La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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11 oktober 1915
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s.n. 1915, 11 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tx26/
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Lundi rr Octobre f9f5 A l\r° 330 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, X£onîagri^é&z.-IIerl)es-Potagères, SFIUXEIXjLiISS ' BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN 9 t? NUMÉRO s IO CENTIMES iPetitéâ anûoiwôS, . ^..3, . -, la ligne, fi'. 8.& Réclame avant ïes aijjymîws . ~ l.OÔ Corps du journal » .£%' . . — 4.0Û Faits divers — s.00 Nécrologie — 2.00 LA GUERRE 434' jour d© guerre La contra-offensive persistante des Aile manda, qui a provoqué uiio forte afetaqu( des Anglais, a intensifié la lutte dans le siicteur de Loos ; en fin de compte, toute fois, les belligérants n'y ont que très peu modifié leurs positions. En Champagne également, de violents as sauts ont été livrés aux positions aLe-mandes établies à l'est de la ferme N'avarii et aui sud-est du village de Taliure. Sua co dernier point, les français se sont em parés de certains ouvrages qui faisaien saillie en avaDt de la seconde ligne aile mande. En Lorraine, les Allemands se sont renJ dus maîtres do la hauteur do Lentrey, eloa| les deux partis s'étaient déjà, notamment c| juin et en juillet, disputé vivement la po# session. Cette hauteur est située à l'est ej Lunéville, au Sud du chemin de fer alla™ à Doutsch-Avricourt. Hors de là, les dépêches no parlent que d'e quelques duels d'artillerie, de telle sorte qu'au demeurant il n'y a pas grand'chose de changé sur le 'front dans l'Ouest. ♦ , * * ! En Russie, les Allemands continuent 5 assiéger les ouvrages do défense de Duna-bourg. Itts ont réussi à les entamer au nord-ouest, dans le secteur do C-arbunowka, village situé à 14 kilomètres de la place, qui oppose à l'armée von Below une r& sistance plus sérieuse que la plupart dœ forteresses dont les Allemandjs so sont r& comment emparés. Entre Dunabourg et Smorgon, le mouve-ment offensif des liasses a perdu do son ampleur et, jusqu'à présent du moins, les attaques qu'ils dirigent sur la Serwotsch, •au nord de Korelitschi, contre l'armée du prince de Bavière, n'ont pris qu'un assez médiocre développement. Ait sudi-ouest d!o Pinsk, l'aile gaiuche von Linsingen, visant à repousser los Russes «ut la Styr, exerce sur eux une vigoureuse pression près du confluent du Pripet ùb de la Struanen, comu^ aussi à l'est d!e La Stocliod. Simultanément, le centre a repris sur la Styr moyenne son offensive dans les secteurs de Czartorysk et do Kolki. Enfin, l'aile droite fait face aux attaques qiie :ui livrent les Russe» au nord du chemin de for Kowefl-RoAvno. Depuis la Wolhynie jusqu'à la (Bessarabie, c'est-à-dire sur la Pultilowka, l'ïkwa et la Sereth, les Russes ont du reste entrepris en grandes forces une offensive générale. Aucune dépêche de Pétrograd! n'est encore venue à l'heure actuelle exposer le développement de cette offensive, donfc les Autrichiens affirment depuis deux jours qu'elle n'a abouti à aucun résultat). i * * * La rapidité avec laquelle les Austro-Aile-m.uids ont réussi à s'emparer des positions défensives et de la plus grande partie de ÉBelgraelo, donne à penser (pie leur nouvelle campagne s'appuie sur des forces importantes. En outre, le fait que la direction des opérations a été confiée au fold-inaré-chal von Mackensen, mis particulièremen en relief par la fougue de son offensive d juin dernier en Galicie, démontre la haut importance que les puissances centrale attachent aux opérations engagées dans le Balkans. Après avoir occupé Belgrade, le.v aimée; austro-allemandes qui ont franchi la Drina, la Savo et le Danube ont commencé leurs marche vers l'intérieur du pays. Les mouvements des troupes commandées par le général von Gallwitz — qui s'est, lui aussi* révélé stratège de valeur, en juillet! sur la Narew et plus récemment au sud de Grodno — demandent à Otro suivis avoo une particulière attention. Mies ont, en: Effets franchi le Danube sur plusieurs point# entre Semendria et la frontière roumaine. C'est évidemment à elles qu'est confiée la iûclie d'établir au plus tôt la liaison avec l'année bulgare, en s'avançantî vers le sud à l'est de la Morawa et de la voie ferrée Somondria-Nisch-Sofia. En suivant le chemin de fer, il y a 170 kilomètres de Semendria à Nisch et 70 kilomètres de Nisch à la front-Père bulgare; mais, vers l'est, la didfcanoo entre l'Autriche et la Bulgarie est en certains pointsi beaucoup moindre : notamment, il n'y a guère que 50 kilomètres depuis Mila-nowatz sur le Danube jusqu'au Timoà. la rivière qui trace en partie la frontière serbo-bulgare. Dès lors, il faut compter désormais avec la possibilité d'une assez rapide jonction des armées von Mackensen et de colles du tsar Ferdinand, de laquelle résulterait tout aussitôt la communication directe avec Constantrinople, poursuivie par les| puissances centrales. * » * La Quadruple-Entente est décidée à mettre tout eu œuvre pour enrayer l'exécution do ce plan gigantesque. Elle fait procéder dans co but, a Salonique, au débarquement du corps expéditionnaire qu'elle envoie au secours do la Serbie et qui doit, pour y arriver, traverser le long du Vardar 60 kilomètres du territoire hellénique. Les déclarations que le nouveau cabinet grec fora aujourd'hui m Orne à la Chambre nous éclaireront sur les conditions dans lesquelles pourra s'effectuer cette opération. Un fait en tout état de cause est acquis, h savoir l'urgence extrême des secours attendus par les Serbes. Certes, leur armée a été richement pourvue do matériel do guerre par la Quadruple-Entente, et sa valeur militaire n'est nullement à dédaigner. L'armée de campagne se compose vraisemblablement de dix divisions de chacune trois brigades d'infanterie. On estime que chaque division compte 24,000 fusils, 24 mitrailleuses, 300 sabres et 72 canons de campagne. Il faut y ajouter une batterie d'obusiers et plusieurs batteries de canons de montagne. La Serbie dispose, en outre, d'une division de cavalerie de 16 escadrons. Les armées uo campagne représentent 250,000 hommes 011 oûtffrets ronds, et la force totale de l'armée, y compris les garnisons des forteresses, peut être évaluée à 300,000 hommes j et à 1,000 canons. I A Ce sont là certainement des effectifs re? pectables, mais qui ne peuvent rien à eu seuls contre les armées austro-allemandes dont les estimations extrêmes fixent la .fore numérique entre 300,000 et 500,0$) hommes et qui sont alliées à l'armée bulgare, qt à elle seulo est déjà supérieure eu notmbr à l'armée serbe. Pour équilibrer pareilles forces en piV senco, il faudra donc de toute nécessité qu s l'intervention des Alliés soit non seulemer puissante, mais encore très rapide. DANS LES BALKANE l j Athènes, 9 octobre : 'j Les représentants de l'Angleterre, de 1 •| France, do la Russie et de Vitale or rendu visite hier à M. Zaimis. Ils lui 01 demandé de bien vouloi^fSur exposer 1 politique que compte suivre le nouveau m: nisitère. Le président du Conseil a répond qu'il ferait une déclaration à oe sujet aue sitôt que le premier conseil aura été tenu On dit que le gouvernement est résolu 1 poursuivre une politique purement natic nale, qui ne favorisera ni l'un ni l'autr groupe do belligérants. Il attendra le déve loppement des événements et n'abandonner sa neutralité armée que si les intérêts vi taux du pays l'exigent. Le choix de M. Zaimis comme préside® i du Conseil a fait excellente impressio] ] ; dans les cercles politiques. Les grande , puissances ont pu se rendre compte de s: valeur lorsqu'il était commissaire supérieu à l'île de Crète. / Athènes, 9 octobre : t Le Roi a fait remettre à M. Venizelos »s; photographie avec la dédicace suivante . „En souvenir de nos efforts communs." * »• «.-jcr-.-. ■ t.— - m ■ ... ^.1 * r — - Salonique, 9 octobre : Le vapeur ,,Rouzamitzj", qui était} ; l'ancre dans le port, est parti pour Dedca ga'fcch, afin d'embarquer les aninisfjnes d» France, d'Italie et de Grande-Bretagne. L'ambassadeur russe part yiâ {Bucares pour Pétrograd. . Sofia, 9 ootobre : Les journaux font ressortir que le cCépar des représentants de la Quadruple-'Ffritenta a été tout aussi digne que la réponse di gouvernement à leur dernière note. Tout 1< cérémonial a été empreint de prévenances do correction et do réserve, comme l'exigeai les circonstances. Dcdeagatch, 9 octobre : Les ministres de ÏYance, d'Italie et d< la Grande-vBretagne ont adressé le télé gramme suivant à M. Radoslawof : ^r-, En quittant le territoire bulgare, nous prions Votre Excellence d'agréer nos re merciements pour la politesse prévenant' qui nous a été témoignée lors de notre dé part et pendant notre voyage." Des télégrammes analogues ont été en voyés par los sujets anglais qui ont quitta la Bulgarie. 1 Sofia, 9 octobre : Il n'a jamais été question d'un voyage! ds M. Radoslawof à Berlin. Il est cepen dant possible que le ministre des finances xM. Tontechow, s'y rendra sous peu, poui régler certaines questions relatives à l'em prunt de l'année dernière. Milan, 9 octobre : On tâk^ra'piye de Salonique au ^ecolo' v'^tte lés Serbes x>nt concentré 100,9010 hommes et posfé" SDTÔOÔ hommes lo long, de la voi< fori^"~~^Wgèli-Strumitza, où l'on craint ui coup" de main bulgare. Salonique, 9 ootobre : Quatorze mille hommes venant dos Dardanelles,. .avec un nombreux matériel de guerre, sont arrivés à Salonique. Jusqu'à présent, 15,0»30 îYançais et 5,000 An glais ont. débarqué. A leur tôte se trouvent !o g$nërûï JfeiITaud, le vice-amiral Dartige Joiu-net et le contre-amiral Bon. De sérieux envois de troupes sont attendus de Mudros, do Toulon et de Marseille. Paris, 9 octobre : Le gouvernement français a faib remettre vendredi ses passeports à l'ambassadeur bulgare à Paris. Nisch, 9 octobre : Lo 4 octobre, à 3 heures de l'aprc<s-midi, un avion venant de la direction nord-ouesl a survolé la ville et a jeté sept bombes | Cinq personnes ont été tuées et trois bles-! sées*. Poursuivi par le i :ni (de ï'artiUerïe, l'avion est parti vers la frontière bulgare. Bucarest, 9 octobre : Discutant la position de la Roumanie en présence des nouveaux événements qui se déroulent dans les Balkans, un journal conservateur écrit : — Nbus devons suivre attentivement la situation, qui est sérieuse, pour que nous soyons prêts, à tout instant, à défendre nos intérêts. Nous devons tenir compte non seulement de notre situation géographique, mais encore des armées qui nous entourent. Commettre une faute à l'heure actuelle serait non seulement mettre en danger l'idéal national, mais même ^existence do notre patrie. Athènes, 9 octobre : Ij9 représentant anglais* a informé le gouvernement grec que toutes les marchandises destinées aux ports bulgares seront considérées comme contrebande de guerre. Copenhague, 9 octobre ï Suivant un télégramme de Pétrograd, les représentants autrichien et bulgare à Bucarest auraient protesté, auprès du ministre dos travaux publics, contre les obstacles qui sont mis par la Roumanie au transit des marchandises bulgares. Athènes, 9 octobre : Un conseil^ des ministres s'est tenul. ii n'a été publié do communiqué sur les décisions qui ont été prises au cours d'une délibération qui a duré environ trois heures. SUR MER Londres, 9 octobre : L'agence Reutor annonce que le vapeur anglais jjSilvoraçh" (3,753 tonnos) a été coul«- ; d£p£ches_diverses g Paris, 9 octobre : •1 La Commission des affaires étrangères d i la Chambre française a élu comme prési e dent M. Leyg^ies, ministre de l'instructio: publique dans le Cabinet Waldeck-Roussea1 " en 1899 et ministre des colonies dans 1 0 Cabinet Sarrien en 1906. A la Chambre • M. Leyg'ues a prononcé, à diverses reprises des discours remarqués sur la situation d l'Islandb. « » * * > Washington, 9 octobre : ^ . On or oit que la note des Ëtats-Unis . la Grande-Bretagne au sujet du blocus, not i souvent retardée déjà, sera soumise au.joui 1 d'hui au président. M. Wilson ayant quitt ^ Washington pour quelques jours, on «'al ^ tend, au ministère des affairos étrangères, ; I ce que l'approbation du Président ne ser; " donnée ^u'au début do la semaine prochaine II lia note sera ensuite immédiatement envoyé là Londres. • 'j L'Agence Reuter dit que la note sera r( Higéo dans un ton ferme et qu'elle insister: " fur la légitimité de la conception du gou e Fornemont américain, ainsi que sur l'illéga r iité de maintes actions d\a gouvernemor x britannique en ce qui concerne l'établis^nen pfficace du blocus. « t ' 9 * 1 I Londres, 9 octobre : 3 | Les ministres1 français Vivian! et Aifga ^ fcneur ont conféré, dans le courant db 1: L, ^maine, avec divers membres du Cabine ^^ • Les Faits du Joih / - ' Le Dr Pozzi a présenté à l'Académio de b sciences de Paris un travail de M. Alexi • Carrel, le fameux chirurgien, sur le traite > ment abortif de l'infection des plaies : le microbes qui infectent les [plaies 6ont es h très petit nombre dans les premières lueures mais se multiplient ensuite avec une énorm abondance. Il faut donc agir le plus vit-, possible, et M. Carrel estime qu'il est in , dispensable de so servir de substances an 5 tiseptiques, en désaccord sur ce point ave< ^ certains cliirurgiens français. En collaboration avec M. Dahin, M. Car ! rel a cherché un antiseptique capable d< détruire les microbes sans porter atteint* à la vitalité des cellules, et il) aîiiVim l'avoir trouvé en une solution d'hypochlo i rite associé à l'acide borique dans certaine . proportions. F.n prenant soin que toute la plaie soi , baignée par la solution et que la substanci . antiseptique soit constamment renouvelée s M. Carrel n'a pas seulement fait avorte; . l'infection en traitant des plaies récentes il a encore pu désinfecter rapidement de . plaies suppurantes et gangrenées, et quant i l'examen bactériologique a démontré qu< ces plaies sont devenues aseptiques, ii 1 pu les réunir à l'aide de bandelettes adhé sives et obtenir ainsi des cicatrisations sou 5 pies huit et quinze jours après la blessure 1 Amusante chroniquctte d'un rédacteur di „Journal des Débats qui revient do Sainte Adresse, siège du gouvernement belge. „Un buroau de poste porto oes mots Eranoe, Belgique. On aime à les voir réu 1 a^s-, comme le sont sur les chamx)S de ba > taille los armes fraternelles. Mais quel tim > fere faut-il choisir ^ Français ou belge 1' : T — Monsieur, dit l'employé, où envoyez frous cette lettre ? — Au Ffcivre. — Il fau un timbre belge do cinq sous, car vous l'adresso» à l'étranger, ou un timbre fran çais do deux sous, car vous l'adressez et Franco. —Et si je mettais un timbre bclg< de doux sous 1 — ^lors, monsieur, la per sonne qui recevrait, la lettre devrait p^yei le double do la différence entre vingt-cin< centimes dont vous deiviez affranchir, etdi.< centimes, dont vous avoz affranchi ; eet^ différence est do trois sous; votre correspondant payera six sous." M. CTn. Moreau-Vauthier, fondateur do h Société dos Amis de la Forêt de Fontaine bleau, pousse un cri d'alarme et appelle i lui tous les artistes de France. — Notre beau pays ne possède pas seule ment des couvres admirables dues à ses artistes, il s'enorgueillit aussi des ehefs d'(ouvre naturels, écrit-il. L'un de ces chefs-d'œuvre est en danger. Je veux parler de la forêt de Fontainebleau En raison de la pénurie de bois de chauffage et de four pour la boulangerie, l'administration forestière va entreprendre dans la foret de Fontainebleau eles abatagos très importants. Ne trouvez-vous pas, messieurs, que les vénérables chênes do la forêt représentent sur notre sol un musée de nature qui ne devrait être converti en ,,usine à bois" qu'à la dernière extrémité 1 Ne pourrait-on pas d'abord mobiliser nos jeunes classos d'arbres et do bois et assimiler jusqu'à nouvel ordre l'aïeule do nos forêts — notre muséo national de nature — aux chefs-d'œuvre de nos musées d'art que l'on a précieusement mis à l'abri. La forêt de Fontainebleau esl aussi chère aux Français que la ,,Joconde" ou la „Vénus do Milo"... II m'a paru, messieurs, que, roptrésen*-tants de notre école française, vous voudriez défendre la forêt qui servit de décor à tant d'événements de notre histoire, qui fut l'inspiratrice do nos peintres et do nos poètes, lo parc national où nos mères vont cherohor la santé pour leurs enfants." Les résultats du prejnier exercice du canal de Panama vienno.it d'être publiés par les journaux américains : 1,088 navires ont emprunté cette voie, pour se rendre sur la côte occidentale ; 471 portaient le pa* villon des Etats-Unis, 464 lo pavillon anglais, 35 le pavillon silicien, 24 lo pavillon danois et 18 lo pavillon suédois. Sept bateaux hollandais, 6 japonais, 6 russes, 4 péruviens, 3 .français, 2 italiens, 3 do Honduras, 2 de Nicaragua et 2 do la république de Panama ont complété le chiffro. I! faut noter pour l'évaluation juste de la part anglaiso dans ce trafic, que les navires américains étaient pour la plupart (385) des bateau± côtiers, alors que les anglaic éiaient de grands transatlantiques COMMUNIQUÉS OFFICIELS U Communiqués allemands 1 Berlin, 10 octobre. — Officiel de midi Théâtre do la guerre à l'Ouest. ' Sur la hauteur située à l'est do Sou ' chez, les Français ont perdu quelque tranchées et une mitrailleuse. Prèa de Taihure, en Champagne nou avons regagné par nos contre-attaques, su une'" largeur de front d'environ 4 kilomê - très, plusieurs centaines de mètres du ter a rain perdu. Théâtre de la guerre à l'Est. Armées du maréchal von Ilindenburg : i Les Russes ont tenté de reprendre le t positions que nous leur avons enlevées prè 5 de Garbunowka, à l'ouest de Dwinsk. 1 3 y a ett do violents corps à corps, à 1 suite desquels les ennemis ont été re _ poussés. x Au nord du chemin de fer Dvvinsk-Pc . niowiec, à l'ouest d'Tlluxt, les positions en . nemies ont été prises sur une largeur d'eu t viron 8 kilomètres. Six officiers et 750 hou t mes ont été faits prisonniers. Nous avon pris cinq mitrailleuses. Armées du maréchal prince Léopold d Bavière : Rien de nouveau. ■ £ Arméos du général von Linsingen : Au sud-ouest de Pinsk, lo vilhigw d* Sinczya a été pris d'assaut. Les combat de cavalerie continuent près de Kuachecka Wola, ainsi que dans la région do Jezerce » Sur lo front, entre Rlaffalowka et le ehe min de fer Kowel-Rowno, plusieurs atta ques do l'ennemi ont été repoussées. Nou avons fait 383 nrisonniors. L'armée du général oomto von (Bothmer ; rep0u^sé de .fortes attaquas russes au nord ouest* do TarnopOl. Théftûro .de „ la. :.g-uerxe dans les Ballcai^. La villo do Belgi-ado et les hauteurs si tuées devant la ville, au sud-ouest et m sud-est, sont en notre pouvoir après combat Plus à Pest également, l'ennemi a ét copoussé là où il résistait encore, Ngl ^troupes continuent à progresser. » * * Vienne, 10 octobre. — Officiel d'hier; Front russe. L'ennemi a continué hier à attaquer val nement notre front de Galicie et de V o) hynio avec des forces considérables. En Galicie orientale, il a lancé ses co lonnes d'assaut contre nos positions a-u su de Tlusto et près de SBrukanow. Partout i a été repoussé. A l'est de Buczacz, notr artillerie a mis un régiment de oosaques o fuite. Près de Kremicnieo, les Rutsses or aussi renouvelé leurs attaques sans plus (3 succès qu'auparavant. Au sud-ouest de Kr» mienioc, le régiment n° 140 drinfainteri russe a été dispersé. Dans la région fortifiée doVolhynie, ne tre régiment d'infanterie n° 99 s'est parti culiôi'ement distingué en tenant tenacemen tête aux attaques ennemies, bien- que se tranchées eussent été exposées à une vie lento canonnade. Les foi-ces austro-lion groises et allemandes qui progressent ai nord do Kolki ont rejeté les Russes au del; du Styr. Le nombre de prisonniers annonc hier s'est élevé à 0,000. • Fît'ont italien. Hier matin, J.es Italiens ont atfaqué deD? fois éneorev à l'aide de troupes fraîtehos nos positions du ijdatfcau dto Vielgereuth après que oes assauts se furent écroula sous notre fou qui infligea de lourdes per loi à ï,'ennemi, celui-ci ne parvint plus à fairi avancer des force» importants. Q,ueïque< compa-gnies qui attaefuèrent encore isolémou furent repoussées avec facilité. Sur le plateau ele Lafraun, le secteur d-VezKena a été eanonné violemment danf l'apros»-midi. L'artilicaie ennemie dép'ioi< auiifei uno nouvelle activité dans le seoteuo de FlitsçJi. Dans le secteur de Doberdo, entre Sar Martino et Pokizzo, nous avons arrêté aisé ment l'ennemi qui essayait de se rapproche ■ do nos lignes pour attaquer à coups/ cb grenades. Front dru Sud-Est. Des troupes austro-hongroises do l'armé du général von Svôvess ont pénétré hie dans la partie nord de Belgrade et pris 1; citadelle d'assaut. Co matin, des forces al lemanxie3 venant ele l'ouest se sont fray< un chemin jusqu'au Konak. Les drapeau: autrichiens et allemands flottent sur le pa lais des rois serbes. Eh amont et en aval de Belgrade, lof troupes ennemies qui défendaient la riv< serbe n'ont pu nulle part résister au: «illiés Dans la région do la Posavina serbe c de la Naewa, l'ennemi a été rejeté par le forces ausiro-hongroises. * ♦ # Consfcantinople, 9 octobre. — Officiel dt grand quartier général : Sur le front dbs Dardanelles, notre artil lerio a bombardé et provoqué énormémen do désordre et de dégâts dans un camp Cn nemi près d^ Anaforta, dans la région d) Bujuk-Gemikli. Près d'Ari-Burnu, feu intermittent del'in fanterio et de l'artillerie. Près de Sedd-ul-Bahr, une mine que l'en nemi a fait sauter devant notre aile droit< et la canonnade habituelle contre notre aili gaucho n'ont pas provoqué de dégâts. Un monitor ennemi a tenté de bombardei Gallipoli par un feu indirect. Après avoii été touché par notre artillerie, qui répondait à son feu, il s'est éloigné. Pour le reste, rien de nouveau. • * • Constantinopïe, 10 octobre.— Officiel di grand quartier général : Sur lo front des Dardanelles, le 8 octobre près d? Anaforta, notr© artillerie a forcé ï la retraite un grand navire ennemi qui cher «liait à s'approcher de Buyuk-Kemikli. Près d'Ari-Burnu, fusillades! et> canonnade; faibles et réciproques, ainsi que jet d< boml»es. Près de Sedd-ul-Bahr, notre artillerie 1 bombardé, pendant la niiit du 8 octobre, le' projecteurs ennemis et les a éteints. Devant notre aile droite, nous avons oc eu né l'excavation produite par l'explosioi d'une mino ennemie et nous avons mis cett-j excavation en état de nous servir contr l'ennemi. : Le 8 octobre, notre artillerie a infligé élans la région de Sedd-ul-Bahr, de forte; _ pertes aux troupes ennemies. 3 Sur le reste du front, rien d'important i signaler. r Communiqués des armées alliées Paris, 9 octobre, — Officiel de 15 heures Les comptes renelus de la nuit signalen que les: pertes subies _ par l'enneani au cour de l'offen§T^?*1entee lîrei "(iôntre "^Loos et le ? positions tenues actuellement au nord et ai s sud par nos troupes ont été .très im^pr 1 tantes. Quelques éléments seulement ont pi i ^preTtftçe ^îê^tlKiis " uiîe tranchée récesinînen " conquise^ entre Loos ef îà route de Lons Béthune^D,'autres attaques locales mais éga - lemont violentes et répétées contre nos po * sitions au sud-est de Neu'ville^Saint-ÎVaas •- ont été ooniplèftamont ropoussées. Tous Iû progrès réalisés par nous pendant ejes der s niers jours ont. été maintenus. Canonnade asse5?r intense dé part et d'autr-3 dans le secteur de Lihons ainsi que dàni la région de Quennovières et de Nouvron En Cluimpagne, une contre-attaque enne mie prononcée dans la nuit à l'est do 1î Ferme de Navarin a été arrêtée net par ui i barrage - d'artillerie. L'ennemi n'a réagi, ai * .sud-est de Taliure, contre notre progressif d'hier, que par un violent bombardemen avec emploi d/'e)t>us suflocants et lacrymo gènes. Sur la lisière occidentale de l'Argonne l'intervention de nos batteries a fait cesse: ^ la canoianade ennemie contre nos tranjchéa du secteur de Saint-Thomas. En Lorraine, plusieurs fortes reconnais \ sauces ennemies se sont portées à l'attaqu ■île nos postos avancés. En Forêt de Parroy " Ici les ont été complètement re jetées. Sur L 1 feront Beillon-Lientrey, l'une d'elles, apfcà :/avoir pris pied dans une do nos position: de première ligne, em. a été partiellemtôn chassée. 11 u'y a rien d'important à signaler su: lo reste du front. * ♦ » Paris, 9 octobre. — Officiel de 23- heures L'ennemi a renouvelé ce matin ses atta - ques contre nos tranchées devant Loos, i a été rejeté dans ses tranchées de départ. Violent bombardera eu ele part et d'autre i au cours de l'après-midi, sur tout le (Von 1 en Artois. Des démonstrations ennemies pa û l'artillerie et la fusillade aux Cinq-Chemins 1 à l'est do Souchez et sur l'Aisne près di L Godât ont été arrêtées par des tirs de bar 0 rage et) n'ont été suivies d'aucune actioj ^ d-'infanterie. 3 En Champagne, nous,avons complètemen rcM4..une .c«)ntrejittaqué contre la butte d( Tahiuft^xt dispersé dès nissemblèments pa - rTtfssanfT préparer une nouvelle tentative d< t l'eivemi. 9 Lutte de bombes et de touilles en Ar gonne, dans la région du Four-de-Paris sur lc3 llauts-de-Meuse, à la Tranchée di 1 Calomie et. aux Eparges. } En Ixirraine, nous avons rcconepiis uni 3 tranchée où l'ennemi avait pu se mainteni] à la suite de son attaque d'hier, sur le fron Reiiloni-Lentrey. > Rome, 8 octobre. — Officiel du granc - quartier général) : Dans la région située entre' l'Adigo et \i ^ Brenta, l'activité de nos troupes a continué s elkis sont a.ppuyées par un fou intense d< t l'artillerie. S r les hauteurs formant le versant sue v du Gail, sur le Rombon et dans le bassii i do Pleizzo, l'enneimi a tenté, ces derniers 5 jours, d'étaivdre largei«3n'fc ses travlaux d< • défense ; mais ses tentatives jont échow sous lo feu efficace de notre artillerie e . grâce à l'activité do nos tirailleurs le; • plus adroits. : Sur le Karst, les attaques de nos petit? î détachements se sont poursuivies avec suc ces, dans la nuit et dans le courant do k journée du 7 octobre, depuis Gorz jusqu'i l'aile gauche de nos positions. Nous avons , fait 76 prisonniers. ^ Dos avions austro-hongrois ont jeté quel ques bombes sur Rocchette, dans la vallét ^ cl'Astico, sans occasionner do dégâts ; iil's . ont également jeté des bombes sur la gare ] do Cervignano, où cinq soldats ont éK légèrement btessés. , Pétrograd, 8 octobre. — Officiel dui granê : état-major général : Le feu do nos navires de guerre, dirigé i contre la région de Schock-,' à 27 kilomè- > treïs au sueï-ouest de Dunamunde, a réduii au silence les batteries ennemies et a occasionné do grands dégâts dans les tranchées L do nos adversaires. Près de Dwinsk, les combats continuent. . Après un violent feu d'artillerie, les Alie-t mands ont entrepris plusieurs attaques opiniâtres dans la région située au sud du , chemin de fer eh Poniewiecz. Les attaque^ ennemies conti*e te village de GarbunowskaS , à 12 kilomètres au nord de Dwinsk, et contre les hauteurs environnantes ont été re*poussées. Au cours d'une nouvelle attaque, l'ennemi a e>ccupé une partie de nos x tranchées. En mOme temps, nous avons réussi à rejeter' l'ennemi hors des tranchées , près du village de Buginska, à 10 kilo-, mètres au nord-ouest de Garbunowska. Dans la région de Dwinsk et de la chaussée conduisant vers le sud-ouest, combats continuels. Un violent feu d'artillerie sévit des deux côtés de tout le front près de Dwinsk. Sur le lac d'Obole et sur la Dryswjata et) plus au sud jusqu'à la région de Smor-1 gon et de Krowo, la lutte acharnée ne , perd pas en intensité, et de nombreux com-■ bats locaux se poursuivent. Sur la rive ouest do la Spiaglica, les i combats les i>lus favorables pour nous se i sont déroulés près de Neseby et de Sie-mionld, à 8 et 9 kilomètres au sud du lac 1, do Wiszniew. i Dans la région du Pripet, l'ennemi a franchi lo passage du Stachod, ptrèa de . Newel, à 26 kilomètres au sud-ouest de l Pinsk ; il a avancé vers l'est et a occupé lo village de Komora, à 9 kilomètres au sud-est de Newel. Di'.ns la région au nord-ouest de Czartorysk, un violent combat s'est engagé près ^ du village de IIuta-Lisowska, qui a plu.-^ sieurs fois changé de mains. Les attaques de l'ennemi contre Lisowa, à 4 kilomètres au nord-ouest de IIuta-Li-' sowska, ©nt été repoussées. 5 Après une énergique attaque dans la région au sud de Czartorysk, nos troupes 1 ont occupé les positions ennemies à l'est des colonies de Milaszow, à 9 kilomètres a l'est do Kolki, et de Gross-Taraz et dT Alt-Taraz, à 6 et à 5 kilomètres au nord-est de Kolki, et ont pris cVassaut lo village de Czernycz, à 17 kilomètres au sud-est de k Kolki, malgré un violent teu d'artillerie ei , do mitrailleuses et malgré les contre-attaques ! de l'ennemi. ^ Grâce à l'emploi d'un tram-blindé, notre attaque contre les positions ennemies à t l'ouest de Moszoaanica et de Stavek, à 13 ki-^ lomètres au nord-est de Klewan, sur la Putilowka, a réussi. Au ewmrs de ces combats, mous avons fait prisonniers l,80O\hommes, avec un nombre d'officiers et de mi-k trailleuseis non encore établi. Dans les combats livrés dans la région * do Mstûzki, à 12 kilomètres au sud do Luzk, outre Luzk et Oxibiio, nous avons également a l'ait prisonniers 1,500. s«ldiits, parmi lesquels " 19 officiers, et nous avons pris 5 lûitrail-5 leuses et 1 mineaiwerfer. * Sur la rive gauche de l'Ikwa, après un combat à la baïonnette, nous avons pris hier soir lo village de Sopanow, à 11 kilç- 1 mètres au nord-ouest de KrzemienieïC. A cet endroit, nous avons fait prisonniers 3 offi-£ ' ciers et 256 soldats et nous avons pris 3 lance-bombes. La contre-attaque faite par l'ennemi a été ropoussée. Nous avons pris égaloment d'assaut le ' village do Sieinikowoe, sur la Stiypa, à ; 25 kilomètres au sud-ouest de Tarnopol. ' Ensuito, au cours d'une attaque contre les hauteurs à l'ost de (Buczacz, nous avons ' fait prisonniers 10 officiers et plus de 300 1 hommes. ' ^ * 3 * * . Pétrograd, 8 octobre. -— Officiel! de l'état-' major de l'armée du Caucase : ^ Dans la région côtièro de la mer Noire, au sud-ouest de Khopa, dans la région de Torturai et sur le front Archin-Lsjchan, il y a eu des engagements d'avant-postes. Au nord-ouesfc de Melasch^erd, près du lac do Khasgob, nos détachoments de cava-: lerie ont repoussé de la cavalerie régulière - turque, dos Souwaris et eles Kurdes. _ 1 Un de nos détaohemiants, après avoir rejeté des troupes Kurdes hors de la région , d'Alaelag, à l'est de Melashgerd, a atteint t La pied dit Sipandag, à la rive nord du lac : de Van., , Sur le reste du front, aucun combat n'a 1 été livré. — Dépêches Diverses » New-York, 8 octobre : On s'attend à une nouvelle tension dans » les relations ientre la Chine et le Japon. D'après des nouvelles arrivées à New-York. . le Japon demande que les Coréens e\ui sé-, joliment en*Mandchourio soient soumis à sa i juridiction. Il a fiait savoir, par |i«ne note adressée au gouvernement chinois, qu'en cas ï de refus, il so servirait de la force armée • pour arriver à son but. t * * * Berne, 9 octobre : Lo Conseil fédéral suisse a approuvé un ^ projet autorisant lo département économique à importer des pommes de terre de l'étranger et mettant à sa disposition les crédite ' nécessaires à cet effet. Il serait créé un tw> ' reau central pour l'importation et la rtëpar-5 tition des pommes de terre ) ce bureau ré-. gleinentorait également les prix. Les Pays-Bas et l'Allemagne ont déjà consenti à 1 exporter des pommes de terre en Suisse. • « * ♦ ^ Panama, 0 octobre : Les éboulemeuts qui se sont produits dans . le oanal de Panama sont d'une telle importance que la navigation a dû être suspendue provisoirement jusqu'au 1er novembre. * * * Washington, 9 octobre : l Le comfle Bernstorff a eu aujourd'hui un i entretien avec M. Lansing. Rien ne sera publié ê/jt cette conférence avant qu'un rap- . port n'ait été transmis à M. Wilson. ♦ i © t Londres, 9 octobre : On dit à la Bourse do Londres que le nouvel emprunt français 5 p. c. sera émis à 96 p. c. Le montant en serait illimité. * ♦ » Ixmtlros, 9 octobre : Oa annonce officiellement que l'éclairage ries rues de Dondres peut être légèi-emom renforcé. t > <> ♦ * Paris, 9 octobre : Le Sénat a adopté le projet de loi, déjà voté par la Chambre, ratifiant l'emprun» anglor-fran^ais conclu aux Etats-Unis. * * * j Luxembourg, 9 octobre : Quattê '3ëntf cinquante mille litres de pê Irolo, venant d'Autriche, sont arrivés à I Luxembourg. Lo gouvernement a loué d!es . ' ■ ^wagons-citernes. i Flessingue, 9 eictobre ; Lo vapeur ,,Oranje*-Nassau" a amené hlec soir trente blessés allemands, dont deuz officiers, venant d'Angleterre. Ils sont partis pour l'Allemagne viâ Bruxelles. t ♦ * » Rosendael, 9 e>ctobre s Hier après-midi, un train spécial venant do Belgique a anuené quatre-vingts femmes et enfants français, qui vont être rapatriés. « ♦ • Ottawa, 9 octobre : Le ministre du oommereo, après avoir ouvert une einquête au sujet des approvisionnements existants, a offert au gouvernement anglais de lui fournir une quantité de viande congelée représentant la production semestrielle du pays. * • * Milan, 9 octobre : Oh mande do Rome au „Oorrierd Mis Sera" que le bruit qui a circulé de modifi-, cations à apporter dans le haut comman demont do la marine italienne n*est çôf fondé, tout au moins pour 1e moment.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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