La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 27 April. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1v5bc3v582/
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■ f PRIX DES ABONNEMENTS • ,5 mois (mai-juin), h». 7.60 ; 1 mois (mai), fr. 3.80. Lss demandes d'abonnement sont reçue* troitm-fsment >x*r les bureaux et les facteurs de* [ioste*. — Jjex réclamations concernant les abonne >nent* doivent (tri adressée* exclusivement aux bureaux de jtoste* ADIi'jUSTRATIOll ET REDACTION: !5oiitagn&-8uz-S2arbas-Fotagàr*s, 3^» Bruxelles» LA BELGIQUE PAIX 0£S ANNONCES Petites annonces, la lign«, tr. t.OO. — Réclama» avant les annonces, la ligne, ir. 2.63. — Corps cht journal, la ligne, rr. 7.5 J. — Faits divers, la lign*, lr. 5.00. — Nécroloyie, la ligne, ir. 3.L0. — Coât des Eleveurs, A vu de sociétés, Annonces notarialest, la li^oe, Ir. 2.GQ. Bureaux tte> Ô i 17 **u*etr fJtrectloa et Mâtnistfàtlaa : £].' «OS «OHE3SÉE, OIREOTBUK LA GUERRE 1,333* Jour de guerre i lm i Au sud de la Somme, les Allemands ont ( mené à bien une grande opération dans la < section du front d'une dizaine de kilomètres j comprise entre le sud de Villers-Bretonneux ( et la rive droite de l'Avre. Au centre, ils se i sont empares du village de Hangard-en-San- terre, pour la possession duquel des flots de j sang ont coulé, et leur aile gauche s'est avau- , cée jusqu'aux hauteurs qui se dressent au , nord-ouest de Castel. Le communiqué de PaixS j souligne l'extrême acharnement de la bataille : on conçoit du reste que les Français fassent [ un formidable effort pour regagner le terrain j qu'ils ont perdu, la bataille se livrant à quinze ; kilomètres d'Amiens, dont l'importance comme point d'appui est telle que le général Foch doit j chercher à le garder coûte que coûte. j Berlin annonce aujourd'hui laconiquement . que l'armée du général Sixt von Armin a en- \ gagé_ laHjlt&Tll'fe^fWlL11 du mont j jfjËSmél. _ i • ♦— c L'ATTAQUE ANGLAISE ^ i CONTRE OSTENDE ET ZEEBRUGGE ! Londres, 25 avril. — Officiel : De l'Agence Reuter: — D'après , le récit de deux offi-ciers du « Vindictive », les navires anglais qui ont exécuté J'attaque contre ia côte de Flandre s'en sont approchés protégés par des nuages de fiimée. Ces nuages couvrant ia nier depuis Zeebrugge jusqu'à Ostende, les Allemands furent induits en erreur pendant lin 1 certain teiïïps, mais dès qu'ils eurent décou- * vert nos navires, ils ont ouvert une canon- j nade qui s'est bientôt transformée en un j feu d artillerie indescriptibïemerit rapide. ! Des pontons de débarquement qui 5e trou- j ; vaient à bord du « Vindictive », "deux seule- ' ; ment purent être employés et ie feu des gre- 1 nades causa de grosses pertes aux troupes ( qui débarquaient. Celles-ci réussirent à je- 1 ter une cinquantaine de grenades à main c sur un contre-torpilleur ou elle* provoqué 1 rent une violente explosion,mais e'ie-a - osé 1 rent pas approcher des autres contre-torpil- k leurs.lill-es exécutèrent en outre une attaque 1 contre une batetrie de la côte, mai-* on ne * gait si elle a réussi. Au retour, le pont supé- 1 rteur du « Vindictive» présentait un aspect [ Jiorrible et absolument chaotique • le pont £ était inondé de sang, des cadavres gisaient ! Sartout, et les blessés poussaient des cris i éehirants. En plein bombardement, le ca- s pitaine du « Vindictive» a donné ^es ordres c avec un sangfroid extraordinaire et mené * d'une main sûre son navire sous la protec-tion de nouveaux nuages de fumée.On avait /ait sauter deux vieux sous-marins avec les i deux tonnes d'explosifs qu'ils contenaient, I sou6 lo viaduc de Zeebrugge, pour empêcher i l'ennemi d'envoyer des renforts ia la côté. •*» < Berlin, 25 avril. — Officiel : ( L'Agence Reuter rapparie que des hom- ^ mes faisant partie des détachements .'e dé- ! barquement de l'escadre d'attaque envoyé s contre Zeebrugge auraient déclaré que tous les canons, hangars-et stocks-de mum tions se trouvant sur les quais du port avaient : été détruits et que les portes dec> 5c.'u*>es avaient sauté. Ces informations sont inventées de toutes pièces. En dehors des dégâts minimes et déjà réparés à l'endroit ou .3 i môle touche la terre ferme,les Angla^ n'ont è pas obtenu le moindre résultat au c^urs di t leur opération. Pas une seule des installa tions militaires se trouvant sur le rnù'e n'a gûts déjà signalés causés à un torpilleur, 1 été endommagée. En deiiors des légers de- i n'y a eu aucune destruction quelconque de i ; sous-marin, de torpilleur ou d'un autre na- l vire. L'ennemi n'a pu approcher uea écluses, ni par des expluaions, ni par ia cttnon nacie. 'loutes les installations du port de Zeebrugge sont restées complètement in- ^ demnes et absolument aptes à continue: leur service.Les prisonniers que nous avons i faits disent que l'ennemi a quatre xois déjà c voulu tenter ia même opération, oiaj» qu'i i grâce à la vigilance de nos avant-portes et i de nos batteries il a été chaque fois forcé de 1 rebrousser chemin. S'il a réussi cette fois c à approcher plus près des objectifs visés J par son attaque, il le doit au hasard de cir- < constances qui lui ont été particulier-ment c favorables, la brouillard et la direction du vent ont joué dans l'affaire un rôle décisif. < Le vent a poussé vers ies objectifs c'e l'at- c itaque le brouillard artificiel que les assail- ? lants avaient abondamment répandu de- < Vant eux.C'est ce qui a iait que nos moyens ( de défense n'ont pu être mis en uctvn que < lorsque le croiseur <« Vindictive » fut aperçu ' à un courte dislance ; mais à ce moment < leur action s'est déclanchée avec une telle £ impétuosité que ie croiseur, dont il y a lieu i de souligner ie commandement fort habile 1 au point de vue de ia technique navale, n'a ( pas réussi a débarquer les quatre compa- ( gni-es qui devaient prendre part à l'opéra: tion. Les quelques nommes qui ont réussi sous le commandement de leurs officiers a prendre pied sur le môle y ont été extoxmî-nés par nos vaillants défenseurs ou tés à la mer, à l'exception de douze hommes et d'un capitaine que nous avons faits prison niers et qui sont entre nos mains Nous r nous sommes en outre emparés de *ox , lance-flammes, de deux mitrailleuses et J. d'autres armes trouvant Leur emploi dans -j les corps à corps. Notre feu annihilant a c 'forcé le «Vindictive» à s'éloigner du it'le. t Le s croiseurs destinés à bloquer l'entrée du ;g chenal ont £té, eux aussi, pris sous notre f feu annihilant dès qu'ils sont .sortis du s . brouillard, grâce à quoi noue avons ré'issi \ à les faire couler avant qu'ils eussent at- g teint les endroits fixés pour leur explosion. Bref, les moyens mis en œuvre par les Anglais au prix de gros sacrifices en hommes et en matériel n'ont nullement donné le é- m eultat qu'ils en avaient espéré et en particu-/- c lier le projet qu'ils avaient fait de bloquer x l'entrée de nos bases de sous-marine échoué. L'Agence Reuter peut à bon droit [ faire l'éloge de l'esprit d'entreprise et dejla ; bravoure des Anglais qui ont pris p-rt? à ', cete opération, mais elle ne peut i.ous .( ver de la satisfaction que noue avons \ i | constater que, grâce à la vaillance de nos '• s< I iéXenseurs, l'ennemi n'a pas atteint son but * ♦ Amsterdam, 25 avril : L'Amirauté anglaise annonce qu'elle a en- c voyé des aviateurs explorer les résultats de r l'attaque contre Ostende et Zeebrugge. Le brouillard a rendu l'exploration difficile. Néanmoins, ils ont pu constater dans le môle ie Zeebrugge un trou large de 20 mètres et i voir que les navires coulés près d'Ostende ont c sombré entre les digues prè3 de la Tête de 'j Lièvre et obstruent en grande partie le canal, f En revanche, une information du Teleoraaf, > Journal ententophile, dit que le port n'est pas bloqué et que, le soir, les torpilleurs sont sortis comme d'habitude pour faire leur ronde de \ nuit. IMÉi,rfrT-—TrT^f-r, mu | s é BrugeSj 2d avril : q UïHWfnoin oculaire dit que la nuit <iu 28 c avril, très obscure et très nébuleuse, était •- particulièrement propice à une entreprise i< de ce genre. Un brouillard tellement épais c couvrait la mer qu'on ne voyait pas à cin- d , Çuante pas devant soi, puis une pluie fine q £e mit à tomber. Quelques minutes a^rès le rnnuit, le bruit de moteurs d'avions se fait ntendre, des bombes explosent avec un racas terrible, et les canons d* def*n&© ntrent d^ns la danse. En ce moment, on ie distingue plus rien en mer, des trouil-ards artificiels, provoqués par les navires mglaisj couvrent les Ilots. Tout à coup, te nôle gigantesque de Zeebrugge est ébranP lans sa base par une formidable secousse ;uivie d'une explosion à faire s'entr'ouvrir a terre elle-même. Une partie de l'estacadé lui réunit ie môle proprement dit à la terre erme est complètement détruite. Un sous-naiin anglais, chargé d'explosifs, a été. ancé contre le môle et a accompli son œuvre ie destruction. De la côte, on n'aperçoit en-jore rien en mer. Les fusées lumineuses et es éclairs des projecteurs ne parviennent )as à percer l'opacité du brouillard. Sou-lain, un croiseur anglais surgit de la )rume, tel un vaisseau-l'antôme II a déjà ttteint la pointe extrême du mô'a. mais les niti-ailieuses et les canone-revolvers en rent en action et font pleuvoir sur lui une ■al'ale de fer et de plomb. Le pont du ^roi-ieur est noir de monde. Plus de quatre :ents hommes de la Royal Marine sont hrêL l s'élancer à terre, résolus a vaincre ou a nourir. Les canons et ies mitrailleuses font le véritables trouées dans cette foule com->acte. Cependant, le erreur a jet3 des >ontons sur le môle et les plus audacieux ('élancent à terre, lis courent Uttéra'emenK tu-devant de la mort, car sur cinquante îommes environ qui ont débarqué il n y en l guère qu'une poignée qui a éciappé ayr nassacre. Une lutte corps à corps s'engage lans l'obscurité avec ceux que les mitrailleuses n'ont pas balayés. On se bat a la laionnette, au couteau, à coups de poing, a oups de dents. C'est assurément un com->at comme il ne s'en est jamais livre au ours de ces quatre ans de guerre. Le pont lu navire anglais est rouge de sang. Une tutre tentative dirigée contre la base des lydroavions échoue dans les mêmes concilions. Provoquant un brouiilard plus épais mcore, trois croiseurs anglais tentèrent de orcer ie passage du chenal, mais 1a tattelle postée à ia tête du mole les prend imrné liatement sous son feu. Des obus balayent e pont, rasent littéralement les cheminée' it pénètrent dans la coque Les batteries cô-ières qui commencent à distinguer les na-'iros se mêlent au combat. Les navires an-JlaiB commencent à s'enfoncer lentement et emplissent le rôle qui leur a été assigné, fui consiste à barrer le chenal d'accès. Un 6 r pilleur qui s'avance pour recueillir les buipages des bateaux à moteur est atteint plusieurs reprises et coule sous nos yeux, ^ans la matinée du 23, les aviateurs allemands ont distingué en mer ies épaves de èpt navires de côte ; la mer était couverte Le cadavres. Un torpilleur allemand encore : recueilli dans la matinée cinq naufragés ihglais. Les dégâts causée à l'estacade on* été immédiatement réparés. Il n'y paraissait >lus le lendemain. Nos pertes se bornent à iii seul torpilleur, légèrement avarié Concernant l'attaque contre Ostende, il 4t dit encore que de nombreuses maisons >nt été frappées par les obus anglais et dix îabitants de la ville tués. Deux torpilleurs jui tentèrent de s'approcher de la côte à tf enduyne furent également coulés. -V5> Le boml>ar4emer.t de Paris Paris, 85 avril : On annonce officiellement que le canon alïe-aand à longue portée a continué le 24 avril , bombarder la région de Paris. Pas de vic-Lmes.Paris, 25 avril : Le canon allemand à longue portée a continué à bombarder la région de Paris. Une gre-tade a éclaté au sixième étage d'un immeuble, ►lassant un domestique. De M. Louis Forest dans le Matin : — Je reviens d'un rapide voyage en pro-ince. J'ai rencontré là-bas quelques Parisiens, ^eus m'ont dit qu'ils avaient quitté Paris... i cause des vacances de Pâques. Ils me l'ont lit alors que je ne leur demandais rien. Joyons juste, c'est-à-dire exact. Ils appartiennent a toutes les couches de la société : en kaut, au milieu, en bas, ces Parisiens qui ont quitté Paris... à cause des vacances de Pâques, 'ai rencontré un chanteur assez connu, une tactylographe, un ouvrier tailleur qui avaient uitlé Paris... à cause des vacances de Pâques. Fait singulier : tous ceux qui ont ainsi fuitté Paris... à cause des vacances de Pâques nt raconté, en arrivant, que Paria était bouleversé... à cause des vacances de Pâques. Ils itaient partis un peu vite... à cause des va-lances de Pâques ; il leur avait donc semblé pie tout le monde, autour d'eux, se précipi-ait. Ils sont un peu vexés. Dans le fond du :œur, ils auraient bien voulu qu'on les plal-:nlt un peu, comme des réfugiés; or, on n'a >as pu les plaindre, puisqu'ils disaient eux-cêmes qu'ils n'avaient quitté Paris... qu'à «use des vacances de Pâques. C'est au point [ue quelques-uns ont songé à s'en retourner. » L'offonsiva aiieiîîsntfe à l'Ouest Berlin, 25 avril : D'après des officiers français faits prison-tiers, on a été très surpris en France de la aédiocre résistance opposée par les troupes nglaises à notre attaque et surtout de l'inca-acité de leur commandement supérieur. Si îs Anglais avaient refusé de se soumettre au ommandemgnt supérieur unique français, ce efus aurait eu des conséquences graves et .urait provoqué notamment une rupture com--lète entre les deux armées. Seules de3 rai-ons pêrempoires ont pu décider les Anglais à aire cette concession à leur amour-propre et , leur orgueil bien connus. î — l Paris, Zo avril : D'après Y Humanité, le bassin houiller du 'as-de-Calais est très menacé en ce moment^ ar le feu de l'artillerie ennemie balaie les4-oies de communications et empêche l'expé-lition régulière du charbon. Les autorités mi-itaires ont ordonné l'évacuation des localités es plus importantes Dans la région de Locon st d'Essars, la popillation agricole doit aussi, tvacuer ses habitations. On nourrit de vives n qui études au sujet de la rentrée de la ré-Lolte.... „ i Paris, Jd^WS !" Le Matin annonce que les canons allemands le gros caljbre bombardent f .longue distance 'oui, Belfort et Epinal. c •** Berlin, 26 avril : On transmet de Rotterdam au Berliner Tagc-latt un article de l'Enentng Standard de Lon-res du 24 avril, signalant que ce jour-là les Lllemands ont livré des combats qui les ont ait avancer dans la direction d'Amiens. *•* Londres, 25 avril : En regard de certains commentaires dans esquels des journaux anglais et français smblent parler sur un ton léger de la possible vacuatlon d'Amiens, on s'étonne de voir u'en tête du prospectus qui fait de la réclame our la souscription de l'emprunt de guerre - prospectus qui tient chaque jour deux co-mnes de journal, notamment dans le Finançai News — se trouve une carte de la région 'Amiens avec, en caractères gras, la légende ue voici : « Aldes-tu à sauver Amiens ? « Plus •in, 11 est dit dans le corps du prospectus : — Amiens est comme le symbole de la sécurité de notre île. Les soldats résolus et vaillants qui la défendent, défendent bien autre chose qu'une ville à cathédrale de la vieille France : c'est Londres qu'ils défendent contre une agression et l'Angleterre contre une invasion. C'est notre existence, c'est notre pain quotidien qui est en jeu. Amiens et une partie quelconque de la Manche venant à tomber entre les mains des Huns, la Manche ne serait plus que la grande route des sous-marins allemands. Nous ne serions pas seulement menacés d'une invasion; le spectre lugubre de la famine nous regarderait en face. Aides-tu à sauver Amiens, Calais, Londres et l'Angleterre?*** Londres, 25 avril : Le Daily Telegraph apprend de Johannis-burg que le service obligatoire a été introduit au Transvaal. Les hommes de 18 à 41 ans sont incorporés. En premier lieu, on prendra les célibataires; en second lieu, ceux qui se sont mariés au cours de la guerre, et après les autres. Les pouvoirs publics et les grandes entreprises industrielles et commerciales ont consenti à payer le quart de leur salaire aux célibataires, la moitié aux mariés durant tout le temps qu'ils seront au service de la chose publique. opinions de la presse .<# Agence Havas parle aujourd'hui d'une ba* taille furieuse livrée sur le front franco-anglais et dans laquelle d'importants effectifs ont été engagés. Une fois encore, dit-elle, l'ennemi a tenté d'enfoncer le front à l'endroit où se fait la liaison des lignes anglaises et françaises. LyAction Française~àit que l'acharnement est inouï et que Belges, Français et Anglais se rendent nettement compte qu'ils se battent dans un formidable Waterloo mondial. L'Echo de Paris note que sir Douglas Haigh, qui dirige les opérations en personne, avait ordonné de reprendre à tout prix le terrain perdu, ce qui prouve combien il estime que" l'avance allemande est grosse de conséquences. Paris, 26 -avril : De ÏHurnanitè : — Depuis que l'offensive allemande a commencé, les trains roulant à proximité du front ;sont souvent attaqués î>ar les aviateurs enne-■mis. En conséquence, au nom de la Fédération françaises des cheminots, M. Renaudel a demandé au ministre de la guerre qu'une mitrailleuse soit placée en tête et en queue de ^chaque train. Dix-sept cheminots ont été promus chevaliers de îa Légion d'honneur pour ia vaillance dont ils ont fait preuve. Négociations de pais Pétrograd, 25 avril : A Moscou, au Conseil des commissaires du peuple, M. Lenin« a annoncé- que l'échange des prisonniers de guerre faisait l'objet de négociations. On prévoit le retour des prisonniers/de guerre russes de juillet à octobre. Berlin, 26 avril : M. von Kuhlmann, secrétaire d'Etat des affaires étrangères, est parti hier pour Vienne, d'où il se rendra, en compagnie du baron Bu-rian, à Bucarest. Avant son départ, M. von Kùhlmann a reçu les chefs des partis du Reichstag et leur a fait des déclara tins au sujet du traité de paix avec la Roumanie. Il s'est occupé de questions dynastiques dans son exposé, qui a été suivi d'une courte discussion. D'après la Gazette de Voss, les députés présents ont emporté l'impression que le traité de paix avec la Roumanie sera signé à très bref délai, Londres, 25 avril : L'Agence Reuter apprend de source autorisée que l'information disant que la Roumanie a reçu la Bessarabie en compensation de si d.ures conditions de paix qui lui ont été imposées est inexacte en tous points. La réunion de la Bessarabie a été décidée par le peuple bessarabien, en vertu du droit de disposer de lui-même, et n'a rien à voir avec les conditions de paix. C'est tout simplement une manifestation de la volonté du peuple ; elle est conforme au principe du droit au'o.nt les peuples de disposer d'eux-mêmes, comme il a été proclamé par M. Wilson. Cette réunion ne peut en aucune manière être considérée comme une compensation accordée par l'Allemagne. * * « Berlin, 24 avril : Au cours d'un entretien qu'eut le président du Conseil roumain avec le correspondant de la Gazette de Voss à Bucarest, M. Marghilo-man a déclaré qu'un revirement complet s'est fait jour dans la population roumaine contre 1a politique de M. Bratianu, comme le constate d'ailleurs unanimement la presse du pays Le fait que partout s'éièvent des voix pour décréter Bratianu d'accusation démontre à suffisance l'état d'esprit du peuplé. — Nos rapports internationaux, continua M. Marghiloman, seront dorénavant tout autres qu'ils n'étaient avant la guerre. J'ai mol-même subordonné l'acceptation du pouvoir à trois conditions. La première, c'est que la Chambre serait dissoute aussitôt la paix conclue ; la seconde, qu'un nouveau corps de fonctionnaires serait créé, indépendant des coteries politiques, qui ne se mette plus au service des intérêts politiques de certaines personnalités; la troisième, qu'au cas où la nouvelle Chambre croirait de son devoir de mettre Bratianu en accusation, aucune opposition ne serait à craindre de la part de la Couronne. Il n'est pas en notre pouvoir de forcer Bratianu à quitter le pays. Il sait d'ailleurs ce qui l'attend, et il demeure libre de s'en aller. S'il reste, 11 en supportera les conséquences. On agira sagement cependant en ne s'illusionnant pas sur l'influence que Bratianu possède encore. Certes, nous savons parfaitement que la conclusion de la paix par la Rodmanie fera une toute autre impression sur l'Entente que les traités déjà conclus à cette heure. Mais il faut voir les choses telles qu'elles sont. Je défie quiconque de me montrer un seul acte antiallemand commis par un Roumain au cours de l'occupation du pays. Un revirement complet s'est accompli dans les esprits. Nous avons ap-[pris à notre corps défendant ce que signifie pour nous la politique de l'Entente. La Roumanie aspire à la paix et saura se plier aux circonstances issues de la situation actuelle. Une nouvelle Roumanie est née, et aujourd'hui que la Russie a disparu comme grande puissance, il est de notre intérêt de nous rapprocher davantage des Puissances Centrales. Bucarest, 23 avril : D'après une Information publiée par llj, presse suisse, M. Balfour aurait dit à 1a Cham\ bre des Communes que la Roumanie était toujours l'alliée de l'Angleterre. Interrogé à ce sujet par un rédacteur de l'Agence Wolff, M. Constantin Ariou, ministre des affaires étrangères, lui a dit : — La déolaration de M. Balfour à la Chambre des Communes m'est connue. Sa prétention de dire que l'alliance entre la Roumanie et la Grande-Bretagne tient toujours n'est justifiée par aucun document officiel émané du gouvernement roumain actuel. Depuis la fin de l'état dé guerre et l'ouverture des négociations ds paix, la Roumanie ne peut plus être considérée que comme un Etat neutre dont la neutralité est effective en attendant que la signature du traité de paix la rende définitive. Pendant cette guerre si malheureuse pour elle où a été versé le sang le plus pur de ses soldats et qui l'a forcée à consentir de si grands et si douloureux sacrifices, la Roumanie a donné à l'Entente nius au'elle n'en avait reçu. Depuis l'ouverture des négociations de paix, elle s'est acheminée sans arrière-pensée vers la neutralité. Le fait, souligné par M. Balfour. que le Roi et le gouvernement se trouvent à Jassy ne modifie rien à l'état des choses. Tel est le point de vue du gouvernement actuel, qui a assumé la lourde tâche de conclure la paix, une paix capable de garantir l'existence future du pays. » JLa guerre navale Madrid, 25 avril : L'armement Tayar de Barcelone a aptyrl: la perte de son vapeur « Luisa », jaugeant 6,000 tonnes, torpille le 13 avril dans 'e ca. nal de BristoL Trois hommes ont pérû. Madrid, 2o avril : Le vapeur «Millafre» est arrivé 'J "Ite-bonne ramenant 83 Hindous naufrag-s qui étaient à bord du navire de transport anglais «Marpura», coulé à 150 milles Ju eap Raso. A Almeria, sur la côte méridionale espagnole, ont été débarqués 8 matelots de l'équipage du vapeur grec «Elké». torpillé en convoi à 80 milles de la côte. Le vapeur anglais « El3a » aurait été torpillé en Tên«* tenip^ qae lui. DEPECHES DIVERSES Paris, 25 avril': Dans i'w Humanité*», M. Cachin écrit que c'est l'Entente qui a pris l'initiative de clier-ycher à amorcer des négociations de pa:x r avec l'Autriche ; elle a fait tâter dans ce but le terrain auprès de l'empereur Charles par la cour d'Espagne. M. Llovd George a envoyé à deux reprises le général Smuts en Suisse pour y négocier avec le comte Mens-dorff. En publiant la lettre de l'Empereur, M. Clemenceau a rendu impossible toute négociation de paix ultérieure, » Paris, 25 avril : L'Agence Havas dit que la presse attacha une grande importance à la décision du gouvernement de dénoncer les traités de commerce, parce qu'elle estime (pie cette décision constitue le début d'une vér»labl« offensive économique. €»*• Paris, 25 avril : /On sait que les marins anglais se sont révisés à mettre Camille Huysmans à même de ^rentrer à Stockholm. l5^près le Journal de /lundi, le Syndicat des marins français a dé-f cidé de ne pas suivre l'exemple anglais. D'autre part, le Comité syndical belge établi en France a blâmé l'attitude des marins britanniques.Berne. 25 avril : Le département du ravitaillement a décrété la saisie du lait dans tout le pays. Les cantons et communes doivent instituer des centrales pour organiser le ravitaillement du pays en lait et sont tenus de rationner celui-ci. La ration normale pour les personnes saines est fixée provisoirement à un demi-litre par jour Les enfants et les malades en reçoivent une plus grande quantité. Berlin. 26 avril : On mande de source parlementaire à la Deutsche Taaes Zeitung : — Lorsque la paix aura été signée avec la Roumanie, le chancelier de l'Empire prononcera un discours sur la situation politique et exposera comment ont été résolues dans l'Est toutes les questions. Vienne, 25 avril : . Dans les milieux parlementaires, on" affirme que le cabinet Seidler a décidé hier de remettre sa démission à l'Empereur. On ignore si le souverain l'acceptera. En attendant, on parle de la constitution d'un ministère présidé par M. Sylva Taroucca, en ce moment ministre de l'agriculture. *** Budapest, 25 avril : Les journaux annoncent que M. Joseph Szte-renyi accepte de former le nouveau ministère à condition que la Chambre discute la réforme électorale. Si elle ne vote pas le projet ne va-rletur, elle sera dissoute, et de nouvelles élec tions auront lieu. Il est probable que la liste des nouveaux ministres sera soumise aujourd'hui au souverain. Sofia, 25 avril : M. Tontschef, ministre bulgare des finances, vient de rentrer à Sofia après avoir longuement séjerurné à Berlin, n est très satisfait du résultat des négociations financières et in-, siste sur ce point que les hommes d'Etat allemands approuvent les buts de guerre de la Bulgarie, qui demande ses anciennes frontières historiques et ethnographiques. La Bulgarie recevra la Dobrondscha; mais elle ne prendra pas à sa charge la quote-part de la dette publique roumaine qui concerne la Do-broudscha. soK 300 milljjons de lei. Saisissant roccSsfon qui ïïrt étertt offerte par les succès remportés par les troupes allemandes à l'Ouest, M. Tontschef a exprimé sa confiance inébranlable dans la victoire finale de la Qua-^ruplice et a ajouté qu'il estimait que la paix était proche. ' **• Londres, 24 avril : L'Agence Reuter annonce officiellement que lord Rothermere a donné sa démission de secrétaire d'Etat de l'aviation. *** Londres, 24 avril : Le Daily News annonce que le peuple irlandais a repris le travail. Les signatures s'accumulent au bas du compromis de Maynooth, par lequel le peuple se déclare prêt à résister par tous les moyens contre le service militaire. Plus d'un million d'hommes et de femmes se sont affiliés à l'Association de la Défense, nationale. Les fonds, gérés provisoirement par les ecclésiastiques, arrivent de toutes parts. La Commission de la Défense nationale, qui se compose de MM. Dillon et Devlin pour le parti irlandais, MM. Devalera et Griffith^ pour les Sinn-Feiners, MM. Healy et O'Brien pour le parti nationaliste indépendant, ainsi que de cinq délégués des syndicats ouvriers, se réunit chaque jour et presque chaque nuit à la Man-slon House à Dublin. Les membres du Parlement nationaliste, qui se sont dispersés par tout le pays, conseillent provisoirement le calme aux populations. On doit se garder, disent-ils, de toute précipitation et surtout éviter les demi-mesures. On met !e peuple en garde contre les espions et les pfovocaturs. Aucun membre des partis irlandais ne sera présent à la Chambre des Communes lorsque le Home Rule viendra en discussion", "mais eêTjour-lâ une grande réunion pormlaire sera tenue à Dublin, où des résolu-* tions définitives seront prises quant à la politique à adopter. »*• La Haye. 25 avril : La seconde. Chambre a adopté par 49 voix contre 25 un projet de loi relatif à la constitution en Hollande d'une société anonyme pour l'exploitation de hauts fourneaux. L'Etat s'Intéressera pour 7 1/2 millions de florins dans la nouvelle affaire, dont le capital sera de 25 millions de florins. Stockholm, 25 avril ; La pénurie de lait prend l'allure d'une catastrophe. A partir du 26 de Ce mois, les enfants en bas âge ne reçoivent plus que trois quarts de litre par jour et ceux âgés de ? à 1 i ans n'ont droit qu'à un quart de litre. Les enfants au-dessus de 14 ans sont exclus ds la distribution. Les boulangers no reçoivent plus de lait. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Ceatraies. Berlin. 26 avriL — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. L'attaque, exécutée par l>*tuée du général Sixt von Awniw Kjknnuirrl;TT été cou ronnée d'un plein succès. Le Iveiamel, d'où la vue porte au loin dans la plâiïié de Flandre, est en^yotre pouvoir. Après une forte préparation d'artillerie, les troupes d'infanterie ' des généraux von Sieger et von Eberhardt se sont lancées hier matin à l'assaut. Les divisions ; françaises, encadrant les troupes anglaises chargées de la défense du Kemniel, ainsi que les troupes britanniques qui s'y reliaient près ./de Wytschaete et de Dranoeter, ont été expul- j sées de leurs positions. Les grands entonnoirs creusés par les explosions à Saint-Eloi et le village lui-même ont été pris. Nous avons conquis sur le champ de batailla les nombreux bâtiments en béton et les fermes mises en état de défense. Des troupes prussiennes et bavaroises ont pris d'assaut le village et le mont Kemmel. Sou* la protection de l'artillerie amenée en avant à la hâte malgré les difficultés qu'offre le terrain, notre infanterie s'est avancée jusqu'au ruisseau de Kemmel sur de nombreux points. Nous nous sommes emparés de Dranoeter et de la hauteur qui se dresse au nord-ouêst de Vleugelhoek. Des escadrilles de chasse ont très efficacement attaqué, sur les routes à /arrière du front ennemi, les charrois et les colonnes qui les suivaient. Il résulte des rapports rentrés jusqu'ici que notre butin comprend, pour la Journée de bataille d'hier, plus de 6,500 prisonniers, dont la plupart sont des Français ; dans ce nombre se trouvent un commandant de régiment anglais et tin commandant de régiment français. Au sud de la Somme, les contre-attaques ennemies ne nous ont pas permis de tenir le village de Villers-Bretonneux, dans lequel nous avions pénétré. De nouvelles et fortes contre-attaques ont échoué immédiatement à l'est du village, près du bois de H&ngard, arraché à l'ennemi. Le nombre des prisonniers faits dans ce secteur s'est élevé à.2»4Û0. En dehors de la canonnade devenue plus violente à certains moments, rien d'important à signaler entre l'Avre et l'Oise. Sur la rive occidentale de la Moselle, des compagnies saxonnes ont pris d'assaut des tranchées françaises et pénétré à Regniéville ; après avoir exécuté leur tâche, elles sont rentrées dans leurs lignes en ramenant des prisonniers.Ilien à signaler des autres théâtres de guerre. *** Berlin, 25 avril. Officiel du soir : L'année du général Sixt von Armin a engagé la bataille pour la possession du Kemmel. •*» Berlin, 26 avril. — Officiel : Sur la côte occidentale de ! Angleterre, nos sous-marins ont encore coûte 17 )•»;) tonnes brut. Parmi les navires coulés se trouvaient un vapeur chargé de 5,000 to» i«es *t un vapeur-citerne, également charç-A. âa 4,000 tonnes brut Vienne, 26 avril. — Officiel de ce midi : Sur le front au sud-ouest, pas d'événement particulier à signaler. Sur mer La nuit du 22 au 23 avril, une de nos flottilles de contre-torpilleurs a attaqué, dans le sud de l'Adriatique, le canal d'Otrante. Pendant un duel d'artillerie avec des forces navales légères ennemies, un contre-torpilleur italien a été avarié. Nos unités sont rentrées sans pertes et sans dégâts. «■** Vienne, 26 avril. — Officiel : Nos forces navales légères avaient attaqué ces derniers temps, à différentes reprises, la route maritime d'Otrante sans y apercevoir de vapeurs ni de navires de garde. Au cours d'une reconnaissance exécutée la nuit du 23 avril par des unités de notre flottille de torpilleurs, nous avons aperçu et attaqué des contre-torpilleurs ennemis au large de Va-lona. Après un court duel d'artillerie — au cours duquel il a été établi que nous avons touché plusieurs fois les navires ennemis — des forces ennemies supérieures en nombre sont intervenues dans !e combat, accourant du port où l'alarme avait été donnée. En attaquant, nous avions pour but d'entraver le trafic dans le canal et de jeter le désarroi dans les ports situés à proximité de la zone de combat; ce but ayant été atteint, nous avons cessé la bataille. Un contre-torpilleur ennemi, gravement avarié, est resté inerte; un deuxième avait déjà rebroussé chemin vers Valona. Nos navires n'ont subi ni pertes m dégâts. - * * * Constantinople, 24 avril. —Oficiel : Sur le front en Palestine, violente canonnade à certains endroits. Sur le front du Caucase, à proximité de j Kai'8, nos mouvements continuent à se développer d'une manière satisfaisante, i ans le secteur de la côte, nos troupes avancent i au delà de Czurgeti vers la ligne de chemin j de fer Kutais-Batoum. Pour le reste, pas d'événement important à signaler. *** Constantinople, 25 avril. — Officiel : Tout le long du front en Palestine, grande activité des patrouilles. Nous avons repoussé de la cavalerie ainsi que des automobiles blindées et autres qui cherchaient à tâter nos lignes établies sur le Jourdain. Sur le front du Caucase, nos troupes, avançant au nord-ouest d'Osurgoty, ont dispersé d'importantes bandes ennemies. Par ailleurs, rien d'important à. signaler. Berlin, 25 avril. — Officieux : Une bataille très violente a été livrée pour la possession du bois de Hangard,Le versant orien-Lal de la crête de hauteurs, entre le bois et le v.liage de Hangard, est resté délinitfvement entre nos mains. Par ce fait, le village lui-même avait été encerclé de manière qu'il se trouvait exposé a être pris sous notre feu concentrique. Les Français, qui avaient assumé la défense de ce secteur, entendaient conserver à tout prix ce village, violemment disputé. Aussi opposèrent-ils une résistance beaucoup plus opiniâtre que ies Anglais sur le théâtre des opérations puis & u nord. Malgré les sacrifices énormes consentis par le commandement français, dont l'infanterie occupait le village situé a contre-fm et sur lequel se déchaîna une rafale de fer, il ne réussit tpas dans sa tentative en se cramponnant «..*ses-ipérémeni à cet endroit,de compenser La faiblesse |dont les Anglais tirent preuve plus au nord. Vers midi, le temps s'éclaircit et Lon put déjà se rendre compte de la marche en avant des Allemands. Hangard était bombardé par un leu terribie et l'ennemi qui s'y trouva t retranché était mis virtuellement hors de combat. Dans la soirée du 2i avril,après un combat acharné clans les rues du village, les Allemands s'en rendirent définitivement maîtres. Nous y limes 500 prisonniers. Des contre-attaques engagées par l'ennemi contre le village et ie bois de Hangard s écroulèrent dans le sang. De longues théories de prv sonniers, en majeure partie composées d'Anglais, furent ramenées à l'arrière. Plus au sud de Hangard, à l'ouest de l'Avre, les Allemands réussirent à s'emparer des hauteurs au, nord-ouest de Castel. L'ennemi a été très éprouvé rur tout le front. Les divisions françaises et .nglal-ses de première ligne, ainsi que les troupes amenées de l'arrière en vue des çontre-attaquef furent déjà très éprouvées par le feu de notre artillerie et de nos lance-flemmes dès leur préparation au combat. Des troupes anglaises, une . division australienne qui occupait une fois de plus un point des plus menacé, a particulièrement souffert. De même les Français ont eu, par suite de la faiblesse des Anglais, à enregistre* des pertes sangiantes. *** Berlin, U avril. — Of/icieux : Ce matin, des troupes aileniandes ont exécutâ l'attaque projetée entre Warfusée-Abaaoourt et la Luce. La canonnade a été de courte durée, mais extrêmement violente et efficace; elle t commencé vers 4 h. 30 du matin et a Lientôt réduit au silence l'ai tilterie ennemie qui avait tenté de répondre. Conformément aux ordres donnés, ;,notre infanterie a engagé à 7 heures l'assaut ^contre la position ennemie la plus avancée, qui •a été prise sur le champ. Son attaque a été appuyée pir plusieurs escadrilles d'automobiles blindées qui, avançant avec l'infanterie, ont bouleversé, à l'aide de canons et de mitrailieu&es, les points d'appui ennemis les plus solidement établis dans la première et ia deuxième gne. Dans la direction de Warfusée-Abancourt, nuire attaque a Irè3 rapidement dépassé ia première posit.on anglaise et est arrivée aux abords est de Villers-Bretonneux. A cet endroit, les Anglais ont opposé la résistance la plus opiniâtre. Les automobiles blindées al.emandes, en prenant en |enlilade ia grande rue du village et en attaquant en liane ses abord3 nord et sud, ont continué à appuyer efficacement l'infanterie. I-e combat a été particulièrement acharné sur la voie ferrés et près du cimetière, c'est-à-dire à proximité immédiate du sud de la localité. Les ...:gl>ais oni vainement tenté de se tenir sur ce point. Dans J'enlretemps, les troupes d'atiaqu« allemandes aussi appuyées par des automobiles bliniees et partant de Marcel cave, avaient franchi la large plaine qui s'étend vers ie viliage de liachay, distant d'environ cmq kilomètres, et avaient conquis la première et la deuxième ligne 'Uiglaise. Nos communications avec l'arrière fonctijimanA a merveille, il nous a été possible de diriger aveo précision le feu de noire artillerie. L'eificacité de ia canonnade allemande s'est bientôt lait s-.ntrr, et ies batteries anglaises no répondaient pi us que faiblement et ensuite à intervalles seulement. Mais ce qui est plus réjouissant encore, c'*st que noir» infanterie n'a pas subi de 'ortes perlaa quoiqu'elle ait dû traverser â découvert un vasi* terrain. Communiqués des armée* aHiées Paris, 25 avril. — Officiel de 3 heures : La bataille se poursuit avec atrocité autour du village de Hangard, sur lequel l'ennemi a concentré toùs ses efforts. Pendant la nuit, nos troupes' ont résisté avec vaillance et contre» attaqué plusieurs fois avec succès. Le village perdu, puis repris par nous, et». ;• finalement aux mains de l'ennemi au prix de perte» élëvees. Nous* tenons les abords immédiats de Hangard, d'où l'ennemi n'a pu déboucher malgré ses tentatives répétées. Surjes deux rives de l'Avre, la lutte d'artillerie continue très violente. Nous avons réussi plusieurs c >ups de main dans les lignes ennemies, notamment i l'ouest de Lassigny, au sud de Coucy:le-Châ« teau et en Lorraine. Lutte d'artillerie très active en Woevre, dans )a direction de Flirey-Regnéville. Rien à signaler sur le reste do front. Pari3, 25 avril. — Officiel de lî heures : La journée a été marquée par une grande activité des deux artilleries dans la région de Hangard et sur les deux rives de l'Avre, sans attaque d'infanterie. En Woëvre, à la suite d'un violent bombardement, l'ennemi a prononcé une* attaque dans le secteur de Regnéville. Nos troupes ont rejeté l'ennemi des quelques éléments avancés où il avait pris pied et rétabli complètement leurs lignes. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Lutte d'artillerie assez vive sur la rive gauche de la Meuse et dans les Vosges. Paris, 24 avril.— Officiel de l'armée d'Orient j Les nouveaux renseignements reçus confia ment que la reconnaissance menée hier par la rive nord du Devbli. a pleinement réussi, malgré le mauvais temps. Au cours d'un combat, nos troupes ont constaté que l'ennendJ avait subi des pertes très sérieuses et devait abandonner le terrain. Elles ont ramené une dizaine de prisonnière autrichiens. Dans la journée du 24, les troupes britanniques ont exécuté avec sucrés un coup de main vers Barakli, à l'est de la Strouma. Sur les hauteurs de Vétrenik, les troupes serbes ont maintenu l'occupation de l'ouvrage conquis le 21, repoussant de nouvelles contre-attaques ennemies. * * * Londres, 25 avril. — Officiel : Toute la nuit, un violent combat, qui coutume encore, s'est livré dans les environs de Villei*s-Bretonneux. Tout en résistant aux attaques allemandes, nos troupes ont gagné du terrain et fait un certain nombre de prisonniers.Hier, la bataille a été très violente sur tout le front ; nous avons infligé de fortes pertes à l'artillerie, à l'infanterie et aux tanks allemands.Au nord de la route de Villers-Bretonneux â Saint-Quentin, l'ennemi a attaqué nos positions à trois reprises; il a été chaque fois repoussé et a subi des pertes. Au cours de ces combats, l'ennemi s'est servi de tanks. Hier soir, très tard, l'ennemi a aussi dirigé une attaque contre les positions françaises établies au nord-est de Bailleul; il a été repoussé. Aujourd'hui, à l'aUbe, les Allemands ont de nouveau violemment bombardé et attaqué dans ce secteur celles de nos positions établies plus vers l'est; la bataille continue sur us large front. L'attaque que l'ennemi a tenté de prononcer la nuit à proximité de Beachy a été repoussée. La canonnade allemande a été intense dans les secteurs de Rambert et de Robecq. *** Rome, 24 avril. — Officiel : Dans la vallée d'Aeiago, des patrouilles de reconnaissance anglaises, attaquées par des détachements ennemis devant les lignes de Kanowa, les ont fore « à ee retirer ; les Autrichiens ont abandonné un grand nombre de tués sur le terrain. Plus tard, des détachements ennemis marchant contre le mont Kaberlaba, ont été repoussés en débandade par le feu de notre artillerie ; un autre détachement qui approchait de nos lignes -établies au sud de Stoccareddo, a été attaqué et dispersé à coups de grenades à main. Activité réciproque des patrouilles du Tonale à la Piave. Près de la vallée d'Albano, nos troupes ont pris des mitrailleuses. Les aviateurs britanniques ont descendu deux avions ennemis au-dessus de Levico» et deux autres au-dessus de Lisser. Un ch&-quième appareil a été descendu par nos aviateurs ; il est tombé dans les environs de Vidor. LlKTMTIiW DU JÀP8N H SIEËRiÊ Paris, 25 avril : L'Information apprend de Tokio que deux transports ayant à bord des troupes chinoises sont partis pour Vladivostock. Tokio, 24 avril : M. Motono, ministre des affairees étrangères, a donné sa démission. Il sera remplacé par M. Goto, ministre de l'Intérieur.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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