La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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15 augustus 1918
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s.n. 1918, 15 Augustus. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p845503/
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gn»ny«.T»Jt»U. »w ^-] "IBIllllf ■HiBIII- PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois (Septembre), fr. 3.SO. Les demanda d'abonnement s ont reçues exdusi. tement par bureaux et les raoteurs des postes. —. tes réclamations concernant les abonnements doivenl Urt adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Bon»«gne aux-Herbes-Potagères, 31, Bruxslloa LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la iigno, ir. 1.00. — Réclame* avant Les ann., la lig.# tr. 2.50. — Corps du journal, la lig.# tr. 7.50. — Faits divers, la lig., tr. 5.00, —Nécrologie, la lig., fr. 8.50. — Coin des Eleveurs, annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., fr. 2.00. Bureaux do 9 à 17 heures Direction et Administration : ggjg \1tal I? JOS. MORESSÉE, DIRECTEUR Nos ateliers sont formés aujourd'hui à l'occasion de la fête de l'Assomption. Le Journal ne paraîtra dono pas domain. AVIS De tous côtés nous parviennent des plaintes de lecteurs de « La Belgique » auxquels nos vendeurs réclament vingt et même vingt-cinq centimes pour leur numéro. Nous affirmons ici que nous n'avons pas augmenté le prix auquel nous cédons notre journal aux vendeurs, qui n'ont par conséquent aucune raison à invoquer pour justifier leur prétention. Cette prétention est arbitraire et sans excuse. LA GUERRE 1,473° jour ds guerre Des combats locaux — Ils ont été assez vifs dans le secteur de Lassigny — n'ont pas modifié la situation entre l'Ancre et l'Oise. Pour le surplus, les combats d'avant-postes sont fréquents entre la Lys et la Scarpe, et les dépêches signalent aussi quelques engagements sur la Vesle et à l'est de Reims. Lévolution économique il A lire les appréciations et les commentaires âe la presse dans les deux groupes de belligérants, il est fort difficile de se faire une opinion su" es résultats atteints au bout de quatre années ae guerre. Chacun s'attribue des avantages et, aussi longtemps que le sort des armes n'a pas amené de décision, prête à ceux obtenus par l'adversaire un caractère transitoire. Et il est bien vrai que, tant que la guerre dure, tout reste en question. Elle nous a déjà ménagé tant d'imprévus que nous pouvons nous attendre encore à de nombreux changements et qu'il serait hasardeux de prédire sur quelles bases reprendra la vie économique de demain. • Un fait cependant est d'ores et déjà acquis, et la paix, fût-elle conclue ce jour même, n'y changerait rien : c'est celui de l'appauvrissement général. Le résultat le plus clair de la guerre est la destruction de la richesse matérielle.Point n'est besoin, pour s'en rendre compte, d'avoir parcouru les régions dévastées. Tout nous rappelle cet appauvrissement; la vie a été à tel point diminuée que le changement ne peut échapper même aux esprits les plus superficiels, à ceux qui oublient le plus facilement.Il est vrai que certaines apparences peuvent çncore faire illusion : les nouveaux riches étalent avec ostentation leur luxe reluisant. On a pu croire que la fortune ne faisait que changer de mains et l'on ne s'est pas fait faute de le Répéter. Dans la petite bourgeoisie, on a vécu, • durant les premiers temps de la guerre, sur '•l'épargne des années de prospérité, sans trop souffrir des circonstances. Mais ces ressources s'épuisant ou devenant plus précaires à raison du coût de la vie, on commence à s'y ressentir de la misère générale. Quant aux employés et bux ouvriers, des salaires qui leur auraient permis avant la guerre de vivre largement ne ïeur assurent plus le nécessaire, et l'on voit naître le mécontentement et poindre les grèves. Ainsi les masses prennent lentement conscience de l'appauvrissement général, mais il s'en faut qu'elles mesurent la portée du désastre économique qui menace les nations civi-1 lisées et les mieux informés n'en peuvent que pressentir vaguement les conséquences. D'après des évaluations modérées, plusieurs •'des grandes puissances belligérantes ont dépensé un tiers de leur fortune et il est désor-jmais impossible qu'une victoire, même com-jplète, les dédommage économiquement des pertes matérielles subies. Un journal berlinois estimait récemment le coût de la guerre au début de la quatrième année d'hostilités à 800 milliards; un journal anglais à plus de 1,000 milliards .Ces chiffres dépassent l'imagination ; on manque de points de comparaison. ;La fortune totale de la Belgique, c'est-à-dire ! toui ce qu'un peuple actif et laborieux a péni-■ blement amassé au cours des siècles, était esti-[mée à 90 milliards. Cela est beaucoup, cela est ; énorme à nos yeux: c'est à peine la dixième [partie des dépenses totales, et la guerre continue et coûte quotidiennement de nouveaux millions. On est pris de vertige à songer aux transformations et aux progrès que l'humanité : eût pu réaliser en employant à améliorer son sort non seulement les milliards prodigués en pure perte, mais la somme d'intelligence et d'énergie dépensée à l'œuvre de destruction. Quatre ans d'efforts collectifs des deux tiers de l'humanité coalisée en vue d'un but unique I Toutes les ressources mises à la disposition de cette troupe innombrable I II y avait de quoi , rénover la face du monde. Rien ne sert de regretter, mais il es.t utile de se souvenir et de comprendre l'absurdité de la •guerre pour lui vouer une haine mortelle. i Au reste, à c6tô des pertes irréparables, la guerre nous a apporté, dans le domaine économique aussi bien que dans le domaine moral, des enseignements précieux. C'est, pour les résumer d'un mot, une leçon de solidarité. Elle a eu pour première conséquence de subordonner l'intérêt individuel à l'intérêt collectif. Elle nous a appris que la vie économique : production, circulation, consommation, n'était pas affaire privée, mais affaire de l'Etat. A la liberté — ne conviendrait-il pas de dire à l'anarchie ? — qui régnait dans la production avant la guerre, les gouvernements ont dû substituer une discipline rigoureuse; ils ont dû intervenir, régler les prix, les heures de travail, la répartition des matières premières, les conditions de vente et d'achat, ec. Dans les pays belligérants, les industries de guerre ont primé toutes les autres. Les grandes usines métallurgiques, les fabriques de munitions ont été militarisées; les ouvriers ont dû travailler de gré ou de force : l'usine ou le front 1 Après la nécessité de se défendre, celle de se nourrir : les questions de ravitaillement, de la solution desquelles dépend la force de résistance des populations, formaient une des principales préoccupations des gouvernements : d'où l'importance attribuée aux industries agricoles, les ménagements dont les agriculteurs ont fait l'objet. Ils sont, avec les mineurs et les métallurgistes, les seuls qui aient obtenu dans l'armée de longs congés pour continuer d'exercer leur profession. Comme, par suite de la mobilisation, les forces disponibles ne suffisaient pas, on a inauguré le service civil, le travail obligatoire pour tout individu valide. Les femmes n'ont pas été exceptées ; elles sont entrées en plus grand nombre dans les bureaux, dans les usines, ont rempli des emplois publics, élément nouveau dans la vie économique appelé à modifier de façon durable les conditions du travail La loi sur le service civil est à la vie économique des différents Etats ce que le service obligatoire fut à leur évolution militaire; elle crée le peuple des travailleurs comme le service obligatoire avait créé la nation armée. Désormais, plus d'oisifs,. plus de parasites, tout le monde au travail ! Tel est le principe ; 'l'application connaît des adoucissements. La nécessité de pourvoir aux premiers besoins des populations a fait reléguer au second plan les industries de luxe; manquant de bras, Avivées de matières premières, elles vont en 71 "es tenaient avant la guerre, dans l'i hwhiwmh—mminnnii notre vie économique, une place démesurée, produisant à profusion ces objets coûteux dont le but principal est de flatter la vanité, ces mille riens qui encombrent nos intérieurs, aussitôt passés de mode qu'achetés et dont la laideur n'a souvent d'égale que l'inutilité. Sans être en principe l'adversaire du luxe, signe tangible du progrès, on doit admettre que l'obligation de créer les objets-de première nécessité l'emporte de beaucoup sur celle de satisfaire les goûts raffinés d'une élite : primum vivere. La guerre nous a fait toucher du doigt cette vérité. •*» Toutes les mesures prises pour réglementer la production n'ont pas empêché la pénurie de se faire sentir. Il a fallu limiter la consommation. Dans la plupart des pays belligérants, on a connu le rationnement; les denrées de première nécessité ont été soumises au contrôle : carte de pain, carte do viande, carte de sucre, riches comme pauvres ont dû en passer par là et se résigner à faire la file. La création des centrales et organismes analogues a été vivement critiquée. Ses adversaires étaient de deux sortes : des consommateurs qui, disposant de ressources considérables, pouvaient espérer se procurer à discrétion les denrées de première nécessité, quel qu'en fût le prix, et qui s'inquiétaient peu que d'autres pâtissent à -côté dû leur abondance ; des producteurs et des négociants qui se voyaient privés de leur industrie et supplantés par l'Etat ou la commune. Ils ont eu beau jeu à montrer les erreurs et les fautes commises. Les organismes créés n'ont pas toujours fonctionné à souhait ; ceux qui les dirigeaient manquaient parfois de compétence ou d'intégrité. On a prétendu qu'une liberté entière aurait donné de meilleurs résultats ; il est permis d'en douter. Les expériences acquises dans les rares domaines où l'industrie et le commerce restaient libres ne sont pas encourageantes. La collectivité est intéressée à la réglementation de la consommation et de la production, et il semble que le seul contrôle efficace soit celui de l'Etat. Certes, nombre de mesures prises sont appelées à être rapportées; la guerre ne nous en a pas moins fait faire un pas décisif dans la voie de la socialisation. Concilier les intérêts particuliers avec le bien-être général, laisser dans le cadre imposé par le. fonctionnement du corps social assez de liberté aux initiatives privées, tel est le problème qui se pose aux réorganisateurs. Ils ne pourront négliger les expériences acquises pendant cette guerre. Aux prises avec l'adversité, les peuples ont concentré et multiplié leurs efforts, utilisé toutes leurs forces, commencé une vie de travail plus intense, plus ordonné, plus méthodique.Ils ont jeté par dessus bord le bagage inutile qu'ils traînaient après, eux, ramenant toutes leurs pensées aux problèmes essentiels de l'existence. Ils ont appris à se restreindre, à se sacrifier en vue d'un but commun. Us ont exercé solidairement ces deux vertus qui sont à la base de toute richesse: le travail et l'épargne. Ils n'en sont encore qu'aux premiers essais, mais l'effort qu'ils ont donné leur a permis de vivre durant quatre années dans des conditions difficiles et de vaincre des obstacles qui passaient jadis pour insurmontables. La guerre a retardé momentanément le progrès dans sa marche ascendante, mais elle a créé une base plus large, une armée de travailleurs Plus nombreuse et plus solidaire, décidée autant que jamais à poursuivre son but qui est l'exploitation rationnelle du globe en faveur de l'humanité tout entière. LES OPÉRATIONS A L'OUEST Berlin, 14 août: On mande de La Haye au Lokal Anzeiocr que, d'après l'Agence Reuter, le Canada aurait, au cours de l'année écoulée, enrôlé 450,000 hommes eous les drapeaux, dont 390,000 ont été envoyés en Europe. Environ 43,000 sont morts, parmi lesquels 27,000 furent tués sur les champs de bataille et dont le reste succomba à des blessures en France. Le nombre des malades et des blessés atteint 113,000 hommes* Londres, 14 août : Les correspondants au quartier général britannique font une description de la bataille aérienne qui a eu lieu jeudi et vendredi sur la Somme. — C'est, disent-ils, la plus grande bataille aérienne qui ait jamais été livrée. Les cinquante appareils anglais dont le communiqué officiel annonce la perte pour la journée de jeudi ne constituent qu'un petit nombre des appareils envoyés au combat. Des centaines d'entre eux sont montés trois ou quatre fois par jour. » Calais, 13 août : Malgré le violent feu de barrage, les avions ennemis ont survolé Calais la nuit ; ils ont bombardé et mitraillé la ville. *•. Genève, 12 août : Vu le danger des bombardements, la police parisienne vient de recevoir le casque d'acier que porte l'infanterie française. 3La guerre navale Rotterdam, 13 août: Le Poséidon, qui vient de sombrer, est le huitième des navires réquisitionnés par les Alliés qui disparaît au fond de l'océan. Les pertes atteignent aujourd'hui les chiffres suivants : Oosterdyk (8,215 tonnes), Rhea et Poséidon (3,217 t.), Texcl (3,210 t.), Alper :3 3;>1 t.), Kieldrecht (1,284 t.), Leonora (1,130 t.) et Zaan-land (5,417 t.). Les gouvernements anglais et américain indemnisent les armateurs à raison de 75 livres sterling par tonne brute. Pour le Zaanland, dont la construction remonte à dix-huit ans, l'indemnité ne comporte que 60 livres par tonne. L'Amérique paiera donc 1,875,120 livres sterling pour cinq navires et l'Angleterre 281,025 livres pour trois navires. t®. Bfrne, 13 aoûS: / La production des chantiers navals anglais pendant le mois de juillet n'a pas été trop satisfaisante. Il n'a été construit que 141,948 tonnes, n'atteignant pas la moyenne de la production mensuelle prévue par le gouvernement. L'espoir d'arriver à construire 1,800,000 tonnes au cours de 1918 doit d'ores et déjà être abandonné. Les congés d'été et la grippe espagnole ont réduit l'activité des chantiers à leur grand minimum au cours des mois d'été, et le retard ne pourra plus être rattrapé. Le Daily Telegraph, commentant la situation, dit que la crise doit être conjurée à tout prix. — La construction de navires est une des conditions essentielles de la victoire, dit ce journal. Aujourd'hui que l'ennemi a déjà détruit 8,400,000 tonnes de notre flotte, il est grand temps de se mettre sur la défensive. N'oublions pas que la maîtrise de la mer décidera de la victoire finale. » Amsterdam, 13 août : Le journal De Standaard écrit au sujet de la guerre sous-marine que l'opinion qui commence à prendre corps en Allemagne et suivant laquelle la guerre sous-marine à outrance aurait fait plus de mal que de hlen s'explique mal. Il faudrait en fournir la preuve et a priori cette preuve manque. Le député socialiste Max Cohn en est entièrement convaincu et il démontre dans une revue socialiste que l'on aurait tort de croire que, sans la guerre sous-marine, l'Amérique n'aurait jamais déclaré la guerre à l'Allemagne. — Nous partageons entièrement cette opinion, dit De Standaard. L'Amérique est restée spectatrice de la scène guerrière, se contentant d'empocher les bénéfices que laguerre lui ap' portait, convaincue que l'Angleterre et la Russie étaient de taille à rendre l'Allemagne à merci. Cette certitude lui ayant échappé, le Yankee a senti bouillonner dans ses veines le sang anglo-saxon et sa consanguinité de race a fait le reste. Il en eût été absolument de même sans la guerre sous-marine. C'est l'esprit de race qui a poussé la majorité du peuple américain dans l'aventure et, quelles que fussent les méthodes de défense allemandes, elles n'eussent rien pu changer à cette volonté ferme de s'élancer au secours des frères anglo-saxons. » *** Londres, 14 août : Le département de la marine anglaise annonce la perte du vapeur-citerne O.-B. Jenning" (1,300 tonnes), qui a été coulé à environ 100 milles de la côte de Virginie par un sous-marin. A la côte du Maine, plusieurs chalutiers ont été torpillés. La Haye, 14 août : Le Hollands Nieuws Bureau annonce qu'un des hommes d'équipage du zeppelin descendu a ét'é sauvé. Il a été amené à Ymuiden par un remorqueur néerlandais. Les événements de Russie Milan, 14 août : Lo < Secolo > annonce que le gouvernement maximaliste a convoqué uno assemblée extraordinaire des Soviets à Moscou en vue de discuter la situation intérieure. Moscou, 13 août : Des informations reçues au sujet de la marche lente et des interruptions de marche que subissent les trains militaires envoyés au front tchéco-slovaqué font supposer que les cheminots pratiquent le sabotage. M. Trotzki ■ est entré dans une grande colère au reçu de ces nouvelles et a fait ouvrir immédiatement une enquête, menaçant les saboteurs des peines les plus sévères. **» Stockholm, 12 août : Le consul de Suède à S ai nt- P é tens h our g rapporte que du 1er au 18 juillet 3,627 cas de choléra, dont 1,260 mortels, ont été enregistrés dans la capitale russe. Dans l'entre-temps, le temps froid et les mesures édictées par le Soviet ont eu pour conséquence de limiter les ravages de l'épidémie. Néanmoins, 1,406 cas ont encore été constatés du 26 juillet au 4 août, dont 334 pendant les quatre premiers joure d'août. «*• Londres, 12 août : On mande de Tokdo au « Times » que le ministre de la guerre est parti vendredi matin pour Nikko, où l'Empereur a sa villégiature d'été. La signature impériale a été apposée sur la nomination du général Kilvuzo Otani, comme commandant en chef de l'armée expéditionnaire débarquée à Vla-divostock. Otani est membre du conseil de guerre supérieur. Il a été jusqu'en ces derniers temps commandant de Tsingtau. Copenhague, 14 août : D'après des informations reçues de Hel-singfors, le général Mannorheim sera de nouveau et sous peu placé à la tête des troupes finlandaises. On annonce d'autre part de source anglaise que l'armée de Finlande est absolument germanophile et que notamment tout le corps d'officiers est acquis à la cause allemande. L'Entente a complètement cessé sa propagande en Finlande. L'action de l'Entente à la côte de Mourmane est absolument indépendante do l'intervention en Sibérie. Helsingfors, 14 août f A propos^de la situation en Fjaerr-Karé-lie, le < ïïufvudstadsbladet > apprend que* des gardes rouges finlandais, commandés çar des officiers anglais, se trouvent à proximité de la frontière finlandaise à 5 millos d'Uhtua. Il s'agit d'un détachement d'environ deux cents hommes. Il y aurait eu de petites rencontres entre cette troupe et des postes frontières finlandais. Le gouvernement finlandais installe des consulats à Kief et à Odessa. Le chargé d'affaires finlandais en Oukraine est déjà en route pour ce pays. A Répola, une grande réunion populaire a décidé la réunion de la Karélie à la Finlande. Une députation se mettra en rapport avec le gouvernement finlandais. Cette décision a été prise à l'unanimité. Le tonnage finlandais saisi en Allemagne vient d'être libéré par celle-ci. Moscou, 13 août : Les délégués des Soviets de la Sibérie orientale déclarent que les Tchèques-Slovaques ne sont arrivés que jusqu'à Baical. A l'est de Baical, toute la Sibérie est aux mains des maximalistes. Le drapeau rouge de la République socialiste flotte toujours sur les villes et les villages de la Sibérie orientale, où il n'y a ni troupes anglaises et françaises, ni détachements américains ou japonais. Moscou, 13 août : La flotte de guerre concentrée par les Soviets sur le Volga a purgé le fleuve des navires saisis par les Tchèques-Slovaques et a coupé, à Simbirsk et à Sysran, leurs communications à l'est du f!euve.A,strakan-Zarizyri et Saratow sont toujours an pouvoir ides maximalistes. Moscou, 13 août : Les troupes de la Garda blanche, des Tchèques-Slovaques et des cosaques comprennent 80,000 hommes sur le front du Volga. La concentration de l'armée des Soviets est terminée ; elle est forte de 150,000 hommes. Les maximalistes ont pris une offensive ..qui se développe avec succès. Les bolchevistes sont déjà entrés dans le faubourg de Simbirsk. Moscou, 13 août: Les journaux annoncent que Newotsensk a été reconquis par les troupes du Soviet, qui ont chassé les cosaques. Le gouvernement du Don à Krasnof a ordonné la mobilisation partielle.Le journal Bjadnata annonce qu'on commencera incessamment la publication des mémoires au jour le jour de l'ex-tsar Nicolas, consignés au cours d'une période de trente-six ans. La publication comprendra 36 séries. On commencera par celles ayant trait aux événements des années 1905 à 1917. Le jour de sa renonciation au trône, le tsar écrivit dans son journal : a Je suis entouré de trahison, de lâcheté et de mensonge. » Négociations de paix Berlin, 13 août : L'officieuse Gazette de V Allemagne du Nord écrit que c'est à tort que certains journaux ont cru voir une corrélation entre le départ pour Moscou de l'ambassadeur russe Joffe et l'arrivée à Berlin du ministre d'Allemagne à Moscou, M. Helfferich. Ce fut là une simple coïnoidence. La commission russo-allemande chargée de préparer l'exécution des stipula-. tions du traité de paix de Brest-Litovsk ayant terminé ses travaux, M. Joffe est retourné à Moscou pour soumettre au gouvernement les accords intervenus. Ces accords ne touchent en rien au fond même du traité de paix, et il n'est aucunement question, ainsi que lé bruit en a ,couru, que le traité de paix aurait été ou serait soumis à revision. Ce sont là des vœux que font sans doute les Alliés, mais pour l'Allemagne il n'existe aucune raison de modifier les rapports qu'elle entretient avec la Russie. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 14 août. — Officiel de ce midi î Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Ruprecht de Bavière : Entre l'Yser et la Scarpe, combats entre avant-postes fructueux pour nous. Au sud de Merris et au sud de la Lys, les attaques ennemies ont échoué. Armées du général-colonel von Boehn Combats partiels des deux côtés de la Somme et au nord de l'Avre. A l'ouest et au sud-ouest de Lassigny, l'ennemi a de nouveau attaqué. Des deux côtés de Canny, son attaque s'est écroulée sous notre feu ; plus au sud, nous avons repoussé l'ennemi par des contre-.attaques.Armées du prince héritier allemand : Petits combats d'infanterie sur la Vesle el à l'est de Reims. Le lieutenant Bolle a remporté sa 30° victoire aérienne, le premier-lieutenant Loerzei sa 29° et le lieutenant Roeth sa 20°. Berlin, 13 août. — Officiel du soir : De l'Ancre à l'Avre, journée calme. Entre l'Avre et l'Oise, des attaques partielles ennemies ont échoué. *** Berlin, 14 août. — Officiel : Dans la zone barrée tracée autour de l'Angleterre* un de nos sous-marïns a coulé 18,000, tonnes brut. **# Vienne, 13 août. — Officiel de C3 midi : Sur le front de montagne du Tyrol, des patrouilles- d'assaut du régiment de tirailleurs n° 37 ont exécuté une heureuse attaque contre les positions italiennes établies sur le monte Corno ; elles ont infligé de fortes pertes à l'ennemi. Les attaques persistantes des aviateurs italiens sur le secteur de Fel.tre ont fait un grand nombre de victimes parmi la population civile. Sur le théâtre de la guerre en Albanie, rien d'important à signaler. Sofia, 10 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'est du cours supérieur de .la Skumbi, nous avons mis en fuite un important détachement d'infanterie française. Au nord de Bitolia et des deux côtés de la Czerna orientale, la canonnade a été assez violente par intermittence de part et d'autre. L'ennemi a bombardé un de nos hôpitaux militaires établis au sud de Bechichte, quoiqu'il fût nettement reconnaissante. Dans la région de la Moglena et à l'est du Vardar, nous avons dispersé par notre feu de forts détachements d'attaque ennemis qui, après une préparation d'artillerie, ont tenté d'approcher de nos postes avancés. Au cours d'un combat aérien, le viee-feld-wehel allemand Fizeler a descendu ur avion ennemi, qui est tombé en flammes c l'arrière des positions ennemies établies è l'est de la Czerna. L'aviateur Fizeler £ ainsi remporté sa il® victoire aérienne. »*# Sofia, 12 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, la canonnade ennemie a été plus violente par intermittence. A l'ouest du Dobro polje, après une préparation d'artillerie, plu sieurs détachements d'assaut ennemis on tenté d'approcher de nos avant-postes ; ils on été dispersés par notre feu. Près d'Altschak Mahle, un de nos détachements d'attaque î pénétré dans les tranchées ennemies et en ( ramené du matériel de guerre. Sur les deu: rives du Vardar et dans l'avant-terrain de nos positions établies au sud de Barakli-Dschu maja, des détachements d'infanterie anglais< et grecque ont été' dispersés au cours de corp£ à corps. Constaiitinople, 12 août. — Officiel : Sur le front en Palestine, l'artillerie ennemie a développé la nuit dernière une grande activité ; elle a violemment bom bardé diverses ..parties de notre front, i-in's. que leur arrière-terrain. Dans le secteur de la côte, nous avons repoussé un détache ment de reconnaissance ennemi Une de nos escadrilles aériennes a lance 150 bombes sur des camps de rebelles établis près de Tafile et à l'ouest de Meran. Au sud de Medine, le duel d'artillerie £ continué teé 8 et 9 août. L'infanterie enne mie, mise en ligne pour l'attaque sur certains points, a été décimée devant nos po sitions. Sur le front à l'est, après de longs et vio lents combats, avançant de Maindab ver« le sud, nous avons repoussé sur Sain-Kals des bandés qui sont à la solde des Anglais, L'ennemi a subi de fortes pertes; parmi les tués, il y a deux officiers anglais. Sur le front en Afrique, les Italiens tentent vainement de réoccuper notre pro vdnee de Tripoli. Leurs attaques, débou chant de certains points de la côte que nous cernons étroitement, sont appuyées pai une opération exécutée par les français sui la frontière de Tunis et au Soudan. Jusqu'à présent, nos vaillantes troupes ont réuss: a battre l'ennemi sur toute la ligne. La dernière attaque, exécutée le 10 juin par "lu-sieurs bataillons italiens expédiés de Rome, a échoué avec de fortes pertes sanglantes pour l'ennemi. Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. Berlin, 13 août. — Officieux : Un épais voile de brouillard enveloppait i: région de la Somme le 8 août, peu après 5 heures du matin, et sur tout le front de l'armée von der Marwitz, un puissant feu roulant fut déclan-ché qui se continua pendant une heure et quarl sans interruption. Sous la protection d'un€ masse de tanks telle qu'on n'en avait encc: jamais mis en ligne, l'infanterie ennemie a attaqué à cet endroit. Sur de nombreux points, l'ennemi avait épandu en outre des n ip ^es de brouillard artificiel, les tanks lançant de lei-r côté des bombes nébuleuses. Ainsi se fit-il que l'attaque fut presque complètement soustraie aux effets de notre feu. Sur l'aile gauche, deux à trois divisions anglaises ont attaqué dans la région de Morlancourt. Au sud de celle-ci, les corps australiens ont mis en ligne quaire d* leurs divisions et quatre divisions canadiennes. Toutes ces divisions étaient considérées comme des troupes d'attaque particulièrement éprouvées qui n'avaient plus été au combat depuis longtemps. TI a été établi que quatre divisions françaises ont de leur côté pris part au combat. Les nouveaux tanks monstres anglais, qui ont fait ici pour la première fois leur apparition, sont encore de quelques pieds plus longs et ont des moteurs plus puissants que les autres. L'impression que ces masses de monstres produisent sur le moral des défenseurs parait surtout dangereuse; mais nos combattants ont brillamment subi cette preuve nerveuse : partout où les tanks se sont trouvés à la portée de nos canons, ils ont été démolis. Le fait que sur.le secteur défendu par une division manœuvrant sur une largeur de quatre kilomètres giser.fc quarante-troi5 tanks démolis par le feu de notre artillerie et de nos mitrailleuses démontre en quelles masses compactes les Anglais ont mis en ligne ces engins. Si l'on considère qu'un grand nombre de tanks sont parvenus à s'échapper, on est amené à dire que la distance qui les séparait les une des autres n'était pas supérieure à 60 à 70 mètres. Comme point de pénétration des esca drilles de tanks, l'ennemi avait choisi le flanc J de -la -partie formant le saillant de notre front, j dans la pensée d'arriver ainsi à l'arrière de j notre infanterie. C'est ainsi, par exemple, qu'au I nord de Moreuil, les tanks avançaient venant dej Thones, où le secteur de l'Avre n'avait pu être! ébranlé par eux. Trois divisions de cavaleriefl anglaise étaient prêtes et sont plus-tard inter-f venues par escadrons dans le combat. Avecl cette mise en ligne en masses de tanks et de| troupes,favorisées par un temps, peu propice pour» nous, l'ennemi a réussi à s'avancer, comme on le sait, sur une profondeur considérable. A certains endroits toutefois, il n'a pu opérer son avance qu'au prix de gros sacrifices sanglants. Au nord de la route Amiens-Péronne, les morts gisent,fauchés par rangées, sur plusieurs points. Quelques nids de mitrailleuses isolés se sont défendus désespérément et ont infligé de très fortes pertes à l'infanterie ennemie qui suivait lentement les tanks. Une batterie légère a, à elle seule, démoli dix tanks, tandis qu'une autre en anéantissait neuf. Un canon d'automobile çn a démoli cinq, après quoi, ayant rebroussé chemin pour chercher des munitions, il a pu encore en incendier deux autres. Près de Marcelcave, et près de Tralervitle, quelques escadrons ont été presque complètement détruits par le feu de nos mitrailleuses. L'impétuosité de l'infanterie allemande qui à certains endroits, ne tenant pas compte des tanks, les a laissé passer outre pour arrêter ensuite par contre-attaque l'infanterie ennemie qui suivait, a été vraiment au-dessus de tout éloge. On signale aussi des cas où l'infanterie seule s'est rendue maitresse des tanks. A tel endroit, par exemple, elle en a incendié quatre et en a mis huit autres hors de combat. Grâce à l'impétuosité de notre infanterie et à la grande mobilité de l'artillerie, l'attaque ennemie, si grandement inaugurée, a été bientôt arrêtée et n'a plus pu gagner du terrain en ces deux derniers jours. Berlin, 13 août. — Officieux : L'offensive anglaise entre l'Ancre et l'Avre s'est arrêtée, après les fortes et vaines attaques qui leur ont coûté tant de pertes, à la limite de l'ancien champ de bataille, de la Somme. Les | Anglais sont restés calmes dans la matinée du 12 août et n'ont plus déclanché que des attaques partielles dans le courant de l'après-midi et le soir. Ces attaques se sont produites des deux côtés de la route romaine, ainsi qu'au sud de la Luce. EWes se sont écroulées en partie déjà sous le feu de notre défense. Là où les vagues d'assaut britanniques ont pu approcher de nos lignes, elles ont été rejetées :par des contre-attaques. Par contre, les Français ont mis une fois de plus en ligne plusieurs divisions fraîches en vue de percer quand même les positions établies entre l'Avre et l'Oise, sur lesquelles les Allemands s'étaient retirés dune manière si habile, après avoir infligé de si lourdes pertes à leurs adversaires.De fortes masses de cavalerie étaient tenues- en haleine pour assurer la poursuite. L'infanterie française a attaqué ce matin à la faveur du brouillard, mais malgré le violent bombardement epii avait précédé cette attaque, les vagues d'assaut ont été reçues par un feu intense de mitrailleuses. Dans la région du bois des Loges, depuis la Matz jusqu' àl'esfe de Res-sons et au sud, de l'Ecouviller, les Français se sont de même et toujours vainement lancés à l'attaque. Leur manière de se précipiter à l'as-; saut jusqu'à cinq reprises successives rappelle les sacrifices en masse faits naguère par les Russes. Les formidables efforts des régiments ; français sont néanmoins restés vains. Là où ils ; ont obtenu d'abord quelques minces avantages, ils les ont ensuite reperdus à la suite des rapi-; des contre-attaques des Allemands. Les Français l ont été rejetés .des tranchées qu'ils avaient pri-: ses. Nous les avons poursuivis et leur avons i fait un grand nombre de -prisonniers. »** > Berlin, 13 août. — Officieux : i Les énergiques reconnaissances prononcées ces derniers jours par les Anglais depuis Ypres jusqu'à l'Ancre, et qui à certains endroits se sont transformées en fortes attaques partielles, ont été particulièrement actives le 12 courant. Après une canonnade intermittente, les Anglais ont ataqué à l'aube, depuis Vormezele jusques et y i compris le mont Ivemmel. Ils ont été repoussés ► de même qu'au sud de l'étang de Diekebusli. ■ Le même sort leur a été réservé au sud du chemin de fer Bailleul-Hazebrouck. Une attaque re- : nouvelée à cet endroit dlins la soirée a de même ■ échoué. Cette grande activité en Flandre, rapprochée de la manière dont des divisions tou- . jours nouvelles ont été lancées dans le combat • entre l'Ancre et l'Oise, permettait de soupçonner que le général Foch avait l'intention de passer à ■ la contre-attaque après le retrait des troupes allemandes sur la Vesle. Seule, grâce, au brouil- • lard, la première attache de surprise a réussi i entre l'Ancre et l'Avre. Les Allemands ont es-. quivé la deuxième offensive prononcée entre l'Avre et l'Oise en se retirant habilement. Cette offensive s'épuise en ce moment en des assauts dirigés contre des positions choisies par les chefs allemands eux-mêmes, et elile entraîne de ■ fortes pertes pour l'ennemi. En présence des malencontreuses expériences faites jusqu'ici et . que n'ont pas manqué de claironner ses prophè-' tes, la propagande enlentiste s'est cette fois ' prudemment gardée de parler d'une percée du front. Cette percée faisait toutefois bien partie du plan de l'Entente et l'on en peut voir h preuve dans la manière dont les forces ont été mises en ligne, dans l'imporatnce même de ces forces et surtout dans le fait que de fortes masses de cavalerie se tenaient prêtes, ains-i qu'il résulte des déclarations faites par ies prisonniers. Cette fois-ci, le général Foch n'a atteint aucun de ses objectifs stratégiques. A comparer les succès des trois premières offensives allemandes avec les derniers événements, on arrive aisément à ramener ceux-ci à leurs justes mesures et à faire voir l'inanité des cris de triomphe qu<" pousse la propagande de l'Entente. Communiqué" des armées alliées Paris, 13 août. — Officiel de U heures : Au cours de la journée, nos troupes ont repris leurs attaques dans la région boisée entre le Matz et l'Oise. En dépit de la forte résistance opposée par l'ennemi, elles ont réussi à réaliser des progrès au nord-est de Gury; elles ont pris pied dans le parc de Plessier-de-Roye et atteint Belval. Plus à l'est, elles ont porté leurs lignes à deux kilomètres environ au nord du village de Cambronne. Rien à signaler sur le reste du front. *** Paris, 13 août. — Officiel de 3 heures : Aucun événement important à signaler au cours de la nuit sur le. front de bataille. Plusieurs coups (je main ennemis dans les Vosges et en Haute-Alsace n'ont obtenu aucun résultat. **9 Paris, 14 août. — Officiel dû ministère de la marine : Le paquebot Djemnah, des Messageries Maritimes, transportant des passagers et des soldats de Bizerte à Alexandrie, a été torpillé en plein convoi la nuit du 15 juillet et a coulé. Quatre cent quarante-deux personnes manquent à l'appel. Le 19 juillet, le paquebot Australie, appartenant aussi aux Messageries Maritimes, a eu le même sort dans la Méditerranée; il a été torpillé, incendié et a coulé. Dix-sept hommes de l'équipage ont été tués, 948 passagers ont été sauvés, 3 ont disparu. Outre l'Australie, un autre navire du même convoi a été torpillé ; on a réussi à l'empêcher de sombrer. Un grand nombre de bombes ont ; été lancées sur le soiA-marin au moment où il plongeait. **» Londres, 13 août. — Officiel : Nous avons fait des prisonniers sur divers \ points du front. La armée française et la IVe armée -anglaise ont fait, depuis le 8 août, plus de 25,000 prisonniers, parmi lesquels 80Q ' officiers, y compris T"commandants de régi* iïïMfTEn outre, ces deux armées se sont empa- £ f 'v fées dft-^QO canons, parmi lesquels un grand- ? ' f nombre de pièces de gros calibre, ainsi que de' C * plusieurs milliers de mitrailleuses et d'un cer- j tain nombre de mortiers de tranchée. Le butia comprend trois trains complets «t d'importants approvisionnements. *** Londres, 14 août. — Officiel de l'Amirauté : Un contre-torpilleur anglais s'est échoué dans la Méditerranée; il a été avarié. Deux officiers et cinq hommes ont pêrl* Le navire a » été ensuite torpillé et a coul'é. Rome, 13 août. — Officiel t ■ Dans la vallée supérieure da £obru (Val-telina), après avoir vaincu les difficultés dui terrain, une de nos patrouilles a attaqué uni' avant-poste ennemi établi à 2,608 mètres de hauteur. Quelques soldats autrichiens ont été tués et les autres faits prisonniers.-Après avoir détruit l'abri ennemi, notre petit détachement est rentré dans ses lignes' sans être inquiété. Sur le rests du front,-! violente canonnade réciproque dans le recteur de Riva, dans la vallée de lagarina, dans le Valarsa et dans le secteur de Ponte délia Priula (sud-est du Montello). Des avions et des dirigeables de l'arméa et de la marine ont bombardé des champs' d'aviation et des installations de chemin ae fer ennemis. Deux appareils ennemis ont1 été descendus au cours de combats aériens.- EN ITALIE ——— Berne, 12 août : Malgré une censure impitoyable, les journaux italiens s'oocupe-nt beaucoup enf ce moment des désagréments que cause la) pénurie des vivres dans les grandes villes., D'après l'« Avanti », les ouvriers métalluir» gistes de Milan se sont réunis pour déciden de l'attitude à adopter en présence du pris élevé des objets do première nécessité.. Leurs salaires sont absolument insuffisants pour leur permettre de vivre. La « Perseveranza s 6e plaint vivement de la réduction de la ration de graisse àî Milan. La » Stampa » annonce que depuis la fixation des prix maxima du poisson, il ai disparu complètement du marché. LVIdea Nationale» et l'itltalia» démontrent que les rations do via-nde et de poisson sont insuN fisantes pour entretenir la vie normale. *** Zurich, 13 août : La frontière entra la Suisse, l'Autriche e? l'Italie a été fermée subitement. DÉPÈCHES DIVERSES Milan, 14 août : Le Secolo publie une dépêche de Rotterdam disant que la tentative d'intervention en fa veur de la paix dont on avait dit qu'elle serait prise par les Etats neutres à l'occasion du cin-' quième anniversaire de la guerre ne se pr^ duira pas. C'est à la demande spéciale des Alliés que les Etats neutres s'abstiendraient. •** Londres, 13 août: L'Agence Reuter apprend qu'à l'occasion "(!? la prochaine arrivée en Angleterre de M. Samuel Gompers, président dos associations ouvrières américaines, un Congrès interallié ouvrier et socialiste se tiendra à Londres du 17 au 19 septembre. Des délégués de tous les pays alliés assisteront au Congrès. «** Londres, 12 août : Parlant à Newport, M. Lîoyd George a déclaré que l'Angleterre a appelé des hommes sous les drapeaux en si grand nombre,' que les bras commencent à manquer dans l'industrie minière. Comme il faut cependant que la production de charbon ne diminue plus, la France et l'Italie ayant un' plus grand besoin encore que l'Angleterre d'être ravitaillées en charbon pour alimenter leurs usines de guerre, M. Lloyd George fit appel à tous ceux de qui dépend la production. •S Berlin, 13 août : L'empereur Charles arrivera mercredi 14 août au grand quartier général allemand, accompagné de son ministre des affaires étrangères et du ministre d'Allemagne à Vienne. MM. von Hîntze et Helfferich, ainsi que le-prince de Radziwil, chef du département des affaires étrangères de la Pologne, et le comte Ronikier, représentant de' la Pologne à Berlin, sont arrivés au grand quartier général, où se discuteront toutes les questions en suspens, notamment celles relatives à l'Est et surtout celles concernant la Pologne. «**- Amsterdam, 12 août : Le ministre des Pays-Bas près du Vatican, le jonkheer van Nispen tôt Sevenaer, est arrivé à Berne et sera probablement jeudi à La Haye. On 6ait qu'on parle de sa candidature pour la présidence du Conseil, *** Londres, 12 août : Le « Daily Chronicle » dit que l'ambassadeur du gouvernement maximaliste à Londres recevra probablement- ses passeports;-•il sera invité par le gouvernement anglais à retourner en Russie. Mannheim, 13 août : Le Neue Badische Landeszeitunu annonce que le lieutenant aviateur Hans Pippart, de Mannheim, est tombé au champ d'honneur. Il avait remporté vingt et un» victoires aériennes. c** Berlin, 13 août : La mort du lieutenant en premier Loewen-hardt, le meilleur aviateur de combat de l'armée allemande, a été occasionnée par suite d'une collision avec un appareil allemand. Le 10 août, Loewenhardt avait pris l'air quel-' ques minutes après-midi, et à 2,000 mètres d'altitude il engagea un combat violent avec un avion de chasse anglais. L'appareil ennemi, qui tentait de percer le barrage, fut abattu par Loewenhardt. C'est après avoir effectué une plongée de 1,800 mètres pour atteindre l'Anglais que la collision mortelle eut lieu. Le défunt, qui n'était âgé que do 21 ans, avait remporté 53 victoires aériennes. *** : ! Munster, 14 août : Lo lieutenant-aviateur de combat POtterr qui avait remporté 25 victoires aériennes et. qui était décoré de l'Ordre Pour le Mérite, était tombé il y, a quelques semaines avec son appareil en flammes ; il vient de succomber è ses blessures. EN AMERIQUE Washington, 13 août : La Commission sénatoriale pour l'armée a adopté la loi qui étend le service obligatoire de 18 à 45 ans. A Jeudi f 5 Août 19^8 .T ATTR TM A T. OTTnTTmîïVNr _ T ,a TSTnmArn ■ 1 Fi Centimes 5* Année. — W 1345

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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