La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1807 0
18 september 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 18 September. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961x58/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

PRIX DE3 ABONNEMENTS S 8 mois (octobre - nowmbra - daœmbr*), ïr« t "I 1 2 nsla (•ctobw-aov-), 7.60 ï 1 mol* (octobre)» 3.80. dcrtuvvUs d'abonnement sort reçu*» a&clu**-tewcnt par les bureaux et les facteurs des poste*. — Les réclamations concernant les abonnements doivent fftra adressées cxvhuivemcnt au.v bureaux de posta. ADMINISTRATION r.T REOAGTIOH H0iilaga0-a!iX-î3"rÎJC3-^0Ïagèi-03, 31, ttiMixelU*. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES î /Vt. annonce, 1a ligne, fr. 1.00. — Réclames avant 1 onn., U lig., tr. 2.50. — Corps du journal, U' lig., fr. 7.60. — Faits diverst la ligne îr. 6^)0g — Nécrologie, la lig,, fr. 3.50. — Coin desEleveurê annonces notariales, avis de sociétés (oitembléitp paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00a'1 BUREAUX do 8 à 17 heure®. \ liirectloii el Administration : M '^tnî !? Jos. MORESSÊB, directeur. S LA GUERRE ' 1,507* jour eis guerre Les Français poursuivent avec une grande ténacité leurs attaques locales entre l'Ailette et l'Aisne. Mais la résistance des Allemands, toujours aussi énergique, ne leur a permis que de progresser légèrement à l'est de Vau-xaillon et de Laflaux, tandis qu'on se battait sur place dans le secteur sud de Vaiiiy. En Flandre, dans le secteur d'Iiavrincourt, au sud de Saint-Quentin, ainsi qu'entre la Meuse et la Moselle, chacun des belligérants a procédé à des opérations de reconnaissance et entrepris des attaques locales. L'OFFENSIVE DE jk AUTRICHIENNE B&le, 16 septembre : Les Basler Nachrichten apprennent que le ministre de Suisse à Vienne a été saisi de la note pacifiste du gouvernement austro-hongrois samedi dernier. Comme la Suisse défend les intérêts de la France et de l'Italie, c'est elle qui devra transmettre la note en question aux "gouvernements français et italien. Cette transmission se fera à titre de simple formalité et sans que le Conseil fédéral prenne position dans l'affaire. *** , Vienne, 16 septembre : Le ministre des affaires étrangères a adressé le li septembre la notev suivante à Mgr Velfre di Bonzo. nonce apostolique : — Quatre années de batailles meurtrières et de sacrifices inouïs n'ont pas encore amené de décision dans la guerre qui ravage l'Europe. Le gouvernement ifripérlal et royal, mû par - l'esprit de conciliation qui a dicté sa note du 12 décembre 1917, donne une preuve nouvelle de sa bonne volonté en s'adressant à tous les Etats belligérants pour les inviter, par un échange de vues confidentiel, et sans engagement, à aplanir la voie à une paix honorable pour tous les intéressés. A cette occasion, le gouvernement impériale et royal se rappelle avec émotion l'appel émouvant adressé l'an dernier par le Saint-Père à tous les peuples en guerre pour les exhorter à trouver un accord pour vivre de nouveau en paix et en fraternité. Convaincus que le Saint-Père désire aujourd'hui comme hier que l'humanité souffrante jouisse bien vite des bénédictions de la paix, nous sommes intimement persuadés qu'il accueillera notre démarche avec sympathie et qu'il l'appuyera de l'influence immense qu'il exerce sur tout l'Univers. Guidés par ces sentiments, je prie Votre Excellence de bien vouloir soumettre à Sa Sainteté le texte ci-joint de notre note. $ OPINIONS ES LA FKESSE Francfort, 16 septembre : $ ^a Gazette de Francfort estime que, bien que l'on ait des raisons de croire que l'Autriche n'avait pas informé tous ses alliés de la démarche qu'elle allait' tenter, le rédacteur de la note avait ie droit de prétendre qu'un accord complet existait à cet égard entre les quatre puissances coalisées. On . aura sans aucun doute jugé à Vienne que, vu la situation actuelle favorable à l'Entente, l'heure était particulièrement propice de demander aux gouvernements de Londres, de Paris, de Rome et de Washington, de consentir à une rencontre, sans le moindre engagement, sus-'"f ceptible de faciliter une ouverture de négociations. On est, en eiïet, ep droit de penser qu'après avoir échangé leurs vues, il serait très difficile à des délégués de s'en retourner comme ils sont venus. Le choix du moment ne semble toutefois pas avoir été judicieux. Nous craignons "fort que, dans l'enthousiasme de la victoire, nos ennemis interprètent mal cette démarche et qu'elle renforce leur illusion de vaincre : ce serait un résultat contraire à celui qu'on cherchait à atteindre et les voies menant vers la paix seraient bloquées pour longtemps. ^ **** Berlin, 16 septembre : La Correspondance internationale (socialiste) est convaincue que l'Entente, comme elle n'a cessé de le faire jusqu'à présent, n'acceptera pas l'invitation de l'Autriche-Hongrie, dont la démarche, qui ne peut faire le inoindre tort aux Puissances centrales, est évidemment appuyée par l'Allemagne. Le Vôrwarts exprime la même opinion et, d'accord avec" la Gazette de Voss, demande que le Reichstag soit convoqué le plus vite possible. *** Budapest, 16 septembre : Les journaux commentent longuement la note pacifiste du comte Burian, mais ne cachent pas leurs craintes de voir sa démarche se heurter à de grosses difficultés. Le Pester Lloyd rappelle qu'aux démarches pacifistes antérieures de la monarchie, les hommes d'Etat ennemis ont opposé un refus de principe qu'ils ont justifié en disant que. ses propositions manquaient de sincé'rikéi/et ne servaient que de paravent aux manigances, de l'Allemagne, restée l'adversaire résolue de toute conciliation. . — Il ne sera pas possible, dit-il, de faire le même reproche à la démarche pacifiste actuelle, dont l'Autriche a pris spontanément l'initiative. Le ton impartial de la note donne une lueur d'espoir aux amis de la paix. » Du Vilag : — Quel que soit 1© soft réservé à la note, elle aura, en tout état de cause, produit une influence heureuse et salutaire à l'intérieur de la monarchie. » Du Neue Pester Journal ? — Le sceptique le plus endurci ne peut pas ne pas attacher une grand# importance $ la note, il faut répéter et répéter encore aux hommes d'Etat de l'Entente qu'ils ne sont pas seulement en guerre avec les Puissances coalisées, mais encore avec les aspirations les plus profondes de leurs propres peuples*» Du Budapestl Hirlav : — On peut considérer commo certain que si les divrses puissances prenaient contact, le résultat escompté serait obtenu. C'est donc à mettres les parties en présence qu'il fallait tout d'abord s'efforcer. » *** Berne, 16 septembre : La presse neutre en Suisse salue avec bonheur la note pacifiste. Le Dund, de Berne, estime que le moment est judicieusement choisi, aujourd'hui que 3'équilibre est rétabli sur le théâtre de la guerre, grâce aux succès obtenus par l'Entente. Aucune des deux parties ne court risque de se compromettre en acceptant d'engager la conversation en ce moment. Déjà les belligérants ont pris place autour du tapis vert pour régler la question des internés et l'échange de prisonniers. Pourquoi se refuseraient-ils à s'y retrouver aujourd'hui ? La note a été tout simplement communiquée aux gouvernements des Etats neutres de façon à ce qu'ils aient pleine liberté pour avancer 1 heure de la paix. Ils ne négligeront rien pour arriver à ce but. Le moment d'agir-est venu pour la Suisse. Elle s'est, en son temps, chaleureusement associée au message de paix du président Wilson. En sa qualité de la plus vieille démocratie du monde, la Suisse a le droit et la mission de prendre les devants quand il s'agit de réaliser les principes et les idéals démocratiques, quand le droit international et la Ligue des Peuples sont en cause » Du Tageblatt, de Berne : — En notre qualité de neutres, nous avons LA GUERRE an. ——-, — tout lieu de faire un accueil chaleureux et loyal à l'initiative du comte Burian. Il n'est pas nécessaire de démontrer qu'une paix prochaine servirait les intérêts primordiaux des neutres et, par conséquent, il est du devoir des Etats neutres de ne négliger aucune occasion qui puisse amener un rapprochement entre les belligérants. Peut-être bien que si tous ide les neutres unissaient en ce moment leurs îtte efforts, ils pourraient apporter un appoint ids, précieux à la réussite de la mission pacifique uis que vient d'assumer le gouvernement austro-au- hongrois. tait #l, , Les événements de Russie la s a *" i et Moscou, 16 septembre : D'après les informations des journaux à la date du 11 septembre, un communiqué de guerre annonce que les troupes des Soviets se ?»*■ sont repliées dans le secteur sud et aussi au n L front nord dans la direction d'Arkhangel, sous la forte poussée de l'ennemi. On mande de Voronège 'que des détache-le m'ents de cosaques ont refusé d'obéir aux la ordres venant de Sibérie. j on- On annonce de Sainara qu'un grand nombre ïnd de Tchèques ont refusé de partir pour le îlle front. lux D'après le journal Mir, le commissaire du ns- peuple pour la justice a démissionné à la et suite de divergences d'opinion avec le prési-ion dent du Conseil supérieur de la révolution, M. Krylenko, par rapport aux mesures décrétées par ce dernier pour l'instauration du régime de la terreur. M. Morlry a été désigné a pour lui succéder. ' à Bertin, 16 septembre : 1 et Du Bureau berlinois de l'Agence Télégrade phique Russe : pe. — Une dépêche qui nous parvient directe-par ment de Pétrograd déclare inexact le bruit ote suivant lequel un incendie ravagerait la ville, ou- où la contre-révolution aurait éclaté. C'est, au à cont^ire, le calme qui y règne, et la vie y par suit son cours normal. Comme il est mani-ga- 'este que ce bruit est parti du camp des puis-ira- sances de l'Entente, on n'aurait dû les àccueil-on, lir qu'avec scepticisme, le but des puissances ap- de l'Entente étant de renverser le pouvoir des ssé Soviets, et les scrupules ne les arrêtant guère eu- quant au choix des moyens de l'atteindre, un Elles ne reculent même pas devant la calora-en nie et le mensonge : malheureusement pour dé- elles, tout se découvre au bout de quelques îité jours, et les.manœuvres aussitôt se retournent dus contre leurs auteurs, ua- *** vec Berlin, 17 septembre : iice D'après le Berliner Tageblatt, le bureau à lui- Berlin de l'Agence télégraphique russe an-sel- nonce que l'information de la Pravda d'après ,eté laquelle M. Lénine aurait déclaré que le gouvernement des Soviets se propose de conclure une alhance offensive et défensive fyfec une autre puissance est entièrement confhm-vée. Pareille déclaration n'a jamais été faite par M. Lénine Les commentaires provoqués par cette information tombent donc à faux, ien - ^ Y" Kief, 16 septembre : 1 la D'après une information de la Kiewskaja mr Mysl, le gouvernement de Kuban aurait dé- un cidé d'envoyer une délégation spéciale au gé- les néral Alexéief pour négocier au sujet des rela- ms tions avec le gouvernement de Kuban et de ua* l'armée de volontaires. ire D'après le même journal, la récoite de cé- ier réaies et de rourragesrle bétail et la laine ont de été enregistrés dans le gouvernement du Don me.. r-Çk50ht placé,Srswa. ^contrôle du mihistèxe-de us* la guerre. L'exportation en est défendue jus- 60- qu'à la fin de la guerre. ser Le Golos Kiewskaja croit savoir que le 'ait prince Trobetzkoï, ancien chef de la division Qer politique au grand quartier général, et le gé- ent néral Liatof sont considérés comme candidats ux- à la dignité d'hetman de la république de Hie Kuban. nal iu- Kief, 16 septembre : Deux commissions russes sont arrivées à et Kief pour discuter la délimitation de3 fron- 'lo- tières russo-oukrainiennes ; elles participeront aussi aux négociations de paix. *** Kief, 16 septembre : ■t®) M. Tschubinsky, adjoint au ministre des n'a transports, a dit que la ville de Kherson sera 3ra déclarée port libre. la °rt Helsingfors, 16 septembre : aP- Le professeur Holma est parti pour l'Allemagne. Il y résidera cinq à six semaines et donnera des leçons de finlandais au prince ide Frédéric-Charles de Hesse, futur roi de Fin-'ite lande. v Stockholm, 18 septembre : D'après des nouvelles de Finlande, l'ancien la château impérial à Helsingfors sera préparé ca_ pour le nouveau roi, qui prendra le nom finnois de Vôrinô. les les JLa guerre navale Londres, 15 septembre : L'Agence Reuter écrit à propos du torpil-lage du Galvay Castle : û — La torpille a touché le navire entre la . machine et la chambre de chauffe : il a été déchiré jusqu'au pont supérieur et menacé de f0? tomber en deux morceaux. Un canot lancé par une grande vague contre les hélices en mouvement a été mis en pièces et un autre n'a échappé que par chance au même sort. Le , Galvay Castle avait à bord 779 passagers* des femmes et des enfants pour la plupart. îur * DÉPÊCHES DIVERSES pas • „ îa Paris, 16 septembre : -ux Le Conseil de la marine de l'Entente s'est 3a5 réuni vendredi au ministère de la marine, °a* sous la présidence de M. Leygues. L'Angle-les terre, les Etats-Unis, l'Italie, le Japon et la France y étaient représentés, et les attachés navals à Londres, à Paris et à Roina ont as-^ sisté aux délibérations. LCt, » • • )rVJ Paris, 16 septembre : ait M. Renaudel abandonne la direction du journal L'Humanité. **• Paris, 16 septembre : oû" • M. le député Abel Ferry a succombé dimanche soir aux blessures qu'il avait reçues ent il y a quelques jours au front de l'Ouest lue ^ _la Bordeaux, 16 septembre : 2û" Le lieutenant-aviateur Jean Navarre « fait lue une chute avec son appareil à la plaine d'avia-tion de Biscarossi. Il a succombé peu après à lll_ ses blessures. 8IÎ eT Berne, 17 septembre r lse" Le bruit courait ici, samedi soir — La c'est-à-dire avant la publication de la note austro-hongnfise — que les gouvernements 1 à neutres feraient une démarche commune dès :er qu'une des puissances belligérantes préconi-«serait des négociations directes. Cette nou ;nu velle n'a été ni confirmée ni démentie au Con-ha- seil fédéral. D'autre part, on annonçait vendu dredi soir à Genève qu'il n'était pas impossi-lus ble que les neutres et le Saint-Siège exercent le une action en faveur d'une paix par com- nts promis. les na- Berne, 16 septembre : k®gouvernement espagnol a dénoncé son traité de commerce avec la Suisse, conclu en 1906. ras • et Lyon, 16 septembre î est Le Progrès annonce que l'épidémie de ro- grippe s'est étendue de nouveau d'extraordi-ies naire façon en Espagne. Toutes les grandes oir villes de la province de Valence sont conta-ca- minées. La mortalité est grande parmt les ma-en- lades. >us jrs Londres, 16 septembre : int Du Daily News : [ue — Le rapport officiel sur la révolte en Ir ro- lande a été publié le 13 septembres Le jour de Pâques, rien que dans le district urbain d€ Dublin, 3,054 personnes ont été tuées, dont 2,535 civils, 86 soldats et 45 policiers. En outre, 14 révoltés ont été fusillés et 145 incarcérés.* * * ♦ Zurich, 17 septembre : « De la Zurlcher Morgen Zeltung 1 la — Les Etats-Unis ont pris l'initiative de ré de soudre la question du service obligatoire er s6 Irlande. Le Dublin Times publie une note in au vitant tous les Irlandais séjournant actuelle ei, ment en Irlande et devenus citoyens améil cains à la suite de quelques années de séjoui ■^e- aux Etats-Unis, à se présenter au consulai ,ux américain en Irlande pour s'enrôler, dans l'ar mée ou dans la marine. )re *"% le Londres, 16 septembre : M. le député Chutes Seely écrit dans l€ du Daily News : la — Il résulte de renseignements officiels que 5Si. la production du charbon accuse cette année ^n, un déficit de 30 millions de tonnes. La façon ré- de faire du gouvernement risque de provo ré- quer l'écroulement industriel de l'Angleterre pié et de ses alliés, ce qui pourrait remettre toui en question malgré les succès militaires de l'Entente, » •S ra- Londres, 16 septembre : Le socialiste américain Gompers invite con-;te- stamment les mineurs anglais à redoublei ■uit d'efforts pour augmenter la production du Ue, charbon. Il déclare que si les Etats-Unis peu-au vent fournir des soldats, des munitions et des 5 y vivres, il leur est absolument impossible de oj. livrer encore du combustible à l'Entente et ï. j]S. termine son appel par ces mots : ■ Assurez 1e eil_ prochaine victoire! Aidez les hommes qui ces sont au front pour qu'ils puissent rentrer bien-dans leurs foyers 1 » ère , **• re Berne, 16 septembre : >m- mari<2e de Londres au Berner Tageblatt. )ur — D'après une information de source offi- jeg cielle anglaise, il y a eu 537 exécutions poui ont motifs d'ordre politique aux Indes anglaises en 1917.» Stockholm, 17 septembre : { ^ Pour la première fois depuis qu'il est mont* an, au trône, le roi Haakon de Norvège est arrivé rks aujourd'hui à Stockholm. Il a été très cor&iale-3U_ ment reçu par le roi Gustave et vivement ac on. clamé par la population. reC • * u ou- Copenhague, 17 septembre : lte On mande de Reykjavik que l'Alting islan-dais a voté en session extraordinaire, par " 57 voix contre 2, le traité d'alliance avec l€ Danemark. 2ja . Copenhague, 16 septembre : La Conférence socialiste Scandinave, qui n terminé ses travaux le 13 septembre, a voté ,]a_ une résolution demandant que tout soit mis de en œuvre pour rétablir les relations internationales entre les ouvriers* cé- *** )nt La Haye, 16 septiriebre : ,oa Le Bureau de correspondance apprend que ^ l'on peut s'attendre aujourd'hui à la nomina-us- tion au poste de ministre de la marine du vice-amiral Naudin ten Kate; il prêtera encore le serment ce soir, ion *** gé- Rotterdam, 16 septembre : ats Dans les journées de samedi et de diman-de che, quatre avions ayant à bord huit officiers aviateurs anglais ont atterri dans la province de Zélande, Tous ont été internés. *** à Flessingue, 16 septembre : Un avion anglais a atterri aujourd'hui près )ht de Flessingue. Les aviateurs ont été internés. Un autre avion est tombé dans l'Escaut. «% Berlin, 17 septembre : tes La Commission interparlementaire oéïss îra partis de la majorité a décidé hier de cor/roquer la Commission principale du Reichstag pour vendredi. Toutefois, il est possible >*rue l'autorisation de M. Fehrenbach, président» du îe" Reichstag, actuellement en voyage dan sa II es e* territoires occupés, pourrait ne pas parvonii îce à temps; en ce cas, la réunion se tiendrait m" mardi. Vers midi, le président de la Commission principale s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat de l'intérieur et lui a fait part del la eT\ décision de la Commission interparlementairte. iré - • • )m Berlin, 16 septembre : La Commission principale du Reichstagase réunira mardi 24 septembre, à 10 heures 'ûu matin. Berlin, 17 septembre : Du Berliner Lokal Anzeiger : ?il- — un biplan français a survolé hier midi à faible hauteur la ville de Bâle. Forcés d'attei> Ja rir par une panne de moteur, les deux avia-été teurs, supposant descendre en Suisse, ont de touché terre près de la frontière, en territoire lc^ allemand» Ils ont été faits prisonniers par Aeû nos postes et conduits à la Kommandantur tre de San-Ludwig. y ••• le£ Sofia, 16 septembre : M. Soif, secrétaire d'Etat des colonies, s'est longuement entretenu avec M. Malinof, président du Conseil des ministres bulgare. EN AIVÎÉRSQUE est ^e' New-York, 17 septembre: :11ô' Au 1er août dernier, les Etats-Unis avaient J.a avancé à l'Entente et aux nations amies les l6s sommes suivantes : a5" Grande-Bretagne, 3,345 millions d« dollars; France, 1,865 millions; Italie, 7G0 millions; Russie, 325 millions; Belgique, 154 1/4 millions; Cuba, 12 millions; Sibérie, 12 millions; du Grèce, 15,800,000 dollars, soit au total 6,492 millions de dollars. D'autre part, à la même date, l'Angleterre a avancé à ses Alliés au total 8,160 millions de d1' dollars, les « Berne, 16 septembre : Les nouvelles négociations économiques entre les Etats-Unis et la Suisse auront lieu à alt Washington. Le ministre de Suisse, M. Sul-la" zer, retournera à son poste en Amérique au 1 a début d'octobre, **# Cleveland, 16 septembre : Le tribunal fédéral a condamné à 10 ans de 7~ prison pour contravention à la loi sur l'es-3Je pionnage le socialiste Eugène Deps, qui a été quatre fois candidat à la Présidence. Il était 1 . accusé d'avoir préconisé le sabotage du recru-m" tement. Il a été laissé en liberté provisoire jus-311 qu'à ce qu'une décision intervienne relative-)n" ment à son droit de faire appel du Jugement. 3n- « * ,S1" La Haye, 15 septembre î ml Le a Telegraaf * apprend de Netr-York que le gouvernement américain a décidé que la laine ne pourra plus servir à l'usage privé. #** on Buenos-Ayres, 17 septembre ï :lu M. Pueyrredon a été définitivement nommé ministre des affaires étrangères; il oçcupait , ce poste.par intérim. _ COMMUNIQUES OFFICIELS mues 111 1 - - ■ ) onta- i ma- Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 17 septembre., — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. » Armées du feld-maréchal princ* héritier ^ ^ Rupprecht de Bavière : n de Grande activité de reconnaissance en Flanr £0nt drs. Des attaques partielles ennemies ont iutre échoué au sud d'Ypres. Dans la région d'Ha-rés » vrincourt, le duel d'artillerie est devenu passagèrement très violent à l'aube; pas d'opé-e ration d'infanterie. Sur la ligne du canal, des gronadiers de 1 ré_ Poméranie ont de nouveau attaqué l'ennemi \Q en près de Sauchy-Couchy et fait des prison-te iri- niers. uelle- Armées du prince héritier allemand : méri. Enti-e l'Ailette et l'Aisne, les violentes atta éiour <Jues l'eunemi ont continué. Nous -avons "ulat re£)ris ies abords orientaux de la hauteur si-°l'ar- *uéo à (iô VauxaillOÛ» sur laquelle l'en-' * nemi a pris pied. L'ennemi nous a légèrement refoulés sur la route conduisant de Laffaux vers l'est. Les attaques renouvelées l'après . midi par l'ennemi après une très violente ca-ls e nonnade ont échoué sous les contre-afttaques ; des régiments de réserve du Hanovre, du née Brunswick et de l'Oldenbourg, qui se battent i dans ce secteur et qui ont de nouveau avancé ijA?" partiellement leur ligne le soir. La 5° division , ~ d'infanterie du Brandebourg, postée immédia-tort tement au sud, a aussi repoussé des attaques successives que l'ennemi avait appuyées par !S des tanks. Les petits combats ont continué dans la partie méridionale de Vailly. En Champagne, au sud de Ripont, nous avons repoussé une attaque prononcée la nuit ? ~ par l'ennemi, a du Armées du général von Gailwitz i neu- Sur les côtes de Lon'aine. Près de Salnt-t des **iIaire à «l'ouest de Jonville, nous avons le de exécuté d'heureuses opérations. Nous avons . repoussé des attaques partielles dirigées par 7 . l'ennemi contre Haumont, ainsi que celles oui ^ a Prononc^es au nord-est de Thiaucourt. hien L'action de l'artillerie s'est bornée à des feux 1 de diversion. 0 Nous avons descendu hier 44 avions ennemis. Le premier-lieutenant Loerzer a rem- ! . .. - Porté sa 40® victoire aérienne, le lieutenant offi- Rumey sa 35® et ie lieutenant Thuy sa 30°. Sse^ Berlin, 17 septembre* — Officiel : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre nos sous-marins ont coulé 7,000 ton nés brut. ûonté *** rrivé Vienne, 17 septembre. — Officiel de ce midi : iiale- * Théâtre de la guerre en Italiè. ,t ac- Entre la Brenta et le monte Solarolo, aprës une préparation' d'artillerie poussée jusqu'au feu roulant, les Italiens ont pris l'offensive hier matin. Dans la vallée de la Brenta, de- Lslan- vant le co1 Caprile, leurs colonnes d'assaut par ont été repoussées par notre feu. Sur l'Asso- ec ie lone, l'ennemi n'a pas réussi à quitter ses tranchées tant notre feu a été efficace. Sur le monte Pertica, le monte Solarolo et sur la crête du.Tasson, combats acharnés, au cours jui n desquels l'ennemi a été nettement forcé de voté céder. Dans les autres secteurs, l'activité , mis aérienne a été souvent très grande. erna- Théâtre de la guerre à l'Ouest. Pas d'opération importante à signaler auprès des troupes austro-hongroises. : Théâtre de la guerre en Albanie1^- .,, pefue Près de Nolani, de nouvelles attaqiïès^a- a" liennes ont échoué, e du * icore Sofia, 15 septembre* -— Officiel ; Sur le front en Macédoine, à l'ouest du ' lac d'Ochrida, opérations de patrouilles. Près du Pelister et sur La Cervena-Stena, man- violentes attaques de l'artillerie ennemie. ! ciers Au nord de Bitolia, des compagnies l'ran-rtnee çaises ont tenté d'approcher de nos tranchées avancées après une longue préparation d'artillerie; elles ont été repoussées par notre feu. Dans la boucle de la Czerna, ( près violent duel d'artillerie tout le long du riiés. jour. Dans le secteur de Gradesnitza, jusqu'à la hauteur de Banovo, combats achar^ nés. Des bataillons ennemis ont attaqué sur divers points notre position au sud de 5EΣS Gradesnitza ; ils ont été repoussés avec vie Drrro- lourdes pertes ; un certain nombre de pri-astag sonniers français sont restés entre nos ri?!?6 main3- ^us & l'est, après une violenie pré-paration d'artillerie, des divisions trançai-f-lrriT ses et seri)es ont Prie l'offensive ce matin rhSiî Près Sokol,. de Do'bropolje et de Vet^ni. acan Après un combat acharné, elles ont réussi à occuper ces points, malgré leurs fortes pertes. Pour éviter à nos troupes des sala? la crific^s exagérés, nous avons replié nos UqL, unités dans ce secteur dans de nouvelles ltu positions. Au sud de Huma, la violente canonnade réciproque continue. ■ ■ ■ ■ , , ,, s Qu Berlin, 17 septembre. — Oîllcieux ! Sur le front de Cambrai, les Anglais oni continué leura attaques. Il semble toutefois Que l'élan ùo leurs troupes souffre des huit jours d'assaut presque ininterrompus qu'elles ... . ?nt dù fournir. Dans le terrain déehi.iieté i"! a journellement par una grêle de grenades et atteiv détrempé par I03 averses, les tanks déra-avia- pont et deviennent inutilisables, lundis que ont l'infanterie s'embourbe jusqu'aux genoux en toire cherchant à atteindra las positions alle-par mandes. Sous le feu destructeur allemand, mtur les attaques exécutées la 15 septembre par les Anglais se sont, éparpillées en attaques partielles entre Havri'ncourt et G*ouzeaucourt; elles se sont écroulées malgré la misa en s'est ''S°e ^'tm grand nombre d'avions do chassa >rési- T0'ant fr®5 o®8- Dans la secteur au sud de Gouzeaucourt et d'Kpehy, les attaques Anglaises n'ont pu sa développer sous notre feu de -.défense. Communiqués cias armées aillées Paris, 16 septembre. — Officiel de 3 h. : aient Entre l'Oise et l'Aisne, au cours de la s les nuit, nc>3 troupes ont continué i progresser à l'est de VauxaiUan et ont enlevé le Mont lnra; des Singes. Près de trois cejils prison-ons; niera sont restés entre nos mains. Plus, ou mil- sud, nous nous sommes empai-éa de ons ; Vailiy. mil- 1 En Lorraine, nous avons exécuté tin coup dc^piain dans la région d® Leintrey. et :re a fait des prisonniers. is de Paris, 16 septembre. — Officiel de 11 h. : Au cours de la journée, nous avons continué no3 attaques dans la région au nord-Q"®! est et à. l'est de Sancy. En dépit de 1a ré-e" a sistance de l'ennemi, nous avons pro-SuJ" gressé d'un kilomètre environ sur un front 6 au de (juatre kilomètres. Six cents nouveaux prisonniers et deux canons de 105 sont restés entre nos mains. Aucun événement im-is de P°rtailt k signaler sur le reste du front. l»pq |f. Paris, 16 septembre. — Officiel : était <^e"*î nuit' Plusieurs escadrilles d'avions _ ennemis ont survolé la banlieue de Paris. , , ' Signalées à leur arrivée, elles ont étépour-itive- s,1'vies P31" nos postes de garde et ont été _en, l'objet d'un feu de barrage particulière-' ment violent ; d'autres moyens de défense encore ont été aussi mis en œuvre contre jror]j elles. On signale plusieurs jets de bombes, S que Çui on' f®" ^es victimes et causé des désage gàt-3 matériels. L'alarme avait été donnée à ° 1 h. 50, la berloque battue ù 3 heures du matin, puis une nouvelle alarme donnée à 4 h. 60. mmé **» ipait Londres, 16 septembre. — Officiel î Nous avons', exécuté la nuit une petite opé ration Cructueuse des deux côtés du canal Vpies-Comlnes. Nous avons avancé notre lifjne de deux milles, fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. Sur le front de bataille, engagements avec des troupes et de3 patrouilles ennemies près de Mœuvres et de Gavrelle. Nous avons établi de nouveaux postes près de Sauchy-Cauchy. el à proximité d'Oppy. * Rome, 16 septembre. — Officiel : Dans le secteur au nord-ouest du Grappa, nos détachements d'infanterie, énergique-ment appuyés par nos batteries, ont exécuté d'heureux coups de main dan3 les lignes ennemies et amélioré sur certains points leurs positions. Ils se' sont emparés .d'un grand nombre de mitrailleuses et ont lait 312 prisonniers, dont 5 officiers. Sur le reste du front, canonnades et activité des patrouilles à divers endroits. Des dirigeables de l'armée et de la marine ont efficacement bombardé des objectifs d'ordre militaire à l'arrière des lignes ennemies ; ils ont lancé au total quinze tonnes d'explosifs. Un avion a été descendu au cours d'un combat aérien. OPMOES ET COMMENTAIRES Les voix du front. Dans le Petit Journal de Paris, M. Jacques Mortane s'élève contre la désinvolture avec laquelle la presse ententlste nous rebat les oreilles de l'incontestable suprématie du service aérien en France. —• On ne peut, dit il, ouvrir un Journal sans y lire que les aviateurs allemands soXt à bout de scmffle, qu'ils ne possèdent plus cite matériel, que c'est devenu un simple jeu nour les Français de se débarrasser de leurs^ adversaires de l'air. Evidemment, c'est un patriotisme de bon aloi qui fait parler de la sorte, mais est-on bien sûr que ceux qui s'expriment avçô cette légèreté tiennent le bon bout ? Fai-! sons un meilleur usage, que diable 1 des documents qui nous tombent entre les mains dans les tranchées 1 Le bon lecteur qui se laisse empaumer par ■les élucubrations de son journal doit se dire à part soi : « Si nos aviateurs jouent avec les Boches comme le chat avec ta souris, comment se fait-il, dès lors, que des avions ennemis sont encore abattus tous les jours derrière le front et que nos villes sont arrosées de bombes, semant la mort dans les rangs de nos compatriotes ? » Je veux croire que les Alliés possèdent en ce moment la suprématie de l'air, mais ce n'à pas été sans efforts ni sans peine qu'ils l'ont arrachée à nos adversaires. L'aviateur si connu Nungesser, qui a bien le droit de parler, je suppose, déclare que rien n'horripile plus les hommes au front que la façon méprisante dont les journaux parlent des aviateurs allemands, A les en croire, il suffirait à un de nos avions de montrer ,1e bout de son nez pour faire s'évanouir de peur le dernier Allemand. Soyez bien persuadé qu'il en va tout autrement- L'adversaire se défend crânement ; les aviateurs allemands sont des gaillards décidés 1 et a la h auteur-de. leur tâche. Là manie deai d'amoindrir la va leur et les mérites des Allemands est du défaitisme le plus pur et le plus néfaste. En effet, les jeunes qui entrent dans la carrière avec l'idée préconçue de l'infériorité des esca-'. drilles ennemies apprennent à leur détriment combien on les a blousés. Mettons donc un terme à ces enfantillages, mais -travaillons : plus que jamais à construire encore plus d'avions, à entraîner un plus grand nombre d'aviateurs. C'est le seul moyen de conserver uotre suprématie de l'air et d'avoir raison d'un formidable adversaire. » r On est heureux, remarque le Handelsblad, d'entendre ce mâle langage au moment où les « combattants » de l'arrière ne rêvent que éle la guerre jusqu'au bout; ceux qui font la besogne au front ne veulent pas voir rabaisser leur propre héroïsme par le dénigrement systématique d'un courageux adversaire. L'enrôlement des Neutres, Le <« Vaderland » écrit avoir . connaissance de plusieurs cas d'incorporation dans V„armée américaine de sujets hollandais non naturalisés. — Lorsque les démarches provisoires ont été faites pour pouvoir acçpiôrir plus tard la nationalité américaine, dit-il, nos compatriotes sont tout simplement considérés comme miliciens. » Le journal cite le cas d'un Hollandais qui fut placé devant l'alternative de retourner avant un certain délai dans sa patrie ou de servir dans l'armée. L'intéressé ne demandait pas mieux que de rentrer en Hollande, mais comme il n'y avait aucun navire en partance, il fut obligé de rester là-bas. Très probablement, il se trouve actuellement au iront de l'Ouest, 6'il n'est pas mort déjà; de toute façon, sa famille n'a plus eu de nouvelles de lui. Un autre Hollandais résidant en Amérique a été embarqué comme soldat pour l'Europe, nonobstant ses protestations et son appel au consul hollandais. On lui avait demandé s'il voulait devenir citoyen américain, ce qu'il avait refusé. Le <( Vaderland 1> termine en disant : — Nous savons que notre gouvernement est diligent pour empêcher que les sujets hollandais soient incorporés dans l'armée américaine. Mais il faut se demander si cela y changera quelque chose ! » Une idée qui date de loin. L'Idée de la constitution d'une Confédération des Nations n'est pas née d'hier. En feuilletant une collection de vieux journaux, nous tombons en arrêt devant un entrefilet de \*Etoile Beelge de janvier 1871. Les horreurs de l'autre guerre battaient alos leur plein. Les neutres étaient bouleversés littéralement par les circulaires de M. Chaudordy, qui faisait un tableau effroyable de ces horreurs, la réplique de Bismarck et l'appel éloquent que le grand journal de Vienne, la Nouvelle Presse Libre, organe du gouvernement, faisait à l'Europe. — Puisque, disait le journal viennois, il est aujourd'hui avéré que toute la civilisation et tous les progrès humanitaires sont impuissants à empêcher la guerre de dégénérer en véritable boucherie, tâchons au moins d'en , conjurer le retour. » A cet effet, il proposait à tous les Parlements européens, grands et petits, de s'entendre et de s'organiser pour obtenir à l'avenir la communication intégrale de tous les pourparlers et des rapports internationaux; d'exiger que les jivres rouges, jaunes, bleus, au lieu d'être . des recueils d'essais de style diplomatique, disent la vérité tout entière et ne dissimulent rien. — Puisque' ce ne sont pas les princes, maïs i les peuples qui souffrent, ajoutait-il, qu'ils aient au moins voix au chapitre! Que Ton décide: 1° qu'il ne pourra être lancé à.l'avenir d'ultimatum de guerre avant que les parlemen- , taires des pays entre lesquels surgit une contestation ou un conflit se soient mis en com- î munication directe ; 2° que, la guerre étant inévitable. les Parlements soient déclarés en per- i manence et qu'à eux, à eux seuls, soient i adressés les bulletins et les rapports militaires ; 3° qu'en tout temps les puissances neu- i très soient prêtes à prévenir, par une interven- i tion et une médiation collective, une collision i dont on peut apprécier aujourd'hui }es ter- ] ribjes effets destructeurs. » j PETITE GAZETTE Pas drôlo lal Jamais plus, vous m'entendez, jamais ping* il ne m'arïivera de dire ou même d'insinuer les que le pain qu'on nous sert n'est pas bon. Je vous affirme aujourd'hui que rien que la pen-sée de ce pain me fait venir l'eau à la bouche* :*s Seulement, pour apprécier à quel point co pain est bon, savoureux, nutntif, il faut qu'on e* en soit privé... Or, c'est précisément mon cas : depuis di-< manche — et nous voici mardi matin — j® n'ai pas eu la moindre miette à me mettre sous la dent, et c'est cela qui n'est pas drôle I ■s- Quand je suis parti en vacances, on m'ai remis à la rue Van Orley une carte par la-, 63 quelle le président du comité de l'endroit où: n-s j'allais transporter mes pénates était prié da 'és m'assurer mon ravitaillement en farine jus-, mt qu'au 15 septembre. Ça n'a souffert aucun©' le espèce de difficulté; ça a marché comme qui" es dirait sur des roulettes. A mon retour, je me suis naturellement îik îa- quiétè de faire faire une nouvelle mutation* ec- A la rue Van Orley, où je me suis présenta tes samedi dernier, j'ai trouvé l'accueil le plu» >n- obligeant. L'employé extrêmement gentil auquel j'ai eu affaire m'a remis une nouvelle un carte de pain en échange d'un décime en zjnc, et des bons pour cinq rations, en attendant lai. sa régularisation administrative de cette petite affaire avec la Boulangerie Nationale, dont p.S j'ai l'honneur d'être le client. — Vous n'aurez, m'avait dit l'employé de lalj rue Van Orley, qu'à présenter votre nouvelle | carte et qu'à remettre vos bons au boulanger j Ies quand il passera : vous serez illico servi... j rec Va-t'en voir s'ils viennent, Jean 1 les Le boulanger était passé le samedi 14 en' er- mon absence, et je n'ai pas eu de pain pour mon beau dimanche. Ça, c'est peut-être de ma!) ins faute : je n'avais qu'à être plus diligent... Il' )ut est repassé le lundi, guetté par mon estomac1 té- affamé, et j'ai fait ainsi qu'il m'avait été re-. les commandé : er- — C'est bien, Monsieur, c'est très bien, m'a' •io- dit le brave garçon qui, pour le compte de la : te, Boulangerie Nationale, fait la tournée danaj mt mon quartier. Vous pouvez être tranquille; je; 'ai- vous apporterai du pain, sans aucune fauter-', eu- mercredi dans la matinée... ,ns Mercredi, c'est demain par rapport au jouir où j'écris, c'est-à-dire - dans vingt-quatre: >ar heures. ire Qu'est-ce que c'est que vingt-quatre heure! les au regard de l'éternité î j j, înt Pas même une poussière de poussière. Mais,.' Qis en attendant que ces vingt-quatre • heures j le soient révolues, me voilà propre. Il y a trois i m- jours que j'ai déjeuné d'une tasse de torréa-! îos line pour tout potage, et deux jours que jei flâne par les rues, les yeux baissés vers lai en sol, dans l'espoir que mon regard y décou-j n'a vrira quelque croûton de pain dédaigné par! )nt les chiens. Or, c'est comme si nous chantions! si tous en chœur... ar- Ça me rappelle des histoires et notamment •ile cette mésaventure dont fut victime une de mes tri- parentes qui, venue à Bruxelles pour y passes îrs quinze jours, ne parvint pas, en dépit qua tous ses papiers fussent en règle, à obtenir ic£ îos la ration à laquelle elle avait cependant droit.] >ur En avait-elle fait cependant, des démarches 1| id. Mais de me rappeler ces histoires et cette) re- mésaventure ne m'avance pas d'un iota : je' les les vois défiler 1 comme on disait au régi-lés ment... Ça ne m'empêche pas d'avoir pour M. Fram va- qui, encore que les trois quarts de la popula-flé- tion l'appellent le « Tigre », la plus profonda En estime et la plus complète admiration, mais -re je voudrais tout'de même voir la tête qu'il ca- ferait et la longueur de ses dents, « s'il 'était él\ mt ma pla-a-ce j>... un i. GALERIE SI\EYERS, Art /spona/s. 52299 )re ' ^r Petites bêtisûs 011 Je crois que ce correspondant se paie un peu' ma : id, _ vous avez, m'écrit-il, conseillé auxi bonnes gens de ne plus porter chapeau. Le chapeau ? Un « ustensile d superfétatoire..* P6" Qu'est-il besoin de s'emprisonner le chef dans ,er un a boule», dans un feutre mou ou même ys* dans une casquette? C'est antihygiénique, c'est même malsain, et il n'est rien de tel que de circuler cheveux au vent. Fou bien : con-: jg. vaincu par vos arguments et poussé aussi par ns la nécessité — ma bourse est en train der s'aplatir jusqu'à l'invraisemblance —je me suis gardé, quand il s'est avéré que le dernier de >nt mes clia^eaux n'était plus mettable, de le rem-I placer, et l'on a pu voir ma calvitie naissante' _ s'étaler et se promener à l'air libre. Et de fait ,x " Je reconnais volontiers que le chapeau est un objet de toilette dont on peut fort bien se pas-. ser et que le cerveau se trouve on ne peut t111 mieux de ne pas être comprimé. Donc, cha-lJr peau bas, une fois pour toutes I de Vous avez conseillé aussi à tous les honnêtes i-n- citoyens dont les souliers sont à la veille da' iej rester accrochés aux aspérités de la route et-qui n'ont plus dans leur portèfeuille les deux 'ès cent cinquante ou les trois cents francs qu'il au faut au jour d'aujourd'hui pour faire l'acquisi-à.; tion d'une paire de chaussures à peu près1 de sortables, de, mettre leurs pieds dans des sa* bots. Ah ! lo sabot ! Voilà qui est séant I Ça' ri- fait clic-clac gentiment sur les pavés et c'est ur au surplus on ne peut mieux porté. N'a-t-on et pas vu l'autre jour de jeunes fiancés se pré-' ,ui senter en sabots devant M. l'échevin Bosquet? en Et ce qu'elle était bien, la fiancée I Une vraie crotje de chez nous qui voulait se mettre en. ménage... ;ï nt Donc, Monsieur, j'ai renoncé à porter sou-» ïts li^rs, et on a pu me voir circuler sans chapeau. ée et sabots aux pieds dans les rues de la capi-si taie. Vous avez encore conseillé à vos contemporains — ah I l'excellent conseilleur que vous ' faites! — de renoncer au faux-col. Du reste, on on ne trouve plus de faux-cols, pas même sur nt les verres de bière, puisque la bière ne moussa t m- plus, et quand on y réfléchit, 011 ne comprend^ ile du reste pas comment ces imbéciles d'hommes^ ;re ont mis tant de temps à s'apercevoir que le^ •es faux-col n'était en somme que le rappel ou la] :u- réplique d'un supplice infamant. Sans comp-au ter que le faux-col n'a été inventé, la chose est . i is- bien certaine, que pour faire vivre M. Des :al Becker-Remy, sénateur et directeur général lu des fameuses usines de Wygmael lez-LouvainJ « ! lequel M. De Becker-Remy est incontestable^ îst ment de mèche avec la corporation tout en-»{ et tière des blanchisseuses du pays... ; is- Donc j'ai renoncé au faux-col et, puisque) j j| en aussi bien j'étais en train de me « réformer »Â en j'ai du même coup renoncé aux manchettes J l'on a pu me voir m'exhiber en liberté sans] its chapeau, en sabots, sans faux-col et sans man-v et chettes. C'est vraiment délicieux de se prome-Y • j n- ner ainsi... j rs Seulement, Monsieur le conseilleur, je vais? ue vous dire : ces petites réformes-là ne vont pasp re sans arias pour ceux qui prétendent se les.^ ie, appliquer, et je doute fort que, sauf qu'il dent vienne un jour absolument impossible de trou-3 ver quelque couvre-chef, quelques godillots et»{ :îs quelques carcans que ce soit, et que l'huma-] ils nité tout entière soit ainsi et par la forçai lé- même des choses ramenée à ce que j'appel-i ir lerai un type uniforme, vos conseils aient? i n- grand'chance d'être suivis. Tenez! le jour) n- même où, m'étant simplifié au presque ex-j n- trême, ainsi que je viens d'avoir l'honneur de. é- vous le dire, je me suis présenté à l'hôtel de, t- mon excellent ami le comte de Bois-Flotté;' nt dont vous n'êtes pas sans connaître le" nom*. li- le domestique qui est venu m'ouvrir la porte u- me l'a bonnement et tout aussitôt claquée au n- nez, et la même mésaventure m'est advenue, àfc >n quelques pas de là, dans la même avenue^ r- Louise, chez la baronne de Mistenflûte. Ici etj par surcroît, je me suis entendu traiter dej E&es'credi 13 Sepfssîïlss'O 191SÎ JOURNAL QUOTIDIEN — Lo 'Numéro 15 Centimes ■T"rT71T'ffrr*n'mr'" i II i n 'i — r i i i—i r-r-r-mTT-r-.w^ ■— l 'II! m ' h 1 i 'm n ni i imiii i l'i iim ■ i m I m in n 5* Année. — 1378 > " ^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes