La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 04 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rj48p5ww37/
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LA BELGIQUE «verursi «aasïciöi « c» « u» PRIX DES ABCNNEMENTS : 3 mois (juillèt-a»üt-septom!>re). fr. 11.40) l moi« tjllUl.-aoiK), !l. T.üJi 1 mois Uu.il.), U.S.00. Lc» dcmandes d'abónnemeru som 'egues exolusu* tcment jar les burcaiuc et les facteurs des nosies. — hes r^damaiions concernant l*s abonnement* doi vent tfr* adressces exolusive/neni aiuc bureaux de poste• ADUIillSTRATIOÜ ET RcDASTlON : Kontaono aux-üorbcs-Poiagèros, ai, Braxollos PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, ia ligne, fr. t.ÖO. — liédames avan les an/i., la Iie.f fr. Ü.SH3. — Corps du yotirnal, L lig., ÖV 7.5Ó. —• Faits divers, Ja lig., Ir. O.CO —Nêorologie, laii^., Is. 3.S)$.— Coin des Eleveun annonces notariair.s. avis de sociëtès (asstmbldcs paienient de coupons, tirggssj, la lig», Ir. 2.00, Bureaux do 9 ih 17 heures Dlracüon st Adminisfrstl^R: |j,j» [%,%'g j? "^ü JQS. WIORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,431" jour de guern Kien k signaler. L'oflensivs allemanöe a i'Ouest paris, 2 juillet: A minuit 48, 1'alarme a été donnée, di avions ennemis s'avantant de nouveau ve Paris. Toutes les annes de défense soul irniu dlatement-entrées en action. Berlociue & 2 h. 2 Quelyues bombes sont. tonibees dans la gram banlleue. **» Genève, 2 Juillet: Le haut commandement de 1'armée Xrancai: a décidé que les congés, suspendus depuis début de 1'offenslve allemande, seront de no veau accordés aux troupes de campagne dai la proportlun de S P- c. de la force des eflectif Des congés pour 1'étranser ne sont afcordi QUe pour 1'Italie et 1'Angleterre. Paris, 3 juillet: Les limites des réseaux de chemins de l< placés sous les ordres du haut commandemei de 1'armée ont été avancées vers le sud. e*. Genève. 2 juillet: Les journaux militaires et techniques tra' Cais constatent que le nouveau biplan c chasse ailemaud (modèle Fokker) constiti une extraordinaire améliorafion des modél employés jusqu'lci par 1'Allemagne. 11 est ( beaucoup supérieur aux triplans Fokker Plaiz, ainsi qu'aux biplans Hannover et Pla et k 1'Albatros modèle n° L •*» Londres, 2 juillet: Exposant la eituaiion militaire sur front k 1'Ouest, le «Times» écrit enti 3.utres i — Gr&ce k Ia manlère dont ils disposei leurs forces, les Allemands sont en n'iesui d'attaquer uri secteur quelconque de Rein a la Manche ; ils peuvent même éventu-ell' meijt attaquer une autre pariie du fron Tous les spécialistes sont d'accord poi dire que 1'offenalve esl imminente. Les A liés sont convaincus qu'il3 y rêslsleron quel que soit 1'endroit oü les Allemande a taqueront.» Beme, 2 Juillet: Le Manchesier Guardian du 15 juin ëcrlt o üujet des lnformatibns de correspondants s front parues fln mai et commencement c juin, informations que laissa passer la cei sure, signalant que des avlateurs allemanc avalent jeté des bombes sur des ambulances t campagne alors qu'ils savalent ne pouvoir a teindre aucun but militaire, que les autoriti militaires ne possèdcm aucunc preuve qu' 6'agisse en 1'espèoe d'attaques préméditéi contre des hftpitaux. Le journal dit qu d'après 1'estimation des autorités militaire les villages se trouvant 4 droite et è gauel des ambulances présentaient une important comme iignes de bifurcation, campements m lltaires et dépöts de munltions, et que les h< pitaux ont été vraisemblablement atteints a cours d'une attaque nocturne, alors que di buts militaires environnants étaient vlsés. Le Journal anglais se montre surpris qu malgré cette opinion des rniH,e''X compétent il ait été permis aux correspondants de prop; ger les informations incriminées et qu'aucur démarche ofilcielle n'ait étó faits pour att nuer 1'impression produlte. ! JLa gnerre navale Londres, 2 juillet : On mande de Washington h I'Agenc Reuter qu'un sous-marin allemand a cou] Ie 21 juin Ie.vapeur beige «Oilier», h. 1,4C miües de Ia c6te de 1'Atlantique. Vingt-cin Iiommes ont été sauvés. *** Lg Have, 2 juillet: L'Hollandsch Nieuwsbureau annonce que 1 convoi armé partira décidément Ie 3 jullie après ciu'on aura dëchargé du vapeur Noo: dam les couleurs d'aniline allemandes dor TAngleterre n'a pas voulu autoriser le trans port. Plusieurs journaux hollandais espèrer que Ie gouvernement ne laisseia pas partir 1 cönvoi, celui-ci ayant manqué totalement so but, qui étalt d'établir une communicatio: avec les colonies en dehors de tout contról EN AMÉRIQUE Berne, 2 Juillet : On mande de New-York au Daily Xcivs qu Iè retralt par Ie gouvernement anglais de so projet de Home Rule pour 1'Irlande a port un coup mortel ö, la propagande anglophil aux Etats-llnis et is. la consolidation de I'am tié anglo-américaine. La première consé quence de ce retrait de projet de Home Rul a été an don de 20,000 dollars fait au fond du parti irlandais par un Américaln de mai que. Les journaux s'expriment en termes trè réservés pour ne pas envenimer les chose? mals il apparait clairement que les bonnes n lations anglo-amóricaines commencent ti s re^oidir. *** Washington, & juillet : La commissicrn de 1'emprunt de la Cliambr Ges députés a émis un avis en faveur du pre let urgent prévoyant un crédit de 927 milüon de dollars pour les installations militaires. *** Washington, 2 juillet : M. Wilson a annoncé è. la Chambre qu< Ié gouvernement a I'intention de prendr< des mesures pour éviter la grève que me nacent de faire les télégraphi^tds et les fcéféphonistes. EN ITALIË Berne, 2 juillet: D'après les journaux iteliens, une commis Éion composée de six cents & sept cents mem bres a été constituéc avec ia misston de reclier cher la splution des questions qu'il s'imposera de résouöre après la guerre. Elle se compost «e Dersonnalitós de la Chambre, du Sénat, du monde financier, de 1'industrie, de 1'agricul ture et de 1'administratlon. La presse critique Ia création de la nouvelle coinmissiori: le Plc colo dit simpiement qu'une réunion aussi norn-breuse est incapable d'une oeuvre pratinue. Negociations de paix Berlin, 2 juillet: Une convention spéeiale, dita <t accord de compensation», a été conclue entre 1'Allemagne et la Finlaatle, réglant Téchange réciproque des marchandlsos entre les deux pays pour une période do six mois. Aux termes de 1'accord, la Finlande fournira ö, 1'Allemagne du bois, de la cellulose, du papiar, des allu-mettes, du cuivre, du gravier. L'Alltmagne, de son cóté, exportera en Finlande du sel, des produits industriels, du fer, du charbon, du coke, de la benzine, des produits chimiques et pharmaccutiques et des couleurs. Pour la flxa-tion des prix, la Finlande sera traitée sur le méme pied que la Suède. La Finlande s'en-gage, d'autre part, ó. ne pas e'xpoVter ses mar-chandises vers les pays en guerré avec 1'Alle- l ma^ne. L'imnortation et 1'exportation so^nt ré giées cn conformité avec les accords conclu! avec roukrainé.. Les événements de Russie Berlin, 3 juillet) On mande dó La Haye aü Lokal Anzelge; que la familie Romanoff a été transférée è. Ka pelnik, dans la province de Wjatka. On m sait si parmi elle se trouve 1'ex-Tsar, *** Zurich, 3 julDet: ^s On mande de Moscou au Neue Zuricher Zet ■s tunQ qu'aux termes d'un nouveau décret, le: ê- bolchevistes menacent de ia peine de rnor 0. tous ceux qui seront surpris se livrant ai le tralie de papiers de valeur. Le tribunal révolutionnalre de Moscou € condamné (j. mort les deux freres Tcherep Tous deux étaient des panslavistes bien con ie nus. Le premier présida le Congrès panslavist< ie de Pétrograd en 1914; le second occupait lt i- poste de consul générai de Serbie & Moscou ls Les deux condamnés ont été passés par les s. aan es. is *** Londres, 2 juillet: Répondant, aux Communes» a une questioi relativa & la destruction volontaire, dans U ir nier du Nord, de navires russes par leurs équi it pages, résolus è ne pas les laisser tombre au: malns des Allemands, M. Bonar Law dit qu'i est exact que plusieurs navires ont été coulé: de cette maniöre. — II est ccpendant malheufreusement eer le tain, ajouta-t-il, qu'une partie de Ia Sotte d< e ia m-er Noire est tombée entre les mains dei js Allemands. Londres, 2 juillet: lz On mande de Moscou & 1'Agence Reuter — Le Conseil des commissaireö du peuplt a décidé .de monopoliser Ia production. et la vente du naphte au profit de 1'EtaU e Pétrograd, 2 juillet: L'ancien ministre de Ia guerre Soukhomli ^ nof, qui était devenu portier dans un cinémf 'e de la capitale, vient de demander au gouver lS nement des commissaires du peuple 1'autori -- sation de s'eng/iger dans la Garde Rouge. Les t- journaux de la capitale assurent que sa de ir mande aurait été acceptée, mais que, vu sor 1- grand age, M. Soulibomllnof serait employé t, dans les bureaux. t- Pétrograd, 2 juillet: L'Agence Télógraphiqije de Pétrograd annonce que le générai des cosaques Dutow £ n été coupé du gros de ses troupes dans u 1'oeust de Ia Sibèrie et fait prisonnier. Dans ■e cette mèine réglon, une scission e'est pro-duite entre les Tchèques-Slovaques. Une 19 partie d'entre eux ont formé la «Garde ■e noire de la mort >, qui continue a se battre contre les bolchevistes. :s i n Breslau, 2 juillet: ;s D'après une information venant de Fin-lande viö. Stockholm, le commandant en 3' chef des Tchèques-Slovaques a été fait pri-e sonnier par les bolchevistes prés de Sa-f mara. / D'autre part, Ie « Courrier de la Haute-" Silésie » apprend que les chefs des Soviets ig ont fait executer coups de mitrailleuees 2,000 prisonniers tchèques. De leur cóté, les 2 tchèques fuslllent impitoyablement tous les V gardes rouges qui tombent en tra leurs [[ mainc-i o *** 1. Pétrograd, 2 juillet: Le chef des troupes tchèques-slovaques Ro sizka, qui s'était rendu ii Omsk afin d'y parti-cipir a un conseil de guerre avec le généra! Al^élef et les autres chefs de la contre-révolu-tioB, a été victime d'un attentat. Au momënl oü Rosizka allait rentrer chez lui, un inconnu e tira plusieurs coups de revolver sur lui. Unc balie traversa le poumon gauche. L'assassin a 0 réussi & s'enfalr. 3 4 Londres, 2 juillet : On mande de Tientsin aux journaux anglais que le gouvernement chinois a, aux e termes de 1'accord sino-japonais, donné t l'ordre aux gouverneur.' militaires des pro-vinces de Maiidchourie de tcnir leurs troupes * prêtes a être immédiatement employées. *** t Kief, 2 Juillet : e L'Agence télêgraphique de 1'Oukraine an--j nonce que des troupes japönaises, comman-^ dóes par Ie générai Kato, ont débarqué ó. Vla- * divostok pour appuyer les Tchèques-Slovaques. Le grand-duc Michel-Alexandrovitch a été proclamé tsar : il est, avec les Tchèques-Slovaques, en route pour Moscou. A la suite de ces événements, le cours du rouble a monté de 7 kopeks. •** Stockholm, 3 juillet: Le correspondant du Bureau tólégraphique suödois è Helsingfors mande qu'il vient d'ap-® prendre de source autorisée que les autorités finnoises prendraient aujourd'hui la résolution d'interdire lo 6éjour en Finlande è tous les * sujets angrlais. s •** s B«rlln, 3 jniHet: Le baron Steinhell, envoyé plênlpotenfiaire 5 de 1'Oukraine è Berlin, a déclaré, au cours ^ d'un entretien accordé au Berliner Taoeblatl, y qu'il était porteur d'une lettre autographe de } rhetman de 1'Oukraine a 1'emperëur Guil- laume II, dont la remise ne pourrait avoir lieu qu'après la ratlfication du traité de paix entre les Puissances centrales et I'Oukraino, ? qui aura lieu prochainement è. Vienne. DÉPÊCHES DIVERSES ; Berns, 2 joi!Iet : ' D'après le «Progrês de I.yon », la Chambre frangaise a discuté dans sa séance du 25 juin la question du consortium pour I'a-ohat de vlvres et de matières premières a 1'étranger. M. Clemenceau a msisté vive-ment pour obtenir le vbte du projet. Des ' milliards ont été éconömisés ]3ai- la nouvelle méthode d'achat et les dlflicultés provo-quées par le commerce libre ont été ecar-tées. Après que M. Tardieu eut enlretenu longuemeot 1'assembiée dea mesures pri-ses par les Etats-Unis, la Chambre a adopté l'ordre du jour invitant Ie gouverneme-nt i nssurer la coopération entre les pays alliés. **« Paris, 2 juillet : La ii Bateille n dit que 1'instrnction ou-r»rle contre M. Caillaux sera certainemeni terminée oette semaine. Le capitaine Bou-hardon commencera aussitót la rédaction de son rapport, 6auf que Ie gouvernement décide de défêrer M. Caillaux k la Haute C«ur. Parts, S fnitlBt : Le trolsiéme con*eii de guerre de Paris a condamné a 10 ans de travaux iorcés et a 20 ans d'interdiction de séjour ia femme Bottin, aocusée de 6'ötre livrée & 1'espion-nage a Paris et «n Suisse. La condamnée, qui n'a que 23 ans, est d'origiae alsacienne et femm« d'us Francais. / Paris, 3 juillet: L'ambassade russe a fait 4 un rfSacteur de VCÈuvre la déclaration suivante au sujet de la soudainc apparition de M. Kerenski A I.ondres : — M. Kerenski avait dü qultter la nussie, oü sa vie était menacée par les bolchevistes. Après uöe existence aventureuse qui a duré Plusieurs mois, il a flnalemcnt réussi è s'em-H barquer sous un faux nom pour 1'Angleterre i dans le port de Mourmanne.» *** Berne, 2 juillet: La Presse Tólégraphique Suisse apprend de Buches que, mardi rnatin, k li li. 1/8, un train spécial venant de Vienne est arrivé dans cette ville avec douze heures de re-. lard. II transportait deux cents réfugiés de Roumanie, parmi lesquels da nombreux j membres du parti libéral et du ci-jevant gouvernement roumain, dont MM. Bratianu et Take Jonescu, ainsi que le ci-devant ministre d'Italie ü Bucarest. A midi, le train a continué son voyage vers Lticerne. Une i partie des réfugiés se sont rendus cn . France, une autre en Italië. Le plus grand i nornbre s'est Ilxé a Lucerne. *** Bcrnp, 2 juillet: La grande grève de W'interthur continué. On mande de Lugano que dans le Tesoi.i, ; le personnel de presque toutes les ligne.s vi-: cinales a abando.nne le travail pour ur.e question de salaires. A Thoune, lés grévis- 1 fes se sont livrés k des excès, «** Berlin, 2 juillet: , Le Berliner Tageblatt apprend que Ia cln-, quimo leeture du projet de ïevision de la Con-stltution ne donnera pas lieu a une large discussion a la Chambre des députés de Prusse. j Les partisans du suffrage universel se borne-. ront a protester brièvement contre les déci-slons de la majorité du bloc conservateur-na-tional-übéral de droite. La question d'une voix . supplémentaire i donner è ceux qui ont pris [ part 4 la guerre, rejetée par la droite, ne sera pas mise en discussion. **• Munich, 2 Juillet: La «grippe espagnole», qui n'est autre que 1'influenza, s'étend de plus en plus en Bavlère, notamment parmi les personnes qui travaill'ent en commun, *** Berlin, 2 juillet i Dos cas d'tnfluenza ont aussi été constatés è , Berlin; toutefois, les hópitaux ne signalent rien qui puisse donner lieu a Inquiétude. Le nombre des malades est assez élevé; ce sont i surtout des écoliers, des employés et des ou- vrlers d'usines qui sont atteints. *** i Zuricli, 3 Juillet: On mande de La Haye ft Ia Neue Zuricher ZeiVuriQ de source bien inlormée: — Le ministère Cort van der Linden a déclaré qu'il ne songeait pas è prendre une ini-tiative quelconque en faveur de la paix. 11 a Jugé nécessaire de faire cette communication paree que, il y a peu de temps encore, le gou vernement anglais lui a fait savoir qu'il consi-dérerait toute démarche en faveur de la paix commo peu amloale.» La Haye, 3 juillet: ün biplan francais, violemment bombardé tandis qu'il bombardait la cète beige, a atterri samedi après-midi prés de Breskens. L'appareil a capoté en touchant ie sol. Les deux officiers anglais qui étaient 4 bord ont été internés. •** La Haye, 2 juillet: Le Bureau de correspondance annonce que sir George Cave, président de ia délégalion an-glaise 4 Ia Conférence des prisonniers de guerre réunie k La Haye, a été brusquement rappelé en Anglcterre par M. Lloyd George. Les lmportantes questions que discute en ce mament le Parlement rendent sa prêSüüce è Londres indispensable. Les négociations seront poursuivies a La Haye par les deux autres dé-légués britanniques : lord Newton et le générai Malfleld. *** BS,le, 2 juillêt : M. Colyn, ancien ministre hollandais de Ia guerre, dont le voyage récent en Angle-terre a été tros commenté, vient de repartir pour Londres. *** La Haye, 2 juillet: D'après une dépéche da gouverneur de Surinam, tous les membros des Etats cnl> niaux ont démissienné 4 la suite des pa-roles outrageantes pronqncées k leur adresse par le ministre Rambonnet, è ia séance de la Chambre du 10 avril dernier. •a» Londree, 2 juillet: La Conférence parlementaire interalliée a été ouverte aujourd'hui dans Ia Royal Gal-lery du Parlement. Des représentants des parlements anglais, frangais, beige, grec, italien, roumain, portugais, chinois. japonais et américain y assistent. A l'ordre du jour fisure la discussion d'un exposé des méthodes éconminiques pouirsuivis par 1'Al-lemagno pour s'assurer Ia suprématiu éeo-nomiqua mondiale, de la question de la na-vigation sur Ie Danube, de celle du tunnel sous !a Manche et de nombreuses autres d'intérêt économique. Parmi les autorités qui assistaient k la séance d'ouverture'de !a Conférence se remarquaient des mambres du cabinet de guerre anglais, les ambassadeurs et ministres accrédijés a Londres, les présidents des ministères des Dominions et les délégués officiels des gouvernements alliés. La Conférence a envoyé au roi George une adresse dan6 laquelle elle confirme 1'inêbranlable résolution des nations rapré-sentées de mettre en oeuvre tous leurs of-forts pour la continuation énergique et fructueuse da la guarre. Berlin, S jnillet: On mande ie La Haye au nLökaJ.An-iwiger i) que d'après la revue «Tlie Natiniw, la discussion au Congrès soclahste deton-dres a présenté un tout autre cacactéra'que celui décrit dans les comptes rendus de 1'Agence Reuter et des journaux de dutoite. Un grand nornbre d'orateurs ont exprimé leur regret de la décision prise par le Congrès et demandé que le Labour Party se sé-pare résofument du aóuvernempnt. Londres, 2 juillet: Conformément k la Ioi sur la défense du Royaume, Ie gouvernement anglais nrennce de peines sóvères l'accaparement de la monnaie d'argent. *** La Haye, 2 juillet: La presse anglaise se plaint que Ie "isnrr», la margarine et 1'huile comestib'.a s-.inl remplacés depuis quelque temps par des matières dans la fabrication desqu'Hes il eairs des résidus de pétrole. londres, 2 juillet: Une explosion dans une fabrique de mu-nitions des Midlands a causé Ia mort d'en-yiron septante personnes. On ne cuanaU pas encoro ia nombre des blessés.. •** Londres, 3 juillet: Dans los Midlands, une nouvelle explosion s'est produite la nuit du l" au 2: juillet dans une fabrique oü I'on chargeait des grenades. Soixante k soixante-dix personnes ont été tuées. Le travail sera. repris dans quelques jours. e** Vienne, 3 juillet: Le Neue Wiener AbenMlatt prétend savoir de bonne souroe qu'on peut s'attendre 4 une nouvelle tentative dn Pape en faveur de la paix. *"-3 Constantlnoplc, 2 Juillet ; Les souscriptions des provinces au premier emprunt intérieur sont connues; le total S'en élève 4 li millions de livres turques. »*» Tokio, 3 juillet: La Dièle a approuvé le programme nav. du gouvernement, qui comprend, d'ici 1923, la construction de buit navires c combat et de six croiseure. Ce programm est considéré comme insuffisant, aussi bie par les partisans que par les adversair< du Cabinet. Le minfetre de la marine a fa remarquer que la situatlon industrielle i llnancière iju Japon ne permettalt pas 1'ex culion d'un programme plus vasté, qui si rait du restc entravé par Ia difliculté de r< cevoir les matières premières qui venaie: d'Angleterre avant la guerre. OPINIONS ET COMMENTAIRES Un cri de désespoir. Lo prafssöur Slees-wijk écrlt dans la revt hollandaise De Toekomst : — II est devenu trés difflcile è, un citoye hollandais qui sent encore battre un ccei dans sa poitrln© de conserver tout son calm Après toutes les humlliations subles, noi avions lieu d'espérer que cette dernièr épreuve nous aurait été épargnée, que noti indépendance na serait plus un vain mot. C dernier espoir a, lui aussi, été dégu : les con munications que nous entretenions, gr&ce notre marine, avec nos colonies, vont se troi ver placées sous le contróle de 1'Entente e par le fait, pour ainsi dire supprimées. Qu< spectacle nawant 1 Le convoi équipó par notre gouvernomei pour les besoins da notre coionie était prèt partir. Tout avait été préparé pour assurc ce dópart : un raisseau charbonnier deva accompagner le paquebot, afin de lui évitx les escales, et un navire de guerre, convoyai i'expédition, allait représenter le dernier syn bole de notre droit a la liberté sur mer. I que s'est-il passé V L'Angleterre intervient bri tal-cment, commo si nous étions une simple r> publique nègre de Libéria ou un minuscui Etat-corsaire de 1'Amérique centrale. Elle s'a rage le droit de visiter la cargaison et les pa sagers et... nous n'avons pas même le coi rage de protester. L'Entente fait entendre s grosse voix... et nous nous tenons cois. Un fois de plus, Ie gouvernement a reculé deva: la rcsponsabilité des actes nécessaires. L prestige de la Hollande n'en sort pas rei forcé. Une crise ministérielle vient de surgi: Le ministre de la marine, M. Rambonnet, n veut plus consentir is. jouer le rólo ridicui qu'on entendait lui faire jouer. II n'y a vra ment plus d'honneur a s'afficher comme c toyen des Pays-Bas, et j'estime que ce doit êti une véritable souffrance morale que de portc les épaulettes d'officier hollandais. La Ho lande, indépendante de nom, est devenue 1 volant que se renvoient les raquettes intern; tionalesJ Elle va au-devant do sa nouvelle dej tinée. Notre liquidation étatiste a oommencé. Donnons donc notre flotte de guerre au plu offrant, renvoyons 1'armée dans ses foyers nous sommes mürs pour i'annexion.» LaRecüiislilliiic laBélgiqsi Dans un livre fort intéressant et qui vient son heure (1), M. Ie député Louis Bertran étudie 1'ceuvre d'Ernest Solvay, réformateu soclal. Il se place au point de vue spécial de la r< constitution industrielle de la Belgique aprè la guerre, et après avoir résumé la vio e 1'ceuvre du grand philanthrope, exposé se théories et recherché leur filiation, il examin dans un dernier chapitre « Ce qui pourrait êtr empruntó aux projets de réforme d'Ernest So vay, en vue de la reconstitution do la Be. gique». II nous paralt utile de présenter è, nos le( teurs les principaies conclusions de 1'ouvragc Peut-êtro feront-elles naitre la discussion d'o jaillit la lumière pour le plus grand proflt d tous. La reconstitution de Ia Belgique doit s'éter dre, d'après 1'autour, au sens Ie plus larg «matóriel humaln» et «matérie! industrie proprerrwnt dit : usines, machines, outils, mc tièj-es premières, etc.». L'auteur préconise d'abord Le maintien et 1 développement de toutes les osuvres relative a 1'enfance créées depuis Ia guerre; il réolam une jeunesse fort? et instruite et se rallie a principe d'E. Solvay de c 1'égalité du poin do départ dans la vie». Pour garder la main-d'osuvre dans Ie pays il réclame la continuation provisoire des osl vres da secours et d'alimentatlon, i'établissc ment de bourscs du travail qui permettron id'organiser méthodiquement le marché di travail ». Les plus jeunes chómeurs et le raieux doués devront, en échange des alloca tions qui leur sont accordées, suivre des cour techniques et próïessionnels (Chójnagc-capa citarial, d'E. Solvay). Pour les vieux et les iE valides, ia bienfaisance dèvra ötre réformée des instltutions de prévoyance et de secoure or ganisées (E. Solvay, Droit a VexUtence). M. Eertrand réclamo Tintervention de I'Eta dans 1'ceuvre de reconstitution industriell (Prtncipe de la libre sodalisation, d'E. So] vay). Les ressources qu'exigera cette partie] pation pourront être demandés è Ia Caiss générale d'Epargne et de Retraite; il convion drait, seion lui, d'eacouraser les épargnant en leur ae^erdant un intóröt d'un peu plus d 3 p. c., même pour les sommes inf-érieures ; 3,000 francs. D'autres reseoui'ces seraient de mandées è. la Banque Nationale ,préalable ment réerganisée et qui pourrait ouvrir ui ofHce comptabiliste d'après les plans d'E. Sol vay. (M. Bertrand eite 1'exemple de la Banqui de France, dont le privilege a étó renonvel< en 1917 sous certaines conditions.) Relativement ii Ia dette publique, la Bel gique, moins éprouvée que ses voisins, nt pourra pérenniser lo paj^ment des annuité: sans paralyser son industrie. L'auteur préco nise, outre 1'introduction de 1'irnpOt sur le re venu, dont tout le monde reconnalt aujour d'nui la nécesslté, un impöt sur le capital e sur les successions d'après les plans d'E. Sol vay. Les moyens de réalisation qu'il envisag* isuppression pendant une oertaine période di droit d'héritage a un degré éloigné, doublé ment du taux des droits de succession, se raient matière ii discussion. Bornons-nous t en consigner le principe. — Pour reconstruire une Belgique nouvelle plus belle, plus heureuse, plus fraternelle, conclut M. Bertrand, 11 y aura moyen d'om prunter bien des Idéés au plan social d'Ernest S«lvay. Ceui-ci, pendant la guerro, a été le promo teur et le généreux fondateur du Comité National de Secours et d'Alimentatlon. Après la tourment-e, notre réformateur social aura, pai ses plans de réforme, indiqué la voie & suivre pour reconstituer une nation sur des bases plus scientifiques, plus justas, plus humaines, en un mot. » Plus la guerre se prolonge, plus le souel de I'heure présente semble paralyser nos facultés intellectuclles. Les conversations roulent inva-rtablement sur les questions de ravitaillement, la durée de la guerre, les prebabilités de paix. II faut louer quiconque, s'élevant au-dessus d^ oes préoceupations, conserve assez de libertf d'esprit pour envisagor 1'avenir et t&cher ó. ré-saudre les mulfciples problèmes qu'il soulève. La dlsoussion des idéés, n'eussent-elleg qu'une valeur théoriqué, est le premier apporl è, 1'ceuvre de restauration qui suivra la guerre. (1) Lpnis Bertrand. • Erncst Solvay, rÜonna-tour 8orial a, Bruxcllea, Dechenne, I^IS. Nöus avons donné hier, dans notre * Bi'oliograp'iio uno coj^rlo analyse du livre en question. i Communiques officiels e — ~ " ————— n Communiqués des Puissances Contra!: Eerlln, 3 juillet. — Offlciel de ce midi: 5- Thédtre de la ouerre d I'Ouest. Armées da feld-maréchal prince bérftli lïuppreclit de Bavière: tt I-'ruclueuses opérations de reconnaissanc De fortes attaques anglaises ont échoué pri de Merris et de Moyenneville (sud a'Arras Au cours de combats locaiLX livrés au nor 3 ouest a'Albert, nous avons fait des prisonnier J Armées du prince héritier allemand : Des combats locaux se sont développés i matin au nord de 1'Aisne. Entre 1'Aisne et ! Manie, 1'ennemi a continué sas actives opér, tions. Prés de Saint-Pierre-d'Aigle et 4 i'oue. e de Chateau-Thierry, nous avons repoussé di attaques partielles. n Nous avons abattu quatre avions hors d'ur r escadrille américaine qui comprenait neuf un 3. tés. Au cours du combat, le lieutenant Udet is reinporté sa trente-neuvième victoü'e aérlenr e et Ie lieutenant Loewenliardt ses trente-tro ■e slèma et trente-quatrième. Le lieutenant Frt 0 drlcb a descendu son vingtième adversalre, c i- même que le vlsefcldwebel Thom, 4 J" Berlin, 2 juillet. — Offlciel du soir : '• Rien de nouveau a signaler des différent ;1 fronts de combat. it *** k Berlin, 3 Jnillet. — Ofüciel: r Dans la Méditerranée, nos sous-marins oi lt enoore coulé quatre vapeuis jaugeant 15,01 ,r tonnes brut en ctiiilre rond. it ï- Vienne, 3 juillet. — Offlciel: :t Le 2 juillet au matin, une petife escadrill i- de nos torpilleurs a rencontré, dans Ia pai > tie septentrionale de 1'Adriatique, des ten e pilleurss ennemis trés supérieurs en non r- bre. Un violent combat d'artillerie s'est d< J' veloppé k courie distance, au cours duquf i- nos unités ont réussi k incendier un gran a contre-torpilleur ennemi et, en outre, e avarler gravement un autre. L'ennemi d cessé le combat et e'est réliré a loute v e tesse vers sa base. Nos unités n'ont sul [' que das dégats absolument peu imporlanie "• En dehors de quelques hommes légèremex e blessés, les équipages de nos torpilleur e n'ont eubi aucune perte, i- e Sofia, 30 juin. — Offlciel : r Süi- différents pointe du front, surtout dï |. deux cötés de Do'bropolje^ Ie duel d'artilleri e a été plus violent par intermittence. Dan la plaine, devant les positions établies su Ie cours Inférieur de la Strouma, des con: .. baks entre patrouilles se sont terminés s notre avantage. : Sofia, 1" juillet. — Offlciel: Su-r lo front en Macédoine, sur les deux rive du lac d'Ochrida et sur plusieurs points dan 3 ia bouclé de la Czerna, courtes attaques d'arti j lerie de part et d'autre. Dans la région de 1 Moglena et a 1'est du Vardar, nos postes or repoussé plusieurs troupes d'assaut ennemic ï a 1'alöe de grenades & main. Dans la régio j situéa devant les positions 4 1'ouest de Serre; r notro feu a dispersé plusieurs détachenien! de reconnaissance grccs. Dans la vallée de 1 ,. Stroumn, grande aetivité de 1'artlllerie de pai s et d'autre. t o 3 Berlin, 2 juillet. — Ofücieux : e Les Anglais et les Franjals ont continué Me e leurs attaques de reconnaissaince contre no lignes. Ils ont subi de fortes portes en luös < • blessés et nous leur avons fa.t un grand nombr de prisonniers. Les combats ont élé particuliérf ment riolents entre aivant-postes depuis la fors' de Niepps jusqu'an canal de La Bassée. Dans 1 1 secleur compris enlre Arras et Albert, les Ar e giais ont tenlé hier une grande attaque qu r.otre feu de barrage _a empéché de se dévelov per. Une attaque prononcée par une compa.gni 5 ennemle au sud de Montdidier a été repoussé 1 et lui a coété de fortes pertes. D'opini&tres ter " laöves faltes pair les Franjais pour amêlicrre leurs positions dans Ia ville et le bois de Chlteau l Thierry ont échoué. A 1'est de Ghateau-Tbierrj 3 ils ont tenté de franehir la Marne, mais leur 0 patrouilles ont été décimées avant d'avoir atteic J la rive septentrionale. Communiqués des arntéss alüéss Paris, a jnillet. — Officiel de 3 heures: j A 1'ouest de ChAleau-Thierry, una opéra . lion locale, exécutce en liaison avec le. ' Américains, nous a permis d'améliorer no. 5 pcisitions sur le front Vaux-cóte 204. L " village de Vaux et les hauteurs h i'oues . ont été enlevés par les troupes américaines Le chiffre des prisonniers faits au cours di ces actions dépasse 200, dont 5 officiers Des coups de main enlre Montdidier e 1 Noyon el & 1'est de Reims nous ont donn . quelques prisonniers. Prés de Belloy et ei Haute-Alsace, des tentalives enr.emieS on éshoné sous nos fenx. i Paris, 2 jnillet. — Offleie! ds 11 henres : 5 Entre Oi&e et Aisne, nous avons repoussi > deux coups de main ennemis k 1'est de Vin 1 gré. Au sud de 1'Aisne, une opération di • détail nou6 a permis de nous emparer di village de Saint-Pierre-Aigle, oü nousavom 1 fait une trentaine de prisonniers. A I'oues • de Chateau-Thierry, nne contre-attaqne en ' nemie sur les positions conquiscs dans 1; ! région de Vfiux par les Américains t échoué. De nouveaux prisonniers sont res lés entre nos mains. Canonnade intermil tente sur le reste dïi front Londres, 2 juillet. — Offlciel: Aprés un violent bombardement, 1'e-rmem i a exécuté cette nuit une attaque au nord . ouest d'Albert, dans le but de reprendre Is . terrain qae nous avons conquis la nuit di l"r juillet; il a été repoussé avec perles sauf sur un point oü il a réussi k se nichei dans une de nos tranchées. Des tentative; . d'attaques ennemies ont échoué dans lesec teur du bois d'Aveluy, prés d'Avion et d( Hmges. Au cours d'engagements entre pa trouilles, nous avons fait quelques prisonniers.Par jj-illsars, rien de particulier k signa-Ier, saaf 1'activité normale et réciproque df I'artillerie dans <üv*ra ssstenrs. ft®» Rome, 2 jnillet. — Offi«fcl: Sur Ie haut plateau d'Asiago, 1'crraemi a tenté do nouvellss attaques contre le monte Valbdlla; elies ont échoué sou6 notre feu, trui a infligé de fortes pertes aux Autri-ehiens. Nos troupes ont neltoyé quelques points oü rfnnsmi s'était nicóié dans noa tranchées avancées de première ligne; puis, par de brillantes conlre-attaques, elles offl J occupé tous les postes avances autrtófiiens, i; fall 127 prisoiiniers et pris quelques mitrail-j leus-es el quatre' morliers de tranchées. Au sud d'Asiago, des détac-hements an-plais ont dxéouté un heureux coup de main : 5 ik ont fait prisonniers l officier et 42 hom-: mes et se sont emparés d'une milrailleuse. Dans la région située an nord-ouest du monte Grappa, les Anglais ont achevé les opérations commencées k 1'aube et ont con-, quis des positions importantes; ils c.nt fan t jiris(-!ii--iers, parmi lesquels 19 offi'ers, et pris un jjrand nombre de mitraillauses. PETITE GAZETTE - I S/mples rsilexioas ,s | J'ai dit a ce Mtna&öni'; j — Je n'irai pas jusqu'a d-ira qi/fi votre tout est pour le mie-ux dans la meilleun répubJiquies, mais vous trouvez qu'il y < co re parfaitemenj moyen de ylvre et qi masse a la plus grtnd tort de se plab Bsvce qué vous vous piaignez, vous? b Vous êtes comme ee légendaire chef de • qui ne connaissait aucun des désagrén -b des voyages pour rexoelleiit moüf qu'i • voyagoait pas. Mais la masse «voj'age», e Voyons. Vous H'êtes pas riche. Je retiens t • feis de cö «ue vous m'avez racontó il y , Instant que vous n'étea pas pauvre non Vous ne gagntz pas des mille et des c mais il y a chez vous des rentrées d'argen " sufüsent a la marcha normale de votre ^ naga. Est-ce bian ainsi ? Oui. Supposons ce dant que, votre ménage se composant de pereounes, vcs ressources, que je fixe a hasard i. un millier da fraac« par mois, ' nent a diminuer de moitié. Que feriez-vot ^ Le Monsieur m'a répondu : — Je in'arrangersiis en consC'qnence. J — C'est entendu: arec cinq cents francs mois et ó ia conditiën de n'entpetenir { quelque folie vierge, il y a moyen de tir&r. Mais supposez qu'au lieu de dispose oinq cents francs par mois, vous n'ayez pl en dépenser que deux cent cinquanle?...» s Le Monsieur m'a répondu, en se passai main droite derrière 1'oociput : — Diable !... Je verrais néaninoins i m'ar ger. Sans doute, on connaltrait les privati lt mais !l la guerre comme & la guerre!... — C'est on ne peut plus Juste. Mais supp qu'au lieu de pouvoir jeter dans Ia circule deux cent cinquante francs par mois, n'ayez plus, pour vous entretenir et entrel votre excellente femme ct votre charm e jeune fille, que cent soixante francs et des times par mois ?... — Pourquoi ce chiffre ? D'abord, ca n'e: i- pas, des ressources qui se fixent mensu i- ment 4 cent soixante francs et des centln: :] — Ca n'existe pas?... Ca existe autant d le bon Dieu. Tenezl ca représento, a un 1 k prés, ie traitement mensuel d'un de mes cï a rades qui, comme vous, a une femmo. e: i- lente et une Jeune fille charmante. Ce Cf >i rade est même un fonctionnoire du goi nement. t — Non?... s — Si!... II n'a pas un graöe bien élevé < Ia hiérarchie administrative, mais il n'er pas moins & la solde de 1'Etat. J'aime au vous dire qu'il est surveillant aux Muséei Cinquantenafre. s — Pas croyable !... e — Laissez-moi dire! II survellle depuis s sieurs années déjè, nos trésors artistiques, ] r une somrae annuelle de 1,£C0 francs. II a ( " tous les deux ans, aux termes du règlen ^ ii un® augmentation dont j'ignore Tim tance, mais il n'a pas touché, depuis 1914 augmentations réglementaires. L'admini: tion fait fl de son droit. Mais elle lui a acci s des indemnités de vie chère qui s'élèvent r s suellement è. soixante-daux franos. Mon c£ [- rade fait., comme vous Ie voyez, partie d a masse trui «voyage». Et il se plaint. Trou t vous qu'il ait tort de se plaindre t s — Je ne sais... i — Et non seulement H se platnt de ne pas gner assez pour vivre, mais enoore il tr( s que ses chefs hiérarchiques, auxquels il i a pas loin de reprocher de gagr.er trop, n'or t cöSUr. ni ame, ni conscience. Je m dis pos sur ce dernier point il ait raison, mais si 1 eonsidérez que sa femme et son enfant malades — j'ai même bien peur que la j( r fille soit atteinte de tuberculose — vous c 5 prendrez que eet hornma ait eet état d'es; t 'Cui, il voit dans le chef l'ennemi, dan e commis sous le6 ordres immédiats duquel trouve quelque chose comme un petit flloi I lui reproche de lui faire signer en blanc e états d'heures supplémentaires de travail tripatouiller ces états au bénéflee de queli " privilégiés et au détriment des autres. I comprendra pas qu'alors crue'Tan dernier core ses heures de travail allaient, pou e journée, de 9 heures & & heures, et, pou e nuit, de 5 heures a 5 heures, on ie fasse vailler maintenant de 8 b. 4 heures ou de r 5 heures. II critiquera cela et le reste. II t vera fort mauvais qu'on le fasse signer su: ' registre ad hoe a son entrée au Muséo et 3 sortie, alors qu'antérieurement cela ne se 1 sait pas. II vous dira: «On parle de crée] restaurant pour les employés du départer auquel les Musées du Cinquantanaire sont tachés, mais on se garde bien de faire circ des listes d'adhésion chez nous. On a bien peur que les surveillanta prennent con avec les employés da i'administration een' - et qu'ils leur raconUnt toutes les histc i qu'ils connaissent...» 5 Bref, ce camarade — et tous ses collèj i sont dans le möme cas que lui — n'est pas l d'avoir une Sme de révolutionnaire. Moi, . que fois que je le vois, je lui dotme des ; seils de sagesse et de patience. Je lui fais . phrases... Savez-vous ce qu'hier il m'a t «Tout ?a„ c'est des «carabistouilles». n n ; qu'une chose do vraje: c'est qtie.ma femm i ma fille crèvent de faim !... » t Est-ce quo vous admettez, cher Monsi que eet homme se plaigne ? Est-ce que vöuê reeonnaissez la droit de so plaindre? E« que tous comprenez qu'il voie la vie et événements sous un autre angle que vc Est-ce que, si vous étiez & sa place, et v femm® excellente et votre jeune fille c mante étant é, lt. plaee de la femme et d fille de cct homme, vous vous abstl'endric; vous plaindre ?...» Le Monsieur ne m'a rien répendu...- La grip po espsgaölo La maladie mystériease qtrT des tranö! pas3a en Espagno, ei de laquelle on a pu ■ avec le fabuliste: «Ils n'en mouraiënt tous, mais tous étaient frappés», a repassé Pyrénées et fait actuellement des ravages 1'on peut dire, en Angleterre, en France ei i Allemagne. II y a donc grande appai'e qu'un prochain jour Ir fameuse grippe e; gnole, ainsi qu'on s'est plu & 1'appeler, fj chez nous une entrée sinon solennelle, moins düment constatée. II n'y a ras lieu cepend&nt cTexagérei crainto qu'elle inspire. Puisqu'il nous 1 payer notre tribut au nouveau mal, rei i dons-le en face. Le Borlin&r Tageblatt n apprend qu'aux dires du service bactéri gique de Berlin il s'agit d'une simple épidé d'influenza qui pappelle celle dont 1'Europe tière eut 6. souffrir entre 1SS5 et 1893. II n'ex pas de moyen préventlf contro le mal, mai grippe épargne cette fois les personnes d'i I.e mal se caraetériso par une forte AC qui persiste durant deux ou trois jours. . qH'ici, aucun cas mortel n'a été constaté. grippe fait des milliers de victimes en Fran è. en croire Excelsior, elle y aurait été appo: de Londres. oü elle sévit depuis un mois. P; en soufire pour la seconde fois. Le mal se propage avec une étonnante r< dité; c'est ainsi qu'en quolquas jours pres toute la Bavière a été contaminée.. Les bonbons Bien que la «oasorrrmatrén des fftrenrrfes considérablemont baissé, et pour cause, d toutes les classes de la sociétó, il n'est p< être pas hors de saison de parler des bonbc D'abord, tous les enfants les adorent. A c rien & rec?ire; c'est leur droit, ot ceux de présente gónération en usent et en abus< plus favorisés en cela que nous, leurs dev ciers, attendu que le sucre est maintenant habilité, alors qu'il y a une trentaine d'ann on 1'accusait de tous les crimes I Les friandi font ó, cette heure partie du régime alim JQtJRWAL QtJÖTEDIEN — Le TJvxnéi'o : iS Centimes S* iinnéc. - - t @©3

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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