n'ait pas hésité à jr «taquer au nord d'Ypres, d'une façon à ce point Jéridée et sur un front aussi étendu, il faut croire |l* joe ses effectifs ont été, de leur cAté, segmentés |» bris une proportion largement compensatrice. C'est I à raie constatation dont l'importance ne doit pas S axe méctasiue. t. ç D'autres faits de guerre, de signification moindre oais non dénués d'intérêt, («Fit hr signalés dans S, 'Ouest. Nos lecteurs auront notamment retenu, de jj» dépêches d'hier, les progrès annoncés dans les ^ Vosges vers Metzeraiî et dans le bois d'A.prernont >ar les Français, qui paraissent disposés à imprimer % M un nouveau développement à leur offensive dans laî Woëvre. Dans l'Est, par contre, il ne s'est rien passé del saillant : non plus que dans le Caucase, sur la fron- I tière serbe, en Egypte ni devant les Dardanelles. _____ ++ SUR MER { Londres, 23 avril : Des renseignements complémentaires ont été fournis à 1j>. Chambre des communes au sujet de l'attaque par les T.txan&fioxt-Jtfanitoa. Celui-ci a été arrêté par'îe torpilleur turc Demir Hissar, qui s'était échappé de Smyrne. Le torpilleur a donné 8 mîrïùtëa à Pé-qrrrpa;gë et anx troupes transportées pour descendre dans les canots. Le torpilleur a lancé trois torpilles, qui ont manqué leur but. Il a été chassé par des contre-torpilleurs anglais qui sont arrivés- rapidement sur les lieux. Le torpilleur turc a été échoué et détruit par son équipage^. Pendant l'embarquement des troupes, deux chaloupes ont chavire : Tuiîe à cause de la rup-yture d'un câble; l'autre" vraisemblablement parce qu'elle était trop chargée. /Londres, 23 avril : f Le vapeur norvégien Brilliant, allant de Sparsborg à Lonr&e^ar été* arrêté par les Allemands. Londres, 23 avril : Le vapeur DotterieJ, de LiverpOol, allant à Rotterdam, a été arrêté près de DeaL 0 Londres, 23 avril : /Les huit chalutiers à vapeur dont on n'a plus de non- , jr^H^~dfrpuis le 8 avril eont officiellement considérés Jcomme perdus. Copenhague, 23 avril : y 15 vapeurs suédois, la plupart ohargés de céréales et /de prôaïïTbs alimentaires, sont en c'é nTôme'nt Cûtoua-, fdans des ports anglais^JLa surveillance anglaise s'exer-^es vapeurs destinés à Malmoë et aux ports de la mer Baltique. Plusieurs vapeurs sont déjà immobilisés depuis une quinzaine. Iplessingue, 23 avril : rt.e> vapeur Kopenhagen, de îa Great Eastern Line, ^t arrivé .og matin à Flessingue. Il avait à bord la ; j^oste anglaise. " Tmniden, 22 avril : Le vapeur suédois Wijk, arrivé ce matin de Lvsekil, d^olare qu'à 9 milles au nord-ouest d'Ymuiden il a été accosté par lie contre-torpilleur anglais Locust. Après' les sa>luts et les questions d'usagev relatives à la desti-nation du navire, le vapeur suédois a pu continuer son ■ voyage. Le Olaf Wijk a rercontré, près d'Kgmont, une mine' flottante. Le capitaine a tiré sur la mine et l'a touchée, mais sans réussir à la faire exploser. Rotterdam, 23 avril : Le capitaine du voilier hollandais Albatros, arrivé ; jeudi dernier à Geflfo, venant de Gla^cow, a déclaré qu'à/'hauteur de Svenska Bjoern, au sud d-#» Gerle, dan'é; la mer Baltique, son bateau a été arrêté par un eous-ma-rin allemand. Après exameri^es papiers de bord, , l'Albatros a été autorisé à continuer son voyage, Londres, 23 avril : Comme on ne «ait pas encore pendant combien de . temps le service maritime ordinaire entre l'Angleterre et far Ffoir/inde sera suspendu, il est question^ établir proviffoirPineiTu un service postal bi-hebdomaaMseyqj&i «w^ii^assuré par des navires anglais JpT* GUERRE DE TRANCHÉES | prévus par le Csionol Fsyier j ( Le colonel Feyler est un d.es écrivains militaires les 1 plus justement estimé» de ce temps. Las articles qu'il f pubilie presque quotidiennement danis le « JouirnaJ de j Genève », et surtout ses études d)e lia «_ Revue miilii-taiiire . ftuijs&e » sonit euivis avec lie plu,s grand intérêt en raison non seulement-de la science qu'y montre l'auteur, mai© ' de l'ex-trême souci d'imnartialité qui <ii<ïte ©es juge- r roenits. Or, dès le mois die m<ad 1902, le colonel Feyler r avait annoncé, prévu, et pour ainsi dire prophétisé que r la guerre future devien^dirait bientôt uoue sorte de guerre ( de siège, une guerre <ie pivsque complète immobilité, où après de vaines tentatives d'enveloppement réci- proque, tes adversaires, arrêtés par dies obstacles na- ; tur élis, mer, montagnes,, froniaèreis <î'um pays neutre,^ resteraient nou-tralisée, en était d'équilibre, face à fiaco -pendant de longs moiis. Treize ans plus tard, les faite devaient justifier le# prévisions du ©avwiit tacticien. " f. Voici comment, en des t^rm;eis Presque prophétiq.uie^, ' ie colonel Feyler voyait « lu bataolle de l'avenir », daJ» c ^hypothèse cV dieux adv^er«niirei9 de force oensdb-Iemenifc * Navale, possédant des moyens d'attaque et de défense " 5quiivalent© : 8 S'il y a égalité dans l'armement, dans les effectifs et laïus la valeur -morale des troupes ein présence, il eai évident qu'il y a égalité aussi dans leur condition tac- \ >ique. Il cesse bientôt d'y avoia* un parti quà attaqué, ^ in amtre qui est artaqué. I/es dieux ennieimis ne t^rdont ^as à se trouver logés, en qnelque sorte, à même enr J S'oigne. I3s s'immobilisant comme tes trc*up»^is qui dév ■ endeait un camp >reti'anohé et celles qui concourent à ion inveeltissement. A ^'extérieur de la ceinture deé orts. et ko us leur canon, des troupes die sortie peuvent v >e déplacer et tenter des coups de main. Ma^is la gamn^' o icn deo forts et le® détachements qui gardent les out V 'rages de contrevallation restent inuitili©iés et sont com» <î ne neutralisés. C'est là le caractère qu'il faut attribuer à la batarifllè défensive de l'avenir. On se la représente comme mett n ant face à face dt^ix muraililes nuinainea presque ati 1' on tact, séparées seulement par 1 ' épaisseur du péril, et g- jette double muraille va re&teir presque inerte malgré f: a volonté d'avancer qu'en a de part et d'autre, mallgré pb tentatives qu'on fait pouir y réussir. - p L'unie d?e cpq Mgmes cherchera, ne pouvant réussir dte v rent, à déborder l'a»utre>. Oeiltle-ci, à aon tour, txroLoat ti ;era son fi'ont, et ce sera un concours à qnii s'étendra le fi >lus, dans la maaur.e où «on effectif le lui permettra. Ou ei lu moins 1 ce choses se passerai ent ainsi «i on pouvait «e développer indéfini m e-nt. Mais la mature présenta d-^9 « bstuc'efl. I>a ligne s'arrêtera à qp point d'appui, à un«s p, ier, à une montagne, à la frontière d'une nation nety- M r®- . ... - 1'. A partir die ce momejjt, il n'y a pour ainsi dire pos de cj ai son pour que la laiî-te Knâwfto, du moins de ce cA-té. ' est ailleurs, cVst e,n de-h^jra rte oo champ de hataiiLip où on ne se bat pas !) qu'on cherchera la victoire, et on bes-chera par <fes maeuoefamvG tactiqone© analogues & elles de® troupes de «ortie dont nous parlions tout à heure, lorsque uoîes envisagions ce qui se paase daa^s 3 n o-ump re>tramehé. ^ La double chaîne d'bcmi»cfs qui «e font fece n'absorbe ^ la totaJât.é df^a effectifs*. Oiitre qu'elie n'eat pas coq- m mine, qu'elle e>st à claj.re^-voie, st par conBéquent p^nîs w omparalile à. ujve grill» qu'à ime œurailie, eÔ.e n'a ps& Aî d avojT min* gmode dentffiî^, t«ant la pnissaasœ <jie armement tîjrpplAe au nom-bre. A wésTté, il me Reaii- qu'^n t?îtr!sr4Jint «air ee^te wïrtn du nw)..téffd-eÔ nouveau M t rut l'imïtiKté d'eir.pW^yesr b«a.mooup dft monde a Là Cl ^ilie défeiDfiive, on p^*rd «jsti &e»a t?-op de vuse la dit-réé <it de oe-fte batajilsle.. On préefet q^-'WJe ete prolotn^er» vc "•ndant phjFieuns jours de wiite, («nmie oes a^nruir d' abiies ea^agemenlif» aicnorph^» <*i »>décib qui ont donné d' la guerre de Sé<o>^i<>t] d'Amérique un** phy&kxnoirue N^uroeue^^ en effet en «arar-tr-il ^.itwu Mjajs j ne «fions les mêmee eoffnbattants ne pourront soutenir un* pareil effort : il faudra les relever; il faudra les ravi- ; tailler; il faudra enJiever les morts et les blessés. Toutes ■. ces opérations, qud ne peuvent guère s'effectuer qu'à lia -faveur des ténèbies, exigent des réserves. Il faut du t. f monde aussi pour préparer les positions de repli. Il en •] |faut «ncore pour parer à tout événement. | Néanmoioia on peut adiiiieture qu'il restera un. ct^rtadii ; excédent disponible, et c'esU &ui que par un détour !c ■ parti ie plu© entrepreoiant jettera sur les ligues de corn- : .munication de son adversaire, de taçon à uiquiéter ses > jdtarriéres, à troubicr la sérénité du commandeimenjt, à -i-• lui inspiier des résolutions miiladlroites. \ Quoi qu'il en soit, et sauf a revenir sur cette contro-:verse, je crois avoir esquissé la physionomie à attribuer aujourd'hui à la guerre de r avenir : c'est un î s combat défensif — défensii' de part et d'autre, s'en- i [tend, — qui traînera péniblement avec des alternatives % ^de succès très localises et da revers très partiels, sans » jque rien de dé*;isif puisse résulter de cet engagement ,d'un caractère purement passif. Les forces restées dis-^ponibies, etlies, agiront de kur mieux, le plus loin : Qu'elles pourront du théâtre cie cet engagement, et eiles • ^tâcheront, d'ébranler par leur hardiesse le moral du -• 'commandement. ï ? Donc les deux armées <« sent aux prises comme des;: Lutteurs qui se battent ». Suivant leur science et leur ! (tempérament, « ils sont plus disposés à porter des coup-]1 Sou à parer; mais ils essayaent et de parer les coups qui; Jleur sont destinés et de profiter des occasions qui se| ^présentent pour en décocher a leurs adversaires ». LesV |deux armées, tout en se tenant toutes doux sur la dé-. ; pensive, chercheront, si elles ie peuvent, si, par exem-; ( ;ple, en raison.de la disproportion des forces, elles dis-o j>c-s;eiit d'un excédent de troupes, le point faible do( l'ennemi, et le colonel Feyler est d'avis qu'en ce casl ( il est permis de supposer qu'elles le trouveront ». S eu# : ^ement, cela suppose l'hypothèse d'une grande inégalité < dans les effectifs. Si, au contraire, les forces sont équift , yaleutes, il lui paraît difficile d'admettre que le raid, soit d'une exécution facile, et. qu'une colonne mobile 1 lancée sur les derrières de l'ennemi puisse accomplit1 son œuvre de destruction et de démoralisation. k~ - $ Par conséquent, c'est de facteurs extérieurs qu'il faut < sattendre la décision. Et parmi ces facteurs, le colonel ..Feyler voyait déjà le blocus, la famine, le manque de, . ressources, l'inquiétude morale. . Ne nous paycinR pas de mots-, concluait-il-, et ayons îte»' courage de dire (il en faut !) que si nous avons affairé ï "à un adversaire trop bon tireur et trop calmo pour si ] laisser aborder sur son front à l'arme blanche, il n.f^| \ laissera davantage aborder sur son flanc, à moin^ qu'il n'entende rien à son devoir ou que des circons^ ç tances particulières n© l'empêchent d'en remplir le# f obligations, ce qui arrivera, notamment, s'il est rumé^. I riouenient le phifl faible, ou si îa configuration .lu terrain lui est défavorable, ou sj l'hostilité des habitants f contrecarre &*$ projpt?, ou s'il est mal renseigné ou. ? trahi, car il est- exposé alors à voir échouer les raids qu'il tentera, tandis que ceux qui Beront dirigés cortrç lui réussiront. M oie d'une façon générale, j'estime que. les petits détachements remporteront difficilement des succès et que ceux qu'ils remporteront auront un© importance à la- fois trop faible et très localisée En d'autres terme*, je crois que de part et d'autre on demeurera dans cette inaction haletante, inquiète e't /■ toujours attentive, dans laquelle vivent les garnisons investies et les troupes d'investissement dont je par- a tais tout à l'heure. Klles restera ent indéfiniment dans £ leurs positions respectives 3i, d'un coté, «es opérations \ [?e la guerre de ca,mpagne n 'entraînaient pas la levée s 5u blocus, ou *i, de l'autre, la diminution des vivres no sontraignàit pus les assiégés à se rendre. ' ^ C'est donc à des circonstances extérieures que sera iue la fin de la guerre purement défensive de l'avenir; s Po.r exemple, on ao trouvera contraint par l'état des h finances ou par îa politique à demander la paix ou à ^ accepter, m Ame s-i-ns avoir remporté des avantages narqu-és, «a/no avoir faubi des défaites décisives. Quand ^ >n sonore h oe qi?e coûte par jour aux Anglais *a guerre . Tran^vaal, qu'on su ponte la dépensa qu'occasionné^ •ait 1'entretie.ri dVffeetifs triples, quadruples. qui?>tu'-^les ! Le crédit des Etats s'épuise vite; 1«? trésors de ru erre se vidant; d'autre part, tontes les fa,milles se, c •ont. en deuil et inquiètes; plus que jamais, elles soufc d riront dians, leurs affections immédiates. Elles se las* é-'feront de voir fe« armées piétiner sans avancer, mais ion sans Pnhir des pertes douloureuses. Et c'est ee.]à t jui tt>ettra. fin h la ca.mpagpe, plutôt que Tes grandôé o victoires du p-enre de celles d'autrefois. a nous imaginons pourtant pas que les combats ce% ^ eront d'être sanelants. On dépensera encore du sa.n^S leaueoup de-sang, et non pas seulement de l'sri?pnt. "Cl audra encore de la, prévovnnee. du calme, de la ha.i£ he^s» et mAme de l'esprit d'offensive jusque dans la 8' eTpnsive. Phis que iamais la trourve, 1a eommande-rce>nt, la population a/uront à. d'éplove,r dt° l'énietruie. Pliiyj? ue limais }o savoir professionnel sera nécessaire tfu hei de . . LES FAITS DU JOUR . Le-gQwvernement hollandais a décidé que les réfugiés ^ élfres nécessiteux devront quitter le refUge- .tava, à n- losençlAel, pour se rer.dre à Ede ou à Uden. Ceux p 'entre eux qui habitent chez des particuliers et qui ont secourus officiellement devront quitter la partie u pays qui est en état de siège, et ce, avantto 15 mai, " 'ife-désirent continuer à recevoir des subsides. >} d- Le « Journal officiel » français publie une loi auto- if an t le gouvernenient à garantir 75 p. c. du piix » ^chat dea^ navires ennemis capturés et vendus en )} fa&h-t-erà Tfas armateurs français. Pour le montant do cette garantie, If'Etat prendra ne première hypothèque sur le navire acquis. ! À South-Shields, les marins se sont mis en grève ne yulant plus travailler avec les chauffeurs chinois. lia St fini cependant par consentir à reprendre le ser- ^ [ce à condition d'être payés lô.livres stei'ling par mois, ^ est-à-dire 6 livres de plus que leur payé actuelle. ' te A NeAvca«tIe, s'adressant aux ouvriers réunÎ3, leVii-istre Aequith a déclaré qu'il n'était nas exact qiie , armée anglais*? ait manqué de munitions en campt- P ne. U e^t inoonteRtablèmerbt nécessaire qu'il en \6olt fl1 Ebffqûé des quantités, les besoins étant énormes. n< Le ministre a demandé aux syndicats de surseoir d< endant la durée de la guerre, à toutes décisions qu vr end raient m rayer le travail. Les statistiques rnorf Y eut que, dans les plus importantes fabriques cl'nrm tc : de munitions et dans leg chantiers, on ne travail' 5 te 1 moyenne pas plu© de 67 à 69 heure© par ©eonaine. Le gouvernement a limité le bénéfice des fourni|- et ■urs de l'armée, mais leur a accordé îes 1 idemnitjfis ^ ^J^ornma£re q" 'j^s-gttbtissent.du chef ffff la m"ôhi|- ' tt^"oesou'vriera pour compte gouvernemenraJ et çfe_ av irrêt forcé de l'exécution des commandes pour leurs En ce moment, Isa négociations sino-japonais8s eont re-!8£snda$s, les négociateurs" ctoidis aj^ant refusé de der aux exigences japonaises en ce qui .concertée la /. OigBfeet les chemins .le for «iix^uei-. Jâ 'fir/uylii-Bre- gnô eft mtéressée. i><« négociateurs japonais atten " instructions d© leur gouvernement. Dans des s'c ilioux autorises, on oe croit pas que La situation se pe it séri*uât«aent aggravée.mais on suit cependant «vec no tention îa tournure de 1 incident. gE Journellement, des troupes japonaises arrivent en r° andeboun», 4 Taingt«o, «n Ôorée et an nord de la P* line. Le 10 mars-, l« 7l* régiment d'infanterie est parti Rirofichima A Nodelina; lo 11° corps d'armée a «n- yé de fort» dataclx^meut-a à Tsingiv&o et le 17' corps ^ armée se troave en Mandchourie. Las 10*, 4* et 5* corps .. eiruvée sont en rout*» pour la Chine. 9^ D«ux escadres japonaises croisent dana les eaux chi- tC isea. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Coiamuniqués aSlesnands Berlin, 83 avril (Officiel) ? La flotte allemande de haute mer a fait, en ces derniers temps, plusieurs croisières dans la mer du Nord et s'est avancée jusque dans les eaux anglaises. Au cours de ces croisières, elle n'a rencontré lueuce force maritime anglaise.; » * * Berlin, 24 avril (Communiqué officiel de midi) : Théâtre occidental de la guerre. Toutes les tentatives de l'ennemi de reprendre le terrain conquis au nord et au nord-est d'Ypres >111 été vaines. Au nord d'Ypres, une violente attaque des Français a été enrayée; à Saint-Julien, au lord-est d'Ypres, une attaque des Anglais a eu 'e Tiême sort; dans les deux cas, les pertes de l'enne- , ni ont été des plus fortes. Ce matin, une autre i.tt-iqaie ennemie a échoué près de la route d'Ypres î Bixschoote et à l'est de cette route. A l'ouest du :anal, nous avons, cette nuit, pris d'assaut le vil--age de I-izerne. Le nombre des prisonniers français, anglais et belges a augmenté; il s'éi'ïi prédit à 2,<70; en outre, nous avons pris en tout 35 'snons avec munitions, un nombre assez grand de ' nitrailleuses, beaucoup de fusils et d'autre matériel . :1e guerre. E-n Champagne, au nord de la ferme de Beau-léjouT, nous avons fajt sauter' cette nivît une tran-■hérennemie au moyen de i mines; les pertes des < français sent d'autant plus grandes que leur ar- ' illcrie a canonné leurs propres tranchées. ( Entre !a .Meu.se et la Moselle, les Français ont ( enouvelé leurs attaques sur différents points. Dans e bois d'Ailly, des combats à la baïonnette se sont erminés à notre avantage; plus à l'est, les Fran-;ais ont été rejetés des parties de nos lignes. où ils ï [vaient pénétré. Dans le bois Le Prêtre, nous avons ] ait de nouveaux progrès. Dans-Jgj..Vosges, le brouillard et la neige ont ;êné les opérations. Théâtre oriental de la guerre. i La situation n'a pas changé. * * * Vienne, 24 avril (Communiqué officiel d'iier) '.* | _ La situation générale n'a pas changé. Dans les „ ^arpathes, on sigiiale quelques canonnades isolées, uxquelles notre artillerie, dans le secteur de Na-■ypolajiy, et l'artillerie allemande, près de Ko-iowa, ont participé efficacement. Devant nos po- c irions du défilé d'Uszok, un carme relatif a suc- 6 édé aux derniers vains assauts des Russes. Tous ?s prisonniers confirment que les pertes de l'ennemi ont grandes. A l'est du défilé, nous avons pris v ier un point d'appui que l'ennemi avait fortement a rganisé. Dans le sud-est de la Galicie et en Bu- ovine, pas de changement. •* * * Constantinople,23 avril (Officie! par l'Agwice Miîli): e navires de fni«rre français qui ernisent devant la >te «syrienne ont tenté de détruire le pont de ehemin e fer de Eidscha, près de Gaza; leur tentative a ïhoué. T1 est hors de douto que cette tentative de destruc- ^ on, dirigée contre la liane de chemin de fer à la ~ instruction de laqueîJe le monde musulman f mt entier ^ contribué, avait pour but d'empêcher les Musulmans n e ee réuaiir aux Lieux-Saints. jç Voir la suite en 3* page )B3 la rubrique « Affiches, arrêtés et avis allemands » a .— -$•-$- —— cl si CGiHittunîqués dss armâss ailidas b< li Paris, 22 avril (Communiqué officiel de 23 heu-■s) : el Une erreur typographique a rendu incompréhen-ble un paragraphe de ce communiqué publié dans >tre précédent numéro. Ce paragraphe, composé ir nos typos de la manière suivante : « Près du village nommé ci Tête de Vache », qui nous avons pris d'assaut deux lignes successives de tranchées. » v< >it être reconstitué ainsi : « Près de Samt-Mihiel, dans le bois d'Apremont, nous avons pris d'assaut deux lignes successives i.. de tranchées. » f; * * » S<3 Paris, 23 avril (Communiqué officiel de 15 heu- ei sj : Hier soir, il y a eu des combats assez vifs en Bel-qnie. Sur l'Yser^ au nord de Dixmude, d*-s troupes! cr :lges ont rejeté une attaque dirigée contre le châ? '? au Vicogne et ont infligé des pertes à l'en-- ''' mi. Au nord d'Ypres, les Allemands ont réussi se servant d'une grande quantité de bombes as4 es îyxiantes, dont les effets se sont fait" sentir jus-f I.f i'à deux tîilomètres en arrière de nos lignes bf n<: ms forcer à la retraite dans la direction' du canal! !lc : l'Yser vers l'ouest et dans la direction d'Ypre^ r° rs le sud. L'attaque ennemie a été arrêtée; un<§ le rte contre-attaque nous a permis de regagner du! ni rrain. Nous avons fait de nombreux prisonniers. ni A Saint-Mihiel, nous avons attaoué à Fouestj! v0 à Test d'une ^position précédemment conquise, ■nrs avons occupé 700 mètres de tranchées et nous ons fait environ une centaine de prisonniers. ni; « l'er * * -le Paris, 23 avril (Communiqué officiel de 23 heu- '«< 0 : En Belgique, au nord d'Ypres, la surprise cau-: par les- bombés asphyxiantes des Allemands n'a m; s eu de gra.vès conséquences. Notre contre-attaque ni. st développée, solidement appuyée par les trou- t"'1 s anglai-ses à notre droite et les troupes belges à <jr tre gauche. Les troupes angilo^anç^sgsjggt ga- jl" é du terrain vers le nord entre Steenstraete et' ia ROi îte d'Ypres à Ppelcapelie. Nos aiîiés "ont des un isanriiers appartenant à trots réguneaits diffé- 801 ils. En Champagne, près de Beauséjour, nous avons i moli un canon ennemi, qaii se trouvait dans une 1 iemate et prenait nos tranchées sous son feu dans ™ sens de la longueur. 0j1': Soir les .Hauts de Meuse, l'ennemi a tenté trois qu attaques : à Calonne, aux Eparges et près de Com» bres. Elles ont été arrêtées. Dans le bois d'Apremont, à la « Tête de Vache ^ nous avons continué à progresser. Notre artillerie a fait sauter deux dépôts de munitions. Nous avons pris un lance-bombes, une mitrailleuse et du m»té< riel de guerre. * * • Pétrograd, 22 avril (Communiqué officiel di çrand état-major général) : Dans les Carpathes, durant la journée du 20 et pendant la nuit suivante, les Autrichiens ont atta« }ué nos positions sur le front Telepocz-Roumina. L'attaque ennemie a été enrayée par nos contre-at-:aques. Après avoir subi de fortes pertes, l'ennemi i été obligé de se retirer sur ses positions. Sur les autres secteurs du front, il n'y a à signa' er que des fusillades et des duels d'artillerie lo :aux. — Débâchas diwersss Pa,ris, 23 avril : Un tjvuhc amrvolé jeu.miens et a >té den» lombes sur la ville. Deux personnes ont été blessées. Le aube a été vrvement canonné et a été poursuivi par dea iviateurs français. * * * Irkouit&k, 24 avril : Répondant- à une demande du gouvernement améri* ^am, le «Tapop. a formellement déclaré que ses exi^nw -es en Chine ne sont nas dirigée contre les Etâts-Unîa -•Ee Japon veut protéger les étrangers qui résident crt ^hin© et explique ainsi l'envoi dea troupes japonaises [ans ce pays. T » * * * Londres, 23 avril : T1 se confirme que le gouvernement a interdit l'ex-lortation des anthracites. Cette interdiction ne s'ap* \ 'liqu'e pas à îa Franoe, à la .Hussie^ à ri£spa<gne et au 'ortugal^ r Londres, 22 avril : M. Asquinth a communiqué, à la Chambre dés comm^ ^s, que M. Lloyd George proposera sous peu de limi* ar la vente dés boissons alcooliques. * * * Calais, 21 avril : La Chambre de> commerce de Calais a demandé au ouvertement français, dans l'intérêt de l'industrie rançaise. de prendre dea mesures contre la hausse per-istante du prix du charbon. Athènes, 22 avril : D'après !a « Hestia ■>, le gouvernement a décidé d« ^mmence^r d'urgence îa construction du chemin de fer t.ratégique de Drama à KavaJIa. * * » Rotterdam, 23 avril : A partir d'aujourd'hui, îa poste anglaise sera de nou-eau expédiée par te vapeur TTarwich. Cette nuit, elle été prise à bord du cargo-boat Brussel. _ * * • Pans 22 avril : P on t-a-Mousson s, été de nonvea-u bombardé mardi ar les Allemands. Pusieurs maisons ont été fortemenl adommagées. Une personne a été grièvement blessée. * * * Paris, 22 avril * M. Malvy, ministre de l'intérieur, a inspecté les vil-s du département du Nord, notajnmcnt Armentière: , Houplipes, qpi sont exoosées à un bombardement résilier. Le ministre a délibéré avec les autorités loca-s sur les mesures à prendre pour venir en aide à La apulation très éprouvée et qui manque presque totar ment de travail. * * • Ozernowicz, 23 avril : Hier matin, un a/viateur ennemi a survolé la ville et jpté trois bombes. L'une d'elles, destinée àl'archevê-lé, a manqué son but et est tombée dans une rue avoi-n-ante, où elle a blessé un enfant. Les deux autres )mbes n'ont pas exnloeé. L'aviateur a disparu dans la direction de Novo-Sie-sa.Jusqu'à présent, 12 bombes ont é*é jefcées sur la ville i les environs sans causer de dégâts. * * # Lemberg, 23 avril : Le Tzar, qui est parti il y a quelques jours au frontal t arrivé à Lemberg. * * * Varsovie, 22 avril : Ces derniers jours, des aviateurs allemands ont sur- >lé différentes fois Varsovie. * * * Pétrograd, 21 avril : M. ftark, ministre des finances russe, est parti pax &uèd©, accompagné nar le directeur du ministère des^ aances et par le directeur des douanes russe-, pour rerrontrer avec les ministres des finances français anglais. Loncfres, 22 avril : A la Chambre des communes, M. Tenna-nt, sous-se-étaire d'Etat à la guerre, a insisté spécialemen-t sur force de l'armée expéditionnaire et sur l'envoi régu-:r des renforts. U n'y a pas eu juson'à présent un mque quelconque de munitions, d'érmipements. de \ vreq eu de fourrages. L'état sanitaire des troupes est j ceillont; les maladies sont combattues efficacement. I 'S blessé^ sont soignés admirablement et sont trans-rtés endéa.re les vio^-t-ouat^e heures à Londres. ]>es mmes, qui sont à l'instruction, sont désireux de se b ndre sur le front. Lord Kitchener a autorisé M. Tennant à déel^rer oue 5 recrutement avait été satisfaisant pendant los der- | 3rs mois. Le nombre des enrôlés se maintient à im § veau normal^ si l'on tient compte de la quantité do * lontaires déjà soivq loq armes. Lord Kitchener esnève i e le peuple anglais répondra touiours à l'pr.r>eil du i uvernement avee le mêree. emore«j<se.rnpnt Plus d.B '' ï n/y) hommes ont été ver^én d°o,s de<a l->*»'.o^7V-.-n,e lux, en raison de leurs aptitudes particulières. Mal- | ê les difficultés de former d^ aviatéurs et dp créer matériel nécessaire, la nouvelle armée sera suffisam-nt pourvue d'avions. Londres, 22 avril : ^-énonda-nt à une interpellation relative au traits^ >nt sévère que subi^.o.ent des officiers anglais prison' îrs r-îi Allemagne, M. Primerose a déclaré à Ta Cha-m. ï des communes que l'ambassadeur américain à Lot> =s était autorisé à se rendre compte de la manière nt sont traités les équipages d<es sous-marins "alle-nds prisonniers, à condition que l'Allemagne, do i côté, autorise des repr^cioiît-a.nts américains à fairo r> enquf-te s^r le traitement des officiers anglais prima ers en Allemagne. # " • ^ew-York, 22 avril : 5ar suite des importantes dépenses de guerre, le gou-•nement canadien a décidé d'impo»er toute une séria marchandises, qui entraient jusqu'à présent en fran-se dans le pays. H n'y a guère que la soie et ie café i ne soient pas taxés.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes