La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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16 oktober 1917
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s.n. 1917, 16 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6xh6q/
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ivbdrui ou iv?i i -'3 PRIX 0£S ABONNEMENTS •& moi3 (octob., novemb., dëcemh.), tr. 11.40; 2 mois voct., nov.), ir. T.60; 1 mois (oct.), Ir. 3.SO. Le» iamamlea d'abonnement sont reçue* sxcîusi-9onont par les bureaux et tes facteurs des postes. <— K*eï réclamations Qoricciiu.nl les abonnements doivent fera adressées sxclusivemetu aux bureaux de poste* • M0I8ISTRATIO» ET RfOACT'OS : 81, f3onl3grte-aux-Herbo3-Poiagôi*o», Bruxelles* LA CHRONIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annoncest la ligne, fr. 0.73. — Réclames' avant les annonces, la ligne, Ir. î.7o« — Corps dis journal, la ligne, Ir. — Faits divers, la ligne, lr. 5.33. — Nécrologie, la ligne, fr. 3.50. — Coitï des Eleveurs, la ligne, Ir. Î.Gû» Sureaux de 3 à 17 heuroo. Direction ei AdainisiraîïoâT gg J0° \î ,V V3 "«î'" JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,170a jour de guerre Uien à signaler. Les ennuis de l'Italie f — Sous co titre, 1g très entc^tophilo ,,Journal d'à Genève'' publie un article où uous lisons : — La longueur de la guerre constitue une dure épreuve pour tous ics peuples belligérants. Toutefois, chez ceux qui ont-cru l'être, ie sentiment de la déCensa assure f unité intérieure. La situation morale dcs paya qui sont) entrés dans la guerre volontairement» en quelque sorte froidement et en vua a un résultat précis, est moins favorable. Le courant neutraliste a pu y être canalisé : il ii a pu être entièrement desséché; îi'^ût-d été que la masse continuerait £ ea deviner le 'murmure dan?» l'ombre. La nation, unie paç les sentiments, n'en serait pas moins divisée par la suspicion. L'Italie n'est pas seule dans ce cas; mais elle est le paya on les partis neutralistes semblent avoir le moins désarmé, et où 1&3 sacrifices immenses d'une guerre longue et lente, sucortia.nl airs secousses d'une nervosité factice, causent le plus de .trouble dans l'esprit public. Le „parecohiô" do Gioiitti a gardé en Italie des partisans résolus, les théories d< ZimmCrwala et de Stockholm sont en honneur diins le prolétariat, et les influences vaticanes contrarient l'enthousiasme de certains catholiques. On ne trouverait en aucun autre pays tant d'éléments divers et puissants contraires ù, mie guérie nationale Ceux qui ont constata la réaction publique en France, par exemple, au lendemain d< certaines déceptions militaires, ne s'étonneront pas qiVune cristallisation encore plut forto dô3 mécontentements puisse sa produire en Italie, dans des circonsttnnces analogues, autour de ces centres de refroidissement.N°eat le phénomène qui vieab de se produire dans les dernières semaines. Les of. fensivea de l'Isonzo, dont on avait attendu l'ouverture immédiate de la route de Trieste on-t eu des résultats certains (1) ®aLS limités. La défection russe, incomplètemenj compensée pur l aide de la France, a place l'armé© italienne devant une tache supérieure aux prévisions et aux possibilités». MfcigBs des prodige» de valeur, l'armée italienne n'a pu encore maîtriser que les préparatifs de la grande action. En même temps, l'Italie supporte pins qu'aucun paye e poids de la guerre sous, marine. Les difficulté3 du ravitaillement n'j sont pas insurmontables, grâce ài la douceur du climat, à la fertilisé du pays, à la sobriété du peuple. Mais elle3 y sont grandes et se fout, surtout sentir dans le Nord. Comme il arrive souvent, la disette a en, gendrâ la mécontentement, et le mécontent temont, la violence. Des troubles ont eu iiet à Turin, sur lesquels nous sommes ma renseignés, mais qui ont eu une certain* gravit. Oom-mefiiciSe déviant une boulange lie, l'émeute a fini devant un couvent; Fè glise de San Bemardino aurait été brûlée dit-on, par les émeutiers. Ces faits n* ont qu'ui lien assez lâc&o avec la guerre, car en 14a lie, les neutralistes et les pacifistes n;on aucune bonne raison d'être antï c 1 érioaufc.L fait que des édifices religieux ont été vis^ traîiit qu"il s'est agi plutôt d"'un UKmiste d bandits que d'une action politique- Mai: c'est toujours un symptôme grave lorsque dans un pays les malfaiteurs trouvent l'ap nui des éléments mécontents de la popula rion honnête. Ce mouvement aliœientaire et eocial coïncidé avec une crise politique à, Rtome Le ministre Oamepa, préposa au ravitaille fera-cut citt pa^ s, est attaqué comme l'a ^t BatoCvd en Allemagne, Herriot et Vick t'en France. Le ministre Orl^ndo l'a été aussi, coairo Malvy en France, comme Délbriik en A lie magtio, et pour lies m&nes raisons, i Mand-a voulu rallier lout le peuple d'Italie au tour do la cause nationale par la tolérance. Le système des trois ministres a'é^l paj nécessairesncat mauvais; il a donné de fruits do paix int^r'-euro pendant des nuoii et des années, et ce n'est pas rien; mai la guerre est trop longue, la patience déi suspects comme Celle des cïiauvins a eu de; Finîtes a la concil^tion a fait faillite. Plus i ,-ureux que Malvy, Orlando de meure au 'X>uvoir. Mais il a d;û se s^roi de ses coi; UxnMtours lea plus mtfcnes, Cor-radini, son chef de cabinet, et Yigîàaai, h cbeif do la sûreté générale, soupçonnés di gioiUtieino impénitent. Orkando rcs^e, mai: son système msparaît et il d^vra appli'^uÇj une iJoLliquc qui n"est plus la s:ef.mô; i ajourne la crise pour tomber pîus sCtreînent i^il n'a pu faire triompher son système, ai sein du gouveu-neinent, contre lois a-taqu-s die Bissolati, on le trouvera bientôt insuf fisamment pur pour être le représentant di la m:inière fcr<e. En afetesudant, il s'y emploie de son mieux : il a proclamé X'tta ôe siège dans les provinces Alexandrie, di lurin et de Gaies, où se concentrent le; influences gioiittiesines, socialistes et caâio liques. Il a livre à la justice le «©créfeaus du parti socialiste officiel Lazzari, qi£ chercher à organiser une grevé gôaéraie des municujalitr-s, pour obîiger le gouverncmeui à condurc la paix avant l'aiver; en ua: mot, il s'est vu obligé d întmguror on ré gime àe réaction nécessiè^ par la steuritf cfe l'Etat et le souci de la victoire, mais tout à fait coufcraire à son pass-> à b& théories et à son tempérament. La criso italteame reste latente, dans 1< gouvernement et dans le peuple. Le main tien au pouvoir de Canepa et cf Ortandc n'eSfe pas çhts uno solution définitive qus l'état de eiègo en Piém<mt. Ce sont des mesures provisoires. La suite dépeindra di cours do la guerro et de la rigueur (k l'hiver." Entre les lignes de ce langage qui voudrait rester sympathique au gouverneaneaa italien, on sait percer cette vérité : Le peuple italien est las de cebie guerre infruo-teeruse et sanglante que lui iin^osèr^t, contre son honneur et ses intérêts bien corn, pris, les aventuriers politiques ai^xquels il avait confié ses dosflûce^. H7IV JLMUJMICl jjm Londres, 14 octobre ; On mando de New-York au „Times'; que 1<3 haut commissaire français, M. TaitKpu, a déclare au cours d uné réunion des in<kistrie4s que la France a. d'ores et tlcijà perdu ac-lluellemeni un quart dei «on tonnage. LJAngleterre l'aide autant qu'elle peut, mais le moment es* venu pour la France do faire nn appel urgent à l'Amérique pour qu'elle mette à sa disposition les navires nécessaires au transport en France de l'acier, des céréales et des autres marchandises ea sotiffranoe dans les ports américains. » # * New-York, 13 octobre : L-e rigoureux contrôle sur leis vivres, &6-crHô par le contrôleur de l'alimentation, entrera en vigueur la 1er novembre prochain. ! I La guerra sous-manns Paris, 14 octobre : Le vapeur norvégien ,,Torli"' a éfcé abandonné par son équipage. Le capitaine et 12 matelots ont débarqué aux îles Adores. ^ Les événements de E^ssie Pétrograd, 12 octobre :i M. iverenski a tulegraphiS au commandant en chef des armées au front ÎNord : — Diies à la flotte de la Baltique que l'heure terrible de l'épreuve a sonne et que la Hussic attend, pour être sauvée, un geste héroïque de sa marine^ Kn ma qualité do commandant en chef, j'exige cfts hommes et des chefs qu'ils se saoïilient. L'heure approche où la flotte de la Baltique va pouvoir défendre 1 iionneur de la patrie, ses glorieuses traditions et les libères révolutionnaires. Il esù temj.3 de réfléchir sérieusement aux moven^ do s; oppot^r à lamar-oho en avant ue l'ennemi. L'attitude do la garnison de Kronstadt a eu peur conséquence d'empêcher la mi^e complète en é|jat des moyens de defonse de sa forteresse. Qu'elle songe que la patrie, qui n'a pas qu'un seul jour à vivre, ne lui pardonnera pas une légéreté criminelle ou des excha-tions malsaines. Il faut que l'horrible crime du cuirassé „Petropawlosk" soit réparé. '-Jue la flotte, sous la direction de ses ciiefs, dont l'amour de la patrie est connu de tous, repousse l'ennemi !" ♦ # Pétrograd, 14 octobre : Un avis semi-officiel relatif au débarquement des Allemands dans l'Ue d Oe--el dit qu'ils avaient depuis longtemps préparé cette opération au succès de laquelle a aidé la desorganisation du servie^ russe d'informations et qu'il est incontestable quel le débarquement" s-1 est effectué avec une extrême rapidité. L'avis ajouta que la prise c"^ Octal enlève A. la Eussie sa situation prépondéi- rante dans la baie de lliga, * v ;5 Stoclîholm, 15 octobre : 1 Les nouvelles oui viennent ^arriver de Pétr^»gi'ad confirment T information de la „Novoiô Vr--Hiia" disant que les ouvrages dîe d-âfense de l'île d^Oasel étaient places souS le commandement anglais. ^ * * Pétrogracr, 15 octobre : Il résulte des informations dhî ministèirQ de la marine que grands navires cfô combat, 12 croiseurs légers, 40 torpilleurs et 30 dragueurs de mine ont participé à l'opération au débarquement alfemandi dans l'ile dJ0éser. * t * Pétrogradi, 14 octobre : . La nouvelle du déliarquement des Allemands a été accueillie avec un calme absolu par la population de la capitale. Les journaux du soir publient de nombreuses interviews de ministres et de peroonrwdifcîs compiéfeesKés, qui sont unanimes à constater que si le débarquement des Allemands constitue un fc.it grave an point de vue de la situation militaire générale de la Russie, elle ne constitue toutefois pas pour Pétrogradi une menace immédiate. » » Petrograd, 15 octobre : Commentant le débarquement des troupe» alîemaiHfcs sur l'île d! Oesel, la „Eusskija» Volga" écrit : — L'Hissoiio nous mène au Golgotha. Puissions-nous y trouver la ré^tti-i'ection comme en J812." Le „Riaich" prétend que ce moiheur ^ n'est pïbs seuîemens dû au temps couvert, 2 eommo le déclare le communiqué oëficieî, mais encore à la légèreté sans exemple d<^s chefs de la démocratie russa. La ,, Volga Ntarocfa-' , journal socialifite, raj>pello que M. Kereaski a mis la Oonfé-r^aco démocratique de Moscou en garefe cor» tre un coup çue téteraient les Allsmanafe centre la Balii^ue. Dans ce sa^e avertissement, M. Trotzky, chef de® maadirKifcsije», n'a vu qu'une incâgne manœuvra polhiquû. 11 est donc plus nécessaire que jamais de cosnbaKrs inexombiement lo macdmalisme- I>e ,,Dkat" ci^olare que la propagande faite ces derniers jours par les maximalisas auprès du personnel do la fio^e de ta Baltique a sons aucun doute contribué aux succès des Allemande. L'„I«wPstija", organe du Conseil dos ouvriers et des soldats, tire de îa catastrophe df Oesel uno leçon. La nouvellâ nous en est parvenue, dïfc-if, au moment où non» apprenions que (>?s troubles avaient éclata dans la ilôt te allennands, ce qui nous prouve combien est dangereux lie mirage d'une prétende désorganisation do l'ennemi. ■» t Ht Genève, 15 octobre : Les pays dp l'Entente ont été visîblame^ et Soricm^nt impressionnés par la nouvelle du débarquement des trouçers allemanë'^ sur ies Uéfe <?0e9el et de Dago. L-e „Corricre délia Sera" espère que la flotte ru«a a r-hissi à quitter le çe^^e de Kiga en temps opportun. Son collabortUeur mijtaire e«ï d'avis qu'une offensive allemand^ contre Pétrograd est très peu vrai-soxnbiaHe, la saison étant déjà avancée, mais il estima qu'il est fort possible qaa les Allemands s'emparent du port oe Béval et. en fa^ïnt un point d-'appui pour leurs opérations navales futures. m Stockholm, 14 octobre : Le débarquMnant des ATleeuRnck dians l'île d'Oesel a f~.it sensation en Suède. Dès le soir, lorsqire la nouvelle eu est arrivée de Pétrograd, les journaux kui ont consacré de longs articles. L'„Aftoubladet" dit que l'attaque allemande est un coup génial. Le coilakcrar teur militaire de la „Svenska Dagbladet" ; souligne les difficultés que les Allemands ont eu à vaincre et ajoute : — Au moment o^ les Allemands ont pris piecl &ns les iles df Oesel et cfe Da.^6, le pouvoir que depuis d-jux siècles la Kussi® tKerçaii dans la Bc£iqua s'est e^ondré-La fendre que lui avait ouverte sur la mer Baltique la victoire dé Pierre-le-Gru.nd Sur Charles XII de Suède est refermée." Pétrogr-ad, 15 octoba-3 î Le ministre de la guerre a déclaré que les classes de 180D et de 1SîOO seront renvoyées eu congé et que d'autre classas suivront. Cette mesure n'influanc^ra pas fa puissance die l'huée ; par coutre, efic dé-congestiojuiera la masse inutile d<ïs formations.« Pétîrograd, 14 octobre î En rentrant du grand quartier généxftl^lQ ministre do la guerre a rq;,u' des journalistes auxquels il a dit qu'on travaillait ferme à la réorganisation dé l'armée : depuis _ la mouvement Kornilof, de nouveaux ti tulriras ont ét*j nommés à plus do vingt posée» d)a coinmandUnt sans que la moiuctre pression: étrangère à l'armée se soit exercée. , » » * Copenhague, 12 oçto-.re : D'après un t-;lég*ramme de Pét.ogTad, un Conseil des minis'.ies s'est réuni au Palais df Hiver; il s'est occupé exclusivement da l'anarchie qui règne en Russie. A 1;unanimité, les ministres ont décidé do rcpi'nueD énei'giquemont les troubles provoqu s pf-^r les pitysans. Les autorités civi.es ea mili- tadres î^ecevront des ordres en conséquence. » * 4l Pétrograd, 14 octobre : L'Agença Télégraphique annonce qu'au cours de la séance de Cabinet tenue ie 12 octobre, lo gouvernement provisoirq a décidé de confier au 'parlement avant la lettre la nomination du Conseil provisoire dé la République russe. Lo nombre de ses membres a éfri fixé à 550, dont 383 représenteront la démocratie et 167 les partis bourgeois. La ®2ance d'ouverture a été fixée au 1er novembre. « H # Stockholm, 15 octobre : On mande d^ilaparanda au „Dagens Ny,-heter" : — Il a été annoncé récemment que le gouvernement russe a invité les habitants do Pétrogr-ad qui sont à même de quitter la capitale de sa fixer dans d'autres localités où les vivres sont plus abondants. Au noun de ceux qui ont quitté ia villa?, M. Skartzof, président du Comité d'évacuation, a demandé aux compagnies df assurances à quelles conditions elles seraient disposées à assurer leurs biens. Les compagnies ont demandé une primo do 60 roa-, blss pour m'-lie, ajoutant que si les A lié-' mands occui^iient Pétrograd1, elles réduiraient la prime à 40 roubles. Le ,,Rietsch" écrit à ce su;et : — Il est vraiment humiliant pour tout patriote rusefc de devoir reconnaître que la sécurité des propriétés à Pétrograà est mitais grande ou ce nroenout que si ,1a capitale était occupé© par l'ennemi." » * Borne, 14 octobre : D'après les journaux, la pressa russe tout entière exprime la crainte que le manque de charbon, qui se fait déjà très dlui-emenc sentir en ce moment, n'entraîne l'arrêt complet du trafic de* chemina de fea*, ainsi que la fermeture de toutes les usines du pays. * * & Stockholm, 14 octobre : D'après les ;ournaux finlandais, un envoi d'or d une valeur do 6 millions do roubles, adresse par le gouvernement provisoire à. la Banque d'Angleterre, aurait été ssaisi par le Soviet à Walkasa-rri — station frou-iTèro russo-finlandaise — sous prétexta que le gouvernement n'a pas le droit d'exporter da l'or. * * Pét>V)gra<3, 14 octobre : Un avi3 ofl'iciel du secrétariat général do l'Oukraine dit que le fufer gouvernement auton^ma du pays s'apercera d1 oL tc.iir d'Cti-e re-préseafcé par des dé^gués à la prochaine Con&rônce de la paîx. * W Sî Helsingfors, 14 octobre : Voici les résultats définitifs des élevions i\ la Diète : î)2 sociaii sl-^s, 51 députés du bloo bourgeois, 25 agrariens, 2 Suédois. # •> ♦ Pétrograd, 14 octobre : Le gouvernement provisoire a convoqué la Diète de Findanda pour le 15 novembre. * & à Stockholm, 13 octobre ; Du ïjRi^h" : — M. îscxraaof, gouverneur général do Finlande, a adressé au gouveriMsnent pro-vi»oira un rapport sur les énormes cAffi-co.l^ès qu® rencontre le ravita^ieenent do ia, l'inlaocte. Il âgnais que des troubles provoqués par la femine ont dbjà éciasS cSans UXM d«s prrovkKx:3 XI Saut tjue das mesui»es soient piisea i-nni^diaîc-mant, sinon la révolte s'étendra à tout la pays» • 9 « Pifrograiî, 14 cotobra : La grèro gteirala qui rient il'iolatet (&«is la région iKirolifcra de Bakoa ooati-nuo. La ville es» ccil-Jaej les &éî.tres et lea cafés ont fermfa ysn: les grévistes. ♦ H Péteograd, 14 octobre r Le gouvoiii-«nient a interdît l'entrée dé Moscou à tons ceux qui n'y ont pas cites occupations permarienïe». * * * Tii'Js, 14 octobre ï Un Congris arménien au<fuel assistent plus de cfeux cents dèK^gu^s a comiùeneé aujourdliud ses travaux. -£ DËfÊOttS ËiVE8SE-j : PtiriS, 14 octobre : La Chambra a discuté hier l'intei'pt^a. tion do M. Le^gu'-es sur les moyens ce i^n*fcs plus utile la travail du personne i2iploma tîque. M. Ciiau«aiié, député radical, a critiqué l'organi^aûoîi de la représentation ce la Fiance à l'étranger. M. Briand a répondu à ceb cri{j?iu-e9. M. liSnoi a fcfiggéré une augniejitaîion des éavaiiumente des djjplomîites er. a un eteposé rassuriurt de ia situation «xtè-ideure. X» ministre dee affaires c£rangèircs a ensuîta répondu à la déck-ra-Jon da M. von Kuliboarcn disant que l'AHomagne no rétrocédera jamais voiontaircmaort l'Aï-sac© et la Lorraine. Nous proférons, s'est écrié M. fifixn, co ,,j«anais", qui a au moins le m&ïto d'établir «ne situatioai nette- La Franco lutî'era avec s^î aille.s jusqu'à la victoire finale, et c'est aiiiôi (ju-'ciio reconqneara l'Alsace et la Lorraine.» ^ « A Paris, 15 octobre : JV{. Peinle\ré est ixstfra d'An ira à Pari»; ♦ BerlSn, 14 octobre : 0n\ tceitômct de Genève au ,,Beiliner I^o-fcal Anzciger" une information du ,, Progrès de LyonM aiuion^nt que M. Paînlevé prononcera ince«samm=iifc à la Ohambre itq cHssourtf sur la politique intérieure. Que le gouvernement, au cours de la disci^ion (pii suivra, oHienne ou non la majorité, on considère un remaniement du Cabinet comme imminent. Cette information est d"aillefnrs confirmie d'une autre source* su * 4* Berlin, 14 octobre : Du Berner Iageblatt" : — Ces derniers jours et h ici? notamment, le chancelier de l'Empire a discuté la situation politiqu© et son orientation avec un grand nombre de personnalités parlement taiies. Ferlin, 14 octobre : Répondant à une question que lui adras-sait lo représentant de l'Agence Wolff, la baron von dem Bussche, sou^- secrétaire d'Etat-, a répondu : — M. Ri bot a ç^clacé le 12 octobre dernier à 1a Chambre française que 1 Allemagne avait fait savoir au gouvernement français qu'il pouvait, par l'inteimédiaite q'un homme politique, engager des pourparlers au sujet de la rétrocession do l'Al-sace^Ijorraiue. Cette affirmation est- absolument cont-aire à la vérité. Cliaque fris que le gouvernement allemand a Mé sojidé sur les conditions de paix, il r. laissé entendre nettement que jamais uno parce}le du sol allemand ne pourrait constituer l'objet de négociations avec une puissance étrangère. « » a Rome, 14 octobre : Le ministère des finances estime que l'impôt sur les bénéfices da guerre fournira pour la première année, soit jusque fin 191Ô, una somme totale d'à 603 millions de lire. Les provinces de G fines, MiJan et Turin fourniront à elles seules les deux tiers cîa ce montant. La Haute-Italie paiera les quatre cinquièmes du rendement total,, tandis que La Basifô-Itaiïe, qui compte a peu près le môme nombre d; habitants, n'en fournira que le dixième. * Milan, 14 octobre : On mande do Rome au „Se-olo" que trois prélats italiens recevront le chapeau de cardinal au prochain Consistoire. >. j , « * s • ' Pans, 15 octobre : i La presiso catthollique annonça que le ministre de Riussiie auprès du Vatican a sotL-ini9 au Pape un projet do concordat qui donne au Saint-Siège le droit de nommer des évêques ru'sses sans l'avis du métroiK»-lite £t autorisé les congrégations religieuses à se fixer en Russie. * * a Copenhague, 14 octobre : On mande de Christ?ania qu'à partir du 1er novembre la carte de pain sera introduite en Norvège- On dit que la ration hebdomadaire sera de 2 kilos. » O st Baie, 14 octobre : On mande de Stockholm à la „Basler National Ze'.tung;' : — Le gouvernement anglais a fait savoir au gouvernement suédois qu'il dénonce la convention passée entre la Suède et la Canada relative au cabotage. En conséquence, il es1 désormais injter&fc aux navire^ suédois de caboter dans les çaux canadiennes. A la suite de cette mesure, la Suède, de son côté, a interdit aux navires canadiens de caboter dans les eaux suédoises. PETITES NOUVELLES 1/HISTOIRE D'UN MOT Dans la „ Zeitschrift fur franaosische Sprache und Litteraiur", de Chemniïz jBand XLV, Heift 1-2),'Élise Riohiac, de Viexme, consacre une quinzaine de pa^ge» à i'histoire du mot ,,Bocher". Après avoir rappelé les travaux anté-rieurs tîes philologues — du grand romaniste danois. Nyrop surtout — qui, eu ces cibrnK-rs temps, se sont beaucoup occupas do l'étrange vocabie, notre aute.tr fais un examen critiqua des diverse» itymologies proposées. Mais la partie la plus curieuse de son travail, au moins pour le grand public, est ce lie qui, par ler.reigistrement de toutes les citations éparsas detpuis la déclaration da guerre dans les journaux e-t les livras teintai», nous ajjporte ^'histoire du mot, de ses composés et de ses dérivas Ce mot, quoi qu'on en pense, eat d'ailleurs bi«i antérieur à la guerre actuelle. Eli3e Riichier l'a retrouvé dans le „Die-liiKinair© argot-fi-an^vis et fraoçais-a^got" de George Dciesaile, publié à Paris en 1895. El y rçjçure parmi les nombreux surnoms donnas aitx AUemands. Ajoutons qu'on pourrait citer par centaines do ecs ,,aménités inisrn'At-ionales'' : un érudifc regretté, J.-rIh. do Raadfi, les a rassemblées dans le dernier chapitre de son livre ,,Lea soitriquete d«s commun©} belges", en remarquant que ceux-méiu>es cjiu'eJies vi-&c:it ont le bon sais d'en sorarire. Il n'est de p«upio qta n'ait gratifié ainsi d'autres {«supins cFépivhètes saicasiiqu^s. LE BON YAGUEME^JTB.E. Un e^mj/e soldat, René des Touches, raconte en des ,.Pages de gloire et de mi-sW nns histoire qiiV est arrivée. Il y avait, daiwj un régiment d'iafeofeme souvent envoyé aux tsanehées de première l%ne et soticais à de violents bomljarde-ments, cm bcave petit ,;bci^iomuua'" qui s'ennuyait parce qu'il ne reéev&it jamais cfc lefcres. Chaque jour, la vea«e du vague-mesire apjn)rfcMé au pauvre abandonné uno nouvelle. Tandis que ses carna-rûfdes avaient le bonheur da recevoir leurs lettres ei sa retiraient dans les coins pour mieux Stivoyrer à k)isir, en silence, l'entre-ïiea da leurs parent, de leurs amis, celui «pi# le vaguemestre n'avait pas appselô par son nom, eommo tant d'autres, pour la dis_ trilmtioîi attaztCfeo aveo tïf:e 3mp-?toncâ an-goi»6éei, s'enfermait dans un s'ieciee farouche et souffrait d'un© effroyable crise de „cafardf". U!n jour vint cependant où ce malheureux garç<», qui était né sous une étoile maligne, éprouva, lui aussi, la joie eba recevoir une Iskrs — une vraie leitre, bien écrite, délicieascsnent longue... Et voilà qu'une correspondance s'ensuivit, bientôt interrompue, hélas ! par la mort du p#it soidnt, dans une patrouille- Avant da moitrir, il avait eu la con9otUk>ii de pe-n^rr que quelqu'un poisait à lui, 1^-ba^, loin du front. Or, c'éteiit le bon vaguemestre qui, vovant la dértolatPon peinte sur le visage de VaWi-donné, avait "écrit la le^^re. C'est loi qui avait motivé, par une fable ingénieuse eî assuré pa»r des complicité KeviMsîwrtes, la correspondance consolatrice. 0© trait méritait d'être rapporté, af^n d'à montrer un émouvant exemple de camaraderie fraternelle.LA TÉTRALOGIE EN CINQ PARTIES En Suisse, le manque de combustible force les théâtres ù» diminuer le nomtee dg leurs rer[)2^ôeîiu:itio3is et) à en abréger la plus poaei&e la dur^e, pour éviter qua le« sjiec-tir.teors gèlstvt dans les &&-1-2S insuffcsam-ment chauffées. (Asnma, dans ces conditions, il devenait imrkx>saiUo dt3 jouer des opéras oomsne : io&-te-éd ei lo Orépuaoulo des Dieux par exesn-ple, la dfirerstion dis feutre con»)nir>al da Zuriair a décidé cTes^yer de donner la té-tralog? e eu cinq i^présaatatiars. Le •pi,ei-miôD soir, on jouera.l'Olr du Rhin: le dou-xiian©, la V&tsyrie; le troisième, las deux prc£uk>vs a^ies d,3 B^egfcia;^ la quaiii^mc, le tnvsième acte de Siegfried et le premier acte du Crépuscule 'des Dieub.; le cinquième ;oiîr, eefm, le cycle sera compLtJ par les deuxième et troisième actes (lu Orépuaeuie des Dieux. i COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commuîîiqaés des Puissances CnnSraies. Berlin, 15 octobre. — Officiel do ce tuidi : Théâtre de la guerre à P Ouest. Armc'es du feld-maréchal prince héritier Ruppr&mt de Bavière : ' En Flandre, les opérations de l'artillerie ont ete d'une, violence variable. Sur la côte et dans certains secteur» du front compris entra la Lys et la De aie, le feu a été ener-giquemCnt concentré à certains moments. Dans les vastes champs d'eatonnoirs, plusieurs engagements ont eu lieu entre détachements da reconnaissance. En Artois, d'importantes forças anglaises ont pris i offensive sur le front da 4 kilomètres compris entre la S carpe et la route Cambrai-Arras. Sur les ailes, l£ur assaut a échoué sous notre feu; au centre, l'ennemi a pénétré dans nos lignes; il en a été rejeta la nuit par una contre-attaque. Près da Saint-Quentin, la canonnade a augmenté d'intensité par intermittences. La catUikiralei a de nouveau été touchée par quinze grenades. Armées du prince héritier allemand : Entre la vallée de l'Ailette et Braye, ainsi qu'au centre du Chemin dés Damas, da violents duels d;artiilcrie se sont livrés pendant la journée. Au nord de Remis, en Champagne et sur «a Meuse, la canonnade est. aussi devenue plus violente par intermittence.Théâtre de la guerre à l'Est. Sur l'ile d Oesel, nous avons fait do rapides progrès. Marchant impâtueuisement d'o l'avant-, nos régiments d'infanterie et nos bataillons cyclistes, souvent mémo sans attendra feutrée en ligne da_ l'artillerie, ont repoussé T ennemi là où il a accepté le combat. Du nord, nous avons isolé la pres-quilo de 6worbe, tandis que le feu do nos navires réduisait les baittarie-s de la côte au silence. Nous sommes aux portes de JLa ville d'Aransburg, quii est en flammes, et nous progressons dans la partie orientale de l'ile, dont les troupe» russes cherchent à gagner rapidement la côte orientale pour s'échapper par la digue qui relio l'île d'Oesel à 1 rie da Moon. Nos torpilleurs ont pénétré dans les eaujx: qui séparent l'île d'Oesel de celle de Dago et, au cours d'engagements réitérés, ils ont refoulé les foi-ces navales russe» dans le Moon-Suno!. Pas d'opérations à signaler sur la front do terre en Russie ni sur le front eu Roumanie.Sur le front en Macédoine, la situa tion n'a pas changé. * * * Berlin, 15 octobre- — Officiel d'hier soir: Dans l'Ouest-, combat d artillerie d intm. si té variable en Flandre et au nord-est de Soissons. Les opcrauons commencées dans l'île d'Oesel so poursuivent conformément à nos pians. Berlin, 14 octobre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé 16,000 tonnes sur le théâtre da la guerre sejrten-trional. Parmi las navires détruits so trouvaient un grand vapeur italien armé et una grande barque transportant au Havre du til de fer barbelé et de l'huile. * * Ht Vienne, 13 octobre.— Officiel d'hier soir: Sur lo front de nos troupes, rien d important à signaler. * * * . . Sofia, 14 octobre. — Officiel : Sur le front maoédonien, le combat d'ar. tilleria a été un peu plus vif et Qntreojupé de plusieurs assauts de feu de peu do durée. .Au nord-ouest de Bifcolia, dans la soucie de la Czerna et dans la vallée de la .Strorwna, activité de patrouillas. Dans la Dobroudscha, canonnades peu intenses près de Tulcea et à l'est ae ua-latz. Une patrouille ennemis tentant d'attaqua à l'est ûo Galatz, a éta repousseo par notre feu. Constantinople, 14 octobr6. •— Officiel ; Sur le front du Bina*, faible canonnade et activité des patrouillas. En Perse, un detachement de cavalerie ennemi qui, venant- de la frontière, tentait de franchir la rivière du Sab, a été repoussé par notre contra-attaque. Sur le front du Cauca.:e, au centre de la ligna, nous nous sommets emparés de pièces d'équipement et de matériel au cours d'un engagement entre avant-postes qui s'est terminé on notre faveur. Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. Berlin, 14 octobre- — Officieux : Sur le friiiit en Flandre, lo feu roulant du £3 octobre a t suivi d'u'Do atnaque prosi|ono'e pUr l'ciinoiii ir.s du boia d'o Hauthalst : el'e (ohouû et lui £ii coûtû <!© grosses pfcx<«e. L<i tetoips a V tant éclair cl par Snlomi&tence pendant la journée la canonnade c£fc devenu© v'cltnto sur le champ principal do la bataille : nos positions >;,bli&3 e'.tro Jierckcm et Mang'eloeie, af:>vi »i.u'ù certaina inoicoriis la région située ^ 1 est ei nu eu'J d'Y pies, ont £tô pirisesj eoUiî uci fci» d'une violciico i>artleuliôre. Vois lo soir de for'.os patruuîiieô ennoindes ont moacentani'ment p-'nîtif. dana nos positions, pris de DraalDanc: et dans fa région d« Podcappeîla, nirite elles en trit tto ospuls^us au oours d'un combat à coups de grouadeti à oiaixi et ojit fc-nibi do forte® porte3-E.» /.ffu-'s (4 au nord do Saint.Quemdru, pen-fjtar.t urm vive car.oniîawî. nous avons repouss' de« patrouille- e-'u^anks près de Hulluch et a-u àU'l de La Kass?» Sur le front dq l'Aisiie, J® feu do i'arii»iôr!o emno.iil-J «st U'Ofi violent à plusieurs ro- piisea pendant U jouxn<'* et a continu» iua-.'iu'û La tomb'rt flu jfi'ir, an coin de L&tfaux, Des frci-ces (raionises considérables ont dirigé cinq co ut-e-attaques <xn.tt« les tranchées dont nou« non» étions «« portes &u nord dn moulin do Wvcclorc : ont net'.ement ^ohouri tt l'onmcmi a subi Je îorU-s pertr» tandis qu'o nos troupes d'attuquo raxccnaïuit de nomb'x^nx prisonniers tidtH dans la rtt,bi> de Braye et do Craoome- Maigre 1^ violentes et uicessa>:ite4 attaques anglo - fraiK,-î.i-;os em le Iront en 1 Uodre, oé presque t^otel l'aiyn^ an^liise met en œuvre tttuteB les forces do;-« elle dispose, pour ixmcvtr uni d'Xi.sfcon, 1a di'ection de l'arniK« aileonamao garcjnnt toujours sa complète liberté d'action» a prw u; o imtia^ve ^ l'E^t. Appuyé© pax la marine, el o 8 del&rqué ds» troupe# dans l'île d Ce^ ol, transformé# par ks Ru«s«s en ue » base d'ops'rvtionw pud8L*aw«nnt r^r^nicbte. La pu pana-tioa do oelto op ratilon a été ronianqjuablio. Au prix de grosses ciificuit-'s, nous avons r usai à nettoyer le champ de minefl qui banraifi ia route it avons tout aussitôt déchaîné, lo 12 orfcbro, cotrwre 1^ fortlficp-Sona de la proaqu'ilo d« orboj pièc de Kia- Kond, do la boio do Tagga et dfu Soo!<yswc».l, un tau concentrique, do: t ia \loflcnr« a proccjptîment réduit au eiient e les batteries do l'cnneaii et démoli _ Ses fciititicatiotos. Leur débarquement achevé, nci^ tJ'oupe^ do torro ee fcor.it d'un bond' lanc «e h l'assaut des troupes ennemies qui occupaient l'Ile, ont brise leur ré-aitftanK'-ô et avsuioenî ralpklejmie^t dans lai direction du sud-est. » * * Berlin, i4 octobre. — Officieux : Lo temps e>.c?i>tionn<ll;7n£jtit beau qui a régné en aepfcein^ire a engog:- nos cntioniia & exécuter on plus gTand rx>rnbr« d'attaques a*'rûeniuos contra 1q terriVibia allomaiud qu© durant lcâ mois précédente. 1^0 grandies attaque» — 12 au tota] <» n'ont été diriy'ea quia contre la région inw auetxLJj de la Lorrainei, silui o immj-dJatctx^nt à. 1 arriére do notre front. 1-1 autrefl aitîiaques cpC^. ■ t dirigl'es contre la ville de °%i^ves, ^lusûeurd vlUagpa do 1 I^fte! et les villes de Tubingen et de Stutlgort, ainsi qu© coaitr® plusieurs petileg villes s tuées sur le Neckar et contre la villa da Sarrebirucit. Les aîiaquea dirig-'.e^ con-fïro la région iindustriell-3 luxembcfirgcoise-lorraine n'ont co,. casionîao, girica à nos officacos mc^urC(3 dfe d;> ' fenso, qu'un© eus"i>ausion ce travail d'une quînW; zulno d'heures dans un laminoir> dont unie souf^ llc-rie avait été touchée. L©3 auiCresi attaques n'ont causé que des dé-; gâts fort p u Lnporuinte bris de vitres gi'uér&C lement. Les oxydesiana dea bombes ont tué Jl personnes et en ont ble-S^ 16 environ. Cinq appareils onmoniis ont été dc^cffidus ou ont Ct's forcés à. att-rrir en ncit;© territoire, pou? {'action de nos moyens de défense; grlc© a ceuix-ci, le résultat des attaques de Vemueii.i est loin do correspondre aux bu'.s qu'il ee proposait dl'cfteindre, en mettant d'importantes forroS aériennes en ligne. Sauf dans le cas qu» noua venons de sig-ualer, notre industrie lûijita-ire n'a pas été entrav e dans Son importante exploita*--tlo^i. D'autre part, il y a Heu do signaler que la population des régions les plus nisnao es se soumettent consoieai-i^Usejaient aux preacriptick-S edict es por les aotoritris ; le nondiro pou unpOiV' tant des victimes d-^noutre que ces prcsSoriptiona, constituent une protection efàcace contra les boann bardoiiients aériens. Communiqués des armées alliées Paris, H octobre. — Officiel de 3 h. : En Belgique, au cours de la nuit, noe reconnaissances ont attaque les patrouilles ennemies en avant de notre nouveau front et ramené une trentaine go prisonniers, dont un officier. Sur le front de l'Aisne, la lutte d'à r,Lille-: j'io a éto par moments assez vive, notamment dans la région du Panthéon et s r les plateaux de Vauclerc et do Californie. Canonnade interinitiente sur le reste dit front. » * * Paris, 14 octobre. — Officiel de 11 h. : L'activité des deux artilleries s'est maintenue tris vive au cour3 do la journée sur le front de l'Aisne, notamment dans la i*én gioni des plateaux entre Ailles et Craonnc, ainsi que sur la rive dr-oite de la Meuse. Aucune action d'infanterie. Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur nos petits postes au sud do' l'HartmaunsweilerivOpf est resté sans succès. Journée calme partout ailleurs. « Paris, 13 octobre* — Officiel do l'armée dP Orient : Au cours de la nuit, dans la région des îacs, les troupes russes ont repoussé un dé-tacnemeut de reconnaissance bulgare. Hiem d'important à signaler sur lo reste du front-. ♦ * * Londres, 13 octobre. —• Officiel : Fortes averses la nuit ; elles continuent encore. Sur lout le froi.t, l'ennemi n'a prononcé aucune contre-attaque jusqu'à présent. En. dehors de l'activité habituelle des deux artilleries, rien d'important à signaler au-, jourd;hui sur lo front de bataille. La tempête continue k «évir et le temps reste pluvieux. Il résulte des rappe^'ts que nous avons fait hier 741 prisonniers, parmi lesquels 41 officiers. Une voix d'Amérique Le „Financial Worldi ' ds New-York vient d'émettre 1 opinion suivante sur loi possibilités de l'ap ré»-guerre : — U est înconuiJiTAi^o que des millions de personnes, dans tous ifa pays éprouvés par la guerre, ^Omissent pour avoir la paix. Oe3 millions d'haiitants des Etafë-Unis seraient heureux de conclure une paix honorable, bien qu iiS soutiennent lo gouvernement américain diuis sas efforts tendant à constituer une machine de guerre capable de renverser l'autocratie militaire (1) des eiu-pires centraux. Les milieux financiers de New-York ont-déjà disemé sur les possibilités do paix et leur influença sur iets affaires en général, Nous sommes maintenant dans la quatrième année du conflit. I-ei hommes d'Elat des principaux pays guerre, prononcent des discours destinas au public, mais aucun dJeux, au fond do son. eoaurv n'ose dire qu'il ir'j aura jxis de paix. Tous la désirent. Co fait étant reconnu, voyons oe qu'il en résulterait.Il y a deux ans, ou mOme un -an, il eût été fatal de parler de prix. Le pays, saisi comme d'une ivresse de guerre, ne pensait pas à La cuver. Une paix à- ce moment eût provoqué des ruines dans Findustrie et la tinance. Nous avions la. orcme ces meilleureg affaires de guerre et nous obtenions les prix les plus ôlev<s ^our nos produits.Tout on ne le déclarant pas d'une manière brutale et franche, nous désirions que notre prospérité continuât. La situation n e-vt plus hi même înaiule-nant. Le gouvernement pressure résolument nos manufacturiers et les oblige à abandonner leurs gr-s bénéfices. La plupart dts financiers- et des iudus-trielr ont compris leur erreur. EtJ puis nous avons prêté des sommes considérables aux Allies et nous comme- ons à craindre que nos créances ne nous donnent do l'embarras. Pour ces raisons et uour d'autres d'ordre humanitaire, la mom^s maintenant désira la paix. Mais- nous n'en appréhendons plus les conséquences. La paix nous ouvrirait des marchés qui nous étaient fermés jusqu'ici. Nous deviendrions un samaritain' universel. Nous pourrions dépem&rr ie-s* milliards de crédit voKa pour la guerre à relever les ruines de pays ravagés. Notre grande flotte, actuellement en construction1, pourrait alors être utilise pour transporter des provisions dans les ports d'Europe qui nous sont fermés depuis <roi» Urines années. Nous ne verrions probaldem yit :.as fa moindre baisse de nos valeurs financières, car les cours (le nos actions ohli-^ationfi sont à un niveau normal, si l'en tient compte de i'e:vteôma abondance de ncs disponibilités, des bénéfices importants que réalisent nos industries et des facilités dont disposent les réserves centrales. Nous avons appris beaucoup par expérience et nos com-uicryonta connaissent le^ mareliés étrangers mieux Qu'ils ne Vont jamais fait. Si la paix survenait, not:s ne serions pas embarrassas d'une forte dette publique ei seirions à la téie du commerce s&oiidial. L>o même en finance : le centre mon-taire du monde serait alor« aux Etat»-Unis et non eu.' France ou en Angleterre-. Nous sommes maintenant une nation créanciers et tes autres sont nos débiteurs. Nous avons atteint une puissance et un prestige qui dureront pendant des génération©. La conclusion qui s'impose est que, si nous appréhendions la paix, à un certain: moment, elle serait maintenant la bienvenue. Nous risquerions de perdre beaucoup d'affaires de gi erre, mars ce les de la i«iix «eront infiniment plus importantes.La plus grande prospérité nous nl.ead & la fin do ce conflit."

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