La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1923 0
22 augustus 1918
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s.n. 1918, 22 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dz02z1455j/
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•leaidS 22 Août 1918 JOUB3STAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes S* Année. - Pi" 1351 PRIX DES ABONNEMENTS S 1 mois (Septembre), fr. 3.SO* Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent trô adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagno-aux-Herbes-Potagères, 31, Bruxelles, PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. — Réclames avant les ann.y la lig., lr. 2.60. — Corps du journal, la lig., fr. 7.50. — Faits divers, la ligne lr. 5.00. —- Nécrologie, la lig., fr. 3.50. — Coin des Eleveurs annonces notariales, avis de sociétés (assembléett paiement de coupons, tirages), la ligne fr. 2.00a BUREAUX de 9 à 17 heures. Direction et Administration ; M !? he-ea* Jos. MORESSÉE, directeur. LA GUERRE 4 A O Q S /ra .km #J ^ miiamh IjH'OU juur w Le maréchal Foch poursuit avec une décision remarquable la grande contre-offensive qu'il dirige depuis lo 17 juillet contre tout le centre du front allemand.^Maintenant que les belligérants sont immobilisés sur la Vesle et que la lutte toujours acharnée se poursuit quasi sur place entre l'Ancre et l'Oise, il vient d'entreprendre la percée des lignes ennemies établies entre ? l'Oise et l'Aisne. L'attaque des Français s'est déchaînée avec une extrême violence sur 25 kilomètres de front depuis 1© _ sud de Noyon jusqu'au nord-ouest de Soissons. Elle ne paraît pas cette fois avoir surpris les Allemands : ils ont résisté opiniâtrement f et contre-attaqué avec énergie, de manière! qu ils sont parvenus à enrayer la poussée de leurs adversaires dans leurs positions de combat. Néanmoins, les divisions françaises ont réussi à progresser de 4 kilomètres en moyenne. UN DISCOURS DU D* SOLF iwmjjmt la naLtsr.hn Gesellschatt à Berlin, Recevant la Deutsche Gesellschatt à. B,crlin, ce le secrétaire d'Etat pour les colonies, Dr Soll, a prononcé le discours suivant : ' - Je vous ai invités à vous réunir ici pour * vous exprimer la reconnaissance que mérite l'attitude énergique que vous avez eue jus-qu'ici chaque lois que s'est posée la question de l'existence de nos colonies. Au milieu de la conflagration universelle, les efforts tita- ei nesques déployés aux fronts européens acca- gl parent l'attention tout entière de la nation, et l£ le sort et l'avenir de nos colonies se sont 01 trouvés relégués quelque peu à l'arrière-plan de nos préoccupations. Même le sort de ceux s( qui, depuis plus de quatre ans, n ont cessé de défendre avec une énergie farouche et un dévouement sans précédent nos postes perdus, courait le risque, malgré leur droit à ci notre sollicitude, d'échapper non pas sans ti doute à l'attention de nos cœurs, mais peut- P être plus que de raison à celle de nos esprits. c Mais la presse, consciente de son rôle, n'a P pas permis à l'esprit colonial du peuple aile- a mand de s'endormir. 0 le me plais à déclarer aujourd'hui que la sé- P curité de notre avenir colonial ne constitue h pas seulement la préoccupation de notre gou- n vernement et de certains groupes intéressés, ti mais qu'elle est devenue le but que poursuit j< le peuple allemand tout entier. j? Une question vitale pour l'Allemagne e La conviction que lè maintien de nos pos- si sessions coloniales est une question vitale et i) un point d'honneur pour l'Allemagne en tant n que grande puissance et que le but de guerre ê colonial existe au même titre que les autres p buts que nous poursuivons, s'est ancrée pro- ti fondément jusque dans l'esprit des masses a prolétariennes. e Cette unité de vues est d'autant plus conso- d lante que nos ennemis ont dévoilé, dans ces s derniers temps, leurs projets à cet égard avec t plus de franchise que jamais. Nous nous trou- p vons en présence d'une déclaration des plus li importante de la politque anglaise. Le dis- c cours que M. Balfour, ministre des affaires étrangères, a prononcé à la Chambre des c Communes, nous a fait connaître explicite- 1 ment la prétention de l'Angleterre à an- a nexer nos colonies sans autre forme de procès. M. Balfour n'a pas hésité à essayer de justifier moralement cette prétention, et les explications qu'il a données font apparaître . cette annexion comme une nécessité pour J l'Angleterre. Il ne se contente pas de s'occuper ' de nos méthodes coloniales, mais il vogue à 1 pleines voiles dans les eaux de la haute poli-tique. Il fait, en moraliste, le tour du monde J et termine par une profession de foi qui pro- ■ clame le droit de l'Angleterre à l'hégémonie \ du monde. Il y voit une conséquence inéluc- ■ table des événements qui se déroulent et s'at- c tache à dénier moralement à l'Allemagne le ' droit de faire, dans le monde, figure de ^ grande puissance. Messieurs, l'accusation portée contre l'Aile-magne par M. Balfour ne peut rester sans ré- ( ponse. Notre silence nous ferait les complices ( de ceux qui veulent rabaisser notre patrie. Je , me propose, en conséquence, de relever quel- . ques points du discours de M. Balfour, en ( m'en tenant au texte qui nous a été transmis ] par les agences télégraphiques. Chauvinistes et Jingoïstes. M. Balfour a émis l'opinion que l'Allemagne intellectuelle se laisse impressionner par la : théorie immorale du règne de la force. Messieurs, on trouve chez nous aussi bien qu'à 1 l'étranger des chauvinistes et des jingoïstes. 1 Avant la guerre, ils ne formaient chez nous que des groupes sans importance au point de vue politique, et leur influence était nulle sur le gouvernement, qui les com- ' battait. Au cours de la guerre, leur importance numérique s'est accrue, non pas que ' Jes aspirations allemandes à l'hégémonie du ' monde aient jeté chez nous des racines plus profondes, mais parce que de nombreux pa- 1 triotes, éclairés et soucieux, sont allés ren- 1 forcer leurs rangs. Parmi eux, on rencontre aujourd'hui un grand nombre de gens qui, avant la guerre, poursuivaient l'idéal de la fraternité des peuples, de la bonne volonté et du Jaîr vlay dans les relations internatio* , nalea, mais dont les événements guerriers ■ont modifié complètement le syllabus poli* ; tique. A qui la faute? Tout simplement à ( 'l'état d'esprit de nos ennemis, qui ont déna- , turé l'idée sublime de la Confédération des ( Nations, en y accolant l'idée de la guerre économique contre l'Allemagne, et ont fait de cette idée une simple caricature. Ils se sont dit : «Puisqu'il nous est impossible de vous vaincre par les armes, nous vous abattrons en fondant la Ligue des Peuples. » Si j'avais la ferme conviction que cet état d'esprit et cette manière de voir, qui semblent prédominer en Angleterre à en juger par le discours de M. Balfour et par les débats , du procès Pemberton-Billing, dussent rester les pensées directrices de la politique du peuple anglais, je me déclarerais partisan, à mon tour, de la lutte à outrance, de la résistance jusqu'au bout. J'ai l'assurance, sauf que la réalisation de la Ligue des Peuples ne soit qu'une utopie de circonstance, qu'avant la fin de la guerre un mouvement de révolte générale se produira contre cette politique du knock-out. La question belge. Nous allons maintenant passer â l'examen de quelques points du discours de M. Balfour. Le ministre anglais a parlé en tout premier lieu de la Belgique. Or, le chancelier a déclaré le mois dernier au Reichstag qu'il n'entrait pas dans nos intentions de conserver la Belgique, sous quelque forme que ce soit. La Belgique sera rétablie après la guerre, ] non pas comme Etat vassal, mais comme Etat autonome. Seule, la volonté de nos ennemis de poursuivre la guerre empêche le rétablissement de la Belgique dans son ancien statut. Mais on voit dans certain extrait de journaux américains que lord Northcliffe, le ministre de la propagande en Angleterre, fait reproduire con amore dans la presse à sa dévotion, la médiocre place que lo sort de la Belgique occupe dans les préoccupations de l'Entente. Le New-York Times a écrit que l'affirmation solennelle de l'Allemagne qu'elle ne désire pas conserver la Belgique n'a aucune valeur et ne présente aucun intérêt, les Alliés étant décidés à chasser les Allemands de la Belgique et de la France. Or, voici comment lord Northcliffe commente, dans VEvenlng News du 16 juillet dernier, cette sortie du journal américain : ' Noue «nmmps nn ne nmit, Plus satisfait, _ dit-il. d'entendre s'élever cette voix en Amé- au rique. Voilà ce qui s'appelle parler. L'Aile- ang! magne sera anéantie comme l'entend le New- terri York Times. Nous disons anéantie par une dé- h' faite sanglante et complète sur les champs de dém î bataille, au point qu'il ne restera d'elle que les que os blanchis de ses soldats dans les plaines de voul Belgique et de France. Il n'y a pas d'autre ne 1 ® alternative. C'est le langage que doivent par- n'as ■q 1er les puissances qui ont tiré le glaive pour la que: cause de la Belgique. • coir la La situation à l'Est. dési 3® La seconde attaque de M. Balfour est dirigée et contre notre politique à l'Est. Je lui réponds 1 5 que la paix de Brest-Litovsk a été conclue sur f la base d'une entente parfaite entre les gou- =on „ vernements russe et allemand, et que cette en-tente a visé à la libération des peuples-fron- 10 tières et à réveil à une vie' nationale de natio- con e, nalités qui avaient vécu durant des siècles et sous le joug de la Russie. Cette entente au l la sujet du sort des peuples-frontières est un fait titn rs d'importance mondiale qui appartient désor- une it. mais à l'histoire. La Russie et l'Allemagne, qui se < si étaient absolument d'accord sur le principe, ne (jor différaient d'opinion qu'en ce qui concerne les p0!: voies et moyens à suivre pour arriver au but. m0 F Nous croyons toujours que l'anarchie et le ^Irn massacre ne sont pas les meilleures voies qui gue Di conduisent à la liberté. Con 11 II y aura évidemment une période de transi- ion tion entre la proclamation de la libération des j3 peuples-frontières et l'exercice du droit qu'ils un ont de disposer de leur sort. Dans son intérêt j] propre autant que dans l'intérêt commun, l'Ai- as" lemagne doit faire régner l'ordre dans ces ,,ui °!n pays libérés, et d'ailleurs elle n'a fait que ré- anf , pondre aux appels qui lui ont été adressés |ur ;a" en ce sens. L'Allemagne n'abusera pas de sa qu, :a" situation pour procéder à des annexions par ^0] ej la force, mais elle mettra tout en œuvre pour alo iut ouvrir la voie de la liberté aux peuples sub- me an jugués, pour leur apprendre à s'organiser et à en se faire réciproquement confiance. !Seet L'Angleterre et la Russie. je tes Messieurs, l'Angleterre a moins que qui- t à conque le droit de prendre moralement posi- tra tns tion en faveur des peuples-frontière. Ces peu- po; ut- Pies Se sont à différentes reprises adressés, au î ts cours de leur long martyre, à l'Angleterre dir n'a pour la prier ds s'intéresser à leur sort. Elle cet le- est restée sourde à ces appels. Il fut un temps I où l'Angleterre combattit la Russie tsariste Ka sé- plus violemment que toute autre nation. Mais qu tue tandis que la Russie tsariste faisait, au cours vei ou. même de la guerre, peser un joug insuppor- pa: ,és table sur son propre pays, se livrait aux pil- pr< uit lages et aux massacres, l'Angleterre n'a pas tio bougé. Mieux que cela, elle a justifié et dé- I fendu devant le monde les turpitudes russes M. en les déformant, et c'est ainsi que la Russie, tin 'Os- soutenue moralement par l'Angleterre, a pu da et impunément, devant la conscience révoltée du ne ant monde, continuer ses ignominies. On ne peut sei rre être à la fois juge et partie. Le problème des hu res peuples étrangers, le problème russe tout en- re( >ro- tier n'existe aux yeux do l'Angleterre que pour la ses autant qu'il puisse alléger le poids de la guerre ria et que la Russie elle-même soit un instrument inl iso- de guerre entre les mains de ceux qui dirigent i ces ses destinées. Si Ivan le Terrible sortait de sa po vec tombe et rassemblait les hordes russes éparses nif ou- pour une nouvelle guerre, l'Angleterre lui sou- co1 lus haiterait la bienvenue comme allié dans sa m( lis- croisade pour la liberté et le droit. res La reconnaissance des Tchèques-Slovaques, des ces bandits sans patrie, comme puissance al- j ite- liée a été 'a conclusion logique de la singulière ag an- amitié que l'Angleterre témoigne à la Russie. Nc iro" La Finlande et la Roumanie. pr ,p® m. Balfour a examiné chaque Etat-frontière & en particulier. En ce qui concerne la Finlande, " il a dit que l'intervention allemande avait eu pour premier résultat de placer ce pays sous p î la dépendance immédiate de l'Allemagne, ou, en d'autres termes, que l'Allemagne en avait j" fait un second Portugal. Comment est-il pos-™ sible de déprécier à ce point cet esprit d'indé- pendance du peuple finnois qui, depuis des ^ siècles, s'est manifesté ? La Finlande a perdu ;,"î toutes les sympathies anglaises depuis qu'elle Pc ° ,p s'est sentie menacée par les menées anglaises S'-if dans le Nord et qu'elle désire rester en contact ™ avec la mer libre à la cote de Mourmane. Pour ce qui regarde les provinces baltiques, • la Pologne et l'Oukraine, M. Balfour nous ac- J" ■ cuse de nous être comportés envers ces pays t® comme l'Angleterre elle-même s'est comportée r1 ' i vis-à-vis de la Grèce, c'est-à-dire qu'il nous reproche d'avoir incité ces peuples à prendre ®;-du service actif contre les ennemis de l'Aile-magne. Or, aucun soldat de ces pays n'a été **c forcé de prendre les armes pour la cause de ™ l'Allemagne. ? gne Que dire de la plainte de M. Balfour au • la sujet de la politique germano-roumaine? Cette tfes- fois, M. Balfour joue le rôle du bandit qui 01 ju'à crie : « Au voleur ! » Heureusement, le monde ;tes connaît mieux les faits. * ious Le ministre anglais ne croit-il pas que le "J oint sort de la Roumanie eût été meilleur si ses di- nc tait rigeants s'en étaient tenus à une politique de P1 om- neutralité qui ne leur eût apporté que gloire et nor- Profit ? La population roumaine, ainsi que les ®.® nue élections parlementaires l'ont prouvé, s'est 111 ,ju complètement ressaisie, sans aucune interven-Dius tion de l'Allemagne — la presse roumaine elle- a£ pa- même le reconnaît — et elle réprouve aujour- J11 ren- d'hui la politique de M. Bratianu. ntre Les colonies allemandes et anglaises. I11'' J'en viens maintenant aux déclarations do ! 'j? M. Balfour au sujet des colonies. Le ministre anglais a déclaré : « Nous avons s' itio- agrandi notre territoire colonial; nous avons rl' er? pris les colonies allemandes et je ne crois pas P^ ?°l1" qu'un homme, quel qu'il soit, connaissant Ç£ ? à quelque peu les méthodes allemandes de colo- 10 -na" nisation, puisse s'étonner de m'entendre dire at ,ûes que les intéressés ne perdront pas au change. » n< êco" M. Balfour a même ajouté : de _ Est-on d'avis de rendre à l'Allemagne ses ™ iont colonies, de la mettre ainsi à même de s'assu-'°us r€r une )jase transatlantique sur les grandes re •ons rou{es commerciales du monde et d'ouvrir par là le marché du monde à son activité ? La do- aî éta* mination allemande sur les colonies ne sau- ®,c iem" rait être que tyrannique et aurait pour consé- 11 Par quence la mise sur pied d'armées de couleur °5 bats dans l'Afrique centrale. » ster En d'autres termes, Messieurs, l'Angleterre n< Peu" met l'embargo sur un pays, émet la prétention J' 11011 de mieux l'administrer que ne le faisait son mce propriétaire légitime et s'arroge sous ce pré- ™ texte le droit de l'annexer. I0 e la Je pourrais à mon tour lui poser la question a( de suivante : un _ l6 ministre des affaires étrangères en An- Ja lira gieterre ignore-t-il les ravages mortels causés fa par les puissances de l'Entente parmi la popu- je lation noire des colonies africaines ? Ne sait-U *a rien des recrutements forcés qui ont lieu dans <" l'Afrique orientale anglaise et n'a-t-il pas en- s; tendu parler des immenses troupes de travail- 01 larl leurs et de soldats recrutés de force dans les a< rlit colonies anglaises et françaises? sc r>„, S'est-il enquis auprès de son collègue des et colonies des atrocités auxquelles aboutit la 5' irre guerre entreprise avec des troupes autocli- v[ Ftat tones contre les gens de ces pays? Est-il à J" ■mia même d'entrevoir le mal fait à la civilisa- « sse tion et aux progrès coloniaux des peuples 11 itut civilisés par l'incorporation de noirs dans les aux armées qui combattent les blancs et que l'on P cie a transportés dans ce but en Europe? uire M. Balfour peut-il douter un seul instant la que le sort de l'Afrique eût été meilleur si ' oc- l'Angleterre n'avait pas foulé aux pieds le . Le Pacte du Congo? A-t-il oublié que l'Allema- g: ' so- gne est la seule puissance belligérante qui ait sï pas inscrit explicitement dans ses buts de guerre li t ne la suppression du militarisme en Afrique ? Iv idés M. Balfour est-il prêt aujourd'hui à faire une di t de déclaration identique au nom de l'Angleterre et à briser net avec les méthodes et les visées d :om- françaises ? le der- Messieurs, je ne m'attends pas à recevoir rf une réponse à ces questions. Le discours de qi feik Lm. Ealfour ne nous ap_prend rien de nouveau te au sujet des intentions des hommes d'Etat fa anglais. Les élections sont proches en Angle- n terre, et ceci explique cela... te L'histoire coloniale allemande est là pour se démontrer que l'Allemagne, pas plus en Afri- te que que dans les mers du Sud, n'a jamais l£ voulu pratiquer une politique agressive. Elle a ne le veut pas plus aujourd'hui qu'hier. Nous il n'aspirons à exercer aucune suprématie, d quelle qu'elle soit. Nous voulons établir un à . compromis entre les Etats coloniaux. Nous désirons que la question coloniale soit réglée | sur cette base que les possessions coloniales I répondent à la puissance économique des nations européennes et aux mérites qu'elles se sont acquis dans l'histoire et en vertu desquels elles estiment avoir droit à ce que la pro- c tection des peuples de couleur leur soit q confiée. d Les droits des Puissances. p L'activité économique seule n'est pas un 1 titre de droit suffisant. Là colonisation est s une mission. Les Etats qui, avant la guerre, ' se sont efforcés do mettre ces maximes en ac- L tion et qui ont respecté l'humanité dans les J populations de couleur, ont acquis le droit 1 moral de rester des puissances coloniales. Çe droit, l'Allemagne se l'est acquis avant la guerre. Le geste prétendûment libérateur qui consiste à faire apparaître l'annexion des co- ' loriies allemandes comme une œuvre méri- < toire au point de vue de l'humanité, constitue | un blasphème. Il parait tout naturel à M. Balfour de justifier moralement cet instinct de spoliation, t qui est le caractère même des impérialistes 1 anglais. Cela lui paraît même à ce point na- ! turel qu'il ne se rend pas compte du ridicule i qu'il y a à stigmatiser les prétendues aspira- < tions de l'Allemagne à l'hégémonie du monde, j alors qu'en même temps il avoue publique- ] mont les sentiments annexionnistes anglais i en Afrique et en Asie. 1 A la fin du discours du ministre anglais, je note cette phrase : — L'abîme qui sépare les Puissances centrales des Alliés est si profond qu'il n'est pas possible de le combler. • j M. Balfour pourrait aller plus loin et revendiquer l'honneur d'avoir approfondi encore cet abîme. . Dans son opuscule sur la Paix éternolK Kant parle de la confiance qu'il faut placer quand même dans le jugement sain de l'ad;. versaire, alors même que la paix ne parait pas possible etoque les hostilités semblent prendre les allures d'une .guerre.d'extermina-i tion. Des discours' comme celui qu'a prononce i M. Balfour servent à maintenir vivace le sentiment d'une guerre d'extermination. Cependant, il n'est pas possible qu'entre les peuples ■ ne se manifesta pas à une heure marquée un , ; sentiment de confiance mutuelle. La nature i humaine à laquelle on fait violence doit se ■ redresser quelque jour contre cette hérésie de ' la fatalité de la haine entre peuples qui me-: nace d'étouffer dans son âme même la notion ■ intime de l'humanité. ï M. Balfour craint cette réaction, et c'est t pourquoi il adresse son accusation non seule-i ment contre le gouvernement allemand, mais ■ contre le peuple allemand et contre l'essence i même de ce peuple. » Les buts visés. Messieurs, la raison psychologique qui fait s agir l'homme d'Etat britannique est claire. ■ Nos ennemis ne veulent pas de paix par compromis. Une fois de plus, une vague de fatuité , a passé sur leurs peuples. Le même phéno mène s'était déjà produit après l'entrée en j guerre de l'Italie et de la Roumanie, et nous , avons pu le constater du reste après chaque succès passager d'ordre politique ou mi-j litaire. Et voici qu'à nouveau on fait état des anciens buts de guerre qui ont été si clairement établis par des traités secrets qui n'ont j pas été dénoncés encore. La guerre que fait j aujourd'hui l'Entente se fait pour la rapine et 3 pour la gloire, et ceci nous dicte la conduite s que nous avons à suivre. En réalité, nous de-t vons voir dans le discours de M. Balfour un appel fait au peuple allemand en vue de rassembler à nouveau toutes ses forces vitales ;ï pendant cette cinquième année de guerre pour g combattre et pour vaincre, tout comme il les q avait rassemblées lors du grand soulèvement s du mois d'août 1914. Une autre conclusion peut être tirée de ce discours. Devons-nous réagir d'une manière sentimentale ? Ou devons-nous, ^ nous aussi, et uniquement parce que le senti-e ment nécessaire manque à l'ennemi, ne songer qu'à détruire, faire nôtre cette politique de j knock-out et faire table rase de tous les buts derrière lesquels se dresse l'Idée de la récon-i ciliation des peuples ? 6 Messieurs, je répudie pareille politique. Elle faciliterait étrangement la guerre que l'on g nous fait, et agir de la sorte équivaudrait à nous laisser dicter par l'ennemi les lois qui e président à nos actes politiques. Ne nous lais-{ sons pas tromper par M. Balfour. M. Balfour s se gare avec clairvoyance contre une possibi-t lité de paix encore très éloignée. Si, avant la guerre, les diplomates ennemis s'étaient gar-dés avec autant de vigilance contre la guerre menaçante qu'ils se garent aujourd'hui contre la paix, Dieu m'est témoin, Messieurs, qu'il n'y aurait pas eu de guerre mondiale. Un brelan de questions. Dans tous les pays, il y a aujourd'hui des s groupes et des hommes que l'on peut consiré-s rer comme des foyers de la conscience euro-s péenne. N'évoquez point des noms isolés, ni lt chez nous ni en pays ennemi. Or, dans ces >_ foyers, quelque chose se remue qui nous g donne à penser que la véritable voie à suivre B ne se trouvera que si les nations belligérantes reprennent conscience de leurs devoirs communs. Comment éviterons-nous les guerres [. dans l'avenir? Comment arriverons-nous à 5 rendre efficaces des accords internationaux en r vue d'empêcher une nouvelle guerre ? Quelles i . assurances pourrons-nous donner aux non-î. combattants? Comment épargnerons-nous à l'avenir aux Etats neutres les peines qu'ils _ ont maintenant à subir parce qu'ils sont restés pacifiques ? Comment protégerons-nous les mi-e norités nationales? Comment réglerons-nous n nos devoirs d'honneur réciproques vis-à-vis n des races inférieures qui peuplent le monde ? s. Messieurs, ce sont là autant de questions brûlantes derrière lesquelles se dresse l'opinion Q de millions d'êtres, derrière lesquelles se dressent aussi des souffrances indicibles et des fafts inouïs. Précisément, parmi les combat->s tants, parmi ceux qui sont tombés dans tous j. les pays, parmi ceux qui ont perdu la force, Il la santé ou la joie de vivre, il s'en est trouvé g des milliers et des milliers pour lesquels le sacrifice a été léger parce qu'ils avaient cette 1_ croyance que de ces souffrances accumulées, ,s de toutes ces misères et de toutes ces peines sortirait un monde meilleur où leurs enfants ,s et petits-enfants pourraient vivre dans la tran-a quillitê et la sécurité. Messieurs, le jour arri-,, vera fatalement où l'on verra passer le cortège s victorieux de ces buts enfin atteints. M. Bal-four peut retarder l'aurore de ce jour : il ne , l'empêchera pas de se lever. LES DPtBATIWS # L'OUEST Berlin, 21 août: Au cours d'une allocution adressée au 38 régiment de gardes à pied, le jour de l'anniversaire de la bataille de Saint-Privat, qui eut lieu le 18 août 1870 et à laquelle il a pris part lui-même, le feld-maréchal von Hindenburg a dit entre autres : — Pendant cette année, le régiment a cueilli de nouveaux lauriers, mais il a aussi fait cle lourds sacrifices : nous garderons le souvenir reconnaissant et respectueux des camarades qui sont tombés. Mais nous devons aussi porter nos yeux vers l'avenir. Notre situation est Wtmmm, "ijfiUfpni * it favorable, bien quo — nous pouvons le recon-2- naître avec tranquillité — nous ayons à notre tour subi un échec en ces derniers temps. Ce ir sont là, des alternatives sur lesquelles il faut i- toujours compter. Nous ne devons pas nous Ls laisser influencer par cet échec; le succès est | [e avec nous. L'ennemi commence à s'épuiser, et is il suffit que nous ne cédions pas. Il nous faut e, dofte tenir, et si nous tenons nous arriverons n à. une paix allemande solide et honorable. » s Les événements de Russie itCa —» s Moscou, 19 août : . . 1 D'après l'« Isvestija», M. Propof, ancien j commandant de la flotte de Mourmane, p qui vient d'arriver ici, évalue les forces j de terre dont l'Entente dispose dans la ré- t g ion de Mourmane à 30,000 Anglais, 8,000 r Français, 500 Serbes et 300 déserteurs russes. A Mourmansk se trouvent le vaisseau s ' de ligne anglais « Gorg » et trois drageurs ! de mines ; à Pelachanga le croiseur russe j u Kokrin ». le croiseur français « Amiral r ' Rubé» et le croiseur américain «Olympia», c ; **• e , Stockholm, 20 août : i i On transmet de Moscou à « Politilcen » la r . note suivante adressée par M. Kadrev, c . commissaire du peuple, au président du s . comité exécutif du gouvernement de Vo-logda : i — La situation de nos troupes près ( , d'Arkhangel est absolument satisfaisante, c = Les Anglais et les gardes blanches n§ dis- - posent que de forces minimes, de telle 3 sorte que leur tentative en vue de nous - couper du chemin de fer d'Onega a com-, plètemnt échoué. En ce moment, les- trou- - pes des Soviets prennent des mesures pour s réprimer promptement la révolte à Ark- hangel. » , On transmet en outre de Moscou au même journal des nouvelles de Rostof, di- 1 - sant que des troupes des Soviets appuyées s par la Hotte ont battu les Cosaques et 'es gardes blanches, qui ont pris la fuite dans - la direction de Tamag&kija. - *** Stockholm, 20 août : ' Un journal bolcheviste publié ici apprend r par la Commission socialiste internationale - de Moscou que les troupes des Soviets ont 1 battu le corps d'invasion anglais près d'Ar- 4 khangel et d'Onega et que de même sur le " Don auusi, elles ont vaincu et poursuivent ^ victorieusement leur marche en avant. Amsterdam, 21 août : Il résulte de la lecture des journaux ame-s ricains parus vers la mi-juillet que le débar-a quement des troupes américaines sur_ l'île de e Kola — débarquement qui a provoqué la rup-e ture des rotations entre le gouvernement des e Soviets et les Etats-Unis — a eu lieu à !- l'insu do M. Wilson. D'autre part, ce fait n est démontré par le télégramme officiel suivant du 15 juillet de l'Associated Press de Washington : — Le département de la guerre déclare c aujourd'hui que, pour autant qu'il sache, de3 p troupes américaines n'ont pas été débarquées sur la côte de Mourmane. S'il en était autrement, les troupes américaines qui se trouveraient dans la région d'Arkhangel et de Kola doivent avoir été prélevées, sur la pro-it position du général Foch, sur la grande î. quantité de soldats américains qui s'exercent i- en ce moment dans les camps d'instruction é établis en Angleterre.^ o Paris, 20 août : s Les journaux admettent dans leurs commen- i- taires sur la situation en Russie que les opéra- i_ tions des troupes du Soviet se sont accomplies it favorablement jusqu'à présent, ï- *** it Stockholm, 20 août: it Le commissariat russe pour les affaires ;t étrangères a pris un arrêté décrétant que tous ;e les sujets étrangers, y compris les Anglais et 3- les Français, sont autorisés à quitter la Russie n pour autant qu'ils ne soient pas en âge mili- s- taire ou que leurs opinions ne soient pas sus- >s pectes. ir *** js Moscou, 20 août : it La commission extraordinaire a décou- it vert à Nijni Novgorod un complot contre ir les Soviets. Les affidés qui excitaient la po- s, pulation à la révolte ont été arrêtés. Une .i- révolte des socialistes révolutionnaires de >r gauche a été réprimée par des détache- le ments de troupes des Soviets à Witebsk et ts à Smolen6k.; *** Pétrograd, 18 août : 16 Une partie de la garnison de Krasnoié- 111 Sélo, commandant en tête, s'est mutinée et à se prépare à marcher sur Pétrograd. A Sa-ratof, un comité révolutionnaire extraordi- s" naire du Volga s'est réuni et s'est donné u' pleins pouvoirs pour gérer les gouverne- li_ ments de Saratof, d'Astrakan, de Pensa, la de Tambof et d'une partie de celui de Sa- r" mara. re' «*. fe Londres, 20 août: y L'Agence Reuter apprend de Vladivostock qu'un violent combat a été livré entre bolche-vistes et Tchèques-Slovaques à l'Oussouri. Au 3S cours de ce combat, les avant-gardes des Tchè- "ë- ques-Slovaques se sont repliées. o- *** ni Vladivbstoclc, 19 août : es Un détachement de troupes de la marine ja- jS ponaise a été débarqué à Nikolajef-sur- rri l'Amour; il a pour mission de protéger les es Japonais résidant dans la contrée. Un violent n- combat livré entre Tchèques et bolchevistes es. sur le front d'Ussuri s'est terminé par la re- 4 traite des avant-postes tchèques. DÉPÊCHES'OIVERSES n- ItiUÏ Aa-iU ut 1 iui£«.uiuu à » }s Berlin, 20 août : ,s Les chefs des partis du Reichstat; délibé-u" reront demain apriis-imidi avec M. von Hintze, secrétaire d'Etat. La commission '5 principale du Reichstag ne se réunira que v si les déclarations de M., von Hintze ne donnaient pas satisfaction aux parlemen-taires.* es * * ,t Viemn'e, 20 août : ^ Le prince Janust Radziwill, chef du dé-,e partement de l'Etat polonais à Varsovie, est arrivé ici cet après-midi. Il a été reçu le par les membres polonais de la Chambre. ;te II aura demain, dans la matinée, une en-trevue avec le comte Burian ; il a demandé 'es à l'Empereur une audience qui lui sera ac-,ts cordée jeudi. n- *** ri- Vienne, 20 août : ge La «Nouvelle Presse Libre» dit que les il- <ionditions mtinima qui ont eonstiîtué ie ne point de départ des négociations entre le prince de Radziwill et le quartier général allemand sont les suivantes: assurance du maintien de la .frontière occidentale actuelle de la Pologne ; reconnaissance de fa Bugliene comme "frontière à l'est ; cession à la Pologne de certains territoires lithua-,a niens contre cession éventuelle à la Li-,r. thuanie de trois districts dans le gouverçie-ut ment de Suwalki ; accès à la Baltique par rt la neutralisation du cours inférieur de là ' a Vistule et d'une ligne de chemin de fer longeant ce cours; reconnaissance comme port lii libre de la ville de Dantzig, dont l'adminis-rie tration civile et financière serait cédée aux iir autorités polonaises ; accroissemnt immé-es diat de la force armée polonaise à 20,000 >r- hommes et convocation immédiate de toute ist la classe de l'année. COM M UNIQUÉS OFFICIELS a us d w a ■ >» b xb*- (m -c aut ous est Communiqués des Puissances Centrales <i'< , et fie aut nii ons Berlin, 21 août. — Officiel du soir : qu 1 Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier ^ .Ja Rupprecht de Bavière : qU Près de Neuf-Berquin, de Merville, et au qj sud de la Lys, les détachements d'infanterie Le laissés dans l'avant-terrain de nos nouvelles dr :ien lignes ont repoussé à diverses reprises des poussées et des attaques partielles anglaises; gr 1065 à cette occasion, nos mitrailleuses et nos ar- do r&~ tilleurs ont infligé des pertes sensibles à l'en- tr( nemi. 011 >us" Combats d'infanterie des deux côtés de la eau Scarpe et au nord de l'Ancre. urs Armées du général von Boehn : , sse Au nord-ouest, de Roye, une division com- ^ posée de régiments de réserve de la Garde et ajj ia». de la Basse-Saxe, qui se bat depuis le 9 août aux points les plus brûlants de la bataille, a repoussé de nouvelles et fortes attaques en-> la nemies. Poussant elle-même dans les lignes *ev, de nos adversaires, elle y a fait des pri-du sonniers. Vo- Entre l'Avre et l'Oise, le duel d'artillerie gi est devenu très violent l'après-midi. Des deux i'< 'ès côtés de Crapeaumesnil, au nord et au sud la nte. de Lassigny, ainsi que sur les hauteurs si- oi dis- tuées au sud-ouest de Noyon, l'ennemi a plu- à elle sieurs fois exécuté de fortes attaques, qui se pj ous sont écroulées sous notre feu ou sous nos ai om- contre-attaques. Il résulte des rapports de nos rou- troupes que, depuis le 8 août, plus de cinq K)ur cents chars d'assaut ont été détruits par nos V; Vrk- armes sur le champ de bataille situé entre Vi l'Ancre et l'Avre. au Entre l'Oise et l'Aisne, la nouvelle tenta-di- tive que fait l'ennemi pour percer nos lignes fées — tentative introduite par les fortes attaques p. les exécutées le 18 et le 19 août et à laquelle a lans nous nous attendions depuis quelques jours e] — a commencé hier. Après une très violente s< préparation d'artillerie, des troupes fran- 0; çaises et des soldtas de couleur ont attaqué à sl^ 'end l'aube, en colonnes profondément échelon- p! nale nées; leur attaque, appuyée par un grand ^ ont nombre de chars d'assaut, a englobé un front ,n 'Ar- de 25 kilomètres. A certains endroits, elles il- je ont pénétré dans nos lignes lès plus avan- a mit cées. Vers midi, le premier assaut de l'ennemi ^ était brisé' dans les positions de combat de notre infanterie sur la ligne Carlepont-sud de ^ Blérancourt-Vezaponin-Pommiers. Une vigou- ^ ".mé- reuse contre-attaque exécutée par des régi- n ibar- ments de chasseurs allemands a. rejeté sui le de Bieuxy l'ennemi, qui avait passagèrement rup- avancé sur la crête de Juvigny. Les Français t des ont poursuivi leurs attaques acharnées jus- , u à qUe tard dans la soirée. Sur tout le front, jj fait elles se sont écroulées sous le feu de notre s^i- artillerie et en partie sous nos contre-atta- • 3 de ques. Le premier jour de bataille, la tentative , _ de percée de l'ennemi a échoué, quoiqu'il ait , îiare mjS ses troupes en ligne sans le moindre mé- n uées nasement; elle lui a coûté de très fortes fj utre- Pei'tes . ^ trou- Nos aviat;eurs de combat ont efficacement . dè aidé à repousser les attaques ennemies. Au f pro- cours des vols exécutés la nuit, nos avia- ^ ande teurs-bornbardiers ont fructueusement bom-rcent bardé et mitraillé les troupes ennemies, qui , ction se mouvaient en masses compactes dans la région de l'attaque, dans les villages, sur les Jj chemins de fer et sur les routes. 1( men- Berlin, 20 août. — Officiel du soir : ^ péra- Entre l'Oise et l'Aisne, la nouvelle ten- D plies tative faite par les Français pour percer £ notre front — tentative préparée par les n fortes attaques ennemies des 18 et 19 août et à laquelle nous nous attendions depuis „ aires quelques jours — a commencé aujourd'hui. e tous Après des combats acharnés, le premier s Lis et assaut ennemi a été brisé dans nos posi* ri ussie tions de bataille. miïi- sus- Berlin, 2à août. — Officiel : Le croiseur cuirassé «Du Petit-Thouars», r que nos ennemis ont annoncé comme ayant r été coulé, a été détruit par un de nos sous- c marins tandis qu'il convoyait un impor- l mtni tant transport d'Amérique'en France. ] Uue vienïie, 21 août. — Officiel de ce midi : \ 3 de près de Nervesa, des détachements de re- J iche- connaissance italiens ont tenté de prendre j sk et pied sur la rive orientale de la Piave ; ils ont c été exterminés. Par ailleurs, duel d'artillerie sur un grand nombre de points. j En Albanie, pas d'événement particulier à i noié- signaler. ée et < l Sa- Sofia, 19 août. — Officiel : ordi- sur le front en Macédoine, dans la boucla onné de la Czerna et au sud d'Huma, la canonnade j îrne- ennemie a été partiellement plus violente. ' msa, Nos batteries ont incendié un dépôt de mu- i î Sa- nitions ennemi établi près du village de Ma- ■> chadah. A l'est du Vardar, canonnade réci- j proque assez intense avec interruption. Dans J la plaine qui s'étend en avant de nos posi- J stock tions au nord du lac de Tahino, engagements ■ )lche- entre patrouilles. i. Au rchê- Constantinople, 19 août. — Officiel : Sur le front en Palestine, à l'est du chemin de fer Ludd-Tul-Kerm, un détachement de reconnaissance ennemi a été re-^e ja- poussé. Nous avons repoussé par contre-f-s"r- attaques un fort détachement de reconnais-sancc ennemi qui s'était avancé jusqu'à [oient Merdj Kesfa et lui avons infligé de lourdes vistes pertes. Pour le reste, il n'y a à signaler la re- gUe des canonnades réciproques de peu de violence. Sur les autres fronts, la situation — ne s'est pas modifiée. 5 *** J Constantinople, 20 août. — Officiel : Sur le front en Palestine, après une violente préparation d'artillerie, les Anglais ont atta-élibé- Que la nuit dernière nos positions du secteur von ^e la côte. La forte infanterie ennemie qui s'est ssion lancée à l'assaut sous la protection du feu de : l que son artillerie, a été nettement repoussée au e ne cours de longs et sanglants combats livrés à < men- l'arme blanche et à coups de grenades à main. . Nous avons tenu nos positions sur toute la ligne. Au couVs de ces combats, le régiment d'infanerie n° 21 s'est particulièrement distin- ] n dé- gu^* Les pertes de l'ennemi sont très élevées; , -e" les corps d'un grand nombre de tués gisent de-' reçu vant nos P°sittons- Pne nouvelle attaqué diri-nhrp* gée par l'ennemi contre Mardach-Kesve a ' aussi été repoussée. Canonnade réciproque habituelle dans la Lan<1€ journée. Sur le reste du front, rien d'important a ac~ à signaler. La nuit du 19 au 20 août, des aviateurs ennemis ont attaqué Constantinople. Pas de dégâts. Quelques sujets italiens ont été légèrement ® es blessés. é île ^ Berlin, 20 août. — Officieux": nerai Français ont prononcé entre Beuvrai- cedu gne3 et l'Oise de fortes attaques qui ont ac" duré toute la journée et ont fait du 19 août de fa un jour de grande bataille pendant lequel ssion ils ont mis en œuvre tous leurs moyens en thua- vue d'atteindre leurs objectifs. Des divisions 1 i Li- renforcées de troupes fraîches et ayant fait erne- leurs preuves devaient remporter à cet ■ e par endroit des succès décisifs qui*, malgré leur ie la grande supériorité, leur ont été refusés.^ Le , iterrain compris entre Crapeaumesnil et Fres- 7 nières, entre Lassigny et Thiescourt a été ! Pv1 le but de violents assauts ; leurs troupes ont amis- attaqué nos lignes en vagues compactes i aux successives et appuyées par un grand nom- nmé- kre tic canons, mais toutes leurs attaques Î0,000 ont échoué sous notre feu de défense ou au toute cours de nos contre-attaques. L'ennemi n'a i:_X ^otri.it -rvnîa d'envelopper ses attaques de brouillard artificiel. Les rapports de nos troupes sont unanimes à constater le grand nombre de morts qu'ont eu les assaillants. Avec dos pertes tout aussi grandes quai celles qu'il a subies entre Beuvraignes et, l'Oise, nous avons repoussé de fortes atta-i ques partielles de l'ennemi au-dessus da Ohaulnes, principalement entre Uarlenont et' Louvron, où il a vainement mis en ligne à' diverses reprises de3 forces importantes. , Sur tout le front, nous avons fait UH| grand nombre de prisonniers et, au courai de fructueuses attaques prononcées par nos! troupes au nord de Lihons ainsi^ qu en nous! emparant d'une partie de tranchées ennemies' au sud de Goyancourt, nous avons pu con-i stater les fortes pertes subies par l'ennemi! lors de ses dernières attaques, pertes suri! lesquelles les communiqués ennemis essayen<j| de donner le change en parlant de pertes! allemandes soi-disant inouïes. -— l Communiquât des armées alliées Paris, 20 août. — Officiel de 3 heures : Bombardements réciproques dans les ré«, gions de Lassigny et de Dreslincourt.Entraj l'Oise et l'Aisne, nous avons occupé dams: la soirée le village de Vasseas, au nord-i ouest de Morsain. Un coup de main ennemi! à l'ouest de Maisons-de-Champagne n'a, j pas obtenu de résultat. Nuit calme partaatj ailleurs. Des avions ennemis ont bombardé Nancy, la muit dernière. On signale six tués et un» vingtaine de blessés dans la population cM vile. 1 «** Paris, 20 août. — Officiel de 11 heures : < Au sud de l'Avre, nous nous sommes em* parés de Beuivraignes après un combat; acharné. Au cours de notre avance d'hier,; entre Matz et Oise, nous avons fait 600 prisonniers. A l'est de l'Oise, nos troupes] ont attaqué ce matin les lignes ennemies/! sur un front de 25 kilomètres environ, de-< puis la région de Bailly jusqu'à l'Aisne.En: dépit de la résistance opposés par l'ennemi,; ■nous avons atteint sur notre gauche les li-j sières sud de la forêt d'Ourscamps, les abords de Carlepont et de Caisnes. Au ceo-j tre, nous avons enlevé Lomhray, Bléraix' courdelle et pris pied sur le plateau aunorcU ! de Vassens. Sur notre droite, les villagesij de Vozaponin, Tartiers, Cudsy-an-Almont,-: ! Osly-Courtil, sont entre nos mains. Nous avons réalisé sur tout le front d'attaque' ; une avance moyenne de quatre kilomètresi ' et fait plus de 8,000 prisonniers. Le chiffre!' ds cet derniers faits par nous depuis le 18«! ; entre Oise et Aisne, dépasse 10,000., **» Londres, 20 août. — Officiel ! j Nous avons avancé notre ligne hier soin! dans les environs de la route de Vieux-Berquin à Outtersteene ; à cette occasion^ ' 182 prisonniers sont restés entre nos mains., . Nos troupes ont repoussé quatre attaques dirl. gées par l'ennemi contre ceux de nos postes établis au nord-est de Chilly; en outre, elles ont efficacement attaqué des postes aile- i I mands établis à l'ouest de Bray. Entre la( Lave et la Lys, nos patrouilles ont encore) ' progressé; elles sont en ce moment à l'est1 de la route de Paradis à Merville. Combats locaux sur les deux rives de la Scarpe. Nous avons enrayé les attaques dirigées! par les Allemands au sud de la rivière contre desl | postes que nous avons établis à l'est de l'an-! ' cienne ligne enneme. Notre ligne a été légèrei I ment avancée à l'est de Fampoux. ' Des deux côtés de la Lys, nous avons aussfj 1 gagné du terrain. Nous avons pris Lepinettej et nous trouvons à l'est de Merville. Nous nous! sommes aussi emparés, au nord de Merville» " de Vierhoek et de la Couronne. #*# Rome, 20 août. — Officiel s Après un violent feu de canons et de; < mortiers, d'importante détachements enne-l ' mis ont attaqué hier à l'aube dé l'ouest eft • du nord nos lignes établies suc le Cor-! " none et les versants méridionaux du Sasso' R0S60. Nos défenseurs ont enrayé l'attaque autrichienne après une courte mêlée. Nos renforts, rapidemnt mis en ligne, ont; " exécuté une contre-attaque, repoussé l'en-! e nemi avec fortes pertes et fait des pri* * sonniers. e Les Autrichiens ont tenté d'attaquen noa, lignes les plus avancées au nord du laa d«, 1 Ledro et de surprendre nos patrouilles da couverture au nord du col del Rosso; ils1 ont été repoussés par notre feu. Des détachemnts de reconnaissance an-; ~ glais ont fait quelques prisonniers sur ta' plateau d'Asiago. De la vallée de Lag;arina à la vallée de l'Astico, notre artillerie a été très active, ï" Dans la région d'Asolone, une canonnade l" plus violente de l'ennemi a provoqué une riposte énergique de nos batteries, s ia'wiin» il il» ■—mS Dépêches Diverses Berlin, 20 août : De la n Gazette de Voss j> : — Si nous sommes renseignés exactement, la question polonaise sera provisoirement réglée en principe par la candidature de l'archiduc Charles-Etieime.L'élection dui roi de Pologne aura lieu le 2 septembre ; si,; comme on s'y attend, l'archiduc Charles-Etienne est proclamé roi, les Puissances Centrales se déclareront d'accord. En ce qui concerne la Lithuanie, la situation pro* visoire actuelle sera aussi établie sur des bases plus solides. Bucarest, 20 août : On mande officiellement de Jassy : — M. Mitescu, président de la Commission parlementaire chargée de l'enquête sur les fautes commises par les ministres du cabient Braliann mis en état d'accusation, a demandé hier à la Chambre de se constituer en comité secret en vue de recevoio uns communication importante. Il a sollicité le dépôt d'un projet de loi émanant de l'initiative parlementaire,autorisant la commission à faire procéder à l'arrestation des anciens ministres en vue d'une instruction! préliminaire. La Cllambre ayant approuvé -sa proposition ,1a séance est redevenue pu-] blique et M. Mitescu a déposé le dit projet de loi, sur lequel la Chambre se prononcera aujourd'hui. *** Constantinople, 20 août ï Le Sultan recevra demain, en 'atfdienoa' solennelle, le comte Bernstorf, qui lui remettra ses lettres de créance' en qualité d'ambassadeur d'Allemagne à Constantinople.*** Londres, 20 août : Le Conseil interallié de l'alimentation a j créé une commission chargée d'empêoher ] la concurrence dans le ravitaillement et de | coordonner les services de navigation. La Haye, 20 août : < La Reine ayant prié M. de Savornin-Loh-man de constituer un Cabinet, il a décliné cette offre, en disant que son grand âge ne lui permettait plus de se charger d'un portefeuille.*** Amsterdam, 20 août : T nn inimnnuiF onnAnyiant mi a 1 J/vrv \T a m.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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