La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 05 Juli. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j98r8s/
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Lundi 5 Juillet 1915 N° 237 Lundi 5 Juillet 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION 31, JHonta,ffne-a,ux-Herbes-X3ota,ffères, BFlZJlCELLiES BUREAUX : DE 9 è 17 HEURES Jos. WiORESSÉE, Directeur JOURNAL. QUOTIDIEN • LE NUMÉRO ! ÎO CENTIMES ita petite ligne. s ; ; ; M Réclame avant les annonces . S . . . 1.00 1 Corps du journal 5 4.00 Faits divers 3.00 Nécrologie . . . ...... , S.00 LA GUERRE 836® jour de guerre Notre chronique aujourd'hui sera courte : les faits de guerre survenus le 2j juitk n'ont, en effet, rien de sensationnel. Dans l'Ouest, les combats assez -vifs ttvr& gressé au delà de la ligne Mariampol-Narajow. CHœt dire qu'elle a dépassé la petite rivière la Narajowka, afflueait do la Gnita-Lipa : elle se dirige vers la Ztota-Lipa, que nous avons désignée hier comme offrant aux Russes une nouvelle ligne do défense. Dans lo nord-est de la Galicie, la lutte est amorcéo sur le Bug en plusieurs endroits, mais on no' disceino pas encore le plan suivant lequel elle se développera. Dans lo sud de la Pologne, à l'e-st do la Vistulo, l'^rmèc de l'archiduc Oosejpli-I'erdi-. nand ot l'aile gauche de l'armée von Mac- ians le secteur Àngres-Ablain et autour de kensen ont consolidé leurs progrès daixs les Souohez ont laissé les choses en l'état dans secteurs do Krasnik et de Samosc et se la région au nord d'Arras. A l'ouost de sont encore avancées quoique peu au delà l'Argonne, une nouvelle attaque dirigée par de la Lubonka et du Por. A l'ouest de la les Allemands n'a pas amplifié l'avance Yistule, il n'y * tien â noter, pas. plus que qu'ils avaient réalisée la veille au nord- sur le restant du front russe. ouest do Four-de-Paris. Bref, c'est le statu L'ensemble de la situation reste égale- quo. ment inclmngéa le long du front austro- Dans l'Est, l'armée von Linsingen a pro- italien. Le Problème des Balkans L<3 plus important problème do politique internationale surgi depuis que la diplomatie est venue embrouiller les bons rapports dos peuples entre eux, est sans contesta cette fameuse Question» d'Orient posée — peut-on dire — depuis la prise de Constantinoplc par les Ottomans en 1453. Toutefois, depuis la guerre turco-rus.se de 1S77-1878, la question a beaucoup perdu de son acuité et le traité do San-Stefano, en amputant la Turquie d'une grande partie ûo son territoire, a déplacé la question sur un autro terrain : il s'agissait virtuello-men^ pour les Etats, petits et grands, de s'approprier la plus _ grande part jwssiblc des diSpoutillos du vaincu, en attendant que le partage serait réglé, le fusil à la main, ce qui no tarda guère. Le Congrès de Berlin, on le sait, réduisit au strict nécessaire l'annexion des territoires que convoitaient les voisins jaloux du maîtro do jadis, qui, tout en fourbissant leurs armes, attendaient une occasion propice do se débarrasser du joug importun! Los choses restèrent on l'état jusqu'à la première guorre des Balkans. Los péripéties en sont encore dans la mémoire de tous. Après la paix do Londres, première guerre balkanique, il ne restait vraiment pas grand chose du magnifique empire ottoman de jadis. Prenez une carte de la péninsule des Balkans et tirez uno ligne ilroito do Midia, sur la mer Noire, à Enos, sur la mer Egée. Ce petit coin do la péninsule, dans le voisinage immédiat do Constantinople, constituait le réduit national des héritiers de Soliman 1er, dans la lurquie d'Europe. Le dépeçage lui enleva iu nord et à 1 ouest, la plus grande partie îc la Thraco au profit do la 'Bulgarie• Sa-loniquo, avec la Macédoine, échouèrent en nartago a la Greco; la Serbie s'annexa tout lo territoire allant do Novi-03 ,mr "à Vlonasiir, en passant par Uskujb, tandis quo 0 Monténégro dut se contenter d'uno assez largo bande do terrain lo long de la fron-ière orientale. ."En marge, il convient d'annoter qu'à cette tyoquo l'Albanie constituait encore une province turque, et que le sandjak de Novi-Bazar était occupé par l'Autriche et no levait donc puis être considéré comme ter-•itoiro turc que d'uno manièi'e relative. La Roumanie —- on le voit — n'avait oas îu voix au chapitre lors du partage des dé- 1 ou il i es au géant. De par sa posi'îon géographique, ollo n avait pu prendre oart au :onfiit et no crut donc pas devoir 'élever lo prétentions. . » * * Il en fut. tout autrement, cependant, quand urgit la seconde guerre balkanique entro es vainqueurs, au sujet du partage des orntoires conquis. La Bulgarie s'étant use a dos la berbie et la Grèce, affaib'ij 'PZTI^aste, n'aurait plus été a éfcit do se défendre, si ia Wuanie, à. balance.' a'lS& d° *** son ^ Aussi, sans tirer un seul coup de fusil, 1 Ro"«amo obtint-elle, pour prix de sa cubain6, toute la partie do la Dobroetsja ituoo au sud de sou territoire Pur la n»r Jou-e. La Bufeario fut, ou le conçoit, très lécontcnto de ce règlement, d'autant plus uo pondant la seconde guerre, la Turouie .•lovant la «te avait reconquis îa 'p^ Lnçe d'Andnnople qui lui avait été con- ïv v! d'^ndr'uop!o et do irk-Kilssé. D autre part, la Vieille Ser-,o allait tout entière à la Serbie, tandL ne la Grèce recevait la Macédoine. ' ' 1 1 Ce partage), auquel la Bulgarie dut consentir à son corps défendant, constitue — ]>eut-on dire — la pomme de discorde jetée sur la péninsule. Et ainsi que le dit un écrivain très clairvoyant, cette pomme do discorde |>ossède cette singulière propriété qu'en elle réside la cause de la non parti cipation dos peuples balkaniques à la guerre mondiale. Tous, en effet, en sonft absolument convaincus; que s'ils s'engagent sur le terrain, leurs voisins en .profiteront aussitôt pour apurer les anciens comptes, ot cette perspective n'est pas de nature à les inciter à tirer l'épée. Voilà donc comment se présente on co moment le problème balkanique. Ceci dit, "donnons encoro deux tableaux de chiffres qui, mieux que de longs commentaires, feront comprendre l'importanco du remaniement de la carte dans, cette partie de l'Europe. Ils concernent la superficie en milles carrés et la population dos Etats balkaniques avant et après la seconde guerre : - 'Superficie. Avant. Après. Turquie d'Europe . ,• 65,35(1 10,883 Grèce ...... 25,014 <41,933 Serbie. 1S,G50 33,891 Bulgarie ..... 33,047 43.310 Roumanie ..... 50,720 \53,840 Monténégro . , , , 3,47:4 5,<3CC> Albanie. . . , , , N'existait pas. 11,317 Population, Avant. Après. Turquie d'Europe. 6,130,^00 1,89L.QOO Grjce 2,600,000 4,363,OX) Serbie . . . . t 2 ;9L2,OGO 4.52,8,00 ■' Bulgarie . . , . 4,33S,.(XX^ '4-,4G7,<««:;/ Roumanie. , . , 7,235,000' 7,516,0.^3 Monténégro . . , 250,000 530,000 Albanie » 4 . N'existait pas. 850,0$) AU PAYS DE L'ISONZO C'est un paysage étrangement resserré que celui quo traverse l'IsonzOj, co fleuve qui recueille les eaux des sommets élevés à l'est de la plaine de La Haute Italie et I qui les conduit à la mer. Près de sa I source, il se fraie, en cascadant- comme un torrent de montagnes constamment couvert d écume, un chemin à travers les hauteurs incultes, crevassées et sauvages des Alpes ( Juliennes. Plus loin, dans la vallée de < 1 olrnem, on trouve des tableaux plus riants, c des près florissants et des forôt-s qui s'étendent sur les versants moins élevés. La vigne „ et le mûrier ^ parviennent à oroîtl.e dans certains endroits protégés et exposé*, au soleil. En s'ouvrant un passage entre la crête du Monte Alagatur et la 'foret de 1 eirnova, lo fleuve arrose ensuite un pays ondulé, près de Gorz. Ce passage se fait c comme par surprise. A cinq kilomètres de t Gorz encore, ce sont des gorges pro- i fondes; l'Isonzo furieux y reçoit 'son confluent l'Idria, se rue à travers les rochers qui se dressent devant lui comme une barrière, eo^ précipite en une chute magnifique et soudain l'horizon s'élargit; la vuo détend librement jusqu'à la mer. A gauche * se développe la foret de Ternova; au sud- v est, vers Ja vallée de la Wippach eti au 1; [lolà do cette rivière, s'interpose le Ivarst '■ comsie ]X)ur défendre l'accès do l'Istrie. F Tandis quo le Karst méridional, pauvne on oau, desséché par un soleil brûlant et par t le méchant vont „iBora", ne montre pas la ^ moindre végétation, l'autre crete terminanl f le terriloira de l'Isonzo, la montagne de ^ Ternova, est couverte d'uno immense foret. Des troncs puissants s'élèvent dans cette s grandp terre inhabitée. C'est de là qu'au- t trefois on tirait le bois nécessaire au chantiers navals de guerre de l'À-utriçht On a abattu des géants de lô'O ans d'àgc Dans les atcavaiions profondes et dans 1 échancrures, que l'on rencontre frétiuer». ment, la neige s'amoncelle en masses cor sidorables. Gelant, sous sa propre pressior cette neigo devient un immense glaçon, q; ne fond même pas en été, et Texploitatio do cette gigantesque glacière naturelle foui nit de glaça tout le Kustenland; on en es porto même au loin. Au point de vue des paysages commj i: la fertilité, le pays des collines de Cogli est tout aussi riclic. En forme de crois santj il s'étend de Cornions, au pied de 1 montagne, jusque Gorz et plus loin dafc» la vallée de la Wippach. Ici se cultiver toutes les céréales, spécialement lo maïs les légumes fins, les raisins, et la vign( selon une axquise coutume antique, ^yrer contre en'acéo à l'ormeau. La culture de 1 soie est répandue aussi et avec elle, liait, rollement, colle des mûriers. La vallée <1 Coglio est renommée pour ses ovoeilenl vins et ses fruits délicieux.' L'olivier ot 1 laurier y sout communs et des cyprès été gants dessinent leur silhouette, pittoresqu dans tous les jardins. Il y a des endroit où l'on rencontre le grenadier. Les lia:: fours sont couvertes do magnifiques fora de chênes et de châtaigniers. En sommet, 1 pays avoïc ses claires collines rappel?.©, pa plusieurs côtés, les paysages toscans. Ver lo sud, on voit s'étendant sous le soleil 1 plaino, à l'horizon coupé de oyprès, do cl< chen; ékmcés de marbre et» de "pins. Le ca ractOi'c de la, montagne ost le plus at trayant vers la frontière ouest, où s'encadr la ville romantiquement située de Cormon;; Oo n'est pas non plus pour rien que G5r a ro^>u le nom de ville des jardins. Plu au sud, co pays de collines, avec ses h au tours longuement espacées et ondulées, don b?s sommets sont hérissés de villages c d'églises, est remplacé par la plaine basse La est Situ/i, vers le Karst, Cradisça, loea lité historique, objet de nombreuses luttes forteresse importante qui, au hasard de guerres, tombe tantôt aux mains des Yéni tiens, tantôt des impériaux. La plaine basse se distingue avant- tou pas s§. fertilité exubérante. La région es bien cultivée. En rangées imposantes s'é cholonnent les mûriers le long "des sillon transformés en murs verts par les vigne; rampantes, tandis que le maïs au>x large: feuilles surplomb© los champs à hauteu u'homme. Cette lilainc a un ennemi torribl dans los rivières qui, tantôt pauvres c: eau, tantôt torrentueuses et rapides, sortei; de leur lit, forment, des marécages, enseve lisant les terrés fertiles sous- on am^né. I lemoiit de pierrailles et de sable. Les côte, ensablées, les lagunes et les marais recou vient très loin lo district de la côte, foye: do fièvres, mais en même temps paradis de oiseaux aquatiques. L'affaissomeht progrès sif du sol empêche la création d'un por important. Autrefois, un port se trouvai a l'ouest do l'Isonzo, sur la petite rivièn de Na'jisRa; c'était Aquilja, au moyen âu< grande ville florissaiiter et port de la flletfci byzantine; aujourd'hui petite vil'e do 1,00; habitants à p-sine, re \ liée à l'intérieur di pays et ne pouvant {>lus êtro atteinte, r ti-avors les canaux éternellement ensablés que par de tout petits vapeurs. La régioi côèièro présente un charme molancoHquo Le long des canaux se dressent do pauvre huttes en paille, fVwmt lesquelles sôchen aos filets. Des K ends, encombrés de ro seaux, s'étendent rayés de lignes d'eau ja1.' natre. Do-ci do-U, au loin, une voile cou. leur orange. Parfois un arbre solitaire, m pin décrépit, se montre sur la dune, et der noi-e celiooi c'est l'étenduO bleue de l: mer. Sur une île dans les lagunes est ^.î; Grado, i>etit port difficilement accessible, s co n'est par les.navires d'un très faible tirant il'eau.Un l>anc de sable situé non loir fait do Grado uno plage balnéaire. Uni longue digue ensablée, caressée par le.= fortes vagues, lui permet do faire uno mo desto concun-ence an Tâdo. SUR MER Londres, S juillet : C'ost. le Chalutier belge „Gabv" qui a ïamono a Milfordhavon le capitaine et hommes de l'équipago du vapeur „Lo-mas", do Buenos-Ajres, qui a étô toipillé par un sous-marin allemand. Celui-ci a commencé par lancer deux obus sur lo navire; i i :73 d'eux a tué le second timonier I.e capitaine du „Lomas" a immédiate, ment fait descendre les canots à la mer, tandis quo le sous-marin torpillait le bâtiment et continuait à le bombarder jusqu'à ce qu'il disparut sous les flots. Amsterdam, 3 juillet : Un louigre, lo „1C-W. 1.17", de Katwvk, a touclié une mine et a sombré. Almeria, 2 juillet : Tar suite du brouil!ai-d, lo voilier „Ita-tia"_ a &é épeionué par lo vapeur ,.Atlantide'' ci a coulé. L'équipage a été sauvé. Londres, 3 juillet : La ^ barque italienne ..Sardomene", qui chargéo de bois do construction, se rendait en Angleterre, a été torpillée. Deux hommes de l'équipage ont péri. DÉPÊCHES DIVERSES Zurich, 3 juillet : Ou mande de La Haye à la „Xeue Zur-cher Zeitung" que l'Italie exige, pour par-ticiper, ;V l'action dans les Dardanelles, la possession de toute l'Albanie. m o « Ivondres, 3 juillet : Ou mande de I'étrograd au „Times" : Lo Cabinet Goremikin sera transformé pour que tous les- ministres puissent tra-vaillei' d'accord avec la Douma de l'Em-pire. M. Scheglovitow et le procua-eur supérieur du Synode, M. Sackler, qui sont des réactionnaires, ont deja été remplacés par l ancien ministre adjoint M, Klnvostow1 et par le chef dos conservateurs à Moscou, VI. Samarin. M. Bar', resterait ministre des finances et nq reprendra pas le Imibistèro du commerce et de l'industrie. On no sait pas encore quel sera lo président du Conseil des ministres : on parle le M. Kriwoscheim et de M. Wa'siltschkow. < | Dans l'intérêt' do la politique polonaise . lo ^gouverneuT de Varsovie a reçu des pou vou's spéciaux pour régler les questions di s l'instruction publique et du culte. " * * Amsterdam, 3 juillet : La direction journalière du Bureau de; A munitions, qui vient d'être récemiamt ins 11 Litué on Hollande, est confiée au profeeseui Van Toyen, do Delft, au capitaine d'artille ; rio détaché au miiustèro de la guerre d< ! ivreuk ot au premier lieutenant de la marin< ' ■ [ de réservo Moret. .) î ■•t * * ' | - Madrid, 3 juillet : * i Lo gouvernenaent espagnol a décidé d'au 'l toriscr toutes les réunions dans lesqu'He? so discute la politique intérieure de l'Es pagne; mais il a interdit celles qui dis ' cillent la guerre ou la neutralité. Los libéraux et .los socialistes sont très _ mécontents de cette décision, et l'on an x nonce que le député Azcarrate; intor^lerc , le gouvernement à ce sujet. * * * Christiania, 3 juillet : La grande grève annoncée pour lo 7 juil ; lot, ainsi que le loc'n-out de l'industrie dr - bâtiment, ont été écartés par un aocorc î conclu aujourd'hui, accord qui prévoit) une û décision arbitrale et la reprise immédiate f du travail. * 1 Sas do Gand, 3 juillet : Cet après-midi, vers 2 h. 1/2, un biplan " monté par doux officiels anglais a atterri. * par suite d'une avarie au moteur, dans un 3 champ do pommes do terre, près d'ici. ; Croyant se trouver sur le territoire belge, les officiers ont brûlé leur appareil. Ils seront vraisemblablement internés. t * .* ^ Milan, 3 juillet : Lo „Secolo" annonce que, vendredi,, un avion autrichien a survolé Cormoas et a jeué une lx>mbe, qui a tué trois personnes , et en a blessé cinq. * * * Pétrograd, 3 juillet : Le miinistère des finances russe déclare l inexacte la nouvelle publiée par la „ No voie V'romia" d'aju-ès laquelle un nouvel em-; prunt- serait imminent. La possibilité d'un ■ nouvel emprunt a seulement été envisagée, 3 ce qui est toujours le cas lorsqu'un emprunt a été émis.^ ?< * 1 Pétrograd, 3 juillet : : Le ,,Journal officiel" publie un décret impérial autorisant le ministre des finances k a émettre d-ux trancîn . do 500 millions de ' roubles do Bons du Trésor à cou^t tra-me ^ 5 p. c., qui seront exonérés de l'impôt sur 10 revenu. Ijcs Bons auront un im}>or6 de ' L03,000, do 500,COÔ et de 1 million do roubles et seront remboursables au bout de six h mois. * * * Londres, 3 juillet : > La loi des munitions a été adoptée par i la Chambre des Lords en troisième lecture - et a 'été immédiatement rendue exécutoire par lo Hoi. i | * " * L Rotterdam, 3 juillet : Le 15 juillet prochain, la reine de IIol-5 lande viendra poser la première pierre du : nouvel Hôtel de ville qui va être construit. * # * Versailles, 3 juillet : Le sous-lieuteuaut belge Lagrango, au moment où il exécutait un vol d'essai avec un nouvel appareil, ost tombé et s'est mortellement blessé au champ d'aviation do Villa-Coublay. j * ' * Paris, 3 juillet : Vendredi soir ost mort, à Paris, M. Por-firio Dias, ancien président du Maxïque. P.orfirio Diaz, qui vient de disparaître à l'âge de près de 85 ans, après avoir fait des études do droit, entra dans l'arméo mexicaine et prit part à la guerre de 1861. 11 so distingua spécialoment en 1SG7, lors de la prise de la forteresse do Puobla et de celle de la capitale. Après do nombreuses guerres civiles, Diaz fut élu président "tlu la République du Mexique en lSSo. Au prix do -grands sacrifices, il tenta de créer uno armée permanente. Il favorisa lo commerce et l'industrie par un nouveau règlement douanier. Cherchant à attirer les capitaux étrangers, il créa un grand réseau do chomiins de fer. Teu après, il céda la présidence du Mexique à Go-imlos; mais depuis 1881 il fut réélu sept fois président, et il est resté chef d'Etat jusqu'eu 1911. * * * Paris, 3 juillet : La Banque de Franco lest obljgé^ de ro-nouveler assez souvent les petites coupures ■do vingt francs et surtout de cinq francs, dont l'ilîure ost très rapide et qui deviennent en peu de temps des chiffons de pa-, pier peu préjmtablcs, Ces chiffons do papier, qui porte sa signature, la Banque les retire et les rembourse. Mais qu'on fait-' elle après ? Elle les détruit, non par le l'eu, comme, on pourrait lo croire, mais par un procédé qui garantit plus sûrement leur anéantissement total. Une cuve reçoit) los billets périmés que l'on submerge dans un bain d'acides en préseince d'une commission d'inspecteurs, do contrôleurs et do ehi-mistes. Au bout do quelques heures, les fibres do papier sont décomposées on une bouillie — tout ce qui resto des billets naguère si convoités — mais cette bouillie n'est pas inutile : on en fait ck\s jouets on carton-pâte. Et les billets, après avoir servi souvent à l'amusement des grands, servent ainsi toujours à l'amusement dos péti(|3. * <t * Londres, 3 juillet : L'intensité du trafic commercial maritime amène une hausse extraordinaire du prix des navires. C'est ainsi qu'en Angleterre un steamer grec; construit il y a treize ans, a été vendu 75,000 £, soit environ 10 £ par ton no do déplacement, alors qu'avant la guerro la moyenne do vente à ta tonne s'élevait à 3 £ seulement. Un autre bâtiment, qui avait été cédé on novembro dernier pour 20,000 £, vient do changer do main au prix de 4.5,000 £, et il est certain dès à présent que lo propriétaire actuel peut déjà réaliser un ioli bénéfice s'il veut vendre son navire. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués «îlemancfo 'Berlin, 4 juillet. — Officiel de ce midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Nos troupes ont poursuivi leur offensive ^ dans l'Argonne. Le butin s'est- considérablement augmenté ; il comporte, i>our lef deux premiers jours de juillet, 2,556 prisonniers, parmi lesquels 37 officiers, 25 mitrailleuses, 72 minenwcrfers et 1 canon-j revolver. Sur los Hauts de Meuse, l'ennemi, malgré tous ses échecs, a renouvelé quatre fois se= tentatives pour reprendre les positions qu'il . a perdues près des Epargcs ; nous avons complètement repoussé soô attaques. ^Uv nord-ouest de Regniévillo, nous avons conquis les ix>sitions françaises sur une largeur de 600 mètres et nous avons arraché à l'en lierai, au nord de Foy-en-Haye, uno partie de forêt. . JL'ei3 aviateurs ont été très. actifs hier. Dca avions allemands ont bombardé lo fort d€ Landguard, près de Harwioii, ainsi qu'une flottille do destroyers anglais. Ils ont également attaqué las fortifications de Nancy, ainsi quo les installations du chemin de fer à Dombasle et le fort d'arrêt de Ilemire-mont.Un aéropiano anglais en feu est tombé au nord do Gand à la frontière hollandaise.Un de nos avions do combat a forcé un aéroplane à descendre près de la Schlucht. L'ennemi a bombardé Bruges sans occasionner do dégâts d'ordre militaire. Théâtre de la guerre à l'Est. La situation est inchangée. Théâtre de la guerre au Sud-Est. L'armée du général von Linsingen est en pleine poursuite vers la Zlata-Sipa ; 3,000 tinsses ssont tombés entre nos mains. Sous sa pression, l'ennemi se retire hors de ses positions de Narajow-Miasto jusqu'au nord de Przomyslany. Depuis Ivamionka jusqu'à Krylo'vV, sur le Bug, la situation est inchangée.L'offensive des armées du général feld-marcchal von Maekensen continue à progresser.Entre la Yistule et la Pilica, il n'est rien survenu de notable. ♦ ' « Berlin, 3 juillet. — Officiel : Revenant d'une position d'avant-poste, une partie de nos forces légères de la mer Baltique, qui, selon le but poursuivi, naviguait en ordre disporsé, ont rencontré, le i juillet, vers G heures du matin, entre Gotland et Windau, des croiseurs-cuirassés russes. Il y a eu des combats isolés, au cours desquels nos forces plus faibles que collas do l'ennemi ont tenté de l'attirer dans lo rayon de nos forces d'appui, pour arriver à un combat plus sérieux. Au cours de ces combats isolés, l'„ Albatros" n'a pu rejoindre les autras forces. Après un dur combat do 2 heures contre i ecoiseurs-cuirassés, qui ont- continué lo bombardement jusque dans la zone dos eaux suédoises, lo navire, touché nombre de fois et sur le point do somîbrer, a étî forcé do s'échouer près d'Oosterngarn on Gotland. 11 y avait 21 morts et 27 blessés à bord; les autorités et les habitants suédois se sont occupés d'eux de la manière la plus amicale et la plus humaine. L\, Albatros" appartenait aux navires spéciaux de la marine allemande; c'était un navire de mines. Il avait été lancé lo 13 octobre 1907.. Il déplaçait 2,200 tonnes, «avait une vitesse de 20 milles marins et était armé de 8 canons do 88 millimètres. Son équipage était composé de 189 hommes. ♦ # # Vienne, -i juillet. — Officiel d'hier : Front russe. En Galicie orientale, les Alliés, poursuivant l'ennemi à l'est de ïlalicz, ont passé la Narapvv'ka et, dans le secteur voisin au nord, ils attaquent aveo succès les hauteurs à l'est do Janozvn. Sur le Bug, pas do changement. Entre la*Yistule et lo Bug, les troupes alliées progressent continuellement on livrant fie violents combats. Elles ont pris Zamosz d'assaut. A l'ouest de cette région, les Itussos.ont été rejetés partout au delà do la plaine du Por, qui est en notre pouvoir. Nous avons forcé le passage du Por à plusieurs endroits. A l'est do Krasnik, dont on se dispute enoore la possession, Studzianki a été pris; à l'ouest do Krasnik, lo village do Wysnica a été <1_;-a-lement. conquis. A cet endroit, l'ennemi a dû évacuer partout la rive sud do la Wys-nica et a été déjà rejeté de quolques-unes do sos positions au nord de co ruisseau. Dans las régions du Por et de Krasnik, nous avons capturé hier 4,800 prisonniers et 3 mitrailleuses. A l'ouest de la Vistulo, duel d'artillerie. Front italien. Hier, les Italiens ont subi une nouvelle défaite dans la région du littoral. Après avoir attaqué en vain, près do Sagrado et de Polazzo, ils ont entrepris hier soir, au mo.vcn do deux divisions d'infanterie au moius, une nouvelle attaque contre le secteur du plateau de DoUerdo, do Polazzo au Monte Cosieh. Nos soldats pleins d'enthousiasme ont, comme d'habitude, repoussé l'ennemi partout. Ses pertes ont été de nouveau considérables. D'autres attaques italiennes, dirigées contro la. tête do pont de Gorz, au sud-ouest du Monte Sabolino, ont également échoué ; l'ennemi a subi des Itories sanglantes. Sur la frontière do Ca-rinthio, dopais quehines jours des combats sont engagés pour la possession du grand Pal, à l'est du défi é du- Plocken. Ce mont est resté finalement en notre pouvoir. Dans la région frontière du Tyrol, combats d'artillerie locaux. . * * * •Constantnnople, 3 juillet. — Le quartier général mande : Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet et lo 1er juillet des combats do tranchées, sans importance so sont produits sur nos | ailas gauche et droite, près de Sedd-ul-1 Bahr. Tj& 1er juillet-, au soir, nos batteries | avancées jusqu'à la côte du détroit, ont 11 j"" —o——a— I ■«■■■3 pris à l'improvisle lo camp ennemi sour leur feu et ont remporté un grand succès. Elles ont réduit une batterie ennemie ar silence, détruit un obusicr et tué un grand nombre do soldats et d'animaux qui e< trouvaient près de b'obusier. Sur les autrçè fronts, rien d'important. Communiquéa des armées alliées (Paris, 3 juillet. — Officiel de 15 heures : En Argonne, la lutte - a continué toute la nuit avec la môme opiniâtreté. N'oujs avons maintenu nos positions et nous avons infligé do fortes pertes à l'ennemi. Dans la région de Metzcral, deux nouvelles attaques contre nos positions établies sur las crêtes à l'est du village ont été re-pousséas.Sur le reste du front, une très vive canonnade do canons do tous calibres a eu lieu. Des obus envoyés sur Arras y ont déterminé quelques incendies, dont on s'est rendu maître. Nous avons bombardé avec succès les gares de Challerange, Zarren et Lange-marck, ainsi que dos batteries ennemies ds Vimy et de Beaurains. £ • * Paris, 3 juillet. — Officiel de 23 heures : La journée du 3 a été marquée par une recrudescence de l'activité de l'artillerie ennemie en Belgique, dans la région do Neuville, d'Ecurio, de Roclincourt et sur le front de la Somnie à l'Aisne. Nous avons riposté sur les tranchées et les. batteries en-i^omies.Sur la rive droite de l'Aisne, dans la région die Soupir, de Troyon, ainsi qu'en Champagne, sur le front Ptcrthes-Beausé-jour, lutte de mines. En Argonne, la journéo du 3 a été plus calme. L'ennemi, après ses dernières tentatives, n'a plus prononcé • d'attaque d'infanterie.Sur las Hauts de Meuse, à la Tranchée de Calonne et sur le front de Fey-en-llaye, canonnade continue. Dans las Vosges, quelques actions d'artillerie à la Fontenelle et au Hartmansswei-lerkopf.* « « Rome, 2 juillet. — Officiel du grand quartier général : Lo combat d'artillerie devient de plus en plus intense le long do toute la frontière, spécialeœient en Carinthie, où le feu a été ouvert contre les fortifications édifiées sur le Predil. Après quelques coups do canon, las résultats obtenus ont été très efficaces. Nous 'avons bombardé un camp ennemi, composé do 900 tentes environ, établi à ttder, dans la vallée du Plocken. "Nous avons refoulé l'ennemi hors des tranchées qu'il construisait à Strenic-a, ainsi que sur la croupe de Prasnik. Dans la journée d'hier, un de nos détachements d'alpins a attaqué et s'est emparé l'une partie de tranchées ennemies sur le versant nord du grand . Pal (val «Grande), d'où partait un feu dangereux pour nos positions sur le Frcikofel. Pendant la nuit et ce matin à la pointe du jour, l'ennemi a tenté, par doux contre-attaques, de chasser nos troupes hors des tranchées que nous occupons, mais il a été rex)oussé chaque fois avec de for tas pertes. N-ous avons compté 15.0 morts ; nous avons fait quelques prisonniers et nous avons pris plus de 100 fusils. Sur l'Isonzo, l'action continue. Notre artillerie a réduit en cendres lo village de Ivoritnico, à l'est de Plezzo (Flitsch), où l'existence d'importants dépôts de matériel, d'approvisionnements et de munitions avait été signalée. La nuit dernière, l'ennemi a entrepris deux contre-attaquas contre les positions que nous avons conquises sur le haut plateau de Carsico, mais il a été repoussé. * * * Ptfirograd, 2 juillet. — Officiel du grand état-major général : Dans le coijrs de la journée du 30 juin nous avons repoussé das attaques locales de l'ennemi au nord do Prasdztnyczi et, pendant la nuit suivante, nous avons également repoussé des attaques dans la région de Shawien et de Razionc. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi a entrepris, le 1er juillet, des attaques-qui sont restées vaines, sur lo front de Sirnno-J ozefhow. Dans la région do Lublin, l'ennemi se trouve en contact avec nos troupes le long des rivières de la W.ysznica et du Por. Entro lo Wieprz et le Bug, l'ennemi fait de nouveaux progros, dans la direction du mord et du nord-est. Le 1er juillet, dl y a eu d'opiniâtres combats d'arrière-gardes au nord do Zamosz. Un régiment qui s'était emparé du village de Jukow, a été repoussé par uno contre-attaque. Sur lo front de. Sokal-Kaliscz, l'ennemi a effectué, le 30 juin et dans la matinée da 1er juillet, do nombreuses attaquas, que nous a,vous repoussées en grando partie en infligeant- de fortes pertes à l'ennemi. Pendant nos contro-atitj •.<)uas, nous avons fait plus do 2,000 prisonniore et nous avons pris plusieurs miliraillouscs. Cependant, au sud do Blohatyn, d'importantes forces ennemies ont réussi, vers le soir du 1er juillet, à so maintenir sur la rive gauche do la Gnïta-Lipa. Aucun changement sur lo front du Dniester, Dépêches Diverses Londres, 3 juillet : A la Chambre des Lords, lord Curson a fait savoir que la semaine dernière 40,000 hommes so sont faits inscrire pour travailler aux munitions. * » 9 Milan, 3 juillet : lie ,',Corriero délia Sera" annonce qu'un avion venant de Turin a capoté au moment où il allait atterrir au champ d'aviation do Toliedo. Le capitaine-aviateur Veggo ot le caporal qui l'accompagnait ont été gTièvo-ment blessés, a.-' ,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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