La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 12 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1j90s/
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PRIX DES ABONNEMENTS , ÇjjwW ^FŒÊÊBBË AitfÉOMCES ^ t moi» (ami, mii. j»inj, fr. 1.CS. - î raoù (iwifc V ÛW ' f&# J&^Wk WM **"i ' "-" '^ll *Wte tnmmc*. t» •fSW~ 1 m*i), (t. S.tO. -1 mois (avril), (r. *.85. |fei! Sk |S-} #73 ^ .!? | J Vf P£f fî>..-«» jtfœ p£i j-' l'j?'.~ uTa£ ' ù. *nv^™m^™pleu «SI ff'^l ^ l'I 1 ^ fef pï-'j |||| p|fj pj Hfref * a:s 3»? 5. — %ée*ii*gk% Et. 2^3. — *b»ui j . |*| É i'i \ Pf^t^ ■'}'T^ â If 1 V i ÎT'f El 1 irri tf 13 Vj/j Bur.ag» ^T7lT MiJi Mrm Uv MJ| iSyi ^$dH A -0f Br",îM « ManmwBwîggam^ 1 ADBlNlSTRATîQN ET RÉDAlTIuH. £>i^:a*5âr& j{?T^iâ ^aaÉaai^s^ .ÊKSSS»»*®** ^ * ^«SegggeiP^xSfcy -vv J03i MofiEsséi, skrecteur 11, SScMJtarantt-aux-llerbBS-Potagèroô» BrufcJlCfc .»?m«ni H IMIIMI i M i ■Mil -T^agTTgg^csgyryrî??«>rgi^r<5g^«^?C33y^**igw. .^v'^T'rœsttgssagsT&yvwsg^^ ,--rjr=.^> — la guerre ©83' j©ur de qu&na La b&ijLtille onigag'ée c&puis dSnilandhe eantiii le long dos vingt kilomètres dû liront ; qui yéunissaux la sud d'o Lens au sua 3 d'Amis comptera parmi les gyandôS oipera- ( lions Qbreigisfrées «ans 1/Ouest- depuis dieux - ans. Le nombre d)es saisonniers mis a part, \ «lie est comparable en importance et eu , résultats à la bataille de la Champagne, ] «*ui, en septembre 1015, permit aulx Fran- ; ^ods de progresser tSe 2* à» 5 kilomètres sur . tr» fL-qoi ôct 2o kilomètres. En revanche, «lie apparaît, jusqu'ici d!u moins, dl'eaver- ( guie moindre que les grands combats (lui < Marquèrent, en juillet 1010, le dlébut de la t batodkle dé la Somme sur un fro&t die , 40 kilomètres. Il efti vrai que l'étendue en terrain Pr°- . pi ce au développement d'une offensive an- , glaise est assez strictement limité. Du l1®- j (oral jujsques Yprcs, la région inondj-xî et ; fortifiée à outrance se prête mal à dto vastes entreprises. Plus loin, lQ secteur ne Lille, fortifié depuis d'eux ans de manière rwwnu. iable, oppose un large et sérieuit oli^tacle »ux teuiEitiv-es d'attaque. Or, entre Arras , «A Soksous, le recul des Alîemaamfe oblige ALJi^ à de nouveaux préparatifs longs jb c&CticiLes. Il n'y a dbnc (jae la sectivon ùix front comprise entre le aud de Lille et iaa abord® & Arras qui laissé encore aux Ax&giais une liberté de mouvement relative. C'ast au môme titro que le front nord! d^ 8bis0otis«Ikiims, le Long; duquel Fartillerie 5*®it montrée réoemment fort active, semble Être pûfur les Prass^î la base toub indi-«aufe des attaques projettent. Po<rr limitée qu'elle fût, la lutte engagée «atre Lais et Arr.as n'en a pas moins im-aaiviiabamemt pris un caractère acb^rnô et «euitrigi1. Ih\ défendant aveo ténacité leurs positions bouleversées par un hombardemeut ieTrifrle, dieux divisions allemandes ont Subi ski fortoa pertes en hommes et en mait.éiiel. De leur côté, les Anglais ont £tê sérieuse-Sûftnt éprouvé au cours des assauts qui coït Tnia nobninmKBi t en leur possession les vil-des rnieuls, Tliélus, Saint-liaureni-Sîafilgcr, AiMe3, Feuchy, lilloy et Neuville-TitaS&e, ainsi que certaines positions stra-f^jûpiameett intéressantes parmi lesquelles la crête de Viiuy:. Au «îrnlus, la bataille continue : le cotn-ssoniqué ao Berlin djm 10 au soir mous ap-jrend en effet que les Anglais ont entrepris de iicïuveflles attaques, aut^^uelles les A^l<îmand3 ont tenu tête. INTERVIEW ou Feldmaréchal von Hindenburg Le corresyomiant à Berlin c!uj joum&l *3pagmol,, Ayanguardia" à Barcelone, M. En-ïico Doiiiiuguez: EodlnO, a été reçu lundi ïu grand quuitier général allemand par lo Icld&iaréchal von Iliiud'enburg. Voici le ■sars»£.t^ rendu de cei entretien : — A l'avis de votre Etvaellence» quelle «iHuenee aura la participation de l'Amé-«que à la guerre 1 — L'influenco à laquelle nous noua attei> j$ions et que nous avioms calculée. — Votre Excellence voudraitj-eila êti« plns arplieite 1 — Volontiers!. Il est évident que nous «t'avons pas pris une décision aussi lourde -âa cous^yiences que la déclaration de la <jfuârre illimifee des sous-marins sans en «▼air envisa#® au préalable et- jusqu'aux «soin^i*ef> dfefcnls tous les effets possible», y «ompris une iuitervention die l'Amérique. Si aoits l'asvor.s tîécidéo après aroir prévu la possibilité d'une aide apportée par l'Amérique à l'Entente, c'est que nous avons jwàinâ que'cesi^3 éventualité n'était de natur« â faire penchei' que médiocrement la balance en notre détïiveur. Je concéda .sans peine que l'aidb finan»-siirb' do lrAméri<juo s'inscrit à l'avoir au grandi livra die nos ennemis j toutefois, la ^uiSïTe actHielio a démontré, contrairement: ht^x démonstrations! faire» par âea guerres aij'ir'oisre», que l'argent n'est pas le plus 'iaiiportant des éléments indispensables à. qui Sait la .guerre. Quelque envie que l'Angleterre puisse avoir d'obtenir l'appui fiuani-«5©r des Etats-Unis, cela n'empêchera pas ,4a tkeugùrémesit qu'elle! aura die coins ta ter Vaccrois«emeini de sa dette vis-ùr-vis de JP Amérique. — pense Votre Excellente du côté matériel die l'aide améi-icaine ? — Le s journaux am-^icains disent que le« fcumitures sle guerre faites jusqu^à présent b l'Esateûte ne ■seront pas restreintes. Ces fournitures ont pris une telle tension ■ifu'uino nouvelle au'gmentation' m'en semble r>re possible. D'aaitro part, ils annoncent projet d<cs Etats-Unis de metire en ligm® «aie armée dô uaa et <îerni à deux million» ^'hommes. Equiper une pareille armée et tout ensemivlo maintenir les Sournitures pofar ooonpte fite l'Entente à leur taux actuel me semble «ce imposaibilité. Il faudrait eu effet, pour y rûassirv adafiter plus encore qu'elle no 5r'est l'industrie am^-icaino aux exigences de la pteduotiom diu matériel de guene, et cela demande du- temps. L'aide marériell3 d* VAmérique ne pourra donc être conisidiéra-fcïfl à bref délai e& c'esfl à nos sous-marins qu'Incombe la tâjcîie de continuer à la diminuer.—• Voire ExceEeiii.ce estime dbno l'intervention) de la flotte américaine incapable d'influencer défavorablemeno le barrage maritime allemand ?. — Certainement. Si jusqu'à présent la flotte anglaise, malgte l'aide des flottes française, italienne, russe et japonaise, m'a pu parer le danger des sous-marins, ce n'es* &a« la lotte américaine qui le garera. L'Entente est désarmée vis-A-vis de nos sous-marins et 1 efficacité de notre barra<*Q croissant. A chaque transport nouveau, les risquieS ^ue courront les Américains croîtront. Plus ils enverront navires sur l'Oofonj, plus sera g-rawl' le butin des sous-marins.. — (oue pense Voijre Excellence dj la poa-«ibilitrt Gp-tine interven'tion des ti-oupes am<S-ricaincs en Europe % — M Ame dans l'hypothèse du travail le pms intensif «t do l'aide ja plus lar^e fournie par les Ebats de VEntente au point do vue cla l'envoi d'officiers instructeurs, etc., il m'est ppa possible d'escompter avant un am, au mieux aller, la possibilité d'emhar. çua- pour l'Europe um c^rps expédlitioiD-ikure américain comptant des effectifs quelque peu apçoiSeiaJjlcs. — Et après cette anntfo écoulée, E'xœl-lencft ? 0»ui, maie croyez-vous qu'il nous conu Tiçnng d'attendre le bon plaisir de-nos enne-ïii! D'ali:rô« ^ déclarations <3es chefs c'a r r#.itonte, c'est l'année em cours qui doit apparier ia t^cision définitive. Or, nioug aussi, mous avona jyris mot; mesures. Notre e front dains l'Est ess établi atsjourd'huii de f telle sorbe et occupé (tuas une te&e mesure I qu'un 'Biussilof, melne en» impostmt à *es I troupes les sacrifie» la» plus ineonSidferé», , ecit incapable di'y remporter un- aucc<'.s. Je c □8 tiens par ailleurs aucun compte de la y révolution russe, car mêlmo 31 elle m'avait e pas éclaté, notre front dans F Est eut été assets x fort. Mais le fait qu'elle n<0u$ est favorable ^ ne peut plus dès aujourd'hui Ctro nié, fut-ce j par les optimistes les plus endurcis diu camp £ de i'Einteu'.e. L'an dernier, la réserve stra- r S'jgique c)g motre aumée mous éttfum n/ces. r sairû pour repotusser l'irruptioa de lBrut»si_ \ lof, il raUa l que motre front dans 1" Ouest 1 se content â't de ses propres ressources, qjui c étaient limitées, et malgré cela nous avons £ repoussé l'offensive an^llofran<^aite. Aujoua> d''hui, la situation est tout autre. Notre front \ dansi l'Ouest est devenu tellement aolid3 qu'il peut souteuir tous les assauts. Outre f une sécurité absolue de tous nos fronts, c nous disposions amjourdfhui dl'uno rései-ve t que nous pouvons utiliser à notre c d'une force et d'une» capacité comW.ive ^ plus grandes que nous m'avons jamais eues, l aussi bien pour la défensive que (pour l'of- t fensive, à n'importe quel endix>it et ànfim- t porte quel moment. _ < — Votre Excellence croit donc pouvoir : 1 venir à bout do l'ennemi dans le délai' i d'un an 1 : _— Je (préfère, comme je l'ai toujours fait, i laisser à ces messieurs <£u camp a/Jverse le s soin de s'ériger em prxjpà^^es* VouSiievou» l attendez pas davantage à m'entendes vous développer mes projet?. Mais quoi qu'il ] • arrive sur m'importe quel front, sur mesr ou ( : dans les aima, ne le considérez pas comme l 1 um phénomène isolé : tout fait partie d'urn . : vaste plaju dans lequel/l'armée et la flotûe i ne font qu'un. Dès maintenant, après deivx , mois seulement qu'a duré La. guerre sous- j 5 mai'ine, je suis à mftme (2e vous dire que ( le calcul que nous avions fait était euact . et que la voit que nous avons prisa eu ■ pesant tous les dangers mène au but. ; 5 —• Votre Excellance estime donc que les 1 Américains, dès qu'ils' seront pr^ts à initer- ■ venir em Europe, se trouveront devant une j ■ situation! diamétralement opposée à celle ; >• qu'ils escomptent aujourd'hui î Comment , ■ Votre Excellence estime-t-elle qu'ils s'en ( - îiiccommoderont ? 1 ■— Je ne puis répondre a cette question. • Ce m'est pas mon affaire et j'ai d'autres 1 soucia que de suivre le» mouvements d'opL- , nions qui ont abonni «à la rupture des rela- • tions et à la guerre avec PAmérique. Mais je me refuse i\ croire que, prise em bloc, ■ la nation américaine soit convaincue de la. > nécessité et de l'utilité d'une guerre avec nojis. T.es raisons auixqueClcs obéisr-ent , M. Wilsom et ses amis nvs paraissent fort claires. Le gouvernement et les milieux financiers américains se sont engagés dans une mauvaise affaire; s'ils ne veulent ].as ( sacrifier le cap'tal qu'ils y ont investi, la , seule chose qu'il leur reste à faire esi d'affecter toute leur fortune à soutenir l'da1-L Preprise qui menace de crouler. Ttasïo à . savoir s'il leur sera possible, em agissant i de la sorte, de la sauver et si, à la Ion- 3 l; ue, la nation} américaine ' y cou son i ira. i Nous ne sous-évaluous pas un seul instant îo danger ni la gravité de l'heure, mais i l'entre^ die l'Amérique flans le cerci d. no» . emiemcs a eu du moins l'avantage de nous enlever toante incertitude- Unis à nos aUié$, nous savons ce que nous voulons et mous gardons motre samft-froid. Nous avons pqsé i toutes Tes éventualités aussi mûrement qxiela permettent la science et la conscience hu-ï maimes. Au d^but de la guerre j'ai déclaré î que ce sont les nerfs qui décident d'elle, i Cette parole est p«lus que jamais db mise" i. C'est aveo confiance cXnfl les nerfs db peu. : pie allemand que je m'aoqui! te de matf.che o.t que j'envisage les comb.»t^ ultimes et l décisifs. Je sais que la na-tiom aPemind^i t. n'abandonnera ni son- Empereur ni ses ohers. ■ $ , L'Allemagne et les Etats-Unis Rotterdam, 10 avril : Le , Nieuîwe Pvotterdamsche Courant" an-'■ nonce que M. Gompers», prcsideiiit de l'American iFed'eration of Labour, a déclaré • n,ue, pendan t la. guerre il n'y aura pas die 4 grève aux Etats-Unis. i * * * i Washington^, 8 avril : M. Wilsom a décidé que les compagiuies - d'assurances allemand'es (Pouvaient continuer à opérer librement aux Etats-Uni». *♦* 3 Paris, 11 avril : Le ,,Petit Journal" apprend d» Newt-York : — le 6 mars, dans l'après-midi, le canal de Panama a été fermé au trafic commercial.Sam Francisco et Los AngelCs omt été déclarés ports de guerre auxiliaires. ♦ • * Milan, lo avril : LA, A van ti' écrit :• — Les trompettes de la presse de F Entente entonnent en ce moment des fanfares en l'honneur de M. Wilsom, qui se dresse comme un nouveau Saint-Georges contre le démon allemand pour donner au mondle une liberté et. une paix durables. Pour mous, M. Wilsom m*est pas le défenseur de la li-Ixjrté,, mais te représentant d'une puissance commercirla bourgeoise qui intervient dans le jeu des puissances européennes pour s'assurer une partie du butin qu'elle m'a pu obtenir en se posant en champion de la paix. Les belligérants m'ont pas accept-6 l'intervention pacifiste de M. Wilson', car ils craignaient qu'en qualité die tiereg per sonne non intéressée, il cherchât à tirer ptour lui-même tout les avantagée de la catastrophe générale. Dans ees oonirîiQons, 1 M. Wilson s'est transformé em belligiérant. Au point de vue économique, les Etat»-Un-ùs no pourront cependant pas meteio m ligne beaucoup plus de forces qu'ils ne l'on® fait alors ojiVila étaient cnwre montres, d'autant plus qu'ils souffrent déjà d'une grave crise 1 éeoGl■o^^ique.,, Francfortu?ur-ïe-Meim, 11 avrl : On mande de Berne à la „Gazatffci de Francfort" : - L'état de guerre existant entre l' An-tricheuPIongrie et les Etats-Unis, la Suisse ' a^est chargée ce la défense des inb»5râts itjv ' liens et français eu Autriche en de Ta dé- 1 fense des intérêt» autriehims en France. { ^ ( La guerre sous-marine \ ïBerlim, 11 avrit. —i Officié! : j Outre les succès de nos sous-mari:ta publiés jusqu'à présent em avril, nos su.bmcr-sibdes ont. encore coulé, dans la Manche, dans l'océan Atlantique et dans la mer du Nord, 16 vapeurs, 7 voiliers et 2 chalutiers, , .jaugeant an total 53,000 tonnes brut, à sa. ! voir : 1 Les* valeur* anglais ^Stanley'7 (3^38f71.) ; re et „Glenogla''' (8,200 t.) ; les voilier» am- fa de glais ,,lluntley", qui gfl 'rendait chargé de c. :re pois à Dieppe; „Mary-Annia", qui trans- V ies pétait dm charbon au Tréport; „iBoaz<", s p.s, ,,Gippes\vio" (!) et „Bndl>i2iijom" j dleuix Je chalutiers français inconnus; ia vape:u- la iwmô italien ,,Aventguardli" (2,703 t.), qui lit se rendait chargé do minerai à Cardîiff; le rea vapeur belge ^i^révior" (8,006 t.) et le ï )le vapeur-citerne néerlandais ,,Hestia"; lee va- * -ce peurs norvégiens ,,Lisljeth", ,,Grip'1', char- 5 up gés die coke; „Moril I", chargé die bois do ■ •a- mines, qui se rendait à Cardit'f, et „Far- t_ îsu mand'', qui transportait du charbon à Lis1- ^ si- bonmo; le grand navire norvégien ,,Svendis- ïst holm", le vapeur suédois „Norma", charge juré d^aiachides, le vapeuri grec ,,Katina", char- ns gé de phosphate destiné à Nantes. ® îav En outre, ont été ooulés, lc3 navire sui- ^ »ntj vants dont le nom n'a pu êftre établi : d3 Un navire-convoyeur qui naviguait tosis tre feux éteints; un vapeur fortement changé ts, Qt aqmvoyé par un navire cfa gueire eit des s •ve tonâllours, qpii naviguait dans les mCVness ,J cS conditions; un navirô-hôpital qui se trou- lvir vait au milieu de la Manche anglaise», entre £ es, le Havre et Portsmouth; un vapeur cfo ^ of- transport chargé, convoyé par des contre- ' m- torpilleurs, qui se dirigeait veis le llavre et qui a été torpillé au rniliem d'un convoi, »ir airiîsi qu'une barque ti*ois-mâts romotqujéo par lai um romowiiieur armé. Suivant des informations complémentaires, lit, il y a lieu d'ajouter les détails suivante au 0 1 le su(«fc des succès de nos sous-m|airins publiés ^ *u«i le 0 avril : 'us Parmi lo navires coulés se trouvaient •' •-'il les vapeurs anglais armés „Sno^vdom PJange" ou (4,662 t-), chargé de 7,500 tonnes dkï céi^a- me la^, de fruits et de flocons dT avoine; un ,,Wyen,woodi" (l,9SJé t.), chargé de 2,P00 l 'fj û tonnes die charbon desti'mé à la flotte an- lux glaise; un vapeur inconnu de 1,800 bonines; ^ les vapeurs anglais ,,Faircarm" (592 t.), l'ue chargé <h charbon; „Ennistofwn" (700 t.), , ^t „Ardennen" (3,798 t.), chargé de 5,000 ton- e£U nés die sucre; ,,Ardgiass" (778 t.), oiiargô de t-jîe d'acier; ,,Cannizotra" (6,115 t.); le ( ks. vaj^eur char!x>unier „ Somme" (1,SOO t.) ; or- ,,Helgate" (2,604 tonnes), chargé de mine- 1IU3 rai de fer, dont le capitaine a éfri> fait pU4i- Alo sonnier; un jxiquebot du type „Negani3ic" > cn-t( (11,879 t.) ; lis voiliers anglais ,,ITowe", ( 011 chargé de charbon, ,,Brandon', cliargé de -toîines d'acier, „Eastern Belle", chargé dfi \ 5n- pois; les chalutiers anglais n Prince of res Wales*', „Gal.latia", ,,Mou'iw.eïm", „Pelrel", ( pi" ,,Médian", „Eosslvj'm", , Iutï,ustria''', „JEbc- 'la- petlient"; 13 tateau-phare anglais ,.South- 3lS Arkiaw'', à la côte orientale da l'Irlauijde ; j °^» les voiliers français }1Bruy;ère", chargé d3 1 goudron; ,.Froganie", changé do charbon; 7ec Eugène Perg-eline", chai-gé de nickel; les 0nt chaliDiiers fran^is „C. 707", ,,C. 709", °f. ,1 C. 775"; d^ux chalutiers français incom- 1 1_ nus, le vapeur russe ,,Lehmer", !eâ vapeur^ lnfi norvégien .,KorsnCes", ,,Dangali", „Gremz.", t ^ chargé de charbon, ,,M'o\va", cliargé de ia charbon, „Zandvik", cîiargé de far, ,,Ti- es£ zane", chargé de coke, ,,Marshall ", chaîné de charbon, ,, Consul Pers^on", chargé de ^ milnerai, ,,IIavlyst", se remiant en1 Angle- 1,1 terre, le voilier norvégien .,birius", chargé cm/" d'e froment, le vapeur danois ,,.P>erg}smhus", L*a* chargé de colis, le voilier „Ébenser~', le 1 vapeur grec ,,Po6eîdon", chargé d|3 rmioerai 0,13 iîe fer; enfiji, huit vapeurs dont clji^uls va !l" 's peurs-citernes et quatre voiliers doni Les '.,1S noms n'ont pu être établis, •s. + ^ Copenhague, 9 avril * ^ Lo ministère des affaires étrangères an>-® 3 nonce : ^ — Suivant un télégramme dïi ministre ^rc du Danemark à Londres, le bchooner dau l * nots „Bris", qui transportait du riz et de 1 !So' ia farine d'Angleterre à Coq>enhague, a été coulé jeudi dfcins la mer du Nord'. Deux hommes de l'équipage ont 7>éri. er, ' # * # R(lS Copenhague, 9 avril : *»• Oii rmwie de Bergen à la „National Ti-dende" : 1 — Le vajjeur norvégien „Sainte-Croix", ^ venant de BuenoS-Ayr&s, est arrivé à Bergen, ayant à bord' 27 hommes recueillis en meir. Cea ving't-sapt hommes apQ>artenaient an- à quatre vapeurs qui ont été torpillés, do * ;a^° Londres, 10 avril ; ' a0 Le ,,Daily Chronicie" é'i|- qu'un vatpeuir cTo 13,000 tonnes, qui transportait au moins 20 millions de kib^s de viande d un port d'e 1'081,est .Je l'Ainigletei-re â Londres, a ét-5 Jles coulé. uer * ♦ * CopenJiagne, 10 avril : Le vapeur danois „ Vladimir Beîtz" a été ' coulé d;uis La mer du Nord; deux iKsmmeâ 1 ont p^ri. 1 Ghristiamia, 10 avril : >uî" La bu r que norvégienne ,,FMcaa" et les ; ,çr vapeurs norvégiens ,,Nemdchaug" et ,,Sol-"*iJ stedf' omit été cqulés par des sous-marii s. j MacTri(fl, 10 avril : j Samedi, le voilibr américain! „Edwim K. p Hunt'1' (1,183 tonnes) a ^t^ torpillé; um voi- ( lier danois a recueilli nefuj naulVagiéiS et i lesi a dlébarqués à Almeria. 1 S»© " „ * le * * me Paris, 10 avril : lca I.e „Matin" apprend de Nantes que le ( vapeur charbonnier espagnol ,,San Pulger- . nce cia", qui se rendait de N'ewcatftle à Barco- t lins ^oa^t a été coulé par uo sousi-marin aile- < ^ mand prés de Sabues. j pu » * * Gopaahagi:e, 10 avTiî : v.tu D'après une information' Ou ministre cfca 1 Jgj, affaires ôtrangères, lo briok danois ,,Jorgt-DL i ,;r Laissera", <iiii manqufl à. l'appel (fr^ida des t œr mois, a vraisemhlablomejt coulé. Dos ûpa- < {a vi}3 dii brick ont été recueilli as dans la 09 mer etn Nord et amerarœ à MicVJeehoraiigh. 1 Le navire transportait dit charbon d'Anglo- 1 ^ terre au Daternark. > "ne * * ^ * 'ait Londres, 11 avril ; t 3nt ^ V^ashia^cn que le paqne I bot aiméri-eain „New^-York (10,795 tomnee) ] a touché urne mine; il a réussit -à gagiuer le port le plus proche. Il n'y a pas eu do victimes. de ..«'*• 1 Paris, 10 avril : [ Ln>_ Le ,,Petit Parisien;" app'renjd de Washing- r ^ ton qirum croiseur-auxiliaire allemand a été s ^ signalé près de New-Port, sur la cote arno- c ricaine. Des croiseurs américains sont par- r- fts pour luil donner la chasse. - Sur la côte d ôle l'Etat du Maine, jusqu'à la Virginie, I las navires die commerce sont reteins dans ^ ports. T^es navires de garde de l'En-teuto, qui patrouillent le loiig de la ©ôto américaine die l'Atlantique, relevés q par "des croiseurs américains. [ t • # l er- Paris, 9 avril ; he, Du ,,Matiw" * r du Quinze mafje^vts du vapeur améiridaim l ïrs, ,,Kei-waTrV', coulé vendredi auprès-midi! (fe»ns a sa. la AKxli terranée, ont été djébàraués à Cer- r bère. Ils racontent que le ,,KerwartF', qiji r t.) avait quitté Newf-York & 13 mais», a eu une d traversée mouvementée; sa cargaison se comnosa.fi die matériel déi guerre destinée à l'ItaJia. La première torpille lancée par la flous-marin a coulé le navire. « * * t Parts, 10 avril : l On mande de Marseille au ,,Matin" t1 — L'équipage du paquebot coulé „Ernest Simons" est Arrivé à Marseille. Los survivants racontent que le périscope du sous-aiarim était) invisilvlel '; tout ce qu'ils ont vu», au clair de lune, a été la sillage da la ® torpille. L'explosion qui' a déduit le navire a été formidable. S f Paris, 11 avril : ls M. Pouchim, secrétaire d'Etat du bltcu», est rentré à Paris, après avoir conféré à b I-ondras avec ses collègues britanniques. « il Londi'es, 10 avril ; fi D'aju'ès lo ,,Tûmes", la Chaanb-re de comi- f( merce de Marseille a adressé au gouvearmeu I ment le télégramme sui van® : &,< i— L'existence du plus gjrand port français est" extrêmement compromise par 1s ^ décret sair la restriction d'e» importât?: r*ns a de charbon. Dans 1e cas où ce cKcreSi reS-teiraifi en vigueur, 60,000 ouvriers se trou»- Ç veraient sans gagne-pain'." n • • • « Le Havre, 10 avril : Pendant la semaine du 18 au 2-1 mars, cmq vapeurs da ha-ute mer seulement sont f entré* dans le port du Havre, alors qu'il q en entrait jouiPuellemens uns vingtaine em janvier dernier. * « * Bergem, il avril ; A causa du danger que présentent les mimes, lp port de Liverpool est femme au trafic. 1 • * * 'Bemw, 11 avril : On mande de Tokio au ,,Berner Tag"o-blad" : —> RiScemmenh, deiix vapeurs allemanfls ^ ont déchargé du matériel de giuerra à la côte de l'Est Africain allemand). e Paris, 10 avril : Les journaux apprennent de Madrid que J la ministre espagnol des travaux publics a e déclaré que le gouvernement espagnol n'a s autorisé jusqu'ici que la vente de deux petits navires. La vente des grands navires est) dépendue sans l'autorisation préalable des autorités. Les événements de Rassie " Pétrograd, 11 avril :< L'Agence Télégraphique publie le macî- ^ feste suivant du gouvernement provisoire : — Après avoir exam»nié la situation mili, taire, nous avons le devoir de faire coum maltre au peuple la vérité sans ambages. c L'anjciem régimg a mis la défense n-'.tionlaie ^ dans une situation difficile. Son imd'i frrecce , criminelle et ses mesure3, maladroites ont j provoqué une convplète désorganisation de ; nos f'mances, du service de raviiîaillem.emt, aussi b^en que aes services d'approvbionie-inents en vivres et em munitions âlo 1 arm^c de campagne. Il a ébranlé toute notre organisation écimomique. .Le gouvernement provisoire emploiera ton. les ses forces à réparer, avec l'aide éner- , gique de la nation tout entière, les giraves coi.so-juences do <es fautes. Le temps presse. . Pendant les trente derniers mois de guerre, !e sang de nos sclôals a coulâ à flots; r néanmoins, noue pays est encore debout, ; malgré l'assaut d'un ememi puissant qui (ïà occupe oes région-- entières et qui, en % moment, à l'aube de l'ère eje notre libtrté, menace de nous porter un nouveau coup ' décisif. La défende de notre patrimoine national J et la libération de nos régions envahies : f telle est la tfîlcdie réelle et essenLieilla de : nos armeos. l e gouvernement provisoire entend, à la 1 vérité, s'e conformer à la volonté du peur pie, qui d cide-ra en dernier reîsmrtj, en complet aecoi$ avec nos alliés, de toutes les questions se ra.pporiant à la gue-rre. Il estima toutefois qu'il a le devoir de d'ô- 1 clarer dès maintenant que la Russie libre ' ne désiro ni asservir d'autres peuple^, ni leur arracher leur patrimoine national, mi occuper de force leurs territoires. Som but 1 est d'asseoir une paix durable sur 3a base du droit qu'ont les nations de disposer Librement. d'eil^s-mÂniea. La RusJe me demande pas im accroisse-m(;n6 de sa puissance extérieure aux dépens de ses voisins et ne cherche ni à hunùiier ' mi à aôfïervir m'importe quelle natiom. Au mom des principes supérieuirs de l'équité, n-ous avons bris.>6 les chaînes qui pesaient sur la Pologne. La natiom ne permettra pas que la Kussie sorte de cette guerre, humiliée ou ébranlée dan» ses I forces vives. Tels sont les principes qui constitueront t ia base de la politique extérieure <Hu gou- « veraemesnt provisoire, lequel se conformera : fidèlement à la volonté de la natiom et i sauvegardera les droits cîu pays en tenant ( le* engagements qui ont étA p*i* vis-<V-via '. de ses alliés. , I La Russie libre m'a pas le droit de ca- { cher la vérité. Puisse la natiorï, quand la t vérite lui sera révélée, ne pas se laisser s abattre ni décourager; mais qu'élu l'ae- c cueille, au contraire, avec la fermeté unanime eeure capable de nous donner de mou- \ voiles foi-ces pour combattra et vaincre, r Puisse le paye trouver en lui-môme, à cette » heuna de pénible épreuve, la force de com- c solider la liberté qu'il a conquise l Puisse- r t-il travailler sans relâche à la prospérité de la Russie I i Le gouvernement provisoire, qui a pr^ts r lo semian'fc solennel de servir le bien public, est flarmjerasmt oonvaiueu qu'il setna à mAne, *'il peu* compter sur l'appui unanime da la nation1, de remplir jusqu'au bout sûs devoirs vis-à-vis du pays 1" Ce manifeste porte la signature du prince Lvo% le pr^ident du Conseil des ministres, t • * * c Copenhague, 10 avril : 1 0m marndo de Pétrograd qjue l'an Lagon is-niQ entre le gouvernement provisoire «ït le p parti ouvrier devient de plus em plue me-niw;amt:. Le nouveau gouvernetmeut ayant q vidé sans compter toutes leâ réserves de 1< denrées des tinte aux armées em camtpogne, on se trouve actuellement eu face d'unef u disette de ces marchandises. La vilUe db ti Pétrograd manquerait da vivre». * N <« * a Pari si, 10 avril : Les journaux apprennent de Pétrograd qu'uni csorpe spécial a été constitué pour protégée le giou-vernement provisoire contre t les partfe d'extrvme-^amche. Lor«q.ue les délégués de ea corps ont été c nommés, le député Jelrenof a d<*olaré que si s Up rap^xrrts entre la gouvernement) pir-m d anire et les partis d'extrtm^-jçiuche deve. h naient critiques, le coi-ps spécial se range- s rait du côté dû l'Entente et de la Douma de l'Emipire. \ i COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué* des Puissaaces Centrales- ^ Berlin, 11 a\Til. — Officiel de ce midi ; Théâtre da la guerre à l'Ouest. d Armées du feldmaréchal prince héritier 1' Rupiprecht de Bavière : Des opérations localos au nord' de ia S carpe, près de Gi v emehy -en>-G ohelle, «la Farbus et cle Fampoux m ont pas modSii'ie la sitnation. De» d'aux côt-Ss de la route Arras-Cam- ' ' brai, hier après-midi, après une violente tJ cajiionniadie, lga Anglais ont de nouveau lamué tï'impoi*tantea forces à l'attaque sur un large ' front; ils ont été repoussés et ont subi do € fortes pertes. A cet endroit, ainsi qu'entre Buàlooourt et Queanfe, de mouveaujx combats [ sont engagés depuis ce matin. Entre ii routa conduisant de Bapauane à Cambrai et l'Oise, da petits engagements a se sont déroulés devant nos lignes. De même que les jours précédents, Saint-Quemlim a été bombardée au moyen de g"re- » nades et d© shrajpneils; La Fère a eu la rmCme sort. Armées du prince-héritier allemand : 1-^epuis Vailly jusqu'à Reims, duels d'ar- p tillerie dont la violence augmente de jour a em jour d Um coup de maim tenté par les Français f] contre nos tranchées établies au sueb-est da r Berry-au-Baw a été anrayé par une rapide contre-attaque. Armées da feldmaréchal cJuc Albrecht da Wuiitensbcrg! : '■ Pas d'événements essem'iels à signaler- t; Théâtre 'lie la guerre à l'Est. c Fror.t du feldinaréchal prince D'opold de v Bavière : ti Sî.(r l'Aa, la Devina-, le Stochod!, la ZloKi Ltpa et le Dniester, activité souvent intense, a I do l'artillerie îussa. Sur le fror.t du géméral-coloriel archiduc Joseph et sur le front des armées du feld-mar chai von Mackejnsen, r'Cm d'esseutid à sigmaler. 7- Froiat macéjdoniem. d Eîjiï de nouveau à signaler. * l Berlini, il avril. — Officiel d'hier soir : '• Sur la rive da la Scarpe, après un feu; violent, db nouvelles attaques tentées par le? ~ Anglais .ont échoué. Sur la front de l'Aisne, la viulemte lutte ;i d'ai^illeria a continué. Dans l'Est (.t en Macédoine, aucune ao- e lion da quelque envergure: 11 c Berlin, 10 avril. — Officiel ; Sur le même champ de bataille d3jà chau- !-dement disputé en 1915, entre Letns et Arras, les Anglais ont lancé une attaque oon- . tre les positions que nous y occuipions de- " puis lors. Grâce à la mise en couvre de tous les moyens mécaniques de coml>at connus et d'énormes quantités de mun1 tiens, ils ont réussi à remporter un, succès local ; comme ceux qu'il est toujours possible, comme le prouve l'expérience, de remporter ^ (Èuis la guerre de p*jsibions quand on acouunu'e i de rartiilerie et dos trou>pea sur um point do- ■■ terminé. Malgré les immenses sacrifices en r vies humaimes qu'ils ont subis, le projet que les Anglais avaient fait die percer noire front a complètement échoué. De leur côco, ^ malgré les pertes importantes que leur ont t fait! subir le feu roulant et le feu dia bar- ] rage, les trorupes allemanides ont oppos-A c aux forces anglaises supérieures la résis A tance la plus efficace. ^ Entre Arras et Va'-ily, les combats quï { se sont poursuivis (tins la zone évacué- c ont eu le même caractère que pendant les i derniers ;ours. Au cours de la pnise d'as-*aut das villages de Hermies et de \Boursks, ies Anglais ont subi de très fortes pertes. * * . ^ Constamûnople, 10 avril. — Officiel ; Sur le front du Caucase, sur notre aile . di'oite, un de mos importants détiw>hements de reconnaissance a attaqué à F im proviste ot aveo suodès les lignes ennemie». Les 1 Liussesi ont eu, quinze tués ; nous avons fait deux pirisonniers et nous nous sommes i emparés, en outre, de trentewpiairo bHes de trait. N'<»us m'avons pas essuyé dé pertes. t Sur le front de l'Irak, diepuis deux jours, les opérations sont devenues plus actives. Sur ia rive droite du Tigre, nos arrière-gardeiï ont repoussé l'avant-ga-i-de ennemie et ont ainsi assuré au. gros de nos trompes -leur liberté .Je- mouveùient pour ocoupér f notre-nouvelle position. g Sur la îive gauche du Tigre, nos trouves i 59 trouvent en contait avec l'ennemi. Hier, l il y a eu de violente» canonnade et fusillades. _ |. Sur Ta rive septemtriomale d"u Diala, nos i trompes avancées ont refoulé de • 15 kilomètres une division de cavalerie ennemie, qui l a seulement s lors opposé de nouveau da la c rés/istamee. Pîus au nordf-est, un régiment r de cavalerie ennemie, appuyé par un' feu c d'arti|lerie et de mitrailleuses, avait franchi la Diala ; il a été rejeté au delà du fleuve par notre cavalerie. Am cours de sa re- t' traiîle, l'ennemi n'ayant pas réussi à repas- d ser la rivière à l'endroit où il l'avait fraru-chia, (Je nombreux cavaliers se somt moyts. a Sur I,a front en Perse, à l'es* da Re. d wanduz, nos troupes ont non soulememc /< réussi à parer une attaque de troup>es rus- c sas Supétrieurels en nombre, mais enoore, -c gra'ce à une contres-attaque, à refouler l'en- p nemi à 20 kilomètre* vers l'est. c ^ur lo front, en Macédlome, om signale ^ une activité plus grande de l'artiilorie en- ^ nemie. . o o ^ Communiqués des armées alliées a Paris, 10 avril. —« Officiel db 3 heures : « Am nord de l'Oise, l'artillerie ennemie a f< montré moins d'activité que les jours précédents. Rencontres de patrouilles et fusil- » lade aux premières lignes. p Au sud db l'Oise, nous avons réalisé dés progrès à Fesfc de La basse forêt de Coucy. Lutte d'artillerie assez vive dans la _ région au no.rdt-efit do Soisnona et principalement dans le secteur de Lafr'aux. n An sud-est de Reims, nous avons repoussé g um coup de maim dirigé *ur une & nos d tranchées au mord de Sillery. 4 Em Champagne, lutte à coups 5e grenûîîes ^ à l'ouest de Maisons da Champagne. «p « Paris, 10 avril- — Officiel da 11' heure» : m Au nord de l'Oise, Partillerie » étâ aa- ir tiva de part et d'autre. d Au sud die l'Oise, nos batteries ont atA. eu té des tirs de destruction sur les orsçani- satioffis ennemies à l'est de Coucy et au sue! T do l'Ailette. T/ennemi a violemment boni- d< bardé nos positions dm secteur d!a Neuville. « surnMargivaL p- Sur la rive gauche de la Meuse, vers n Encourt, noue avons pria sous le feu de tr nos marnons qa train st été complet mont détruit. Aviation. —- » en^ra de* (fermiers coma* bats aériens, ie soms-lieutenant Ra^nîer at descendu son cinqisème appareil eiciemi ea l'a^liiulani Douchy, &za Ufixième. e r r « « Londres, 10 avril. —■ Officiel ï Au conis de la mat, ^ ba-taiîSe a ét# acharnée à l'exfe'4aii«é mopd da la crôle tîè Vimy, où l'eejRSmti %Lûit encore. Il a ét^ repoussé à cet sn/îroi* et i tenté ujrne coufc tre-aif u-iue qui a éohoaié. ■Nums a vous Zriiètoyé la rwsasit occ.dauliS de la cr^te de Vimy i'ennemi et paré les courre-atiiaquee a ^ononoces. Les trompée am^logaes an *ont emparé^ do Fampomx et di0 positioas de défense éCa^ blies au mord es am <so3 (Se la Scarpe. Le nombre te prisonjater* que nouig avons fait hi<r défasse 9-000. Plus de 1# canons sont tombés anSa nos mains. Aux environs i^Hnt-<^ueutin> mous avorte chassé l ennemi d« haet terrain situé ejnti^ Levergnier eit Hargiconri. Le combat a •xjc.iinué pfltpdatril toute journée sur le fro^t d& bataille. Après mue violence l'ennemi « pronmc^ la nuât d-ôimùa^, une énergâcpjjB attaque sur ua ùx-nà, étroit au su»teM» d'Ypres. Jl a réussi à aUeindre nos lignes d'«appui; mais il ca a été imm^iatemeriG rajoté et a lnJa^é d«es morte *mr ]& toPraim. 1 5 19 « Rome, 9 avril. — Gffîoiiei v s PeneSont ia jo-asiwéo ê'kiev, Vsfl&otï âa l'zt* 'illr-rie a été entravée p<r\S>qne tout 1<Q front par le mauvais temps;, toutefois, ej!# a été plue active datis le^ vallées de Judî-carie et de l'Ad&gje, «à -lie»» incendies oci^ 1 visiblement «ndomïaa^pà âaa ouvrage» miijtj tairea ennemis. . ^ur le Karst, aeo s^c-irlea da roc01* -, naissance ont 6iitxové i33 *«^va«x' de >U* fense de l'ennemi. , ! Q ' S Pétrogrïuî', 9 avril. — f^ttcel : Sur le Jfront à l'eucaS, fty s3®3-<tst do 13 rz« zamy, l'ennemi a attaqué mc<re positi-onj à dou-x reprises, ii a été cè&qne fo^s repousgé, Des trouves ennemies, tertesi d'un btitailo Ion, ont tenté d'attaquer ^os posâtloms éfi^j blies dans la région du Tosnnafcik ; elles on4 s 'té rejjoms«/'efi par siotre f&*iUaâe et par le ; feu de rwis mitrai)l€iusc9. Sur le reste d'à fronit, récipra* j ques et apépa^teaa de leocsnaiâsaiice. Sur le front en llouim^iBe, une offensive . emmemie a é#S enrayée aa-r troupes rouw maines dan» la région du rîoïiSsteiis<?ahCasiM nul, à 20 verstea au suâ! dr Oehna. Sur le front du Cauccae, oaoonnad'és r^- - ciproqmes et opérations do recoacaîssance. ; LES EVENEMENTS SE KUSSIE 3 (Suita) Londres, Il 1 ^ Le corres pondant à p%.-og*«éf d^i1 ,!,Times,a i télégraphie en Uate dm 10 anKi : — L'organe du Comité de» délégué» ot&j i" vriets pul>lie un.e ftér^ à=t résolutions quâ 3 montrent nettement ce Cozmiie oiiercbçi - à renverser la gouvernement provisoire, à 1 amener une (Maite des arasée*» russes efl à 1 conclure une paix h.as.t8?j3e. 3 Le Comité 'rmonoe la oen^titution d'ukii^ ' section di)3 .iî'aii-es éfcrûn^&re* charg"^ d'em- t uimer irufffnxl; it<fment pourparlers a^ ee - l'etnmetmi; uns délégation ^rtirait à ' effet pour Stockholm rj,- service «ixéciaS par courriers serait établi 3nîre Pélrogrq*i et la ca'|>itale de La Suèfda» La Comité ^vigiêt ? on outre, qu,e ses délégués aient voix aa chapirrei dans la dir&siion <]es opéraitâon^ s militaires. Le journal écrit en-9»ite 'JQKÔa^^lc^nexit r , 1° La section des affaire* étr-aii adjointe au Comité d® et) <kç soldats doit èko un cCélé- -Cué au/près de l'Agace XéJé^açfeio'ire dis - Potrograd; 2" Ce délégué informactona a-lress'-cs à la presse étfa;agèg?e et acceptera les nouvel le® emvôjyt^s ia censure; 3a i^es quesûooô lee^ueile» ce d lïgjoS ne sera p*is d'aoeoid! avec \ Agence doives G tre soumises aux drogués du ^uvernemsrVi provisoire et dm Cc«mité 0»vriear. Dans une autre résolLitio», il est dia : — Nous diemaaideiis Ikmvertairo iaausvdirte lps pourparler s paix ©aire tous les l>eri-gérants et moils d^ress ptropag-andc se fasse par,mi le peiapk- ea faveur cl3 1® fin de la guerre, qui me , qu'à la boi-iu geoisie. Le Comité déclara aus c«tte dléeLii-rat'om do principes celle d^s dor légués des solctets." l e tex 6 de ce^je n^tfÀJisnni a étfî vote par la 100e divicioc, ot è'autres formation# de troupes qui se trouve^ oiîr le front. Le Comité demanc'e, fi cmitre, (ju'il ai# le droit d'é'ablir une iiUale à Stocîtliolra, of envoyer des lettres et tiza télégramme^ non censurés eO df'oscpé;--^ àEâ-ïn&na se* couiriers à l'étranger. L'organe du Comifeé <*«7ri^ dit eneoro ; — Nous demandona qua le Camit - ax^c.v 'if dos soldats puisse eor.trofcr le travail des éfeits-rnsjîjors." Le journal i"ijaiblicaiiî; Çî,2î>.c&aja Volg^a" a demande à «iiïfènMsteâ i-îpikm au Comité des délégué»" ouvrier» d{j lonctioumer cm p'.eia jour; il exig<a la pofeli<r=tdon; <îes noms <6s coux des membres de es* C4s«ite oui, cher--chant à accaparer k pe-^voàr, rfolon<>*eJut à plaisir un é^ai de défo^gp.i1 v*,aîK>n qui peil conduire à une guarre 'ivîle et à urae dk> fai«te honteuse pou* L4. A ces objnr-. gotiona de la ,,Russkai.i Yolg»'', le Comits oppose une impertuii-ba^s "^^Wt*. Som c'n^ e*t l'avocat jtai r. « quf, plus quç son collègue Tsehetttee, s'a ia 4roit «fe paHop au nom de la Sussis. MM. Wimawei' et dJeiUx avo, caU ju'fs très conswsîs, onA tsf&né les hantafl fonctions qui leur offertes. Le correspondant du „'vim^i" ajouta qu'^ est grand tempe qna ks lïifa ruases sa paremt omvertemeDit âe fes. «îisiagogie. POtrograd, 9 ftvrii j De f Agence Télégraçii^sS : — M. Kerensfci, rxitsisfra ât> la représ«itant ôa 2a ô&BofiraAûa au seim v2p 1 gouvernement pswrri&cdxfy a prononcé nja discours aa ocrurs sf saswo^lée générpj^ ffe» délégués des saWtols. Il a c&tolaré rprfit entendait mettre Êa aseî re/*m*ars absuid"rts qui chercheiié à scs-ass» ffesocrdle et la rn&. Tuinne entre lai et 1» êfc&ocratie russe, où affirmant qu'il as se m#a&* pas suffisaM^ ment rigo;iremr ksa &awenj portisaml du Sar NicoI/?e. M>. Kerensti a SU cfi*r» swtre» :i — Si je n'ai pas .&iv*vc lo graiul-^aii Dimitri Parbmtati, «a eansidéradofl de La conjuratUM» cerfi a icç*iéa cooitro' tg moine Rflspon»tane, lavoïi ■?<* » Samolle imt périate. Si je n/aal pao fa?t aw^er lo g^n^ ral Ivanof, qui araat tearté <55 mai^'iicr oent-t& Pé4roigrad à la téte âb sas aro^eS

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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