La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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25 januari 1917
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s.n. 1917, 25 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn41383/
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Janvier T917 JOURNAL QUOTÏDIËN ^ ~Xmméro ~> 1O Centimes 4* Année - N« 799 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (février), fr. 2.55 — 2 mois (février-mars), fr. 5.10. | LES DEMANDES D'ABONNEMENT SONT REÇUES i LES RECLAMATIONS CONCERNANT LES ABOÏfc EXCLUSIVEMENT PAE LES SJEMENTS DOIVENT ETRE ADRESSEES ' BUREAUX ET LES FACTEURS DES POSTES. | EXCLUSIVEMENT AUX BUREAUX DE POSTE. ADMINISTRATION ET RÉDACTION 81, Montagne-aux-Herftes-F'otaffères, BRUXELLES BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES DIBECTION- ET ADMINISTHATZON : De ÎO i/8 à 12 i/S et de 15 1/3 à 17 heures. Jos. MORESSÉE, Directeur Petites annonces. a v s e s . la lîgrt», fr. 0.50 ' T Reclame avant les annonces , s — 1.25 l Corps du journal ...... t— 5.00 PRIX DES ANNONCES j Faits divers . -, -, . s , . .■ t- 3.75 F Nécrologie ...... t . . t— 2.50 l Coin dos Eleveurs . s . 11 < a— 1.00 Aujourd'hui : SIX pages. I LA GUERRE 9063 jour» de guerre Les dépêches ont annoncé hier le passage '• du bras méridional du Danube, à proximité de T'alcea, par les troupes bulgares!. Oto slaifc qu;à unie dteaine (Je kilomètres au nord-ouest du Tulcea le fleuve se djijvise en, deux bras : Saint-Georges et Kilija. Maiin--tenant que les Bulgares ont franchi le bras Saint-Georges, ils sont encore sôpatiés de la (Bessarabie par le bras Kilija.. Bien n'indique encore d'ailleurs qu'ils songent à etn-treprend're dans cette région difficile une opération vraiment importante. Sur le reste du front roumain1, les avant-postes dés dea'x partis ont déployé beaucoup d'activité, notamment sur la Putna inférieure, à l'est de Nanesti, ainsi que^ dtan© les montagmes-fronti!ères de la Moldavie. Partout ailleurs., la situation est iinehang'ée. Message du Président Wilson au Sénat des Etats-Unis tienne, 20 janvier : Une oomlnuni.cia.tion d'e l'ambassade des Etats-Unis à Vienne annonce que M. WiL s)on a adressé aujourd hul, au Sénat!, le nyassiage suivant au sujet dla la paix : .Messieurs les sénateurs, Le 18 décembre de l'année dernière, j'ai adressé une note iâentique aux gouvernements des Etats actuellement en guerre,, pour les priar d)el préciser avec pdus d!e netteté les conditions d'ans, lesquelles ilsi estimeraient possible de conclure la paix, ce soin n'ayant été pris jusqu'à cie moment par aucun des groupes belligérants. Je parlais au nom des sentiments d'humanité et des droits de tous les Etats neutres, dont nous sommes, que la guerre menace dans la plupart die leurs intérêts vitaux. Les Puissances centrales ont répondu _par une note se bornant à dire qu'elles étaient disposées à se réunir et à conférer avec leurs ennemis sur des propositions de pailx. Les Puissances de l'Entente "ont répondu d'une manière pflus explicite; bien qu'on se bornant, à dlas idées générale*,, elles donnent des précisioms suffisantes' sur diverse questions de r'ia'I, indiquant les accords, l>s garanties et les réparations (acts of repo.-ration) nui leur semblent les eond^tlion^ mi-dis'nensaHeS (l'une solution* sa.ti^fiiisûnfle. Nous mous sommes ainsi rapprochés d'autan, "es discussions d'-fiiniii > c.>~ a où upvi-a sortir la fin de la présente guerre'; nous nous trouvons d'autant plus près de la discussion du concert) international qui s..ra oliargé plus tard! die contraindre les Etats à tenir leurs engagements. 11 apparaît comme une nécessité inéluctable dans les discussions au sujet de la padix que* !la guerre 1 étarf; terminée, un accord1 précis1 devrai initer- ' venir entre les puissances (concert of povrers;) ! qui rendra effectivement impossible le renouvellement d'une pareille catastrophe. 1 Tous les amis dé l'humanité, tous lesi hoin- 1 mes doués dé raisonnement doivent consi- 1 d'érer cette nécessité comme établie. ( Si j'ai pensé à m'adresser à vous, c'est ! parce que je crois devoir vous dévoiler sans restriction, à vous qui m êtes adjoin s 1 oomme conseils dans la détermination défi- ' nilive de nos engagements internationaux, les pensées et les projets qui ont pris coups" ■ dans m.011 esprit au sujet dei l'obligation ; qui sera faite à notre gouvernement de dé- ' terminer, le rqomont venu, quelles devront ' être les bases fondamentlales! de 1a pai,x 1 dansi le nouvel état die choses. Il est inad- 1 missible, en effet, que les peuples dies Etais- 1 Unis ne jouent pas leur rôle dans cette ' grandiose entreprise. C'est à collaborer à cette tache que notre peuple s'est toujours! 1 efforcé die se préparer, quant toujours tendu ' les principes et les buts de sa pu! tiq>ie et ] la pratique éprouvée (approved) de son s gouvernement, dépuis le jour où il s'est ( constitué en nation avec 1 espoir généreuse * et louable que cette nation nouvelle s em- ( ploierait de tout© sa volonté et de toutes c ses forces à montrer à l'Humanité le cîie>. 1 min de la Liberté. f L'honneur interdit à notre pa$-s die s'abst- c tenir de rem|Dilir la tache po.ur laquelle il € est à la veille d être convoqué. Outre qu'il 1 n'a pas le dés'ir de la décliner, il se doit c à lui-môme et aux autres nations • du c momie de fixer les conditions dans les- ' quelles il se sentira capable d'apporter sa l collaboration. Il faut que le poids de son influence et dé sa puissance s'ajoute à l'inu 1 , fkience et à la puissance d'autres nations pour assurer le règne de la paix et du 1 droit dans le monxje entier. Le j^ègUement î n'en peut Ôfcre i-eta.rdé longtemps' encore. Nouts. c avons donc le devoitr préalable de veliller c à ce que notre gouvernement formule les r conditions dans lesquelles il croira pouvoir •' réclamer au pays son adhésion formelle et ^ solennelle à une ligne de la paix. j Je vais t&cner d'e fi<xer ces conditions. '< Tout d'abord, il faut que la présente guerre t-soit terminée : or, les égards e La consi-dêiratiom qui sont dus à l'oponioni publi- » que nous forcent à dire, pour autant, que 1 notre participation à la garantie de la paix 1 future soit, en question, que de graves' dî»-- e , vergences de vues existent sur le point de> é savoir .par quels moyens et dans quelles E conditions elle finira. a 1 Les accords et les conventions à in ter- v veiur doivent Otre subordonnés à des eon- s ditions capables de fonder une paix aligne d'être garantie et maintenue, une paiïs qui r porte Fassent'ment de l'humanité, et non c pas seulement une paix destinée à servir tj les intérêts particulier» ou les buts passa- !• gers de® Etats intéressés. Il ne nous ap- p jmrtient pas d'intervenir dans la déitermina- 1( tion de ces conditions, mais j'ai la con- c viction que notre devoir sera de nous pro- p noncer sur le point de savoir si ces con- a .ditions sont ou ne sont pas de nature à q être respectées d'une manièro durable par p les garants de la vaste fédération. C'est n -maintenant et non plus tard, car alors il c serait trop tard, que nous devons exprimer d notre opinion sur le caractère permanent à a y donner à cess conditions fondamentale» et 1( essentielles. Aucune ligue de la paix r< posant sur une collaboration' des peuples dont seraient exclus' ceux dla Nouvea Monde, no serait capable de garantir monde pour l'avenir contre un<j guerre. 0! il n'y a qu'une espèce de paix à la ge rantie dé laquelle les peuples» de l'Ajmér que peuvent s'associer. Les éléments e doivent être dignes de la confiance du gOi vernement américain et> se conformer au principes de sa politique, être d'accord ave l'idéal politique et les conventions prat ques que les peuples de l'Amérique revei diquent comme leur bien propre et qu-est dans leur volonté d'e défendre. Je r veux pas d'ire qu'un gouvernement, amr-r cain, n'importo lequel, refuserait de rat fier des conditions de paix quelconques qi viendraient à être décidées ou prétendra les améliorer. J'estime sgaleme: t, sans coi tes'te, qu'un accord conclu entre les bel! gérants sur de pareilles lias es 11e satisfi rait pas même les taelilig'éranls eb quril n com'inorterait aucune sccorité. Il faudra d toute nécessité instaurer un organisme .asse puissant pour garantir la stabilité des a< cords conclus,, disposant d'une force beai couip plus grande que celle d'une qiueloox que des natiions actuellement, intéressées o d'un quelconque des groupements allie constitués ou projetés jusqu'ici, auquel pa suite aucune nation ni a.uicun grouipemei d'Etats possible ne pourrait s'opposer o résister. Pour que la paix prochaine soi durable, il faut qu'elle soit fondée par 1 l'orce supérieure organisée de (Tliiimaiiit tout entière. Il dépendra des conditions sur losqueile on se sera mis d'accord, que la paix sui ou non une paix fondée sur une pareill garantie. La question dont dépendent en c moment et pour l'avenir la paix et le bon heur du monde, c'est de savoir si la pai prochaine sera une paix "usto et durabl ou si elle doit simplement préparer un nou vel équilibre des forces (ba«lance of power) Si elle n'est que la préparation d'un nou vel équilibre), .qui voudrait eti qui pourrai garantir la stabilité du nouvel état dl choses Seule, une Europe tranquille peu faire une Europe durable. Ce n'est pa; l'équilibre, mais l'union des puissance® qu s'impose; ce n'est pas l'organisation de 1. concurrence, mais l'organisation de l'amou de la prospérité. Heureusement, sur c ix)int., des assurances très explicites nou< ant été données. Suivant les dtôclia,ration.' faites par les deux groupements en' pré sence et sur le sens desquelles il nie ïau pas se méprendre, il n'entre pas dans 1 in rention1 ni de l'un ni de l'autre d'anéanti: son advei'saire. Néanmoins, ces déclarations ne sont peut ^rc pas claires pouir tout le mônkUe, lec îoiioôptions^ en; cette matière jj-ouvant m'êtorj pas les menues des djux côt s de l'océan J'estime donc utile d'essayer d'eixposer c< lu'à notre avis comportent ces assurances Fy découvre tout d abord que Ja paix n< Joit pas' être le fruit d'une victoire. Il es 31 en entendu que j expose la chose à m£ nanière et que je ne m'arr<"to à aucun* lutre intei*prétation. Je cherche simpl&men i envisager la réalité des faits, sans le< mtourer. d'un mystère qui ne serait pas lie mise. La victoire aurait poiur cotisé-îuence d'imposer la paix aui vaincu. ~Le .oi du vainqueur imposée au vaincia setrai icceptée par celui-ci comme une humiiiv ion pénible^ comme un' sacrifice intod6 ■able. Il lui en .resterait l'aiguailon d ur lésir do revanche et des souvenirs amers lui feraient reposer la paix non sur des ondaidons durables', mais sur du sabîie nouivant. La saule patx capable de dur-;£ îrït une paix entre ég-aux, une paiix dom e principe fondamental est l'égalité et la uste conceptio'n, une participation commune i; des profits communs. L'opinion vraiç jue les nations se font d1 une telle pailx esi lu'il est. nécessaire. qu elle apporte la solu-ion équitable des litiges relatifs aoiix quel, ions de territoires, die races et de pesup'es le mr'ime sang (Eacial and National Aile-riance).L'égalité deis nations, sur laquelle la paie, )our être dura.ble, doit être fondée, c est 'égalité des droits. L'échange de garant 0^ ^("iproques ne doit comporter la reconnais-ance, soit expresse, soit taicite, d'une iru igalitd entre les grands peuples et les pe-Lts, entre les puissants et les faibles. Le lroit> doit être basé sur la force commune t non pas sur la. force individuelle des tationjs de la collaboration desquelles d-> iendra la paix. L'égalité des territoires et ies ressources ne peut naturalliement pas lister, pas plus qu aucune autre tfga ité uelconquc qui ne serait pas le résuilt.it dtt Léveloppement normal, pacifique et légal les peuples. Au surplus, personne n attend ni ne réclame rien au delà de l'éga»-ito des ({toits. L'humanité revendique actuellement le droit à 1 existence et non pas 'équilibre de la puissance. Il y a (Tailleurs à prendre en considération un besoin i^lus profond pour' les peu-vies organisés que le droit à 1 égaité. Au-une paix 11e peut durer ni ne mér':e de •uiretr si elle n'est fondéei sur le principe ug tous les pouvoirs légi imes d'un gonver-iement émanent du consentement des gou-'erm's1, et qu'il n'existe nulle paît pour les <uistetints un droit die s>a cédler clos [peuples 2s uns aux autres comme si ces peuples taienfi leur propriétés. J'admets par exemple comme établi1, pour e citer que ce seul exemple, que les hom-îes d Etat tombent partout d'accord sur la écessifcé d'une Pologne une, mdéjpoidla.nte t autonome, qu'au surplus1 l'inviolabilité es opin ons religieuses eti du déveLoppe-îent individuel et social doit être garant'e lux peuples asservis au pouvoir d'un gou-ernement dont la religion et la politique ont hostiles aux leurs. Si je vous parle de tout ceci, ce n'est as dans la pensée de concrétiser un prin-ipe politique abstrait qui a étéi toujours •ès cher à ceux qui ont favorisé le deve-jppement des libertés américaines, mais our les m ("mes raisons qui m'ont fait par-x d'autres conditions de poix dont la né-issité me semble claire et indiscutable, et arce q.ue j'ai le dtésir sinx2ère de vous faire percevoir les réalités. Une paix quelconque iii ne reconnaîtrait ou n'accepterait pas ce nncipe serait inévitablement éphémère, 'étant pas fondée sur les Sympathies ou les mvictions de l'humanité. Elle flomentera ins l'esprit de nombreux peuples entiers, cec lesquels le mon^e entier svmpath.isera, 1 projet de s insurger contre elle sans ro- r lâche. Le monde ne peut être pacifique qu à1, si sm existence repose sua? des foj'idtement u solides, et de tels fondements 11e peuveit .0 exister là où l'a volont.é se met en révolti ?, où n'existent ni la tranquillité do l'espri ni le sen'iment de justice, de liberté et c i- droit!. n II faudra, dans la mesure d!u possible^ a/ l- surer à tous les grands peuples qui, travai x lent au plein et entier dé\ eloppiement <3 « leurs ressources une issue directe vers le grandes voies maritimes. Si cela ne pei i- ("tre fait moyennant des cessions de terr il t oires, il sera facile de l'obtenir par la net e trajlisaiîjion des voies d'accès sous une gs f- rantiia générale, mesure qui, en soi, const d; tuerait .une garantie de paix. De mêm I qu'aucune nation ne peut c'bre tenue à l'écan lfc des voies ouvertes du commerce du! mond< de nr'jme la voie maritime doit être libr L" pour toutes, légalement et effectivement. L H- liberté des mers, comme l'égalité et la co] 6 laboration c^es peuples, esit la condition sin 6 qua non de la paix. De nombreuses loi 7j miteriiatiioinales ac tin vilement en vigueruir de v vron f sans aucun doute "être soumises à um L" modification radicale pour giarantir effectiv( ment la liberté des mers et eu assurer- l'uiti II lisatioaii commune à tous en. toutes circo® s stances. Les raisons qui plaident cette me ^ dification sont convaincantes et urgetmfcos. ' Si l'oni n'y procède, il ne peut y a/voi . de _ place pour la confiance ni pour les re lations entre les peuples. Le trafic ^ég'u lier, libre et à l'abri di taute menace^ es une condition essentielle de la pailx et di progrès1; Il ne sera pas difficile de décre J ter et dé gaïa/ntir la liberté des mers di ^ moment que les' gouvernements d|u mioinidi ^ auront lia volonté sir.lcère de; cce>i?lurei m accord à ce sujet. La solution de 'ce pro ' blême, qui es/t intimement lié à la limita ^ tion dejs flottes de ffuen*e, dépend' £© la col laboration de ces flottes, assurant en 00m mun la liberté et la -sécurité des mers. D'autre part, la question de la limitaitioi ' des flottes1 ce» guerra soulève unie question: * plus girave et sans d'out'e plus difficile : 3 comment réduire lès effectifs dés armée de terre et leurs programmes de prépara* ] tion militaire ^ Toutefois, quelque difficile,: 1 et délicates que ces* questions puissent être J1 il faut les envisager avec urne confiance ent ^ tière et les résoudre dlans un esprit de coaii , cessions réelles si l'on veut, que la pais ' amènj-i une amélioration et Soit durable. Sanis sacrifice^ ni concessions, la pai. est impossible; les peuples ne poufrroi;vt ja ma'is vivre diainjs le calme eb la s'omit aussi longtemps quie l'oai peisistera de pari et« d'auttre à prendre des mesures* de piré paration mil.taire qui peuvent «"tre grosse»,: de cor.vfquences. J.ca hommes d'Etat doivent travailler p>ou\r la paix èt les peu-pies adapter leur pol:tique au point de vu< pacifique de la même manièro qu'ils s< sont ,'îuisqu'à présent préparés en vueule la guiorre, da la, lu'tile implacable et de la concurrence. La question des armements, qu'i' s'agisse d'arinements sur mer ou sur terre est la question le plus intimement et i< plus directement! liée au Sort futur des peuples et du genre humain. _ J'ai parlé de ces vastes sir'cts sans ré. ticenco et avec^ la piluis grande net'tiet^ parce que ; 'ai estimé que l'ardente aspiration du monde à la paix ne pouvait s'exprimer au tremetut eni toute libeirté. Je suis peuit-étrc. patrmi tous les peuples du monde, le seul homme occupant une situation1 élevée et pleiîne dé responsabilités qui puisse s'exprimer librement et ne doive rien1 taire. ! Je ne parle pas seulement, en effet, compile homme privé, mais naturellement aussi comme le chef responsable d'un grand gouvernement); or, j'ai la conviction d'avoir dit ce que Iqs peu^lss des E'.ats-lUnis attendaient que je dise. Puis-je ajouter que, comme je l'espièro et le crois, j'ai parlé en _ réalité au nom dés esprits libres1 e^ des amis de l'humanité, au nom de la liberté à laquelle aspirent tous les peuples. J'ai tendance à croire que j'ai parlé aussi dans le sens souhaité par la masse muette des humains, ae cette masse qui n'a jamais trouvé De lieu ni l'occasion d'exprimer ses sentiments véritables à 1 égard die la mort et d'és ruines qui envahissent sous ses yeux les hommes et les lieux les plus chors à son cœur. Quand j'exprime l'espoir de voir le peuple et le gouvernement des Etats-Unis se joindre aax nations civilisées pour fonder une paix durable sur la baso dés conditions que j'ai exposées, je parle avec une franchise, avec une assurance dl autant plus grandes qu'il s'avère pour tout esprit réfléchi que l'expression de pareil vœu ne s'écarte aucunement ni do nos traditions nationales, ni de notre politique (nationale, mais qu'elle comporte bien plutôt la confirmation de toutes nos déclarations passées et de l'idéal pour lequel nous avons toujours lutté. En conséquence, je propose que les peuples adoptent unanimement la doctrinje du président Monroë comme la loi appelée à régir le monde; qu'aucun peuple ne prétende imposer la forme dé son gouvernement à un autre peuple quelconque ; que chacun, au contraire — petit, grand ou puissant — soit libre de d'eider lui-même, à l'abri de toute" entrave, de toute menace et de toute crainte la forme de son gouvernement et la marche de son développement. Je propose que les peuples cessant à l'avenir de s'impliquer dans des alliances qui lof inciitent à la rivalité, les entortillent dlans un réseau d'intrigues et de jalousie égoïste et provoque la pjxburbaitj'ion de leurs affaires propres par des influences étrangères. Dans le concert des Puissances, il n'y a pas place pour d'és alliances compliquées du moment qu'elles s'uniiss^nt pour agir toutes dans le mê'me esprit et poursuivre le mi^me but, qu'elles collaborent! ensemble dans un intérêt commun, qu'eLes entendent jouir de la liberté et vivre leur vie propre sous une protection commune. Je propose aux gouvernements de décréter, avec le consentement de leurs gouvernés, cette liberté, des mers que d' autres représentants du peuple des Etats-Unis ont dtéfendue dans dles conférences internationales avec éloquence et en partisans convaincus de ia liberté. Je leur propose enfin de limiter les armements à la mesure qui se borne à faire des armées et des flo't2s de® instruments de l'ordre et non pas des instruments destinés à des agressions ou à des gestes d'horrible égo sine. , , Tels sont les principe et les lignes dii- e rectiices de la politique américaine : il 11 ( s nous est pas possible de prendre d)'engage /t meurs pour ajutrui. Ce sont les principes el », les ligues directrices auxquels se rallient d; , toutes parts les hommes et les femmes qui G songenit à l'avenir, chez tous les peuples modernes et toutes les communautés éolai l rées. Ce sont les principes de l'ïLuimanité. .- ceux q.u doivent finir par prédominer, e La ,, Gazette de Cologne" fait suivre 1< s tex^e de ce document de la note suivante: t t — Le message a été transmis dans une - forme si défectueuse que le sens en, a ét£ visiblement alt.'ré en divers passages. Poui comprendre complètement ce que M. W'ison _ a voulu dire, il faudra donc attendre et con-e sulter le texte anglais.'' ■t l LE MESSAGE ET LA PRESSE a (Berlin,, 24 janvier : e Commentant le message du! président Wil-s son, les journaux berlinois sont unanimes à - d'ire qu'il s'agit d'une manifestation qui a 0 très' peu d'importance pratique. r — Nous comprenons, dit la ,,Gaze'tel de - la Omix", que le délsir d'e voir s'établir une paix perpétuelle hante l'esprit des sujets - d'une puissance qui constitue pour ainsi dire un Continent à elle seule; mais tout en ? rendant hommage à l'idéalisme de M. Wil- - son, nous devons dire qu'il n'aura pas plus - de succès que le tsar Nicolas II." t Le ,, Berliner Tageblatfc" écrit : 1 — Si M. Wilson venait sur les champs - de ba.ia.ille de l'Europe, il comprendrait que t l'Entente a miné les possibilités de pan x et 3 les a fait sauter; elile a fait le jeu de ceux b qui veulent une guerre à outrance et celui ■ des partisans d*une politique de conquêtes." Le „Berliner Lokal Anzeiger" écrit : — L'Entente ne peut pas accueillir la • demande de M. Wilson de terminer lia guerre sans vietpire, étant donné que le but prin-1 cipol de la guerre de nos ennemis, c'estwi-1 dire la destruction du militarisme prussien, est en opposition flagrante avec cette de-> mande. L'Entente veut que l'Allemagne reste ■ sans défense^, alors qu'ellei-mOme est armée 1 jusqu'auix dents1, afitu que l'Allemagne, dés-» armée, n'ose plusi jamais forger do nouvel-1 les armes. Le plus grand philosophe allemandl a écrit ce qu'il a été dit de mieux sur la paix étemelle, mais le moment n'est gtiOre choisi pour dlfeeuter. ce proj^b, alors que dix (Etats, con|itratifre!ment aux assruirainices de M. Wil-1 son, poursuivent notre' anéantissement et ' préparent la plus formidable des attaques ■ communes qui dloit l'amener. En ce moment, 1 ia question des canons est la seule qui iïo is seimibile opportune, étant conné que c'est la seule q<ue comprennent nos enne-: mis." 1 Le ,,Vorwartiz" écrit : — Si M. Wilson parle d'une paix sans victoire et sa,11s humiliation, c'est là précisément tout le contraire de ce que veut l'E/ntente." * * * * Vienne, 24 janvier : La ,,Bfâichsp.ast" écrit — hfi -M. Wilson est le seul homme qui ait peut-être encore le pouvoir de mettre effectivement fin à la guerre en faisant cesser P exploitation par les Alliés dles gigantesques usines dés trusts américains et des caves remplies' d'or des rais-boutrsiersi de New-York, qui1 alimentent la guerre; si M Wilson a la liber t' dl agir, pourquoi n'en a-t-il pais usé 1 Pense t-il que ses paroles porteront plus de fruits t" La „No|uvelle Presse Libre'' écrit : •— Le message de M. Wilson contient maints grains d'or pur, mais il ne peut convaincre, car il est rempli de contradictions flagrantes1. On nous demande d'abandonner le présent et de tirer simplement des traites sur l'avenir. Dans ces conditions, la paix américaine ne constitue <i>a.e phrases creuses et inutiles; elle n abrégerait pas la guerre, mais la prolongerait au cotni-traire, puisque, dans des allusions transparentes, elle propose un nouveau pirtaiTe de l'Europe et des perturbations oui coûteraient des millions de vies humaines." * * * Getnève, 24 janvier : La ,,Guerre Mondiale" écrit : — Nous n'ous réjouissons d'entendre de la bouche de il. Wilson la confirmation! d'une thèse qu$ est aussi celle dtë notre Conseil fédéral." * « * Paris, 24 janvier : Les journaux parisiens font remarquer que l'ou doit reconnaître l'importance spéciale • et la haute signification historique du message die M. Wilson, mais ils estimant que, prise dans sou ensemble, sa pyroposition constitua uni rêve inacceptable, étant donné que le Président des Etats-Unis estime préalablement que toutes* les questions qui sont cause d'il ravage actuel de l'Europe sont résolues. Les journaux applaudissent généralement à la formule de la base future de la paix et déclarent que les conceptions do justice et de liberté die M. Wilson sont aussi» celles des Alliés. Toutefois, ils font des réserve •? expresses au sujet d'une paàx sans victoire et insistent sur les rétablissements nécessaires et indispensables. Le ^ Petit Parisien)" Ce rit qu'on ne doit pas jiermettro que l'ennemi sorte avec honneur des opérations actuelles, honneur qu'il ne manquerait pas de s'attribuer. Il semble, dit-il, (pi|o M. Wilson met sur le même pied; les Etats qui ont été attaqués et ceutx qui les ont attaques, alors qu'il doit cependant pouvoir aisément faire la démarcation!. * * * Londres, 23 former : Parlant de l'accueil fait par la pressa rwig-lai.se à la dwrni'-ro déolaratiiooi de M. Wilson, l'Agence Keutcr dit qiu/il fut assez froid1, parce que, tout en adlmettont que les idée» qui y sont exprimées sont BObfag et élevées, on èst'tne qu'elles siant purement utopiques et irréalisables'. Par contre', le ,,Daily "N'ctvs" écrit : — La. déclaration du pWsilcn.t Wilson pourlait accélérer plutôt nue retai-der la réalisation des espérances do l'Hunoipe; quoi qu'il 0a s'oit, dl faut attendre ençoi'e pour voir si nous nous sommes rapprochés dB la conférence do la paix et de la créait ion d'une ligue permanente des nations aatont que te préaùlemt Wilson «euabde îe croàie- 1 COMMUNIQUÉS OFFICIELS b ■■ 1 11 Coiiynuniqués des Puissances Centrales. J" Barlin, 24 janvier. —Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Ouest, le Par suite eu temps froïkl et relativement i: clair, les opérations sont restées modérées e dans la plupart des secteurs du front, jé Nos aviateurs ont mis à profit les con-r ditions atmosphériques fa.vorab.les à leurs 11 observations pour accomplir leurs multiples» t- tâches. Nos ennemis on)j perd'u six avions au cours de nombreux combats aériens et sous le feu d'e nos canons de défense. S Théâtre de la guerre à 1 Est. Front du fetldmaréchal prince Léopoldl di Bavière : D'es deiKx côtés de l'Aa et au siuiâ do. Riga, des combats, qui prennent une liou{r-a nure favorable poi^ noiui?, so sont déve-a loppés. ^ -Front du géinéral-Oolloinel archiduc Joseph: e Par suiite du froid rigoureuix^ il n'jp a s eu qui'à certains endroits, d'e violentes oa-,0 nonnades et des combats d'avant-postes, a Armées du feldtnaréchal von Mackensen : ^ La rive septentrionale dlu bras de "Saint-s Georges, au nord de Tulcea, a été de nouveau abandonnée. s Front macédonien. ,3 La situation est inchangée. ^ 'Berlin1, 2H janvier. — Officiel d'hier soir : i A rOoiest, aciavit'i minime. ; Sur le front de l'Est, au sud-ouest de Riga, recrudescence d'à feu de l'artillerie. -♦g BOrlin 23 janvier. — Officiel : Le '33' janvier dé grandi matin, plusieurs ] unités de notre flottille d'e torpilleurs), opérant dans les HDofdSan, ont eu une rencontra ' avec des forces légères de la marine- an-^ glaise. Uin contre-torpilleur ennemi a été déu " truit au cours du combat; en outre, lorsque l'ac-3 tion eut pris fin, nos aviateurs ont observé un autre torpilleur quil sombrait. Un de nos torpilleurs, mis eu péril par ses ava-t ries, a étJ obligé ce toucher au port hollandais d'Ymuid'en. Nos autres. umit-S sont L toiubcs rentrées, n'ayant subi que des portes 1 peui importantes. t * * * . • -i. J Vienne, 24= janvier. — Officiel d'hier midi : 5 Front- de l'Est. , Près de Tulcea, les Bulgares ont gagné i la rive septentrionale du bras de Saiut-3 Geirges. Dans la région' de la Putna inférieure, des attaques russes ont été ropoussees. L'e m'âm^i, au sud de la vallée du Casiniu, d 'S si détachements ennemis ont en vain tâté le - terrain précédant nos positions. t Sur le front dé l'armée- du colonels-général von Kovess, l'artillerie a été assez intense par endroits. Plus au nord, il n'y a rioa à sagnoler du front occupé par les troupes austro-hongroises. Frontj italien1. Près db Goîrzi, nos détachements de chasse se sont emiparés d'une tranchée ennemie, d'où ils ont ramené prisonniers trois officiers et 134 soldats et où ils ont capturé trois mitrailleuses. A part cela, la situation n'a pas changé. Front du Sud-Eat. Rien) cDe nouveau. * ' * * ; Vienne, 24 janvier. — Officiel de ce t midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Armées de feldmaréchal von Mackensen : ] Sur le Danube, la rive septentrionale d'u ' bras de Saint-Georges a été de nouveau ! évacuée- Front du) général-colonel archiduc Jo-• seph : > En dehors de duels d'artillerie, qui ont augmenté d'intensité à certains endroits, il n'y a rien à signaler. Front du feldmaréchal prince Lûopald dÎ2> i iBavière : ( Auprès des troupes austrot - hongroises, < rien de nouveau à signaler. Théâtres de la guerre italien et au Sud)-Est. La situation est inchangée. ♦ * * i Constantihiopile, 22 janvier. — Officiel da grand quartier général (retardé en transmission) : Sur île front clu Caucase, dans le secteur do l'aile gauche, nos détachements de re- i oonnaissan.ee, continuant les opérations si- ( gtnalées par notre communiqué d hier, ont ; conquis la première position; de l'ennemi , sur un front t)e 16 kilomètres. t Sur les autres fronts, pas. d'événements importants à siguia-ler. , ' * H« . r Constanltin:ople, 2-3 .janvier. — Officiel du ( grand quartier général : ] Pasi d'événements importants! à signaler j sur les divers fronts. < * t Communiqués des armées alliées ] Paris, 33 janvier. — Officiel! de 3 heures : | Canonnade assez vive entre Oise et Aisne, j Nuit calma sur la plus grande partie du ( front. Aviation. — Dans la journée dhier, un (fa nos pilotes a abattu un avion ennemi qui est tornW dans nos lignes, iprès de la forais de Navarin. Dans la région de Mont-méjy, un autre appareil ennemi, _ mitraillé de près par un des nôtres, s est écrasé sur le sol dlans les tignes1 ennemies, près d'Amel. Paris, 23 janvier. — Officiel de 11 liefur©^ : Canonnado. assez active sur oeirtains points en Champagne et' en Argon ne. En Lorraine, nous avons effectué un coup de main t' dlans les lignes ennemi*», dlans la région da lîéchi court. Une pièce ennemie à longue c portée a lancé quelques obus dans la ré- s gion de Frouard. En Alsace, dans le sec- s teùr d'IIirtepoch, rencontres de patrouiilles. C Lutte d'artillerie vers Largitzen. Aviation. — Dans la matinée, des avions a ennemis ont jeté cinq bombes sur Montiïi- f; près dia Fismes. Deux autres avions ennemis ont été aoatjus, 1 un en combat aéjilienl a,ux environs dfe JVli.i.rcticleprJt^ 1 autre jjar. le tir, des canons spéciauls vers Aniy (Oi>se)^ * * * Londres», 23 janvier. —, Officiel du* soirt Au nord-ouest) de Neu(viile-Saiuit Vain st, nous avoi is prononcé ivuo heureuse attaque et fait dos prisonniers. Hier soir, 1 ennemi a tenté d)e>u»x attaques entre A rmentières et Ploegsteerb : 1 une d'elles a ét^ repoussée avant que l'ennemi ait réussi à atteindre iros lignes; au cours de l autrer, les Al'itemandis ont p<Mi'ùtrô dans nios retranchements, mais ils en! ont été ré-jetés immédiatement. Les assaillants' sa Sont alors trouvés soais le i\au die nos m trail-ieuses et oant laissé um certain nombre de mçrts Sur le temiin. Acti\ité réciproque et appréciable d3 l'artillerie. Nousi avons bombandlé les positions ennemies sur divers points du front et coin^ staté que notre tir avait été efficace. Hier, nos avions ont collaboré, avec succ£a au travail de l'artillerie. Un de nos avions manque à l'appel. Avant-hier, njouia avons forcé un avion ennemi à atterrir et mous avons fait prisonniers He p/iiote et son observateur. * • * * Londres, 23 janviei'. — Officiel de 1)'Ami-rauié : La nuf.t dernière, une de nos escadrilles de navires de patro util les» a rencontré un détachement de contiV; tapitleiurs ennemis prcS des eûtes n/erlandiaises. Un rapide combat' s est engagé. Un des contre-torpilleurs ennemis a coulé; les autres se sont dispersés après avoir étiô sérieusement avariés. L'obscurité nous a emptlcaé d'observer les résultats complets du combat. * * * Londres^ 2& janvier- — Officiel de l'Amirauté ; Au cours de,~ la nuit dernière, un rapide et violent combat s est livrey à proximité dia Scho.uwenbanik„ enitre^-des contre-ticorpil-leur-s ennjemis et nos oontre-torpilieurs. Un' de nus coutro-torpiJ'iieu.rs a été touché par une torpille; 1 e.^'losi^n a tué trois officiers eb quarante-quatre hommes. I,e oon-tre-Dorpilleur touché a été ensuite coulei par noe piroipres navires. Nous n'avons pas Subi d'autaxs pert,2js. « * * Rome, 23 janvier. —• Officiel du gran^ quartier général : Sur le front du Trentin, activité peu importante do l'artillerie ennemie dans la région du Pasubio, dans la vallée de l'Adige et sur le versant du monte Seluggio, dans la vallée do l'Astico. Dans la vallée de Pla/va, sur l^Isbnizioi moyen, combats habituels au moyen des engins de tranchées. Au sud-est de G-orz,. un détachement en. nemi a réussi, après une courte, mais trè$ violente préparation d'artillerie, à pénétre® passagèrement dans une de nos tranchées; il en a été immédiatement rejeté. Sur le Karst, duels d'artiiioiie d'importance moyenne et activité des i^atrouilles. * * # Pétrograd 23 janvier. —* Officiel du grand état-major général ; Sur tout le froi.t, jusqu'au Danube, canonnades réciproques. Le long* du Dauui>e, le calme a régné. Dans la région de Riga, au nord du lac de Buggerein, d'eS Allemands, couverts de manteaux blancs, ont attaqué nos postes do campagne; ils ont été repoussés. Après une énergique pi-éparat on d'arbil-lerie, l'ennemi a at a/pué m,-s d ta.chemenis à l'est du village de Kafansten; il a été. repoussé et. a subi de fortes pertes. Sur le Stoclioôl, dans la région de Swid'-ailvi et de Stiry Mossor, nos éclaireurs ont passé à travers la jn-emiôro ligre de d fensa in fil de for lwr' w (?e 1 eaunemi et se sont ipprochés de sa deux cane ligne. Dès quil i aperçu ces mou.vomemtis, 1 ennemi a ou-rert une violente canonina'e et un fa • d infanterie ; puis_ des troupes, fores d'unjo compagnie environ, ont prononcé une attapie. Au sud de St l'y Mo??sot, colle-ci a étrô enrayée par notre canonnade. Au sud de Brzexaniv? notre artillerie a )ombardé efficaceme f, r^es ouvrages enne-nis établis dans un bois situé près du vil-age de Mitsjistsjow et dans la région' dx> swisteiniki, sur la NaUajowka. Tranie^cpt races Le ,,Gaulois'' a oalcufé combien db raceial es Alliés ont appelées sous les armes! con>-re les Puissances centrales. H arrive à t trente-sept races, dlont il fait deulx parts: ine part européenne et une part d'ouke-rter.La part européenne comprend : les/Francis, les Flamand1®, le© Bretons, les Ba#« u>3s, les Anglais, les Ecossais, les Irions tais, les Wallons beiges-, les Serbes, let^ italiens, les Roumains, les .Russes, lest Polonais, les Lithuaniens russes, les Géorgiens, les Finlandais, les Tartares, leis Por-ugars, les Monténégrins et les Albanais. : Ije contingent colonial comprend d.s Ara-ies, des Kabyles, des Maures, des Tonki-ioi>s, des Annamites, des indigènes du Dot-lomey, des Sénégalais, des indigènes du; )ahomey, des Hindoras, des inxligènes aus-raliens.' des Néo-Zélcindais, des Transvaa-iens, des habitants des îles Hawai, qued-[,ues Indiens du territoire américain et fi-lalement des llo-vvas et Sakalaves de Ma-agascar, et enfin de» Japonais. DA^S LES* OALKÂNS EN ROUMANIE 0d:ssa., 22 janvier : On télégraphie de Keni à l%,Odteski Lûbl >k" : , — On considère avec une Inquiétude sans ssse croissante les opérations militaires qui 3 déroulenlt ]yrès de GaJate. Lo tirianglâ ilidc-ment retranche Nainestà - ^NTo;m'oloa6ar-lorbu a àéjà été attaqué par l'ennemi dians i région de Nonesti. Ixx perte des deuK u'tres -localités aurait pour conséquence de lire tomber toute la ligne méridionale de a.—i, 4.,miim lrvi mains dk\=;

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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