La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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11 oktober 1917
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s.n. 1917, 11 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw29r3b/
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Jeudi H Octobre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN - JLq Numéro : 13 cènUniës^ pRlX OES aSONr-j£WI£.NTS 3 mois (ocioii., noremb., dicouib-)» tr* 11.40; 2 mois <oct.. uov.), :r 7.«50; i :nois (ocu). tr. 3 8u. AïmanUat i abonnnnsni ton: rtçua» txclusi-**»icnt i>w U» Surtaux st i<» facteur» de» postes. — *>fcluv/iauo?ta ■Mmvnu/u tes abonnements doivent tdwvfr* ixclusivetnent aux bw-taux de poste* AOSîiMiSTRAHOfl H RÉDACTION. Si «Djtiajni>»ax-iîorb08-PotagiraG, BruxeHea. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, ir. 0.75. — Réclame aoant les annonces, la ligne, Ir. 1.75.— Corps di> jow liai, la ligne, ir. 7.5Û. — Faits divets, la ligne. Ir. 5.09. — Nécrologie, la ligne, (r. 3,53. — Coi)i des Eleveurs, la ligne, !r. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction el AdaiaistratliâaT g°J° ll?^,Vahc-K J03. KORESSÈE, DIRECTEUH -rsxav LA GUERRE 1,185° .jour de guerre Les Anglais reprennent r offensive on PlantUo. sur les 18 kilomètres de front compris» entre uhoiuvcl* et le village de Draai, bank, s.aié sur le Bronbeéi à 2 kilomètres de liûschoote. Les seuics nouvelles qui nous soient parvenue, à l'heure où nous écrivons, concernant ce.îe nouvelle bataille, sont datées de Berlin, lJ octobre soir. Elles nous apprennent que les Anglais oui riussi à progresser sur 5 à G kilomètres entiû Draaibank et i'cfO.ca-pèHo, des deux côtes de la voie lecrée Boesinghe-Staden, et que la bataille continué. AU REICHSTAG Le. lin, 9 octobre : A ia séance de ce jour, le Chancelier de 1*Empira a fait aujourd'hui au lïeiohstag diverses déclarations relatives a des questions do pnliiii jue intérieure. Après avoir dit qu'il né tolérera pas que des fonctionnai ros exercent mie pression sur leurs subordonnes pour les faire adhérer au parti poiitiquot qui a leurs préférences, il ajoute: — iNobro tache serait considjèrabiieaneivt facilit e si ceux qui, adversaires de la résolution votée par le Beichstag en faveur do la paix, agitent l'épouvantait' d'une paix à laquelle pourrait no lus acculer la famine, voulaient comprendre lo Sens pratique! de COU G résolution du lleichstag, que j'ai particulièrement souligné le 19 juillet dans un discours qui a reyu l'approbation de ceito assemblée. Il nous est possijle d'obtenir, eu nous en tenant à cetto résolution, une paix assurant au pays m son lopin de terre, à 1 ouvrier du travail, à 1 industrie des d'bouchis et. à nos navires la sécurité do leur voyage et de leur ravilitijJenient.cn charbon où que cg soit, une paix qui nous garantisse le plus large développement économique et moral, en un mot une paix digne de notre force. Oui, une telle paix, nous pouvons l'obtenir en nous en tenant a I;es^rit de la résolution du Heiclistjag. Toutefois, aussi longtemps que nos ennemis prétendront nous imp i.ser des conditioais inacceptable', changer do piace les poteaux tricolores de nos frontières et jeter la zizanie entre le peuple allemaud et son -Empereur, il nous faudra retenir notre main tenauo pour la paix et attendre — nous sommes à môme d'attendre — et laisser la paroie aux canons et a.ux sous-manns : l.i paix que nous voulons viendra ensuite ec quand m "me !" De son côté, M. von Kuhlmann, secrétaire dEtat aux affaires étrangères, a fait la déclaration suivante : — La rupture des relations diplomatiques entre le Pérou et nous n'est plus qu'une question d'heures. Le» Pérou exige satisfaction et réclame une indemnité pour la perte d'un voilier coulé par nous dans des cir-eenstances où nous estimions légitime de lo fcr.ro, niais sans un jugement régulier du tribunal des . prises. LUruguay, de son eôtè, veut rompre sans exçipér d'aucun mi> taf iCs relations diplomatiques. En regard de ces nouvelles peu agréables, je puis vous annoncer comme imminente la conclusion avec la Hollande d un accord aux termes duquel nous nous engageons à lui fournir du Charbon contre une ouverture de crédit, depuis notre réponse à ia note du Pape, le rapprochement des peuples n'a malheureusement pas fait de progrès. L'attitude des hommes d'Etat responsables de l'Enteoto démontre qu'ils ne sont pas disposés à donner suite à l'initiative génoroaso' du Pape. I.e comte Czernin ne s'est pas borné à confirmer les dispositions des Puissances centrales : il a été plus loin et a fourni de nouvelles indications sur les lignes fondamentale» d'un projet de reconstitution ele la nouvelle Europe. M. Churchill estime que nous ne sommes plus séparés de la débâcle quo par un mur peu épais. Je vois au contraire se dresser, depuis notre trou aux rats do la mer du Nord jusqu'à l'Isonao, la mt;r très épais de la volonté de fer du peuple allemand : si l'on veut On attendre l'enroulement, il faudra s'armer de patience. L'Angleterre s'est engagée vis-à-vis de la France à exiger avec la dernière énergie la rétrocession de l'Alsace-Lorraine aussi iongtemps eue la France elle-inOine en maintiendra la pr-tenoion. Quant à la question de savoir si l'Allemagne peut faire une concession quelconque à la France en Alsace-lorraine, nous n'avons que cette seule réponse à y faire : ,,Jamais l" Ce ,,Jamais !" est le symbole de l'unité alle-mar.de. Nous ne nous battons pas pour des conquêtes de hasard, mais pour 1 intégrité de i Empire allemand. Tant que la France prétendra reprendre TAlsace-Lorraine, nous n'offrirons pas la paix. Les conditions dje paix de l'Entente constituent, dans leur forma da programme maximum de conquêtes, une utopie qui ne sera réalisable qu'après que 1 Allemagne et ses aliiOes auront été réduites à merci. Notre politique, au contraire, est pratique et modérée et notre réponse à la note du Pape ne laisse aucun doute en ce qui çioncerno nos buts de guerre» A notre population de donner la forte expression qu'il convient à notre po-, litique étrangère, pour aboutir à la victoire' et *\ la paix !" Co'.ogne, 8 octobre : On mande da Borlin à la ,jGazetto de Cologne" : — Lo chancelier de l'Empire et le haut cominaralement do l'armée ont ràu»5i, d'une manière exU'H/ordïnaircment raiiicie, à faire conclu'e itu comjiromis an soin de la Commission principalj du Kcichstag. Après ui;e discussion qui a duré jusque fort tard dans la soirée, o:le a approuvé le3 crédits do-mandfss pour les travaux de l'enquête à faire à l'armée et voté le budget complémentaire, mettant fin de la sorts à la campagne men''e oont'e le searétaire d'Etat HelîFerich. Seuls les socialfetes ont vota contre. On peut dire dans un certain aeng que c'est une victoire pour Je gouvernement... Oïl va au loin ressentir mie très grande sati»-action en apprenant que la situation a été si promptement éclaircie. Kion no s'oppose pies maintenant à ce eue les (discussions au Reicbstag no traînent- point : il est in:.me possii>le qu'après une ou deux séances lien remplies, le Ketohsiag puisse s'ajourner jusqu'au mois d0 noveru'bre." La guerre sous-marirte New-York, 9 octobre : 1-e correspondant à Washington de lf Associated Press annonce que le gouvernement a définitivement autorisé le paquebot néerlandais „Nieuwe Amsterdam" à faire du charbon de soute, la Hollande a,yant garanti que ce navire repartira pour les EtatA-Unis après avo-r déchargé sa oar gai son destinée au Comité de secours bel^ge. On volt dans cette décision l'indice du refus cui sera opposé à la demande d'autorisation de faire du charbon do soute de tous les1 navires n^etlandais qui se trouvent à. Iséw-York si la Hollande ne les autorise pas à faire des transports pour compte des Etats-Unis.* * « Amsterdam, 9 octobre : Pendant le mois de septembre, 414 mines flottantes ont «,johouû sur la côte hollandaise; 359 d'entre elle* étaient anglaises, 9 allemandes, 6 françaises et 4o d'origine iii- connue. , | * * • Berlin, 10 octobre : 11 résulte de* informations du vice-con-sul de Norvège à Hong-Kong que le manque de tonnrage se fait fortement sentir dans la navigation de l'Extrême-Orient. . Quoique aucun danger de guerre réel n'existe' dans ces Q.iux, les prix dés frets ne cessent d'augmenter. Do» vapeurs jaugeant un millier de tonnes, qui se louaient en 1915 pour 15,<J0G diollârs pan mois, se louent actuellement 42,000 dollars. Un lotit vapeur, qui rapportait, au début de l'année en cours, une location mensuelle de 20/000 dollars, rapporte actuellement 2-3,000 dollars par mois. Le record a été battu par un vapeur de 1,000 tonnes qui, l'année dernière, rapportait 15,000 diollârs par mois cl qui a été loué pour 1917 à raison de 58,000 dollars par mois. Pour un voyage circulaire — Amérique occidentale-Mani1 e-Hongkong et retour — un vapeur touche la sommo énorme do 450.000 dollars en or, ce qui constitue, pour un voyage d'environ dix semaines, la somme ronde-icito do près de 2 1/2 millions de francs. ejn Washington, 10 octobre : Avant la clôture de la session, le Sénat a nommé une commission chargée d'ouvrir une enquête contre le sénateur Lafollette, accusé de trahison. A la dernière séance, M. Lafollet'.e a déclaré qu'il continuera »a propagande eu faveur de la paix sans se soucier des conséquences qu'elle peut entraîner pour lui. Les événements da Russie Pétrograd, 9 octobre : L'Agence Télégraphique publie la list/3 des membres d'u nouveau ministère constitué par M. lverenski sur la base de l'accord: intervenu ena-o les partis d'émocraciques e. bourgeois. Les socialistes sont représentés par : M. Kerenski, président du Conseil et commandant en chèi de l'armée; M. Niki-tine, ministre de 1 intérieur, des postes et des t ljgraphes; M. Maljauto\vitch, ministre de la justice; M. Prokopowitch, ministre de 1 alimentation; M. Awksentief, ministre t'.e 1 agriculture; M. GobedPf, ministre des travaux publics. Les partis bourgeois sont représentas par : M. Teretch^iko, ministre des affaires étrangères; M. Komowatof, ministre au commerce et. dis'"l'industrie; fil. Bernatzki, ministre des financer; M. Salatz-k-ine, ministre de l'instruction publique; M. llarta.chef, ministre des calies; M. Kichkine, ministre des secours publics: M. Smirnof, contrôleur d'Etat; M. Tretjakof, président, du Conseil économique auprès du gouvernement provisoire; M. Liwerovv-eki, ministre ('es transports; général Werchowski, ministre de la guerre; amiral Wjarderewski, ministre de la marine. * « + Pétrograd, 9 octobre : Lo gouvernement a décidé d'accorder aux cheminots l'augmentation de salaires qu'ils exigent, aveo effet rétroactif depuis le 1er septembre, ce qui entraînera une dépense -de 730 millions de roubles par an. Simultanément, le gouvernement a décidé d'élaborer un nouveau tarif pour les chemins de fer. » H O Amsterdam, 10 octobre : On mande de Pétrograd au ,,IIand;éls-blad ' que lo député Lvof a été incarcéré à la forteresse des SS .-Pierre et-Paul. * * * Paris, 10 octobre : On mande do Pétrograd à l'Agence Ha-vas : Le bureau du Congrès démocratique, compose de délégés des soldats de terre et de mer, a décidé quo l'armé© et la flotte participeront aux élections pour l'Assemblée constituante. + ♦ ♦ Londres, 9 octobre : On mande de Pétrograd: à l'Agence Router : — Sur la proposition de M. ZéreteiUi. le Parlement avant la lettre sera otïicieflle-n*ent dénommé : ,, Consul provisoire de la République russe." Il aura le droit d'adresser des questions au gouvernement, mais no pourra pas l'interpeller. En outre, il lui sera permis de donner son avis au sujet des affaires de l'Etat et do discuter les mesures et les propositions soumises à l'appréciation du gouvernement. Le Comité exécutif des Cadets a nommé une sous-commission de cinq memlyres, chargée, d'accord avec les délégués des industriels de Pétrograd et de Moscou, de drosser une liste de 12{> députés bourg^is au Conseil provisoire de la République russe. * * « Pétrograd, 9 octobre : Lo Conseil des ouvriers et soldats a renouvelé son bureau. Il so compose de sept membres : quatre maximalistcs, parmi lesquels MM. Troteky et Kaminero; cfoirx socialistes révolutionnaires, parmi lesquels M Czernof, et un socialiste maxima'.iste. M. Trotzky a été nommé président. * * * Pétrograd, 9 octobre : Après ia reconstitution de son Bureau, le Conseil des ouvriers et des soldats a voté une résolution proposée par les éléments maximalistcs et dirigés contre une entente avec les partis bourgeois. Elle exprime la conviction quo le Congrès général que convoquera ie Conseil dés ouvrires »t-des soldats créera un pouvoir réellement révolutionnaire. » * « Pétrograd, 9 octobre : L'Agence Télégraphique apprend dPIiei-singfors que, d'après les résultats des élections provisoire», la Diète se composera de 95 députas socialistes, de G5 membres» du Club bourgeois, de 22 membres du parti agrarien et- do 18 membres de plusieurs autres partis. Les socialistes ont rallié en tout 315,322 voix, tandis que 313,502 voix sont allées aux partis bourgeois. *% Pétrograd, 9 octobre : La Fédération des industriels de Khar-koff a discuté La question des arrestation^ incessantes do directeurs d'usines paa* les ouvriers. Au cours de la séance, il a ét'i déclaré quo les ouvriers d'une usine ont in-.caicéré tous leurs chefs lorsoue ceu^-oi leiur ont annoncé que, faute de matières pro-nièros, l'exploitation devait être arrêtée. La Fédération des industriels a voté un ordre lu jour décidant la fermeture do toutes les usines si les intéresses ne sont pas mis immédiatement en liberté * ♦ » Bakou, 9 octobre : Les délégués du personnel ouvrier des compagnies pétrolières ont déoidé de déclarer la grève générale pour le 10 octobre, tes sociétés ayant refusé de prendre l'avis les syndicats ouvriers lorsqu'il s'agit de remercier leur personnel. * « 9 Pétrograd, 9 octobre : Du „Russkojo Slovo" : —« Le 3 octobre, les troubles agraires ont continué avec une violence croissante il an s toute une série de gouvernements de la Itussio méridionale. Do nombreux domaines ont encore été incendiés la nuit. DÉPÊCHES DIVERSES Bordeaux, 9 octobre : Le Congrès socialiste de Bordeaux a nommé mie Commission composée de vingt :*t un membres de la majorité et do dix-sept membre^ de la minorité, chargée d'élaborer une résolution sur laquello le Congrès sa prononcera le 9 octobre en terminant ses travaux. * * * Paris, 9 octobre : La grève dos transports qui a éclaté à Paris menace de s'étendre encore considérablement, les négociations entamées entra ,es deux partis étant restés sans résultat. Le personnel de la nouvelle ligne du Métropolitain Montmartre-Montrouge s'est joint aux grévistes, do mémo que las employés des grandis omnibus : le nombre des grévistes se trouve ainsi augmenté de 5,000. Ives ouvriers chargeurs du Havre et de Rouen réclament aussi une augmentation de salaire. * * £ Paris, 10 octobre : Mme Tunnel, femme du député, a été arrCtée. » * é Berne, 9 ootoliro : Eu vue d'une plus stricte économie du charbon, le Conseil fédéral a décrété pour tout le territoire la fermeture obligatoire des magasins à 7 heures du soir en semaine et leur fermeture complète le dimanche. Les établissements publics devront fermer à 11 heures. Les cinémas devront sus-[■cjadre lotus représentations douze jouis par mois et les hôtels cti pensions no pourront chauffer que 25 p. c. ce leuns chambres. Les cantons prendront les mesures restrictives nécessaires en ce qui concerne l'exploitation des théâtres. Lo décret du Conseil entrera en vigueur !e 22 octobre. ♦ * * Berlin, 9 octobre : M. von Kuhlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, a l'intention de partir ce soir pi >ur Vienne, Sofia, et Constantino- ple. A son retour, il s'arr&era à Budapest. » ♦ * Berlin, 10 octobre : M. von Gwinner, directeur da la Deutsche Bank, publie dans la ,',Bank-Archiv:' une étude très intéressante dans laquelle il montre que la fojtune de l'Allemagne est iue-puisablo.— Notre pays, dit-il en substance, aurait depuis longtemps dépensé sou dernier mark si los Anglais ne l'avaient pas coupé du reste du monde ou si, eo bornant à nous empêcher d'importer des armes et du matériel do guerre, ils avaient laissé entrer chez nous librement les articles de luxe. La si tuation qu'ils ont faite à l'Allemagne la forcée à dire laborieuse et économe : or, La richesse no so crée que par le travail et l économie. Notre peuple a, depuis lo début do la guerre, travaillé et économisé dan3 les plus larges proportions. Los économies qu'il réalise rien que dans la consommation de la bière et de l'alcool peinent être évaluées, sur la base des prix qu'on les payait en temps de paix, à 13 milliards 100 millions de marik par on. La proportion est In m&me en ce qui regarde le vêtement, Péclairage, les denrées et autres articles de luxe, bref tous les produis de consommation. Notre pays vit sur le» siooks/ énormes qu'il a pu constituer grâce aux ressources qu'il avait accumulées pondant quarante-trois années de paix et qui peuvent suffire encore à ses besoins durant des années. Nous avons réussi à substituer des ixrodaite nouveaux à ceux qui n'existaient pas chez nous en çuantité suffisante^ les engrais no-tammeut et l'azote nécessaire à la fabrication des explosifs. D'autre part, l'emploi économique des stocks a rendu disponible? d'énormes capitaux qui affluent sans relâche dans les banques et les caisses d'épai> gn°, qui cherchent pour eux un placement rémunérateur. Depuis le début des hostilités, dans toutes les banques d'Allemagne 'e poste ,,créditeurs" a doublé; quant aux caisses d'épargne, qui constituent le grand collecteur de la petite et mémo do la tout? petite épargne, leurs dépôts atteignent un montant plus élevé qu'avant la guerre, bien quo des milliards en aient été affectés à la souscription des emprunts do guerre." * * • Turin, 10 octobre : La „Stampa" annonce qu'en septembre dernier, l'Angleterre n'a livré à l'Italie que 65 p. c. do la quantité Ce combustible qu'elle s'était engagée à lui fournir. * * * Saint-Sébastien, 10 octobre : Le président do la République du Portugal, aecomiîagn.- du ministre des affaires étrangères, est arrivé à saint-Sébastien, on ii. a h' reçu par lo roi Alphonse et le nii-nitro espagnol defc, affaires étrangères. Le Roi et le Président so sont * longuement entretenus.« * « Londres, 10 octobre : L'Agence R enter annonce qu'il résulte des dernières statistiques quo 700,000 femmes travaillaient en Angleterre! dans jes fabriques de munitions en juillet dernier. * * * Manchester, 10 octobre : Le „ Manchester Guardian" annonce que des meeiiug3 ont eu lieu dimanche à Glas, cow et dans d'autres villes anglaise^. Des résolutions basées sur la formule „Ni annexion ni indemnité" ont été votées. PETITES NOUVELLES LA SEPTIEME) AfRME. D-u < Temps > : — Avec 1 ^change dQ3 notes, contr« note9, cB&-claraliou3, réponds et discoiïrà-pro^raimflr.es, qui prODïiont ûctuVJldment leur vol tous les co'ns du monde, la guerre «ntro, depuis quelques ee-œaines, dans ano pliaso nouvelle. Sar.B cesser cre s "louvoyer (îles obus, les lellig&rainis coiumeucci^ à so bombarder de motb. L'ûTtillerïe \oxbale on jeu. C'est la septième arme. Ello est infini-nwint redoutable» Lesf motB sont rodurtrîert que los ball:B. S'ils sont bien cJioisl3, Lion lancés, si leur trajectoire ist exacte:r.eai{j calculée, ils peuvent f iira d'extraordinaires ra\-agcs. Leurs ctt'ds sont multiples et leur port'c est illimité. 11 ea o^t de percutants, il en est de fusants. 11 y on a qui som do simples fusées éclairantes. Ils offrent une vari>'V< d'e calfores infinie, dojîpi's la phrase co.nstruite comme une baude de mitrailleuse, depuis la maxime^hrapncll jusqu'au verbe de 420. H y a l'adjectif explosif, il y a l'ad , vcr>io asphyxiant. 11 y a le mot à éclatement retardé, qui arrive 6ans bruit chez l'adversaire chemine dane ses rangs comme un© torpille bous 1q3 vagues et proiaiî, au moment voulu une dé flagrat'.'in terrifiante. Et il y a le mot aiguia'a, le petit mot pointu comme uni© fléplnette d'a'ro-r>ltvne, qui tombe de haut, siffle, invisible, et vous elOuo' au sol. > LA FORTUNE DE L*EX-TSAiR. Un correspondant de 1* < Aigem en Iflan 'e'sbla-I > à Lausanne fournit à co jouiujil quelqup3 chiffres intéressants, qui montrent l' ooniomde éniorn;e quo sera pour l'Etat russe la suppression, de la moTiarchlc. Voici quelques-uns de ces chittre? : Le revenu du d:p°.rCernent (fc la Cour s'élevait à 42,118/03 roubles par an. Les dépenses anniuelles tqrr.bant û la charge d.u budget do l'empire comprenaient entre auir©9, 807,000 roubles pour le m'nago im-l>6riad ; po»ur l'entretien des palais à, PétrogrAd, 2 4130,(XY) roubles; à P'jotxod'vor, 1,117,000 rou. Wes; à Tsarskolî-SMo. 1,935,000 roubles; à Gat. china et ù MoScouK 1,144,000 rouble^ ; Ladmi-nistration du mar^clial de la Cour absorbait l,«i0,000 roubles par an ; celle e«s écuries et des garages, 1,3^8,000 rciubles ; l'e t -tien du yacht imp rial coCtalt la bagatelle de 345,OX) rou. blcs ; celui do la vaisselle iuvp rl Ue K),000 roai-bles ; tandis que la gario ùa pakib coûtait I,0-11,000 roubles, et ainsi de suite. TJtno ai?ti-o source de revenus., nullement h dé-daigjner, étaient les apanages. On n3 conaa^t pas exactement l^r rapport, mais d'un monw'ie publié en 1S97, h l'occasion du 100e anniversaire de l'institution de ces apanages pur Paul 1er. on peut conclure que ce revenu s'éloW.it à en-viron 20 millions d® roubles par an ; cet ar gent était Surtout produit par des vigir.es, des pTches, dtô inoailins, etc. Puis viennont ce qu'on appelle les biens du cabinet sur lo sort desquels, la proefaaine As sombl o constituante aura à statuer. 113 sont situ'e dans les doux Immenses districts Sibérie-s do i'Altaï et de îstu-tohinek ; le district de lu-Vllafc couvre presque millions de bonniers, soit les cinq sixièmos de la superficie cTe la France ; Po misions de bonniers do cctt) immense étan-dve appartenûica:t nu Tsar. La moUîi do ces terres Sont recouvertes de foréis vierge^, qui ù elles seules représentent d'ijà. ur.o fortune colos. raie. Dos 24 millions de bontoicrs que mesure la superficie du district de NcTtchir.s':, p's moins de ^0 millions appprtenaient au Tsar. Tous ce.5 torritoires recèlent des richestees sou^errairjos fantastiques ; les gâsoir.ents di'or, d'argent, de fer, . 0 plomb et de soude y foisonnent, l^a Couronf.ic d tenait lo monopole de l'exploitation minko-e sur ses propres domaines ; quant aux entrepriçes par-ti -uli.rcs situ es dans le restant de ces deiix dis-triets, elle ir'lovait une dime sur la valeur des produis retirés du sol. < TEDDIES > OU < SAî.IiWES >. Lo premier de ces d.eux vocables — ToAdy c~t le pc:i. nom-do Eoosevelt — avait et.-. adi;;i tparies civib m -UiC en /| rv ri lue, pour à'sign r les sol îi'-'.s des Etats-Unis. Mais ceux-ci, qui ont voix au c' a pitre, ont préfér-i le second, et opté pour < Sara, mies > — d'Oncle Sam. Et le < New-York lie ral(î> se fait l'écho, d'ailleurs a-1 r s'i de Ce-ie option. LA CRISE D0J PAPIER. M. Jean Ma r tôt puUio le petit article suivant dans 1' < Ilommo Enchaîné > : — 13 y a eu, il y a — combien de temps y avr's-t-i! encore ? — une criso du papier. Qu'a-t-on fait pour la conjurer ? Je d'fie qui que ce so't de le dire tant on a manqué de r solution, de clairvoyance, cte. etc. On a rédigé à co sujet — autant do papier gâché — d innombrables circulaires, lancé d'1 lo quo:.ts appela, réduit le format dc3 journaux, augincnti leur prix ; après quoi, s il se trouvait sous la calotte dies cieux qv^ [u'un pour soutenir qu'en est arrivé à un r.'sultp.t intVcssnnt, 011 lui rirait au e®3. Eu réalité — il m'y a qu'à voir les affiches qui, {r'-lel.ej pos'es, couvrent nos nvurs, les catalogues, 1-8 pnospe tus qu'cia nous envoie, les milliers de rappoits adiministr-tl's et parlementai es qu on distribue à tour de lr:s — jamais, depuis que 1j inonde est monde, en n'a gas-pi.lj autant de papier. Hier encore, < Homme Enchaîné> refait du ministfire des fi îances, dans une immense enveloppe qui meeurnit bien un demi-mètre de long, deux ou trois petits bouts ce p--;i r qui, pli-'s ec ,quafre> tussent t'nu dans le Creux do la main. Alor3 si on te fait un mali i plaisir de lancer au \ent le peu de papier qui nous ie :o — où : 1 iona-nous, grands Dieux ? Je vois que de3 journaux trjs bism inte; fon-signalent à notre gouvernement, comme mine éventuelle de pûte à papier, les forêts do la Sibérie. Au fait, c'est nr.* idée ! On a d'-jà toutes les pehe? du mondo i\ fairo pusser cent kilos do poniir.eS de terre d'un département dans un autre — que sera-ce quand il s'agira de transformer les arbres d'Asie en papier à l'usage de notre rim du Croissant 1" l'e qui ^t plus probable, c'est que — si j'en crois uno seconde information — on ?e verra contraint, dans un avenir plas ou mqiâs proche, à. rovtreindre non p'-us le format de 1^03 journaux, mais I3 nombre de leurs exemplair,.*. Ce jour-là., on pourra toujours parler do la liberté de la presse-.. AU PAYS DIES MOUJIKS. Un correspondaint de journaujx français à Pétrograd conte cetto aamisante antecâoto : — Le soldat russe ne s'ent t: pas longtemps si^ on Suit lui adresser des objections utiles. L'on m'a rapporté ce propos de deux soldats interpellas un jour avec bonhernie par un givrai, au sujet ^ do jo ne s-îs quelle afîaiie de service. Le premier des deux soldats trûiia son chet d Exel lence, selon les vieux usage9^ tandi3 quo le second, plus < nouveau jeu >, s abstint do lui dorn ner ce qualificatif. Lorsque lo général se fut éloigné, le second soldat dit au premier aveo véhémence ' — Tu lui es dit Excellence ? — Mais oui, impliqua lo fécond soldat, je lui ai dit Exce'lenco 1 — Tu no sais donc pas que maintenant il ne faut plus dire Exceïlenco. — Et pourquoi ne faut-il plus dire Excellence? — Comment, pourquoi ? Mais parc0 qu'on a fait la révolution, parce maintenant nous 60 mm os tous libres. IjO premier soldat Se tut un in "tint, puis remarqua ; — à-'ais puisque mous sommes tous libres- nous sommes libres do dire c Excellence'» si ra nous fait plaisir. Sur quel le premier sefidat réfL'o'.iU à son tour quelques secondes et déclara : — C'est vrai, tout de mfmo, ce que tu di3 II. Du moment qu'on e t libre, on peut faire co qu'on veut. C'est ça, vois-tu, qui est difficile à 1 comprendre. Eh 1 bien, puisque c'o t comme rû, moi aussi je dirai c Excellence >. Puis l'hcframe ajouta, avec uno éviiento satls. faction : — Seulement, tout de mâme, co ne sera plus la mémo chose e^u'autrefois. A TIRE D'AILE. Dans une réunion qui s'est teuue r'comment fi. IiOndres. sous la présidence de lord Cowdray, ancien ministro de l'aviation ( quelqu'un demandait ce _ qu'on pourrait bien faire, uno fois la guerre fi-lie, do tous les aéropianos rentrés dajya < le civil >. Mi. lloit Thomas répondit qu'un magnifique avetnir s'ouvrirait alors de-vant' eux. A la vitesse moyenne de 12S kilcimètrOS, on ira de Londres à Péris en trois heures au lieu de Sept-, à Rome, en douze heures et demie au lieu do quarante.deux ; à Pétrograd ou à Confetantinople en une _ seule journée. 11 est vrai quo le prix kilométrique (fr. 3.75) demeure oôsez éje,-ét, mais on peut facilement le réduire à fr. 2,50, et 10 voyage de Paris i\ Londres coûtera 5 livres st r. ling (.125 francs), c^ qui n'a rien d'excessif, surtout .s il sert à des transports légers ; le port d'uno loi Crû no rCvlcnslnait qu'à 1 penny, celui d'un colis postal de 1 kilo, 1/2 é 2 ebUliags. Mi. Thomas prévoit au6ui un grand di veloppe-ment do l'aviation dacis les colonies, où d'immenses contrées n'ont que de mauvaises rcu'e> et Ku do chemins do fer. Pour secourir les uyia- urs en cas de tempête ou d'accident, il y au. rait tous les 15 kilomètres des champs d'at'.er rissage, de mémo qu'il y aurait sur rte; tfes baZ teaux vigies, les uns et les autres entretenus aux frais des voyageurs, qui paieraient une tar.o de 2 ponce pap kilomètre parcouru. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiçjués des Puissances Centrales. Berlin, 10 octobre- »— Officiel de ce mlldi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feidl-maréchal prince héritier Rupi^eoht do Bavière : Sur le champ de bataille en Flandre, dçs troupes françaises ont de nouveau participé au combat auv côtés de onze di\i-yi>ns britanniques. Devant la r .îist-ince do nos soldats combattant en Flandre, le for-midablo eifort fait par les deux puissances alliées de l'ouest s'est épnisé au cours d'une lutte qui s'est poursuivie tout 1e long du jour, l^es attaques déclanchées le matin, après un très violent feu roulant, ont constitué ie début d'une bataille qui s'est déroulée, sous une action ininterrompue et des plus violences de l'artillerie, juscue tard dans la nuit sur un front de près de *20 kilomètres, dans les champs d'entonnoirs situés en'tre Bixschote et Che'iuvelt. Nos ennemis ont envoyé sans relâche de nouvelles forces au " feu; sur plusieurs points, elles se sont lancées, à différentes reprises, jusqu'à six foi3 à l'assaut de nos lignes- Au sud du bois d'Iïouthulst, prés de Draaibauk, de Mangelaere e. de Veld-hoéli, ainsi qu'à proximité de la gare de PoéloapcCle, l'ennemi a gagiaê environ l,50o mèties de terrain jusqu'au moment où il s'est heurté à la contre-attaque do nos réserves qui a limité son succès initial. Dejjuis Poeilcapelle jusqu'au sud de G-helu-velt, nos vaillantes troupe^ tiennent solidement leurs lignes do combat. Les attaques ennemies, renouvelées contre ce front de bataille large dé 13 kilomètres, so sont toutes écroulées et ont coûté de très fortes pertes à nos adversaires. Auprès des autres armées, les opérations ont été minâmes. Sur. l'Aisne seulement, le cuel d'artillerie est devenu plus violent-Au sud de la route Laon-Soissons, des com-pagxiies françaises ont pris l'offensive; elles ont été repouss^es. Théâtre ce la guerre à l'Est. Pas d'événement essentiel à signaler. Front macédonien. Au nord-ouest du lao de Doiran, '.0= Bul-gai-os ont rejeté plusieurs détachements an-gilais qui avaient, pris l'offensive après une tissez longue préparation d'artillerie. * » . 'Borlin, 9 octobre. — Officiel : Dans la Manche, un de nos sous-marins a nouvellement coulé quatre vapeurs profondément chargés et tous armée-*Berlin.. 10 octobre- — Officiel d'hier soir : En Flandre, le» combats du matin ont provoqué une nouvelle bataille, qui continue encore entre Draaibauk (au nord-ouest de Bixsohote) et Glieluvelt, sur uno étendue d'e front de 18 kilomètres. Malgré Ses assauts r'i:/lrâs, l'ememi, suivant le^ rapports ra;.us jusqu'à ce moment, n'est parvenu à s'emparer que d'une étroite bande de terrain entre Draaibauk et Poelcapclle- Par-tout ailleurs, ses attaques ont été l'epous- sées. A part cela, rien d'important. » <* * Vienne, 10 octobre. — Officiel dfhier : Front de l'Es*. Uien de change. Front italien. Près de Kal, sur le plateau do Bain-sizza-lleiliigel GîeSst, norus avons r.djjoussé, hier matin, une attaque italienne qui a oo''»t3 de fortes pertes à l'ennemi; 12q pn_ sonniers et sept mitrailleuses sont' rest's entre nos mains. Un fructueux coup de main exécuté près de Costanjevit:», nous a permis d'amener l§o jjrisonniers. Front albanais. A F est de Valona, nous avons fait échouer une tentative dea Italiens (îa franchir la Vojusa. Sofia, 10 octobre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, canonnade plus violente à l'ouest de Bitoilîa, dans la boucle de la Czerna et sur lo Dobropolja. Au sud de la ville de Doiran, la canonnade ennemie a été assez intense. Sur lo front en Roumanie, près de Tul-cea et d'Isaccea, feu do diversion modéré,- un peu plus violent à l'est de Galatz. * * ♦ Constantinople, 9 octobre. — Officiel ; Sur lo front du Caucase, sur le secteur de l'aile droite, engagements entre patrouilles qui se sont terminés en notre f^ veur- En Pcise, une bande composée do Nesto-riens et d'Arméniens, commandés par des ofriciers russe&, a franchi notre frontière au nord de Revanduz. A proximité do la frontière, ils ont attaqué et pillé des habitants et des localités pacifiques. Nos troupes ont niis ces voleurs en fuite. Sur le reste du front, pas d'événement particulier à signaler. ^ Berlin, 9 octobre. — Officieux n En Flandre le 8 octobre, é l'aube, (Îe3 patrouilles ennemies ont tenté d'avancer dians la r'tjion de Draaibank, a|u ëad de P-o(iilcSa(ppclle, et près de Ghc-luvelt. iL'jl^r^ a temp'te et la pluie, la canonnade et devenue pl>us violent^-dans l'aprèe-mlii entre le bois d'ilouthulst et Zandvoordc ; eUc est devenue d'une inienaiti extrême" dans la r 'gion de Passchendaelo ot au sud de A-'oicnaarcstiioek. L'acton de l'artillerie a con_ tii::u* jusquo tar.ï dans la Befrce ave' la mémo vi lence et son feu s'est transformé pendant la nuit en attaques exécutées par jVcoups. Deppjis 6 heures du matin, le feu de dliviersion ennemi s'est transformé en un très violent feu roulant sur tout le front de bataille principal, ot co nouvelles attaques anglaises ont é<j> déchaînées ensuite sur le chemin de fer Boesinghe-Stadcn et au nord de la route YpieS-^'enin. Malgré lo temps couvert et pluvieux et quoL que 1 s nuages volassent très bas, les aviateurs ont cti actifs d© part 01 d'autre. Sur le Iront dTArras, dans la. r-gioia de Len», à l'est do Mionchy et au 6ud d« Fontaines, le fou de l'artillerie ennemie a violant. Sur le front do l'Aisne dan® la région du fort de J&almatson, 13 feu de l'artillerie e"t a*ussi cJevenu plvis violent et n'a diminué di'intensité qu'à la tombée du jour. Diana la r-gjion du fort de iL'ofcnaison et do Guivinoourt, nos patrouôllcs ont fait des prisonniers au cours d'op'rations fructueuses. Dans l'est de la Champpgng après une courte et violent© préparation d'artill .'rie, 1 csnnemi a prononcé une forte attaque é l'onest do Tahuxe ; elle a ctj repoussôe pa-r des combats de grenades \ main ; noois avons fait des prisonniers. Sur les deux rives de la ®fieu»e, l'activité d#3 l'artillerie est devenue plue gronde par intennit-teuce.En iMaoédoine, le feu de l'artillerie a augmenté d'Jateriy^tcl à ict^o-iDE» momeiats confire le Dobropoljo et oontre notre position établie au sud do Doiran. Communiqués des armées alliées Paris, 9 octobre. — Officiel do 3 heures : En Belgique, ce matin, à 5 h. 80, nous avons attaqué en liaison avec l'armée britannique les positions ennemies au sud de la foret d'ilouthulst, entre Draaiibank et Weindtendreff. Lo combat continue et se cÇôvelojvDO favorablement pour nous. Sur le front de 1 Aisne, activité marquée de l'artillerie, notamment dans la régi or. du Panthéon. En Champagne, noua avons réussi un-incursion dans les ligues ennemies vers lit butte de Tahure, détruit dos abris et ramena des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d"'artillerie continue dans lo secteur av. nord du bois do Chaume. Rien à signaler sur le resto du front. t Paris, 9 octobre."— Officiel de H h. : En Belgique, 1 attaque d,éolanchée par nou--ce matin s'est déroulée dans des conditions particulièrement brillantes. Aprèa avoir fran-clii le ruisseau marécageux Broonbeek, nos troupes ont enlevé, avec un entrain admirable, sur un front do 2 x/2 kilomètres, le< défenses accumulées par l'onnlemi, eii depi: des difficultés du terram et des mauvaise.-conditions atmosphériques. I>es villages de Saint-Jean, de Mangelaere ci de Veidhoek, ainsi que de nombreuses fermes organisa On blockhaus, sont tombés c-n notre pouvoir. Notre avance, qui a atteint uno profondeur de 2 kilo-mètres, nous a amenée jusqu'aux lisièrfe» sud de la lorût. d'ilouthulst. N'otre aviation, malgré le vent qu soufflait en tempte, a collaboré activement à l'attaque, mitraillant à faible hauteur l'infanterie ennemie et a-ssuraut la liaison avec les autres armées. Le chif.ro d>s prisonniers actuellement dénombras d'passe 300, dont 12 ofriciers. Sur le t'rjnt de l'Aisne, la lutte d'artillerie a et i pftr moments violente daas la région de la ferme La lioyôie q\ d.uis toui le secteur Ailles -Craonne. liien à signaler sur le réste du front. * * » Londres, 8 octobre. — OL'iciel : Après avoir pris hier de grand matin sons un violent feu de barrage notre front compri-entre Hollebeke et Broodseinde, l'ennemi a prononce une attaque d'infanterie c.n re nos positions établies à l est du bois de l'oly-gon; cette attaque a été repouss- c p tr nctr-e feu. Quelques prisonniers sont renés entru nos ma;ns. La nuit dernière, nous avons e.i 'cutj une attaque fructueuse contre la ligne ennemie établie à l'est de Monchy. La -tempête a continué toute la pur née, accompagnée de violentes averses, l.es deux artilleries ont été actives sur le front d'Ypres. Le 7 octobre, pendant les éclaiieies, n.os aviateurs attachés au service de I artillerie ont répdré son tir! d'autres ont lancé environ 2 y% tonnes d'explosifs sur les gares do Stndcti eï de Courtrai, ainsi que sur d'autres objectifs. l^es aviate>iu*s allemand)® ont été act:fs h. proximité du terrain que nous avons conquis et ont énergiquemont att-iqué nos appareils. Deux avions ennemis ont étj des-cand'us et trois sont tombés hors do notre rayon. Un de nos appareils manque à l'appel. & * Home, 8 octobre. — C.fieiel : Sur tout le front, opérations assez actives; l'artillerie a éfce particulièrement en action. Sur le haut plateau de Bainsizza, entre Polduakka et le versant septentrional do la vaille de Chiaponavo, nos éclaiiCars ont fait une dizaine <$q prisonniers. Sur le Karst, d.ins la direction de Lo-kavo, des patrouilles ennemies ont etâ chasses. c f-. » 1 ■ 1 Pétrograd, 8 octobre. — Officiel : Sur le front septentrional, au nord d3 la-route de Pskof, près du village de Pauske, après une préparation d'artlâierie, des dé-taehements do reconnaissance ennemis qui pris l'offensive, lis ont été ropou?<s s par le l'eu de notre artillerie. Au cours de ia journée, l'ennemi a bombardé à plusieurs reprises, à l'aide de hmce-mit.es, nos positions établies au nord de la ferme d'Engeihardt. Dans la région clj 11-lux, nos clotachemejits de reconnaissance: ont fait des prisonniers au Cours d! une attaque.Sur le front à l'ouest, dans la r-gnon d\r. lac da Wisjewekoje, ainsi qu'au nord est de Baranovitschi, fusillades et violents dueh d-artillerie. Sur le front au feueb-ouest et sur le ftont en Roumanie, fusillades. Près de Czl'cserC-dine, le ô octobre, nos aviateurs ont bombardé les gares de Mikloéh, et de Palanka; ils ont incendié une scierie cl- des entrepôts e« ont provoqué des explosions dans des dépOts de munitions ennemis- Sur ie front du Caucase, rien d'important à signaler. *" Dépèches Diverses Londres, 9 octobre : Parlant, au cours d'une conférence, de l'unanimité avec laquelle les économistes ai-firment que les dévastations dont ia guerre est cause seront promptement réparées, l'écrivain socialiste M. Sidnoy Webbs a dit : . Il en a été aaisi pour de précédentes guerres, mais il n'en ira pas de la sorte pour la guerre actuelle. Quand el:e sera terminée, le monde tout entier sera en proie à ia fatigu0, à la faim et au froid, et ii aura les plus grandes peines à échapper à la famine et à la révolution. La paix vien-dîa subitement et sans que l'on s y at*. tende : tout aussitôt on manquera de) main-d'œuvre, do matières premières et do moyens de transport, ce qui aura pour r snltat <fo priver le monde entier des articles die première nécessité et des vivres dont il aura besoin. Il nous faudra ù ce momejat no ménager aucun effort si nous voulons approvisionner i'Europe et y prévenir ntifi famine générale." * _ -, * c Londres, 10 octobre : Les journaux annoncent que le sul'Latt d'Egypte est mort hier après-midi. D'après le „Times", son frère Ahmed Fluad, lui succédera. ^ ^ '■* Londres, 9 octobre : On a constaté qu'il existe en Chine un mouvement organisé qui a pour but le boycottage de l'Angleterre; ce mouvement esi soutenu par la presse indigène. On prétend que ies coolies recrutés à grand renfort dfe promesses par l'Angleterre sont traités comme des prisonniers sur le théâtre de la gri/Tre en Cccidunt. Ces coolies devraient travailler dans la zone de feu, ce qui aurait entraîné ia mort d'un grand nombr® d'entré eux. Cédant à la pression exercée par la Chine, on prépare eu Angleterre une enquête sur ces accusations. ^ t Londres, 9 octobre : On mande de Sydney au „Times'' ; — I.e Japon ayant déclaré vouloir appliquer la doctrine de Monroë ai Extrême-Orient, la presse australienne demande que la défense des côtes septentrionales de p Australie soit renforc e.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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