La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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01 januari 1915
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s.n. 1915, 01 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz33n5c/
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VonHr-orli Ier .Tî)mrÎP>r> IÇ-îlî"} Na 57- _ Vendredi 1" Janvier 1915 LA BELGIQUE —»»— « — — » ADMINISTRATION ET RÉDACTION II, Elue SïOT;lag«îe»tîe-Sî<f>s3. .£, I25£?J^ï2-OL<E33 Bui'oa-tix ; de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES jLti petite ligne. ....... .te. 0.4-0 > ■vrvr.mtrrvnrt Réclama avant les annonces . ; . . . 1.00 Ar-iNuixo^ib . 1 Corps du journal 2.00 Nécrologio 2.00 mk*><r.-r?. £SB5SSS39 J HHS*aaAWOBKliK m.... y NOS A"f£t!ER3 ETANT FERMES A L'OCCASION U NOUVEL AN, L JOUHWAL NE FA F! A i 1 n A flS DEMAIN. — - . rcttC-'srPea'CWMfflt'ns LA GUERRE 151"" jour de guerre Les communiqués officiels s'accordent à dire que ■empête épouvantable qui a sévi la nuit de di-a, che à lundi a rendu radicalement impossible,sur Eii.; tre de la guerre dans l'Ouest, toute opération Riliuve sérieuse. Rien •d'étonnant par suite à ce je nous n'ayons aucun fait saillant à noter sur ce lait, sauf peut-être l'occupation, non dépourvue Intérêt, du village de Saint-Georges (1) par tes. Ei.'rs : elle avait été -annoncée dès hier par Berlin ■si confirmée a-ujonrd'hui par la dépêche de Paris. ■ cfouté que les troupe" belges aient pris une large f; dans le combat qiû a amené ce résultat. fen dehors de ce fait d'armes, rien n'a modiûé la p;c de bataille en Flandre, où la pluie, la neige, {brouillard et la tempête ont successivement réduit I minimum l'activité des belligérants, dont les opérions -étaient déjà fort entravées par les inoivda-fcrs.(Plusieurs versions ont été données, comme on sait. Incernsnt la façon dont ces inondations ont cïé (évoquées. A l'hev ■ actuel!':, il n'est : -tes dcw.-Lx qu'elles ont bien été l'œuvre d'un dés gard-r-s es grandes écluses de Nieuport qui règlent l'accès fe l'eau de mer dans le canal de l'Yser. Ce garde t observer qu'en détruisant les digues du canal sur plains points, on devait fatalement provoquer lier, dation des terres basses où les Allemands fraient établi des tranchées. Les digues furent dé-fclies ?i coup de canon : un beau soir l'eau envahît ! positions allemandes, qui durent par suite être fer,.-ment évacuées. Tout ce qui fut entrepris pour pnédier aux effets fi- la venue des eaux demeura ki i : la région inondée au sud-est de Nieuport reste St.Mement isolée. lE'.ie forme une immense nappe d'eau de 30 kdo-(btres de long sut trois eu quatre kilomètres rie lar-je, avec une profondeur moyenne de deux à trois ieds. Cette zone est parsemée de bancs de vase où [cm enfonce jusqu'aux genoux et qui constituât un fcstacle à tout mouvement de troupes. Immédiate-lent au delà de la région inondée, aux en-, irons lYpres, se trouve une contrée boisAe où les Alle-l?nds ont creusé des tranchées remarquablement | ■incites et protégées par de- boucH-ers en arier i des réseaux de fils barbelés. * * * ■ Nous disions hier que la réputation de tout temps lite aux Russes -d'être plus redoutables s-ur la décisive que dans l'attaque paraissait vouloir se jus-Li. r une fois de plus. Les lignes suivantes de la iGazette de Cologne » sont significatives à cet tard : |— Les récents combat i, tant en Galicie qu'en Poigne, ont démontré q r. l'expérience acquise au bues de la guerre avec \ Japon a doté les Russes rime extrême habileté dms la construction des rc-fenchements de campagne. Leurs tranchées se suc-rdent sur une grande profondeur et sont invaria-lemeiit protégées à l'avant par des fils de fer bar-flc-3. Ife multiplient leurs ouvrages souterrains, les «skions de leur artillerie sont bien choisies et procrées. Dès ltSrs une extrême vaillance des troupes plemandes pourra seule arriver à briser leur résis-ance, et en tout état de cause cela demandera du e:-;OS. » iDe telles considérations, maintenant que les lusses sont solidement ancrés en Pologne sur leurs psttions défensives, expliquent que m.algré les com-pts furieux engagés depuis de si longs jours, les blligérants continuent, ainsi que le constate le cam-Itiiiiqué de Berlin du 30, à piétiner sur place. «Celui de Vienne reçu ce matin aboutit, lui aussi, | cette constatation, mais il -tend en outre à faire Emettre comme enrayé le mouvement offensif des tusses dans les Carpathes : il affinme en effet (échec de leurs attaques au nord de Gorlice et au iord-lest de Zackliczyn. Ces indications géog-ra-î iques concordent avec celles fournies par le com-luniqué de Pétrograd qui nous arrive à l'instant. Lprès avoir confirmé l'inébranlable résistance des lusses et annoncé certaines améliorations de leurs bsitions sur divers points marquants du front, il :;::a'e le recul des Autrichiens sur la ligne Gram-r-Ge-viice-Jaslika. Or, Gromnik se trouve bien à <•! eiee de kilomètres au nord-est de Zacklic-n çî 0 ! est de Gor.lice, et à 20 kilomètres au suid-i • e Du.:1a; c'est à 25 kilomètres au sud-est de ,e a que se place le col de Lupkow, au nord du-la dépêche de Vienne signale également des p.rbats. I L:cnremble_ de ces éléments situe le nouveau : . ' de bataille dans les Carpathes sur une ligne fartant de la rive droite de la Dunajec, un peu au K>rci de Zackliczyn, pour aller, en passant par le lord de Gorlice et le sud de Zmigrad et de Dukla, «joindre les hautes régions carpathiermes depuis kslikr, 'i-squ'au col de Lupkow. La ligne Saiok-jJsko, i i prolongeait ceLle de Jaslo-Krosno lécem-pent < née par les Autrichiens, a donc été égale-Per.t ab-uidonnée par eux. Quant aux engagements signalés depuis deux pure par Vienne au col d'Uszok —• situé à 60 ki-omètres au sud-est de celui de Lupkow — ils son! psnu'ici sans aucun rapport direct avec les opéra-juns relatées plus haut. Pour qu'il en fût autrement, 1 vaudrait que les Autrichiens parvenus au nord du ©1 d'Uszok fussent en nombre très considérable, el lue leur avanoe s'accentuât au point de constituer ®e menace pour les divisions russes qui opèrent à jouet dans la région de Lupkow et au nord dans a direction de Przemysl. On n'en est sûrement pas ffleore là. Ceci dit, et en l'absence d'une modification de la " tion en Pologne assez notable pour appeler un ^wmentaire, il peut paraître intéressant de résu-Ker. d après le « Times », certaines opinions cir- L in ?a^nJi".90rSea est situé sur la rive gauche de l'Yser, B»aae'-aol 9 ^ ^>es^ Nieuport, à mi-ohemm de calant dans les milieux militaires auitorisés de Pé-. trograd. Tout d'abord, on 11e s'y est pas fait illusion sur le danger qu'avait fait courir, à l'aile gauche russe qui s'était déployée sur la Dunajec inférieure à la suite de ses succès antérieurs, l'apparition des forces autrichiennes importantes constituant l'armée sud du général Bôhm-Ermoli, dans les défilés -*de la chaîne "rientaïc des Beskides La satisfaction y est donc grande de savoir ce péril écarté par les contre-attaques russes sur les lignes T-uchow-Olpiny et Zmigrad-Dukla. A un point de vue plus général, on est d'avis dans les mêmes cercles que les Alliés doivent viser à mieux coordonner leur stratégie. On y fait état à ce sujet des grands avantages résultés pour les Austro-Allemands de l'unité du haut commandement pratiquement assumé par l'état-major allemand. La (( Gazette de Moscou » suggère même l'avis que les ministres de la guerre et de la marine de chaque puissance de la Triple Entente se réunis-, sent le plus tôt possible à Ixmdres, de façon à établir un projet de campagne uniûé. —TT-nr-i.VTiff fini - >_' : ^ L'MMÉE SERBE Les dernières batailles en Serbie ont un moment concentré l'attention sur l'armée serbe : cette armée « été tout spécialement préparée à la lutte, et les critiques militaires autrichiens eux-mêmes se plaisent à reconnaît.--,- que le gouvomemen-t et 1 etat-major serbes ont i-ait tout ce qui était en leur pouvoir pour Kaidre leur armée aussi forte que faire se pouvait. L'infanterie serbe est remarquablement entraînée à la marche ; elle est valeureuse et d'une habileté peu commune pour mettre à proiit les ouvrages défen-sifs en rase campagne. D'ordinaire, les armées qui gardent la défensive occupent et défendent énorgi-quement une unique position centrale. La défensive serbe, au contraire, se caractérise par l'établissement cic plusieurs positions retranchées, les unes derrière les autres, dont la dernière est établie autant que possible sur une hauteur qui surplombe tous les autres retranchements. Les Serbes sont, au surplus, passés maîtres dans l'art de masquer leurs fortifications de campagne. En voici un exemple cité par la « Reichspost » de Vienne : — A environ cinquante pas d'un chemin borde d arbres et de broussailles sont établies les premières tranchées, très longues et très profondes. Le? troupes occupent cette position aussi longtemps qu'elle est tenable, ce qui leur est facilité par un grand champ de choux qui ooupe la vue aux assaillants. Lorsqu'en-Rn les effets de l'infanterie et de l'artillerie ennemies se font trop rudement sentir, le: Serbes quittent leur retranchement et se retirent à travers les broussailles. Suivant toute apparence, il; battent en retraite, mais qu'on y prenne garde, « n'est là qu'un piège: à 2GQ pas plus loin, au delà d< la route, se trouve leur position principale. Dès que l'infanterie autrichienne se lance à leur poursuite, elle est assaillie par un feu infernal de fusils et de mitrailleuses, pendant que les canons les saluen! d'une grêle de schrapnells. Les distances étant exac tement repérées, il n'est pas besoin d'un tir d'essa et les projectiles atteignent immédiatement leui but. » Les réserves serbes se trouvent encore plus loin i l'arrière, dans de solides abris et couvrent la retrait* des premières lignes quand celles-oi se voient obligées de quitter leur position et se retirent dans un< troisième rangée de tranchées, parallèles aux pré cédentes. L'expérience a rendu les troupes autrichienne; prudentes et actuellement elles explorent soigneuse ment tout le terrain qu'elles ont devant elles. Ai début, des régiments entiers de hongrois et de croa tes avancèrent avec une résolution fougueuse; c'es1 ainsi que le régiment d'infanterie de Warascirie n i6, après la prise d'assaut de la première tranchée ne remarqua pas la seconde position, la conquit toui de même et puis dut encore se rendre maître de 1: troisième sans préparation d'aucune sorte. De pa reils exploits ne sont exécutés qu'au prix de cruel; sacrifices. L'artillerie serbe est de tout premier ordre : le; guerres des Balkans l'ont puissamment aguerrie Avant tout, il faut dire qu'elle excelle à se rendr< invisible et opère par suite avec une grande sûreté D'autre part, elle ne suit pas obstinément un sys tème unique, mais se sert de ses canons à l'instar de: Boers, les plaçant par groupes et même souvent pa; unité. En outre, elle est d'-une mobilité extrême changeant presque journellement de position. Auss est-il nécessaire d'envoyer continuellement des avia teurs pour découvrir les endroits d'où tire l'artille rie serbe. Ce moyen même est souvent inefficace, ; cause des forts retranchements qui rendent les ex plorations des avions extrêmement difficiles. L'ar tillerie serbe est généralement très bien informée su: les positions autrichiennes et possède d'excellente: données sur le terrain et les distances. Dans un cer tain combat, l'infanterie autrichienne souffrit beau coup du feu de deux canons serbes, quoique oeux-c fussent constamment harcelés par l'artillerie enne mie. Les officiers autrichiens se rendirent bientô compte que leur feu était inopérant. On soupçon nait bien la direction de la batterie serbe, mais or ne pouvait découvrir sa position exacte. Il en fu ainsi pendant une longue journée. Jugez de la fu reur des artilleurs autrichiens! Un aviateur fut en voyé en reconnaissance et l'on constata avec surpris< que les canons serbes se taisaient pendant ses évo lutions dans les airs. Ce n'est que le lendemaiT qu'on fut fixé sur l'emplacement de ces fameux ca nons : les Serbes les avaient installés dans une mai son et c'est par les fenêtres qu'ils tiraient ! Les troupes du génie serbe sont fort habiles au? travaux de sape, tandis que les pontonniers cons truisent leurs pomts avec une rapidité vraiment re marquai le, et cela en dépit d'un matériel plutôt ré duit. Un officier autrichien, dont le régiment avai' capturé une division du train serbe, raconta que le; voitures comprenaient des approvisionnements d< tous genres. On y trouvait même, à côté de linge: fins et de bottines vernies, du chocolat et des bon bons. Sur des prisonniers serbes on a souvent trouv< du pain tout frais, ce qui montre combien le ravi taillement s'exécute normalement. D'une manière générale, on ne peut pas diix que les Serbes commettent des i.trocités. Là où des faits semblables se produisent, ils sont l'œuvre de cosaques serbes à pied, de comitadjis et quelquefois même de la population. On a souvent remarqué que des femmes et des enfants combattaient dans le rayon de tir des .Serbes et les attaques sournoises des villageois sont très fréquentes. En somme, les Serbes se battent admirablement, c'est l'avis unanime rie ceux qui les ont vus à l'eeue: e. LES FAITS DU JOUR On avait fait courir le bruit d'une maladie très grave de l'eigfitëmir. d'Autriche, qu'on disait même à l'agonie. •Or, selon une dépêche de Budapest à l'agence Wolff, Û'archiduc Frédéric a donné l'assurance à un rédacteur •de V « Az Est » que l'empereur François-Joseph était en parfaite santé. Le iojir'dé Noël, dans 2,000 églûcs des Etats-Unie, des prédicateurs ont parlé de la Belgique et ont insisté sur la nécessité de lui apporter dos secours. Les autorités militairc-s anglaises mettent le public "de Londres en gardta contre le d^ng^r qu'offrent pour les habitants les éclats de sbrapnells qui retombent sur le sol après avoir été tirés sur les dirigeable© et les avions qui viendraient survoler la capitc'e. Ils engagent la population à se mettre à F abri à l'inférieur des maisons et môme (Les caves lorsqu'elle) entendra le bruit du canon. Le gouvernement égyptien a déclaré que les sujets ottomans qui xésicfcent en Egypte ne -seront -pas traités en ennemis, à la condition que lt-u-r conduite ne donne pas Heu à suspicion. Cet avis a tranquillisé les éléments syriens et arméniens qui se trouvent dans le pays. Le gôuverneineint 'Serbe a rejeté la demande de. la Bulgarie, qui désirait* ç[ue"Tès Serbe;- îaitssaasenfc passer sur Deciudo des transports de munitions venant de Hongrie» à destination de la Bulgarie. Le fait est très mal i-nterpwté par IVpinien pu'biique bulgare, qui voit dans ce manque de complaisance une ;h-cvocation.., Suivant le « Morning Post » vn certain mécontentement. règne parmi le public rues© qui prétend que les Alliés font preuve de trop peu. d:activité sur le théâtre de la guerre à l'ouest. Ace proposée correspondant pé-tcrsbouTg>sors-tlU-« Times » déclare que ce mécontentement a été provoqué par dos journaux d'importance secondaire qui ont par trop exagéié la force des effectifs allemands qui opèrent contre les llusseo. Le public en. a déduit qu'il no pouvait plus y avoir que très peu- de soldats allemands en Belgique e-t en Frauce. D'où les critiques et le mécontentement dont parie le « Morning Posrt ». Un représentant des Etats srd-amérieains — on ne spécifie pas lesquels — e.st arrivé A, Londrco pour offrir le passage gratuit aux réfugiés beiges en Angleterre qu sera'rTvt TTy&rw-i de s'occuper d'agriculture et qui consentiraient à s'expatrier. De grandes facilités leur seraient accordées pour l'ac quisition do terains propre® à la culture et situés à proxi mité des voies ferrées. On leur donnerait 20 ans pour sf libérer par annuités. On dit qu'une , vingtaine dJagriculteuns belges sondé jà partis pour l'Amérique du sud^ et l'on croit qu( beaucoup d'autres suivront. Un correspondant dru « Daily News » a visité Nieupor qui a été, comme on sait, bombaadé sans trêve par le: Allemands. Il avait quitté Fumes dans une automobile française qui portait des vivre® aux troupes sur le. front — En approchant, dit-il, des branchées proche le che min de fer de Dixmude, j'aperçus la plaine de Saint Georges complètement inondée. Le feu ayant précisé ment cessé <i ce moment, je pus tranquillement observe le théâtre, d'une superficie de plus d'un demi-mille car : «ré, de la « bataille dans l'eau ». L'eau est profonde de. • pieds: c'est un lac au milieu duquel s'élève une grandi ferme entourée d'arbres. Les Français et les Belges, pro tégés par leur artillerie, l'avaient traversé et occupaien quelques maisons de l'autre côté. Nieuport est un monceau de ruines. Seul un édifice L la tour des Templiers, est resté intacte. A mon gra6< vétonneraent, j'ai appris qu'une vingtaine d'habitant ont vécu dans Leurs caves 'depuis le commencesment di ' bombardement, c'est-à-dire depuis environ deux mois. On mande de Syracuse que, malgré les protestation antérieures du gouvernement italien, un navire de guer re français a arrêté en pleino mer le vapeur posta Memphi, qui naviguait vers Ben-Ghazi. Le vapeur ita lien n'a été autorisé à continuer son voyage qu'après uni vieite de toutes les parties du bâtiment et un examej ; minutieux des papiers du bord. La bourgade alsacienne de Cetrnay — en alleman< • Sennhedm — est la tête de ligne de deux voies ferrées L'une suit la vallée de la Thour, affluent du Rîiin, at teint la ville de Thann, qui a 8,000 habitants et d'imper • tantes industries, et se dirige par Saint-A marin vers 1; station terminus de Kruot, d'où part une route ondulé-qui atteint la frontière française et la crête principal dies Vosges. La deuxième ligne de chemin de fer part d1 1 Cemay vers le sud puis, après avoir touché Aspach 1 Haut et Aspach le Bas, bifurque vers l'ouest et s'avance dans la vallée de la Doller, vers Maesmunster jusqu'; i Sewen. Altkirch et Dammerkinch sont des stations du chemin de fer de Mulhouse à Belforfc qui traverse la frontièr française à l'ouest d'Altmunsterol. Les troupes françai ses qui se trouvent sur la Thour et sur la Doller ont i ' forteresse de Belforfc pour point d'appui. Le® miues flottantes continuent à échouer sur le litto l ral belge et eur la côte sudK>uest hollandaise. Sur ce ri vage, sept mines — suivant un avis officiel des autorité maritimes hollandaises — ont été poussées par les flot sur le sable de l'cstran. 1 Deux navires anglais, 1» Linaria et le Gein, tous deu: de Glasccîw, ont sombré dans la mer du Nord en ton chant des mines flottantes. L'équipage du Linaria a heu r enlisement pu être sauvé. Deux marins seulement di Gem ont échappé à la mort. On mande du Carre que les pouvoir des tribunau: 1 mixtes, qui vi-emnent à échéance le mois prochain, n seront renouvelés que pour un an. La Commission pou la réforme judiciaire continue activement ses travaux e sera bientôt à môme de soumettre ie projet de transfor mation dtes tribunaux égyptiens. Un arrêté ministériel hollandais, abrogeant une dis position antérieure relative au cours légal de la mon naio allemande et belge dans les provinces hollandaise, limitrophe©, déclare qu'à partir du 2 janvier les reoe veurra ds contributions, douanes et accises n'accepte ronfc plus en paiement que la monnaie hollandaise. Le«sJournaux français annoncent qu'au Maroc, dan-la région de^ Taza et de Fez, l'agitation parmi 1a popula tion a cess^ La tribu des Brarmes çarde toujours en oore son attitwde boefcile. Dans la région de T-arla et d Kheaiifra, la situation est statioimaire. La nouvelle d l'entrée de la Turquie dans le conflit a naturellemen ranimé l'agitation. On assure La formation de groupe : ennemis à Taflit et sur l'oued Dra. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués ailsmands Berlin, 3i décembre (Officiel de ce midi) : 1 héâtre de La guerre à l'Ouest. — A la côte tout, a été calme en général. L'ennemi a dirigé son feu sur Westende et y a détruit une partie des maisons sans causer de dommages militaires. Dans l'auberge à la Ferme d'Alger que nous avons fait sauter au sud de Reims, toute une compagnie française a été anéantie. De fortes attaques françaises au nord du camp de Châlons ont été partout repoussées. Dans la partie ouest de l'Argonne, nos troupes ont gagné beaucoup de terrain en prenant plusieurs tranchées situées les unes derrière les autres et en faisant prisonniers plus de 830 français. Dans les combats de Fljrey, au n-erd de Toul, ■ des tentatives d'attaques françaises ont échoué. En Haute-Alsace, dans la région à l'ouest de Sennheim, toutes les attaques des Français se sont brisées sous notre feu : leur artillerie a systématiquement démoli maison par maison le village de Steinbach occupé par. nous, mais nos pertes sont minimes. Théâtre de la guerre à l'Est. — La situation d-ans la Prusse orientale et en Pologne au nord de la Vis-tule est inchangée. Sur et à l'est d'e la Bzura les combats continuent. Dans la région de la Rawka' notre offensive a fait des progrès. Sur La rive est de la Pilica la situation est inchangée. * * » Berlin, 31 décembre (Officiel du grand quartier général) : La nouvelle publiée dans la presse, suivant laquelle les Belges auraient fait dans les combats près de Lombaertzyde 2,000 prisonniers allemands, est inventée de toutes pièces. Au cours des combats qui ont duré die longues semaines dans la contrée de Lombaertzyde et de Nieuport, les Allemands ont perdu en morte-, blessés et disparus environ 1,200 hommes. Le nombre des disparus qui auraient pu rêtte faits prisonniers isolément est très minime. De |niême les détails secondaires fournis par la presse ^concernant ces combats sont inexacts du oommenoc-l; ment à la fin. * '* * Vienne, 31 décembre. (Officiel d'hier midi) : Dans les Carpathes, nos troupes ont prononcé une attao.ue au nord du col d'Uszok et se sont emparées de plusieurs hauteurs. Au nord du col Lupkow, une contre-attaque a arrêté l'avance des Russes. Plus à l'ouest, l'ennemi s est approché avec de^ forons médic-crc^ de oueloues, défilés. Au nord de Gorlice, au nord-est de Zackliczyn et sur la Nida inférieure, les attaques russes se sont écroulées avec de fortes pertes. Dans la région ' à l'est et au sud-est de Tomaszow, nous avons fait ces progrès. Sur le théâtre de la guerre dans les Balkans. — Tout est calme à la frontière serbe. Des attaques' ; nocturnes des Monténégrins sur le Gat, près d'Av-• tovac, et à Lastva près dfe Trebinje ont été repoussées.* * * Constantmople, 31 décembre (officiel): Des tetwas ont été publiés contre Hussein Kemal, accusé d'avoir cherché à nuire à l'Egypte, qui fait partie } intégrante de l' empire ottoman, et d'avoir par son atti-5 tudo exécrable amené cette province à se soumettre à la domination de l'Angleterre. ïi Hussein KémaJ est déclaré déchu de son rang et de toutes ses dignités et cité devant le Conseil de guerre du , quatrième corps d'armée qui combat en Egypte : le 1 commandant de ce corp3 a reçu des instructions à cet 3 effet. , ^ » Gs®nr«iràqass des annéas ailiéss 5 ________ 1 Paris, 28 décembre (Communiqué officiel de 23 heures) : } Pendant toute la journée, une violente tempête 1 empêcha les opérations le long de la plus grande partie du front. 1 On rapporte, cependant, que nous fîmes quelque progrès en Argonne. Note. — Cinq seulement des lignes télégraphiques reliant l'Angleterre à la France travaillaient lundi \ soir, le trafic était interrompu avec la Hollande, et ^ un seul fil fonctionnait avec la côte belge. > * * # Paris, 29 décembre. (Communiqué officiel de ^ 15 heures) : En Belgique, le village de Saint-Georges a été 1 enlevé par nos troupes, qui s'y sont établies. î De la Lys à la Somme, l'ennemi a bombardé assez violemment nos positions. 1 Le calme prévaut dans la région d'Erbelle, Saint-Aurin, Le Quesnoy et Poichoir, au nord-ouest de Roye. Sur le front entre la Somme et l'Argonne, nous 3 avons gagné un peu de terrain dans l'Argonne, 3 dans le bois de la Grurie, dams le bois de Bolanite et dans le bois de Courte-Chaussée. Sur les Hauts de Meuse, plusieurs contre-attaques 1 allemandes ont été repoussées. Dans le bois de Bouchet, au nord-ouest de l Troyon, l'ennemi, qui avait enlevé nos tranchées près de la redoute du Bois Brûlé à l'ouest d'Apre-mont, en fut chassé après trois contre-attaques suc-1 cessives. Dans la H aube-Alsace, nous investissons f orteil ment Steinbach à la suite d'une violente action, et _ nous avons pris les ruines du château au nord-ouest du village. Paris, 29 décembre. (Communiqué officiel de - 23 heures) : l Aucun incident important n'a été renseigné jus- - qu'à ce soir. ##. Paris, 30 décembre (officiel) : ^ Le sons-marin français Curie», qui s'était séparé de 1» flotte, pour entreprendre seul l'attaque des navires de 5 guerre austro-hongrois à l'ancre devant Pola, n'est pas 5 rentré à sou rang dans le temps fixé. On peut donc ajou-f; ter foi aux nouvelles de la presse étrangère, suivant les-3 quelles ce sous-main a été coulé et l'équipage fait prisonnier. Pétrograd, 28 décembre. (Communiqué du quartier général de Varmée du Caucase) : Dans la direction d'Olti nos troupes, traversant la rivière Laursin, ont arrêté l'avance des troupes turques. Les opérations militaires se développent dams 1$ district de Sarykamisch. Le 26 décembre, notre offensive dans la région de Dut aie se termina par 1'occu.pation de la ligne Khamour-Aganz. Les Turcs se retirèrent. De nombreux prisonniers furent faits au oours de cette rencontre. La situation reste inchangée sur les autres parties du front. * * * Pétrograd, 30 décembre. (Com?nu7iiqué officiel du grand quartier général) : Il n'y a eu hier que des combats peu importants entre la Vistule inférieure et la Pilica.Les Allemands ont évacué leurs tranchées sur la rive droite de la Bzura, près du village de Mistrzewice, et se sont re-* tirés sur la rive gauche. Sur la Rawka, notre artillerie lourde a canonné avec succès de nombreuses batteries allemandes de gros calibre. Dans la région de Bolianow nos attaques ont alterné avec celler, des Allemands. L'ennemi, qui s'était emparé de notre position retranchée près du village de Szyanow en a été délogé par une contre-attaque au cours de laquelle nous avons fait quelques prisonniers. ^ Au centre, entre la Pilica et la Vistule supérieure, il n'y a eu que des engagements d'artillerie. Nous avons fait des progrès sur les deux ailes. Dams une attaque contre une redoute allemande au sud d'Inowiodz, nous avons pris 3 mitrailleuses. Nos troupes ont eu un succès en' traversant la Nida inférieure et en prenant d'assaut les villages-Staxokozczyn et Senielswice qui ctaienit solidement fortifiés. En Galicie occidentale, nous avons fait des progrès, malgré que le terrain fut extrêmement boueux. Nous avons refoulé l'ennemi sur ie front Gromnik-Gorîice-Jasliska en prenant de nombreux canons et plusieurs mitrailleuses. BîSpêchss àiysrsss Washington, 29 décembre : Le goiLvernein-ent a envoyé une longue note à 'FAnr gleterro da®s> iajquelie il1 incinte pour obtenir urne futno-( lionation rapide dans les rapporte de la. flotte njnglaise : qu'un grand méoontcrrtem^.n t ee fiait jour en Amérique au eruiet des"prises non légitimes. Le gouveiTy.ment américain se voit obligé 'de d.^menlder des éclairc>:'se-rments pour être à même do prendre des mesures pour la eauvogarde <de£ droits de© sujets américains. La note fait mention de nombreux cas de navires arrêtés en-TE'CT ou saisis. La note ajoute que les Ebats-Unis de-■manidect amicalement oe© explications à l'Angleterre et qu'en tout état de caus* il vaut mieux s'expliquer franchement. Le représentant du gouvernement néer-ahiidais à Waoclhington a fait unie visite au ministère de>s Affaires étrangères, qui lui a -remis oopie de la note américaine. Il a déclaré que 'la Holilan'd'e avait fait les mêmes représentations à Londres et que l'attitude des Etats-Unis donnerait certainement plus de poids à la protestations des Pays-Bas. , Lisbonne, î?9 décembre : Le. cor/ps expéditionnaire portugais, comimandé par le_collonel Eocadas, a été défait dans combat que Uni ont livré les troupe:^ coloniales allemandes. Il ve-1 nait de passer la frontière allemande quarfd il: a été! soudain attaqué et forcé à battre en retraite : il a tenté de se maintenir à Naulrla^ place fortifiée sur territoire portugais, mais fa pou.rGiiite des Ail$Ie!m.ands a été si vive qu'il a dû leur céder la place. Le go-nrverraeœ'ent portugais a communiqué officiellement à la presse que les trompes allemandes qui ont attaqué NauJilla., .d'ans l'Angola, étaient fortes de 2,000 hommes. Le commandant portugais s'est retiré pruf-d crament sur une position stratégique, en attendant d'es_renlfort3 que^ le gouvernement "lui enverra 2e plus rapidement possible. * * * Valona, 29 décembre : Ce matin, au milieu d'un enthousiasme de la population, les drapeaux italien et albanais ont été hieeés sur le palais de la_ préfecture. Le débarquement du régiment de bersaglieri qui se trouve à bord du vapeur à l'ancre dans la baie est imminent. tt. Vionne, 29 décembre : On mande de Constantinople qu'à partir du l*1- janvier lia Banque Ottomane sera mise sous coaffcrôie de ï'Ebat Paris, 29 décembre : Lo bombardement de Naftcy ipar ua zeppelin a cauistè de grands dommages ,notamment dans le quartier de la gare. Plusieurs soldlats ont été blessés, la population est restée caltme. Le zeppelin a été violeanimemit bombardé, mais sans 6ucicèe. * * # Lyon, 29 décembre : Le « Progrès > de Lyon dit savoir que les spahis marocaine ont été retirés du front ptur 3a. direction, de T?Tra^e' l'ee ^ jugés impropres au service des traiîi-dhées et kfce la guerre soutei*raiae. Copenhague, 29 décembre : Le vapeur danois « Ri-gmor > a coulé à la côte de Weetraiy et des îles Orknay. L'équipage a été eaavé pa.r un vapeur de pêche. * * * Londres, 30 décembre : Le commandant du district de Scarborough a déca*été que pendant la nuit aucune embarcation no pourra se servir de lampes à lumière vive en haute mer. Toutes-les lumières des maisons particulières qui seraient visibles de la mer devront être éteintes ou masquées. Tout passant qui ne s arrêtera pas sur injonction courra le danger d'être fusillé. • * • Londres, 20 décembre : La nouvelle loi anglaise sur la naturalisation qui entrer* ra en vigueur vendredi confère,aux femmes anglaises dô naissance et veuves de sujets allemands, la faculté da recouvrer la nationalité anglaise contre paiement d'un*® somme de 5 shillings. » * • Home, 29 décembre: lo nouvel ambaseadieur Howard a présenté ses lettre* do créance au Vatican. Il y est question d'-une misjsioa spéciale et non pas d'un© mission permanente. #*• Marseille, 29 décembre : On annonce que le paquebot Eugénie Pénétré,, de 1* Compagnie Transatlantique, est entré en collision aveo le vapeur Gaulois. Sa partie arrière a été démolie. Los passagers ont pu être sauvé*

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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