La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1781 0
17 januari 1917
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s.n. 1917, 17 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9k45q4t089/
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PRIX DES ABONNEMENTS ADMINISTRATION ET RÉDACTION annonces. la m* îr. o.s< 1 mois (janvier), fr. 2.55 | 2 mois (janvier-février), fr. 5.10 Si, Montaffne-aus:-liert)es-F>otaffères, BBUXELZ,i73 f Reclame avant les annonces . . — 11 «25 3 mois (janvier-févi'ier-mars), fr. 7.65 bureaux : DE 9 à 17 HEURES ^ I Corna-du jouinal - 5.00 /lis DEMANDES DV\SENSEMENT SONT REÇUES LES RECLAMATIONS CONCERNANT LES ABOÎV DIRECTION ET AOMZNZaT^ATTOIT • De 10 la à 12 lja et de 151/B à lf tours*. TSIX DûS ANNONCES V Fait» divers — 3.75 | EXCLUSIVEMENT I'A:R LES KEMENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES • I Nécrologie — 2.50 ■BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. EXCLUSIVEMENT AUX-BUREAUX DE POSTE. Jos. MORESSÊE, DIRECTEUR l Coin des Eleveurs ï— 1.00 : WICT^irii. T-n^' n.i'ir -.-I-'j-'.'A-.:'!-'■ T.! |_L. J . . . ... V f m A. |g.. • r?r±- X' -liVTTT: g"."'. ,L.*, S.'.' 7" ' ' ■ " '.-'Jj—..'..' —Ml ■ . ■ — ■ I ! -1.» . HI J ■ ■ GKSS3 ! p^^aasBgsejg«sg3EE^Bi££aE£saas3gsasmggs5iE3B3 Aujourd'hui : SIX pages. LA GUERRE 8S89 jour de guerr© Pâen à signaler. DANS LES BALKANS «V- EN GRECE Paris, 15 janvier : La presse française n'est pas satisfaite ■« la réponse d'à gouvernement) grec, qui ni constitue qu'une nouvelle manoeuvre. _ pou: gagner dju ternes. Athènes, après avoir accepté de se soumettre aux exigences des Al Iks, fait ensuite des objections qui équiv& lent un refus. ■ Le ,,-Journal" déclare : ' — Le rai Constantin et ses ministre; nous font comprendre qu iiS sont suuisiuui» ; ment réfléchi' pour ne pas chercher nue ruip turc, mais qrviis' ne feront rien pour facili iter notre tâche/' La presse est unanime à demander qu< FÇStntente force la Grèce par tous les mom ent et avec toute l'énergie nécessaire, à s'in-: cliner. i / fBerlin, 15 janvier : \ La „Gazette ce Voss" annonce que les iministres des puissances de l'Entente à ï'AÛhènos ont fait une nouvelle démarche au-piès du gouvernement grec. Ils ont insisté paraît-il, sur l'exécution immédiate des exi-igenccs énoncées dans l'ulii natum, à savoir : destitution dos généraux responsables des m-, cidieuts du 1er cécembre et cérémonie ex-,'piatoire devant les drapeaux de l'Entente. On annonce, en outre, qu'après l'acceptation •ao l'ultimatum par le Grèce, le gouverne-iment anglais a exigé la cession do 1 île de 'Seridio, occupée par les rebelles.' > Paris, 15 janvier : ' Le ,, Gaulois" déclare qu'il es'fc nécessaire i que, dans une quinzaine de jours, lu Grèce •ait cessé d'être une menace pour l'Entente. .S'il n'en était pas ainsi, il faut la mettre hors d'état de nuire a,u moyen d'autres,me-sures diplomatiques. : Londres, 15 janvier On mande di'Eubôe que la situation des troupes grecques en garnison dans l'île est : inchangée. Elles sojit toutefois ronforcées 'sans cesse par des hommes qui traversent nuitamment le pont reliant la ville de Chal-kis à l'île d'Eubée. On prétend que ces-,soldats ont été renvoyés en congé. Des canons aussi passent; le pont. Trois à quatre mille fusil?, ainsi que des stocks considérables de-farine et de munitions ont été envoyés dans l'île. Le commandante de Chalkis e«t- lz général bien connu Bairas, que des officiers royalistes ont récemment rejoint. Le général a fait arrêter un certain nombre cfe vénizélis^s et éloigne actuellement tous les1 véraizélistes cas postes qu'ils occupent. , Salonique, 15 janvier : Le gouvernement r'Wolutir>nnaire a décidé de frapper d'un impôt national tous ceux qui ne sonb pas appelés sous les armes. Paris, 15 janvier j, Un service rei^ieiuK a étfi c'lébré dans l'Eglise grecque de Paris eu l'honneur du tridimvirafc d'o SaloniqUe. Un certain nombre de Gr03S fidèles au roi Constantin ont manifesté vers Ja fin de la cérémonie et l'un d'eux a crié ,,Vive le "Roi !'3' et ,,A bas Venizélos !". Il s'est produit un formiliab'e tumulte _ ek les manifestante en 6ont ve us aux mains. Le Grco qui avait crié ,,Vive ■ le Ro' !" a été malmené au point qu'il a dû être transporté hors cfo l'église; sion état ,est alarmant. j EN ROUMANIE • Pétrograd, 15 janvier : j tTn article publié par le colonel M'ichaï-j lowski dans la ,,E.usskoe- Slovo" domine à ! penser que l'armée roumaine est en' ce nio-jment sur le théâtre de La guerre roumain ' m-'me l'objet d'une réorganisation intéres-| santé. On en a formé un nouveau groupe-jment qui, couvert par la ligine de la Sereth, ! prépare les opérations à entreprendre à bref j d-lai entre la Sere: h et le Pruth en vue de jraceourcir le front russe. Le colonel Mi-«chaïJowski ]/répare l'opinion à une retraite Ides Russes derrière le Prath, on déclarant •qu'il est c'une importance énorme pour la ! contre-offensive russe de disposer cV une baso solide. • iBerlin, 15 janvier : \ On mande de Stockholm à la y,D'eufsche • Tageszeitung" : — La ville de Jassy, qui servait de résidence au gouvernement roumain, a 6té éva-j eue par la population civile, j J>*après les journaux russes, le g*oliver-, nement roumain e->t parti pour Kiew avec ■son personnel et ses archives. | EN ALBANIE j Milan, 16 janvier : r L',,rtUia" apprend que, dans l'extrémité j oxientale de l'Albanie, une grande ttfitaille \ es-t enga.gee. L'ennemi semble avoir l'inten-I tion de rétablir ses communications avec la \ Grèice. i » JASSY / M. Hamiïton Fyfe, ^ correspondant Spécial jdu ,,Daily Mail'', fait la description sui-i vante de la vie à Jassy : Ima^rinew que le siège du gouvemo-' mont britannique snit soudain transEVSpô dans une ville comme Soflithport ou comme Bat h. il en résulterait aussitôt qd-'uiïte: popula/fiiomde 75,ooo Ames passerait brusquement à 125,OOq. Comment faire pour loger et- ravitailler touit Ce m once et cfà lies administrations vont-elles s'installer '? Voici la réponse à ces 'questions. Tandis que j'écris, s'écoule sous ma fenêtre un cortège de voiture : il est long d'an moins un mil'e anglais et ne oooiporte pourtant que les bagages dl'une seule brigindo. I.es rnes sont pleines do sol-cbi% russes, emmitouflé^ de peaus (h mou ton. Dans les caf;'s, autour des tàbPess des officiers tusses boivent du thé. Le bleu des uniformes roumains se mêle au brun des un if ornes russes, aux manteaux élégants de nombreux officiers français, au gris d'ardoise des tuniiques serbes et au kakhi des ambulanciers de la Croix-Houge britan-nique. Parmi cette fouie qui encombre le marché, le centre de la ville et les rues, bieu pavées d'ailleurs et bord es de beaux magasins, les paysans mènent leurs oliarints attelés de bœufs, croisas çii et là par les notables de la ville — l'élément le plus «»» civilisé du pays — et par les jni:s, très i) nombreux, qui exploitent à eux seuls presque tout le commerce de gros et de détail de la région. Si, dies deujx provinces dont la réunion constitue le royaume de Roumanie, la" Va*. L'^ la-ehie est de loin la plus riche, la Mol-^ davie se vante et à bon droit de l'Intel-ar Agence plus grande de sa population. Les Moldiaves sont fiers d]:, leur pays, qui a 1- don,né le jour à la plupart des hommes ^ d'Etat roumains notoires. Les paysans, qui ont gmrdé leur costume national, ont un caractère très persoaunei dans lequel la vigueur eô et 1a ga.l'b'J de la race latine se sont mélain-gées à la mélancolie et au fatalisme slaive. En entrant dans la ville, ils s'étonnent L1_" d'en voir une foule compacta remxjlir les rue? d'ordinaire si calmes. 10 Dans» les cafjs, c'est un caquétage assour-15 d'issant), un bavardage sans fin. Quand 1 on i_ pénètre au milieu de cet essaim, on a 1^impression d entrer dans un jardin zoologique parmi les singes et les perroquets. Impos-^ ^iblc de trouver à s'asseoir : pour ol^fcenir ^ le droit de retenir une table, il faut venir très tôt et faire file à la_ porte. Des .£ groupes do diplomates et d'officiers français l_ ont instailS des mess où ils peuvent man-. ger à l'heure qui leur plaît! : les prix des ] nôteîs sont d'ailleurs1 tellement élcJvés qu'on» ! pai-le de prenii're des mesures pour' mettra 1 l an frein à l'âpreté des hôtnliers et dos pro-'* priétaires, qui louent leurs chambres) à de? prix qu'on ne paie qu'à Paris ou" à I.on-^ dres. -pour de graaids appartements. Ils de- l mandant quatre cents, six cents, voire mi'le < francs pour la location d'une seule yrce et ( prouvent des locataires. Dans les magasins, e on est obligé dé marchander san;s fin, Plus ] e d'allumettes, plus de sucre, plus de bois à . brûler; le thé et le ca^é "coûtent cinq» fois i a le prix qu'on les pavait auparavant. Les autorités ont d'erété que les pril£ des t repas dans les restaumnts no pourraient etre c augmenté, mais le volume des portions a diminué à tel point qu'il en faut comman-* der trois .ou quatre pour avoir l'équivalent k di'un dîner nonnal. Les pessimistes, qui no r - manquent pas plus ici qu'ailleurs, n|o.us « L précisent pour bientôt la famine. Telle était la situation à Jassy d|?s avant que le monde officiel y fût arrivé. Le» lé-giaÇbns s'y trouvaient défi installées) depuis ^ trois jours que l'on ignorait encore absolu- c 3* ment si le gouvernement roumaiin les sui- i s vnait. Toiàt d'abord:, il avait été entendu que | les ministères quitteraient iBucarest en. mê!me s 1 temps que les légations. Le? trains qui se 1 5 succédaient en amenaient les états-majors, t t mais M. Bratiânu et ses collègues denieu- j t raiejit hésitants. 11 semble bien que 1 aivis e 5 donné aux légations de l'évacuation complète de Bucarost ait été rédigé sous le coup de la terreur, de la panique. Les correspon-. dants des journaux étrangers ont re;u l'or- , ' dre de partir en même temps nue les lélga-tions, mais il leur est interdit d'envoyer j des télégrammes, aucune censure n'étant en-- L core installée- Il est extrêmement regrettable r pour la Roumanie qu'à une heure aussi cri- ^ tique, Londres et Ra-ris soient complément j à la merci des informateurs aPemands.. j DÉPÊCHES DIVERSES \ q Par-is, 14 jan'vier : c Le bureau du Comité comtral des arma- 1 teurs français a constaté, au cours de sa 1 dernière séance, que la destruction de na- s vires marchands par les sous-marins enne- c mis prend' une extension toujours plus d grande. La semaine dernière, Uo navires e marchands, parmi lesquels 20 français, ont g , étô coulés. Le gouvernement l'interdisant, ii p est impossible de remplacer les navires s coulés par l'achat d'auties à Fétlranger. La b Hotte,, marchande française ne peut être jf complèt e que par de nouvelles const,ruo- P tions; or, le gouivernement. n'a pas, malgré v] les demandes réitérées des armateuis et des c constixucteur9 de navires-, pris des mesures C: qui auraient mis 'es chantiers en possession des matéiiaux nécessaires. Lan s ces ^ concTtions, le Comité central fait de nou- ^ veau remarquer au gouvernement que la ma- a line marchande française est menacée' de P disparition) complète, si les chantiers tue d< peuvent' se mettre immédiatement à l'œuvre. 11 D'autk-e part, la réorganisation cJu ministère de la marine a malheureusement eu 111 pour conséquence une nouvelle décentralisa- S( tion des adlninistrations dont dépend la ^ marine marchande. ^ • Pans', 15 ;anvier : I-e „Matin" assure qiue l'on n'est pas en- P core parvenu' à trouver une soLition à la irrôve des ouvriers des fabriques de muni- d< tions, dont on attend la fin ave& impatieruce. Ie I.es employeurs ' ainsi qui les""ouvr>ers ont P3 soumis au ministre des munitions des ba- su rVmes de salaires si d'issemljlables que les ^ deux parfi s déclarent la proposition de l'ad- P: versaire inacceptable. . P* Paris, lo janvier : ne L'aviateur militaire Sauvage, signalé à eîl diifférentes reprises 'dans les communiqués >>' of'icieils français, a été récemment tué au rc cours d'un combat aérien livré sur la fl' Somme. ac Paris1, 151 janvier : pc I>a Compagnie Mollard vient d'être con- sra damnée à 2iM),000 francs d'amende pour *a avoir vendu de l'absinthe, dont le débit est *e-prohibé. La Cour a, de plus, ordonné que l'absinthe saisie sea*a confisquée et que les bta»srçrie£,-. le café et le bar appartenait à la Compaguiie Moîlard soient fermés. bc . . si Pans', 15 janvier : 1'. On mande de: Rennes au „Temps" que de l'ins'fruetion • ouverte contre Ttoehe'jbe est ter- de minée. Il ne sera pas poursuivi pour s'&re | pi procuré <lo faux papiers millitaii-es et sera | le s simplement prévenu de désertion pendant la s guerre. î à Paris, 16 janivicr : ? Le ,,Temps" annonce que le recouirs im- i troduit contre l'Etat par la Ville de Paris " au sujet dies indemnités réclamée? jiar le; 3 propriétaires des magasins saccagés au dé- > but de la guerre vient d'être vidé : l'Etat : paiera 80 p. c. et la Ville 20 p. o. Ll 4 n'est question que .des magasins français > d'alimentation. 5 * ^ • * Berne, 15 janvier : * L© baron von Gagera, qui a été pendant ces sepD djernières années ministre d'Autriche auprès du gouvernement fédéral, vient de 1 prendre sa retraite. On croit qu'il sera rem- • placé par un fonctionnaire du département des a f.aires étrangères à Vienne, M. • von MuSulin. ' * .! * \-, 'Milan, 15 janvier : M. C,im,po!ong>hi, correspondant à Paris du „Sec»lo", assuré qu'au conseil de guerre tenu a Ifowne, les Alliés n'ont pris du décision que sur 1 ultimatum adrecs3 depuis à la Grèce et sur la réponse die l'Entente à M. Wilson. Ces d'eux résultats sont évidemment importants, mais on est me généralement que les représentants de ï'Enten e n'auraient pas dû s'en tenir là. Une prochaine conférence délibérera sur la situation an Roumanie. D'autre part, les Alliés ont discuté la ,,victoire finale pos tive" à obtenir au moyen d'une offensive commune sur l'un d'es trois ; fronfcsi. Cette discussion n'a pa& abouti, chacun prétextant que son propre front était "o p'ais important et que là Seulement une percée définitive serait utile. En conséquence, si le conseil ce guerre a fait do bonne 1*3-sogne, il n'a cependant pas épuisé .tous les sujets qui sont à l'ordre du jou,r. » * Mi'an, 15 janvier : D'après le „Corriexe> délia Sera", les fortes pi'.uies tombée® récemment ont provo de sérieuses inondations dans les environs de Florence et de Pise. La voie ferrée Pibe-Florence est coupée par les eaux près de San Romano. Les rivi'res charrient des cadavres d'animaux et des troncs d'arbres. Les rivières de la Toscane n'ont plus atteint un niveau aussi élevé depuis les grau-. des inondations de 1872. V 6 « 1 MacfrH1, 15 janvier : Lo président de la Chambre dos dêputrs a d,éelarô que les navires marchands armés seront considérés et traités comme des navires ce guerre. * a a Madrid', 15 janvier : Prenant la parole au banquet du part» conservateur, M. Dato a déclaré que la politique étrangère do l'Espagne doit invariablement conserver le caractère de la plus stricto neutralité. Grâce à cette politique, le Roi a largement rehaussé son prestige dans tous les pays. Au moment opportun, I1 Es-pagaie aura 1 autorité nécessaire pour faire entendre sa voix. « * 4c LoncDresJ, 15 janvier : Le colonel Itepington écrit dans le „ Times" : — La situation sur le front à l'Ouest .se présente de telle façon que le nombre ■ des divisions françaises, anglaises et belge® — même si l'on tient compte} dbs> divers mouvements qui se font des doux côtés — n'est pas suffisant pour amener une décision. Avant ;lai _-guerre, nous admettrions que, pour réussir une attaque, il faillit tt e dculx ou trois fois plus fort que l'ennemi et nous devons bien reconnu,;tri que nous ne possédons pas encore cette supériorité, qui nous est cependant indispensable pour obtenir la victoire. D'autre part-, les coalisés sont à me'me de :eer dians la balance, sur le front en France, les r sierves stratégiques mobiles dont ils se servent en ce moment contre la Roumanie. Si; au cours de l'année 1917, nous ne pouvons mett.e en ligne contre l'ennemi que des forces légèrement supérieures aux siennes, nous ne pouvons légitimement attendre qu'un pe.-t succès. Le principe de Nelson : ,,Le nombre seul peut anéantir l'ennemi", s est tau-jours ^ vér'l'ié, et c'est pourquoi notre but principal doit être d'arriver à une supériorité écrasante, aussi bien- en ce qui concerne les hommes qu en ce qui concerne los canons. _ Le colonel Repington ajoute que certains hommes politiques, qui sont tout à fait à la hauteur dans d autres questions, ne veulent pas comprendre cette ihéoiie cependant si simple et dit que la dispersion des forces dans diverses expéditions le démontre à suffisance. Depuis la Conférence de Rome seulement, on peut espérer que les conseils de soldats oompéïems, tels que Cadorna et Ro. bertson, seront suivis,. c * Londres, 15 janvier Pour économiser le papier, le ,,Daily Telegra.pîh, le ,,Morning Post" et le ,, Daily Graphie'' ont envoyé à leurs vendeurs une circulaire les priant d engager leurs clients à s'abonner, do manière à supprimer la vente aléatoire au numéro. Par suit© du manque de papier et dé la mailn-d'œuvra, le ,,New-Castle Evening Mail" ne paraîtra plus pendant la, durée de la guerre. A partir du Si janvier, le nouille des personnes autorisées à recevoir des journaux ennemis sera sensiblement réduit. A en juger d'après une lettre adressée au ,,Times", il s;agit dies journaux allemands ro;us via Amsterdam. L'écrivain di'e'aro qu'il se soumettra volontiers à la sa; esse administrative, mais qu'il est utile cependant qtufun grand ' nombre connaissent le point de vue allomRnd, qui ne ressort pas suffisamment des extraits et des ccmmen- , taiires d'informations allemandes publiés par • les journaux anglais. * * * Londres, 15 janvier : On annonce officiellement que le général boer fimuts, qui commande les troupes- a-n_ ! glaises dans l'Est) afienin, repr'sntera < l'Afri^i'Ue du Sud à la prochaine conférenCe-de l'Empire, Oui se tiendra à Lx)ndrc», é < don-né que la pa'ésence du général 'Bo.^ha, : pramien- ministre, est indispen^i' le au Parlement Sud-africain, qui aura cPitiuporkintc'e t la questions à discuter au cours de sa prohaine session. ♦ Us * La Haye, 15 janvier : ini- Des Hollandais rentrés des Indes néer-aris laurliaises racontent qjue les ports de cette le- 'oxm-ie regKlivent couramment la visite do dé- navires ce commerce anglais, portant elles Etat canons à l'arrière. . 11 Une partie de la presse hollandaise de-çais mande que le gouvernement néerlandais publie une déclaration disant que la défense a entrer dans les ports hollandais, décrétée pour les navires de commerce armés, s'ap-iîant piique aussi aux colonies. -iohe ... * * * de Christiania, 15 janvier : xyn- Le 17 janvier, le ministre des affaires tient étrangères fera rapport sui la situation ex-von lAuiauiré dans une s-ance secrète du Storthiug. D'après le journal ,,S'oforts Tidande', lé conflit avec l'Angleterre subsiste encore dans son entier; la îsOrvège ne re^jit pas de a ri s charbon. crî'e Ee ,,Morgien;bladi" assure qu'on asurait dé- 1 intention de forcer les navires, norvégiens ■is à à transporter du chaaibon d'Angleterre en 5 à France, ou vers d'autres pays de 1 Entente, em- '-t d'enlever tout le tonnage norvégien à la aie- navigation marchande iwp.ic 1 employer au Bii-e transport du charbon. Plus La situation ac-nro- wat'Ue dure et plus grandes deviennent .les tion difficultés avec ' lesquelles la navigation norvégienne doit lut;er. la ♦ • * •yen Copenhague, 15 janvier : rois La ,, Berlin^sche Tidende" écrit • ;ha- — nier, vin;bt matelots allemands apfpiar-!) e tenant à 1 équipage du croiseur-au|x.'iliaire ?er- ,,'Berl,:a", interné à Bergen, ont pas-sé "par lce, Copenhague pour se rendue en Allemagne, 'te- A la suite d'un accord intervenu entre les les gouvernements allqpaancE et norvégien, les qi-iitre cents hommes du ,,Berlin" iront en congé pendant un mois en Allemagne; ils paitjaroiit successivament par série de vingt. for- Stockholm, 15 janvier : ons Le Parlaient suédois a repris ses travaux aujourd'hui; le goUverr ement lui sou-pée mettra un projet de loi établissant un impôt de luxe sur les cigares et sur le via-mi- $ "" » * Stockholm, 15 janvier : a ~ Le sys'ème d-os cartes de pain a été mis au"- en vigueur aujourd'hui en Suèce. * ^ * StioCu'.ïiolm,_ 15 janvier : L{/s La „S\enska Dagbladet-t-" annonce que nés iés émailleries de Konnç^ une dés pli:s n£u grandes entreprises i-.idï'S rieUes de la Suède devront cesser leur exploitation dans quelques jours, étant donné que, par, scibe au blocus anglais, les arrivagjes de prodints lrt^ chimiques indispensables sont suspendus; po- 400 ouvriers seront forcés de chômer, ia- «s •» lus C'.mstiantinople, 15 janviei- : u , le Un irad'é a approuvé les statuts de la i-ns Banque de Crédit National ott mane, ainsi Es- que la nomination d'e l'ancien directear ro ire la "Banque Internationale de Bruxelles 5Ï. Victor Wei', comme directeur génral M. Djavid Bey devient prési-lent du co- se l d'adiminisbration de la nouvelle banque, qui ' le ouvrira i^ro chai nement ses guichets à fetam- ! boui. i Se te * * les Toluo, 15 janvier : ] — L'île de Formose a été secouée par de ru- forts tremblements de terre. Plus d'un mil- 1 est lier de maisons ont été détruites et de nom->n. breux habitants ont péri, ne, „ * , t e Stockholm-, 15 janvier : 1 mî On -mande de Pékin que les négocia-lion» •; jus qui ont eu lieu dans la ca.pit-i-le chinois!^ c relativement aux incidents de Tcheng-Tsia- l ►ur Tsium ont abouti -à une convention-, en 1 ^a- vertu d'e laquelle la Chine s'engage' a con- i ^a- damner les coupables à .payerdes dommages- r ?es intérêts et à présenter des excuses, en La, cema.nde formulée par le .lapon d'au- 1 1rs toriser l établissement de conseillers militai-i-e res efc de policiers japonais dans les locali-l-3- té-s de la Mandchourie méridionale, occmpées ne par les Japonais, fera l'ob:et de négocia-; -t tions; sjyîcia^es entre le gouvernement japo- r m- nais et les autorités locales chinoises. >u- SUR MER ai Vienne, 15 janvier : oi Ce matin, le petit vapftur Zagreb", jau1- L géant environ 500 tonnes- a été coulé, sans avort:ssement préalable, par un sous-marin ennemi. Treize hommes de l'équipage et treize passagers ont péri. \e Londres, 15 janvier : i; Le vàpear norvégien „.Oëstfolc!", jaugeant e! 1,883 tonnes, a coiilé. .. Tokio, 16 janvier : Une explosion s'est produite à bord du croisear-cvjrrassâ ,,Tsukuba". Le navire est en flammes. Le nombre des victimes atteint jus ii'à présent 400. lfl Lo ,,Tsukuba" a été lancé en 1905; il déplaçait 15,400 tonnes et était armé de 01 vingt-huit canons, parmi lesquels quatre de 395 mm.: son équipage se composait de 82o hommes. » ri Londres, 15 janvier : t\j; Lloyds annonce que le paquebot américain „Miaesota'' a coulû dans le port à la ^ suite d'une collision. m La Ilaye, 15 janvier : Dimanche, vers 4 h. 15 die l'après-midi, par suite du brouillard et de 1a haute ma. r;'c, un sous-marin allemand! est entré da^s c les euux territoriales néerlandaises. Un navire de garde hollandais a ondoniné au s; ;hmarsib!e ' de jeteir l'ancre et d'attendre la décision que praudlrait le gouverneme it à son. égard. t J/ La comimanidant du Sou»-marin1 ayant dé- 1 ( claré par écrit cyi'H Savait pas ét.' en-eon- al tact d'o toute; la journée avec de9 forées ennemies eîj qiuie .-sa pr's^nce dhns les ■ eàux cf territoriales fVétaôt donc pas la conséquence ne d'une poursuite, le gouvernement a autorisé la souS'-marin à reprendre la mer. éfnt ti1 dontmé que das conditions Olimatériques de se'vies <%i.iant en cause. _ n5 Le soris nmm a ét'1 cor.dri'j hors des sil eaux territoriales par un navire jaéerlancfeig. "I COMMUNIQUÉS OFFICIELS S t/ L But *1^' ia tî C &hs£3 - ^ i'er- Communiqués des Puissances Ceutrales. ^ settD ^uaj de Berlin, 1G janvier. — Officiel de ce midi : dbs nol Thêâ'tre die la guerre à l'Ouest. mou La tentative faite par des détachements gijn 1H1_ français pour pénétrai dans nos positions Si 3nse t'rès de Beuvraignes, au eudi de Roye, a lerie ■éfrie 'enrayée par celle die nos troupes occu>- tivit 'an- ljanti ie,s tranchées. Gtr Pour le reste, en dehors d'un féal plus pont violant de l'artillerie à certains endiroits, feu les opérations ont été limitées de part et -du f • „ d'auti'e. ires a f \ ex_ Tneatre de la guerre a l'Est. p. iug. Front du feldmaréchai prince Léopold de grau ', le Bavière : Se ians Pas d'événements essentiels à signaler. inchj Front du général-colon al archiduc Joseph : 11 ra|t Hiêr encore, d'es attaques ennemies pro- ]\£oni Lens ^ncées entre les valL-es de Cas mu et de niait ea Susita n'onh pas eu le moindre succès. Des j0:,»t llt!Q Roumains qui avaient pénétré sur uni point ^'llni "j j danis nos lignes ont été entièrement reipous- en,llc au sés par une contre-attaque, au cours de la-ac_ quelle nous avons fait prisonniers 2 offi- p0UiS ciers et 200 hommes. trou] îor- Armées du feldimaréchal von Mackenslen : do c Après une violente préparation d'artiile-rie, ce fortes masses russes ont passé à • l'attaque des deux côtés de Funden-i. A IU'?â quelques centaines d'o mèt.es devant nos ^inr- posiiious, leurs va-gaies d'assaut se sont u',a aire écroulées sous notre l'eu de barrage. En 11 y.' par renouvelant leurs attaques, do faibles jiar- , ,( ;ne. ties de troupes ennemies ont atteint nos G- le>s tranchées le soir, mais en ont été inimé- '!oi^' les diatement re jetées'. Les pertes de rennemi f? en sont importantes. • Front macédonien. perte La sitiui'tion est inchaiigée. f ft m Berlin, 10 janvier. — Ofrioiel d'hier soir : :ra- Activité peu intense, à 1 Ouest cou4me à ou- l'Est. _ W im- Eiîi'tre les vallées du Casiau! et de la L< nj. Susit-a ainsi qu'aux environs de Fundeni, dépc nous avons repoussé de fortes attaques trav; rus'ses1. tiom mis * * * sévèfl BeiNin, 15 janivicr. — Officiel : relnti Le liouleniant-eapitaine von Arnauld, de reLouir depuis peu d'une tournée faite avec Ge son sous-marin, a, au oours de ce voyage, Or ^Uc couilo cdiiq vaipeurs armés ennemis ea fait tion prisbniiers quatre des cinjq -capitaines (diont Unis I ' ,c un Anglais) commandant ces- vapeurs. Les metta ue navires en questiou transporta le it, soiti du vue Z1'1 b-1' pour l'Angleterre, soit- du charbon et du de L 3 matériel dù guerre à destination de SUlo- US; nique. Pc « * « L' Vienne, 1G janvier.— Officiel d'hier midii: que ^ Liront d'e l'Est. 1 1 coirur Hier après--m,'d!i, des troupe-^ ottomanes '°s^ ont pris d'assaut Je village de Vadeni, la F'^-'S 1 dernière localité encore occupée par l'en ne- f,\rce * mi au sud de la Sereth. Villa j A laile sud! du front dos armées cSeï'ar- i*iaz , ciiidluc Joseph, les Russes et les Roumains trouj ^l_ ont dirigé des attaques vigoureuses contre sera les positiiona que nous avons, au cours de con^; ces jours derniers, conquises au nord de la mexn vallée die la Susita. Les assaillants o»at été Unis , ie])oussés partout. Plus" au nord1, rien de •,e nouveau. _ Le in1' Fi'ont italien'. On Sur le front des Dolomites1, au eoura de ~ la nuit darnière, nos troupes ont fait sau-1er, aux abord® diu Grandi Lagazuol, un ma> groupe de rochers faisant partie de la paroi :l L£l3 sud die la montagne et formant comme, un ^ 7( y^. pont entre notre position et celle de l'en.- 'endt nerài. L'explosion a produit tout l'e^^t dé- m. si ré. Un large gouffre nous sépare mainte- eJ1 es_ nanti de l'adlversaire. Sur le front] du Karst,- l'activité, de l'ar- i Lu_ tillerio a uin peu augmenté par moments. ii- Front du Sud-Est. fl1" Rien de changé. ies " * meut 'a~ Sofia-, 15 janvier.* — Officiel de l'état- intért major : times Front macédonien'. uler» Faible canonnade sur tout le front, donrf Grande activité des aviateurs ennemis dans ( la région do Monastir, dan® la vallée du " 'j? Vard'ar et sur la Strouma. Le feu de notre , artillerie a forcé à descendre un aéroplane V® c ennemi qui survolait las environs de Xanthi. 'Uw L'avion est tombé dans la mer. ,..IÎ n, . &1 w 6 Front roumain. précis De la rive droite dm Danube, notre ai-til- Vo: lerie a bombardé dès installations de chemin Querrc de fer dans les environs de Galatz. L'ar- liom (illerie ennemie a ré^jondu par un feu faible tran mt eti inefficace* 9ucrrl ® G u^rr( Communiqués des armées alliées J Gwerrc « Guerre est Paris, 15 jaunter. — Officiel c!t) 3 heures : lut Pa<3 d'événement important au cours de Guerre la niuit. . que, il Assaz grande aotîvitS d'oi-tillerie. sur l'An-fj . cre et eaitro Ai&ne .et Ar^onne* do ~ '■ dfc Paris, 15 janvier. — Officiel de 11 heures: C'e (Bombardements réciproques sur les deux 15 m rives de la Somme, sur la r'-ve droite de la chanij Meuse et en Lorraine. ces g •>- A la suite du bombardement de la nuit la du ^ dernière outra l'Aisn- et l'Argonne, l'enne- jour 1 mi a attaqué nos posiez avancés. Il a ét- par re jeté atpr'^; un vif combat - à la grenade signal Nous, de notre cité, avons réussi plusieurs celle ^ coups (to main suit les lignes onnemias, pris à son du matériel et fait des prisonniers. mille « * * Al» ^ Londres, 15 Janvier. — Officiel d« soir : ces 7( [, Pemlnint la riiuit, un do nos ditochaments Le re ,-k a pénétré dans les lignes alternatives à ces se l'en de Ixios; il a sérieusement harcelé tilés, a t'eimâni et a lancé des bombes «mt _ ses nisant n" abris. Nous a,vans fait quelques prisonniers, beaux x~ Au norf de rinoTC, notre artfljerfie à pris Et ix effioacemeut sous son feu un; transport en- tristes Be nemi. <!o'>n<,, Si A.u;ourfl-hui, lo long de notre front-, ac- guerr( vt tivit/i habituelle de rartillcr'e* A« sn^Lest I'i"rs >s 'la JjOos et vis-à-vis du lx>is de Gravier, gins nous avons efficacement bomfcar<to de,* po- mntun sitions ennemies. Quoi a. .*« . i4"11 ei l» Qf-HGihlJS Rome, 15 janvier. — Oif.citl du giran<J quartier général : Sur le front diu Trenlin, tir habituel de notre artillerie, exécuté x>°nr entraver mouvements de troupes ennemies dans la régi m .siiuée entre 1 Adigc et 1 Astico. Sur lo t'ronfc des Alpes Juliennes, l'artillerie ennemie a déNel .ppê une grande activité *contre nos lignes établies à l'est d'e G^ra et sur le Karst. Nos batteries onfc ré-pondu énergiquesment et ont pris »aus leur feu de bamige les routes situées à l'arrière -du front ennemi. * « * Pétrojjradl, 15 janvier. — OMi-ieil du granri état-major général : Sur lo front à L ouest}, la situation, est inehjajnigiéo. Sur le front pourmain:, sur les hauteurs qui s'élèvent à doux vorstes au su.1es5(ie Moimstircai-Ca.sflnul, s.tr La Oasin-u, La Roumains ont attaqué 1 enraemi et, a-.roS. un violent combat à la bâtonnet te, l'ont re-oulê d''une verst'e vers le »ud. Des détacliemientg ennemis, qui Oiit passéi à l'attaque. da.ns la mômie région-, ont non seulement été ra-poasséts par les Roumains soutenus par des troupos russes, mais ont aac-ore été refoulés do deux vers tes vers le sud. Dans la région de Vadeni, à c&x versies au sud'-oue^t de Galatz, des trou, es ennemies, fort'es (J'enviren un régiment, ont au^ qué nos posr.es ute garde, qui .se sont l%è-rcmeat retirés dans La direction septentrionale.Des detachemwits ennemis, après- une violente préparation cFartillerie, , onl de .nouveau attacpié nos positions établies dans les environs de Tsjiiîsleni (^), à douze ve.stes au; noixll-est de Focsani. Tontes ces ait \quos onb été enrayées et l'ennemi a subi de fortes pertes. Dépêchés Diverses Washington, 15 janvier : Les députés démocrates de la Chambre ont déposé à la. Commission de . règlement des travaux parlementaiires, une nouvelle nvo-tion» dema^ndîint l'ouverture d'une etnquôte sévère au sujet dts indiscrétions commises relativement à la note c.e paix de M. Wilson. « f A Genève, 15 janvier : On mande de New-York que l'administration de la bibliothèque de |^1^M (Etats. Unis), a fait choix de S,OiK) volumes qu'elle mettra à la disposition de la «Belgique, en vue de la reconstitution de la. bibliothèque de Louvain. H à * Berne, 15 janvier : L'Agence Télégraphique suisse apprend que le ministre c^u Mexique à Madrid a comjmnjniqué à la ]>resse une note disant que les troupes gouvernementales ont infligé, près de Jinieriez, une défaite dée'sive aux forces du général Villa. Les partisans de Villa, les troupes de Zapata ©t de - Félix Diaz n'ont plus d'appjui. Le retrait des troupes américaines ou, territoire mexicain sera annoncé officieilemenit aujourd'hui à la conférence extraordinaire de la Commission mexico-a-méricaine. Le ministre d :S Etata-Unis au Mexique rejoindra ensuite son p os _ _ .* * Lonnre-s, 16 janvier : On maurle dfe Toronto au ^Tinies" : — Lo mi is re canadien Ilughei a déohré qu'il ne défendait pas 1e service obliga>-toire général, comme on l'avait cru jusqu'à présent. Le but du Canada n'a jamais été de proroger la mère»-patrie et de la dié-fendre. T.es Canadiens ne eombaUcnt pas actuellemeut p-our la Ora-rwle-Bretagne, mais bien pour la liberté de l'humanité. UN SIÈCLE D'HOSTILITES L'existence qui nous est faite actuellement donnera, nous sem'oie-t-il, un corsiin intérêt à la> publication du nombro de victimes que firent les guerres du siècle dernier.Ces estimations, tout eu reposant sur de!» données oiticiolles, ne s'étendent que sur urne partie de* éprouvés de ces guéries, celles-ci apportant géuéralement, dans tou& les (iomaines, soit au poinn de vue financier ou humanitaire,, de telles perturbations £ans l'existence des peuples qu il estimpos^ sible d'en taxer 1 importance d'une façon précise et complète. Voici ces évaluations : guerres de Napolôo* (1790-1815), 3 millions d« Fraudais et i» millions d'ô trangérâ . . , 8,1000,000 auciro do Ruasio (1851) . : ^ . 800,000 3u*rre d'Italdo. . . 800,000 j'uorr© de Pru=s©. . . P „ s \. 850,009 3\uerre do S-V-essioa . , < . . ^ . 650,000 3«erre de 1870 . . , ^ , SOO.OQû ?«uerre turco- russe. 450,000 3'uerres civiles de l'Ara'rique du Sud. 500,000 terres coloniales (Tiansvall, Mexique, Alyrrie, Indes, Java, Abyesi- nie, Madagascar) 3^KX),000 Total. ^ . 14,750,000 C'est à ce chiffre fantastique de ,prè« <±q .5 millions de victimes, mortes sur leg hamps de bâtai Lie, que nous arrivons pour :es guerres, ce qui représente pendant tout»: a durée du siècle environ 4$0 morts par our ! Parmi ces pertes, il en est une qui *e -ignale par son ôxtr&ne importance, ce^l elle de la Grande-Armée ( 1812-1 SI#), forte > son passage sur le Niémen de sept cenS nille hommes. Après six mois tf'hostjlfcés,, il restait dis es 700,000 hommes à peine 33,000 soldats!, ^e reste avait, trouvé la mort après d-'atro-es souffrances et d'eff royal îles mi?Nres, mu-ilés, gelés, fracassés par la mitraille, ag<>. lisant dans la nei-O, dévorés par les cor-eaux ou abattus par le typhus ! Et il n'est pa^ques>ion dans toutes ristes constatations des perles"financières et conOmiques, Il est hors de doute que la pierre actuelle, tant p:ir lo nombre de guer-iers que par le perfectionnement des engins mertrier*, provoquera des nertes humaines d'une importance considérable. ^ {Vlsrcpsd! 17 Janvier 1917 JODTII-JAL QUOTÎEÎEN — H,e Numéro ' l O Centime3 4e Année. — N"'73T

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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